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L'actualité du droit du travail au Luxembourg: Tome 1 – 2015
L'actualité du droit du travail au Luxembourg: Tome 1 – 2015
L'actualité du droit du travail au Luxembourg: Tome 1 – 2015
Livre électronique288 pages3 heures

L'actualité du droit du travail au Luxembourg: Tome 1 – 2015

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À propos de ce livre électronique

Cet ouvrage pratique et synthétique du droit du travail est un condensé des décisions judiciaires les plus pertinentes rendues par la Cour Supérieure de Justice et s’étalant sur les années 2014 et 2015. Il est le premier tome d’une série à venir et se veut didactique. L’auteur a extrait des passages permettant, tant aux employeurs qu’aux employés, de trouver des réponses rapides à leurs nombreuses questions, mais surtout, de prendre les bonnes décisions par rapport à des situations similaires qu’ils pourraient rencontrer sur le lieu de travail.

Ce premier tome s’adresse tant aux cadres RH qu’aux salariés, toutes catégories socio-professionnelles confondues. Les sujets sont vastes et reflètent la diversité des problématiques de droit dont sont saisis les juges :
- harcèlement,
- licenciement économique,
- absences injustifiées,
- non-paiement des salaires, etc.

L’index inclus facilite à cet égard les recherches.
LangueFrançais
Date de sortie22 mars 2016
ISBN9782879749723
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    Aperçu du livre

    L'actualité du droit du travail au Luxembourg - David Giabbani

    9782879749723_TitlePage.jpg

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    Membre du Groupe Larcier

    7, rue des 3 Cantons

    L-8399 Windhof

    Tous droits réservés pour tous pays.

    Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.

    ISBN 9782879749723

    Qui paie les amendes ? L’employeur ou le salarié ?

    Aux termes de l’article L.121-9 du code du travail :

    « L’employeur supporte les risques engendrés par l’activité de l’entreprise. Le salarié supporte les dégâts causés par ses actes volontaires ou par sa négligence grave ».

    « La responsabilité du salarié envers son employeur pour dommages causés n’est engagée qu’en cas de faute intentionnelle, ou en cas de faute non intentionnelle, que s’il s’agit d’une faute lourde ou d’une négligence particulièrement grossière, équipollente au dol, en ce sens que si son auteur n’a pas voulu réaliser le dommage, il s’est comporté comme s’il l’avait voulu.

    La négligence grave exigée dans le chef du salarié pour engager sa responsabilité au regard du prédit article ne requiert pas la commission d’un acte délibéré, mais vise un manque de prudence, de précaution ou de vigilance caractérisé ayant eu pour conséquence de causer un préjudice ». (C.S.J., 08/05/2014, n° 40052 du rôle)

    En l’espèce un chauffeur n’avait pas introduit dans le chronotachygraphe les mentions obligatoires et n’avait pas présenté aux agents de contrôle les feuilles d’enregistrement de l’appareil, sa carte conducteur et le certificat justifiant ses activités.

    Les juges ont précisé que son comportement constituait de sa part une négligence grave équipollente au dol dans la mesure où elle a eu comme conséquence l’immobilisation du véhicule et le paiement par l’employeur de deux amendes substantielles.

    On se réfèrera également à la convention collective de travail pour le secteur des transports et de la logistique en son article 3.3.4.

    Délégation du personnel et transfert d’entreprise

    « Ainsi qu’il est précisé au troisième considérant de la directive 2001/23, l’objectif est de maintenir les droits des travailleurs en cas de changement du chef d’entreprise en leur permettant de rester au service du nouvel employeur dans les mêmes conditions que celles convenues avec le cédant, le droit des travailleurs à être représentés faisant partie de ces conditions. En principe, la représentation des travailleurs ne doit pas être affectée par le transfert d’entreprise.

    L’article L-413-2 (5), alinéa 1, du Code du travail précise qu’en cas de transfert d’entreprise, d’établissement, de partie d’entreprise ou d’établissement qui conserve son autonomie, le statut et la fonction « de la délégation du personnel » subsistent.

    La disposition luxembourgeoise relative au maintien du statut et de la fonction de la délégation du personnel doit donc être lue en ce sens que la statut et la fonction tant des représentants que de la représentation des travailleurs subsistent, l’objectif à atteindre par le législateur étant la protection des droits des travailleurs par le maintien tant de leur représentation que de leurs représentants, suivant les modalités du droit national, ou, par exception, par la désignation de nouveaux représentants dans la nouvelle entreprise.

    (…)

    … en cas de transfert tant d’une entreprise que d’un établissement, de la partie d’une entreprise ou d’un établissement (et non au seul cas du transfert d’un établissement), la maintien du statut et de la fonction de la représentation et des représentants des travailleurs ou le droit à la représentation doivent être assurés par le doit national, même si la partie de l’entreprise ou de l’établissement transféré constitue une entité économique dont le personnel n’a pas de représentation propre ». (Ordonnance du 30 septembre 2014, C.S.J.)

    L’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires à la prévention du harcèlement moral

    « L’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires à la prévention des risques professionnels liés au harcèlement moral d’un salarié sauf, en cas d’inertie de sa part, à engager sa responsabilité contractuelle pour violation de l’article 1134 du Code civil qui exige que les conventions légalement formées soient exécutées de bonne foi ». (C.S.J. 2 octobre 2014, n° 8726 du rôle)

    Dans cette affaire, une salariée, après avoir alerté sa hiérarchie de ce qu’elle était victime de harcèlement moral, a été mutée sur un autre site tout en lui conservant les mêmes conditions de travail.

    La Cour a retenu que loin de constituer un harcèlement moral de la part de son employeur, cette mutation a