Guide pratique de l'école primaire et maternelle en Belgique: Guide pratique à l'usage des parents
By Grégory Voz and Editions Jourdan
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About this ebook
La scolarité maternelle et primaire est un des moments les plus importants dans la vie de nos enfants, elle conditionnera bien souvent tout le reste de leur vie.
Mais l’école a changé et change encore. Elle suscite beaucoup de questions qui, à un moment ou un autre, touchent chaque famille.
Il est nécessaire de donner aux parents suffisamment d’informations et de conseils pour anticiper les difficultés, suivre les apprentissages, aider les enfants et agir en cas de problème. Ce type d’ouvrage existe dans tous les pays européens et constituent à chacune de leur sortie des véritables succès de librairie. En Belgique pour de multiples raisons personne n’avait encore écrit un tel guide.
Celui-ci se veut un véritable outil pratique pour vous parents. Il vous accompagnera tout au long des neuf années que passeront vos enfants à l’école primaire et maternelle. Il décortique et présente les différents types d’enseignement, les differents acteurs de l’école, et présente les programmes, les matières, par année et par cycle. Grâce à lui la jungle et le jargon des programmes s’éclairciront, vous permettant ainsi de suivre les aprentissages, d’aider, d’encadrer mais aussi de tirer la sonnette d’alarme en cas de dangereuse baisse de performance.
Bref, voici enfin « le livre » qui vous permettra d’aider vos enfants à réussir.
A PROPOS DE L'AUTEUR :
Gregory Vooz est Belge, enseignant de formation, psychologue, licencié en pédagogie, et chercheur dans différentes universités européennes. Totalement indépendant, il est une des rares personnes à pouvoir poser un regard critique et juste sur notre système d’enseignement.
EXTRAIT :
À QUOI SERT L’ÉCOLE ?
L’école c’est fait pour apprendre un métier ou autre chose ? Pourquoi forcer tous les enfants à y aller s’ils n’aiment pas ? L’école ça donne du boulot aux profs, mais, au fond, ça donne quoi aux élèves ?
À quoi sert l’école aujourd’hui ?
On est en droit de se poser la question : l’école est obligatoire, plus de 500 000 enfants vont à l’école maternelle ou primaire, la société y investit beaucoup d’argent, il y a un (voire plusieurs) ministère(s) qui s’en charge(nt)… L’école prend une place importante au sein de la société et au sein des familles. Savoir, et comprendre, à quoi sert l’école est en fait fondamental.
Les médias, les discours en famille, les conversations de parents… tous ceux qui parlent de l’école montrent à la fois une école très sollicitée (pour apprendre « tout-ce-qu’il-faut-savoir », mais aussi la protection de l’environnement, l’égalité entre les êtres humains, la non-violence…) et une école décriée (on n’y apprend pas toujours ce qu’il faudrait, « D’ailleurs de notre temps on savait tous que… », « Il n’y a plus de discipline », « Mais qu’est-ce qu’on vous apprend à l’école ? ! ? »…).
Pour bien comprendre le but de l’école et le décalage qui existe entre ce que l’on peut en entendre et ce qu’elle devrait apporter, nous allons présenter un historique très court de la société dans laquelle elle fonctionne. Cet historique est incomplet et fait l’économie de quelques subtilités. Mais cela permet d’expliquer que l’école d’aujourd’hui n’est plus l’école que les grands-parents ont vécue. Nous allons donc remonter juste là où va le souvenir des personnes que nous rencontrons, l’époque que l’on peut considérer comme celle d’avant. « Oui, mais l’école, avant… »
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Guide pratique de l'école primaire et maternelle en Belgique - Grégory Voz
parents.
