La pratique de la divine présence avec le divin verbe créateur: L’Ascension, unique véritable But

La pratique de la divine présence avec le divin verbe créateur

Oscar Jean-Serge Bonou

La pratique de la divine présence avec le divin verbe créateur

L’Ascension, unique véritable But

3 Colossiens : 2-4 ; Ephésiens 3, 17 ; Galates 3 : 26-27

LES ÉDITIONS DU NET

126, rue du Landy 93400 St Ouen

© Les Éditions du Net, 2021

ISBN : 978-2-312-08158-8

« Je suis le cep, vous êtes les sarments.

Celui qui demeure en moi et en qui je demeure

porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. »

Jean 15, 5

Avant-propos

« Commence déjà à être l’ami de toi-même. Tu ne seras jamais seul » Sénèque.

« La pratique de la Présence Divine avec le Divin verbe créateur » non seulement démontre que tous les humains ont la capacité d’éveiller en eux, la Conscience Christique qui y sommeille mais aussi, comment il faut l’entretenir et lui donner un élan significatif afin que s’accomplisse et se manifeste l’œuvre divine et individuelle dont chacun est porteur, car nous sommes tous de potentiel artisan de lumière. Cet ouvrage, nous invite à reconnaître et à manifester notre véritable Identité Spirituelle, notre Homme (Être) Intérieur, dont parle Saint Paul dans ses épîtres, lui redonner Tout Pouvoir afin que notre Communication avec le Divin, initialement altérée et rompue au cours des siècles, soit non seulement rétabli, mais soit maintenue et vivifiée à chaque instant dans nos cœurs.

« La pratique de la Présence Divine avec le Divin verbe créateur » met en évidence un ensemble d’enseignements afin de permettre, à tout lecteur, de s’engager et d’expérimenter, d’opérer son propre développement spirituel, d’initier et d’intensifier sa relation intime avec l’Être pur en soi qui, n’attend que notre intérêt à Lui porter, pour œuvrer et justifier notre Véritable et Réel Héritage. Cet ouvrage, nous prépare consciencieusement et dès maintenant, à vivre avec plénitude, depuis le centre de notre cœur, le temps et l’avènement du règne de l’Esprit Saint dont parle l’évangile de Jean 4 ; 23. Il constitue et est un guide vers le chemin d’une croissance spirituelle solide, épanouie et continue ; c’est un support pratique du nouvel âge quantique qui nous permet de nous reconnecter à nous-même, à la Source Universelle, qui nous apprend à réactiver et développer notre lumière intérieure puis de passer rapidement, avec un effort soutenu, du stade de la séparation à celui de l’Unité Consciente, à la Conscience de Jésus-Christ ascensionné, au Christ Cosmique. À travers cet ouvrage, nous reprenons progressivement la maîtrise et le contrôle de nos vies et entrons dans la découverte et la plénitude de notre Maître Intérieur. Il est écrit dans l’évangile de Jean 12 ; 32 : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. » Comment les hommes peuvent-ils être attirés depuis la terre, par notre Jésus-Christ ascensionné ? Dieu n’est pas Différent d’une religion à une autre, d’une nation à une autre et n’a Jamais Damné sa Créature.

Avec « La pratique de la Présence Divine avec le Divin verbe créateur » nous découvrons en effet, comment développer la Conscience de la Présence de Dieu afin de transcender la matière dans laquelle notre âme s’est faite prisonnière au cours des siècles ; nous comprendrons que l’Univers n’est pas une nécessité aveugle ; que l’humanité a encore de véritables découvertes à faire, des progrès à faire pour un monde meilleur ; que la Réalisation Spirituelle est l’unique salut de l’être humain dans ce monde.

À des degrés divers et bien variés, tous les êtres humains sont des artisans (aujourd’hui ou demain, dans cette vie ou dans une autre, certains s’en convaincrons) de la Manifestation de la Lumière de Dieu en nous, par conséquent, du seul et unique Christ. La seule vraie conquête à faire, c’est d’éveiller la Lumière Christique en nous et de progresser dans chaque vie vers cette Unité Consciente : Soyons Souverains et Agissons ensemble.

« Personne n’erre seulement pour son propre compte, mais on est la cause et le promoteur de l’erreur d’autrui » Sénèque.

