Essai sur la vie - Tome I: Philosophie de vie

Avant-propos

Ce livre a vu le jour sous le désir pressant de poser sur du papier mes pensées et réflexions concernant les comportements humains, les relations humaines… et la vie en général.

J’ai traversé pas mal de choses et mes expériences de vie m’ont enseigné un certain nombre de leçons que personne ne devrait ignorer, donc je viens les partager. Je le prends comme un devoir.

Loin de me poser en donneuse de leçon hégémonique, voyez là un témoignage, plus ou moins éclairé, et certainement non exhaustif.

Je vois beaucoup de personnes en souffrance, beaucoup de personnes en mal d’évolution car ils ne parviennent pas toujours à saisir la Vérité dans ce monde corrompu.

Si mes écrits peuvent aider ceux qui en ont besoin, notamment les jeunes en manque de repères, et/ou rappeler à ceux qui sont en difficulté à quoi s’en tenir, c’est avec plaisir que je le fais ici.

Conseil de lecture

Chers lecteurs,

Si je puis me le permettre, je ne vous conseillerais pas de lire cet ouvrage d’une traite. En effet, aussi intéressant qu’il puisse vous paraître, ayant pour but ultime l’aide au développement personnel de l’être, un certain recul est nécessaire par rapport à tout cela.

Ainsi, je préconise la lecture sur un mois, à raison d’un sous-chapitre par jour. Cela vous permet de réfléchir aux théories exposées entre deux, et de faire le travail d’introspection nécessaire afin de poursuivre. Des améliorations devraient de ce fait être perceptibles pendant même la durée de lecture de l’essai.

Chapitre un

Mais quel est le sens de la vie ?

Pourquoi vivons-nous ?

Je pense que nous nous sommes tous incarnés afin de mener à bien une mission. La mission peut être n’importe laquelle, même comme j’ai lu récemment et sans ironie, de mourir afin d’être un exemple. En effet, certaines âmes se sont incarnées afin de finir leur course tragiquement, ce qui poussera certains à la réflexion, à se remettre en question… bref, à l’éveil. Au départ, j’ai trouvé cette théorie tellement risible, choquante, voire dévalorisante, avant de comprendre au contraire l’importance et la profondeur du sens derrière. Car, il n’y a pas de bonne, mauvaise, moins bonne ou meilleure mission. Chacune sert au même dessein, qui est d’éveiller globalement l’ensemble des âmes passant et habitant sur cette planète. Certains trouvent, plus ou moins rapidement, leur voie – en suivant leur « instinct », leur voix intérieure notamment. D’autres se laissent au départ influencer par le système, la société… avant d’inévitablement ouvrir les yeux. Oui, car, on ne peut y échapper, selon moi. Ça prend le temps qu’il faut, et des étapes de recherches et/ou perdition peuvent nous aider à̀ entrevoir la bonne voie, mais toutes ces étapes sont nécessaires pour finir à notre évolution. Tout converge vers le plus grand bien. Tout. Même les épreuves les plus tristes et douloureuses dans nos vies y sont pour le plus grand bien, qu’on s’en rende compte tout de suite ou pas.

Alors, il est néanmoins vrai que certains êtres font du deni et refusent leur mission. Ils peuvent ainsi « passer à̀ côté » de cette dernière. Mais puisque la Vie ne cesse de répéter ce qu’on ne veut pas entendre/écouter, ils seront sans arrêt rappelés à l’ordre. Et, si jamais, ils terminent leur vie sans l’avoir menée à bien, eh bien une énième incarnation leur en redonnera la chance. C’est simple.

L’homme a tendance naturellement à vouloir éviter la souffrance. C’est humain. La souffrance, ça fait mal, ça fait de la peine, ça fait pleurer, ça fait qu’on ne se sente pas bien. Mais, elle est pourtant un mal nécessaire. Un cher ami m’a sorti un jour la fameuse citation d’Alfred de Musset qui dit « L’homme est un apprenti, la douleur est son maître, et nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert ». C’est exactement ça ! You nailed it ! C’est brillant comme pensée car plein de sagesse et de vérité. C’est par la souffrance que l’Homme grandit, évolue et s’éveille.

