FACS AU BORD DE LA CRISE DE NERF
En cette rentrée d’octobre, le malaise est palpable dans les universités françaises. Malaise des étudiants entravés dans leurs études par la Covid et un sureffectif chronique 1 . Malaise d’une institution créée pour former les intellectuels et fonctionnaires, devenue en un demi-siècle une institution de masse regardée de haut par nos élites, « qui pour la plupart d’entre elles n’y sont pas passées », déplore le sociologue Stéphane Beaud, coauteur de l’ouvrage L’Université pour quoi faire. Avec ses 1,7 million d’étudiants contre 215 000 en 1960, l’université « ouverte à tous et fondée sur le mérite »a subi un phénomène de sans précédent, confirment les sociologues Sylvia Faure et Charles Soulié . fait écho Stéphane Beaud, lui-même professeur à Sciences Po Lille.
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