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Okyora & Eggyo: La mouche à lumière magique
Okyora & Eggyo: La mouche à lumière magique
Okyora & Eggyo: La mouche à lumière magique
Ebook130 pages1 hour

Okyora & Eggyo: La mouche à lumière magique

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About this ebook

Okyora & Eggyo - La mouche à lumière magique raconte la rencontre extraordinaire entre Okyora, un petit garçon originaire du village d’Okayana, et Eggyo, une mouche à la lumière magique. Celle-ci apprend à ce dernier qu’il a été choisi pour sauver leur pays menacé de disparition. Les deux amis vont tout faire pour intégrer la garde royale afin de se mettre au service de la reine Lumia. Ils vivront alors de merveilleuses aventures dans la cité d’Illuminéa...



À PROPOS DE L'AUTEUR


À travers Okyora & Eggyo - La mouche à lumière magique, Romaric Yango-Sindo fait appel à l’esprit d’éveil des plus jeunes, à la sauvegarde de l’environnement, à la protection des animaux, mais aussi aux valeurs d’entraide et de solidarité… Ce livre est le premier d’une série…



LanguageFrançais
Release dateOct 18, 2021
ISBN9791037737175
Okyora & Eggyo: La mouche à lumière magique

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    Book preview

    Okyora & Eggyo - Romaric Yango-Sindo

    Dédicace

    À mon père, Alexandre Désiré, pour ses précieux conseils.

    À la mémoire de ma mère, Yvonne, et de mon frère Grâce à Dieu.

    À ma chère femme, Noëlla, qui a cru en moi et m’a soutenu dans l’écriture de ce livre. Elle a su m’inspirer et me motiver.

    À mes enfants, Brenda Gwenaëlle, Ivana, Ryan, Marielle, Oriane, Lyna et Ketsya, qui m’ont encouragé et donné la force d’aller jusqu’au bout de ce projet.

    À mes frères et sœurs, Natacha, Amandine, Aphrodite, Ramus, Dany.

    À mes neveux et nièces, Bertiane, Aphélia, Talya, Antony, Noé, Bradley, Dania, Ranen, Ronlee, Razaya, Yoah, Evan.

    Partie I

    Okyora au pays d’Illuminéa

    Chapitre 1

    Dans le village d’Okayana, à la tombée de la nuit, tous les enfants du village font la chasse aux mouches à lumière.

    C’est le rendez-vous à ne pas manquer tous les soirs, sinon Papyoka était toujours là pour nous le rappeler.

    Pourquoi cet intérêt pour ce coléoptère ?

    Les mouches à lumière produisent de la lumière lorsque le ciel se couvre de son grand manteau noir.

    À ce moment-là, scintille dans l’obscurité, une petite lumière étincelante faisant s’estomper peu à peu cette obscurité, laissant ainsi la place à la lumière qui montre sa dominance.

    La nature nous dévoile tous ses trésors qui étaient enfuis dans l’obscurité, attendant le lever du soleil pour se montrer.

    Comme tous les matins, j’entends les coqs du village chanter « cocorico, cocorico, cocorico, cocorico », cela signifie qu’il est l’heure de se lever du lit, le soleil vient de montrer son bout de nez.

    Tout à coup, j’entends mon prénom qui retentit dans toute la maison, je reconnais cette voix parmi mille autres. C’est la voix de Papyoka, « Okyooooooraaaaaa ! Okyooooooraaaaaa ! », je n’attendis pas la troisième fois pour me hisser hors de mon lit, les yeux grand ouverts rivés vers le ciel.

    Toute la fatigue de la veille avait disparu, me voilà sur mes deux pieds, reboosté par toute l’énergie acquise durant les 8 heures de sommeil réparatrices de la veille.

    Mon premier réflexe à cet instant est de rassembler toutes mes affaires d’école avant de partir assister à l’enseignement pédagogique de Monsieur Moyaniou.

    Je prends ensuite le sac en écorce de bois et de lianes, confectionné spécialement par Mamioka pour y ranger toutes mes affaires.

    J’ai intérêt à ne rien oublier à la maison si je ne veux pas qu’il m’arrive la même chose que la semaine dernière.

    Savez-vous ce que j’ai vécu la semaine dernière ?

    La semaine dernière, j’avais oublié mon cahier de leçon à la maison, Monsieur Moyaniou n’était pas très content ce jour-là.

    Il m’a regardé droit dans les yeux, les sourcils bien remontés, le regard vif, la craie dans sa main droite indexant le fond de la classe avec la craie, me demanda de recopier 100 fois « je n’oublierai plus mon cahier de leçon à la maison ».

    Monsieur Moyaniou m’avait ordonné d’aller au fond de la classe, afin d’exécuter ma punition.

