Optimiser le coût du risque crédit - sous Bâle 3, IFRS 9 et la BCE - exemple en banque de détail
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Optimiser le coût du risque crédit - sous Bâle 3, IFRS 9 et la BCE - exemple en banque de détail - Jean-Charles Delaunay
Optimiser le coût
du risque crédit
Optimiser le coût
du risque crédit
sous Bâle 3, IFRS 9 et la BCE
exemple en banque de détail
LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03092-0
Table des matières
Table des matières
Table des illustrations
Table des annexes
Remerciements
Avant-propos
Introduction
1. Les éléments déterminants du coût du risque crédit
1. 1. Environnement externe
1. 2. Environnement interne
2. Le coût du risque crédit : une responsabilité de tous les acteurs
2. 1. Les acteurs opérationnels en amont du processus décisionnel
2. 2. Les acteurs opérationnels en aval du processus décisionnel
2. 4. L’acteur transverse au processus décisionnel
3. Recommandations au sein d’une banque régionale
Conclusion
Bibliographie
Annexes
Table des illustrations
(JCD 2014) FIGURE A : MÉTHODOLOGIE QQOQCP
FIGURE B : LES TROIS DÉFINITIONS DE LA PERTE ATTENDUE
FIGURE C : LE RADAR DU COÛT DU RISQUE CRÉDIT
FIGURE D : LES LEVIERS D’OPTIMISATION DU COÛT DU RISQUE CRÉDIT
(BARBANNA, 2014) FIGURE E : LA NOUVELLE DÉFINITION DU RATIO DE SOLVABILITÉ
(ACPR, 2013) FIGURE F : LES FACTEURS DE VARIATION DE L’EXIGENCE EN FONDS PROPRES
(BARBANNA, 2014) FIGURE G : LES IMPACTS BILANTIELS DES DÉPRÉCIATIONS POUR RISQUE CRÉDIT
(ACPR, JCD 2014) FIGURE H : LES RÉSULTATS DES STRESS TESTS AQR
(ACPR, BCE, 2014) FIGURE I : LE REPORTING DES NOUVELLES NORMES EUROPÉENNES
(ANNA BANK, 2013) FIGURE J : ÉTAT ANNA BANK DES ENCOURS SAINS AVEC IMPAYÉS
(JCD 2014) FIGURE K : L’ASSIETTE DU COÛT DU RISQUE CRÉDIT EN 2015
(JORF, 2008) FIGURE L : FORMULE DE CALCUL DU COEFFICIENT DES RISQUES PONDÉRÉS
(ANNA BANK, 2013) FIGURE M : ÉTAT BILANTIEL DES DÉPRÉCIATIONS DE CRÉANCES ANNA BANK
(ANNA BANK SOCIAL, 2013) FIGURE N : INDICATEURS ANNA BANK INHÉRENTS AU COÛT DU RISQUE CRÉDIT
FIGURE O : RÉPARTITION PAR NOTE INTERNE DU PORTEFEUILLE DE CRÉANCES ANNA BANK
(JCD 2014) FIGURE P : LES ACTEURS DU COÛT DU RISQUE CRÉDIT
(ANNA BANK, 2012) FIGURE Q : REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DU PARCOURS DES ENCOURS DE CRÉDIT
(JCD 2013) FIGURE R : MÉMORANDUM DES RÈGLES DE DÉGRADATION DE LA NOTATION CLIENT
(JCD 2013) FIGURE S : QUESTIONNAIRE SUR LE SUIVI DES RISQUES DE CRÉDIT PAR LE RÉSEAU COMMERCIAL
(BARBANNA, 2014) FIGURE T : EXTRAIT DES NORMES DE VALORISATION BARBANNA EN MATIÈRE DE GARANTIES REÇUES
(BARBANNA, 2014) FIGURE U : EXEMPLE DE DONNÉES NÉCESSAIRES À LA VALORISATION DE GARANTIES
(BARBANNA, 2014) FIGURE V : PROCESSUS DE TRAITEMENT DES SÛRETÉS REÇUES
FIGURE W : CALENDRIER DES ÉVÉNEMENTS GÉNÉRATEURS DE PROVISIONS
(JCD, 2015) FIGURE X : FACTEURS DE VARIATION DU COÛT DU RISQUE CRÉDIT DOUTEUX STATISTIQUE
(REVUE BANQUE, 2012) FIGURE Y : MOUVEMENTS D’ASSIETTE IMPACTANT LE COÛT DU RISQUE CRÉDIT
(FINANCE FACTORY, 2012) FIGURE Z : LA PROBABILITÉ DE PERTE DANS UN ÉTABLISSEMENT DE CRÉDIT
(JCD 2015) FIGURE AA : POIDS DU COÛT DU RISQUE DANS LE PRIX DE REVIENT D’UN CRÉDIT
(ANNA BANK, 2013) FIGURE BB : EXPOSITIONS DE CRÉDIT D’ANNA BANK AU 31/12/2013
(FSB, 2013) FIGURE CC : LES SEPT PRINCIPES D’AMÉLIORATION DE LA COMMUNICATION RISQUES
(BARBANNA, 2014) FIGURE DD : LA CONVERGENCE DU SYSTÈME D’INFORMATION FINANCE ET RISQUES
(JCD 2015) FIGURE EE : VADE-MECUM DES RÈGLES EUROPÉENNES EN MATIÈRE DE RISQUE CRÉDIT
(JCD 2014) FIGURE FF : MATRICE SWOT DU PROVISIONNEMENT STATISTIQUE CHEZ ANNA BANK
(JCD 2015) FIGURE GG : GOUVERNANCE DU PILOTAGE DU COÛT DU RISQUE CRÉDIT
Table des annexes
1 : référentiel de pilotage du coût du risque crédit
2 : matrice de reporting du risque crédit
3 : le coût du risque crédit, un objet connecté
Remerciements
Je remercie toutes les personnes ayant participé à la conception de cet ouvrage ; particulièrement mon épouse Barbara et ma fille Anna, pour leur soutien moral ; les collaborateurs précieux de BARBANNA ainsi que l’ensemble des équipes de la task force credit file review du projet AQR{1}, sans lesquelles le sujet aurait été traité avec une circonférence plus réduite. Par ailleurs, je cite aussi les personnes fournisseurs de sources et d’informations autant chez l’organe central qu’au sein de l’établissement bancaire local.
