Discover millions of ebooks, audiobooks, and so much more with a free trial

Only $11.99/month after trial. Cancel anytime.

Les Chevaliers De Saint Urbain: La Vie Cachée De Bouki Et Malice
Les Chevaliers De Saint Urbain: La Vie Cachée De Bouki Et Malice
Les Chevaliers De Saint Urbain: La Vie Cachée De Bouki Et Malice
Ebook196 pages2 hours

Les Chevaliers De Saint Urbain: La Vie Cachée De Bouki Et Malice

Rating: 0 out of 5 stars

()

Read preview

About this ebook

LES CHEVALIERS DE SAINT URBAIN
Synopsis

Imaginez un prince, hritier dun royaume pacifique et prospre au Nord dune le magnifique, un bijou parmi les Antilles. Contrairement au lionceau du Roi lion de Walt DISNEY, il ne veut pas tre roi. Il trouve son bonheur raconter des histoires, toujours, partout et, qui veut les entendre.
Ne soyez pas surpris si vous reconnaissez ce prince, lui et son meilleur ami qui partage sa passion. Vous en avez probablement entendu parler comme compres, oncle et neveu, amis fidles et, que sais-je encore.
Un prince, a sintresse la vie des rois, surtout quand ces derniers sont ses anctres et quils dirigent le pays depuis cinq sicles, foisonnant des gnrations dhistoires qui risquent de se perdre dans les archives de leur silence. Mais le prince pourra-t-il relever le dfi des traditions en abandonnant sa couronne pour embrasser avec ses deux collgues une carrire de diseur ?
Incroyable mais vrai, raconte Jakoliam, notre impardonnable narrateur, aussi coupable que ses deux confrres...
Une histoire remplie d'histoires, o nous assistons tous les vnements de la vie : la naissance, les mariages, les mnages, la mort, la trahison, l'amiti, les rois, les sujets, les nobles et les communs.

Des philosophies et des penses rflchir, accepter ou rfuter.
Une civilisation qui nous surprend, 500 ans avant la Santa Maria .
LanguageFrançais
PublisherXlibris US
Release dateApr 25, 2012
ISBN9781469127507
Les Chevaliers De Saint Urbain: La Vie Cachée De Bouki Et Malice
Author

Mike Kelson

Educator, Computer Technician, Lecturer and Theologian, Mikelson Couloute was born in Haiti, a few kilometers from Port-au-Prince. He dreamt of becoming a writer since he was a child. His primary and half of his secondary education took place in Port-au-Prince. Then in 1986, the family moved to New York, where he completed high school and earned a B.A. in Communications Arts, with a specialization in some modern languages (French, Spanish, Italian). Later on, he moved to Florida where he studied Education and Information Technology; his theological studies will take place in Georgia. In 2002, Mikelson returned permanently to his country of birth and established a computer school where he worked as technician and teacher. He often held motivational conferences for the youth, as he actively participated in the educational, musical, and cultural life of his community church. After the January 12, 2010 earthquake, he returned temporarily to New York, and used the brief interlude to deliver the baby of his dreams: his first book. Those who know him would expect a rather scientific, philosophical, or even theological publication. But he chose the story of the "Knights of Saint Urbain" to convey his message to the world.

Related to Les Chevaliers De Saint Urbain

Related ebooks

General Fiction For You

View More

Related articles

Reviews for Les Chevaliers De Saint Urbain

Rating: 0 out of 5 stars
0 ratings

0 ratings0 reviews

What did you think?

Tap to rate

Review must be at least 10 words

    Book preview

    Les Chevaliers De Saint Urbain - Mike Kelson

    Copyright © 2012 by Mike Kelson.

    ISBN:          Softcover                                 978-1-4691-2749-1

                       Ebook                                      978-1-4691-2750-7

    All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying, recording, or by any information storage and retrieval system, without permission in writing from the copyright owner.

    This is a work of fiction. Names, characters, places and incidents either are the product of the author’s imagination or are used fictitiously, and any resemblance to any actual persons, living or dead, events, or locales is entirely coincidental.

    To order additional copies of this book, contact:

    Xlibris Corporation

    1-888-795-4274

    www.Xlibris.com

    Orders@Xlibris.com

    114763

    Contents

    Recueillement

    Remerciements

    Prologue

    Première Partie

    Chapitre 1

    Deuxième Partie

    Chapitre 2

    Chapitre 3

    Chapitre 4

    Chapitre 5

    Chapitre 6

    Troisième Partie

    Chapitre 7

    Chapitre 8

    Chapitre 9

    Chapitre 10

    Quatrième Partie

    Chapitre 11

    Chapitre 12

    Chapitre 13

    Chapitre 14

    Chapitre 15

    Chapitre 16

    Chapitre 17

    Chapitre 18

    Chapitre 19

    Cinquième Partie

    Chapitre 20

    Chapitre 21

    Chapitre 22

    Chapitre 23

    Sixième Partie

    Chapitre 24

    Dédicaces

    A la mémoire de Mme Patricia Mevs

    « Ce que nous faisons dans la vie fait écho dans l’éternité »

    Recueillement

    « Eternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique

    sur toute la terre »

    Je te remercie car tu ne m’as pas laissé mourir avant d’avoir donné naissance à ce projet.

