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Le Jour où j'ai...(journal intime in french : résilience et émotion)
Le Jour où j'ai...(journal intime in french : résilience et émotion)
Le Jour où j'ai...(journal intime in french : résilience et émotion)
Ebook194 pages3 hours

Le Jour où j'ai...(journal intime in french : résilience et émotion)

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About this ebook

Je ne suis pas écrivain (ça commence bien !).
Je suis pianiste. Je me suis enfouie dans la musique comme on s‘enfouit dans un oreiller, un dimanche, par temps de pluie.

Mon piano et les livres ont toujours été mes refuges secrets, mes compagnons intimes. J’aime aussi me blottir dans le plaisir d’une part de cake aux fruits, accompagnée d’une tasse de thé Earl Grey, à tout moment de la journée... Heu je m’égare là ! Bref, tout cela m’a donné envie de composer la partition de ma propre vie.

Le jour où j’ai commencé à écrire, c’est comme si les blessures de mon passé se refermaient.

Mon histoire est à la fois dure et belle. Je vais vous la raconter...
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NOUVEAUTÉ 2022 : playlist musicale en BONUS
Grâce à son expertise musicale, Leila G. se distingue en associant des playlist à chacun de ses romans.
Tout au long de l’histoire, elle fait référence à plusieurs chefs d’œuvre musicaux et propose ainsi une lecture immersive. L'ambiance musicale vous plonge alors littéralement dans le récit; vous ressentez, vous vivez, vous devenez le personnage de l'histoire.

Leïla G. est née en 1986 à Martigues. Mariée, elle est pianiste et professeure de piano depuis de nombreuses années. Son piano mais aussi ses livres l'ont accompagnée toute sa vie.

Elle a toujours admiré le métier d'écrivain. Lorsqu’elle lit, elle imagine l'auteur derrière l'histoire. C'est ce qui lui a donné envie d’écrire, envie de raconter sa propre vie, mais pas que... De passer de la musique des notes à la musique des mots... Grâce à son expertise musicale, elle se distingue en associant des playlist à chacun de ses romans. Tout au long de l’histoire, elle fait référence à plusieurs chefs d’œuvre musicaux et propose ainsi une lecture immersive. Son premier roman autobiographique, Le Jour où j’ai..., a conquis de nombreux lecteurs grâce à sa plume touchante et émouvante. Son deuxième roman, Un pas vers elle, est un récit fictif, un feel good empreint de légèreté, d'humour et d’émotions. Son troisième roman est en cours d’écriture...

LanguageFrançais
PublisherLeila G.
Release dateAug 16, 2021
ISBN9781005142308
Le Jour où j'ai...(journal intime in french : résilience et émotion)
Author

Leila G.

Leïla G. est née en 1986 à Martigues. Mariée, elle est pianiste et professeure de piano depuis de nombreuses années. Son piano mais aussi ses livres l'ont accompagnée toute sa vie.Elle a toujours admiré le métier d'écrivain. Lorsqu’elle lit, elle imagine l'auteur derrière l'histoire. C'est ce qui lui a donné envie d’écrire, envie de raconter sa propre vie, mais pas que... De passer de la musique des notes à la musique des mots...Grâce à son expertise musicale, elle se distingue en associant des playlist à chacun de ses romans. Tout au long de l’histoire, elle fait référence à plusieurs chefs d’œuvre musicaux et propose ainsi une lecture immersive. L'ambiance musicale vous plonge alors littéralement dans le récit; vous ressentez, vous vivez, vous devenez le personnage de l'histoire.Son premier roman autobiographique, Le Jour où j’ai..., a conquis de nombreux lecteurs grâce à sa plume touchante et émouvante. Son deuxième roman, Un pas vers elle, est un récit fictif, un feel good empreint de légèreté, d'humour et d’émotions. Son troisième roman est en cours d’écriture...

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    Le Jour où j'ai...(journal intime in french - Leila G.

    LE JOUR OÙ J’AI …

    DU MÊME AUTEUR :

    UN PAS VERS ELLE

    Table des matières

    Le Jour où j’ai…

    Copyrights

    La lecture immersive selon Leïla G.

