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Le Ministère Pastoral
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Le Ministère Pastoral

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Les messages contenus dans ce livre, ont été prêchés du 15 au 18 décembre 2016 lors de la 3e conférence internationale sur la croissance des églises donnée par le frère Theodore Andoseh à Abidjan (Côte d’Ivoire). Ces conférences visent la croissance des églises.

A travers des paroles fortes, l’orateur décrit le ministère pastoral comme n’étant pas un poste mais une vie, un engagement et le sacrifice. Ce fut l’occasion pour lui de révéler son fardeau de voir que nos pasteurs grandissent dans leur amour pour Jésus afin que leur ministère pastoral puisse aussi grandir et afin que les différentes ramifications de leur ministère pastoral puissent s’éclore. Puisque c’est à travers un ministère pastoral efficace que nos églises connaîtront la croissance. Car la croissance est la voie toute tracée par Dieu pour libérer davantage de bénédictions. C’est aussi pour lui l’occasion de partager avec ses co ouvriers l’expérience de plus de trente ans de ministère pastoral.

Le cri de notre cœur c’est que ces messages amènent à l’existence des pasteurs selon le cœur de Dieu pour notre ministère et pour le reste du Corps de Christ afin que nous soyons en train de bâtir un solide fondement.

LanguageFrançais
Release dateJan 30, 2022
ISBN9781005878269
Le Ministère Pastoral
Author

Theodore Andoseh

The current leader of Christian Missionary Fellowship Internation

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    Le Ministère Pastoral - Theodore Andoseh

    INTRODUCTION

    Un Mot Sur Les Percees de Notre Ministere a Travers Les Nations

    UN MOT SUR MA MÈRE BIOLOGIQUE QUI NOUS A DEVANCÉE AUPRÈS DU PÈRE

    Je suis content d’être ici. Je crois que je dois vous dire un certain nombre de choses. Je suis franchement content au sujet de ma mère qui est partie pour être avec le Seigneur. Il faut que je vous fasse savoir pourquoi; ce n’est pas parce que je veux avoir un air spirituel.

    Mon père est décédé quand j’étais âgé de six (6) semaines, et je suis le dernier de ses enfants; à l›époque ma mère avait 27 ans. Dès lors, elle est passée par la période la plus basse de sa vie. Mon père était une figure publique, il était théologien, il était un enseignant au séminaire protestant de l’église de l’Ouest du Cameroun et un pasteur actif ; un pasteur exerçant dans un certain nombre de paroisses. Il était un enseignant à l’école biblique quand le père du Frère Zach était venu étudier dans cette école. Le Frère Zach connaissait donc ma famille beaucoup plus que moi-même, parce qu’ils avaient grandi dans le même environnement.

    Plus tard, mon père était devenu un ministre dans le gouvernement. Au moment où les colons étaient sortis du Cameroun, il n’y avait pas beaucoup de personnes instruites. Il était l’un de ceux qui étaient très instruits parce qu’il avait étudié avec les missionnaires en Suisse. Il est alors devenu un ministre dans le gouvernement Camerounais.

    Mes frères aiment ce chapitre de sa vie, ils sont fiers de ce que leur père était devenu un ministre. Mais moi j’ai honte de ce chapitre, et cela va vous aider à comprendre pourquoi je me comporte comme je le fais. Une personne qui a été recrutée dans la fonction du ciel ne doit jamais changer de poste. Mon père était un pasteur, il était un croyant, un théologien. Il avait beaucoup de travail à faire pour le Royaume de Dieu. Selon moi, il n’aurait jamais dû accepter ce poste de ministre.

    Peu de temps après qu’il est devenu ministre, il est mort. Mes frères et moi en avons différentes interprétations.