Introduction

Hébreux 10 ; 39 : « Pour nous, nous ne sommes pas des hommes de dérobade pour la perdition, mais des hommes de foi pour la sauvegarde de notre âme. »

Hébreux 11 ; 1-3 et 6 : « Or la foi est la garantie des biens que l’on espère, la preuve des réalités qu’on ne voit pas. C’est elle qui a valu aux anciens un bon témoignage. Par la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par une parole de Dieu, de sorte que ce que l’on voit provient de ce qui n’est pas apparent. Or sans la foi il est impossible de lui plaire. Car celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’il existe et qu’il se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

1 Jean 4 ; 15-16 : « Celui qui confesse que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu. Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est Amour : celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui. »

Depuis les âges passés, bien que la question relative à DIEU soit généralement partagée par tous les êtres de chaque époque, convaincus d’une Force Supérieure qui Agit, Gouverne et Régit tout autour de nous, elle reste et demeure néanmoins de nos jours, une notion, une conception particulièrement profonde, personnelle, intime et divergente : chacun à sa propre Foi à laquelle il tient, peu importe la manière dont elle est née, cultivée, entretenue, ou ancrée en soi, peu importe qu’elle a su éventuellement grandir, changer, rester telle qu’elle est ou connaitre des ajustements spécifiques au regard du vécu, des expériences. Nul, en effet, n’a absolument aucun droit d’imposer sa propre Foi à l’autre : Il faut que celle-ci, en effet, jaillisse du fond de son être, du fond de sa vérité intérieure. « Il est plus facile de briser un atome que de briser un préjugé. » Albert Einstein.

Le lecteur est invité non seulement à examiner le contenu de cette œuvre avec un esprit ouvert, mais encore à suspendre son jugement jusqu’à ce qu’il ait lu tout le contenu attentivement non pas comme un roman, mais comme une adresse à son être, à son esprit. La vérité spirituelle se vérifie toujours par son accord avec l’Écriture Sainte, avec la raison et l’expérimentation car, c’est seulement ainsi que « l’Esprit de Dieu Lui-même rend témoignage à notre esprit » et sans ce témoignage, sans cette voix intérieure, la démonstration la plus explicite, la plus claire est sans profit ; elle peut même paraitre confuse et pire, blasphématoire. L’une des grandes erreurs de notre humanité, des personnes qui devraient nous conduire à une communion efficace, à une relation forte et permanente avec DIEU, a été celle qui a entrainé, à fermer DIEU dans des dogmes, des règles opportunistes et mesquines, de limiter la Foi à des postulats qu’il ne faut plus toucher, à endoctriner pour des motifs non divins. Dieu est la Vie, Dieu est l’Esprit. Tout système dogmatique ou d’endoctrinement est anti-Christ : « Je n’ai jamais fait une de mes découvertes par le processus de la pensée rationnelle. » Albert Einstein. Le plus grand mal pour les hommes est sans équivoque, une incompréhension soutenue, entretenue et maintenue de la notion de DIEU, de l’essence du l’Unique Créateur.

« Connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux » est l’une des assertions de Socrate (470 av. J.-C. Ve siècle) toujours présente dans notre esprit et ancrée dans nos cœurs. Cette affirmation ne s’oppose pas à la grande injonction émanant du Christ énoncée dans Jacques 4 ; 8 « Approchez-vous de Dieu et Il s’approchera de vous ». Comment se connaître soi-même et se rapprocher de Dieu ? Depuis des siècles, de nombreuses interrogations minent notre quotidien et semblent n’avoir de réponses véritablement fiables, appropriées et convaincantes. L’enseignement du Christ, nous montre que la notion de Dieu, est basée sur la vérité, là où le bien apparait, Il est là, le bien est compréhension, vérité, amour et miséricorde. Galates 6 ; 9-10 : « Ne nous lassons pas de faire le bien ; en son temps viendra la récolte, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, tant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien à l’égard de tous et surtout de nos frères dans la foi. » Hébreux 3 ; 14 : « Car nous sommes devenus participants du Christ, si toutefois nous retenons inébranlablement jusqu’à la fin, dans toute sa solidité, notre confiance initiale. » 1 Corinthiens 7 ; 31 : « Car elle passe, la figure de ce monde. » Le bien est une essence en chacun et n’a aucun attachement aux choses matérielles. Si telle était le cas, la figure de ce monde ne serait pas ce que nous voyons et vivons aujourd’hui ; la peine, le chagrin et la douleur ne seront pas assez souvent présents dans nos vies. L’une des triades théologiques des Bardes{1} de l’île de Bretagne du Moyen Âge{2} nous montre le principal mais aussi fondamental attribut qui incarne Dieu dans toute Sa manifestation à jamais : « Trois choses que Dieu ne peut pas ne pas être : ce qui doit constituer le bien parfait, ce qui doit vouloir le bien parfait, et ce qui doit accomplir le bien parfait. »