    Chapitre 1

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Chapitre 17

    Chapitre 18

    Chapitre 19

    Chapitre 20

    Chapitre 21

    Chapitre 22

    Chapitre 23

    Chapitre 24

    Chapitre 25

    Chapitre 26

    Chapitre 27

    Chapitre 28

    Chapitre 29

    Chapitre 30

    Chapitre 31

    Chapitre 32

    Chapitre 33

    Chapitre 34

    Chapitre 35

    Chapitre 36

    Chapitre 37

    Chapitre 38

    Chapitre 39

    Remerciements

    Pour écrire à l'auteure

    Copyrights

    « Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

    ©Leïla G., 2022

    leila.auteure@gmail.com

    Dépôt légal et achèvement du tirage : novembre 2020

    ISBN : 9782322420421

    La lecture immersive selon Leïla G.

    Née en 1986 à Martigues, Leïla G. est une auteure française. Mariée, elle est pianiste et professeure de piano depuis de nombreuses années. Son piano mais aussi ses livres l'ont accompagnée toute sa vie.

    Grâce à son expertise musicale, elle se distingue en associant des playlist à chacun de ses romans. Tout au long de l’histoire, elle fait référence à plusieurs chefs d’œuvre musicaux et propose ainsi une lecture immersive. L'ambiance musicale vous plonge alors littéralement dans le récit; vous ressentez, vous vivez, vous devenez le personnage de l'histoire.

    Chaque œuvre de la playlist est numérotée dans le texte. Voici un extrait qui vous en donnera un aperçu :

    Les notes aigües manquent de clarté, en revanche les basses sont d’une profondeur incroyable. Le piano résonne en moi lorsque je joue les Fantaisies de Brahms (1) ou les Préludes de Rachmaninoff (2).

    La discographie est disponible à la fin de l’ouvrage. Vous retrouverez également la playlist grâce à ce QR code ou ce lien internet. N’hésitez pas à accompagner votre lecture par de douces mélodies !

    https://vu.fr/lejouroujai

    Retrouvez l’auteure sur sa page Instagram : Leila.auteure

    Mai 2020

    À mon frère et à ma sœur

    « La musique commence là où le pouvoir des mots s’arrête ».

    Richard Wagner

    Chapitre 1

    Je ne suis pas écrivain. Je suis pianiste. Je me suis enfouie dans la musique, comme on s’enfouit dans un oreiller moelleux un dimanche matin par temps de pluie.

    Comment devient-on un bon écrivain ? Pour moi qui suis une grande lectrice de romans, je savoure un livre quand mes yeux cherchent à lire les lignes le plus vite possible, bien avant que le cerveau en ait saisi tout le sens. D’ailleurs, je suis souvent obligée de revenir en arrière. Je pense que l’on dévore un livre d’un trait quand l’écrivain a su écrire d’un trait son histoire. J’appellerais ça le « flux de la plume ». Il nous entraîne dans ses émotions car lui-même s’est laissé entraîner, sans retenue et nous laisse à bout de souffle dans sa dernière page.

    Je vais écrire ce livre d’un trait moi aussi, sans revenir en arrière, sans changer mes mots. Pourquoi a-t-on envie d’écrire ? Partager ses rêves et ses douleurs avec le monde entier, se créer un monde fictif pour se protéger de la réalité, exprimer par des mots ce que l’on n’a jamais vraiment réussi à dire de vive voix… Je crois que le monde de l’écrivain et du musicien n’est pas si différent en somme. Car c’est exactement ce que j’ai toujours fait derrière mon piano, un beau quart de queue Schimmel de couleur acajou.

    Mon histoire est à la fois dure et belle. Je vais vous la raconter. Mais ayez confiance, ce ne sera pas déprimant.

    Je m’appelle Leïla, je suis née à Marseille. J’ai à peine eu le temps de profiter de cette ville bruyante et polluée que mes parents ont décidé de nous propulser dans la campagne profonde en Corrèze. Au milieu des vaches et du silence, je ne m’étais jamais sentie aussi seule et perdue. J’ai essayé de me faire des amis, même si mon accent marseillais faisait peur à mes camarades de CM2… et leur accent patois, on en parle ?!

    Oui j’étais en colère, je le suis toujours un peu. Cette colère m’a été transmise généreusement par mon père. Entre ses cris, les assiettes cassées et les verres de Pastis qui se succédaient, j’essayais de me frayer un chemin dans ma propre vie qui démarrait.

