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Congo!
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Congo!

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About this ebook

Description du livre :

Whitney Anderson, une élève de cinquième année, est présidente d’une société secrète qui résout les mystères. Elle et ses amis aident à retrouver un garçon disparu.

Mais bientôt Whitney déménage vers un pays étrange, Monaco où de nombreuses aventures l’attendent. Un homme mystérieux la suit et lui offre des cadeaux de valeur.

Le mystère suivra Whitney jusqu’au Congo au cœur de l’Afrique. En un éclair, elle sera confrontée à l’enlèvement de son petit frère.

Sa meilleure amie et sa vie en Caroline du Nord lui manquent. Mais Whitney se sent assez forte pour résoudre n’importe quel mystère sur son chemin.

Accompagnez Whitney loin du monde de ses amis, des vélos et des couvre-feux pour pénétrer dans la forêt tropicale la plus sauvage du monde. Vous pourriez bien plonger vous-même dans l’aventure !

Revue :

Whitney Anderson, une jeune fille de 11 ans un peu angoissée, est présidente de la Société Secrète du Parc du Triangle de la Recherche. Elle deviendra une jeune femme sûre d’elle qui déjoue l’enlèvement de son petit frère dans la forêt tropicale congolaise.

Congo ! s’ouvre sur Whitney une élève typique d’école primaire en Caroline du Nord, l’enfant de deux chercheurs médicaux passionnés. Elle et ses amis résolvent des mystères pendant leur temps libre et trouvent la joie dans la prévisibilité de l’enfance.

Bientôt, ses parents sont envoyés à Monaco pour un projet secret. Whitney se retrouve souvent seule à naviguer dans un nouveau pays. Un homme âgé commence étrangement à la suivre. Il lui offre des cadeaux coûteux, tandis que ses parents, distraits, se perdent dans leur travail.

La vie à Monaco semble difficile jusqu’à ce que la famille soit soudain déracinée et envoyée au Congo. Ils vivent dans une hutte au milieu de la forêt tropicale. Loin de tout ce qu’elle connaît, Whitney est amenée à développer une force intérieure. Elle doit relever d’importants défis tels que l’accouchement de son petit frère, la recherche de moyens de communiquer avec un garçon autochtone qui tombe amoureux d’elle.

Congo ! se présente comme un livre d’aventures et de mystères passionnant, mais les adultes reconnaîtront le véritable thème : le sens de la famille et la manière dont elle façonne nos vies. Ce roman de niveau intermédiaire sonne vrai à tous les niveaux, car l’auteure remarquable a mené de nombreuses interviews et effectué des recherches approfondies sur les trois décors du roman.

LanguageFrançais
Release dateDec 2, 2020
ISBN9781071577721
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    Book preview

    Congo! - J. Lucy Boyd

    Table des matières

    Chapitre 1 Sphinx (une personne mystérieuse ou déroutante)

    Chapitre 2 Éléments de preuves (ce qui tend à prouver une hypothèse)

    Chapitre 3 Chien de chasse (détective ou enquêteur)

    Chapitre 4 Persécuter (à harceler ou à maltraiter)

    Chapitre 5 A se revede (monégasque pour « jusqu’à ce que je vous revoie »)

    Chapitre 6 Génial (amical ou agréable)

    Chapitre 7 Académie (une école à vocation spéciale)

    Chapitre 8 Opulence (avoir beaucoup d’argent)

    Chapitre 9 Palais (une énorme maison, souvent réservée à la royauté)

    Chapitre 10 Banquet (un grand dîner officiel)

    Chapitre 11 Perturber (provoquer la nervosité)

    Chapitre 12 Nouvelle (une dépêche ou une information)

    Chapitre 13 Contentement (un état de bonheur et de détente, sans besoin)

    Chapitre 14 Catastrophe (une situation d’importance soudaine et horrible)

    Chapitre 15 Hégire (un vol pour échapper au danger)

    Chapitre 16 Quid nunc (une personne curieuse)

    Chapitre 17 Bondissant (se déplaçant de manière cahoteuse ou rebondissante)

    Chapitre 18 Refuge (un endroit qui offre un abri ou la sécurité)

    Chapitre 19 Malaise (une sensation soudaine de nausées ou de maladie)

    Chapitre 20 Imprévus (des avancées surprenantes)

    Chapitre 21 Jour natal (anniversaire)

    Chapitre 22 Avion (aéroplane)

    Chapitre 23 Chagrin (un état de perplexité)

