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Quand un Lion Rugit: Le Clan du Lion, #2
Quand un Lion Rugit: Le Clan du Lion, #2
Quand un Lion Rugit: Le Clan du Lion, #2
Ebook238 pages3 hours

Quand un Lion Rugit: Le Clan du Lion, #2

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About this ebook

Comme c'est humiliant. Le voilà coincé, obligé de jouer au babysitter pour une femme, car c'est ce que lui a ordonné son alpha.

Étant le bêta du clan, il a bien mieux à faire, comme laver son impressionnante crinière, chasser des voyous ou bien regarder les lionnes courir après sa queue– et même jouer avec la sienne si son lion est d'humeur joueuse.

Mais son rôle de babysitter prend soudain une autre tournure quand celle qu'il doit surveiller et protéger s'avère être son âme sœur.

Une femelle menacée par une meute de loups.

Une femme qu'il aimerait revendiquer comme sienne.

Une compagne qui ne succombe pas à ses charmes.

Habituellement, ce sont les Alphas du clan qui rugissent et non pas les Bêtas, mais là, étant donné son niveau de frustration, il va peut-être devoir faire une exception.

Et si cela ne plaît pas à certains, ils n'ont qu'à aller voir ailleurs si sa queue touffue y est !

Grrr !

LanguageFrançais
PublisherEve Langlais
Release dateNov 24, 2020
ISBN9781773841922
Quand un Lion Rugit: Le Clan du Lion, #2
Author

Eve Langlais

New York Times and USA Today bestseller, Eve Langlais, is a Canadian romance author who is known for stories that combine quirky storylines, humor and passion.

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    Quand un Lion Rugit - Eve Langlais

    Introduction

    Comme c’est humiliant. Le voilà coincé, obligé de jouer au babysitter pour une femme, car c’est ce que lui a ordonné son alpha.

    Étant le bêta du clan, il a bien mieux à faire, comme laver son impressionnante crinière, chasser des voyous ou bien regarder les lionnes courir après sa queue– et même jouer avec la sienne si son lion est d’humeur joueuse.

    Mais son rôle de babysitter prend soudain une autre tournure quand celle qu’il doit surveiller et protéger s’avère être son âme sœur.

    Une femelle menacée par une meute de loups.

    Une femme qu’il aimerait revendiquer comme sienne.

    Une compagne qui ne succombe pas à ses charmes.

    Habituellement, ce sont les Alphas du clan qui rugissent et non pas les Bêtas, mais là, étant donné son niveau de frustration, il va peut-être devoir faire une exception.

    Et si cela ne plaît pas à certains, ils n’ont qu’à aller voir ailleurs si sa queue touffue y est !

    Grrr !

    D’autres livres @ www.EveLanglais

    Kodiak Point

    Chapitre Un

    Corvée de babysitting. Pff, quelle indignité ! Cela le brûlait presque – le genre de brûlure qu’aucune crème ne peut apaiser.

    Hayder avait mieux à faire un samedi soir que de jouer les babysitters pour la petite sœur de Jeoff. Bien mieux à faire. Des choses importantes. Comme s’occuper de sa crinière par exemple qui avait bien besoin d’un soin à l’huile chaude pour rester lisse et tenir à distance les pointes fourchues. Il aurait également pu jouer à Call of Duty et faire encore plus briller ses talents et sa réputation.

    Mais non. Apparemment, être second en chef ne voulait plus rien dire de nos jours. Arik, l’alpha du clan, lui avait dit :

    — Garde la fille et surveille-la.

    Ce à quoi Hayder avait répondu :

    — Même pas en rêve.

    Pas du genre à accepter la rébellion – ni à rater une occasion de faire du sport – Arik avait sauté par-dessus son bureau, il avait attrapé Hayder et l’avait plaqué au sol avant de l’étrangler et de le menacer en lui disant que Kira lui raserait le crâne s’il n’obéissait pas.

