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Une nouvelle humanité se lève
Une nouvelle humanité se lève
Une nouvelle humanité se lève
Ebook238 pages5 hours

Une nouvelle humanité se lève

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About this ebook

Nous vivons un moment difficile à l’heure actuelle car nous touchons le creux de la phase involutive de l’histoire humaine. Selon les grands cycles de développement de l’humanité, cette descente dans la matière était prévue afin de mieux se connaître. Ces cycles font partie d’une planification d’évolution planétaire guidée depuis des temps immé­moriaux nous amenant à vivre actuellement un des cycles majeurs de notre histoire. En effet, nous amorçons la phase évolutive, celle de la redécouverte de notre nature divine essentielle.

Dans cet ouvrage, nous vous proposons de découvrir votre temple intérieur, d’envisager une alternative à la médecine actuelle, d’équilibrer les deux principes éternels en vous, d’utiliser les quatre sciences sacrées des initiés, de savoir que la femme tient les clés d’une nouvelle humanité et enfin de vivre votre propre divinité intérieure.

Déjà on perçoit l’aurore de ce jour nouveau : le soleil se lève dans les consciences et la chaleur du cœur appelle au partage.

Depuis bientôt dix ans, l’Équipe du Verseau œuvre à diffuser la lumière en encourageant le développement personnel et en stimulant le perfectionnement de soi vers le grand SOI.
LanguageFrançais
Release dateFeb 25, 2021
ISBN9782896265640
Une nouvelle humanité se lève
Author

L'équipe du Verseau

L’équipe du Verseau est composée de neuf auteurs et quatres correcteurs/éditeurs qui ont travaillé ensemble pour faire mûrir leur ouvrage intitulé Quel serait l’avenir de l’humanité si... Les auteurs étudient la Science Initiatique tel qu’enseignée par Omraam Mikhaël Aïvanhov depuis quelques 279 ans si on les additionne. Ils vivent sur différents continents.

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    Une nouvelle humanité se lève - L'équipe du Verseau

    Introduction

    Nous avons commencé à écrire notre premier livre en 2011 suite à une rencontre avec un passager sur la liaison Sydney-Vancouver[1] durant laquelle le besoin de toucher les gens d’affaires à la réalité s’est imposé. Par la réalité, nous entendons non seulement les lois humaines mais aussi les lois cosmiques. Les lois humaines changent selon les nations et avec le temps, tandis que les lois cosmiques demeurent immuables et inchangeables. Elles touchent tous les règnes : minéral, végétal, animal, humain, spirituel et ce, jusqu’au monde divin. Comment se fait-il alors que la société en général, et plus particulièrement le système d’éducation actuel, ne parle pas de ces lois ? C’est suite à ces réflexions qu'ainsi notre premier-né a vu le jour. Mais, à l’époque, jamais nous n’aurions cru qu’un jour nous en serions à notre troisième livre !

    La vie réserve d’agréables surprises aux audacieux et, grâce à vous, lecteurs, nous sommes encouragés à poursuivre notre écriture.

    Si par ses sujets traités, notre premier livre s’adressait à l’intellect, notre deuxième a su toucher davantage le cœur de nos lecteurs et c’était voulu ainsi. Plusieurs nous ont dit s’être reconnus en lisant les divers chemins que nous avions parcourus. Ils avaient eu les mêmes questions, ressenti les mêmes hésitations et vécu parfois des expériences très similaires aux nôtres au cours de leurs propres recherches.

    Ainsi, nous venons avec un troisième livre. Et celui-ci est destiné à stimuler la volonté, à encourager la transformation intérieure déjà inscrite au cœur de la vie, de la planète et qui, primordialement, a son empreinte au sein de chaque être. Vivre l’Âge d’Or, veut bel et bien dire un âge où l’humanité vit en harmonie avec elle-même, avec la planète et avec tout le cosmos. Ce n’est pas une utopie, mais une réalité qui anime déjà ceux et celles qui se sont engagés sur le chemin du développement intérieur, de l’épanouissement et du perfectionnement.

