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La Thieusine d'Albertine: P’r les gormands né-naissuts dan l’boun endrét, la Saintonghe
La Thieusine d'Albertine: P’r les gormands né-naissuts dan l’boun endrét, la Saintonghe
La Thieusine d'Albertine: P’r les gormands né-naissuts dan l’boun endrét, la Saintonghe
Ebook196 pages1 hour

La Thieusine d'Albertine: P’r les gormands né-naissuts dan l’boun endrét, la Saintonghe

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About this ebook

La cuisine d’Albertine, notre journaliste-poissonnière, est une cuisine qui lui ressemble, haute en couleurs et en saveurs, faite pour le partage et la convivialité, revendiquant ses origines gabayes et saintongeaises, mais aussi intégrant les originalités rapportées de ses voyages, ou héritées des marins qui fréquentaient le port de Blaye du temps des grands trafics maritimes. Ainsi ont pourra découvrir les Pâtes des Damioches de Bacalan, retrouver la sauce de pires, ou la Tarte au Fian d’la Grand-mère Pissedru. Toujours écrit en saintongeais, la langue régionale du Sud-Vendée au Nord-Gironde, on trouvera des recettes expliquées de manière pittoresque, ainsi que quelques textes de nos bardes saintongheais. À déguster avec les excellents vins de Blaye, sans oublier le Cougnat avec modération bien évidemment (thieu l’arbigheoés que jhe qu’neussons pas !) L’ouvrage est préfacé par un auteur de roman de renom, Martial Maury, périgourdin pure souche, connaissant peu la langue saintongeaise, mais grand gourmet qui a su apprécier les arcettes de la thieusine d’Albertine !
À table !
LanguageFrançais
Release dateApr 20, 2021
ISBN9782312080574
La Thieusine d'Albertine: P’r les gormands né-naissuts dan l’boun endrét, la Saintonghe

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    La Thieusine d'Albertine - Jean Luc Buetas

    cover.jpg

    La Thieusine d’Albertine

    Jean Luc Buetas

    La Thieusine d’Albertine

    P’r les gormands né-naissuts

    dan l’boun endrét, la Saintonghe

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    Du même auteur :

    Les Voéyaghes d’Albertine. P’rmière Rabalée, Editions du Net, 2017

    Les Voéyaghes d’Albertine. Deusième Rabalée, Editions du Net, 2018

    Mourcias Chouésits de l’Ajhasse Désencruchée, Editions du Net, 2017

    Probabilités et statistique (ce que j’en ai compris si ça peut aider), Editions du Net, 2020

    Initiez-vous à la langue saintongeaise avec Albertine, Editions du Net, 2020

    Crédit photographies : Jean Luc BUETAS, sauf figure 11 et figure 14, anonyme.

    © Les Éditions du Net, 2021

    ISBN : 978-2-312-08057-4

    Les richards, qu’avant d’si bons mourciâs sû’ leu tab’, mangheant p’t-être pas d’si beun app’tit.

    L’Bon Yeu é jhuste, i leu z-envoèye la gastrique.

    Anounyme Saintongheais

    Aux Patoésans, avant qu’o s’parde

    img1.jpg

    Figure 1 : Ah, les bounes cagouilles.

    Préface

    Jusqu’à présent la seule Albertine que je connaissais, tenait le bar station d’essence du village de Liorac sur Louyre, qui se trouve, comme vous le savez, sur la route qui passe devant l’hôpital de Bergerac et mène à Sainte Alvère, en Dordogne. Albertine, une brave dame, menue, souriante, âgée, avec des cheveux blancs qui a servi à boire et l’essence (pas dans les mêmes contenants évidemment), jusqu’à la fin des années 70 au début des années 80.

    « Mon » Albertine était comme moi, Périgourdine, Bergeracoise, et, si dans mes souvenirs je ne me rappelle l’avoir entendu « parler patois », comme on disait à l’époque lorsqu’il s’agissait de l’occitan, je pense qu’elle devait le comprendre et le parler, comme la grande majorité des personnes de sa génération.