    Chapitre 24 Coup de cœur (fort sentiment d’affection chez un jeune couple)

    Chapitre 25 Kermesse (une fête en plein air avec de la nourriture)

    Chapitre 26 Faux pas (un mauvais geste)

    Chapitre 27 Hélico (un hélicoptère)

    Chapitre 28 Nouveau-né (un enfant qui vient de naître)

    Chapitre 29 Enlèvement (acte de séquestration et de prise en charge par la force)

    Chapitre 30 Renforts (personnes supplémentaires envoyées pour aider une cause)

    Chapitre 31 Indomptable (fort, non sujet à la défaite)

    Chapitre 32 Lauriers (respect et éloge mérités pour une belle performance)

    Chapitre 33 Gratitude (remerciements)

    Chapitre 34 La boucle est bouclée (retour au point de départ. Plus sage !)

    Pour Anna

    Chapitre 1 Sphinx (une personne mystérieuse ou déroutante)

    Le bruit de la douche me réveille. Mon frère aîné s’est levé avant moi, ce qui signifie que je me laverai à l’eau froide ce matin. Parfait ! Je vérifie mes messages et je descends à temps pour empêcher ma mère de me préparer un petit déjeuner. « Seulement un jus de fruits, s’il te plait ! » dois-je lui rappeler. Je me demande pourquoi elle refuse de comprendre que je n’aime pas manger avant l’école. Je subis sûrement les conséquences d’être la fille d’une chercheuse médicale, je suppose.

    Vingt minutes plus tard, j’ai pris ma douche, j’ai bu mon jus de fruits et je passe la porte de l’appartement quand ma mère crie : « Réunion de famille. Ce soir. À sept heures ! » Certaines filles de ma classe ont commencé à se maquiller cette année, mais pas moi. Je pense que si je commence, les gens vont s’attendre à me voir porter du maquillage tous les jours, ou sinon j’aurais l’air bizarre. De plus, prendre le temps de me coiffer et de me maquiller m’obligerait à me lever encore plus tôt. Par contre, j’aime vraiment le brillant à lèvres aromatisé et je peux l’appliquer en seulement trois secondes. En passant la porte du hall, je vois Samantha, à l’arrêt de bus. Elle est en train de parler à cette imbécile, Carol. Sam me fait signe et je cours jusqu’au coin. Je la traîne à l’écart sur le côté pour lui demander si elle a des nouvelles sur Scott, un de nos camarades de classe. Avant qu’elle ne puisse répondre, le bus s’arrête et nous montons tous. Mon frère prend sa voiture à l’école cette année, je dois donc me débrouiller par moi-même jusqu’à l’école primaire. Nous vivons au Parc du Triangle de la Recherche, en Caroline du Nord, dans un complexe situé dans le parc industriel où travaillent tous nos parents. En ce moment, nous sommes seize en comptant mon frère. Un bus spécial nous emmène à l’école élémentaire, au collège et au lycée ; je veux dire que les élèves de tous les niveaux prennent le même bus, contrairement aux autres enfants de l’école pour qui le transport dépend de l’école où ils vont.

    Sam et moi sommes assises bien sagement, car nous n’avons aucun moyen de parler sans être entendues. Le chauffeur passe un CD qui ressemble à Adèle en partie de bonne qualité, mais quelques morceaux sont très mauvais. Je ne connais pas le nom de la conductrice du bus et je me demande si c’est mal. Peut-être que nous devrions sympathiser plus avec elle. Je me demande aussi comment serait ma vie avec un frère cadet à surveiller tout le temps. Une véritable plaie, je parie. Je me rappelle soudain la « réunion de famille » convoquée par maman.

    Je m’interroge toujours, sur un fond de plaisanterie, quelle bêtise a encore bien pu faire mon frère, Jake. Mais aujourd’hui la réunion semble d’un autre genre. Maman paraissait joyeuse, ce qui m’inquiétait un peu. « Gaité » signifie généralement « mauvaises nouvelles » pour nous. Une année, ils ont changé nos vacances en Floride pour se porter volontaires et construire une maison pour une famille qui avait perdu la leur dans une tornade. En fait, ça ne s’était pas trop mal passé et j’avais fini aussi bronzée qu’en dorant au soleil à la plage. Mais, l’idée d’attendre un an pour aller à Disneyland et finalement anéantir cette patience m’avait mise de mauvaise humeur pendant quelques jours.

