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Parce que tu pars...
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Ebook193 pages2 hours

Parce que tu pars...

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About this ebook

« Qu’il en soit de mon regard d’enfant, d’adolescente ou d’adulte, j’ai toujours pu observer que la vie est courte et que l’on se doit de savourer chaque instant… » Le parcours éprouvant d’une femme, le combat transperçant d’une mère… Une maman amputée, une maman déchirée, une maman qui a connu le deuil de son enfant, une maman qui lève les voiles sur un sujet des plus tabou pour que les femmes, les mères à l’histoire semblable se sentent moins seules, se sentent épaulées et comprises. Partant de sa dérive et allant jusqu’à sa renaissance, un chemin parsemé d’embûches avec ses anecdotes, ses sentiments en fonction de la période qu’elle vit, la façon qu’elle a emprunté pour se relever …
LanguageFrançais
Release dateFeb 4, 2013
ISBN9782312007946
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    Parce que tu pars... - Laura Juillet

    cover.jpg

    Parce que tu pars…

    Laura Juillet

    Parce que tu pars…

    LES ÉDITIONS DU NET

    70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux

    À mon fils, mon Roi, mon chaton

    D’amour…

    À ma princesse, l’histoire de

    Sa naissance…

    À mon frère…

    À toutes ces mamans amputées…

    À Hervé…

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-00794-6

    Avant-Propos

    « Écrit 10 jours après son départ. »

    Mon ange, te voilà parti depuis 10 jours, sans toi le temps me paraît une éternité, les journées sont longues, je veux t’écrire un livre, une impression de te donner vie une seconde fois, une canne, une aide pour ne pas sombrer…

    J’ai le cœur qui pèse une tonne, j’aimerais te serrer fort contre moi, nos câlins me manquent, ton absence me pèse, le plus dur à supporter est ce que l’on ne peut plus partager.

    Je n’ai plus l’honneur de te serrer fort contre moi, te voir sourire, rire aux éclats, demander mes bras, mes câlins, nos bisous d’amour lorsque je te donnais à manger… entre chaque bouchée, te voir me suivre de partout, te sentir, te toucher, t’entendre… tellement encore.

    C’est horrible de vivre ça mais oui… toi si parfait, tu ne pouvais être qu’un ange… Dieu t’a appelé…

    Introduction

    Qu’il en soit de mon regard d’enfant, d’adolescente ou d’adulte, j’ai toujours pu observer que la vie est courte et que l’on se doit de savourer chaque instant…

    La mort… un mot connu de tous, de près ou de loin, pour certain de trop près, qui provoque un bouquet d’amertumes et inflige énormément de souffrances.

    Justement la souffrance, parlons-en, elle a, à mon avis, un impact fondamental sur notre construction humaine, elle a ce pouvoir de nous changer, nous rendre plus fort ou plus faible, tout dépend du moment ou de son degré…

    Oui, elle nous change radicalement, nous enseigne, nous fait renaître de tant de défaites ou d’embûches insurmontables… du moins l’insur-montable est un terme bien particulier, car bon nombre d’événements se présentant sous nos pieds nous dépassent, puis, finalement, on les surmonte, sans en avoir la profonde envie, une obligation tout simplement…

    Certaines personnes diront que nous avons une mission existentielle à accomplir, d’autres plus scientifiques diront que nous ne sommes que des machines à naître, vivre et mourir et que nous évoluons physiquement avec le temps… ce qui n’est pas totalement faux si l’on ne se réfère qu’à notre corps physique… mais que vit donc notre âme ?

    Pour ma part je dirais que nous habitons un corps prêté, qu’il est impossible que nous ayons une mission à accomplir, que ceux qui pensent ça veulent donner sens à leur vie, l’humain cherche en permanence l’objet de sa présence et veut donner un sens à son existence par le biais de cette croyance autrement appelée… le destin qui est d’ailleurs vécu par la plupart des gens comme irrévocable.

    Je pense que ce corps prêté est le véhicule de notre esprit, cette chance, ce cadeau de pouvoir mettre des gestes et des actes, de donner vie à des projets, des rêves, des désirs…

    Ce que notre âme vit et voit, nous n’en avons pas toujours conscience, or, notre subconscient, lui, sait et voit… notre vie ne s’arrête pas au simple fait de pouvoir marcher, voir, entendre, sentir et parler, il faut se rendre à l’évidence, nous sommes corps et esprit, beaucoup d’entre vous seront d’accord pendant que d’autres accueilleront le fait avec un parfait cynisme.