    Répartis sur de nombreux continents, les membres de l’Équipe du Verseau, du premier au troisième livre, sont tous inscrits à l’École divine de la vie, dans laquelle notre instructeur, le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov, nous encourage à avancer sur le chemin de la lumière, vers la fusion avec notre Moi supérieur. Lui qui a parcouru autant les chemins de la souffrance que ceux de la réalisation spirituelle, a fourni bon nombre de méthodes, de pratiques et d’exercices menant à cet idéal de perfectionnement.

    Nous vous invitons donc à découvrir un espoir pour une humanité en souffrance, mais au seuil d’un réveil extraordinaire. L’humanité doit faire un saut quantique vers une spiritualité nouvelle, universelle et riche de promesses!

    « Le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas. » [2] Par cet ouvrage, nous souhaitons insuffler un élan d’esprit mystique à notre siècle.

    Carmen Froment,

    Coordinatrice de l’Équipe du Verseau

    Du temple extérieur au temple intérieur

    Pascale Frémond

    Les voyageurs du monde entier aiment visiter les lieux sacrés. Cathédrales, basiliques, églises et chapelles chrétiennes, synagogues juives, temples hindous ou bouddhistes, gurdwaras sikhs, sont autant de lieux d’attraction qui fascinent même les laïcs les plus athées. Pourtant, Jésus déjà disait à la samaritaine qu’un jour viendrait où il n’y aurait plus besoin d’un lieu précis pour adorer Dieu en esprit et en vérité. C’est ce qu’ont expérimenté les grands mystiques de toutes les religions : à l’intérieur d’eux-mêmes ils ont découvert un lieu saint, un lieu sacré et intemporel où ils ont communié avec le Divin, dans ce que l’on pourrait appeler leur « temple intérieur ».

    Mircea Eliade, grand historien des religions, dans Le sacré et le profane, a exprimé le sacré en termes de temps et de lieu. Il existe des lieux que l’on sacralise, auxquels on attribue un rôle précis d’intermédiaire entre l’humain et le divin en les consacrant. De même, il y a des moments sacrés dans nos vies, qui se distinguent des moments habituels et profanes : moments de prière, de méditation, de rituels communs. Le sacré a ses lieux et ses temps particuliers.

    De l’importance des temples extérieurs

    dans la vie des peuples

    Les temples extérieurs revêtent encore au XXIe siècle une grande importance. Ils ont été et sont encore les lieux de rassemblement du « Peuple de Dieu ». Les juifs ont longtemps pleuré la destruction à deux reprises de leur temple à Jérusalem et l’émotion ressentie par la France et le reste du monde lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris en avril 2019 a montré combien ces hauts lieux font l’objet d’une admiration voire d’une vénération, même dans un temps de forte sécularisation des sociétés occidentales. Les grandes célébrations, baptêmes, mariages, funérailles, ont encore lieu dans les cathédrales ou les basiliques des grandes capitales qui constituent le cœur même de la vie des peuples. Certains pays d’Asie comme la Thaïlande sont remplis de millions de petits temples à Bouddha, ils y tapissent tout le paysage quotidien. Toutes les religions ont actuellement leurs lieux de pèlerinage où les croyants et les touristes affluent.

    Comment se fait-il qu’en ces temps de sécularisation des sociétés occidentales, les grandes églises soient restées le lieu de rassemblement par excellence lorsque l’on veut souligner l’importance d’un événement ? Qu’est-ce donc qui pousse les dirigeants des pays à privilégier ces lieux lors des événements marquants et qui fascine les visiteurs ?

    Les grandes constructions

    Dans l’histoire de l’Humanité, les grandes dynasties et les systèmes de croyances prépondérants se sont toujours illustrés par le caractère grandiose de leurs constructions : que l’on songe aux pyramides en Égypte, aux grands temples en Asie, aux cathédrales médiévales en Europe, ces constructions qui défient les siècles recèlent en elles-mêmes certaines connaissances ésotériques, comme le Nombre d’Or, qui firent d’elles non seulement des lieux remarquables par leur grandeur et leur majesté, mais aussi des sortes de portes ouvertes sur le monde invisible, sur le divin, du fait qu’elles agissaient et continuent à le faire comme des antennes qui établissent un lien symbolique et même physique avec le monde divin. Le savoir des constructeurs de l’Égypte défie encore l’imagination et continue à questionner les chercheurs, les mystères du savoir des grands maîtres et des compagnons qui conçurent et réalisèrent les cathédrales européennes semblent encore loin d’être connus des scientifiques, même si certains ordres francs-maçons et rosicruciens semblent en avoir gardé l’héritage.