    Le jour où j’ai perdu ma joie de vivre, j’avais onze ans.

    Ça y est, je suis déprimante, désolée ! Mais il faut bien appeler un chat « un chat » à un moment donné, non ? Tenez le coup, vous verrez que très rapidement, les choses vont s’améliorer.

    J’aime bien les livres dans lesquels l’écrivain s’adresse à ses lecteurs, la fiction devient réalité, un lien plus intime se crée…

    Où en étais-je ? Ah oui ! Les choses déprimantes…

    Donc ce jour-là, c’est le jour où j’ai perdu ma joie de vivre. Mon père qui commençait à apprécier mes formes naissantes avait décidé de m’offrir un maillot transparent pour que je puisse l’essayer seule devant lui. J’ai pleuré. J’ai parlé à ma mère en la suppliant de me croire, je lui ai dit que la situation était très bizarre. Mais en lui révélant tout, elle ne m’a pas crue. Je devais exagérer, mon papa chéri voulait simplement me faire un cadeau.

    Comment continuer dans cet engrenage infernal, entre un père devenant de plus en plus vicieux et entreprenant avec les années et une mère qui, dans le déni le plus total, m’abandonnait, moi, sa petite fille, son bébé, son premier enfant ?

    J’avais seulement 11 ans, je devais tenir jusqu’à mes 18 ans.

    Il me fallait un plan de bataille.

    Je me suis d’abord plongée dans les études et dans les livres. Cela m’a insufflé la force de me dépasser, de viser la première place, d’emmagasiner une masse d’informations, de me perdre dans la connaissance et la fatigue. J’ai aimé ça. J’aimais beaucoup étudier, c’était mon exutoire, mon pass pour la victoire et la délivrance future, mon refuge secret. Les romans que je lisais, que je dévorais, m’offraient une autre vie, une autre famille, d’autres amis, un amoureux…

    Inutile de vous décrire mon look, un rat de bibliothèque, 1re de la classe, mal dans ma peau et dans mon corps, salie à la maison, je ne vous fais pas de dessin ! Donc pas d’amoureux, vous l’aurez bien compris… D’autant plus que ma mère n’était pas très au courant de la mode à l’époque. Je me rappelle d’une salopette ignoble qu’elle m’avait obligée à mettre au collège, ainsi qu’un survêtement violet et jaune… Mais quelle horreur ! Attendez, je vais crier et je reviens…

    J’étais tellement plongée dans mes livres que j’en arrivais à donner vie aux personnages dans la journée. Je suis folle ! D’ailleurs, vous savez quels sont mes livres préférés ? Ceux qui sont drôles et touchants à la fois, « drôchants ». Drôle et touchant, c’est quand on veut rire et que le cœur fond en même temps ! On en arrive donc à sourire et à rire avec les yeux… Comme lorsqu’on voit un magnifique petit chiot se prendre les pattes dans un tas de boue et qu’il n’arrive plus à avancer car il est coincé. Trop mignon quand il nous regarde en gémissant, comme si c’était la fin du monde. J’imagine mon mari lever les yeux au ciel !

    Eh oui, je suis dorénavant mariée avec un super mari ! Yeeeessss ! Je vous avais dit que mon histoire était dure et belle à la fois. Mais ne brûlons pas les étapes.

    Il me fallait m’endurcir, ne plus rien laisser transparaître, cela ne servait à rien. Je devais rester proche de mon père, il était un peu moins violent ainsi avec moi. Mieux vaut être proche de son ennemi, on peut contrôler nos peurs, on peut anticiper ses plans. Même si j’étais sur le qui-vive en permanence, même si je ne me relâchais jamais complètement. Mais nos peurs sont peut-être moins effrayantes dans la lumière que dans l’ombre…

    J’ai fait plaisir à mon père et à ma mère jusqu’au grand départ, à ma majorité. Avais-je un autre choix ?

    Je vous laisse, je vais préparer à manger. Je vais certainement regarder Pékin express en replay en même temps. J’aime ces moments-là.

