QUE MA TERRE DEMEURE
LA CAMPAGNE, ENTRE ODE À LA SOLIDARITÉ ET PEINTURE D’UNE HUMANITÉ FRUSTE
« Àaucune époque, quand il s’était loué chez les autres, il n’avait fouillé la terre d’un labour si profond: elle était à lui, il voulaitLa métaphore est sans nuance. Avec Émile Zola écrit en1887 l’un de ses romans les plus controversés. Le portrait qu’il dresse de la paysannerie à la fin du xix siècle est impitoyable: âpres au gain, prêts à tout pour devenir propriétaires, violents, cédant à des pulsions sexuelles incontrôlables, ses paysans sont plus proches de l’animal que de l’homme. La violence du livre choque. Celui-ci donne à voir une campagne dure, brutale, livrée aux penchants les plus bas, une image présente, plus tard, chez les écrivains américains Erskine Caldwell, Charles Williams ou même William Faulkner, mais aussi bien avant chez d’autres auteurs français.
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