Guérir son féminin: Développement personnel
Par Laurine Dessay
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À propos de ce livre électronique
Ce livre est une invitation à guérir toutes les facettes du féminin blessé pour pouvoir enfin s’épanouir en tant que femme et dans sa vie de couple.
Laurine Dessay accompagne les femmes tout au long des passages initiatiques de leur vie. De la petite fille à la femme, leur construction, puis les rencontres, les séparations et la sexualité sont abordées sans tabou.
Pour chacune des étapes, Laurine apporte son propre témoignage et offre aux femmes les outils de guérison indispensables, sous forme d’exercices, de méditations guidées ou de rituels.
À PROPOS DE L'AUTEURE
Laurine Dessay accompagne les femmes qui cheminent sur la voie de la guérison de leur féminin dans un esprit de sororité et de bienveillance.
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Aperçu du livre
Guérir son féminin - Laurine Dessay
Laurine Dessay est messagère des plans invisibles. Elle accompagne les femmes vers la guérison de leur féminin et vers la grossesse sacrée par ses consultations, ses vidéos, ses livres et ses programmes en ligne. Laurine œuvre pour rétablir l’équilibre féminin-masculin en soi et dans les relations afin d’offrir un monde harmonieux aux générations futures.
n tant qu’âmes incarnées dans un corps féminin, nous portons en nous de nombreuses mémoires de la femme blessée : torture, enfermement, trahison, rejet, abandon, abus, viol…
En tant que femmes, nous portons toutes en nous la mémoire du péché originel. Ce péché créé par l’Église, qui nous a réduites à faire taire notre puissance féminine et à nous soumettre à l’homme, à nous méfier et à jalouser les autres femmes.
Nous sommes blessées au plus profond de nous, et cela a un impact dans tous les domaines de notre vie, ce qui nous empêche de nous épanouir, notamment dans nos relations amoureuses.
Ce livre, c’est mon parcours de vie. Guérir mon féminin blessé fait partie de ce que j’ai à entreprendre dans ma vie pour pouvoir ensuite incarner toute ma puissance féminine.
À travers ce livre, je souhaite partager mon histoire à cœur ouvert, en toute sororité¹, mon expérience de femme blessée qui m’a menée sur la voie de la guérison et de l’amour.
Ma mission ne s’arrête pas à me guérir moi, mais à inspirer, accompagner chaque femme vers sa propre guérison, à se libérer de ses blessures, ses conditionnements en lien avec les hommes et les relations amoureuses pour vivre heureuse et libre dans une relation de couple harmonieuse et épanouissante.
¹ « Fraternité » au féminin.
La séparation par le péché originel
En tant qu’hommes et femmes, nous portons des énergies propres à nos polarités.
L’homme est porteur de l’énergie yang, associée à l’action, la rationalité, la protection, la force physique, les capacités mentales et intellectuelles.
La femme est, quant à elle, porteuse de l’énergie yin, associée à la réceptivité, la sensibilité, la douceur, l’intuition, la créativité et l’intelligence émotionnelle.
Ensemble, l’homme et la femme se complètent, forment un tout, un couple sacré où règne l’équilibre.
Cette harmonie sur Terre a été détruite par l’Église, qui voulait prendre le pouvoir. Pour cela, elle a attaqué la femme difficilement manipulable. En effet, celle-ci est intuitive, connectée à la nature, aux éléments et à l’invisible, bien trop mystérieuse et incontrôlable pour pouvoir subir une quelconque influence.
Pour prendre le pouvoir, l’Église a donc proclamé que la femme était impure, diabolique, dangereuse, qu’elle était l’initiatrice du péché originel et qu’elle ne méritait pas le respect. Tous devaient se méfier d’elle : les hommes mais également les femmes entre elles, brisant le lien de sororité au passage.
Grâce à ce coup de maître, l’Église a réussi à instaurer une société dominée par l’énergie masculine, que l’on appelle « société patriarcale ». Le seul rôle de la femme a été dorénavant de procréer.
La séparation des hommes et des femmes, et des femmes et des femmes, s’est installée et nous suit toujours dans tous les domaines de la vie, notamment dans les relations amoureuses.
Comme les hommes
La société d’aujourd’hui valorise la performance, la compétition, l’effort, la force physique, la réussite. Ces qualités, dites « masculines », sont toutes en lien avec l’énergie yang.
Par conséquent, pour se sentir valorisé(e), avoir le sentiment de « réussir », un homme ou une femme doit incarner ces qualités masculines.