    Une seconde évidence, cet esprit est dépendant de ce corps prêté, afin de faire fonctionner ce monde créé, mais à mon sens, bien que l’aspect physique humain ait son impact en matière de relation humaine, seul notre esprit compte, car les relations d’âme à âme sont bien plus intègres que ce corps prêté peut nous amener à vivre, hormis le côté charnel de notre état physique qui nous lie à des sensations bienveillantes sans apporter dans ces mots un aspect vénérien.

    Ce corps lègue une importance fondamentale au physique, à la beauté et à l’allure générale.

    Mais d’âme à âme, nous sommes tous liés, nos esprits n’ont qu’un seul Dieu, qu’un seul soleil.

    Je pense également que nos esprits n’ont pas de croyances, eux ils savent, et notre organisme adopte un parcours différent de notre âme !

    Non que cela m’importe mais j’ai cessé de m’inquiéter de l’opinion des autres à mon sujet… me voilà vers vous pour vous faire part d’une sensation qui m’était familière… L’ABANDON !

    C’est aujourd’hui seulement que je me sens capable de concrétiser ce livre pour vous faire part de cette tragique épreuve de ma vie…

    Un besoin s’est emparé de moi, mettre des mots sur ma souffrance…

    Le véritable amour sur terre, je dis bien amour, l’inconditionnel amour, le vrai, est bel et bien celui que l’on porte à son enfant, celui d’une mère pour ses tripes.

    Cette femme, la chair où tout commence, cet enfant, le fruit de sa mélangée à l’amour au moment de sa conception… cette femme aime inconditionnellement son enfant(en règle générale).

    J’en reviens à dire que le véritable amour ne se mesure pas dans l’attitude, mais dans cette profondeur que nul ne peut atteindre et corrompre, et de sûr et certain, ce n’est que lorsqu’une mère se voit, du jour au lendemain, devoir vivre sans son enfant qu’elle comprend que lorsque l’on devient mère on l’est à vie, et on ne peut plus s’en passer, sans son enfant, la mère se sent invalide, amputée d’un membre, handicapée…

    S’il en va de soi que les relations d’âme à âme se doivent de primer et fondent les liens qui nous unissent, riches et inexplicablement sensationnels, le manque charnel fait humer le parfum de la colère, la haine et tant d’autres ressentis, comme la culpabilité, la tristesse,… des états sur lesquels on se focalise, et pour lesquels on rêverait d’être abreuvé…

    Je voulais appeler mon livre Marveen, pour qu’il porte le nom de mon bébé porté neuf mois et quatre jours, élevé dix-huit mois, j’ai préféré Parce que tu pars.

    PARCE QUE TU PARS… un défi au quotidien que mon cœur me dicte de vous communiquer… le trajet qu’emprunte une mère, une maman, une femme à la perte de son Œuf… lorsque sa chair, son trésor, son sang, ses tripes rompt avec son corps, et ce à quel point celle-ci comprend ce qu’est que de se sentir seule même entourée des siens, seule même dans la foule.

    Dans la mesure où je me permets de prétendre pouvoir peut être vous aider à la lecture de mon parcours, où les propos n’auront rien d’unanime mais seulement fondés sur des événements vécus et des pensées personnelles… je tiens également à vous dire que cela ne vaut nullement l’œil du professionnel si besoin est…

    Avec ma façon de… au rendez-vous des confidences, sans prétentions aucunes je me suis permise, un soutien et un geste compassionnel à toutes ces mamans amputées et pour la mémoire de Mon ROI

    Bonne lecture…

    Remerciements

    Mon ROI … On n’oublie pas, on vit comme l’on vit parce que l’on doit vivre, je ne te remercierai jamais assez pour cet honneur qu’est d’être ta maman… à nos souvenirs gravés… merci !

    Ma princesse… À ces larmes transformées en joie, à ce soleil qu’est ton sourire… sans toi demain n’existe pas !