    Pas les cheveux ! Avec une telle menace planant au-dessus de sa tête, Hayder avait accepté de faire le boulot.

    Après avoir consenti à cet accord forcé, il se retrouva devant une porte quelconque, redoutant les prochains jours ou, han, les prochaines semaines, si la situation ne se résolvait pas rapidement.

    J’ai envie d’aller jouer. Pff, quelle requête capricieuse.

    Le pauvre chaton en lui ne comprenait pas le concept du devoir. Il avait simplement envie de se rendre à la ferme que le clan possédait en périphérie de la ville. Des hectares et des hectares de forêt sauvage, des champs remplis de blé et une faune sauvage foisonnante. Un endroit parfait pour faire un peu de sport.

    Mais non, ce n’était pas possible. Il avait reçu des ordres et que cela lui plaise ou non – vraiment pas même ! – Hayder n’était pas du genre à se dérober à ses devoirs. Se plaindre et râler oui, mais finalement, il respectait toujours les ordres d’Arik – et craignait les coups de poing pacificateurs de Leo.

    L’oméga du clan ne croyait pas aux discussions calmes et aux ententes mutuelles. Leo préférait donner une bonne leçon aux gens, car comme il l’expliquait :

    — Ça va plus vite comme ça.

    Levant le poing, Hayder frappa à la porte de l’appartement, mais n’attendit pas d’avoir une réponse. Le fait d’être le bêta du clan lui donnait certaines libertés, comme l’accès à tous les appartements de la résidence – une résidence qui, vous l’avez deviné, appartenait et était gérée par le clan.

    Plaquant sa main contre l’écran tactile juste à côté de la porte, il attendit le déclic significatif avant d’enclencher la poignée pour ouvrir. Il entra donc, sans y être invité, pour finalement s’arrêter net.

    Et il fit bien, il avait une bonne raison puisqu’un pistolet était pointé en direction de son visage. Les balles tirées à bout portant ne présageaient rien de bon.

    Cependant, l’arme n’était pas ce qu’il y avait de plus choquant. Non, ce fut plutôt le grognement possessif de son lion et cette certitude inébranlable qui le choquèrent lorsqu’il sentit l’odeur de la personne qui tenait l’arme. Une femme. Mais pas n’importe quelle femme.

    La mienne. Notre compagne.

    Oh, oh…

    Comme la plupart des métamorphes, Hayder avait déjà entendu parler de cette soi-disant conviction qui frappait certains couples lors de leur première rencontre. Cette prise de conscience qui faisait tilt. Cette identification. Ou, dans son cas, le claquement et le fracas retentissant d’une porte que l’on ferme, la porte d’une cellule étiquetée : « Monogamie ».

    Argh, non ! Pas le mot tant redouté commençant par M !

    Un lion lâche aurait peut-être pris la fuite, mais Hayder n’était pas du genre à craindre qui que ce soit, surtout pas la petite femme tremblante devant lui.

    Lui arrivant à peine au menton, avec des cheveux bruns relevés en une queue de cheval, elle n’affichait pas une expression redoutable. Au contraire, tout sur son visage semblait doux et délicat, de la douceur de sa peau aux longs cils encadrant ses yeux bruns immenses et ses lèvres charnues roses et pulpeuses. Et d’après son odeur, elle était également une Lycan.

    Les chats et les chiens ne sont pas censés se mélanger. Mais allez dire ça à son lion qui le poussait à lui lécher la joue pour lui dire bonjour.

    Euh, non. Baver sur une femme armée ne semblait pas très approprié. Mais se présenter pourrait aider.

    — Tu es la sœur de Jeoff ? demanda-t-il étant donné qu’elle ne semblait pas vouloir prendre la parole.

    Ni baisser son arme, mais il la laissa faire pour le moment. L’odeur âcre de la peur émana d’elle et perturba son lion.

    Elle a peur. Elle avait peur de lui et Hayder n’aimait pas ça du tout.

