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Spasmotsfolies
Spasmotsfolies
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Ebook346 pages2 hours

Spasmotsfolies

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About this ebook

Un monde de 2013, 2014 et 2015 dangereux, explosif raconté à travers des histoires courtes relatant les grands événements de cette période. Des cycles religieux et sociétaux qui s’approchent de leur apogée et d’autres qui s’enfoncent dans les folies sécuritaires et matérialistes où l’homme détruit l’homme de différentes manières. Des interrogations, des analyses des émotions, de l’humour, en prose et poésie. Un florilège de spasmes, de mots ajoutés à un grain de folie, salés avec une pointe d’humour nommé Spasmotsfolies…
LanguageFrançais
Release dateMar 27, 2015
ISBN9782312031521
Spasmotsfolies

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    Spasmotsfolies - Pierre St Vincent

    cover.jpg

    Spasmotsfolies

    Pierre St Vincent

    Spasmotsfolies

    LES ÉDITIONS DU NET

    22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2015

    ISBN : 978-2-312-03152-1

    Préface de Maïssa Boutiche poètesse Algéroise…

    La vie dans toute sa splendeur, ses caprices, ses lois et ses supplices, mer, terre et mère Eve et père Adam. Une poésie dansante, sous la plume sensible du poète qui vante et décrit avec sensibilité, les maux, tels la guerre, les souffrances et les conflits dans lesquels s’engouffrent l’humanité et le beau qui rend la vie sublime, belle et élegante où tout chante l’amour et la beauté.

    Pensées

    J’aimerais donner un vrai sourire au monde, éclairer le visage d’un seul Dieu aimé de tous…

    La mort, la destinée, donnent hélas toujours une dure leçon à la vie !

    Imaginez combien de papillons et d’idées il faut élever ou cultiver pour écrire un livre… Lire est un plaisir qui s’appuie sur la substance d’un humain qui s’obstine à taquiner sa muse mais jamais à l’aimer où à la féconder… en quoi beaucoup de choses qui nous entourent dans la nature sont plus utiles et prolifiques qu’un auteur et son livre…

    Notre vie

    Le soleil est la vie

    Le levant : la naissance

    Ses éruptions : la passion, la haine, la guerre,

    Sa lumière : l’amour, le bonheur, le partage, l’altruisme, la beauté de l’âme…

    L’univers qui l’entoure : la famille, les amis,

    Le couchant : la tristesse, la maladie, la disparition.

    A quoi sert un monde où règne la richesse ? A quoi sert un monde où sévit la misère ? Ami regarde ce monde perdu entre ciel et terre ! Pourquoi serait il coupé des règles de l’Univers ?

    Une étoile naît, obscure à nos yeux aveugles, une autre implose dans un étrange trou noir ! L’espace est couvert de tâches de désespoir. Chaque astre fonce à vitesse infinie. Tout est mouvement et énergie où chaque objet vit sa propre vie…

    Tout est réglé dans ce céleste éther.

    Et puis, sur cette planète Terre les humains sont éphémères gouvernés par des Dieux éternels, la richesse et l’espoir la peur et la misère…La guerre, le désespoir… L’homme y vit prospère, astre dans la lumière, ou scories d’étoiles le nez dans la poussière… pire… dans l’ignorance, en face de l’opulence… 

    Tout parait chaos sur notre bonne Terre… Mais ceci n’est que l’image de l’Univers.

    Près du commencement !

    Au saut des polissoirs (Dan EL poète et philosophe)

    Ils étaient là,

    Assis sur les roches,

    Le geste ancestral répété depuis la profondeur des âges ;

    Pourtant il en fut un dernier à faire le geste si simple

    Qui semblait immortel ;

    Pourtant il en fut un dernier,

    Dans les oreilles le bruit de l’eau mugissante du rapide, du saut ou de la cascade.

    Dans les yeux le vert et le bleu reflétés comme un miroir animé,

    Dans les mains la pierre molle frottée contre la pierre dure ;

    Durant des heures le travail du sable, de l’eau, du granit, de l’obsidienne…

    Pendant des siècles, des millénaires,

    Ils étaient là assis sur les roches.

    Pourtant il en fut un dernier,

    Ishi de l’Amérique du sud,

    Même destin qu’un Mohican…

    Peuple de la Terre,

    Peuple de Gaïa la véridique,

    J’aime à m’asseoir où tu t’asseyais,

    J’aime à mettre la main où la tienne polissait,

    Aux sauts des polissoirs. 

    Chapitre 1 - Un zest d’humour…

    Naissance de l’humanité et déjà des problèmes à résoudre chaque jour depuis la création.

    Au commencement il y eut le verbe et l’homme s’aperçut vite d’un manque…

    Cette poésie :

    En ce lieu béni où fleure un souffle de feu

    En ce lieu sacré où exhalent, insidieux

    Les parfums de roses de nos abats

    Viens là,

    Vider ta pestilence

    Dans cette fosse d’aisance,

    sûrement oubliée dans nos écritures est applicable à chacun sans exception…

    Ce qui est étrange c’est que ceci n’apparaisse dans aucun livre Saint… Il fallait réparer cet oubli !