    Car, moi, je suis Périgourdin, mais, même si je trouve le sujet passionnant, je ne suis pas ici, sur ces pages pour parler de moi et de mon Albertine, chez laquelle je ne suis jamais allé manger, ni tester ses talents de cuisinière. Ce qui est certainement regrettable, car la Dordogne est renommée pour sa gastronomie. Peut-être, est-ce dû à cette double légitimité, être originaire d’un terroir où il fait bon vivre et manger et connaître une Albertine, si je suis invité sur ces feuilles, à écrire la préface de l’inestimable ouvrage « La Thieusine d’Albertine » que vous avez eu le bon goût d’acheter. Il est, en quelque sorte le fruit d’un autre duo, 100 % Gabaye celui-là ; Albertine la poissonnière de Blaye et Jean-Luc Buetas le viticulteur-auteur de Saint Martin Lacaussade. Ce dernier a vu le néologisme de « viticauteur » créé exprès pour lui. Il cultive aussi bien ses vignes du Château Peyreyre que la langue Gabaye. Il prend autant de soins des unes que de l’autre car il en tire chaque fois de succulents nectars. Jean Luc Buetas est l’auteur d’ouvrages aussi gouleyants que ses crus, comme « Les Voéyaghes d’Albertine » dans lesquels (il y en a deux) il redonne vie à une authentique poissonnière Blayaise des années 40-50, ou « Initiez-vous à la langue Saintongeaise avec Albertine ». Le terme « succulent » n’est pas un vain mot. Ce livre a pour objet de nous donner les recettes de cuisine que « son » Albertine mitonnait certainement en son temps, c’est en quelque sorte « Initiez-vous à la cuisine Saintongeaise avec Albertine ». Une gastronomie simple, issue de produits du terroir mais qui tient au corps et surtout enthousiasme les papilles.

    Si mon Albertine était mince, c’est une preuve qu’elle n’avait pas dégusté toutes les recettes qui sont dans ce livre. Moi, qui ne recule devant aucun sacrifice dès lors qu’il question de littérature, je l’ai fait pour préparer cette préface. Et, en un seul repas, j’ai pris 5 kilos et trois grammes tant tout est délectable et donne envie de se resservir.

    « L’Albertine de Jean-Luc » était poissonnière. Est-ce pour cela que les produits de la mer et du fleuve ont une grande place dans cet ouvrage ? Eclade de moules, tartines (Albertine ne connaissait certainement pas les toasts) de poutargue et j’en oublie, constituent une part importante du livre et montrent bien que le Pays Gabaye est une contrée ou la terre et la mer sont intimement liées. Les recettes terriennes ne sont pas oubliées pour autant. Dans cet ouvrage, vous surprendrez vos convives avec les oreilles de cochon en chips (à tester !), les régalerez avec la sauce du pire (qui porterait si mal son nom, si les pires en question n’était pas le poumon du porc pour la pire bianche, et le foie du porc pour la pire nég’ de porc) ou bien d’autres délices. Les deux se marient bien ensemble. Car, la gastronomie Gabaye, c’est l’inverse de la chanson de Claude Nougaro, Toulousain comme l’on sait, « le jazz et la java » où « quand le jazz est là, la java s’en va ». Quand les produits de la mer sont présents, ceux de la terre les accompagnent sans rechigner, prennent la suite avec entrain et le tout permet de faire une java bien rythmée.

    Alors, lisez ce livre, cuisinez les recettes, faites en profiter vos proches, surtout s’il y a une Albertine parmi eux, et vous vous régalerez. Un recueil de plats, consacré au plaisir d’être ensemble, recette commune au Périgord, au pays Gabaye et à tous les lieux où vivent « les gormands né-naissuts dan l’boun endret », celui où l’on aime vivre et être ensemble.

