D’une humanité à l’autre
Inutile de chercher. Vous n’en trouverez pas. Nulle part ? Nulle part. Ni dans la mythologie, ni dans la tragédie, ni dans la poésie, ni dans la philosophie. Si maints passages de la littérature grecque ancienne évoquent la naissance du cosmos, aucun ne traite de sa fin, d’une fin définitive, irrémédiable, de toutes choses. « L’idée de fin absolue de l’Univers et de l’humanité est inconnue des Grecs des temps archaïques (VIIIe siècle avant notre ère) comme de ceux de l’époque classique (Ve -IVe siècle) », assure Christine Dumas-Reungoat, spécialiste en langue et littérature grecques (université de Caen).
En revanche, qui s’immerge dans l’océan des sources grecques à », pointe Christine Dumas-Reungoat.