    Depuis ce jour, je vérifie tous les matins plusieurs fois mes affaires d’école avant même d’aller me brosser les dents, comme ça, je suis sûr de ne rien oublier…

    Ensuite, je me brossai les dents avec le bâton d’ark, extrait de l’arbuste Salvadora que Mamioka avait préparé pour moi.

    Je mets mes vêtements en tissus-pagnes, le haut était fleuri sur un fond jaune et ses 2 grosses poches, très pratiques au-dessus de la poitrine pour y ranger les petites trouvailles de la journée.

    Le pantacourt fleuri également sur un fond jaune avec ses 2 grosses poches latérales qui descendaient jusqu’à mes mollets, laissant ainsi le vent m’envahir de son air frais.

    Une fois les habits enfilés, je regarde sous mon lit et j’aperçois cette magnifique paire de sandales en peau de vache qu’on appelle « Lèkè », que Mamioka m’avait confectionnée.

    Je mis donc ma paire de sandales Lèkè et là, j’entendis Mamioka crier mon prénom, elle cria tellement que l’écho retentit dans toute la maison.

    — Okyoooooooraaaaa, Okyoooooooraaaaa ! viens prendre le petit déjeuner avant de partir à l’école !

    Mamioka vient de dire le mot magique « petit déjeuner », on ne me le redit pas 2 fois.

    C’est l’un de mes moments préférés de la journée.

    Je prends soudain une grande inspiration et au moment d’expirer, je pousse un énorme cri pour m’assurer d’être bien entendu par Mamioka.

    Je me précipitai aussitôt dans la salle à manger pour voir ce que m’avait préparé Mamioka, c’était un véritable festin, comme d’habitude sur la table à manger se trouvait un bol de bouillie de riz au lait bien chaud, et à côté un plateau de beignets bien chauds et un verre d’eau.

    Inutile de vous dire que c’était très délicieux, de peur de vous mettre l’eau à la bouche…

    J’en ai fait qu’une bouchée, tellement que c’était bon.

    Chapitre 2

    Après avoir terminé le petit déjeuner, il va bientôt être l’heure d’aller à l’école, et soudain j’entendis au loin « Okyora, on est là, tu es prêt ? On t’attend ! », ce sont mes deux compagnons de route kumasica et Yoyasha, ils sont tous les deux dans ma classe en cours élémentaire 2.

    Je prends aussitôt mon sac que je mets sur mon épaule et rejoins mes compagnons de route.

    Nous prenons ensuite la route de l’école.

    L’école est située dans le village de Makoumadé, à 2 kilomètres à pied de notre village.

    Nous devons marcher au moins pendant 35 minutes à pied pour arriver à l’école de Makoumadé.

    Le temps était radieux, le ciel aussi bleu que la mer, le soleil bien jaune, brillait de tous ses rayons comme de l’or, on pouvait sentir sa chaleur sur nos visages.

    Il y avait un vent silencieux qui faisait valser les feuilles sur les arbres de la gauche vers la droite comme si les arbres nous disaient bonjour.

    Nous sommes actuellement en saison de Kobourou, c’est la période de l’année qui dure 6 mois durant laquelle il fait extrêmement chaud dans la journée au village, mais heureusement que nos maisons sont construites de pailles et de briques en terre cuite, ce qui permet de conserver une petite fraîcheur à l’intérieur.

    Le matin et le soir, on a droit à un petit peu d’air frais.

    La température en journée pouvant atteindre les 50 ° Celsius, avec une chaleur étouffante si bien que le soir la température a vraiment du mal à descendre.

    Avec cette chaleur, nous avons développé une activité qui nous permet de nous rafraîchir tous les jours en rentrant de l’école.

    C’est le passage obligé aux différents marigots et fleuves qui regorgent encore d’eau pendant cette période.

    Au moment où nous traversions la forêt verdoyante de Tiobika, avec ses longues branches remplies de feuilles qui forment une toiture verdoyante au-dessus de nos têtes, laissant pénétrer par endroit les rayons de soleil, nous tombions nez à nez avec une antilope qui se trouvait arrêtée en plein milieu du passage.

    Elle venait nous dire un petit bonjour à sa manière, et d’un signe de la tête nous invita à la suivre, puis retourna dans la forêt.

    Hier c’était un lapin que nous avions croisé, avant-hier un sanglier, la fois d’avant un pangolin, bref tous les jours, nous croisions un animal différent.

    Nous essayons chaque fois de communiquer avec eux mais nos efforts restent vains mais nous gardons espoir d’y arriver un jour, ce qui ne nous empêchait pas de les aimer et de jouer avec eux quand nous n’étions pas pressés de nous rendre à l’école.

    Cela me rappelle la fois où

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