Les réseaux sociaux expliqués à ma belle-mère
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Les réseaux sociaux expliqués à ma belle-mère - Stéphan Watbled
Les réseaux sociaux
expliqués à ma belle-mère
Stéphan Watbled
Les réseaux sociaux
expliqués à ma belle-mère
LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
À mes fils, Tao et Thomas
Du même auteur
La E-communication, 2013, aux « Editions du Net »
Contacter l’auteur
Stéphan Watbled, Agence Tristanah - 2 boulevard Faidherbe - 76 260 EU (France).
Site web : www.agence-tristanah.com
Sur Facebook : www.facebook.com/stephan.watbled
© Les Éditions du Net, 2014
ISBN : 978-2-312-02436-3
L’auteur
Né à Saint-Valéry-sur-Somme, au cœur de la Baie de Somme, Stéphan Watbled est diplômé en communication.
Dans les années 1980, parallèlement à ses études, il commence très jeune sa carrière dans la communication sur les radios libres et intègre rapidement des médias prestigieux comme NRJ et SKYROCK. Sélectionné lors des 1/4 de final du championnat de France des DJ’s en 1990, il entre par la même occasion dans le TOP 10 des DJ’s Français de l’époque.
Privilégiant sa vie de famille auprès de sa femme et de son premier enfant, il se détourne en 1991 des micros pour entamer une carrière dans un nouvel outil de communication qui allait révolutionner l’avenir : le minitel. Durant 8 ans, Stéphan Watbled met en place des solutions télématiques pour les entreprises et travaille en étroite collaboration avec le groupe ILIAD (futur FREE. fr) et son PDG Xaviel Niel.
En 1999, en pleine bulle internet il crée l’Agence Tristanah, une agence de développement de projets web et ouvre en parallèle un centre de formation « e-marketing ». Depuis, son cabinet conseil intervient auprès des chefs d’entreprise, des responsables en communication, des commerçants, mais aussi des hommes et femmes politiques ou des demandeurs d’emploi partout en France.
Consultant en communication digitale : E-marketing, E-commerce et référencement web. Conférencier et vulgarisateur du Web 2.0, il anime régulièrement des séminaires et des conférences sur le thème du développement économique de l’entreprise sur internet.
Stéphan Watbled est également l’auteur du livre « la e-communication » édité en 2013 aux « Editions du Net ».
Introduction
Ma belle-mère qui a connu la chaine de télévision unique, l’ORTF, est née sous la présidence de Vincent Auriol durant la 4ème république. Autant dire qu’elle n’est pas de la génération « Y » et encore moins de la génération « Z » dont je vais vous parler dans quelques lignes. A l’époque où Johnny Hallyday était encore en pleine crise d’adolescence, les moyens de communication rapides entre particulier n’étaient pas légion. De nos jours, l’utilisation des nouvelles technologies en général et des réseaux sociaux en particulier n’est pas réservée à une population jeune. Les seniors y ont de plus en plus recours. Il n’y a pas d’âge pour surfer, liker et tweeter ! Tendance directement liée à l’évolution démographique et à l’allongement de la durée de vie, les seniors sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux. En France, une infographie réalisée par « Semply Social » montrait dernièrement que :
– 30 % des internautes français ont + de 50ans.
– Parmi les 55-64ans, 68 % utilisaient régulièrement internet.
– 49 % des séniors considéraient qu’internet était important dans leur vie sociale.
– 80 % des séniors français se connectaient sur les réseaux sociaux tous les jours.
– 2,88 millions de séniors français étaient actif sur Facebook.
Pour nos chères têtes grises, l’utilisation des réseaux sociaux permet de de communiquer et d’entretenir leurs relations (famille, amis…), de trouver des informations intéressantes, de trouver des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt, d’occuper leur temps libre, de partager des photos, de jouer en ligne (syndrome Candy Crush)…
LA GÉNÉRATION « Z »
Egalement surnommée « génération silencieuse, iGénération, génération digitale, ou génération net ». Nés entre 1992 et 2010, ses représentants peuvent ou pourront être considérés comme les vrais « digital natives » (natifs numériques) puisqu’ils n’auront connu qu’internet. Ils constituent aujourd’hui 18 % de la population mondiale. Caractéristiques ? Habitués à l’action et à la satisfaction instantanées, ils ont passé la plupart de leurs jeunes années sur le web, communiquent via internet et ont peu de conversation orale. Ils ne croient pas aux rencontres et au développement des relations. Individualistes, ils ont leur personnalité propre et se préoccupent énormément de leur espace privé. Ils communiquent essentiellement « online » à travers les communautés (Twitter, Facebook…). Peu aiment voyager ou sortir de chez eux pour quoi que ce soit.