    Remerciements

    Je suis prisonnier d’un cercle de femmes, mais je suis libre. Libre de serrer la main à mes frères et amis qui accompagnent les reines et les princesses de mon entourage. Libre d’embrasser mes fils et mes filles, mes premiers élèves, mes premiers lecteurs, mon premier auditoire.

    LES FEMMES d’abord :

    L’écrivain d’aujourd’hui s’unit avec l’enfant d’hier et l’homme « mystérieux » qu’il est devenu, pour se prosterner devant la femme qui, n’ayant jamais échoué à sa mission maternelle, l’a accomplie avec excellence, amour et dignité : Renée BAZILE, tu mérites bien ce noble titre de « Maman » et, l’univers te rend hommage.

    A ma deuxième mère, Yvette BAZILE, à ma bien regrettée sœur Guerda, à ma sœur, amie et ange-gardienne, Nadège COULOUTE JOSEPH, à mon inoubliable petite sœur Farah, à mon épouse Marie-Roseline PAUL COULOUTE, aux lectrices de mes poèmes, Edwina BAZILE et Danaël COULOUTE, à mes tantes favorites, Roseline BAZILE et Nicole COULOUTE, à la courageuse et souriante Sagine NICOLAS, et à toutes les « commères » qui m’ont confié la lanterne baptismale de leurs enfants, une pluie d’honneurs et de remerciements pour m’avoir supporté et encouragé avec amour, patience et tolérance, durant toute ma vie et surtout pendant ces dernières années.

    Les HOMMES ensuite :

    A tous ceux qui ont marché avec moi comme amis fidèles, frères et « compères », Milord COULOUTE, Milot COULOUTE, Johny (Désilus) BAZILE, Hippolyte PIERRE, Guy DÉRINEAU, Arnold PIERRE-SAINT, Camille PIERRE-CHARLES, Arnel PIERRE, Erns JOSEPH, Frerel COULOUTE, Cliford DEJEAN, à mon père Charitable COULOUTE, et au Révérend Père Guerlain CHANCY qui m’a honoré de sa confiance et de son amitié : une accolade fraternelle et un bouquet de respects.

    Les ENFANTS pour un nouveau départ :

    Ils m’appellent « Uncle Mike » mais ils sont mes enfants : Carl et Tatiana COULOUTE, Frisco PIERRE, Reginald, Christian et Garcelle JOSEPH, Kervin, Ralph et Daphney BAZILE, Danisha COULOUTE, Jeremiah et Gabrielle FRESNEL. Enfin, Guerda-Renée CHRISTELLE, la perle rare de mon océan, ma petite princesse, mon inspiration quotidienne. Je vous embrasse et vous bénit avec l’encre dorée de ma plume.

    Remerciements spéciaux :

    A mes frères et sœurs d’Orlando et Atlanta, A la famille BRIGHT qui m’a ouvert sa porte avec beaucoup d’appréciation, à mes anciens collègues de la délégation de l’Union Européenne à Port-au-Prince, aux chorales Jeunes Messagers du Christ et Lumière du Monde de la Paroisse St. Vincent de Paul de Laboule.

    Je prie et j’espère que vous récolterez dans cette histoire une fraction de la générosité que vous avez exprimée envers moi.

    Prologue

    Bouki et Malice : voici deux personnages qui peuvent nous faire sourire involontairement, pour ne pas dire éclater de rire, rien que par la mention de leur nom. « Tim Tim » crient les vieillards, « bois sec » répond la petite assemblée de petits-enfants et d’arrière-petits-enfants ;

    « il était une fois, Bouki et Malice . . . ». Et déjà les visages des plus jeunes s’illuminent de curiosité, et les plus âgés, prématurément taquinés dans leur mémoire par les contes précédents, laissent échapper des petits rires d’anticipation, tout en se gardant de ne pas interrompre le nouveau récit qui se promet d’être encore plus fascinant. Souvent dans ces histoires, nous rencontrons un Malice qui s’acharne à exploiter la naïveté de son oncle, alors que celui-ci, par cette même caractéristique, nous surprend en exposant certaines véracités enfantines mais nécessaires si nous diversifions notre façon de voir les choses. Beaucoup d’admirateurs connaissent cette blague qui révèle la réponse de Bouki, face à son incapacité à résoudre un problème mathématique concernant le nombre cent : « Si l’on place quarante au-dessus et quarante au-dessous, on n’a qu’à ajouter vingt au milieu pour obtenir cent. » Malgré les vilains tours que Malice s’amuse à jouer à son tonton, ils demeurent des amis fidèles qui font retentir leurs noms dans toutes les familles haïtiennes, comme exemples d’absurdités et de ruses, pour la plupart inoffensives.