Les chagrins d’amour sont, à mon avis, nos plus grandes leçons. Pourquoi l’Univers/Dieu (peu importe le nom que vous donnez à cette entité céleste) nous transmettrait-il des messages par ce biais censé être si romantique ? Eh bien parce qu’ainsi il a toute notre attention ! Qu’il n’est pas beau ce lien que l’on tisse avec quelqu’un dont on ne connaissait strictement rien, un étranger qui devient avec le temps l’une sinon la personne la plus importante de notre vie. Un être à part entière, avec qui on se sent si « connecté » par on ne sait quoi. Il nous apporte joie, bonheur mais également toujours un lot de questions, remises en question et douleurs. Les personnes dont nous nous éprenons sont nos miroirs. Certains plus que d’autres, mais elles ont toutes à un moment donné mis le doigt sur l’un de nos défauts à améliorer, ou nous ont permis de changer notre vision des choses. Ça fait partie intégrante de leur mission, de passer sur notre chemin afin de nous aider à évoluer. Aussi douloureuse que puisse être la relation (plus elle l’est, plus la leçon est importante !), soyons reconnaissants. Reconnaissants à ces personnes d’avoir traversé nos chemins, reconnaissants à l’Univers de les avoir mis sur notre route, reconnaissants envers nous-mêmes d’avoir accepté ces leçons.

À partir du moment où on se responsabilise vis-à-vis de la vie, on comprend que rien n’arrive par hasard mais que surtout tout arrive pour le plus grand bien. Donc, en toute chose, il faut (com) prendre le positif et l’apport.

Ce qui nous arrive dans la vie est la plupart du temps notre volonté. Je suis persuadée que nous attirons les bonnes comme les mauvaises vibrations (ondes) que nous dégageons, et façonnons ainsi notre vie. Faites une expérience, lorsque vous êtes de mauvaise humeur ou carrément énervé(e), regardez toutes les mauvaises choses qui semblent vous « tomber dessus ». Alors que, lorsque vous êtes en paix avec vous-mêmes, vous n’attirez que cette dernière. J’attire quand même votre attention sur le fait que tout n’est pas toujours apparent. Certaines personnes paraissent bien dans leur tête et heureuses alors qu’au fond (parfois même inconsciemment !) elles ne le sont pas. Ce mot, « paraître », me rappelle toujours l’une des tirades des Liaisons dangereuses où Mme Merteuil affirme « paraître sur le grand théâtre du monde » – car c’est tellement ce que nous, Hommes, faisons. Nous jouons tous des rôles, et incarnons tous des personnages en fonction du lieu dans lequel nous nous trouvons, des personnes qui nous entourent et de l’éducation que nous avons reçue. Il faut être socialement et politiquement correct – ou le contraire, si notre but est de provoquer. Mais, dans tous les cas, nos rapports humains nous placent dans des positions de rapport de force bien souvent, où nous devons faire en sorte de toujours faire bonne figure : ne pas paraître faible, être drôle, faire de l’esprit… Chacun sa stratégie, en fonction de sa dite « personnalité », mais pour finir très peu de personnes parviennent à rester elles-mêmes en tout temps, sinon au moins je l’espère lorsqu’elles sont seules. Néanmoins, pour revenir à nos propos, certaines personnes se couvrent d’un joyeux voile alors qu’au fond ce sont des êtres très seuls, tristes, déprimés, mélancoliques, voire suicidaires, dans les cas extrêmes. Ainsi, lorsqu’un accident malencontreux arrive à ce tiers, personne ne comprend. Toutefois, selon moi, au fond il l’a attiré car peut-être une pulsion de mort résonnait en lui. Ça, personne ne le sait, et encore une fois c’est même inconscient parfois donc peut-être l’ignore-t-elle elle-même. Mais, enfin, loin de moi l’idée de justifier tous les « accidents » de la vie par ce biais car rien n’est aussi facile et linéaire. Les accidents sont parfois juste des maux nécessaires afin de nous remettre sur la bonne voie, nous apprendre quelque chose, ou ils peuvent également survenir (notamment, lorsqu’ils sont mortels) parce que simplement notre mission sur cette Terre est arrivée à terme.

D’ailleurs, en ce qui concerne le sujet délicat qu’est la mort. Je suis également persuadée que chacun de nous sent la mort venir quand l’heure est arrivée. Je ne sais si c’est une odeur, une vision ou simplement une étrange sensation, mais je pense que chaque être sait quand la « fin » est proche. Oui, car comme expliqué plus haut, ce n’est pas un processus aléatoire