    La ritualisation des grandes religions

    versus l’expérience spirituelle

    Les grandes religions ont toutes connu un processus de transformation qui les a menées de ce que nous pourrions appeler leur essence à un ensemble de rituels extérieurs institutionnalisés, ce qui leur a fait perdre la simplicité originelle du lien intérieur avec le divin qu’elles étaient venues restaurer. Ainsi en a-t-il été de l’élan d’abord spirituel donné par Martin Luther, comme l’a illustré Rudolf Otto dans son livre Le sacré. Il est connu que les grands mystiques ont presque tous été objets de persécutions dans leurs propres églises avant d’être élevés au rang de modèles vénérés. Au XIIIe siècle, St-François d’Assise s’est trouvé en rupture avec la ritualisation de l’Église catholique romaine, et sa révolution a justement consisté en un retour vers l’essence du christianisme. Devant le crucifix de la petite église de San Damiano, l’appel du Christ qu’il a entendu était bien de réparer son Église, non pas tant l’église extérieure que l’Église intérieure ritualisée dont l’esprit s’était perdu. Saint Jean, porteur du message ésotérique de Jésus-Christ, avait été lui aussi ostracisé par les autres chrétiens, au tout début du christianisme, et sa communauté avait failli être excommuniée.

    Vers le temple intérieur

    Les grands mystiques ont tous relaté dans un vocabulaire imagé l’expérience intime et profonde de la divinité qu’ils ont vécue au plus profond d’eux-mêmes.

    Que ce soit Hildegarde de Bingen (1098-1179), Séraphin de Sarov (1759-1833), Jean de la Croix (1542-1591) ou autres, chez les mystiques chrétiens, il n’est plus question de temple extérieur mais d’une intériorité qui débouche à la fois sur l’éternité et sur l’immensité. Cette même expérience de l’éternité, de l’immensité et de l’unité est semblable chez les mystiques soufis comme Ibn Arabi, Rumi et Al-Ghazali, et les hindous comme Ramakrishna et Ma Ananda Moyi. Plus récemment, le Dalaï-Lama en témoigne.

    Dans ce que le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov a appelé sa « Haute Demeure », l’être humain fait l’expérience de l’Amour de Dieu pour lui et de son propre amour envers Dieu, et de ce dernier comme Lumière. Cette mystique de la Lumière se retrouve dans l’expérience de nombreux mystiques, dont le très connu Maître Eckart (1260-1328), pour lequel « l’âme doit tendre vers la Lumière avant de pouvoir devenir Lumière en s’unissant à la Lumière divine » et « tout obstacle à la plénitude de la Lumière doit être chassé de l’homme en tant que temple de Dieu ». Selon Mircea Eliade, la Lumière est « la puissance créatrice » qui détermine une mutation dans l’être : dans des termes hindous, « l’atman – Brahman en tant que Lumière n’est pas simplement un acte de connaissance métaphysique, mais une expérience plus profonde dans laquelle l’homme engage son régime existentiel ».

    Dans les Instructions ou Entretiens sur le discernement, Maître Eckhart parlait du « sortir de soi », de l’abandon de tout ce qui est du monde créé afin de « saisir Dieu de la manière la plus sublime ». Affirmant la primauté du détachement, il écrivait : « Quand l’esprit libre demeure dans un véritable détachement, il contraint Dieu à venir vers son être et s’il pouvait demeurer sans forme et sans aucun accident, il prendrait l’être propre de Dieu. (…) Dieu ne peut rien faire de plus pour l’esprit détaché que de se donner Lui-même à lui. Et l’homme qui demeure ainsi dans un total détachement est tellement emporté dans l’éternité que rien d’éphémère ne peut l’émouvoir, qu’il n’éprouve rien de ce qui est charnel, et il est dit mort au monde car il n’a de goût pour rien de terrestre ». C’est ce que pensait saint Paul quand il disait : « Je vis, et pourtant je ne vis pas : le Christ vit en moi ».