    — Qui es-tu ? Que veux-tu ?

    Sa façon de parler aurait pu être plus convaincante si elle n’avait pas prononcé ces mots d’une voix aiguë et le souffle court.

    — Je suis Hayder.

    Il aurait pu en dire plus comme : je suis le meilleur bêta que le clan puisse espérer. Il aurait pu se vanter d’être un lion dont la crinière était à peine moins impressionnante que celle d’Arik, le roi alpha. Il aurait même probablement dit quelque chose de drôle et de séduisant si elle ne lui avait pas presque tiré dessus !

    Chapitre Deux

    Bang !

    Oh non. Arabella ne put s’empêcher d’être horrifiée. Elle avait failli tirer sur le bêta du clan, mais pour sa défense, c’était un peu de sa faute à lui.

    Revenons en arrière quelques secondes afin de comprendre comment tout cela est arrivé.

    Entendant quelqu’un à la porte, Arabella tâtonna sur le côté pour attraper l’arme qu’elle avait sur elle depuis la mort d’Harry. À peine son compagnon était-il mort, la laissant héritière d’une fortune considérable, que les autres loups de la meute étaient venus renifler – et réclamer.

    Mais elle n’était pas intéressée. Elle avait fait l’erreur de s’engager trop jeune et trop vite dans une relation – une relation minable d’ailleurs – et elle ne comptait pas se laisser embarquer dans une autre.

    Mais ses soi-disant prétendants n’en avaient rien à faire. Ce n’était pas Arabella qu’ils désiraient, mais la fortune dont elle avait hérité et le pouvoir qu’elle représentait en tant que veuve du dernier alpha de la meute des lacs du Nord.

    Et voilà qu’elle était le trophée d’une lutte acharnée pour savoir qui serait le prochain alpha. Peu importe que sa période de deuil pour son compagnon fût loin d’être terminée. À peine la dernière pelletée de terre eut-elle été jetée sur sa tombe, que les Lycans se battaient déjà pour savoir qui la revendiquerait comme sienne et, d’après les rumeurs, une fois qu’ils se seraient accouplés avec elle, le plan était de se débarrasser d’elle.

    Dommage pour eux, mais elle n’était pas d’humeur à mourir. À seulement vingt-cinq ans, elle avait encore plein de choses à vivre. Mais il y avait un problème. Dire non n’était pas une option.

    Son grand frère, Jeoff, était intervenu.

    — Viens vivre avec ma meute, avait-il ordonné.

    — Je ne peux pas.

    Même si son frère voulait bien faire, ils n’étaient pas assez nombreux dans sa meute pour affronter le genre de guerre que son ancienne meute allait mener afin de garder le contrôle sur elle. Cependant, même si elle ne pouvait pas faire courir ce danger à son frère, elle ne pouvait pas non plus rester au sein de la meute des lacs du Nord, à moins qu’elle ne souhaite être forcée à s’accoupler avec celui qui remporterait le titre d’alpha lors de la prochaine pleine lune.

    Elle en arriva à la conclusion qu’il lui fallait une protection plus puissante. Une plus grande meute qui puisse faire face à la menace. Ou mieux encore.

    — Un clan de lion, avait annoncé Jeoff soudain inspiré.

    — Quoi ?

    Sur le moment, elle s’était dit qu’elle avait clairement dû mal comprendre. Tout le monde savait que les félins et les loups se toléraient à peine.

    — Il faut que tu demandes la protection du clan qui dirige ma ville.

    — Tu es fou ou quoi ? avait-elle répondu.

    — Oui.

    Jeoff avait à peine sourcillé en l’admettant. Il n’avait également pas écouté ses protestations alors qu’il prenait ses dispositions.

    Pff, quel idiot surprotecteur ! Qu’est-ce qu’elle aimait son grand frère et honnêtement, son idée était probablement sa meilleure option.

