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Physiologie du parapluie par deux cochers de fiacre
Physiologie du parapluie par deux cochers de fiacre
Physiologie du parapluie par deux cochers de fiacre
Ebook66 pages19 minutes

Physiologie du parapluie par deux cochers de fiacre

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About this ebook

Extrait : "L'origine du parapluie se perd dans la nuit des temps. Le voile de l'oubli s'est étendu sur le nom de son inventeur, et tous nos efforts, pour le soulever, n'ont abouti qu'à nous convaincre de l'ingratitude de l'humanité envers ses bienfaiteurs."
LanguageFrançais
PublisherLigaran
Release dateFeb 9, 2015
ISBN9782335037722
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    Physiologie du parapluie par deux cochers de fiacre - Ligaran

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    EAN : 9782335037722

    ©Ligaran 2015

    Monodie en style elegiaco-latartinien

    À mon parapluie

    Sunt lacrymæ rerum…

    Dans la nuit du passé lorsque mon regard plonge,

    Lorsque le souvenir des jours qui ne sont plus

    Sur mon esprit en deuil, comme un spectre, s’allonge,

    Et que mon cœur se fond en regrets superflus,

    Alors je me souviens qu’un océan de joie

    Vint inonder mon âme et troubler tous mes sens,

    Quand ma main rencontra, sous ton dôme de soie,

    La blanche main d’une ange aux regards languissants.

    Oh ! le premier baiser ! La première caresse !

    Oh ! cet enivrement d’aimer et d’être aimé !

    Oh ! ce tressaillement d’une main que l’on presse !

    Oh ! cet amour plus doux qu’un doux soleil de mai !

    Oh ! ce bonheur qu’on sent à vivre ! Oh ! cette joie

    De presser dans ses bras une ange aux blonds cheveux.

    Tout cela je le dois à ton dôme de soie.

    Je ne suis pas ingrat, non, Messieurs ; car je veux

    Ceindre aujourd’hui mon front de verveine et de lierre,

    Et, penché sur ma lyre aux sons harmonieux,

    Chanter mon parapluie à l’ombre hospitalière.

    Hélas ! ce meuble ami, comme moi, se fait vieux ;

    L’inexorable temps, dont nous sommes la proie,

    Vieillard au pied agile, en passant l’a heurté.

    Ô douleur ! il a fait, à son dôme de soie.

    Plus de trous qu’à l’habit du fameux député

    Sauzet. N’était-ce pas, ô

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