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Être: Ce livre prétend contenir un résumé des vérités importantes de la foi.
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Ebook145 pages1 hour

Être: Ce livre prétend contenir un résumé des vérités importantes de la foi.

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About this ebook

Être ou ne pas être, là est la question » avait dit Shakespeare dans Hamlet. Cela résume bien le grand dilemme de l’homme. Parfois, nous voulons faire pour avoir, en pensant que nous allons être bien. Pourtant, ce livre démontre le contraire. Il faut être. Ainsi, nous allons avoir et pourrons faire le bien. Il s’agit d’une révolution dans la pensée mais non pas dans le cheminement de l’être humain. L’auteur commence par démontrer par la logique l’existence de l’Être et finit par ses réflexions afin de nous amener à Être.

Pourquoi Dieu permet-il le mal? Parce qu’il nous a créés libres. Quelle drôle de liberté que celle de pouvoir se détruire. Qu’est-ce que la liberté? Elle a nécessairement un lien avec vouloir être car être n’est pas une obligation mais un choix.
LanguageFrançais
Release dateMar 12, 2021
ISBN9782924867235
Être: Ce livre prétend contenir un résumé des vérités importantes de la foi.
Author

Manès Webster

Manès Webster est avocat en pratique privée depuis 28 ans. Il est aussi administrateur de corporations publiques et privées. Père d’une famille de quatre enfants, il a étudié le droit, l’administration, la pédagogie et la théologie. Il administre plusieurs oeuvres communautaires et consacre aujourd’hui une partie de sa vie à servir les gens en vue de leur mieux-être.

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    Book preview

    Être - Manès Webster

    Conclusion

    Introduction

    Parfois on se demande ce que l’on pourrait faire.

    D’autre fois, ce que l’on pourrait avoir pour se sentir mieux.

    Que pourrais-je faire ou avoir qui me manque, en vue d’un bien-être futur que j’espère, sans trouver les moyens pour y parvenir ?

    Je recherche dans l’action, l’agir, le faire, l’activité qui me donnera une satisfaction intérieure, une émotion, une sensation. Je recherche donc dans l’activité extérieure un bien avec lequel je serai mieux.

    Par exemple je vais travailler en vue d’acquérir un bien : maison, auto, appareil vidéo etc. Faire du sport pour me sentir bien, faire l’amour pour avoir une sensation, un orgasme qui me procurera l’extase.

    Je veux aussi… quelque chose. C’est aussi cette quête dans l’avoir. Avoir de bons vêtements, une belle allure. Avoir un bel environnement : terrain, patio, jardin, piscine etc.… Avoir de beaux enfants, avoir de bons amis, drôles, généreux qui vont me faire sentir bien.

    Je cherche aussi en amour quelqu’un qui m’apportera quelque chose. Une personne avec qui je pourrai aller à l’extérieur, sortir, voir, montrer, découvrir, chercher…

    Ces activités, quêtes d’avoir, cette volonté de faire et d’avoir, recherchent à l’extérieur un bien-être intérieur. Comme si en voulant « faire » ou « avoir », je pourrais « être » bien. Je fais pour avoir afin d’être. En réalité, la solution est plutôt à l’inverse. Ce n’est pas dans le faire et l’avoir que se retrouve l’être.

    Pour être, il ne faut pas nécessairement faire ou avoir, il faut être.

    Être, c’est un état présent qui ne demande pas une action afin d’y parvenir. L’important, n’est pas ce que je veux être mais ce que je suis.

    En agissant de façon à avoir l’être ou en croyant qu’il faut avoir quelque chose pour être, je vide l’être de sa véritable essence.

    Être est.

    Être n’a pas.

    Et l’Être ne se fait pas, Il est.

    Être beau, être fort, être riche sont des états diminués de l’être vu comme un tout puisque l’Être est l’original, le total de tous les « être », sans qu’il soit nécessaire d’agir ou de faire.

    Il faut donc « être » avant de faire ou d’avoir. En étant, nul n’a besoin de faire ou d’avoir car l’être suffit à tout. L’être peut tout, sait tout. Il faut donc être. Mais qu’est-ce que l’être ? C’est ce que nous verrons dans ce livre.

