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Au-delà de nos peurs
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Au-delà de nos peurs

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About this ebook

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblerait votre vie d’aujourd’hui si vous n’aviez jamais eu de peurs irrationnelles et inutiles? La peur est, sans aucun doute, le plus grand handicape de nos vies. Elle nous contraint à la passivité, au renoncement, et à nous contenter de ce que nous avons plutôt que d’oser aller vers ce que nous désirons intensément.

La peur est le pire ennemi de notre bonheur.

Beaucoup pensent que la peur est immuable et que nous sommes condamnés à vivre à ses côtés, alors qu’elle n’est qu’une forme de programmation dont il est très facile de s’affranchir. C’est ce que nous démontre Laurent Debaker tout au long de ce livre passionnant, écrit dans un style accessible à tous.

Il nous explique très simplement les mécanismes de la peur, comment elle prend naissance en nous, comment nous l’entretenons, ainsi que les effets néfastes qu’elle a sur notre existence et nos comportements.

Mais l’auteur nous transmet également une large palette d’exercices et de nouveaux conditionnements à adopter face à la peur, afin d’en être délivré définitivement.
Grâce à l’enregistrement en ligne offert avec cet ouvrage, composé de méditations et d’exercices, vous pourrez effectuer facilement ce travail qui vous permettra de vous libérer enfin de vos peurs.

«La paix et le bonheur de votre existence se situeront toujours au-delà de vos peurs »
LanguageFrançais
PublisherÉditions AdA
Release dateSep 15, 2021
ISBN9782898087875
Au-delà de nos peurs
Author

Laurent Debaker

LAURENT DEBAKER c’est dès l’âge de dix ans que la vocation d’animateur de radio lui vient. Après avoir fait ses classes dans de petites radios FM privées et des études en journalisme, il entre à Radio-France où il restera pendant près de quinze ans. Cela ne l’empêchera pas de suivre des formations en thérapie, PNL, Reiki ou Ho’oponopono, dans lesquels il fait carrière depuis 2005. Toute sa vie a été rythmée par l’envie d’apporter du bien-être à ses semblables, et c’est pourquoi il a écrit jusqu’ici un bon nombre d’ouvrages liés à ces sujets (tous parus aux éditions ADA), dont les best-sellers Avance!!! et Ho’oponopono, le pouvoir en vous. Mais son autre passion est de faire rire. C’est pourquoi il renoue ici avec ses premières amours que sont la radio et la comédie, en vous offrant Y manquait plus que ça !, une aventure rocambolesque et addictive, qui vous donnera le sourire pour longtemps.

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    Book preview

    Au-delà de nos peurs - Laurent Debaker

    INTRODUCTION

    Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblerait votre vie aujourd’hui si vous n’aviez pas peur ? Ce que vous auriez osé accomplir, quelles études vous auriez parachevées, quel chiffre serait inscrit sur votre compte bancaire, à quoi ressemblerait votre vie amoureuse, quelles relations sociales et amicales seraient les vôtres, dans quelle forme physique et mentale seriez-vous ?

    Souvenez-vous de cette personne que vous n’avez pas osé aborder dans une soirée parce que vous la trouviez trop belle ou trop intelligente pour vous, alors qu’en réalité, vous aviez simplement peur de ne pas être à sa hauteur. Peut-être était-elle l’amour que vous attendiez depuis si longtemps ?

    Rappelez-vous cette opportunité professionnelle qui s’est présentée à vous et que vous avez déclinée parce que vous aviez peur de ne pas être capable d’assumer vos nouvelles fonctions. Peut-être qu’aujourd’hui vous seriez à la tête de cette entreprise avec un salaire conséquent ?

    Ou bien encore cette idée ou ce projet que vous avez eus et auquel vous n’avez pas donné suite par peur de l’échec. Peut-être vous aurait-il permis de vivre de votre passion et de faire en sorte que travailler soit pour vous le plus grand des plaisirs, vous apportant tout l’argent souhaité et le bonheur auquel vous aspirez ?

    Sans oublier cette personne qui souhaitait tisser des liens avec vous, mais dont vous vous êtes éloigné par peur de toutes ces différences qu’il y avait entre vous. Peut-être serait-elle aujourd’hui votre meilleure amie ?

    Et combien de fois au cours de votre vie avez-vous eu peur d’un moment, d’un rendez-vous, d’un entretien ou autre, au point de vous ronger les sangs et de ne plus dormir…alors qu’en fait, tout se passa très bien ?

    Sans la peur, votre vie serait sans doute différente ; très différente, même !

