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Amélie joue
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Amélie joue
Ebook67 pages47 minutes

Amélie joue

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About this ebook

Amélie s’ennuie un peu de temps en temps, mais cela ne dure jamais très longtemps car elle a toujours de bonnes idées à quoi elle peut jouer : par exemple au Café avec son amie Sophie ou à l’épineux jeu du ni oui ni non avec Papa. Elle apprend à voler à sa poupée Isa, éteint des incendies dans la maison des poupées avec son cousin Amos et échange secrètement ses vêtements avec lui parce que … Mais nous n’allons pas tout dévoiler ici.

LanguageFrançais
PublisherBadPress
Release dateJun 26, 2020
ISBN9781071553725
Amélie joue

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    Amélie joue - Eva Markert

    Le camion de pompiers

    Cet après-midi, Amos, le cousin d’Amélie, lui rend visite avec sa maman.

    La maman d’Amélie et Tante Suzanne boivent le café au salon. Amélie et Amos sont dans la chambre d’Amélie.

    « On peut jouer avec ton camion de pompiers ? » propose Amos. Il adore le camion de pompiers d’Amélie, surtout l’échelle qui est extensible. Et bien sûr le gyrophare et la sirène.

    Amélie est d’accord. Elle aime aussi jouer avec son camion de pompiers. « Regarde, on va faire comme ça », explique-t-elle. « Il y a le feu dans ma maison de poupée. Toi, tu joues les poupées. Et moi, je suis le pompier et je te sauve. »

    « Non, l’inverse », contredit Amos. « Je suis le pompier et je sauve les poupées. »

    « C’est mon camion de pompiers », rétorque Amélie. « Alors, c’est moi le pompier. »

    « N’importe quoi ! » crie Amos « Les filles ne peuvent pas être pompiers ! »

    « Et pourquoi pas ? » demande Amélie en colère.

    « Parce qu’elles ne sont pas assez fortes. Et qu’elles ont tout le temps peur. »

    Mais Amélie n’est pas du tout de cet avis ! « Les filles peuvent faire la même chose que les garçons », affirme-t-elle.

    Amos se lève d’un bond et serre les poings. « On parie que tu ne vas pas arriver à me battre ? » crie-t-il.

    Amélie bondit également. « On parie que j’y arrive quand même ? »

    Amos rit bruyamment. « Je n’ai sûrement pas peur de toi. »

    « Et moi, pas de toi. »

    Amos fait un pas vers elle. « Je te préviens ! »

    Amélie fait aussi un pas vers lui.

    Ils se font face de très près et se fixent avec colère.

    C’est alors que Maman et Tante Suzanne entrent dans la chambre.

    « Qu’est-ce qu’il se passe ici ? » demande Maman sévèrement.

    Tante Suzanne dit au même moment : « Vous ne voulez quand même pas vous battre ? »

    Amos et Amélie essayent d’expliquer en même temps pourquoi ils sont en colère l’un contre l’autre. Chacun tente de crier plus fort que l’autre. On ne comprend pratiquement rien.

    « Si j’ai bien compris, vous vous battez pour le camion de pompiers », dit la maman d’Amélie. « Si vous n’arrêtez pas tout de suite, je vous confisque le camion. »

    Ça, Amélie et Amos ne le veulent pas, bien sûr. Ils se taisent pendant un instant.

    Puis, Amélie dit : « Amos pense que les filles ne peuvent pas être pompier. »

    Tante Suzanne rit. « C’est vrai que ça ne se peut pas », dit-elle.

    « Tu vois ? » lance Amos.

    « Une seconde », ajoute Tante Suzanne. « Je dis juste qu’une fille ne peut pas être un homme-pompier. Tout au plus une femme-pompière. »

    « Ça n’existe pas, une pompière », soutient Amos.

    « Bien sûr que ça existe », contredisent la maman d’Amélie et Tante Suzanne en même temps.

    C’est au tour d’Amélie de s’exclamer : « Tu vois ? »

    « Bon, d’accord », dit Amos. « On peut jouer à tour de rôle. Tu peux jouer le pompier en premier, si tu veux. »

    « La pompière, imbécile », le corrige Amélie.

    La maman d’Amélie et Tante Suzanne soupirent et sortent de la chambre.

    Amélie s’agenouille sur le sol et dirige le camion de pompiers avec le gyrophare allumé vers la maison de poupée en faisant pin-pon.

    Bernie, le chien d’Amélie, n’aime pas ce bruit et s’en va.

    Amos joue les poupées qui habitent dans la maison et il le fait si bien que la pompière s’arrête de jouer par moments pour regarder.

    La maman poupée court vers la fenêtre en criant. La pompière y a sorti l’échelle. La maman rampe dans le panier de sauvetage à l’extrémité de l’échelle qui la descend au sol. Le père se trouve un étage plus haut. L’échelle n’est pas assez longue pour y arriver. Il doit sauter par la fenêtre. La pompière pose rapidement un mouchoir comme matelas de sauvetage sous la fenêtre. Les enfants, un garçon et une fille, glissent sur la rampe d’escalier qui mène au rez-de-chaussée, car ça va plus vite, et courent à l’extérieur. La pompière doit aller sauver le bébé qui est resté dans le berceau.

    « Mon porte-monnaie », crie soudain le

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