AVANT-PROPOS
Dans quelle école vais-je mettre le grand ? Est-il vrai qu’il y a plusieurs réseaux d’enseignement ? C’est normal qu’elle ne sache pas encore compter en sortant de maternelle ? Et l’école, c’est un budget… Non ? Moi en tant que maman, qu’est-ce que je peux faire pour l’aider ? Ils ne font plus de « par cœur »… où va-t-on ? Mais qu’est-ce qu’on leur apprend à l’école ? ! ?
L’école a changé et change encore. Elle suscite beaucoup de questions qui, à un moment ou un autre, touchent chaque famille.
Les réponses sont disponibles essentiellement pour les professionnels mais le grand public accède rarement à ces documents.
Aussi nous avons voulu écrire un guide reprenant la plupart des informations concernant le fonctionnement de l’école en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) de Belgique¹, à Bruxelles comme en Wallonie. Il n’a qu’une prétention, donner aux parents suffisamment d’informations, de conseils pour anticiper les difficultés, suivre les apprentissages, aider les enfants et agir en cas de problème.
Chaque partie est indépendante, et souhaite répondre à une grande question, il n’est donc pas nécessaire de lire les chapitres dans l’ordre proposé mais plutôt en suivant vos besoins et vos interrogations.
Nous l’avons voulu clair, pratique et accessible au plus grand nombre.
Nous espérons que vous lirez ce livre avec plaisir, et vous souhaitons de bonnes découvertes ainsi que beaucoup de réussite dans votre rôle de parent d’élève.
1. Pour mieux comprendre pourquoi nous parlerons de la Fédération Wallonie-Bruxelles et non de toute la Belgique, vous pouvez consulter la Fiche 1 : Pourquoi l’école en « Fédération Wallonie-Bruxelles ? »
À QUOI SERT L’ÉCOLE ?
L’école c’est fait pour apprendre un métier ou autre chose ? Pourquoi forcer tous les enfants à y aller s’ils n’aiment pas ? L’école ça donne du boulot aux profs, mais, au fond, ça donne quoi aux élèves ?
À quoi sert l’école aujourd’hui ?
On est en droit de se poser la question : l’école est obligatoire, plus de 500 000 enfants vont à l’école maternelle ou primaire, la société y investit beaucoup d’argent, il y a un (voire plusieurs) ministère(s) qui s’en charge(nt)… L’école prend une place importante au sein de la société et au sein des familles. Savoir, et comprendre, à quoi sert l’école est en fait fondamental.
Les médias, les discours en famille, les conversations de parents… tous ceux qui parlent de l’école montrent à la fois une école très sollicitée (pour apprendre « tout-ce-qu’il-faut-savoir », mais aussi la protection de l’environnement, l’égalité entre les êtres humains, la non-violence…) et une école décriée (on n’y apprend pas toujours ce qu’il faudrait, « D’ailleurs de notre temps on savait tous que… », « Il n’y a plus de discipline », « Mais qu’est-ce qu’on vous apprend à l’école ? ! ? »…).
Pour bien comprendre le but de l’école et le décalage qui existe entre ce que l’on peut en entendre et ce qu’elle devrait apporter, nous allons présenter un historique très court de la société dans laquelle elle fonctionne. Cet historique est incomplet et fait l’économie de quelques subtilités. Mais cela permet d’expliquer que l’école d’aujourd’hui n’est plus l’école que les grands-parents ont vécue. Nous allons donc remonter juste là où va le souvenir des personnes que nous rencontrons, l’époque que l’on peut considérer comme celle d’avant. « Oui, mais l’école, avant… »
Un (très petit) historique
« AVANT »
Avant, dans la société industrielle, les choix étaient restreints et clairs : tout le monde découvrait rapidement qui serait, qui patron, qui ouvrier, employé, notable, avocat, notaire, médecin, ou encore artisan, menuisier, maréchal-ferrant, agriculteur. En ce qui concerne les femmes, elles, la grande majorité devenaient femmes au foyer ou ouvrières.