    Mais vous ne le saurez jamais, car vous avez préféré écouter vos peurs, et ce qu’elles induisent, plutôt que de vous ouvrir à l’aventure passionnante que représente la vie. Car la peur possède cette capacité forte et étouffante de nous restreindre, de nous limiter, de nous isoler, de nous faire croire au pire alors que nous nous dirigeons vers le meilleur. Toutes les personnes qui ont accompli de grandes choses dans leur vie ont eu peur à un moment ou à un autre, inévitablement. Mais à la différence de la majorité, elles ne se sont pas laissé dominer par leurs angoisses et ont ainsi pu accéder à une autre dimension de leur existence. Et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui nous les admirons pour leur travail, pour leur talent ou pour les exploits qu’elles ont réalisés. Croyez-vous vraiment qu’un chanteur n’a pas peur au moment de monter sur scène pour se produire devant plusieurs milliers de personnes ? Bien sûr que si ; on appelle ça le trac. Mais il dépasse sa peur, car il sait que s’il ne le faisait pas, cela lui porterait préjudice.

    La peur est la plus grande manipulatrice jamais enfantée par l’esprit humain, car elle a un don inné pour nous faire admettre que son seul but est de nous protéger, alors qu’en réalité, son unique objectif est de nous garder captifs de ses filets. C’est pourquoi nous ne nous méfions jamais d’elle. Depuis notre enfance, nous prenons l’habitude de l’avoir à nos côtés comme une conscience héroïque voulant notre bien. Nous l’apprivoisons, nous lui faisons confiance, nous la laissons décider à notre place. De là, elle prend rapidement possession de notre existence et du moindre de nos faits et gestes. C’est ainsi que, quoi qu’il se passe dans votre vie, la peur a tôt fait de justifier sa présence soi-disant salutaire en vous faisant croire à un risque ou à un danger quelconque alors qu’il n’y en a aucun. Son seul objectif sera toujours de vous maintenir là où vous êtes, et de vous empêcher de modifier vos habitudes de vie comme nous le verrons plus tard. C’est de cette manière que nous stagnons, que nous renonçons à nos projets, à nos idées, à nos envies, à nos espoirs et à nos aspirations en pensant qu’ils seront source de difficultés infranchissables susceptibles de mettre notre bien-être et notre équilibre en péril. Alors qu’en réalité, aucun danger réel n’est à redouter et que ce cheminement nous permettrait de nous accomplir, d’être heureux et de créer notre vie telle que nous la voulons au plus profond de notre être. C’est ainsi que nous passons à côté de notre histoire, estimant au final que tout est allé trop vite, que nous avons eu le temps de ne rien faire, que nous nous interrogeons sur le pourquoi d’une existence si frustrante ; et surtout, qu’au crépuscule de notre existence nous disons : « Si j’avais su ! ».

    Et le pire, au milieu de tout ceci, c’est que nous transmettons nos peurs à nos enfants et à nos proches, de sorte qu’ils ne prennent aucun risque en s’élançant sur la route de leur destin. Ce qui est le meilleur moyen de les promettre à une vie de craintes et de limitations, et de leur interdire de trouver le bonheur et l’épanouissement nécessaire à une existence bien remplie.

    La majorité des individus pense que la haine est l’antithèse de l’amour, voire l’indifférence dans certains cas. Mais c’est faux !

    Mais c’est oublier que votre bonheur,

    votre bien-être et votre épanouissement se situeront

    toujours au-delà de vos peurs. Et pour vos proches,

    c’est la même chose.

    Le contraire de l’amour, c’est la peur.

    La haine n’est rien d’autre qu’un dérivé de la peur. Si vous haïssez une personne, c’est parce que vous avez peur d’elle, que vous craignez qu’elle vous fasse du mal, qu’elle donne naissance en vous à des sentiments désagréables qui vous feront souffrir ou qu’elle ravive ceux qui vous ont déjà fait souffrir. Mais tout ceci n’est à l’origine que de la peur.

    Le sentiment inverse de l’amour est bel et bien la peur. C’est pourquoi tout ce que nous pensons, ressentons et faisons est soit de l’amour, soit de la peur. Nous n’avons pas d’autre choix. Si ce n’est pas l’un, alors c’est l’autre. Le seul choix que nous ayons est la liberté de choisir entre l’amour ou la peur. Mais il n’y a aucune demi-mesure.

    Pourquoi conservez-vous un emploi qui ne vous plaît pas ? Parce que vous avez peur de ne pas en trouver d’autres.

    Pourquoi ne créez-vous pas le projet professionnel que vous avez en tête ? Parce que vous avez peur de ne pas être à la hauteur pour le réaliser (pour différentes raisons).

    Pourquoi restez-vous en couple avec une personne que vous n’aimez plus ou avec laquelle vous n’êtes plus heureux ? Parce que vous avez peur de vous séparer, des répercutions que cela engendrera, et pourquoi pas même, de ne pas être capable de refaire votre vie.

    Pourquoi n’adoptez-vous pas une routine plus salutaire pour votre santé et pour votre bien-être ? Parce que vous avez peur de changer vos habitudes.

    Alors qu’en choisissant l’amour, vous passeriez immédiatement à l’action et vous feriez ce qui est nécessaire à votre épanouissement et, surtout, vous ne toléreriez dans votre vie aucune situation susceptible d’entacher votre bonheur.

    Parce que :

    La peur divise, l’amour unit.

    La peur condamne, l’amour pardonne.