    Il est mort quand il avait environ quarante-deux (42) ans. Pour moi, je pense qu’il est mort parce qu’il a été infidèle à son appel; c’est cela mon interprétation. Il est mort quand ma mère avait vingt-sept(27) ans. Elle est passée de l’état d’une femme qui recevait toujours les gens en public, à l’état d’une femme très solitaire. Elle est entrée dans une très profonde dépression et peu de temps après cette dépression, elle est devenue très amère contre Dieu. Et puis son amertume est devenue une attitude intellectuelle. Elle ne voulait pas comprendre pourquoi un Dieu d’amour pouvait accepter la mort. Elle ne comprenait pas pourquoi un Dieu d’amour pouvait permettre que son fils meurt. Elle ne comprenait pas que si Dieu pouvait permettre que Jésus meure, alors elle n’avait aucune raison de s’accrocher à son mari pour qu’il ne meure pas. Elle ne voulait pas l’accepter. Dès lors, elle a développé l’amertume contre le Seigneur Jésus qui a accepté de mourir. Elle ne voyait plus que le fait que Jésus soit mort était un acte d’obéissance à la volonté du Père et elle est devenue amère. Elle a donc vécu dans l’amertume contre Dieu et contre le Christ. On ne pouvait plus lui mentionner le nom de Jésus; elle ne pouvait pas parler du Seigneur Jésus.

    Quand j’avais donné mon cœur à Jésus à l’âge de quatorze ans, mon frère et moi avions décidé d’aller lui prêcher l’évangile, mais elle connaissait beaucoup la Bible. Elle la lisait méticuleusement chaque jour, elle la lisait pour s’opposer à la manière de Dieu de penser que le bien peut être acquis par la mort. Elle lisait la Bible chaque jour en prenant des notes ; ce n’était pas en vue d’aimer Dieu, elle lisait avec un cœur d’amertume. Le Fr Zach avait essayé de lui prêcher l’évangile mais il avait rencontré un mur d’amertume et de haine contre Jésus. En tant que jeune croyant, je pleurais beaucoup au sujet de ma mère. Je priais beaucoup pour elle, je voulais qu’elle soit heureuse; parce qu’en ce qui la concerne, dès le moment où son mari était décédé, elle aussi était décédée. Elle a vécu comme une femme morte. J’ai vu ce que la tristesse au sujet de la perte d’un être cher peut faire, peut créer; ça peut emmener quelqu’un à être possédé par les démons. Cela a conduit ma mère dans une profonde amertume.

    A l’âge de quinze (15) ans, je priais une fois pour ma mère parce que je voulais être un guerrier par la prière et je voulais que mes prières marchent d’abord pour ma mère. Je voulais briser les chaines de l’amertume afin qu’elle croit et soit réconciliée avec Jésus. Une veuve, si Jésus n’est pas son ami, que peut-elle avoir dans la vie? Je priais, et je priais, et je priais pour ma mère.

    Pendant que je priais, un jour, le Seigneur m’a dit : « Tais- toi ! Il y a plusieurs mères là-dehors. », Et Dieu m’a dit : « Tu n’as qu’une seule mère, mais moi, j’ai plusieurs mères qui sont misérables. Tu veux que je mette fin à la misère de ta mère ; j’ai des multitudes de mères misérables » et Il m’a dit : « Fais une alliance avec moi. Prends soin de mes choses et moi je vais prendre soin des tiennes. Laisse-moi ta mère, et toi, porte mes mères à moi». J’avais seize (16) ans et depuis lors, je n’ai plus prié pour ma mère ; j’étais dans une alliance avec Dieu. Il me fallait garder les termes de l’alliance. Au fil des années, quelquefois, je me laissais gagner par le découragement quand je me rendais compte que sa condition ne changeait pas, elle prenait de l’âge et elle n’était pas sauvée et je savais qu’elle n’aurait jamais la paix. Je me demandais quand-est-ce que sa vie allait être un jour normale ? A de tels moments, je pouvais m’écrouler et prier mais je savais que j’étais dans une alliance : je devais me préoccuper des choses de Dieu ; et Lui, prendre soin de moi.