Les gens ne pouvaient pas vraiment devenir ce qu’ils souhaitaient (les femmes encore moins) et recevaient plutôt leur métier par héritage que par formation, à l’exception des jeunes très prometteurs qui avaient dans leur entourage une personne influente par sa richesse, ou ses relations.
L’école devait donc, au service de la société, former de bons patrons (sachant lire, écrire, calculer, prendre des décisions pour un grand nombre de personnes) de bons ouvriers (sachant effectuer avec précision et persévérance leur tâche et comprendre les ordres du contremaître)… et inculquer les mêmes valeurs qui étaient surtout celles de l’église catholique. Plus tard, les écoles politiquement marquées « libérales » ou « à gauche » affirmaient avec force leurs différences et s’éloignaient, parfois avec véhémence, de ces valeurs catholiques. Les missions de l’école étaient donc très simples à comprendre et adaptées aux demandes de cette société.
Les dérives de cette société sont assez connues :
conditions de vie précaires pour certains métiers, souvent les plus répandus,
plusieurs incompétents à des postes importants en fonction de leurs relations et non de leurs compétences,
manque de cohésion dans une société qui vivait presque en « castes » puisqu’il existait peu de relations entre les classes sociales et que ces relations étaient souvent conflictuelles,
règlement des conflits par la force (gendarmes, renvois, assassinat, guerres…)
…
« MAINTENANT »
Aujourd’hui la société belge est le résultat de mouvements communs à l’ensemble des pays démocratiques. Ces mouvements se sont traduits par des événements dont voici quelques exemples :
mai 68, libération de la femme, fin de l’apartheid, création d’organisations mondiales contre les guerres et pour la bientraitance (ONU, UNESCO, OMS, etc.),
disparition chez nous de certains métiers anciens comme mineur, charron, cloutier et développement rapide de nouveaux comme ceux de l’informatique, du commerce ou de la prévention,
explosion des savoirs (la somme des savoirs mondiaux double tous les 6-7 ans !),
démonstration du postulat d’éducabilité (chacun est capable d’apprendre si on lui aménage les bonnes conditions),
fortes migrations d’un pays à l’autre,
séparation (réelle) de l’Eglise et de l’Etat,
mise en avant du rôle de l’école reproductrice des inégalités sociales ou de ses possibilités comme émancipatrice sociale,
protection supérieure des enfants (création d’UNICEF, convention des droits de l’enfant, …)
Le projet de société est radicalement différent
Si une des fonctions principales de l’école était de préparer à l’exercice d’un métier, ce n’est plus le cas de manière généralisée. Et pour cause, plus personne ne sait dès son tout jeune âge quel travail il effectuera.
On ne peut plus aussi facilement hériter d’un métier…
Car il a disparu, il n’existait que dans le pays d’origine, il n’existe que peu de perspectives d’avenir…
…mais on peut plus facilement choisir d’en exercer un autre.
Parce qu’il n’existe pas encore à sa naissance, parce qu’il n’existait pas dans le pays d’origine (ou était inaccessible), parce que les spécialisations demandées sont mises en avant et donc mieux connues (comme actuellement la revalorisation des métiers techniques)…
Le travailleur change plus souvent de travail, quel que soit son statut ou son emploi.
Soit il change d’emploi, soit il change d’employeur, soit encore de collègues, soit de statut dans l’entreprise… ce qui demande aussi de pouvoir s’adapter et donc de développer, bien au-delà de l’école, de nouvelles compétences.
Et puis la profession n’est pas tout. S’il est vrai que nous vivons dans un monde en partie dirigé par des pôles économiques et donc par les emplois, ceux-ci ne sont pas toute la vie. Sinon comment alors considérerions-nous les demandeurs d’emploi, les personnes lourdement handicapées ou des parents au foyer ?
Les activités non professionnelles et non rémunérées sont apparues, se sont développées et se sont diversifiées.
Avec le changement de nos manières de vivre, nos relations interpersonnelles changent également, des personnes qui avant ne se seraient jamais croisées socialement sont amenées à se côtoyer.