    Soudain, Sam rit et me lance « LE regard ». Je sais ce qu’elle pense, notre société secrète se réunit ce soir. Oh zut ! Nous nous rassemblons toujours à sept heures, pile au même moment que la réunion de famille. Je lui dis que je dois annuler la réunion ou la reporter. En tant que présidente officielle, c’est ma décision, me rappelle-t-elle. Je suggère de voir si tout le monde peut se retrouver après l’école. Elle hoche la tête en signe d’accord et je commence à envoyer des messages. Les parents de Sam lui ont offert un téléphone portable, mais ne l’autorisent pas à envoyer des messages. Alors la décision me revient. À la fin du premier cours, tout est réglé. Nous nous rencontrerons après l’école dans notre club-house. J’essaie de me détendre et de retrouver mon enthousiasme.

    En deuxième cours nous avons un cours d’algèbre. Je suis une amoureuse de premier ordre des énigmes, et j’essaie de regarder les problèmes de mathématique sous cet angle, comme de petits mystères à résoudre. M. Clark nous rend nos contrôles d’hier et je suis soulagée de voir que je n’ai raté qu’une seule question. Malgré cette erreur ridicule, mon score reste satisfaisant. Le cours d’algèbre semble s’éterniser. Je me dirige vers mon casier avant le troisième cours. Nous assistons à un nouveau cours de science, pendant lequel nous faisons beaucoup de travaux pratiques. C’est vraiment très amusant, surtout par rapport à la science de quatrième année.

    Mme Peters nous emmène en extérieur aujourd’hui. Hourra ! Nous prenons nos cahiers et un crayon et nous sortons observer la flore près des balançoires. Elle explique que les fleurs d’automne diffèrent de celles de printemps. Elle nous montre des pâquerettes et nous demande d’écrire leur nom long. Étonnamment, elle nous demande aussi à tous de cueillir une fleur et de la ramener à l’intérieur. Je choisis une pâquerette orange et retourne à ma place dans la classe. Deux garçons commencent à les découper pendant que nous rentrons, et Mme Peters se racle bruyamment la gorge. Enfin, tout le monde s’assied et Mme Peters nous demande de noter la couleur exacte de notre fleur. J’écris : jaune-orange. Ensuite, elle demande de décrire l’odeur : un petit peu sucrée. Puis, elle nous demande de noter ce qui se nourrit de la fleur. J’écris : les papillons, les abeilles et les fourmis. Je me demande si c’est une question piège. La cloche sonne et elle nous dit de coller les fleurs dans nos cahiers avec un morceau de ruban adhésif et de les laisser sécher dans les cahiers refermés.

    L’heure de la pause repas arrive enfin, je meurs de faim. Le vendredi, nous mangeons toujours des tacos ou des pizzas et aujourd’hui, c’est le jour des tacos. Je prends un taco, des haricots rouges, des chips de maïs et du lait écrémé et me dirige vers notre table habituelle. Au même moment, Sam s’assied avec son déjeuner maison. Soudain, une fille inconnue se tient debout à côté de Sam et lui demande si elle peut s’asseoir.

    « Bien sûr ! lui dis-je, toujours prête à découvrir de nouvelles têtes.

    — Es-tu nouvelle ici ? demande Sam poliment.

    — Oui, nous venons d’emménager ici. Mon père essaie d’aider ma tante et mon oncle à retrouver mon cousin, Scott.

    — Nous connaissons bien Scott ! » s’exclame Sam.

    Elle nous présente toutes les deux à la fille aux cheveux blonds.

    « Où habitais-tu avant ? dis-je avec curiosité, choquée que la cousine de Scott soit apparue à notre table.

    — Je viens de Caroline du Sud. »

    Comme si l’État n’avait qu’une seule ville ! Je laisse tomber et je lui demande :

    « Quelles sont les dernières nouvelles de Scott ?

    — Vous savez qu’il a disparu depuis deux semaines, non ? commence-t-elle.

    — Attends ! Comment t’appelles-tu ? interrompt Sam.

    — Katie, c’est le diminutif de Katherine. »

    Puis, elle continue de nous raconter comment Scott a disparu alors qu’il rentrait de l’école à vélo vendredi il y a deux semaines. Nous la bombardons de questions. Est-ce que son vélo a disparu aussi ? Quelqu’un a-t-il demandé une rançon ? La police a-t-elle trouvé des indices ? Avait-il des ennemis ? Je m’interromps tout net en entendant Sam lui poser une telle question. Quel enfant de dix ans aurait un ennemi capable de le kidnapper ? Pourtant, je suppose que la question ne peut nuire à personne.

