Discover millions of ebooks, audiobooks, and so much more with a free trial

Only $11.99/month after trial. Cancel anytime.

La Chute: Combler l’absence
La Chute: Combler l’absence
La Chute: Combler l’absence
Ebook220 pages1 hour

La Chute: Combler l’absence

Rating: 0 out of 5 stars

()

Read preview

About this ebook

Ce sont de nouveaux poèmes poignants et déchirants que nous donne à lire, pour notre plus grand bonheur, Brahim Saci, après son premier recueil, « Fleurs aux épines », qui avait eu un énorme succès d’estime au niveau des passionnés de la poésie à Paris. Dans « La Chute, Combler l’absence », il approfondit son art, il étoffe son champs de vision, il enrobe ses métaphores de philosophie, de sagesse et de mystique. Sur les traces de Baudelaire, de Rimbaud, de Brel, Brahim Saci ouvre son cœur, raconte son vécu parisien et nous fait également voyager en Kabylie, en Normandie, en Occitanie. On devine aisément la sensibilité artistique de Brahim Saci : elle est dans chaque vers, elle est dans chaque mot, elle est dans la magie de chacune de ses pensées.
Brahim Saci se pose des questions ; les réponses ne viennent pas toujours. Cela ne le décourage pas, il continue ses nombreuses quêtes, sa sagesse de chaque jour l’aide à supporter l’insupportable. Les blessures de la vie sont là : Brahim Saci ne les cache pas, il les dévoile sans aucune retenue, il tente juste de partager avec ses lecteurs cette délivrance qui arrive au bout d’un enfer terrestre soudain et terrifiant. C’est toujours après bien des souffrances que le besoin d’écrire de la poésie se fait pressant, s’impose et devient incontournable. Les mots deviennent alors le territoire rêvé de la paix de l’âme.
LanguageFrançais
Release dateSep 20, 2017
ISBN9782312054728
La Chute: Combler l’absence

Read more from Brahim Saci

Related to La Chute

Related ebooks

Poetry For You

View More

Related articles

Related categories

Reviews for La Chute

Rating: 0 out of 5 stars
0 ratings

0 ratings0 reviews

What did you think?

Tap to rate

Review must be at least 10 words

    Book preview

    La Chute - Brahim Saci

    cover.jpg

    La Chute

    Brahim Saci

    La Chute

    Combler l’absence

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    Du même auteur

    Fleurs aux épines, Les Éditions du Net, 2016.

    © Les Éditions du Net, 2017

    ISBN : 978-2-312-05472-8

    « La poésie n’a pas d’autre but qu’elle-même »

    Charles Baudelaire

    Au poète libre

    Écrivain journaliste

    Et ami

    Youcef Zirem

    À qui vont toute ma reconnaissance

    Et mon admiration

    À qui je dois mon retour à la poésie française.

    Pris par la poésie et la chanson kabyle

    Ce sont ses encouragements qui m’ont aidé à revenir

    Vers cet autre visage de ma Muse

    Que je croyais perdu

    Je dédie

    Ces vers oubliés

    La Chute

    Combler L’absence

    B.S.

    Préface

    Les blessures de la vie qui conduisent à la délivrance

    Ce sont de nouveaux poèmes poignants et déchirants que nous donne à lire, pour notre plus grand bonheur, Brahim Saci, après son premier recueil, Fleurs aux épines, qui avait eu un énorme succès d’estime au niveau des passionnés de la poésie à Paris. Dans La Chute, Combler l’absence, il approfondit son art, il étoffe son champs de vision, il enrobe ses métaphores de philosophie, de sagesse et de mystique. Sur les traces de Baudelaire, de Rimbaud, de Brel, Brahim Saci ouvre son cœur, raconte son vécu parisien et nous fait également voyager en Kabylie, en Normandie, en Occitanie. On devine aisément la sensibilité artistique de Brahim Saci : elle est dans chaque vers, elle est dans chaque mot, elle est dans la magie de chacune de ses pensées.

    Brahim Saci se pose des questions ; les réponses ne viennent pas toujours. Cela ne le décourage pas, il continue ses nombreuses quêtes, sa sagesse de chaque jour l’aide à supporter l’insupportable. Les blessures de la vie sont là : Brahim Saci ne les cache pas, il les dévoile sans aucune retenue, il tente juste de partager avec ses lecteurs cette délivrance qui arrive au bout d’un enfer terrestre soudain et terrifiant. C’est toujours après bien des souffrances que le besoin d’écrire de la poésie se fait pressant, s’impose et devient incontournable. Les mots deviennent alors le territoire rêvé de la paix de l’âme. Dans La Chute, Combler l’absence, il y a presque du récit à travers ces poèmes qui cernent une histoire heureuse qui se termine mal, une expérience douloureuse que le poète ne pouvait prévoir. L’amour est raconté dans ces poèmes flamboyants et lucides avec un panache certain, Brahim Saci sait amadouer les mots pour dire la sacralité de l’amour vrai, pour dire sa passion née un jour dans cette belle et splendide ville de Paris, au carrefour du rêve et de la réalité. L’amour est cet espace qui dépasse tous les autres, qui fait oublier les malheurs du monde, les guerres et les injustices. Mais rares sont les amours qui sont éternelles. On ne se rend compte que bien plus tard. Et pourtant l’image de la fée, guitare à la main, ne veut pas s’en aller. Dans les bars parisiens, Brahim Saci se pose, il prend un verre, médite et écrit. Le poète va sur tous les lieux que jadis il empruntait avec cette belle blonde que d’autres ont mis sur d’autres chemins, d’autres chimères. Il y a beaucoup d’émotion dans ces vers qui décrivent simplement mais profondément tant d’errances, tant de questionnements. Tant de places parisiennes témoignent de tant de souvenirs heureux. La mémoire aide le poète à se sentir moins seul, mais il se fait aussi du mal quand il croit apercevoir, ici et là, celle qui est partie ailleurs. Un ailleurs qui n’est pas très loin, ce qui rend la vie du poète encore plus difficile, plus délicate. Il y a beaucoup de sincérité dans la poésie de Brahim Saci : c’est la force principale de la Chute, Combler l’absence ; cette force donne un pouvoir à ses mots, cette force captive le lecteur qui ne se lasse pas de suivre le poète dans ses multiples pérégrinations. Au final, ce livre est un long voyage, à travers métaphores et trouvailles heureuses dans les mystères de l’existence, dans cette insaisissable harmonie du monde qui se dérobe lorsque le chant de l’amour ne s’épuise pas. Il est des moments de la vie qui sortent de l’ordinaire, il est des moments où la poésie trouve son chemin malgré l’inconfort des blessures, il est des moments qui offrent au poète les moyens de laisser une trace. Brahim Saci a connu ces moments d’extase et de peine. La Chute, Combler l’absence, est une belle trace, c’est un livre qui vaut le détour, qui apporte du soleil dans le cœur de tous ceux qui croient aux belles choses de la vie, ceux qui savent que l’essentiel c’est d’aimer.