    Le clan de lions d’Arik était connu pour sa force et son nombre. Seul un imbécile chercherait à les provoquer. Peut-être qu’une fois repliée chez eux, elle serait en sécurité. Peut-être. Mais Arabella n’était pas assez sotte pour baisser sa garde. D’où le pistolet qu’elle tenait pointé en direction de l’intrus qui avait pénétré dans l’appartement que le clan lui avait prêté.

    Que veut-il ? Qui est-il ?

    L’homme de taille impressionnante qui se tenait dans l’embrasure de la porte la fit trembler pour plus d’une raison.

    D’abord parce qu’il était entré juste après avoir brièvement toqué à la porte. N’importe quelle personne bien élevée aurait au moins attendu qu’on lui réponde, non ? Cependant, il n’avait pas non plus enfoncé la porte, ce qui voulait dire qu’il avait probablement le droit d’être ici. Pouvait-elle lui faire confiance ?

    L’expression sur son visage était tout sauf prometteuse. Au contraire, il n’avait pas l’air content du tout. Ses yeux dorés s’écarquillèrent en les apercevant, elle et le pistolet vacillant. Il pinça les lèvres et l’air ambiant crépita presque autour d’eux. Elle inspira un petit coup en tremblant et, malgré le cachet qu’elle avait pris un peu plus tôt, il suffit d’un reniflement pour que ses allergies se manifestent.

    Ses sinus se bloquèrent et elle sut immédiatement que le gars était un maudit chat. Super. Quelle chance elle avait eue quand son frère, qui voulait la protéger des dangers auxquels elle faisait face, l’avait envoyée vivre avec une bande de félins, même en sachant qu’elle était allergique à eux. D’habitude, elle ne réagissait qu’aux félins domestiques et non pas aux métamorphes, mais allez dire ça à son nez qui la chatouillait.

    Les antihistaminiques qu’elle avait pris ne lui réussissaient pas. Elle fronça le nez. Elle renifla. Cela la chatouilla encore plus. Elle tenta de se retenir. Essaya de…

    Quel échec.

    Atchoum !

    Cela sortit de nulle part, un énorme éternuement qui secoua son corps entier. Toujours dans sa main, ses doigts se resserrèrent sur la gâchette du pistolet et causèrent une seconde explosion, qui n’était pas nasale.

    Bang !

    Oh, mon Dieu !

    — Putain de merde, miss ! cria le gars qui s’était présenté comme étant Hayder avant de lui prendre le pistolet des mains. T’as failli me tuer là !

    — Désolée.

    En tout cas, ce fut ce qu’elle tenta de dire, mais avec son nez bouché, ça ressemblait plus à : « Téssolée ».

    Il fronça les sourcils et pendant un instant elle se crispa. Elle savait ce que signifiait ce regard. Elle l’avait énervé et quand les femmes agaçaient les hommes, généralement cela présageait une gifle, ou pire.

    Du moins, c’était ce qui se passait dans son ancienne meute. Elle savait que dans le groupe de Jeoff, c’était différent, mais comme Arabella ne savait pas comment cela se passait avec les félins, elle se prépara au pire.

    Les épaules courbées, la tête baissée jusqu’à ce que son menton touche presque sa poitrine, elle adopta la posture la plus soumise qu’elle puisse avoir en étant debout.

    Au lieu de lui donner une gifle, Hayder – qu’elle savait être le bêta du clan grâce au rapide récapitulatif de Jeoff – tourna la tête et aboya :

    — Il n’y a rien à voir sales félines fouineuses ! Retournez dans vos chambres.

    Au grand désarroi d’Arabella, elle constata être scrutée par une demi-douzaine de visages féminins.

    — On a entendu un coup de feu, dit l’une d’entre elles.

    — Qui est-ce ? demanda une autre.

    — Qui a laissé entrer le chien ?

    Hayder s’avança pour bloquer encore plus la porte, son corps imposant était comme un bouclier derrière lequel elle pouvait se cacher pendant qu’il s’adressait à elles.