    Il y a de cela trois ans à Bergen en Norvège; je m’étais réveillé un matin quand Dieu m’a dit: « fils, prépare ton cœur, ta mère va bientôt mourir. » J’ai pleuré et j’ai dit au Seigneur : « Qu’en est-il du contrat? » Et Il m’a dit : « Oui; le contrat: elle sera sauvée et elle va mourir ».J’ai dit : « Bien, pourvu qu’elle soit sauvée ». Elle n’aura pas le temps pour jouir d’une vie quelconque avec ses enfants sur cette terre mais au moins, elle sera sauvée. J’avais demandé au frère Sama et à la sœur Adela d’aller lui rendre visite et de voir comment elle allait. Ma mère parlait environ cinq langues; dont l’une d’entre elles était le dialecte du frère Sama. Quand les frères se sont rendus chez ma mère, le frère Sama lui a parlé dans sa langue, lui expliquant à nouveau l’Evangile et l’amour de Jésus. Pour la première fois depuis une quarantaine d’année, elle a écouté; elle a baissé sa tête et elle a fait la paix avec le Seigneur Jésus. Elle a accepté Jésus comme son Seigneur et son Sauveur. Elle a confié sa vie à Jésus pour sa sécurité éternelle même si la mort venait. C’était en 2014. Le frère Sama m’a écrit disant : « Maman a cru ». Je n’étais pas vraiment sûr, j’ai alors demandé à mon frère aîné qui est croyant et un médecin, mais un homme sceptique (il croit difficilement les

    Choses) d’aller vérifier. Il est allé rendre visite à ma mère. Il avait lui-même essayé au fil des années de lui prêcher l’évangile mais sans résultats. Quand il est rentré, il m’a appelé et a dit: « Maman a cru ». Et il m’a dit : « Je me suis assis à nouveau avec elle et nous avons chanté les anciens cantiques qu’on chantait autrefois sans qu’elle ne soit offensée au sujet de Christ. »

    En ce qui me concerne, les deux dernières années ont été des dons de Dieu ; Dieu nous donnant le temps de jouir un peu de notre maman. Il avait réglé qu’elle devait partir 03 ans auparavant, et j’avais fini de pleurer. C’est pour cela que vous pouvez constater que je suis authentiquement content qu’elle soit allée pour être avec le Seigneur étant une croyante ; que son amertume contre Dieu et contre le Seigneur Jésus soit finie. Finalement, elle avait compris que la mort de Jésus était l’annulation de la punition de l’iniquité et le triomphe pour la justice et non pas une victimisation. Elle avait compris, et elle avait posé sa main sur le sauveur triomphateur.

    Joignez-vous à moi pour remercier Dieu d’avoir gardé l’alliance, d’avoir respecté l’alliance; d’avoir gardé, sauvé ma mère et pour l’avoir prise avec Lui en tant que croyante ; pour avoir mis fin au mur de séparation, de l’animosité.

    Je me souviens toujours de la vie de mon père. Le choix entre l’appel de Dieu et aller faire quelque chose d’autre. Pour moi, quand il y a l’opportunité de venir prêcher l’évangile, je ne peux pas penser à aller enterrer ma mère ; je préfère aller faire l’œuvre de Dieu. Je sais, à partir de l’histoire de ma famille que Dieu ne tolère pas les serviteurs infidèles. Que ceux qui ont décidé de servir le Seigneur, devraient le faire fidèlement; c’est pour cela que je ne transige pas avec la fidélité, je ne peux pas abandonner un devoir pour accorder une attention particulière à une chose personnelle; je redoute cela, ça a tué mon père. Il fallait que je parle un peu de ma mère. Quand on n’explique pas, les gens peuvent parvenir à toutes sortes de conclusions, du genre : « C’est quel genre d’enfant qui est content que sa mère soit morte ? »Ils peuvent se demander si quelque chose ne va pas dans sa tête.

    Alléluia

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