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Le Droit Divin - Tome 2: La résurrection de la France
Le Droit Divin - Tome 2: La résurrection de la France
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Le Droit Divin - Tome 2: La résurrection de la France

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La France, « fille aînée de l’église », a été dévoyée de sa mission divine par l’arrivée des régimes déistes que sont la république et, à présent, le mondialisme. En coupant la tête de Louis XVI, les révolutionnaires, manipulés par les nouveaux marchands du Temple, ont empêché le Droit Divin de s’exercer sur notre pays et d’accorder ses faveurs au peuple tout entier qui se meurt à présent. Comprendre quels sont les rouages et les protagonistes de cette infamie, dont nous souffrons depuis lors, permettra à tous de contrer cet état de fait. Chacun a son rôle à jouer pour faire en sorte que la justice, la vérité et l’amour retrouvent leur essor sur les terres françaises et éclairent, tel un phare dans la nuit, les ténèbres qui enveloppent dorénavant le monde moderne devenu uniquement matérialiste. Le retour à la prière est la condition première pour attirer les grâces divines, comme nous l’a enseigné le Christ afin de diriger le monde dont il est le Roi.
LanguageFrançais
Release dateAug 5, 2022
ISBN9791037766601
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    Le Droit Divin - Tome 2 - Jacques Regralle

    Introduction

    La lointaine origine spirituelle et Chrétienne de notre pays la France, comme celle des grâces divines qui nous furent accordées tout au long des siècles dès lors que nous avons prié Dieu et suivons la voie tracée par l’enseignement de son Fils, a été clairement démontrée dans le Tome précédent. Notre peuple de Gaulois, avant même d’être nommé franc, avait largement anticipé l’avènement du Roi du monde en la personne du Christ, car nous célébrions déjà la venue de la Vierge Marie portant son enfant lors des cérémonies des « Virginies Pariturae ». Nous savons aussi combien fut importante la reconnaissance de la protection Divine lors du baptême du chef Clovis par Saint Rémi à Reims. Puis, poursuivant ainsi les efforts des lignées royales des Mérovingiens puis des Capétiens, des monarques perpétuant cette dévotion jusqu’à l’apogée du règne de Louis IX. Vint ensuite l’importance de la confirmation de notre dévotion lors de la consécration de notre pays à La Vierge Marie par Louis XIII, et ce, jusqu’à la décapitation de Louis XVI, mettant ainsi de fait le Droit Divin de gouvernance en berne.

    Mais notre nation, ainsi consacrée et protégée par les instances divines, n’a d’ailleurs jamais cessé de clamer son appartenance à l’Église Catholique ni son acceptation à suivre les voies tracées pour elle par Dieu. Car les siècles passés à prier ont permis de construire la nation brillante et rayonnante qu’elle fut devenue, jusqu’à cette tragédie sanguinaire de la révolution de 1789. Les Rois et les Papes qui ont fondé notre histoire, seules légitimes descendantes du Christ et garants de la volonté Divine par le seul fait du Droit Divin, se sont alors retrouvés pris au piège d’un rationalisme athée et scientiste tendu par les marchands du XVIIIe Siècle. C’est ainsi que « la fille aînée de l’église de Dieu » fut obligée d’oublier, contrainte et forcée, sa mission d’espoir comme son rôle majeur dans le monde. Le mensonge étant la plus grande arme du démon, elle est aussi celle des républicains qui dirigent notre pays.

    Nous allons pouvoir aborder à présent les différents éléments et événements qui font que notre pays ne reçoit plus les avantages et les grâces divines depuis bientôt deux siècles et demi. Nous avons aussi démontré comment un Gaulois enrôlé par Rome, le galate Longinus, a permis grâce à son geste ultime lors du sacrifice de la crucifixion du Fils de Dieu de faire briller universellement le message du Christ depuis des siècles. Ce geste fatal du coup de lance dans le flanc, qui permit d’apporter, en plus de la nouvelle alliance de Dieu avec tous les hommes de la Terre, l’amour, la joie et l’espoir au monde entier grâce au message du Christ. Nous avons aussi retracé chronologiquement les grands événements prouvant l’attachement inconditionnel de notre mère patrie à son père Divin. Nommant les grands acteurs et les événements clés qui se sont enchaînés afin de nous offrir grâce et protections divines, tout au long de notre histoire dans l’hexagone. Et ceci afin de promouvoir et faire grandir la foi chrétienne dans notre pays, comme de promouvoir le véritable amour de Dieu pour tous les hommes de bonne volonté qui ont aussi ouvert la voie à toutes les grâces accordées au monde entier par cette pieuse dévotion.