    — Son identité ne vous regarde pas. Quant à ce que vous avez entendu, ce n’était qu’un malentendu. Maintenant ouste ! Avant que je ne dise à Arik que vous vous ennuyez et que vous souhaitez effectuer quelques corvées en cuisine. J’ai entendu dire que le lave-vaisselle était à nouveau en panne.

    Cette menace dispersa la foule, elles s’en allèrent toutes et le bêta entra dans l’appartement et claqua la porte derrière lui.

    Pas de spectateurs ? Cela ne présageait rien de bon.

    Afin de se laisser un peu d’espace, Arabella fit quelques pas en arrière, mais il n’avait pas l’intention de garder ses distances. Hayder enclencha le cran de sécurité du pistolet et le cala au niveau de la ceinture de son jean pour ensuite avancer vers elle, ses yeux dorés déterminés.

    Et effrayants.

    Pour la deuxième fois, elle ne put s’empêcher de remarquer son apparence, bien plus en détail cette fois-ci. Grand, plus grand qu’elle et son mètre cinquante, costaud, bien plus costaud qu’elle qui faisait un 48 – les donuts ne résolvaient peut-être pas tous les malheurs du monde, mais ils offraient un peu de répit.

    Elle déglutit avec difficulté face à ses yeux ambrés intimidants qui étaient rivés sur elle et ne la lâchaient pas. Elle en fut secouée, secouée et surtout, son regard éveillait tous ses sens et pas seulement parce qu’elle avait peur.

    À moins que mon attirance pour lui ne soit ce qui me fasse peur.

    Avec ses longs cheveux châtain clair et ébouriffés, il incarnait une sorte de beauté sauvage et décontractée. Ses muscles, moulés par son tee-shirt blanc étaient assez distrayants, mais ce furent ses lèvres, ses lèvres sensuelles et pincées qui la troublèrent avec une idée étrange – je me demande si elles sont plus douces lorsqu’il embrasse.

    Plutôt bizarre de penser ça d’un homme qui semblait prêt à l’étrangler.

    Il fronça à nouveau les sourcils de manière impressionnante et elle grimaça. Ce qui ne fit qu’accentuer ces rides sur son front, mais au lieu de la gifler, il s’énerva :

    — Mais pourquoi tu trembles comme une feuille au milieu d’une tempête ?

    Ben pff, parce qu’il était sacrément intimidant ! Elle le pensa, mais ne dit rien. Il ne fallait jamais dire la vérité à voix haute. Encore une autre leçon qu’elle avait apprise au sein de sa meute. Mais elle lui répondit :

    — Je suis désolée.

    Des excuses, voilà ce que voulaient entendre les hommes.

    Enfin, pas celui-ci.

    — Désolée de quoi ? Du coup de feu qui est parti ? Ce n’est pas de ta faute. Je n’aurais pas dû entrer comme ça, d’autant plus que tu es ici pour ta protection. Mais si tu comptes te promener avec des armes chargées, tu ferais mieux de prendre des médicaments pour ton rhume afin de ne pas accidentellement tirer sur quelqu’un la prochaine fois que tu éternues ou tousses.

    — Je n’ai pas de rhume. Ce sont mes allergies.

    — À quoi es-tu allergique ? C’est à cause de quelque chose dans l’appartement ? Ils ont oublié de faire la poussière ? Dis-moi ce que c’est et on le remplacera ou on s’en occupera.

    Des propositions toutes géniales si seulement elles faisaient vraiment partie du problème. Comment lui expliquer la vérité ?

    Il fit un pas vers elle et son nez se mit à la chatouiller. Elle essaya de se retenir, y parvint, mais il ne cessait de se rapprocher tout en la harcelant pour obtenir une réponse de sa part. Elle finit par craquer :

    — Je suis allergique aux félins.

    Il s’arrêta net.

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