    Les propos saints de nos livres étaient-ils dénués de tout fondement ?

    Quoiqu’au commencement il n’y avait pas tout ce que ces vers portent en eux, toute cette subtilité grandiloquente, ces artifices inventés par une science dans ce cas très consciente d’une nécessité hygiénique absolument pas sans fondement !!!

    Alors pourquoi rester sérieux. De même, nous partons tous un jour, imprévisible, malgré la science, alors sourions de nous-même, de toutes nos convictions, de toutes nos différences, mais respectons l’autre qui a dû subir au moins 300 jours par an cette humiliante position…

    Sans cela, l’homme après le verbe serait mort en quelques jours et pourtant non seulement ceci se passe quasiment chaque jour, mais certains rajoutent des diarrhées verbales politiques, intellectuelles et font chier le reste du monde…

    Quoique je trouve le monde politique, malgré ces commentaires, bien constipé !

    Ce qui est sûr c’est que ce petit poème n’a pas le vers solitaire et ne restera sûrement pas dans les annales…

    Eve

    D’une côte elle a jaillie,

    Eblouissante et nue,

    Dieu venait de comprendre

    Que l’homme, seul était perdu !

    Je voudrais mon alter égo

    Avait demandé l’homme

    Dieu avait exigé un lingot

    Trop cher avait dit Adam

    Serait-ce l’origine ?

    Serait-ce la cause,

    De nos conflits humains ?

    Dieu a dit à l’homme

    D’elle viendra ta descendance !

    Elle sera la matrice,

    Tu seras la semence…

    D’un seul endroit

    Viendra la naissance.

    Ne te trompe jamais !

    Car je te détruirai

    Ainsi périront beaucoup d’humains

    Les armes à la main…

    Sodome sera demain…

    Dit le divin !

    Provocation offensée…

    Me levant ce matin voici ce que muses me disent !

    Pierre, à ta cause les femmes ne sont plus acquises !

    Ta poésie enrubannée en ce lieu, n’est plus de mise.

    J’ai alors saisi le tromblon de l’humour !

    Plus besoin de rime sur le bonheur ou l’amour…

    Finies les trompettes de ma renommée,

    Sur le chemin, elles m’ont abandonnées…

    Fini le faux cul, et ses tendres caresses…

    Admettez mesdames, que vous demandez sans cesse

    Des bisous, des soupirs, des kilos de tendresse,

    En échange de quoi… un tout petit peu d’ivresse.

    Fini le poète se jetant à vos pieds

    Et soulignant votre infinie beauté

    Peu me chaut, fini les encensoirs

    Voici dès aujourd’hui enfermé dans le noir,

    Nos prévisibles et virils… coups de boutoirs…

    Nous nous complaisons dans la luxure !

    Cette évidence est absolument sûre !

    Nous sommes devenus ce que vous haïssez

    Le plus le matin, perdues dans vos pensées…

    Bonjours Sodome, fini préliminaires longs,

    Saillissons vos corps, sans perdre nos raisons,

    Vos montagnes et vallées parcourues de vos spasmes

    Bruissantes de nos fantasmes…

    Livrés à l’unisson.

    De nos âmes

    Offensées…

    Je ne comprends pas la femme

    Je ne comprends pas la femme

    Qui ne comprends pas l’homme

    L’homme a les pieds sur la terre

    Elle a la tête dans les Ethers

    Je ne comprends pas la femme

    Qui nous voit sans une âme…

    La femme est une déesse

    Dans ce cas une traîtresse…

    Nous avons la clémence

    Vous avez l’insolence

    Nous avons des sentiments

    Vous… des ressentiments

    Face à si peu de bon sens

    Nous opposons le silence

    En digérant cette offense.

    Proche de la sénescence…

    Pourrissons ces idées révolues

    Par la puissance de nos vertus

    Non rien de rien ! Je ne regrette rien !

    J’aurais aimé être un artiste

    Je suis raté et j’en suis triste

    Quarante ans de sérieux

    C’était pas très sérieux…

    J’aurais voulu être Gabin

    Loupé… j’savais rien

    Ou bien Devos

    J’l’ai eu dans l’os

    Fernand Raynaud

    Bien trop beau

    Belmondo

    Guignolo !

    Delon

    En fait je voulais me les tourner !

    Oui mais dans quel sens ?

    Philosophe me convenait !

    La belle histoire que de penser !

    Faut du vécu et moi le vécu

    J’en voulais pas plus…

    J’en avais vraiment plein… les ridelles !

    Déçus ?

    Et réfléchir sur le sens de la vie

    Vivre ça n’a pas de sens aussi !