    L’être intérieur et le divin

    d’après le maître Omraam Mikhaël Aïvanhov

    Le Maître Omraam a centré son enseignement, à la suite de son Maître Beinsa Douno – nom initiatique de Peter Deunov – sur la connaissance de la double nature de l’être humain. La nature humaine de ce dernier est connue de tous : corps physique, corps éthérique (énergétique, surtout connu des hindous), corps astral (des sentiments) et corps mental (intellect). En revanche, la nature divine de l’homme est méconnue, quand elle n’est pas totalement ignorée. Elle a été transmise en Occident par les Théosophes à la fin du XIXe siècle à partir des enseignements hindous. Elle comprend le corps causal (corps de la sagesse, de la connaissance supérieure), le corps bouddhique (siège de l’amour universel) et le corps atmique (l’esprit). Cette triple nature divine est selon le Maître Omraam ce que l’être humain doit connaître, d’après le célèbre adage au fronton du Temple de Delphes : « Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux ». Par les exercices spirituels appropriés, prière, méditation, contemplation, identification, fusion, le disciple est invité à développer en lui ses composantes divines afin qu’elles puissent se manifester dans ses pensées, ses sentiments et ses actions, c’est-à-dire dans sa nature humaine purifiée par un art de vivre approprié : pratique du non-jugement, sentiments désintéressés, nourriture et boissons pures, à l’instar des pratiques bouddhistes de la Voie du Milieu. Les mystiques ont compris cela et leur fusion avec le divin, avec Dieu, leur a permis d’expérimenter de tels moments de grâce et d’extase qu’ils ont manqué de mots pour les exprimer. Chez les hindous, l’atman, nature divine, est unie à Dieu, Brahman, et s’identifier à l’atman est le but de leur vie. Ainsi ils deviennent capables de se libérer du cycle des renaissances.

    La naissance de Dieu dans l’âme,

    la divinisation de l’homme

    D’après le Maître Omraam, la prédestination de l’être humain est de retourner vers son Père Céleste. Pour être vraiment elle-même, conformément à sa nature profonde, l’âme doit rejoindre Dieu, elle doit être Dieu. Cette déification ou divinisation constituait déjà la fin visée par la mystique eckhartienne. Pour les chrétiens, à l’humanisation de Dieu par le Verbe qui est descendu sous la forme christique par Jésus-Christ, répond une divinisation de l’homme.

    Angelus Silésius, dans Le Pèlerin chérubinique, clame haut et fort ce haut idéal d’union en Dieu : « Tout salut vient de Dieu. Par amour Dieu devient moi, et par grâce moi Lui. Ainsi tout mon salut ne me vient que de Lui seul ». Il dit encore : « La vraie vie de l’âme. L’âme vit vraiment quand Dieu, son Esprit et sa Vie, l’a toute comblée, et quand elle Lui a donné tout son espace. » et « Le temple de Dieu. Je suis le temple de Dieu, et le tabernacle de mon cœur est le Saint des Saints, quand il est néant et transparence ».

    La Jérusalem céleste ou le corps humain divinisé

    Une image a été donnée par le Maître Omraam pour illustrer le temple intérieur de l’homme : c’est la Jérusalem céleste dont parle saint Jean au chapitre XXI de l’Apocalypse. D’après lui, « cette ville qui descend du Ciel n’est rien d’autre que l’être humain régénéré qui repose sur des assises de pierres précieuses, les vertus, et dont chaque porte est une perle ». La perle étant symbole de la pureté, il soutient que toutes les ouvertures de l’être humain, ses yeux, ses oreilles, sa bouche, et autres, doivent être gardées pures « pour que la communication puisse toujours se faire avec le Ciel ». Pour lui, il ne s’agit rien de moins que de transformer le vieil Adam en Christ, édifiant ainsi en nous la Nouvelle Jérusalem par la douceur, l’humilité, la générosité et la bonté. L’édification de ce temple intérieur est, selon le Maître Omraam, la première grande œuvre à accomplir, afin que Dieu puisse régner en nous, et qu’ainsi le Royaume de Dieu, d’abord réalisé en chacun et chacune, puisse être réalisé à la dimension de la Terre entière.