Mon fils Tao, né en 2003, alors âgé de 10 ans me posait la question suivante : « papa, comment faisiez-vous pour vous rencontrer avant Meetic ? ». Pour un jeune quadra comme moi de la génération X cette interrogation de mon fils glace le dos, mais nous devrons nous y faire, nous adapter et surtout nous éduquer.
« La peur n’évite pas le danger ». Cet adage doit faire réagir les quelques 14 % d’internautes français qui ne sont pas encore présents sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas parce que vous n’y êtes pas que l’on ne parle pas de vous ! Par ailleurs, vous le découvrirez tout au long de ces pages, si il y a un coté voyeurisme sur les réseaux sociaux, il y a surtout un énorme potentiel culturel et informatif incontournable.
En moins d’une dizaine d’années, les réseaux sociaux ont bouleversé en profondeur les modes de communication tant dans la sphère personnelle que dans le domaine professionnel, en proposant de nouveaux supports pour stimuler, fluidifier, accélérer et démultiplier les interactions sociales entre individus ou groupes constitués. Dans le monde de l’entreprise, dans l’univers médiatique, au sein du système politique, mais aussi et surtout dans la vie quotidienne, les réseaux sociaux ont transformé les relations à l’autre, que ce soit d’un proche, d’un téléspectateur, d’un consommateur ou d’un électeur.
Les réseaux sociaux semblent de moins en moins utilisés par les internautes Français comme un lieu d’exposition ou de partage de leur vie privée et leurs opinions personnelles. 44 % des internautes inscrits déclarent ainsi passer moins de temps à discuter sur les espaces publics et publier des informations les concernant comme des photos, des vidéos, des humeurs tandis que l’utilisation des messages privés garde le même niveau. Par ailleurs, la moitié déclare consacrer moins de temps à certaines activités sur les réseaux sociaux. Ces réseaux semblent davantage être des espaces d’observation plus que de production et de diffusion : 67 % des inscrits passeraient autant ou plus de temps à partager des informations qui les intéressent (articles, liens vers des photos ou des vidéos…) et 78 % consacreraient plus de temps qu’auparavant à consulter les informations qui circulent sur les réseaux sociaux, sans nécessairement y réagir.
L’utilisation de ces réseaux revêt de plus en plus un caractère passif : plus d’inscrits, mais plus spectateurs des agissements d’une minorité active à laquelle il convient d’inclure les marques, toujours plus présentes. Le potentiel maximum semble néanmoins atteint puisque seulement 5 % des non-inscrits envisagent de les rejoindre.
Ce moindre engagement peut s’expliquer par différentes hypothèses. En premier lieu, la question de la gestion des données sur Internet est au centre des préoccupations actuelles (scandale, possibilité d’effacer ses données, etc.) : 60 % justifient cette baisse d’activité par une crainte pour leurs données personnelles. La présence trop importante de la publicité sur ces sites est la deuxième cause invoquée (44 %). La question de la valeur d’usage des réseaux sociaux mérite enfin d’être posée : pour 41 % des inscrits, l’utilisation des réseaux sociaux ne justifie pas d’y passer autant de temps qu’avant et le besoin de « vraies » rencontres dans la « vraie » vie se fait sentir par 33 % des internautes qui consacrent moins de temps à ces réseaux virtuels. Ce besoin de physique, par opposition au virtuel, s’inscrit dans une véritable tendance de fond, comme le montre par exemple le lancement des dîners du portail de rencontres « Meetic ».
Cependant, ce besoin de déconnexion ponctuelle ne s’inscrit pas dans un retour au monde « d’avant », jusqu’à la désinscription définitive. Si le souvenir d’une société sans réseaux sociaux suscite la nostalgie de 40 % des internautes, seulement 6 % des utilisateurs envisageraient de se désinscrire de la totalité des réseaux sociaux. 38 % ressentent néanmoins le besoin de faire le tri entre les sites utiles et les autres en se désinscrivant de certains.