    Bien qu’il soit loin déjà le temps où, agacé et choqué par les duperies des changeurs et les marchandages sans fin des vendeurs de mort sacrificielle et exclusive sur le parvis du Temple de Dieu, le Christ a chassé cette caste de malfaisants à coup de fouet de l’esplanade divine. Car ces vendeurs dévolus aux offrandes destinées à honorer leur Dieu grâce au sang, étaient surtout des profiteurs patentés et des détrousseurs de pèlerins. Ils profitaient déjà de la dévotion des croyants, venus souvent de loin, afin de s’acquitter de cette charge. Et ils ne se sont pas seulement octroyé le droit exclusif de sacrifier la viande qu’ils vendaient à prix d’or, mais ils utilisaient déjà le change des monnaies particulières en monnaies « spéciale » pour gagner encore plus de bénéfices, spéculant sur le dos des croyants et fidèles, jusqu’à l’entrée de l’espace réservé à la prière. Et loin de servir leur maître céleste, ils en profitaient surtout pour vivre tels des rois, en imposant leur folie mercantile sous couvert de lois plus ou moins remaniées pour leur plus grand intérêt.

    Cette mise en scène sanguinaire, aux relents de mauvaise religiosité, n’a jamais impressionné le cœur pur du Christ qui les chassant violemment, leur enseignant par là même où allait véritablement leur cœur et leur foi, sous couvert de bonnes intentions : « Vers le sol, vers la Terre et vers l’argent ! Et uniquement l’Argent ! » Ils rendaient riche le temple par leurs affaires peu scrupuleuses et dont ils gardaient tout de même un confortable revenu. Ainsi, ils s’achetaient une bonne conscience, tout en connaissant leur nuisance. Et comme l’ont souvent stipulé les évangiles à de nombreuses reprises : « On ne peut servir deux maîtres à la fois. On ne peut servir Dieu et Mammon ! » (Mammon dans le Nouveau Testament, pour ceux qui l’ignoreraient encore, est un des trois princes de l’enfer, un suppôt de Lucifer, dont la richesse matérielle et l’avarice sont personnifiées par cette entité. Il préside aux divers péchés que fait commettre l’amour de l’argent, son adoration étant assimilée au culte du veau d’or des Hébreux.)

    Les marchands du temple ayant dupé tout le monde, s’octroyant une place de privilégiés autoproclamés, furent chassés comme des malfrats qu’ils étaient. Ces petites mains du démon n’eurent d’autre choix que d’abandonner leurs pratiques ancestrales malsaines et de regarder leur monde, fait de mensonges et de tromperies, s’écrouler devant eux sans pouvoir rien y faire. C’est le lot habituel de ceux qui vouent leur dévotion et leurs pratiques aux mauvais Démons de ce monde.

    En 2000 ans, peu de choses ont changé en réalité, si ce n’est que le temple fut transformé en banque ou en supermarché par la perte volontaire de l’Esprit saint, dès lors que les bénéfices pécuniaires étaient au rendez-vous de toute action humaine. Les anciens pèlerins sont devenus des cons « sommateurs » compulsifs, incapables de retenir leurs impulsions mercantiles et avides de produits bon marché dont ils n’ont souvent pas utilité mais qui leur donne l’impression de servir leur nouveau Dieu « produit ». Les populations de notre époque inculte n’ont plus aucunement l’honneur de servir une divinité spirituelle mais bien la sainte Matérialité dirigée par le seul Dieu Argent. Les marchands quant à eux, vivent comme toujours de bénéfices, lorsque ce ne sont pas de subventions, pour proposer des produits hors sol venus souvent d’Asie du Sud-Est et qui prohibent dorénavant toute production locale. Tuant par leurs prix comme par leurs acquisitions, la possibilité pour leurs clients locaux de gagner leur vie à leur côté en fabriquant ces mêmes produits localement.