    Le temple de l’homme : son corps de la résurrection

    ou corps de la gloire

    À Pâques 1971, le Maître Omraam parla du « corps de la gloire » grâce auquel il affirmait que l’homme peut ressusciter. D’après lui, ce corps se forme dans le germe du corps éthérique, un atome qui se trouve dans le cœur à la pointe du ventricule gauche, le corps éthérique étant rattaché au plexus solaire et à la rate. Le plexus solaire a une grande importance car c’est lui qui rétablit les fonctions, répare les désordres et donne de l’énergie au cerveau. On l’appelle « jivot » en russe, ce qui signifie « vie » en bulgare.

    L’être humain peut, par le travail désintéressé, le sacrifice et l’amour divin, construire son corps de la gloire et l’amplifier « dans la Lumière et la beauté », et c’est grâce à ce corps de la gloire qu’il ressuscite et devient immortel. D’après le Maître Omraam, c’est ainsi qu’il faut comprendre la résurrection de Jésus et sa transfiguration, et les disciples peuvent eux aussi former ce corps de la gloire en favorisant les moments de vie très spirituelle, les extases, en écoutant de la musique et en contemplant des spectacles d’une grande beauté, car alors ils nourrissent et renforcent leur corps de la gloire grâce à leurs sentiments d’amour et d’émerveillement. Selon lui, « seul le corps de la gloire est immortel parce que les matériaux dont il est fait sont des matériaux d’une autre nature et qui ne se désagrègent pas ». Certaines personnes ont pu voir le corps de la gloire de certains initiés dans des états de ravissement et d’extase. Alors la Lumière jaillissait, leur visage se transformait. A la fin de sa conférence, il affirma que le corps de la gloire est une graine que l’homme porte en lui-même, une graine qui a « la prédestination glorieuse de faire de lui une divinité ». Les êtres humains étant tous fils de Dieu, à l’instar de Jésus mais en moins grand, ils peuvent tous ressusciter comme il l’a fait, car Dieu a « placé en chaque homme ce germe minuscule, cet atome du corps de la gloire ». C’est pourquoi Jésus a dit : « Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes. » 

    La spiritualité de la Lumière

    La spiritualité de la Lumière mise en avant par le Maître Omraam Mikhaël Aïvanhov à partir de 1938 n’était pas nouvelle. Comme nous le verrons, elle a été et demeure centrale dans de nombreuses traditions. Au XXe siècle, le Maître Beinsa Douno en a fait le cœur de son enseignement, avant que son disciple ne la reprenne dès ses premières conférences en France dans les années 40, et qu’il crée en 1962 le concept et la pratique du « laser spirituel ».

    LA LUMIÈRE DANS LES DIFFÉRENTES TRADITIONS

    En 2015, année internationale de la lumière (coordonnée par l’UNESCO), Religions pour la Paix – Québec, un organisme interreligieux de paix, a organisé à Montréal, en partenariat avec différents organismes, le Congrès sur la Lumière dans les traditions religieuses et spirituelles. Sur le site web de ce congrès, dans la page intitulée « La Lumière dans les traditions religieuses et spirituelles de l’humanité », plusieurs traditions sont citées comme des traditions qui se réfèrent à la Lumière. « Toutes les traditions religieuses font allusion à la recherche de la Lumière divine et de la lumière humaine. La lumière est créatrice, capable de transformer l’homme et de faire de la terre une terra lucida. Cette expérience de la lumière est vécue au cours de l’histoire par les hommes des diverses traditions religieuses et culturelles. Pour vivre et pour exprimer cette expérience, l’homo religiosus a besoin de symboles. »

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