    La peur épuise, l’amour vivifie.

    La peur déprime, l’amour euphorise.

    La peur doute, l’amour émerveille.

    La peur casse, l’amour répare.

    La peur retient, l’amour pousse.

    La peur emprisonne, l’amour libère.

    La peur démolit, l’amour construit.

    La peur aveugle, l’amour révèle.

    La peur terrifie, l’amour AIME !

    Si vous n’êtes pas certain de ce que je viens d’énoncer, souvenez-vous de l’état dans lequel vous étiez au lendemain de la rencontre avec une personne dont vous étiez tombé amoureux. Vous aviez des ailes dans le dos, vous auriez accompli n’importe quoi, vous étiez rempli d’énergie et de courage, prêt à escalader le mont Everest. Imaginez à quoi ressemblerait votre vie si vous faisiez vos choix par amour et non par peur. Cet état deviendrait alors permanent pour chaque domaine de votre existence.

    Nous passons notre vie à désirer tout ce que l’amour peut nous apporter, tel que le bien-être, l’abondance dans tous les domaines de notre vie et la plénitude. Mais, hélas !, au lieu de penser à l’amour, et de nous laisser diriger par lui, nous songeons et obéissons à son opposé : la peur !

    Comment serait-il possible de manifester ce qui résulte de l’amour en nous focalisant sur son contraire ? IMPOSSIBLE !

    Cela revient à vouloir écouter une station de radio dont la fréquence est située au 107.7 FM, alors que nous sommes syntonisés sur le 99.8 FM. Techniquement, c’est impensable. Il en va de même avec le choix entre l’amour et la peur. Vous ne pouvez pas désirer vivre avec l’un tout en demeurant connecté à l’autre.

    Ce que vous obtenez est TOUJOURS le résultat de ce sur quoi vous vous focalisez. Jamais celui que vous souhaitez.

    En outre, forts de ces constations et pour apporter une dimension spirituelle à ces propos, nous pouvons affirmer que la peur n’est rien d’autre que de la foi inversée.

    Oui, la peur est également l’opposé de la foi. Contrairement à ce que l’on pense, l’athéisme n’est pas le contraire de la foi. Car l’athéisme, c’est croire que rien n’existe au-delà de la vie terrestre, ce qui est déjà une croyance.

    En revanche, la foi est l’acte de croire en quelque chose de positif, avant même qu’il ne se soit matérialisé dans la réalité.

    La peur est l’acte de croire en quelque chose de négatif, avant même qu’il ne se soit matérialisé également.

    Or, cette différence génère une conséquence considérable pour votre vie. Car ce que vous verrez apparaître dans votre réalité sera toujours, là aussi, le fruit de vos croyances et non pas de vos désirs. Vous aurez beau souhaiter créer telle ou telle chose agréable dans votre existence et le demander à la vie, si vous redoutez que cela ne se produise pas ou bien que cela provoque des problèmes, alors vous n’aurez aucun résultat. Ou bien, vous l’obtiendrez, mais cela vous posera effectivement des problèmes. Car vous aviez peur ; et vous aviez donc situé votre foi en cette « absence de réalisations » ou en ces « problèmes ». Nos désirs étant toujours exaucés selon notre foi, vous récolterez ainsi les problèmes que vous aviez imaginés… ou rien.

    CQFD !

    Le résultat final et les bénéfices que vous tirerez de vos désirs dépendront toujours du lieu où vous placez votre croyance. La foi ou la peur. Là aussi, il n’y a pas de demi-mesure. On ne peut sincèrement pas croire simultanément en quelque chose et en son contraire. Sinon, tout s’annule.

    C’est pour cette raison, avant même que nous n’entrions dans le vif du sujet, que je vous invite à prendre un moment afin de passer en revue les différents domaines de votre existence. Pour chacun d’entre eux, demandez-vous si vous les avez bâtis et vécus par amour ou par peur. Vos réponses pourraient vous surprendre et apporter un nouvel éclairage à votre condition actuelle.

    Beaucoup de personnes croient que les peurs font partie intégrante de notre vie, qu’elles sont une fatalité de laquelle il nous est impossible de nous libérer. Mais il n’y a rien de plus faux. Vos peurs ne sont que des images, des visions, des illusions, des hallucinations, des chimères que vous avez créées. Ces peurs n’ont aucun fondement, aucune réalité, et tout se passe dans votre tête. Ce qui ne les empêche pas de perdurer en vous et de diriger votre existence, uniquement parce que vous les laissez vivre et prendre le contrôle de votre quotidien. Mais en attendant, vous avez passé une grande partie de votre existence à vous fier à ces constructions mentales qui font obstacle à la réalité à laquelle vous aspirez.

    Mais si vous avez créé ces peurs,

    alors vous pouvez aussi vous en défaire.

