Je Ne Suis Rien Sans Toi: Recueil De Poésies Ouvertes…
Par Xlibris US
()
À propos de ce livre électronique
Lié à Je Ne Suis Rien Sans Toi
Avis sur Je Ne Suis Rien Sans Toi
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Je Ne Suis Rien Sans Toi - Xlibris US
Copyright © 2014 by Le chaman perdu.
ISBN: Softcover 978-1-4990-2366-4
eBook 978-1-4990-2365-7
All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying, recording, or by any information storage and retrieval system, without permission in writing from the copyright owner.
This is a work of fiction. Names, characters, places and incidents either are the product of the author’s imagination or are used fictitiously, and any resemblance to any actual persons, living or dead, events, or locales is entirely coincidental.
Any people depicted in stock imagery provided by Thinkstock are models, and such images are being used for illustrative purposes only.
Certain stock imagery © Thinkstock.
Rev. date: 05/28/2014
To order additional copies of this book, contact:
Xlibris LLC
1-888-795-4274
www.Xlibris.com
Orders@Xlibris.com
626753
Contents
Plaisir de la lecture de poèmes…
L’écriture… Une musique.
Le conteur…
Chanson: «Le conteur…»
Le coquin et l’ange
Comme l’enfant émerveillé…
Je me suis oublié…
D’un torrent à la méditation…
Sagesse de la nature…
Elle était là
Vers coquins de 9 syllabes prononcées
L’humoriste
Mourir en soi…
Douce folie refusée au départ de l’être aimé
Amour interdit
Fièvre amoureuse…
L’amour piégé…
Rêve et couleur…
Cette voix qui chantait
Chanson d’un travailleur moyen…
Délire amoureux
Tragédie des « ressuscités » ou l’Éveil…
Sur les ailes du temps
Sur les ailes du temps
Le chant de la vie…
Tout petit…
Humanité : Source du poème en prose…
Humanité - l’oubli de soi Transfiguration…
L’Infini, mère de l’Amour
Jeu d’ombres…
Jeu d’ombres…
Les Antipodes
Une constellation rieuse…
Douce rêverie d’Été
Les mots trahissant l’inquiétude…
Sourire de nuit
«Vide : faire de l’espace ou sable mouvant»
Premier vol…
Les lignes dansent…
«Endiguer fleuve du bon esprit…»
L’amour et l’amitié
À l’amour de ma vie
Air du passé sous un thème de valse à trois temps
Amour et rage…
Amour fraternel…
Un brillant ami poids lourd…
«Égarements articulés»
Jeu de l’amour adulte
Joie d’un animal de compagnie…
La retraite …
La vieillesse qui n’existe pas…
L’amitié et ses différences…
L’amitié…
L’attente…
Le bonheur de l’hiver
Le diamant de mon ami…
Les deux amis…
Rites de passage ou niveau de conscience
Choix d’Infini…
Le silence…
Réflexion sur la voie…
À toi…
L’amour est un fruit!
Chemin de l’Amour!
Don Juan
Douce mélodie d’amour
Ils ont beaucoup voyagé et vu…
Joie liée à l’amitié
Pourquoi les étoiles rient…
L’heureux captif…
Le discours…
Le lys épanoui…
Méditation
Tristesse d’aimer, un mythe..
Se voir vieillir entre amis…
Une amitié…des inquiétudes
Un trésor
Silences de l’âme
Eau de Jouvence
Mon petit ange!
Enfance ou Moi
Matière et lumière…
L’esprit se marie à l’Esprit
Folie engendrée de l’ignorance…
L’amitié forme de l’amour…
Le bâton de vieillesse
Les roses naissent sous larmes
L’étincelle
Mélodie amoureuse…
Mon tableau
Niveau de conscience
Ode pour persévérance des personnes ayant handicap
Rencontre d’Alexia, l’étoile…
Meneur de nuages
Si toutes les routes se ressemblaient…
Naissance…
Le petit bonheur
Souffrances d’un dur trépas
Le vent souffle
La parole…
La parole et le Moi sommes vent…
Tragédie de la victime…
Perte de ma source…
Excentricité romanesque…
Renaissance
Perte de l’amitié
Bienfaits de la simplicité…
Réflexion sur la voie
Quelle vieillesse?
Prison, mots et folie de l’écriture…
Perception de soi
Le zoo…
Les lunettes ou Élise…
La souris…
La cuillère…
Les promeneurs…
Pourquoi chercher plus loin…
La plume
Hercule…
L’amour impossible…
Femme oubliée ou la grange…
Politique et religion…
Né de l’Univers
Contemplation : ‹L’aube de la Création›
Pratique sur muse de passage
Dans cet écrit j’accepte de me dénuder l’âme et d’y ajouter les clés de mon monde sacré, en espérant ouvrir à d’autres la possibilité de se découvrir moi.
Introduction
Dans un travail scientifique, il était de mise de débuter par une page qui devait contenir, en abrégé bien entendu, tout l’ouvrage ou l’ensemble de la présentation qui suivait.