    Je pense que je vous retrouverai demain matin. C’est romantique d’écrire tous les matins non ? Je crois que c’est ce que je vais faire. Je viens d’écrire 6 pages, alors calculons. Si je décide d’écrire environ 250 pages... c’est pas mal pour un premier livre, non ? Je vais me garder un jour de repos par semaine, pour les fois où je n’aurai pas envie d’écrire, soyons francs. 6 pages par jour, 6 jours par semaine, je finis mon livre dans… roulement de tambour… où est mon téléphone pour la calculette… 7 semaines !! Moins de 2 mois !! Mais ce n’est pas beaucoup !!

    J’ai la pêche tout à coup. Bon, faut que je tienne le timing…

    Vous allez m’aider, en restant là à me lire…

    À demain !

    Chapitre 2

    Je me lève tôt, il fait beau, le soleil passe à travers mes épais rideaux jaunes et déploie une lumière chaude et chatoyante dans ma pièce de piano. C’est ici que j’écris. Je me suis préparée un thé Earl Grey comme à mon habitude, dans ma tasse préférée, blanche avec des dessins bleus, style oriental. Je crois que je vais la baptiser la « tasse de l’écrivain », elle m’accompagnera à côté de l’ordinateur tous les matins. Je mets en place ce rituel, c’est acté, je suis très « rituels » vous verrez !

    Hier, j’ai eu mon frère au téléphone et je lui ai parlé de mon projet d’écriture. Il m’a encouragée et m’a donné la clé d’un bon écrivain : préparer son histoire à l’avance, les personnages, élaborer un plan, afin d’éviter le plus possible le syndrome de la page blanche. Il a raison. Même si pour ma part, ce n’est pas un roman fictif. J’ai pour l’instant envie de me laisser porter par mon histoire, que chaque matin soit justement une page blanche pour moi et que mes doigts tapent au gré de leurs envies. Peut-être que plus tard, j’aurai besoin de faire un plan détaillé de mes chapitres pour structurer.

    Mais revenons à mon passé.

    Ma période collège a été la plus sombre de ma vie, même si j’aimais étudier.

    Lorsque j’avais treize ans, mon père s’est livré à des attouchements sur moi. Particulièrement une nuit où il s’est faufilé dans mon lit et s’est frotté à moi avec ses mains baladeuses. Comment décrire la torpeur dans laquelle j’étais ? Le lendemain, j’ai voulu parler de « ça » à ma mère. Elle a eu l’air horrifiée par ce que je lui racontais et a souhaité faire une confrontation entre elle, mon père et moi. J’ai dû, à sa demande, reproduire les gestes écœurants de mon père, sous son regard menaçant. Il m’a coupée à ce moment-là et m’a ordonné de faire très attention à ce que je disais. Il a nié. Il utilisait ce regard agressif très souvent envers moi. Un regard qui me glaçait le sang, souvent accompagné de cris, ou devrais-je dire d’aboiements, d’un geste brutal, d’un pincement qui laissait des marques. Une violence passive ou non qui assombrissait ma vie.

    Le jour où j’ai perdu ma confiance en moi, c’était donc cette nuit-là.

    Après cette tentative de « discussion », plus rien. Ma mère n’en a plus jamais reparlé, n’a rien mis en place pour me protéger, ne venait pas aux nouvelles, ne se préoccupait pas de son enfant chérie… Elle était tout à son projet de construction de notre nouvelle maison, un chalet… Une maison qui allait devenir ma prison, ma mère le geôlier, mon père le bourreau.

    À ce moment-là, j’ai commencé à m’habiller en vêtements très larges pour ne pas dévoiler mon corps. J’ai fait des crises de psoriasis qui ont mené à des pelades, des pertes de cheveux. En 4e, on s’est beaucoup moqué de moi à l’école à cause de cela. Je cherchais refuge au CDI à l’époque, la petite bibliothèque du collège. Lorsque je rentrais à la maison, je fonçais dans ma chambre. Même enfant, je me rappelle que je construisais des cabanes dans la mezzanine à Marseille pour échapper aux cris de mon père.

    Ma vie était une perpétuelle quête de refuges.

    Je crois qu’aujourd’hui encore, ma maison reste le seul endroit où je me sens en sécurité. J’aimerais réussir à me sentir en paix, protégée, quel que soit l’endroit où je me trouve. Je pense que c’est la confiance en soi qui aide. J’imagine la confiance en soi comme un foyer, doux et chaleureux, qui nous entoure de ses barrières protectrices, peu importe l’endroit où l’on est.

    Et

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