    Dédée… pour ce cœur si plein d’amour sans que l’on s’en doute, pour ce soutien si vif au moment propice…

    Lau… ma petite sœur de cœur, ma protégée…

    Mickhaële… une vie sans toi serait une bataille sans alliés… au pays des rêves vaincus !

    Maman… il n’y a pas d’amour sans histoire, il n’y a pas d’histoire sans amour…

    Mamour… la valeur des mots ne suffirait à égaler sa grandeur d’âme… avec tout ce que je te dois…

    Merci papounetPatou… quelques fois nous sommes soumis à observer que l’amour circule dans sa complétude et certitude…

    Merci mon autre, ma sœur… l’amour, la relation fusionnelle de deux êtres qui s’aiment… mes pas jamais loin des tiens…

    Jissé… votre existence m’a projeté vers un milliard d’étoiles… à nos actes manqués… avec votre façon de… j’ai pu voir que…

    Merci mes frères… certains actes témoignent un amour plus solide que les grandes déclarations… Seb, Philippe, on ne dit pas les sentiments, ce qui n’empêche pas pour autant leur existence…

    Merci Carole… avec ta façon de, il m’a été plus facile de me relever…

    Merci Vatsana… nous sommes connectées… love.

    État d’esprit à l’écriture

    ICI-BAS

    Ici-bas tous les lilas meurent.

    Tous les chants d’oiseaux sont courts.

    Je rêve aux étés qui demeurent

    Toujours…

    Ici-bas les lèvres effleurent,

    Sans rien laisser voir de leur velours.

    Je rêve aux baisers qui demeurent

    Toujours…

    Ici-bas tous les hommes pleurent,

    Leurs amitiés et leurs amours.

    Je rêve aux couples qui demeurent

    Toujours…

    Sully Prud’homme

    Nous avouons facilement nos petites peine, la pudeur nous amène en revanche à cacher la plupart du temps nos grandes…

    Une impression de comprendre ceux qui croient aux vies antérieures par le simple fait d’avoir la constante sensation d’avoir mené plusieurs vies depuis ma naissance.

    Principalement, le 4 avril 2010, jour du départ de Marveen, ma vie s’est effondrée, je ne savais plus qui j’étais, le toit qu’il me fallait et s’il m’en fallait un, je ne savais plus s’il fallait que j’existe encore, tout ce que je savais c’est que ce que j’allais vivre était une autre vie… si je décidais de la vivre !

    Plus j’avance, plus je m’éloigne de cette femme dépressive, en quête du regard gratifiant de l’homme envers mon image, de l’importance de ma silhouette, de la coiffure du moment… toutes ces chose s’éloignent, je me sens nouvelle, plus vrai et plus importante, plus réelle.

    On rêve tous un peu d’un bonheur où l’éphémère n’existe pas…

    À l’écriture de ce livre je m’aperçois de l’insatisfaction humaine, sans caricature, on est là… à penser que notre bonheur est de somme nulle, que nous sommes dignes de mieux…

    J’étais, avant ma nouvelle vie, une maman comblée au plus haut degré, mais une femme malheureuse au plus haut point également… et ce qui avait le plus d’impact dans ma vie était ce que je vivais de désagréable, cela emplissait mon corps de désespoir, je me focalisais sur ce qui n’allait pas dans ma vie.

    Aujourd’hui je dirai que le vrai bonheur commence là où l’on se décide enfin de le vivre.

    Ce livre est une thérapie miraculeuse, et il était essentiel pour moi que de l’écrire… il a été ma façon avec laquelle il fut bon de parler à quelqu’un… me voilà mise à nue devant vous… urgent désir, vous raconter… puis un désir peut être également de me sentir enfin à ma place et au sein d’un univers qui me ressemble… au-devant du rêve qui retrouve une seconde jeunesse, une sensibilité de degrés infinis, par moment des émotions revécues qui ont provoqué des suspensions d’écritures momentanées.

    Sont venues se mettre en travers, des paroles saugrenues ne me pensant pas capable de mener à bien ce projet… mais je n’ai pas baissé les bras, et ce livre demeure mon premier projet mené à sa complétude…

    Aucune pensée n’est déposée au hasard… et j’espère qu’un jour une femme trouvera la paix à la lecture de mon livre, en se reconnaissant pas forcément à l’identique, mais semblable et se sentira moins seule, c’est vraiment ce qui m’obsède.

    Je prends dans l’écriture

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