CE QUI A CHANGÉ, CE QUI VA CHANGER

Depuis la loi du 7 août 2020, c’est désormais officiel et inscrit dans le Code de la Sécurité sociale: « La perte d’autonomie est un risque assuré par la Nation à chacun, indépendamment a donc été créée, en plus des branches , , et . Plus de 2 milliards d’euros ont été débloqués pour en amorcer le fonctionnement, un budget relativement modeste au vu des besoins. Mais une fraction de la CSG (Contribution sociale généralisée) devrait participer à son financement début 2024. Les dossiers pour l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), la Prestation de compensation du handicap (PCH) ou le financement des établissements et services médico-sociaux, entre autres, aujourd’hui gérés, selon les cas, par les départements, l’État ou la Sécurité sociale, devraient donc être traités au sein de cette cinquième branche. Sa gestion a été confiée à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), créée après la canicule de 2003. La crise sanitaire a cependant ralenti le processus. L’examen de la loi Autonomie et grand âge, qui aurait dû avoir lieu début 2021, a été repoussé, n’empêchant toutefois pas des avancées notables, comme l’indemnisation du congé proche aidant. La question est de savoir , dont les besoins sont croissants. En 2020, le président du Haut Conseil du financement de la protection sociale, Dominique Libault, les évaluait à 6,2 milliards d’euros supplémentaires pour 2024 et 9,2 milliards pour 2030, compte tenu du vieillissement de la population.