    C’est pour cette raison que je vous invite à me suivre dans ce voyage passionnant qui vous conduira assurément vers l’épanouissement et la liberté d’être. Vous traînez ce boulet attaché à vos pieds depuis bien trop longtemps et vous méritez beaucoup plus que de vivre sous l’emprise et la domination de vos peurs. Sans compter les heures que vous perdez à penser à ce qui vous fait peur et à imaginer ce qu’il pourrait vous arriver de pire. Que de temps perdu ! Vous avez tellement mieux à faire.

    Tout au long de cette aventure, je vous expliquerai en termes simples, concrets et accessibles à tous, comment fonctionne votre être, comment les peurs se créent, quels sont leurs mécanismes et de quelles manières elles altèrent votre vie. Mais je vous donnerai également un grand nombre d’astuces et d’exercices à pratiquer afin de vous séparer, une bonne fois pour toutes, de ces peurs qui vous portent préjudice depuis bien trop longtemps.

    Au fil des pages, vous remarquerez que tantôt je parle au masculin, tantôt au féminin, tantôt à la première personne du pluriel, tantôt à la deuxième. Sachez que c’est uniquement pour varier les plaisirs et pour nulle autre raison. Ce livre s’adresse à tout le monde, sans aucune distinction. Car tout le monde souffre de la peur, quels que soient son sexe, son orientation sexuelle, son identité de genre : binaire, non binaire, trans, etc. Pour moi, seuls comptent votre personne, votre bien-être et votre vie. Le reste vous regarde.

    Justement, il sera question de votre bien-être moral, voire physique, tout au long de ce livre. Mais je tiens à vous rappeler que je ne suis pas médecin. Il va de soi que vous devez consulter un médecin assermenté en cas de symptômes, moraux ou physiques, et que ce programme complet vous est proposé à titre complémentaire à un traitement dûment établi par le corps médical, si besoin est.

    De même, vous ne devrez pas interrompre par vous-même un quelconque traitement, sans avoir consulté votre médecin, lorsque vous sentirez les bienfaits du travail que vous accomplirez avec cet ouvrage. Dans ce cas, prenez rendez-vous avec votre praticien, discutez avec lui et réfléchissez ensemble à un éventuel protocole de sevrage s’il estime que la chose est envisageable.

    Comme pour chacun de mes ouvrages, je ne me suis pas contenté d’écrire un livre. J’ai également conçu un programme audio composé d’exercices et de méditations qui vous permettront d’effectuer un travail rapide et efficace. Si jusqu’ici ces enregistrements étaient contenus sur des CD, aujourd’hui ils prennent la forme de fichiers audio en ligne. Vous pourrez les écouter ou bien les télécharger dans l’appareil de votre choix, en utilisant le code QR ou en vous rendant à l’adresse Internet qui vous sont donnés à la première page.

    Utilisez cet enregistrement le plus souvent possible et mettez constamment en pratique les principes et les exercices indiqués dans cet ouvrage, jusqu’à ce qu’ils en deviennent un réflexe, un nouveau mode de pensée. Il est fondamental que l’éradication de vos peurs devienne une préoccupation constante, au moins durant quelques mois. Ne vous contentez pas de lire ce livre, et encore moins de le survoler. Il doit être un outil, une référence qui vous accompagne, qui vous stimule et qui vous fortifie. Ne le prêtez pas, gardez-le près de vous.

    Enfin, si vous commencez ce travail dès les premiers chapitres, il est certain que vous obtiendrez des résultats rapides. Mais ne vous contentez pas de vos premiers succès. Continuez, faites en sorte que le nettoyage de vos peurs devienne une part entière de votre hygiène de vie. Sinon, soyez absolument certain que vos peurs gagneront à nouveau du terrain et qu’elles reprendront le contrôle de votre existence. C’est alors qu’elles auront gagné et que vous croirez que ce programme n’est pas plus valable que les autres, et que vous êtes condamné à vivre avec la peur. Ce qui sera totalement faux. Vous aurez simplement fourni un demi-effort qui n’aura pas duré et qui n’aura pas été suffisant.

    Pour gagner, vous devrez réaliser un effort complet, sur la durée, bien au-delà de la lecture de ce livre.

    Votre bien-être et votre liberté sont à ce prix. Vous en êtes capable. Si vous avez du temps pour regarder la télé ou pour traîner sur les réseaux sociaux, alors vous avez du temps pour vous libérer de ces chaînes qui vous entravent. Ne serait-ce qu’une quinzaine de minutes par jour. Oui, quinze minutes. Je suis certain que vous avez quinze minutes pour vous occuper de votre vie.

    Avec un minimum d’assiduité, je vous fais la promesse qu’en moins de deux mois, votre vie aura radicalement changé, que vos peurs et vos limitations auront volé en éclats, et que vous serez prêt à vivre votre vie telle qu’elle aurait toujours dû être vécue : comme une grande et passionnante aventure.

    C’est au-delà de vos peurs que se situe votre véritable existence, ainsi que le bonheur, l’abondance et la Lumière de votre Être. Vous avez le pouvoir de découvrir la personne que vous êtes en réalité, mais qui fut trop longtemps masquée par vos peurs.