    Contrairement aux attentes et à la mentalité populaires, et sans nulle intention de décevoir les lecteurs, les personnages qui émergent à travers ces pages dévoilent deux visages nettement différents de ceux que nous présentent les récits de nos ancêtres. Nous y trouvons certainement quelques soupçons de bizarrerie et d’ingénuité qui éveillent des souvenirs comiques, mais nous nous rattrapons rapidement en identifiant les diseurs, les philosophes et les gentilshommes qui nous accompagnent à travers les forêts, les sentiers, les plages et les routes rocailleuses de quelques villes imaginaires de l’époque précolombienne.

    Qui aurait pensé que des personnages presque perdus et certainement oubliés par beaucoup dans la culture de nos contes d’antan nous auraient réservé des chroniques aussi surprenantes concernant leur vie secrète ? À cette époque, ils avaient un ami inconnu dont ils n’ont jamais révélé l’existence à nos grands-parents. Celui-ci, comme un volcan qui ne peut plus se contenir, explose après des centaines d’années pour faire jaillir la lumière sur la vie de ses confrères, en espérant les ressusciter dans la mémoire des enfants de ceux qui les vénéraient chaque soir autour des feux de bois, sous des toitures en pailles, au rythme de la musique nocturne des criquets et des lézards.

    Ce troisième personnage nous guide à travers une biographie salutaire que l’auteur vise à attribuer aux deux premiers. En suivant sa voix, nous réalisons que l’histoire des Chevaliers ne consiste point de courtes anecdotes précédées par les « cric-crac » d’antan mais de plusieurs épisodes étroitement liés où défilent des gens de la noblesse et de la classe commune, chacun soigneusement désigné par sa propre histoire. Malgré les écarts sociaux entre ces individus, leurs histoires se croisent indubitablement aux carrefours de la vie, dans la quotidienneté culturelle, historique et philosophique des événements.

    Ces croisements émerveillent Malice au point où il en développe toute une philosophie ; ils exposent une série de chroniques qui s’entrelacent presque confusément contre une toile de fond historique, englobant cinq siècles et quatorze générations d’une dynastie royale. Heureusement, avec l’aide de Jakoliam, nous pouvons nous orienter à travers le temps dans la vie de ces monarques jusqu’ici inconnus de notre monde mais bels et bien vivants dans les archives du « Trio de La Tortue ». Celui-ci se fait le devoir d’investiguer les moindres détails de l’existence de ce lignage. Au milieu de leurs propres aventures, les trois hommes entament un va-et-vient chronologique qui leur permet de découvrir les secrets les mieux gardés de cette famille. Ainsi parviennent-ils à évoluer, de la circonspection de leur tente aux luxueuses suites du château royal, pour devenir en peu de temps Les Chevaliers de Saint-Urbain.

    Première Partie

    La Mission Des Chevaliers

    Chapitre 1

    Une perle rare tombe du ciel dans la mer des Caraïbes et distribue autour d’elle des fragments de son cristal et de sa beauté. Prenez garde à ne pas confondre les étincelles de son généreux sourire aux faibles effets de sa chute mystérieuse, car nulle autre terre ne manifeste autant d’extase à se pavaner parmi les Antilles que cette île aux mornes « couronnés de nuages ». Mais il a dû tomber la tête en avant, ce bijou, car tout son or, probablement liquéfié durant sa descente, s’est engouffré autour de son collier occidental, ne laissant que des maillons aplatis au côté du soleil levant.

    Notre insatiable curiosité nous promène à travers cette île paradisiaque durant les années 900 après J-C, l’époque où le territoire est divisé en deux parties égales et politiquement partagé en trois royaumes. La presqu’île de l’Est constitue le Royaume Oriental et celle de l’Ouest héberge les Royaumes du Nord et du Sud respectivement étalés sur ses deux moitiés.

    La dynastie des Hachaz règne sur le Royaume du Nord depuis cinq cents ans, faisant de ce dernier le plus prospère, le plus beau et le plus pacifique du territoire, d’où la fierté des « gens du Nord » qui sera chantée par des musiciens du monde entier plus de mille ans après l’existence de ce royaume. Poètes de nature, les Hachaz aiment la mer et les montagnes. Ils ne peuvent donc s’expliquer ni comment ni pourquoi leur petit château s’allonge dans une plaine anonyme, loin de tout relief, isolé de l’horizon et, sans le moindre aperçu du « bleu contre bleu ».