L’éducation reçue dans nos écoles prône donc les valeurs du patriarcat. De manière inconsciente, les petites filles sont formées à développer leurs pouvoirs masculins et à mettre en silence leur propre essence féminine. Cela crée une première blessure de non-reconnaissance de qui elles sont.
En ne développant pas ses pouvoirs féminins, la femme nie sa vraie nature et se déconnecte de son essence divine. Inconsciemment, elle ne se sent pas à sa place et ressent un profond vide en elle, qu’elle pourra notamment chercher à combler dans une relation amoureuse.
Être parfaite
Si la femme doit faire les mêmes efforts qu’un homme pour réussir professionnellement, elle est également encouragée à incarner l’image de la femme parfaite : être attirante, désirable, sexy aux yeux des hommes.
Cette image de la perfection est glorifiée par les publicités, les magazines de mode, les célébrités : pour être aimée d’un homme, pour qu’il comble ce vide intérieur, la femme doit être forte et belle.
Elle doit assurer dans tous les domaines de sa vie. Elle doit être capable de travailler, de tenir une maison, de s’occuper des enfants et de plaire à son mari tout en prenant soin d’elle.
Concurrence entre femmes
Cette course à la perfection continue à diviser les femmes entre elles, qui se voient davantage comme des concurrentes plus que comme des sœurs. Elles se battent pour être celle qui sera l’élue de l’homme convoité. Une fois en couple, elles se méfient des autres femmes de peur qu’elles leur « prennent » leur homme.
L’amour aujourd’hui
Nous ne pouvons que le constater : hommes comme femmes, nous ne savons plus aimer.
Le ou la futur(e) partenaire est devenu(e) un objet de convoitise, signe de réussite sociale. Vivre seul est mal vu à partir d’un certain âge où l’extérieur nous rappelle qu’il serait bien de fonder une famille.
Se mettre en couple est également devenu un business où l’homme et la femme sont des produits que l’on peut trouver sur Internet, tester et jeter au gré de ses envies, et ce de manière illimitée.
Dans notre société moderne, l’amour et le couple ont perdu toute valeur d’origine, d’harmonie, d’équilibre.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Comment en sommes-nous arrivés à faire de l’amour un commerce ? Comment en sommes-nous arrivés à nous méfier les uns des autres ? Comment en sommes-nous arrivés à avoir une si grande soif d’amour tout en ayant si peur ?
C’est le résultat de centaines et de centaines d’années de conditionnement, de croyances collectives, de brutalité, de blessures transmises de génération en génération, de mémoires de vies antérieures, de blessures d’enfance…
Se blesser pour guérir...
Nous portons en nous de nombreuses blessures qui nous ont déconnectées de notre féminité et nos pouvoirs féminins.
Tout a été fait pour nous détourner de notre vérité, de notre intuition et de notre magie de femmes.
C’est lors de l’enfance et de l’adolescence que nous créons nos bases, nos racines, notre stabilité.
Si nous nous sentons aimées, entourées, reconnues, écoutées, respectées, nous deviendrons des femmes qui rayonnent, épanouies en nous-mêmes et dans nos relations.
Si, dans le cas contraire, nous nous sentons délaissées, étouffées, non désirées et non respectées, nous nous cuirassons et nous construisons sur des bases qui ne nous permettront pas de nous épanouir. Nous deviendrons ainsi des femmes blessées, renfermées, dépendantes, qui n’arrivent pas à s’épanouir dans notre rapport à nous-mêmes et dans nos relations.
Les blessures que nous portons en nous nous éloignent depuis des siècles de qui nous sommes et, en même temps, elles nous en rapprochent. En effet, nous ressentons ce besoin de guérir, de nous libérer de nos blessures et d’incarner de nouveau notre pleine puissance féminine.
Nous sommes nombreuses à ressentir cet appel de la guérison du féminin et du couple sacré.
Je fais partie de l’une d’elles. À travers mon histoire, je partage mes blessures, mes peines, mes prises de conscience qui ont fait ma force sur la voie de la guérison de mon féminin blessé.
’étais ce genre de petite fille qui aimait faire le show : danser, chanter devant les autres pour diffuser ma joie, ma lumière. J’avais une soif énorme d’apprendre à écrire, à lire et à découvrir le monde, à tel point que je dévorais les livres de géographie et connaissais tous les pays du monde.
À l’âge de sept ans, j’ai sérieusement commencé à m’interroger sur le but de notre existence sur Terre. J’observais le monde autour de moi et je n’y voyais que des personnes conditionnées à reproduire jour après jour le même quotidien. J’angoissais à l’idée de me dire que moi aussi, du haut de mes sept ans, je participais à cela en allant à l’école. Je voyais la même journée se répéter à l’infini, pour y faire tous les jours la même chose, à la même heure, ne laissant pas de place à la liberté et à la spontanéité. Je ne voulais pas devenir un robot. Je ne voulais pas subir ma vie ni me la faire dicter par quelqu’un d’autre. J’avais des envies, des rêves. Je voulais grandir et m’épanouir.