    Il est maintenant temps de partir à sa rencontre et de lui permettre d’exister enfin pour votre plus grand bien. Vous n’avez que trop attendu.

    Joignez-vous à moi pour ce grand voyage qui vous mènera à la LIBERTÉ !

    PREMIÈRE PARTIE

    LA PEUR, DANS TOUS SES ÉTATS

    CHAPITRE 1

    QU’EST-CE QU’UNE PEUR ?

    Ne comptez pas sur moi pour vous dire que toutes les peurs sont mauvaises. Car tel n’est pas le cas.

    Le principe de la peur est inscrit dans nos gènes depuis que la vie existe sur notre bonne vieille planète et qu’une forme d’intelligence y est apparue — si infime était-elle. Car même les ammonites de l’ère du Dévonien, il y a quatre cent vingt millions d’années, étaient pourvues de peurs. La peur est enracinée dans notre cerveau reptilien. Elle est un réflexe conditionné permettant à tout être vivant de se défendre et de parer aux dangers. C’est ainsi qu’il est tout à fait normal qu’un petit poisson ait peur d’être mangé par un plus gros. Il est tout aussi concevable qu’un oiseau craigne un danger venu des airs ou du sol. Ce type de peur est ce que je nomme « une peur saine ».

    En revanche, vous seriez étonné de voir un oiseau rechigner à construire un nid dans un nouvel arbre parce qu’il aurait peur que ce dernier ne soit pas suffisamment solide, ou parce qu’il refuserait de quitter son ancien nid de crainte de ne pas s’accoutumer au nouveau. Vous penseriez qu’il est fou, vous resteriez coi devant un comportement aussi illogique et vous n’hésiteriez pas à en rire. J’avoue que moi aussi, si les Humains ne se laissaient pas assaillir en permanence par le même genre de peurs irrationnelles qui gâchent leur vie. Tout cela, simplement parce qu’ils ne savent pas faire la différence entre des peurs objectives, faites pour les protéger, et des images injustement crées par leur mental.

    SÉPARER LE BON GRAIN DE L’IVRAIE

    LES PEURS SAINES

    Comme je vous l’ai décrit plus haut, ces peurs sont le fruit de centaines de millions d’années d’évolution. Elles ont pour objectif de nous avertir en cas de réels dangers, elles nous protègent et nous poussent à agir immédiatement face à un péril flagrant. Nous recevons alors une grande décharge d’adrénaline qui stimule autant notre esprit que notre corps. C’est à ce moment-là que nous sommes capables de réagir instinctivement, voire héroïquement. Par exemple, quand nous accomplissons un acte physique qui semblerait impossible dans des conditions normales, comme soulever ou déplacer une masse très lourde, tels une voiture ou un bloc de pierre, pour sauver notre peau ou celle d’une personne chère. Ou encore, de traverser une pièce en feu si l’on est pris dans un incendie ou, plus simplement, de freiner à temps lorsqu’un obstacle surgit sur notre route.

    Il est très instructif d’écouter la réponse des personnes qui ont vécu ce genre d’expériences et auxquelles on demande comment elles ont fait pour réaliser un tel exploit. Systématiquement, elles déclarent qu’elles ne le savent pas. Elles expliquent avoir agi instinctivement, sans réfléchir, sans se poser de questions ni évaluer les risques encourus. Tout simplement parce que la réaction à une véritable peur — une peur saine — ne se calcule pas. Elle est inconsciente et exclut toute réflexion. Exactement comme une gazelle se faisant charger par un fauve en recherche de pitance. Elle dégage ! Point final. Mais en aucun cas elle ne se pose une multitude de questions lui faisant perdre de précieuses secondes, comme : « J’y va-t’y ou j’y va-t’y pas ? Et si oui, de quel côté ? À droite, à gauche, devant ou derrière ? » Elle détale impulsivement en atteignant des vitesses de sprint incroyables. Et, comme nous, elle est alors capable de réaliser l’impossible pour sauver sa peau.

    Vous me prétexterez qu’il existe toutefois des cas devant lesquels nous n’agissons pas ainsi, lorsque nous sommes tétanisés par la peur. Ou bien encore, qu’une peur, si saine soit-elle, ne nous servira en rien face à un danger incontrôlable ou à une mort imminente. Certes ! Et même si je suis d’accord avec vous, je ne le suis que partiellement. Car si la peur est un fait, notre manière d’y réagir en est un autre et demeure tributaire de certains facteurs propres à chacun. Et je vous promets de vous en reparler un peu plus tard.

    Voici donc ce qu’est une peur saine ; et elle devrait être la seule que nous éprouvions. Car c’est l’unique type de peur utile, destiné à nous alerter d’un danger réel et qui nous fera agir en conséquence pour préserver notre vie et notre intégrité. En y réfléchissant bien, combien de fois avez-vous ressenti une peur saine dans votre vie, dans les conditions que je viens de décrire ? Je suis certain que cela peut se compter sur les doigts de vos mains, peut-être même sur ceux d’une seule main. Et toutes les autres fois que vous avez eu peur (ce qui doit avoisiner les 99,9 %), ce ne sont que des peurs irrationnelles qui se sont manifestées.