Ce souvenir a fait émerger en moi la conscience que tous mes écrits s’avèrent, sans que ce soit un but recherché, de type moraliste. Ils ont aussi comme particularité le fait de s’assujettir à la méditation, sans en être esclave. Je vous propose deux voies pour les mieux goûter. Prenez plaisir à les lire, sans plus. Laissez-vous vraiment aller à vivre un moment de silence personnel en permettant aux interrogations de s’éteindre comme un feu bien arrosé. Puis, bénéficiez de ce temps privilégié où tout le quotidien disparaît pour laisser place à la paix. Ce n’est que dans cet état que vous verrez sourdre du plus profond de votre être, ce de quoi parle vraiment le poème. Ne soyez pas exigeant avec vous et profitez de la douce quiétude que vous connaîtrez!
Mon maître Zen Bouddhiste de la voie du milieu disait qu’il y avait des histoires permettant aux élèves de progresser en leur donnant des mots servant à amorcer la méditation des débutants. Ce recueil pourrait se voir comme un ensemble de ces trésors, mais d’origine québécoise. Ils m’apparaissent donc plus appropriés à notre culture, notre réflexion ou notre méditation.
Plaisir de la lecture de poèmes…
Un poème prend figure d’une très jolie chanson
Se lisant comme se savoure un magique suçon
Lentement avec délice à toutes les bonnes lécher
Où chaque ligne possède toujours une grande bonté.
On ne peut se risquer d’en faire deux à la fois
Sans briser la beauté qui va de bon aloi
Se cachant sous chacune de ces bonnes couches sucrées
N’attendant que meilleur moment pour être aimé.
Accélérer ou ralentir ce doux mouvement
Nous amène que de l’amertume et durs tourments
Pour ceux qui eurent le désir tentant de goûter au mieux
Le résultat se trouve en ce qu’ils se privent du mieux.
Pour n’avoir pas suivi et pas su respecter
Les règles pour lire un bon poème vraiment goûté
Lignes entières lues, règles toutes bien honorées
À la suite, pour sentir le beau rythme nous enlever.
Surtout, il est sérieux de très bien se rappeler
Qu’il y a toujours pour les silences place réservée
Comme pour les belles syllabes qu’on a bien allongées
Elles sont notes, nature, vent à laisser chanter.
Essentiel de ne pas émettre texte souligné
Muettes protègent phrase musique et fin frappée
Le grand plaisir d’entendre cette belle sonorité
Venant à la fin de la strophe pour la marquer.
Comme la base en musique, tenant tempo sans fin
D’une musique nous hélant doucement sans y mettre fin. (Bis)
L’écriture… Une musique.
L’écriture chante dans l’air et ne semble que musique
Dont les mots forment notes et s’excusent parce qu’elles cliquent
Semblant vouloir cacher concret et signifiés
Là où les eaux, de son, se voient se faire gonfler.
Cela pour bien faire sortir magique sonorité
Cascades de rire clair et pur sur dures roches mouillées
Tout ce qui est, prend son sens dans nommée beauté
Et bonté vient, affable, douce, pour en rajouter.
Les grands discours paraissent comme pour cacher grande peur
Que l’Infini fait naître de son air accrocheur
Du cri, aux mots, aux chants jusqu’à la vraie musique
L’homme croit progrès d’un sot perdu sans trop grand risque.
La mise sur du papier de ce qui est nature
Lui a permis confiance et fait prendre air mature
Tout ce qui se répète dans des pratiques précises
Prend figure de la science et de pensée concise.
Le son est mis en boîte et l’homme l’imite aussi
Mais interdit, que tout cela soit d’une sorte, traduit
Seul le silence a su garder son gros bon sens
Il a fait fi du faux, rejetant tout ce qui pense.
En se permettant d’entendre la douce musique de la vie
Qui ne cessera jamais, montrant qu’elle nous sourit
Non jamais, mots ne pourront décrire réalité
Leurs limites brillent toujours devant l’illimité.
Ils ne prennent leur sens qu’en témoin de la beauté
Par la musique, ils sont de leur cage libérés
Par l’image, ils sont rendus illimités
Grâce à elles, ils arrivent bien à trouver bonté.
«Le conteur» m’est apparu comme l’introduction la plus pertinente à mon monde personnel parce qu’il démontre à quel point je n’existe pas vraiment puisque vous êtes tout de suite en scène lorsque je m’exprime. La distance séparant les êtres disparaît pour laisser place au conteur qui n’est pas un miroir mais, les multiples reflets s’en échappant. Cela, au gré des personnes venant y puiser leur image du moment, du passé ou celle qu’ils sont à modeler pour l’occasion. La personne en germe d’humanité apparaît condamnée à n’être que sa simple expression, tout comme un artiste recommençant sans cesse son propre portrait, s’ajustant au temps qui passe et à l’émotion que l’instant suscite.
La réalité est une œuvre collective de personnes se dépeignant avec l’assurance qu’apporte le support de ces autres êtres s’exprimant de façon semblable, selon l’apparence du moment pour les participants, dans leur monde intérieur, à cet instant précis. Tout est vrai parce que rien ne l’est vraiment, la manière de se dévoiler n’a pas de limite et rend tout possible.
L’homme en germe d’humanité se reconnaît dans ce que dit ce bon conteur que tous écoute, avec admiration, parce qu’il démystifie