    Katie n’en sait pas beaucoup plus que nous. Elle nous dit que toute la famille, y compris ses arrière-grands-parents, frôle l’hystérie tout simplement. J’imagine la réaction de ma famille si je disparaissais soudainement. Je me souviens du soir où mon frère était resté dehors jusqu’à une heure du matin, et ça me donne une assez bonne idée du niveau de panique que tout le monde pourrait atteindre. « Tout le monde aime Scott », lui dis-je. Et je n’exagère pas. Personne ne le déteste, mais il est très réservé et il ne parle pas beaucoup. Il porte souvent sa chatte dans son jardin et il roule à vélo au lieu de prendre le bus.

    Katie disparaît après le déjeuner et Sam et moi sortons en récréation. Je me prépare à me hisser sur les barres fixes et, après trois fois, j’attends mon tour pour faire le cochon pendu sur les barres suspendues. Quand c’est enfin à moi, je rentre ma chemise et je m’accroche la tête en bas, mes mains tiennent mes chaussures de tennis et je me balance lentement. Je vois le visage à l’envers de Jessica qui me regarde et je ferme les yeux. Une minute plus tard, je descends sans lui parler. Je vois Sam sur les balançoires, je me faufile derrière elle et je la pousse. Elle rit. Je m’assieds sur la balançoire à côté d’elle, et je m’aligne rapidement à son rythme. Nous aimons nous balancer exactement à la même vitesse et de la même manière. Ainsi nous pouvons parler, sinon c’est très difficile si l’une se balance vers l’avant alors que l’autre se balance vers l’arrière. Au lieu de parler de Katie, la conversation tourne autour d’un garçon qui en pince pour Sam, sans pour autant évoquer son nom. Elle me dit qu’il la suivait entre le deuxième et le troisième cours et je me demande secrètement si elle a vraiment raison ou s’il descendait tout simplement dans le même couloir.

    La cloche sonne et je me dirige vers le quatrième cours, le cinquième et enfin le sixième, le sport. Les lundis, les mercredis et les vendredis, j’ai des cours de gymnastique, et nous avons le cours d’art le mardi et le cours de musique, le jeudi. Le simple fait d’arriver à suivre cet emploi du temps représente un vrai travail ! Aujourd’hui, l’entraîneur nous fait jouer au volley-ball en salle. Il me choisit comme l’une des quatre chefs d’équipe et je peux choisir huit autres filles. Je commence par sélectionner les filles grandes et fortes, puis les filles petites et athlétiques. En avant-dernier, je choisis April, elle boite un peu à cause de sa mauvaise jambe et elle porte de grosses lunettes. J’agis souvent ainsi pour qu’elle ne soit pas toujours choisie en dernier. Je pense que c’est une bonne façon d’agir et ça me fait me sentir bien. Nous entrons en jeu au deuxième tour et nous regardons les deux premières équipes s’affronter. Certaines filles jouent assez bien, mais d’autres jouent assez mal. Je choisis une fille qui joue au softball comme lanceuse et c’est parti.

    Nous jouons plutôt sur pied d’égalité avec notre adversaire et je frappe la balle une douzaine de fois. Je me suis placée au milieu du côté droit et je crois que j’ai assez bien choisi les places des joueuses. Nous commençons à avancer. Nous gagnons sept à cinq et la première équipe qui atteint un score de dix gagne. Soudain, l’une des filles de l’autre équipe pousse sa propre coéquipière et la fille tombe au sol, durement. Elle est blessée au bras et le jeu s’arrête. L’entraîneur l’examine et l’envoie à l’infirmerie. Il disqualifie immédiatement l’équipe et nous donne la victoire. Je ne déborde pas vraiment d’enthousiasme. C’était bouleversant de voir la fille tomber et se blesser. Son bras pourrait bien être cassé, vu sa chute. L’entraîneur dit à Tammy, la perturbatrice, de s’asseoir seule sur les gradins et nous nous préparons à jouer contre les gagnantes du premier match.

    J’essaie de motiver mon équipe à l’idée de gagner et je commence à crier leurs noms au début du match. Allez April ! Bien joué, Justine ! Bien tenté, Clarissa ! L’entraîneur sourit, même si je perçois toujours sa colère envers Tammy. Nous gagnons le match dix à sept et je peux enfin me reposer une

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