    LES PEURS IRRATIONNELLES

    Elles sont apparues aussitôt que l’homo sapiens sapiens se développa sur Terre et qu’il fut doté d’une conscience et de la capacité de penser. C’est ainsi qu’il commença à bâtir, voici plus de trois cent mille ans, une civilisation fondée essentiellement sur la peur irrationnelle, et dans laquelle nous vivons toujours. Le grand cirque pouvait alors débuter. Ma définition de la peur irrationnelle est la suivante :

    Une anticipation négative d’un futur qui est incertain.

    Une peur irrationnelle n’est ni plus ni moins qu’une image que nous fabriquons à propos d’une situation présente ou future. Nous n’avons bien souvent aucune idée de la manière dont les choses vont se dérouler en réalité, mais nous sommes toujours certains que c’est au pire que nous devons nous attendre. Rien de plus, rien de moins. En fait, nous nous faisons un film. Ce sont ces peurs qui nous gâchent la vie à longueur de temps et qui engendrent tous les maux de notre civilisation.

    Ne vous est-il jamais arrivé de craindre que votre patron vous sermonne — ou qu’il vous renvoie — parce qu’il vous avait simplement fait savoir qu’il souhaiterait s’entretenir avec vous ? Votre cœur a alors accéléré, votre pression est montée en flèche comme si vous aviez bu quinze cafés, vous avez relâché un certain nombre de substances toxiques dans votre organisme, votre respiration s’est raccourcie n’oxygénant ainsi plus suffisamment votre corps, et vous vous êtes peut-être même senti défaillir. Et finalement, une fois dans son bureau, vous vous êtes entendu dire qu’il approuvait votre travail et qu’il désirait simplement vous féliciter et vous encourager. Puis, en quittant son bureau, les jambes encore tremblantes, vous vous êtes dit : « Ouffff ! Ce n’était que ça, mais qu’est-ce que j’ai eu peur ». Effectivement, vous avez eu peur. Et tout ça pour…rien ! Ou plutôt parce que vous n’aviez envisagé que le pire, incapable d’imaginer que votre supérieur désirait vous transmettre une bonne nouvelle, et parce que vous vous êtes laissé contrôler par vos peurs. Qui plus est, à cause de celles-ci, vous n’étiez certainement pas en possession de tous vos moyens, et votre comportement n’était sans doute pas à la hauteur de pareilles circonstances. Vous aviez ainsi l’attitude d’une personne craintive, dominée et peu sûre d’elle, alors qu’il aurait mieux valu paraître confiant, efficace et enraciné. Je sais ce que c’est, j’y suis passé moi aussi.

    Nous passons la majeure partie de notre vie à avoir peur de faits négatifs qui ne se produiront probablement jamais. Je suis certain que 99,80 % des craintes que vous avez eues depuis le jour où vous êtes venu au monde ne se sont jamais réalisées. Et si certaines d’entre elles se sont manifestées, j’ai le regret de vous dire que c’est de votre faute et que vous avez fait exactement ce qu’il fallait pour que cela se produise. Dans un prochain chapitre, je vous expliquerai comment et pourquoi. Patience !

    Prenez donc un instant pour vous souvenir de ces moments au cours desquels vous vous êtes mis dans un état effroyable de peur, pour finalement vous apercevoir que tout allait bien. Combien d’heures, de jours, de semaines, de mois, voire d’années, avez-vous gâchés pour rien ? Des périodes durant lesquelles vous aviez envisagé le pire alors qu’il n’y avait aucun problème, ou bien alors celui-ci s’est-il résolu avec une facilité déconcertante. Peut-être même êtes-vous tombé en dépression et vous êtes-vous fait prescrire des calmants, simplement parce que vous êtes devenu la victime de scénarios que vous aviez créés ? Ce n’est pas pour rien qu’un dicton populaire dit :

    « Ne croyez jamais ce que vous pensez. »

    Rassurez-vous, je ne vous jette pas la pierre, car ce n’est pas uniquement de votre faute si vous possédez des peurs. Ce n’est même pas de celle de vos parents, ni même de celle de vos grands-parents. Ce phénomène remonte à la nuit des temps ; à une époque où l’Homme moderne commençait à se laisser assujettir par son mental et qu’il créât les programmations. En revanche, il est de votre faute de continuer à vous laisser réduire en esclavage par elles et de ne rien faire pour vous en débarrasser.

    MENTAL ET MOI SUPÉRIEUR

    Je n’ai pas l’intention de m’étendre sur ce sujet outre ce qui est nécessaire à votre compréhension. Je l’ai déjà développé abondamment dans plusieurs de mes ouvrages, et principalement dans Avance ! ! !.