    Supposons que l’Être est ce que beaucoup appellent Dieu. Ou appelons l’Être : Dieu. L’Être au sens total de l’être. C’est pourquoi Dieu qui est l’Être se serait présenté comme : « Celui qui est… ». À la question posée : « S’ils me demandent ton nom, que veux-tu que je leur dise ? », Dieu aurait répondu : « Dis-leur que je suis celui qui est…Celui qui est vous salut ! »

    Ainsi être, c’est s’adjoindre au tout. C’est perdre son état accidentel pour se confondre avec l’Être. Comme nous sommes venus de l’Être. « Et Dieu créa l’homme à son image, à sa ressemblance, homme et femme, il les créa. » Son image, son reflet, c’est une identité d’être. Car sans l’Être, nous ne sommes pas. Mais nous ne sommes pas l’Être. L’Être nous a créés comme Lui et nous demande d’être parfaits comme lui est parfait. Une chose est parfaite lorsqu’elle est pleinement ce que Dieu a voulu qu’elle soit.

    Nous sommes donc à l’origine parfaits. Nous sommes en état d’être lorsque nous choisissons de faire ce que Dieu veut pour nous.

    Dieu veut que nous soyons heureux, remplis de bonheur afin de participer à sa félicité éternelle. Dieu veut que nous ayons l’Être en nous, fidèle à notre destinée d’être à son image. Mais c’est notre choix, notre liberté de le choisir. Vouloir être ou ne pas être. Dieu veut nécessairement la bonne affaire pour nous et il nous a créés avec les solutions à l’intérieur de nous.

    « Vous pouvez faire tout ce que vous voulez

    mais du fruit de la connaissance du bien et du mal,

    vous n’en goûterez point. »

    Avant, nous pouvions toujours savoir le bien car c’est seulement ce que nous connaissions.

    En introduisant la connaissance du mal, nous sommes venus avilir notre être. Nous avons enlevé à notre être de l’essence d’être car le mal est justement cette absence d’être. Tel le froid est l’absence de chaleur.

    C’était notre choix. Nous voulions plus, nous voulions autre chose mais nous avions tout. Pourquoi vouloir plus si on avait tout, si on ne connaissait que le bien et que nous le possédions complètement ?

    Mais nous n’étions pas Dieu.

    « Si vous goûtez du fruit

    de la connaissance du bien et du mal,

    vous serez des Dieux

    Vous serez comme Dieu »

    Ouhaaawa ! ! !

    Quelle tentation ! Un seul choix qui vient introduire le non-être à l’intérieur de nous. Le vide, le retour au néant. Non pas un retour mais une chute, un abaissement, d’où la qualification de la première chute ou de la première faute.

    Conséquence de ne pas avoir voulu être totalement, le mal s’est introduit dans le monde.

    Pourquoi Dieu permet-il le mal ? Parce qu’il nous a créés libres. Quelle drôle de liberté que celle de pouvoir se détruire. Qu’est-ce que la liberté ? Elle a nécessairement un lien avec vouloir être car être n’est pas une obligation mais un choix.

    Nous parlerons aussi de la liberté.

    Alors voici comment nous allons procéder.

    Nous vous proposons de découvrir l’ÊTRE.

    Ne supposons plus, validons.

    Est-ce qu’il y a un Être ? Existe-t-il ? Si oui, qui est-il ? Ce sera la première partie : l`Être.

    Une fois connu l’Être, parlons de l’existence. Comment l’Être nous fait-Il exister ? Qu’est-ce que l’existence ? L’Être a-t-il agi ? Si oui, comment ? Ce sera la deuxième partie.

    Finalement, fort de ces deux prémisses (qu’il y a un Être et que nous existons avec lui) : comment être ? Grande question que celle d’être ou ne pas être !

    C’est l’essentiel de notre existence que nous propose l’Être : choisir d’être ou ne pas être.

    Première partie : L’être

    Chapitre 1

    La preuve de l’Existence de l’Être

    a) Du néant à l’être

    Partons de rien… Nil… Le vide… L’absence…

    Pour être précis, parlons du concept de néant.

    Le néant est le non-être, l’absence d’existence.

    Le néant n’a d’existence que le fait de l’inventer, par induction de la réalité, pour expliquer ce qui est. Il s’agit d’un concept abstrait.

    On parle du néant non pas pour identifier une chose, une activité, une idée ou quelconque réalité. Au contraire, le néant n’est rien, rien de rien du tout.

    On s’y intéresse présentement pour chercher ce qu’est l’Être. Nous voulons comprendre « ce qui est », « qui nous sommes » et « pourquoi sommes-nous là ? ». C’est pourquoi nous ne partons de rien en parlant du néant.

    Réalisons maintenant que nous existons, ou si cela est trop demandé, qu’il y a quelque chose qui existe à quelque part. Afin de débuter un raisonnement, nous devrons prendre

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