    Youcef Zirem

    POUR T’AVOIR AIMÉE

    Le feu m’embrase et me détruit

    Pour t’avoir tant aimée

    Je t’offrirais le paradis et ses fruits

    L’univers tout entier.

    Si je pouvais te retrouver

    Même aux frontières de mes rêves perdus

    Pour un regard un baiser

    Et ce sourire d’ange qui m’a abattu.

    J’erre sans savoir où

    Je te cherche comme un fou

    Tu es quelque part dans le passé

    Là où tentent de te rejoindre mes pensées.

    Mais la nuit a fini par te séduire

    Avec ses démons pour te détruire

    Sur mon cœur meurtri pleut la mélancolie

    Mon ciel est gris comme celui de Paris.

    JE M’INTERROGE

    Je m’interroge sur l’esprit torturé de certains êtres

    Qui sont attirés par les ténèbres sans fenêtres

    Pourtant Dieu leur a tout donné

    L’intelligence, les arts, la beauté.

    Au lieu de rendre grâce, de construire de créer

    De célébrer la vie, chanter l’amour la liberté

    Ils appellent et attirent les hivers brûlants

    Le néant et les vents hurlants.

    Leur cœur se couvre de gel

    Fuyant le soleil, alourdissant le ciel

    Préférant la compagnie des nuages noirs

    Couvrant la lumière nourrissant le désespoir.

    Pourtant le gouffre nous attend, tendant la main

    Un jour ou l’autre au bout du chemin

    D’où personne ne peut s’échapper

    Pourquoi certains êtres s’y pressent pour tomber ?

    Pourtant l’espoir est toujours là, laissez le s’approcher

    Il est comme une fontaine où chacun peut s’abreuver

    Il suffit d’ouvrir ses yeux et son cœur

    Que la vie est belle si vous écartez la peur !

    Prenez-cette coupe de vin

    Aujourd’hui sans penser à demain

    Partagez-la avec l’être aimé, même s’il pleut

    Comme un breuvage offert par Dieu.

    LE VRAI AMOUR SE RIT DES TEMPÊTES

    Rien ne peut détruire le véritable amour

    Il est pur éternel pour toujours

    Il peut brûler dans les flammes.

    Mais pour renaître et se fortifier à chaque détour

    Même quand l’esprit usé par le poids des jours

    Il retrouve son souffle et le calme.

    Il se rit des tempêtes, des cieux lourds

    Des fous qui s’affolent et courent

    Effrayés par la nature qui s’exclame.

    L’être humain trop préoccupé par les alentours

    Oubliant l’essentiel c’est à dire lui même, sourd

    Aux cris sans échos de son cœur en larmes.

    L’ESPOIR S’ACCROCHE

    Ne gaspillez pas le temps en attendant

    Demain, en fermant les yeux sur le présent

    Profitez du moment ne précipitez pas le pas

    Respirez l’instant demain ne sera peut-être pas.

    L’espoir s’accroche tant l’amour est grand

    Mais le temps ravageur marche en conquérant

    Partout la laideur cache le beau

    Les larmes coulent derrière la faux.

    La lumière salvatrice est si combattue

    Par les fous comme un fruit défendu

    Le mal cultive les vices pour tout corrompre

    Guettant le fragile espoir pour le rompre.

    Ainsi nous marchons sur le brasier qu’on a créé

    Et nous cultivons les flammes qu’on a allumées

    Dans la fournaise j’implore la pitié du ciel

    Mais il reste sourd à mes désespérés appels.

    LUMIÈRE EN SANGLOTS

    J’ai rêvé d’un ange déchu

    Pour avoir cru le mensonge.

    L’ai-je vraiment connu ?

    Ou n’est-ce qu’un songe ?

    Une image me revient souvent

    Celle d’une fée une guitare à la main

    Musique céleste dispersée par les vents

    Avec les senteurs de roses de jasmin.

    Mais ces fleurs gâtées vont vers les débauchés

    Tombent dans de sombres désirs d’abîme

    Attirées par de sinistres flatteurs illuminés

    Qui ne prennent plaisir que lorsqu’ils s’abîment !

    La lumière en sanglots dans le ciel couvert

    Peine à percer les noirs nuages

    C’est la nuit qui remplit mon verre

    Plaisirs éphémères sombre présage !

    ÉVITEZ LA FRÉQUENTATION DES LOUPS

    La lumière est

    Enjoying the preview?
    Page 1 of 1