    Notre mental ne représente que 8 % de ce que nous sommes en réalité. Il est un moteur auxiliaire précieux, une banque de données nous permettant de vaquer à notre quotidien et de poser les actions normalement inspirées par les 92 % restants, à savoir notre Moi Supérieur. Il est une interface, un lien, entre ce Moi Supérieur et la réalité matérielle. Par exemple, c’est grâce à lui si vous êtes allé jusqu’à une librairie pour vous procurer cet ouvrage, puis que vous êtes rentré chez vous, que vous vous êtes installé confortablement et que vous avez ouvert ce livre. Ou bien encore, à la suite d’une intuition envoyée par votre Moi Supérieur, c’est votre mental qui va vous permettre de consulter au bon moment les annonces d’emplois d’un site spécifique, si vous recherchez un travail. Mais il n’est qu’un valet, un serviteur à notre service et à celui de notre Moi Supérieur ; ce dernier étant la partie la plus importante de notre être.

    Notre Moi Supérieur est notre âme éternelle qui était, qui est et qui sera à jamais. Il est une parcelle du divin qui est en nous, expérimentant le fait qu’il est tout, à travers nous. En ne nous fiant qu’à lui, nous pouvons être certains que notre existence ne sera remplie que d’amour, de bien-être et d’abondance en tout, mais il est aussi l’assurance d’une vie sans peurs irrationnelles. En réalité, il est notre moteur principal.

    Mais malheureusement, c’est aux mains de notre petit mental que nous confions notre vie. Or, c’est en son sein que résident notre conscient, notre subconscient, notre ego, notre zone de confort, nos limitations, nos restrictions ainsi que nos peurs.

    Nos problèmes proviennent de la confiance aveugle que nous avons en lui pour régir notre vie, alors qu’il n’est pas fait pour ça. Il n’a pas les compétences requises, il en est incapable. C’est exactement la même chose que si vous confiiez la direction d’une centrale atomique à un enfant de huit ans, sous prétexte que vous lui avez offert un petit atelier de chimiste à Noël. Le gamin n’a pas les épaules suffisamment solides, ni le savoir ou l’expérience, pour accomplir cette charge colossale ; et votre mental non plus, en ce qui concerne votre vie. Mais, attendu que votre ego réside en ce dernier, il n’aura jamais le courage de vous avouer qu’il ne possède pas les aptitudes nécessaires. Il fera alors semblant de vous mener vers le bien, de vouloir vous préserver des turpitudes de l’existence et de savoir ce qui est le mieux pour vous. Alors que c’est totalement faux, car il ne sait jamais à l’avance ce qui va arriver. Il ne se fit qu’à ce qu’il connaît en fonction de votre passé, il ne fait que spéculer sur l’avenir et il vous fait imaginer qu’un événement futur se déroulera automatiquement de la même manière qu’un fait antérieur.

    Alors qu’il n’en sait rigoureusement rien.

    Rien ne lui prouve qu’il en sera ainsi. Rien ! Il cherchera alors toutes les similitudes avec cette époque révolue et il vous fera croire que vous êtes plongé à nouveau dans les mêmes circonstances que par le passé et dont les résultats seront tout aussi négatifs. Ainsi naîtront des peurs et des angoisses parce que votre mental vous fera imaginer que vous devrez à nouveau faire face à de semblables adversités ou à un danger réel.

    Le cas se produit souvent dans nos relations. Par exemple, si vous rencontrez une personne qui vous courtise et possédant quelques points communs avec un ex-conjoint qui vous a fait souffrir, alors votre mental tirera la sonnette d’alarme en vous faisant croire que vous courrez un danger face à cette personne quelque peu similaire. Alors qu’en réalité, il n’en sait rien du tout. Il ne fait qu’émettre des conjectures, des supputations, des extrapolations. Votre ex, c’est votre ex, et cette personne n’est pas votre ex. C’est une personne différente. Et peut-être même qu’à cause de cette peur irrationnelle inventée de toute pièce par votre mental, vous passerez à côté d’une belle histoire d’amour. Il en va de même dans toutes nos relations, qu’elles soient amicales, sociales ou professionnelles, dès que notre mental s’en mêle. C’est même ce genre de peurs de l’autre qui crée le racisme ou la ségrégation sociale et sexuelle.

    La preuve de ce que je viens de vous expliquer à l’instant m’a été apportée par une amie, pas plus tard qu’hier. La semaine dernière, via un site de rencontres, elle a fait la connaissance d’un homme qui lui plaît beaucoup. Ils ne se sont pas encore rencontrés, mais ils ont longuement parlé au téléphone. Selon ses dires, tout était parfait et ils avaient prévu de faire une longue balade en forêt pour faire connaissance. Puis, après cet appel, plus rien. Plus de nouvelles. Elle lui a envoyé des SMS pour savoir comment il allait et comprendre ce qu’il se passait. Mais toujours aucune réponse. Dans sa tête, un sentiment d’amertume et de rejet se manifesta, accompagné de la certitude (et donc d’une peur) qu’elle ne referait jamais sa vie, à presque cinquante ans. C’est alors qu’elle m’appela pour exprimer sa déception et pour me dire à quel point elle ne croyait plus ni en l’amour, ni en la sincérité des hommes, et qu’elle avait peur de finir ses jours seule. Je lui ai demandé par quel moyen elle était aussi sûre que cet homme l’avait laissé tomber après seulement un appel d’une heure, alors que tout semblait bien aller. Qu’est-ce qui pouvait bien lui prouver la véracité de sa croyance et de sa peur ? Avait-elle seulement envisagé qu’un problème était survenu dans la vie de cet homme qui l’empêchait de la contacter ? Et quand bien même ce serait le cas, qu’est-ce qui lui prouvait concrètement qu’elle ne vivrait plus jamais une belle histoire d’amour ?