Quand j’ai pris conscience de cela, je n’ai plus voulu aller à l’école. Je me suis imaginé mille et une stratégies : m’enfermer dans la voiture, faire croire que j’étais malade, pleurer pour finir par expliquer clairement que ça m’ennuyait de venir tous les jours, que je ne voulais pas faire comme tout le monde qui suivait les ordres sans réfléchir : moi, je voulais être libre.
À l’époque, la maîtresse d’école m’avait répondu : « Tu n’as pas le choix. C’est pour tout le monde pareil. Sois une gentille petite fille maintenant. » Comme mes parents.
Pour enfoncer le clou, la maîtresse m’avait dit : « Si tu ne pleures pas pour venir à l’école pendant une semaine entière, tu auras un cadeau. »
À ce moment-là, je me suis résignée. Pas pour le cadeau, car cela n’avait pas de valeur pour moi. Je me suis résignée car je me sentais incomprise de tous.
La blessure de non-reconnaissance a été ma première blessure. Dans mon inconscient, j’ai enregistré la croyance que je ne pouvais pas exprimer ma vérité, que je devais me soumettre aux règles extérieures pour être aimée de mes parents, des autres. Sans cela, je ne trouverais jamais ma place, je serais vue comme une vilaine fille. Je me résignais donc tout en sachant qu’en me soumettant, je me déconnectais de ma vérité et de qui j’étais.
Quelques mois plus tard, c’est dans mon noyau familial que j’ai de nouveau réveillé cette blessure de non-reconnaissance.
Je voyais mon père souffrir. Sa blessure l’a poussé dans la dépendance. J’ai appris à vivre en sa présence sans qu’il ne soit vraiment là. S’il était physiquement présent, je savais que je ne pouvais pas me reposer sur lui ni me sentir protégée. C’est de lui qu’il fallait se protéger quand il ne se contrôlait plus. Parfois, je me demandais s’il nous aimait, si ce n’était pas le fait que nous existions, mes frères et moi, qui le mettait dans cet état. J’ai appris plus tard qu’il souffrait d’une blessure d’enfance dont il n’avait jamais guéri. Sa plaie était tellement ouverte qu’il n’avait trouvé que l’alcool comme exutoire. Il vivait dans le passé et ne parvenait pas à en sortir malgré la vie qu’il s’était construite.
J’ai grandi jusqu’à son départ – à mes 17 ans – dans cette ambiance pesante : parfois dans la peur ou au milieu des disputes parentales. Je ne voyais pas d’amour ni de complicité entre eux. Ils étaient là à subir la vie, à souffrir, sans savoir comment faire pour s’en sortir.
De petite fille lumineuse qui aimait faire le show, je suis devenue une jeune fille discrète, incomprise et profondément triste en secret. J’ai très peu exprimé mon chagrin et ma douleur, que j’ai préféré garder pour moi. Je me suis cuirassée pour me protéger et supporter tout cela.
Si à la maison ce n’était pas toujours rose, ma scolarité était dure à vivre. Je souffrais toujours de devoir me soumettre aux ordres et aux règles, à « gâcher » mes journées enfermée dans un établissement. Je me sentais prisonnière et en colère de devoir subir puisque, comme on me l’a répété, « je n’avais pas le choix ».
À l’heure où les jeunes filles commencent à avoir un corps de femme, je me sentais différente. J’étais très mince, j’avais très peu de formes. J’avais encore un corps de petite fille. Quand j’ai eu mes premières règles, je n’ai pas osé en parler directement. Je me suis cachée ne sachant pas quoi dire ni faire. Une part de moi était honteuse de ne pas me sentir femme alors que je le devenais.
Pour passer inaperçue, pour ne pas me faire remarquer, je m’habillais en noir, je n’étais pas féminine, car pour moi c’était synonyme de souffrance.
Durant mon adolescence, je ne faisais pas partie de ces filles qui avaient des amoureux. Pour moi, ce n’était pas ça l’amour, mais simplement des amourettes qui ne duraient pas. J’ai repoussé les rares propositions des garçons de mon âge. Ce n’était pas ce que je cherchais, ce que je voulais vivre. Du moins, je ne me sentais pas prête. Je ne me sentais pas femme pour commencer une relation si jeune. Et je ne croyais pas mériter l’amour.