Le fantôme d’Al-Qaeda plane encore
Ce n’est qu’une vague silhouette et une voix chargée d’émotion. En ce vendredi 25 septembre, le témoin répondant au matricule 562SI s’adresse à la cour d’assises spéciale de Paris, derrière un store opaque. Il est le premier membre de la Direction générale de la sécurité intérieure à prendre la parole au procès des tueries de janvier 2015. Interrogé envisioconférence, il défend son service et réfute tout ratage. « Chaque attentat […] a été ressenti comme un échec par nous tous et nous a aussi blessés », assure-t-il, lorsque dans la salle, les téléphones se mettent à vibrer. Un message apparaît sur les écrans: « Attaque près des anciens locaux de Charlie Hebdo. »
Deux salariés de l’agence Premières Lignes viennent d’être gravement blessés à coups de hachoir, devant la fresque murale qui rend hommage à Cabu, à Charb, à
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