Avant-propos
Le choix de traiter ce thème dans un ouvrage se justifie par deux éléments. D’une part, il s’agit d’une problématique d’actualité avec des enjeux autant réglementaires que stratégiques pour un établissement bancaire. La littérature traite et a traité davantage le risque de crédit en tant que tel – la prise de décision d’octroi d’un financement – que les conséquences d’une dégradation de ce risque pour le fournisseur de crédit. D’autre part, l’expérience de l’auteur en gestion des risques a permis d’accumuler des connaissances et savoir-faire solides pour mener une étude approfondie et complète des coûts de gestion et de bilan inhérents à l’occurrence du risque de défaillance d’un client. L’auteur est rattaché au pôle pilotage du coût du risque crédit chez ANNA BANK, et diplômé de l’IUP Banque-Finance de Nantes, d’un Master en Gestion à Paris I Panthéon-Sorbonne, d’un Executive Mastère ESSEC et du CESB ; il a travaillé comme consultant puis auditeur chez KPMG et a participé en 2014 aux travaux AQR du Groupe BARBANNA. Professeur vacataire à l’ISEG Nantes, il a également exercé le métier du risque chez Delubac & Cie, BPI France et au Crédit Maritime Atlantique. Il est par ailleurs auteur de publications en gestion des risques bancaires, notamment dans Revue Banque, Banque & Stratégie et Agefi Hebdo.
L’ouvrage s’intéresse particulièrement à la gestion du coût du risque crédit dans un environnement de banque de détail européenne, et non de l’analyse de la prise de risque – règles d’octroi – en tant que tel. A fortiori sont exclues du champ détaillé de réflexion, la titrisation des actifs et la décision de financement – sélection et solvabilité ex-ante des clients lors du processus décisionnel d’octroi.
Méthodologie
La principale difficulté rencontrée pour mener à bien l’étude est de vulgariser les informations techniques, à destination du lectorat non initié au jargon et problématique de ce poste comptable. La méthode utilisée pour tenter de résoudre ce dernier est la méthode QQOQCP. En effet, elle permet sur toutes les dimensions du problème d’analyser une activité, décrire une situation en adoptant une attitude interrogative systématique et en posant les questions suivantes :
img1.jpg(JCD 2014)
Figure a : méthodologie QQOQCP
En terme de sources utilisées pour alimenter le raisonnement, ce sont environ 85 supports d’analyse – articles de presse, procédures internes, témoignages, études cousines, bonnes pratiques, échanges informels, rencontres sur site, entretiens téléphoniques, travaux menés dans le cadre de l’activité professionnelle – qui ont permis la conception de ce rapport empirique.
Le temps estimé à la création de cet ouvrage est difficile à appréhender puisque discontinu, cependant douze mois semblent être une approximation raisonnable comme laps de temps constaté de réflexion, de collecte d’informations puis d’écriture.
En outre, la mention « JCD 201X » sur les représentations iconographiques du présent document signifie qu’elles ont été créées par l’auteur lui-même. Dans le cas contraire, le concepteur est à chaque fois annoté sur celles-ci. Les chiffres sont parfois datés de l’exercice 2013 car ceux de l’année 2014 étaient indisponibles au moment de la rédaction du propos.
Enfin, les trois annexes comprennent des documents iconographiques mais également des livrables utilisés et utilisables par l’entité de rattachement de l’auteur. Ces livrables sont au nombre de deux, dont le principal est le recueil des quarante préconisations présentées pour optimiser le pilotage du coût du risque crédit.
Introduction
« L’histoire financière retiendra que le groupe BARBANNA a achevé la credit file review en tête en Europe. » Un responsable du Risque de Crédit, Groupe BARBANNA.
Cette citation révèle la portée de l’exercice d’évaluation des actifs bilantiels menée par le nouveau régulateur bancaire : la Banque Centrale Européenne. Il s’agit d’un exercice unique,