L’école doit donc nous préparer à toutes ces situations.
À quoi sert donc l’école d’aujourd’hui ?
Au vu de ces quelques éléments, il semble que l’expression ancienne de « gagner sa vie » dépasse largement le fait de gagner de l’argent, mais englobe aussi la réussite dans des domaines non professionnels et dans le relationnel quel qu’il soit.
L’école doit donc préparer la jeune génération à « gagner sa vie » selon ces nouvelles acceptions. Il est possible de remarquer qu’elle s’y est adaptée, ou essaye du moins.
Le tableau suivant dresse un rapide état des lieux de différents changements dans les fondements mêmes de notre enseignement.
Tableau 1 : Tableau comparatif des caractéristiques de l’école « avant » et de celle du 21e siècle.
Nous pouvons résumer en disant qu’elle doit permettre à chaque élève de se développer au maximum ET à tous de se développer ensemble.
Autrement dit, elle doit
permettre à chacun de « gagner » sa vie selon sa volonté et de pouvoir la modifier tout au long de celle-ci,
permettre de bien vivre ensemble maintenant et encore mieux demain.
Voilà à quoi sert l’école en FWB, à l’aube du troisième millénaire.
La suite de ce livre va permettre de découvrir comment sont exprimées légalement ces missions et comprendre comment l’école, héritière d’une structure du passé, tente de les mettre en œuvre.
L’ÉCOLE :
QU’EN DISENT LES TEXTES LÉGAUX ?
À quel âge entre-t-on à l’école ? L’école maternelle est-elle obligatoire ? Pourquoi parle-t-on de « cycles » et pas d’années ? Écoles maternelle et primaire ont-elles les mêmes missions ?
L’école : la Loi
Pourquoi les enfants fréquentent-ils l’école ?
Au-delà de l’habitude généralisée de la fréquentation scolaire, la scolarité est un devoir, une obligation légale pour les parents.
Notons que c’est la scolarité qui est obligatoire et pas le fait de fréquenter l’école. Ainsi certaines familles « font l’école » à la maison, et les enfants, afin d’obtenir leurs certificats et diplômes, sont évalués devant un jury de la Communauté française, plus connu sous le nom de « jury central ».
Toutefois cette faible proportion de parents (quelques centaines d’enfants sont concernés) se situent en dehors de l’école et ne sont donc pas visés par le propos de cet ouvrage.
Le contenu de ce livre se centre sur la fréquentation scolaire.
En effet la loi belge datant du 29 juin 1983 annonce que
« Le mineur est soumis à l’obligation scolaire pendant une période de douze années commençant à l’année scolaire qui prend cours dans l’année où il atteint l’âge de six ans et se terminant à la fin de l’année scolaire, dans l’année au cours de laquelle il atteint l’âge de dix-huit ans. »
En somme, et mises à part les familles qui organisent la scolarité en dehors de l’école, la fréquentation scolaire est obligatoire dès que l’enfant a 6 ans ou en d’autres termes il entrera à l’école au mois de septembre de l’année civile durant laquelle il aura 6 ans.
Par exemple :
Un enfant né le 3 janvier 2011, un autre né le 24 juillet et un troisième né le 18 décembre 2011, tous trois seront obligés d’aller à l’école dès la rentrée 2017-2018.
Mais à quel âge entre-t-on réellement à l’école ?
Il est exact que l’obligation scolaire prend cours à partir de 6 ans, et de l’entrée à l’école primaire, mais beaucoup d’enfants vont déjà à l’école bien avant. L’école maternelle débute en effet à 2 ans et demi.
Ainsi les enfants peuvent être scolarisés 3 ans avant d’entrer dans l’enseignement primaire. Selon les chiffres de la FWB², en 2010-2011, presque 100 % des enfants de 3 ans sont inscrits à l’école. L’importance de cet enseignement est primordiale, et la volonté d’abaisser d’un an l’âge du début de la scolarité obligatoire est une idée qui revient fréquemment dans les discours politiques et scientifiques. Nous y reviendrons plus loin.
