Edgar Degas
()
À propos de ce livre électronique
En savoir plus sur Nathalia Brodskaya
Sisley Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Jean-Auguste-Dominique Ingres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCézanne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Fauves Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Lié à Edgar Degas
Livres électroniques liés
Alphonse Mucha Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTurner Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVan Gogh Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPicasso Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Constable Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Chagall Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSchiele Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Renoir Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationKahlo Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationKlimt Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Lempicka Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Monet Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGustav Klimt Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationWhistler Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Art baroque Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Egon Schiele Évaluation : 2 sur 5 étoiles2/5Dalí Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPollock Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Rococo Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Diego Rivera Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGustave Caillebotte (1848-1894) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationKandinsky Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Claude Monet: Vol 2 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationClaude Monet: Vol 1 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Art de la Renaissance Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Hokusai Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Edward Hopper Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationComposition et perspective Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Edgar Degas
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Edgar Degas - Nathalia Brodskaya
1. Autoporlrait, vers 1863. Huile sur toile, 92,1 x 66,5 cm. Calouste Gulbenkian Museum, Lisbonne.
A l'époque où le fameux Salon des Refusés de 1863 marquait un tournant dans la peinture française, Degas réalisa un autoportrait qui peut être considéré comme l'exemple particulièrement réussi du portrait d'un révolutionnaire en puissance. Sur ce portrait, le peintre a l'air d'un parfait bourgeois ou d' un comptable terriblement incorruptible
, selon les mots du peintre cubiste André Lhote. Degas est vêtu de l'habit de deuil porté par les grands bourgeois de sexe masculin du XIXe siècle qui, si l'on en croit Baudelaire, les faisait ressembler à un immense cortège engagé par l'entrepreneur des pompes funèbres pour pleurer le défunt
; il soulève poliment son haut-de-forme tout en répondant prudemment au regard inquisiteur du spectateur. Une photo prise quelques années plus tôt et conservée à la Bibliothèque Nationale, à Paris, le représente de façon semblable ; toutefois, son attitude semble plus tendue et plus gênée que sur le tableau. Sur cette photo, Degas tient son chapeau haut-de-forme à hauteur de son bas-ventre dans un geste qui rappelle involontairement le paysan dans l'Angélus de Millet. Provocateur, Dali interpréta la pose inconfortable du paysan comme la tentative de dissimuler un début d'érection. L'air gêné et inhibé de Degas évoque également un élément de pudeur d'ordre sexuel.
Le peintre, qui avait une fois déclaré vouloir être illustre et inconnu
aurait considéré toute spéculation concernant sa sexualité comme une insolence impardonnable et hors de propos. Or, le choix étrange de ses sujets, le fait qu'il se pose en misogyne invétéré et plus particulièrement aussi le manque d'indications concrètes concernant ses relations personnelles ont alimenté, dès le début, de telles spéculations. Dès 1869, Manet confia au peintre impressionniste Berthe Morisot, avec laquelle Degas entretenait à l'époque un flirt quelque peu bizarre et peu convaincant, que Degas était incapable d'aimer une femme et encore moins de lui avouer son amour ou d'entreprendre quoi que ce soit en la matière
. La même année, dans une lettre à sa soeur, Berthe Morisot décrivit avec ironie comment Degas " est venu s'asseoir auprès de moi prétendant qu'il allait me faire la cour, mais cette cour s'est bornée à un long commentaire du proverbe de Salomon : 'La femme est la désolation du