Furor Arma
Par Cédric Debernard
()
À propos de ce livre électronique
C’est le branle-bas de combat à Montréal
Tout est louche, rien n’est évident !
Novembre 2018
Derrière les six kamikazes des attentats dévastateurs commis à Montréal se cache un tacticien insaisissable. Devant l’apparente impuissance du gouvernement d’Ottawa, le premier ministre du Québec transgresse ses prérogatives constitutionnelles en lançant aux trousses du terroriste une unité inédite de la police provinciale.
Thomas Foucher, un officier déchu des forces d’opérations spéciales, doit abandonner contre son gré son travail d’enseignant universitaire pour se lancer dans une chasse à l’homme où alliés et rivaux pourraient ne pas être ceux que l’on croit.
Entre Montréal, Paris et Dubaï, il devra composer avec une intrigante agente canadienne, les services de sécurité français, un ancien officier de renseignement russe, sans oublier une survivante des attentats du Bataclan impliquée bien malgré elle dans une réalité qui la dépasse.
Cédric Debernard
Un auteur de talent Auteur franco-canadien résidant à Montréal, Cédric Debernard a mené une carrière internationale de haut niveau dans plus de trente pays répandus sur cinq continents au sein des secteurs public et privé. Parallèlement, il a œuvré en tant que bénévole dans le domaine de l’humanitaire. Il est diplômé de l’École des Mines d’Alès, de Polytechnique Montréal et de l’École nationale d’administration publique, qui lui a décerné, en 2019, le prix d’excellence Louis-Sabourin en administration internationale. Furor Arma, une intrigue extrêmement bien montée, constitue sa première incursion dans le monde littéraire. À n’en point douter, nous avons ici un grand auteur en devenir.
Lié à Furor Arma
Livres électroniques liés
Généalogie de la violence: le terrorisme: piège pour la pensée Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes démons du ciel: Un parachutiste américian raconte Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa croix de Triquet: Une étude de l'héroïsme militaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChefs Guerriers: Perspectives concernant les militaires canadiens de haut niveau Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAmerican Sniper: L'autobiographie du sniper le plus redoutable de l'histoire militaire américaine Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNous regardions la mort en face!: 1959-1960 Un sous-lieutenant appelé dans la guerre d'Algérie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Bâton De Dieu, Tome 1: Au Bord D'Une Catastrophe Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChambre 206: La vie abimée d'Emmanuel, le trauma indélébile des attentats Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'infanterie mécanisée allemande au combat en Afghanistan. Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationComment survivre à une attaque nucléaire - GUIDE PRATIQUE (traduit) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationShepherd One (Français) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne guerre difficile: Points de vue sur l'insurrection et les FOS Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAu Bord De La Guerre Nucléaire : La Crise Des Missiles De Cuba - L'union Soviétique, Cuba Et Les Les États-Unis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUne nouvelle vie: La sérénité : Tome 2 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPeines, tortures et supplices Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVents sombres sur le lac Kivu Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/55 45 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÀ quoi sert le conseil de sécurité des nations unies? Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe destin tel qu'il est Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFaut-il détester la Russie ?: Vers une nouvelle guerre froide Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Peine de Mort Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Guerres de Syrie: Essai historique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'union sacrée, le citoyen, et la démocratie: I. Une guerre unilatérale qui ne dit pas son nom. Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Armure Du Christ: Préparation Et Engagement Dans Le Combat Spirituel Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Respounchous: Les asperges sauvages Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJournal de guerre: Mai-Juin 1940 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOrdre mondial. Désordre moral: Essai sur les contradictions humaines Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Furor Arma
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Furor Arma - Cédric Debernard
+
Table des matières
Glossaire 10
Le Bataclan 12
Chapitre 1 15
Chapitre 2 20
Chapitre 3 28
Chapitre 4 36
Chapitre 5 43
Chapitre 6 51
Chapitre 7 66
Chapitre 8 77
Chapitre 9 86
Chapitre 10 92
Chapitre 11 109
Chapitre 12 117
Chapitre 13 124
Chapitre 14 140
Chapitre 15 153
Chapitre 16 165
Chapitre 17 176
Chapitre 18 190
Chapitre 19 199
Chapitre 20 206
Épilogue 212
FUROR ARMA
CÉDRIC DEBERNARD
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre: Furor arma / Cédric Debernard.
Noms: Debernard, Cédric, 1967 auteur.
Description: Texte en français seulement.
Identifiants: Canadiana (livre imprimé) 20200076086 | Canadiana (livre numérique)
20200076094 | ISBN 9782925049258 (couverture souple) | ISBN 9782925049265 (EPUB)
| ISBN 9782925049272 (PDF)
Classification: LCC PS8607.E3755 F87 2020 | CDD C843/.6dc23
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) ainsi que celle de la SODEC pour nos activités d’édition.