    Je sais ! Certains font des pirouettes

    C’est des figures qui sont très chouettes

    Mais ça n’a pas de sens

    Une d’un côté, l’autre de l’autre

    Au bout d’un moment c’est fatiguant…

    Finalement j’ai décidé de ne rien faire

    Oui mais rien faire… faut trop penser !

    Et rien faire et rien penser

    Faut réfléchir comment le faire !

    Ah si ! Voici ce qu’a dit mon père !

    Mon fils tu seras Fonctionnaire !

    Ou bien alors Militaire !

    Mais papa… je ne veux rien faire !

    Et Plombier

    Sous l’évier !

    Camionneur !

    Dans le moteur !

    Policier ou pompier

    Oui tu seras policier !

    Papa, papa toi t’as toujours bossé !

    Si c’était si facile de ne rien faire,

    Tout le monde pourrait le faire…

    Et moi ton fils, je n’sais rien faire

    Admets que c’est pas facile

    D’avoir un fils qui sera inutile !

    Ingénieur ! Non mais ça va pas !

    Penser, je peux, mais évidemment peu !

    Savant ! Faut réfléchir sur tout !

    Et moi je le fais sur rien

    Est-ce que tu suis ma pensée ?

    Une seule solution me convient

    Poète ou écrivain !

    Quelques définitions qui éclairent la vie de chacun !

    Connaissance : personne que nous connaissons assez pour lui emprunter de l’argent mais pas assez pour lui en prêter…

    Passé : juste avant le présent. Mot sans aucun avenir et qui malgré tout est encore adulé.

    Avenir : A force de boire du café certains turcs en ont marc de le lire…

    Art : aboutissement d’actes désordonnés par des gens sensés, dont la critique est forcément un art.

    Adorer : s’adresse au divin lorsqu’aimer devient insuffisant.

    Mois : mot détesté pour les fins et adulé pour les débuts.

    Adhérent : Membre collant à des idées ou des actes.

    L’expérience est une lanterne attachée dans notre dos, qui n’éclaire que le chemin parcouru,

    Le fruit de l’expérience se consomme tous les jours.

    Chapitre 2 - Folies des mots

    Mes poèmes ne m’appartiennent pas, ils sont légers comme le vent, lourds de mes espoirs, brulants de mes passions, ils passent comme un souffle de printemps et disparaissent dans le néant, sauf si le doigt de l’une des 9 muses, filles de Zeus et Mnemosyne, Thalie se pose sur l’un d’entre eux en rêvant.

    Etoiles, nous vous atteindrons un jour, bien avant que vous nous rejoigniez sur Terre. Comme des funambules nous nous poserons sur vos fils de lumière… Mais un jour, demain, dans un mois dans un siècle dans une éternité peut être comme des vers luisants aux lumières fugaces vous disparaîtrez car nous devenons aveugles au sein de notre héritage terrien…

    Que ce voyage fugace au sein de mes neurones ne soit pas la fin de mon message. Mais ne sont-ce pas les synapses de l’univers qui entourent les âmes de nos croyances ?

    Amarres

    Les mots encrés au flanc blanc du navire,

    S’emmêlent à l’ancre noire du fond des flots ivres

    L’oriflamme dorée des voiles vibrantes comme une lyre

    S’enlace bruyamment dans les filets d’Eole en délire…

    Que vive l’aventure du poète rêveur, hissant

    Nos émotions au sommet du grand mât chancelant

    Sous les coups de boutoirs d’un vent de noroit agaçant…

    La structure grince et oscille au gré des vagues folles,

    Balançant des crachats d’écumes molles

    Sur le sol d’un pont brillant d’embruns ruisselants…

    Tempête de plume, bouillonnante d’idées

    Tu mélanges le vent et le temps aux pensées…

    Ton esprit assommé de brulantes synapses,

    N’a plus qu’un chemin A parcourir…

    Arriver à la fin de ce voyage si vain

    De ce navire perdu en mer… apparu dans l’histoire…

    Mon île…

    Je te regarde au loin affleurant de rochers

    Battue de vagues folles par la mer sans arrêt

    Eblouissante et forte au milieu des marées,

    Etrange et solitaire au cœur de tes attraits…

    Une ile un peu comme une araignée

    Qui tisse sa toile de brumes isolées,

    Dont l’ancre sans fond, cramponnée à la terre

    Annonce tant de voiles et d’histoires de mystères

    Tu resplendis au loin dans ton coffret d’airain…

    Lorsque brille ton dieu Ra, qui là-bas te rejoint,

    Tes barrières de brisants se nacrent en embruns,

    Reflétant tes couleurs de granits et de bruns…

    Je suis un vieux marin perclus de tant d’années,

    Bien trop souvent passées, sur tes flancs démontés

    Surveillant, dans ce phare, de tes pierres bâties,

    Le regard souvent tourné…

    Vers cette terre… où tu me vois assis…

    Rêverie en campagne

    Vous est-il arrivé, sur le bord d’un chemin malaisé,

    De plonger dans un passé qui nous parait si proche,

    Une image se dressant sur le bord des pensées…

    Alors

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