    Il est de notoriété publique que la nourriture est d’autant plus savoureuse lorsqu’elle est partagée en bonne compagnie. Et, déjeuner avec celle de Jean-Luc et de tous ses comparses lui donne un goût encore plus délectable, délicieux, succulent, celui de l’amitié.

    Bonne lecture, bon appétit et belle vie à vous.

    Martial MAURY

    Saint-Christoly de Blaye, le 06/04/202

    img2.jpg

    Figure 2 : Martial Maury

    Martial Maury Correspondant de presse, auteur ; artisan en écritures.

    06 61 96 22 73.

    Derniers ouvrages parus{1} :

    Amour, sexe, trahison et aspirateur, Editions du Loir, novembre 2019

    L’île des orages City éditions. février 2019

    Timothée, bébé aventurier Il était un ebook, juillet 2019.

    Mangher bio et aute chouse

    La télébeurdasse, darnièr’ment, a sunifié qu’ol allait changher et qu’ol irait encore pu piangh’ment : Peur se nourri et que jh’ayons pu de maladies, faut mangher bio.

    Çartains pésants zou avant entendu et avant compeurnu : Pour avouère daus pouéraux, daus carottes, dau peursill’, daus patates, daus bounes monghettes et des toumates, pu d’engrais, ol est de la pouéson, o faut dau pipi d’cheun et daus bouses de canets : Si n’avant ni cheun ni canet, dau fumier d’osiâ suffit’ aisement. Pour avoér de l’ail bin fort, daus échalottes et daus ougnons : dau crottin d’poule, ol é bon !

    Mais ol é pas tout : si vous v’lez mangher in eû bio, o faut que la poule thi l’a pounu s’aille beun agueurnée aveuc de la baillarjhe à deus rangs, ol é pu farinou, et que l’ève qu’a bouét vienne tout dret dau pouét peur pas être cloro et filiosée. Si vous v’lez vous super les balots aveuc ine boune salade, anghez don dans la veugne à « Cope Souchôt », quérir de la pouré-baragouane, hum ! Ol é naturel… Aveuc thieu, pu besoin de pinules cope-faim ou beun de soupe ragoutante en bouètes p’rr êite égandillé. Y l’avant açartainé otou que les jhapounais venant de faire ine touèle espécialement élouèsée peur vous écouturer ine dorne oub’ ine camisole, o va vous garir de voute dépréciation narvouse, si vos paur’jhambes n’en pouvant pu ou beun si avez des avarices cordées, saquez vous bin vite dans thiéllées chausses qu’avant dans la filure ine p’tite pinule de « micro calculaire », o va aller meu, mais o faudrait pas les décrassouner, auteurment à la quatrième bughée, a vaudrant pu reun.

    Mais c’qu’o y a de pu moudarne dans thiéllés espécialités, m’en vas vous zou dire dans le creux de l’oumerole : Mes bounes dames, si votre paur’ houme n’est pu bon à reun, achetez des banlins au « viagra », saquez les dans votre veure, mais avant vous jhouquer aveuc votre cher houme, fasez venir troués ou quatre de vos vouésines peur vous aghider. Ol est les recoumandations de la télébeurdasse…

    Créyez vous pas qu’o va ête bia thielle vie moudarne en pien nouvia siecl’ ?

    Francine Besson{2}

    img3.jpg

    Figure 3 : Francine Besson

    Enferaghe

    Nouzaut’ en Saintonghe, p’r la goule, jhe craignons p’rsoune. Jh’avons t’rjhou in boéyau cabourne{3} et la goule seuche coume in bénitier d’huguenau. Jh’mangeons pas coume des bisses à matrouiller des goulées de reun. Mangher en Saintonghe, ol é ine saine othiupation. Le monde peut cheire en botte, le saintongheais se met à tab’. Ol é pas l’moument d’l’enmarder quante i sort son coutiâ d’la font de sa thiulotte. Le borgheoès fé ine croée su’ la miche et cope le pain p’r la coumpagnée. Ol é l’top-partement, le ségnau douné

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