    Rien !

    Absolument rien, sinon ses peurs et sa propension à imaginer le pire, comme la plupart des gens. Très rapidement elle convint du fait que rien ne le lui prouvait, et que tout ce scénario catastrophe était une pure invention échafaudée par son cerveau. Et surtout, qu’elle n’avait aucune idée tangible de ce qu’il se passait réellement dans la vie de cet homme depuis vendredi dernier et que tout était possible, hormis le fait qu’il ne veuille plus avoir de contact avec elle.

    Finalement, tard hier soir, il l’a appelée pour lui expliquer qu’il avait perdu son téléphone, qu’il lui avait fallu quelques jours pour en avoir un nouveau et ensuite récupérer son répertoire téléphonique. Et pendant cinq jours, cette amie s’est passé la rate au court-bouillon en raison de ce scénario qu’elle avait créé de toute pièce, se disant que les hommes sont tous des…… (bip-bip) et qu’elle ne serait jamais plus heureuse en amour. Que de temps perdus, que de pensées négatives et destructrices a-t-elle formées, que de peurs inutiles a-t-elle créées en elle depuis cinq jours. À sa manière de réagir, sa vie lui a semblé être difficile à supporter, elle a renforcé l’idée de manque de confiance en elle dont elle est déjà victime depuis longtemps, et elle s’est mal sentie physiquement. Tout ça pour…rien ! Une histoire qu’elle a inventée, reposant sur les peurs émises par son mental. Certes, son mal-être ne dura que quelques jours. Mais bon nombre d’entre nous passent une vie entière prisonniers de cet état. Pensez-vous vraiment que ce soit une vie ?

    Notre mental n’a aucune idée rationnelle de la manière dont les événements futurs vont se dérouler en réalité. Mais vu qu’il aime avoir toujours raison, et afin de nous maintenir sous sa coupe, il crée une peur en nous dès qu’il est à bout d’arguments solides. Ce qui est souvent le cas, pour ne pas dire constamment. Cela met fin à nos interrogations, car personne n’a envie d’affronter une peur. La peur est ainsi l’argument fatal et final à toute opposition que nous pourrions avoir envers notre mental. Ainsi, nous ne remettons pas en question l’objectivité de notre mental et nous préférons considérer ses peurs comme autant d’avertissements salutaires. Chaque fois, c’est une nouvelle bataille gagnée par notre mental qui prend ainsi encore plus d’ascendant sur notre existence. Il nous prive alors un peu plus de notre liberté d’être, alors que nous lui faisons aveuglément confiance. Plus nous vieillissons, plus les peurs sont nombreuses, tenaces et enracinées.

    C’est ainsi que nous tuons une relation dans l’œuf par peur de souffrir ou d’être abandonnés. Ou à l’inverse, que nous restons dans une relation difficile ou terminée par peur du changement et de la solitude, quitte à endurer humiliation et violence morale et physique. Que nous ne poursuivons pas un projet professionnel par peur de l’échec ou par défaitisme. Que nous ne demandons pas de nouvelles responsabilités à notre supérieur par peur qu’il nous les refuse ou bien que nous ne soyons pas à la hauteur de la charge. Que nous ne demandons pas de rendez-vous à notre banquier pour trouver des solutions à nos problèmes financiers par peur qu’il n’y en ait pas ou qu’il ne nous permette pas d’en bénéficier. Que nous ne voyons pas notre médecin par peur de nous entendre dire que nous avons un problème de santé (y compris certains examens de dépistage de différents cancers ou de maladies sexuellement transmissibles). Que nous n’ouvrons pas la boîte aux lettres par peur de trouver des factures que nous ne pourrons pas payer.

    Or, à chacune de ces inactions dues à la peur, nous mettons en jeu notre vie et notre bien-être, et nous renonçons à notre liberté.

    Alors qu’en réalité, et je vous le répète encore une fois, toutes les peurs irrationnelles qui vous paralysent et qui vous pourrissent la vie ne sont en fait que des mirages, des illusions, des chimères, des hallucinations et des leurres créés par votre mental désirant vous effrayer pour continuer à vous manipuler. Et pendant tout ce temps-là — si précieux —, vous passez à côté de votre existence.

    TOUS DES CHEVAUX

    Ce que notre mental redoute le plus, c’est que nous découvrions notre véritable nature, celle des 92 % de notre Moi Supérieur qui

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