Conception graphique de la couverture: Cédric Debernard
Direction rédaction: MarieLouise Legault
© Cédric Debernard, 2020
Dépôt légal 2020
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.
Imprimé et relié au Canada
1re impression, août 2020
Glossaire
Le Bataclan
Alice avait toujours rêvé de pouvoir faire disparaître certaines journées de sa vie, dont deux en particulier: d’abord, enfant, lorsqu’elle s’était sentie mourir dans la piscine municipale, alors qu’elle observait l’eau bleue de ses yeux grands ouverts pendant que ses poumons s’en remplissaient inexorablement. Tout le reste était flou, hormis un vague souvenir du hurlement de la sirène de l’ambulance et son réveil à l’hôpital sous un masque à oxygène avec une perfusion dans le bras gauche. Puis, adolescente, lors de l’enterrement de Myosotis, la chienne de la famille qui l’avait accompagnée durant toute sa jeunesse, avant de terminer brusquement sa vie sous le saule du jardin. Le vétérinaire avait suggéré une possible cardiomyopathie arythmogène du ventricule droit, la première cause de mort subite chez le boxer. Alice avait beaucoup pleuré, comme si elle avait perdu une grande sœur avec qui elle avait partagé ses joies et ses peines d’enfant.
Cette journée du vendredi 13 novembre 2015 allait prendre la tête de celles à oublier. Alice avait machinalement jeté un coup d’œil aux nouvelles sur son iPhone après que celui-ci l’eut réveillée aux douces notes du Clair de lune de Claude Debussy. Elle aimait laisser la mélodie la bercer jusqu’à son terme, histoire de profiter de plus de cinq minutes de demi-sommeil. Le regard encore aussi embué qu’un parebrise un matin d’automne, elle apprit que le tribunal de Bloemfontein devait statuer sur la libération de Peter Frederiksen, accusé d’avoir pratiqué de multiples mutilations sexuelles sur sa femme, avant de commanditer son assassinat. Avec une pensée ensoleillée pour les victimes, Alice frissonna en songeant que la vie ne tenait qu’à un fil et pouvait s’arrêter comme ça, brutalement, sans même un avertissement du genre: «Hey, il serait temps de mettre tes affaires en ordre et de dire au revoir à ceux que tu aimes, car ce matin, eh bien… c’est le dernier».
Elle s’était levée en secouant plusieurs fois la tête pour chasser ces vilaines pensées et avait doucement émergé devant un bol de chocolat chaud. À plus de 35 ans, elle s’étonnait toujours de boire ce bol d’Ovomaltine qui constituait à lui tout seul l’intégralité de son petit déjeuner. Elle avait commencé ce rituel toute petite, à l’initiative de sa grand-mère maternelle, et n’avait jamais cessé depuis. Pire, lorsqu’elle voyageait, elle avait du mal à s’en passer et le remplaçait au mieux par un insatisfaisant chocolat ordinaire fait de poudre de cacao additionnée de lait chaud.
La météo de novembre était fraîche comme à l’accoutumée, et Météo France avait annoncé que le temps resterait clément. Alice accrocha donc à une patère l’imperméable qu’elle avait mis à sécher la veille au soir, et choisit dans sa garde-robe un léger manteau de laine vert comme ses yeux.
Comme chaque matin, elle avait soigneusement tiré sur ses longs cheveux roux qui descendaient jusqu’au milieu de son dos et qu’elle séparait par une raie centrale sur le sommet de son crâne. À son grand désespoir, sa tignasse était tellement raide qu’elle se mettait habituellement en place toute seule, dans le style du casque de Dolores Del Rio dans les années 20. Après un soupir, elle ajouta un peu de fond de teint sur ses joues et du Rimmel sur ses cils, avant de quitter son appartement situé proche du Bon Marché dans le 7e arrondissement, en direction de la ligne 13 du métro. Professeur à Paris-Dauphine, elle allait passer l’essentiel de sa journée à tenter d’enseigner le changement organisationnel à plusieurs classes au sein du Pôle universitaire Léonard de Vinci de La Défense, surnommé la fac Pasqua en hommage à son fondateur alors président du Conseil général des Hauts-De-Seine. Le campus était moins déprimant que les bâtiments un peu décrépis de la Porte Dauphine, qui accueillaient des étudiants dans des locaux ressemblant davantage à la vieille gare Masséna de la petite ceinture qu’aux hôtels particuliers de l’avenue Foch.
La jeune femme avait quitté l’université aux alentours de 16h et relisait les messages sur son téléphone, histoire de s’occuper pendant le trajet. En attente d’une rame sur le quai de la ligne 13 de Champs-Élysées-Clémenceau, elle retomba sur le texto de son amie Manon qui l’invitait à la salle de spectacle du boulevard Voltaire pour un concert des Eagles of Death Metal dont elle n’av