Et à quel âge peut-on quitter l’école ?
Selon la loi énoncée ci-dessus, c’est à la fin de l’année scolaire durant laquelle l’étudiant a atteint ses 18 ans. Cela correspond théoriquement à la fin d’une sixième secondaire.
Dans les faits, certains sortent à plus de 18 ans, car ils ont doublé une année ou plusieurs, ou parce qu’ils sont dans une filière qui exige plus de 12 années d’études (la 7e professionnelle), ou parce qu’ils entreprennent des études supérieures.
Notons encore que dès l’âge de 15 ans (et en ayant suivi de manière régulière une deuxième année secondaire), la fréquentation scolaire peut être diminuée en temps passé à l’école via l’orientation en CEFA (centre d’éducation et de formation en alternance). Dans ce système, les élèves passent plus de temps sur un lieu de travail, toujours en formation, que dans l’école.
L’école fondamentale : son organisation
École maternelle, école primaire, école secondaire, école fondamentale… quelle est la structure de l’école ?
Les derniers ajustements du système éducatif donnent une organisation qui se décrit avec des noms différents. En voici une présentation qui regroupe la plupart des distinctions rencontrées.
Les âges indiqués sont les âges théoriques d’entrée dans les années, étapes ou cycles. Si le découpage en années est assez facilement identifiable parce que nous les avons souvent vécues comme telles, il nous semble nécessaire de définir ce que sont les étapes et les cycles.
Qu’est-ce que cette histoire d’étapes et de cycles ?
L’étape est une unité de temps plus longue que l’année. Elle est composée de 4 ou 5 ans. Durant cette étape l’enfant ne peut doubler qu’une seule fois. Les compétences à développer ne sont donc plus consignées dans un programme à l’année, mais dans un document classant celles qu’il faut atteindre au bout de l’étape. La décision de faire doubler un enfant ne tombe plus chaque année, mais plutôt en fin de deuxième primaire et en fin de sixième. En pratique les décisions se prennent aussi parfois en fin de 1re année ou de 3e par exemple selon les évaluations de l’enseignant.
Cela permet au minimum de respecter le rythme de développement de l’enfant et aussi aux enseignants de prendre plus de temps pour anticiper et remédier aux difficultés de ceux-ci, au lieu d’être obligés chaque année de recourir au doublement à cause d’une faiblesse dans une matière.
Cette prise en compte du rythme de développement de l’enfant a pour but de réduire l’échec scolaire.
Et le cycle alors ?
Ces étapes sont composées, à l’école fondamentale, de deux cycles.
Le cycle est un ensemble d’années au sein duquel l’enfant est suivi de manière concertée par plusieurs enseignants. La caractéristique centrale est donc la concertation, le travail d’équipe des enseignants afin d’offrir le meilleur suivi aux élèves.
Ils sont identifiés par leur ordre (du 1er au 4e) ou selon l’âge d’entrée et de sortie des élèves dans ce cycle. Ainsi pour le 2e cycle, qui reprend la 3e maternelle, la 1re primaire et la 2e primaire, on parlera généralement du « cycle 5-8 », puisque l’âge théorique des enfants de ce cycle va de 5 à 8 ans.
L’école fondamentale : ses utilités
Quelles sont les missions de l’école ?
Bien plus que le fait d’être une simple obligation, l’école fondamentale, c’est-à-dire celle qui regroupe les années du maternel et du primaire, revêt un caractère essentiel dans le développement de l’enfant et de la société. Au fil de l’évolution de cette dernière, les missions de l’école se sont modifiées et elles ont récemment été mises sur papier de manière décrétale pour TOUTES les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique dans l’enseignement fondamental, sans aucune