Il n’est pas faux de dire que nous nous sommes détournés de Dieu, par notre liberté de volonté ou notre libre arbitre et nous reviendrons à Lui aussi de la même manière : par notre libre arbitre, par la Conscience éclairée. Et, ce retour à la Source, à Dieu, ne se fera pas sans la « purification » que l’âme aurait gagnée à travers de grandes et durables épreuves de foi, d’amour, de loyauté et de patience. Le retour à Dieu est un mérite. Comme l’illustre la sourate 10 verset 4 : « C’est vers Lui que vous retournerez tous, c’est là, la promesse d’Allah en toute vérité ! C’est Lui qui fait la création une première fois puis la refait (en la ressuscitant) afin de rétribuer en toute équité ceux qui ont cru et fait de bonnes œuvres. Quant à ceux qui n’ont pas cru, ils auront un breuvage d’eau bouillante et un châtiment douloureux à cause de leur mécréance ! »

Quoi que nous voyions aujourd’hui dans le monde et qui l’afflige, l’humanité, malgré tout, progresse dans son initiation mais très lentement : l’évolution de l’être extérieur (toute activité dans le physique) et celle de l’être intérieur (Soi Divin ou esprit) n’est pas proportionnelle et explique vraisemblablement, l’attachement aux choses matérielles. Non pas qu’elles sont nuisibles ou mauvaises, mais parce qu’elles sont au-devant de tout et, parce qu’elles sont au-devant de tout, dans tout, elles deviennent un problème, un obstacle, un poids, une barrière : Il y a une identification excessive dans le corps ; notre âme s’est en effet, trouvée prisonnière de cette puissante Energie matérielle et il faut sortir de cette prison, en transcendant la matière. Autre facteur qui a lourdement contribué à la lenteur du développement de l’esprit ou du moi intérieur dans le rapprochement de l’homme et de Dieu, c’est la façon dont la Vie du Christ a été présenté à l’humanité au cours des siècles ! On nous a montré et surtout insisté sur un Christ crucifié et agonisant sur la croix, sur son sang versé pour le rachat de nos péchés, un Christ sacrifié pour sauver le monde et non suffisamment le Christ Ascensionné, marquant un évènement éthérique, cosmique assez exceptionnel et unique, qui, d’ailleurs est Toujours près de nous, Vivant, Agissant, désireux de Communiquer avec nous pour l’œuvre Divine de ce monde. D’ailleurs, non plus suffisamment sur la Transfiguration du Christ. Le siège de l’expérience humaine, est à l’intérieur de nous, pas à l’extérieur de nous, comme l’expérience que relève le ministère de notre Seigneur Jésus-Christ. Cette expérience, nous démontre en effet que, le processus spirituel consiste à porter une nouvelle dimension qui est au-delà du physique. Osée 6 ; 6 : « Car c’est l’amour qui me plaît et non les sacrifices, la connaissance de Dieu plutôt que les holocaustes. » La connaissance de Dieu, le Christ, est un processus de développement individuel, personnel et spirituel qui aboutit à l’Ascension. Il n’y a rien d’autre qui doit prévaloir et conduire à cette Ascension, rien d’autre qui doit être plus important que cette quête permanente.

Toute Force, toute Energie, dans son expression, dans sa manifestation, dans son expansion, dans son accomplissement, ne peut s’exercer que par ou à travers un support matériel, un canal physique. Comment s’est manifesté, comment s’est exprimé l’Amour de Dieu ? Par Jésus le Christ qui a vécu parmi les hommes : l’homme a donc toujours été et sera toujours le moyen de la Manifestation Spirituelle, de Dieu. « Voyez quelle manifestation d’amour le Père nous a donnée pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes !