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L'Employé de l'Agent de Change
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L'Employé de l'Agent de Change
Ebook34 pages25 minutes

L'Employé de l'Agent de Change

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About this ebook

Hall Pycroft, courtier au service de la célèbre firme Mawson et William's, se voit débauché par un agent de change prénommé Arthur Pinner qui lui a proposé le triple de son salaire. Pour confirmer leur engagement, Arthur Pinner l'envoie auprès de son frère Harry. Hall Pycroft remarque alors que les deux frères ont des traits parfaitement identiques. Intrigué, il décide d'en informer Sherlock Holmes. Ce que le détective va découvrir s'avère tout à fait stupéfiant.
LanguageFrançais
Release dateDec 9, 2020
ISBN9782322271009
L'Employé de l'Agent de Change
Author

Arthur Conan Doyle

Sir Arthur Conan Doyle was born in Edinburgh, Scotland, in 1859. Before starting his writing career, Doyle attended medical school, where he met the professor who would later inspire his most famous creation, Sherlock Holmes. A Study in Scarlet was Doyle's first novel; he would go on to write more than sixty stories featuring Sherlock Holmes. He died in England in 1930.

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    L'Employé de l'Agent de Change - Arthur Conan Doyle

    L'Employé de l'Agent de Change

    L'Employé de l'Agent de Change

    L'Œuvre

    Page de copyright

    L'Employé de l'Agent de Change

     Arthur Conan Doyle

    L'Œuvre

    Peu de temps après mon mariage, j’avais acheté une clientèle dans le quartier de Paddington. Le vieux M. Farquhar, qui me l’avait cédée, avait été autrefois un excellent praticien de médecine générale ; mais son âge, compliqué d’un mal qui ressemblait à la danse de Saint-Guy, avait éloigné les patients de son cabinet. Rien d’anormal, n’est-ce pas, à ce que le public parte du principe que l’homme qui fait profession de soigner autrui doit être lui-même en bonne santé ? Beaucoup de gens se méfient du médecin dont les remèdes sont inefficaces pour son propre cas. Au fur et à mesure que déclinait mon prédécesseur, sa clientèle tombait. Quand je pris sa succession, elle était descendue de mille deux cents consultations annuelles à trois cents. Toutefois j’étais jeune, plein d’énergie, et j’avais confiance : quelques années, j’en étais sûr, me suffiraient pour remonter la pente.

    Au cours des trois mois qui suivirent mon installation, je ne bougeai de chez moi que pour visiter mes malades ; je vis donc rarement mon ami Sherlock Holmes, qui ne se déplaçait presque jamais en dehors de ses affaires, puisque de mon côté j’étais trop occupé pour me rendre dans Baker Street. Aussi fus-je surpris, certain matin de juin, lorsque, assis en train de lire la Gazette médicale anglaise après mon petit déjeuner, j’entendis la sonnette bientôt suivie de la voix aiguë, presque stridente, de mon vieux camarade.

    – Ah ! mon cher Watson ! s’écria-t-il en pénétrant dans le salon. Je suis ravi de vous voir. J’espère que Mme Watson est tout à fait remise des petites émotions que nous avons connues lors de notre aventure du « signe des quatre » ?

    – Merci, tous deux nous allons très bien ! répondis-je en lui serrant chaleureusement la main.

    – Et j’espère aussi, reprit-il en s’asseyant dans le rocking-chair, que les soucis de

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