Au final, ni effet de mode, ni gadget, les réseaux sociaux sont devenus une composante de notre société et de notre sociabilité mais n’en sont ni le centre, ni l’unique vecteur.
(Source : IFOP – observatoire des réseaux sociaux)
Les réseaux sociaux ne sont pas un journal intime !
Vous pouvez simplement utiliser les réseaux sociaux comme messagerie pour communiquer avec des connaissances. Rien ne vous oblige à alimenter quotidiennement votre journal et à utiliser toutes les options offertes. A vous d’imaginer le réseau qui vous convient : outil de communication ponctuel ou journal numérique fouillé avec des statuts fréquemment mis à jour, des commentaires réguliers, etc. Le réseau est alimenté par ce que vous publiez et par ce que publient les autres.
La vocation d’un réseau social est de vous permettre d’étendre votre réseau de connaissance au-delà de votre cercle d’amis et de proches dans la « vraie » vie. C’est une porte ouverte sur un nouveau monde. Vous restez en contact avec des personnes rencontrées occasionnellement dans le cadre de votre travail, d’un séjour de vacances, d’un diner, d’une fête d’anniversaire… Vous vous faites de nouveaux amis. Quotidiennement, vous vous nourrissez des statuts, des commentaires et des liens postés par chacun.
Il n’y a pas de nombre d’amis idéal (la moyenne sur Facebook par exemple s’établie à 130). Dans tous les cas maitrisez votre communication et n’en dites pas trop. Une information délicate ou une photo gênante peuvent vous poursuivre très longtemps. Si vous suivez l’actualité, vous savez que tel employé a été licencié pour avoir critiqué son patron en des termes crus sur Facebook ou pour avoir été vu loin de son poste de travail durant les heures de bureau. Que tel recruteur a mis la main sur des renseignements compromettants pour un demandeur d’emploi qu’il n’avait pourtant jamais vu ni rencontré, qu’une fête a rassemblé plusieurs centaines de personnes devant la porte d’un malheureux qui n’avait rien demandé.
Vous ne pouvez pas avoir une connaissance parfaite de votre cercle d’amis, a fortiori s’il est très large. N’oubliez pas que derrière l’un de vos amis se cache peut-être un voyeur qui ne perd pas une miette de votre déballage quotidien.
Toute information très personnelle doit demeurer dans la sphère privée.
Comment créer le profil parfait ?
Pour retenir l’attention de celui qui le découvre, votre profil doit être clair, précis et comporter les informations essentielles permettant à votre lecteur de comprendre ce que vous faites et surtout d’avoir envie de prendre contact !
Utilisez votre vrai nom et prénom (si quelqu’un recherche « stéphan Watbled » il tapera ce nom et non pas un éventuel pseudo du genre « babar80 ».
Sur les réseaux professionnels (Viadeo, Linkedin…) évitez le cliché du CV des années 1980. Pensez plutôt « biographie » que « curriculum vitae ». Ainsi, par exemple, ne parlez pas de votre passage durant 3 mois en 2003 au Mac Donald d’Amiens, ou de votre expérience de moniteur de centre aéré durant l’été 2004. Allez droit au but et résumez-vous en quelques lignes.
Exemple :
« Stéphan Watbled - Consultant en communication digitale : Webmarketing, E-commerce et référencement web.
Conférencier et Vulgarisateur du Web 2.0 - Conseiller en
communication pour les entreprises et groupes politiques ».
Dans cet exemple je résume en quelques lignes mes compétences en intégrant des mots clés qui seront déclencheurs dans l’esprit du lecteur, mais aussi efficaces pour être retrouvé par les moteurs de recherche.
Bien entendu dans le détail de votre profil vous pourrez lister quelques longues expériences professionnelles, à condition qu’elles soient en relation avec votre activité actuelle.
Pour les diplômes, si vous êtes titulaires d’un BTS inutile de noyer cette précieuse information sous un flot de précisions qui seront inutiles comme par exemple votre parcours en école maternelle, primaire, collège et lycée.
Indiquez ce que vous aimez et ce que vous n’aimez pas. Votre lecteur en saura plus sur vous d’une façon originale.
Par exemple : « J’aime : la philo, la géopolitique, l’histoire, mon job et… faire rire les bébés. J’aime pas : Le mensonge, l’arrogance, les gens parfaits et… les mauvaises notes de mes enfants à l’école ».
Evitez d’indiquer votre