    Selon une légende racontée dans cette famille, le « bleu contre bleu » représente la frontière où le bleu de la mer rencontre celui du ciel. D’après ce dernier, le bleu sans étoile est sans valeur, tandis que l’autre insiste que « le bleu, pour être beau, n’a pas besoin d’étoiles ». Ils ne pouvaient pas tolérer cette différence d’opinion sur laquelle repose pour eux toute la « fierté d’être bleu » ; ils se sont battus pendant plusieurs siècles, vagues violentes contre nuages de feu, l’un voulant imposer ses étoiles à l’autre qui voulait les anéantir. Ils se battaient durant la nuit, ce qui empêchait le grand Tlaloc de dormir. Alors, pour mettre fin à cette crise, celui-ci a organisé quarante jours de pluie ininterrompue qui a inondée toute la surface de la terre.

    Au milieu du quarantième jour de pluie, un arc-en-ciel est apparu dans le ciel en signe d’une nouvelle amitié entre les deux adversaires et, une colombe a fait le tour de la terre en tenant une branche d’olivier dans son bec pour signaler la fin des conflits. Elle a été sanglante, cette guerre ; Yemaya a perdu des millions de fils et de filles et on peut dire de même pour Jupiter et Junon. N’est-ce pas toujours le cas à la fin de toutes les guerres ? Point de gagnant mais beaucoup de pertes des deux côtés. Et la nature, chaque soir et sans préjugé, console les deux partis en leur offrant les joyaux qui scintillent dans les cieux quand le soleil aux antipodes va murir la prune. Ils ignoraient qu’à mesure qu’ils se battaient, la friction de leurs fers générait des constellations qui allaient s’installer, des milliers à la fois, aux divers coins de l’univers. Elles n’appartenaient ni à l’un ni à l’autre.

    Aujourd’hui encore, les historiens se demandent s’il n’existait pas un autre moyen pour Mère Nature de créer ces astres. Pourquoi tant de créatures doivent-elles périr pour orner les cieux durant les courtes nuits ? Toujours faut-il que la famille royale fasse le nécessaire pour avoir une vue quotidienne du « bleu contre bleu », car il inspirait les rois à continuer à régner en artisans de paix.

    Pour cette raison, en 932, le Roi Bahuk Hachaz, de la 11ème génération, transporte la capitale à Saint Urbain, une ville côtière située sur l’extrême pointe Ouest de la presqu’île du Nord. Aussi, il choisit l’endroit le plus pittoresque, le flanc nord de la Montagne des Mangues Jumelles, pour construire l’un des plus somptueux châteaux de la zone. Pour établir l’ordre et la discipline sur son territoire, il s’assure que sa petite armée soit bien organisée, bien entrainée et bien rémunérée. On a beau se comporter en artisan de paix, on peut la prêcher autant qu’on le veuille, la présence d’une armée s’avère toujours nécessaire pour la maintenir.

    Quelques années plus tard, Bahuk décrètera l’île de la Tortue, située à quelques kilomètres au nord, une monarchie à part entière gouvernée par son petit fils David Hachaz, âgé de 12 ans à l’époque. Quant aux deux autres royaumes, déchirés par les guerres civiles, les émeutes, la faim et le chômage, ils traînent au bord de la ruine, au risque d’une invasion militaire par l’un des conquérants européens de l’époque. Par conséquent, beaucoup de familles en quête de paix et de sécurité, celles qui peuvent se payer le luxe, les abandonnent au profit d’une maisonnette chez les Boréaux qui les reçoivent avec honneur et dignité.

    À la mort de Bahuk Hachaz, en 995, Huk-Ben Hachaz, son fils unique, le remplace. Si les murs du château et les soldats bien armés peuvent protéger le roi contre ses ennemis, ils ne représentent rien contre les épreuves de la vie qui arrivent sans avertissement et ne distingue pas les princes des pauvres. Par conséquent, les Chevaliers de Saint Urbain ont dû affréter un bateau, la Dauphine Tortugaise, pour une importante mission auprès de la Marquise de la Maguana du Nord, une ville touristique située à soixante kilomètres de la nouvelle capitale et reconnue pour la beauté de ses natives.

    Nous débarquons au port du village, avec nos bagages et trois chevaux de la harde royale, un beau matin d’automne 999, l’année où un érudit d’un pays lointain devient le plus grand prêtre de sa religion sous le nom de Sylvestre II. Alors, munis de nos lettres de protection, Bouki des Etoiles Perdues, Malice le Rebelle, et moi, Jakoliam le Nomade, nous filons presque sans arrêt à travers le poste de contrôle avant d’emprunter la route étroite qui mène à la place des poètes disparus. Pendant que nous trottons sur la route rocailleuse, le Rebelle ajoute une anecdote à notre riche répertoire.

    « Plusieurs siècles avant la construction de la fameuse place,

    Enjoying the preview?
    Page 1 of 1