    Ni les uns ni les autres n’ont encore compris les temps que nous vivons, ne défendant ni leurs emplois par le choix de leurs emplettes ni la possibilité d’offrir un futur viable à leur entourage. Prompts qu’ils sont à vouloir choisir le moins cher sans jamais avoir la conscience d’aider leurs propres enfants en gardant au plus près d’eux leurs producteurs, qui seraient à coup sûr l’avenir de leurs progénitures. Incapables égoïstes, pleurant sans cesse sur les conditions carcérales d’un monde qu’ils fabriquent au quotidien, ils n’ont plus d’autre foi que celle de leurs petits bénéfices. Accusant sans cesse les autres de leurs malheurs, ils sont devenus leurs propres marchandises, obsolètes et programmés à polluer tous ceux qui les entourent avant de disparaître sans avoir vécu. Leur honneur se compte en billets, leur intelligence en soumission ordonnée, dont seul l’appât du gain les fait se mouvoir de leurs canapés. Cette sous-caste de l’humanité porte en elle la perdition du genre humain avec fierté. De tout temps donc, les marchands comme à présent leurs clients aussi, ont favorisé un monde voué à la perdition de leur espèce et se satisfont tous de prières devant les tiroirs caisse…

    La déliquescence de ce monde, dont nous sommes les témoins malheureux, n’est pas arrivée par hasard, mais elle fut bien instaurée par la manigance et par l’acharnement d’un groupe d’hommes malsains et ne reconnaissant pas le Christ comme le Messie. Et utilisant par la suite une forme de pensée annihilant l’idée que la création est un acte divin, ils ont finalement décidé que l’homme serait d’abord l’égal de Dieu, puisqu’il pourrait même le surpasser grâce à une technologie issue d’une science sans conscience. Ainsi, « La France a quitté la maison de son Père et son Fiancé pour se donner à des brigands de passage qui l’ont mise sur le trottoir », écrivait Laurence Guillon au sujet de l’incendie de Notre-Dame de Paris, mais dont la justesse du propos couvre l’ensemble des manœuvres produites par la venue de la république sur notre sol. Et de nombreux témoignages confirment qu’enflammer une pareille charpente en chêne de 800 ans ne pouvait se faire si facilement, et qu’il aura fallu insister lourdement, ce qui tend à prouver que ce n’est pas accidentel. Cet auteur, qui est aussi « presque certain que la cathédrale a pu être sacrifiée à une manœuvre politique », poursuit en affirmant que « cet événement, tombe tout de même à pic ! ». Et il est vrai et vérifiable qu’il arrive juste avant les élections, au moment des fêtes de Pâques et sur fond de rébellion des gilets jaunes et de contestation sur la légitimité des gouvernants.

    Et en effet, le diable ne s’y est pas trompé, car il a bien choisi sa victime en s’abattant ainsi et violemment sur la France. Cette fille aînée de l’église, qui a oublié ses devoirs envers son père depuis trop longtemps, vient d’être punie pour son infidélité. Et à y bien réfléchir, Dieu ne s’est pas trompé non plus en laissant ainsi faire l’œuvre du mal. Il nous a repris sa couronne, pour lui éviter de tomber dans la boue créée par les piétinements incessants de la république. Cette bataille ouverte contre Dieu depuis l’avènement des dévoreurs de foi qui instituèrent la Révolution française en se calquant sur le modèle américain. Et Partout dans le monde actuel de ce début de XXIe siècle brûlent les églises comme autant de cierges appelant à l’écoute divine des dernières prières lancées par un peuple désemparé. Les fumées de la maison de Dieu envahissent le ciel, sur une planète devenue surexploitée et martyrisée par l’avidité des marchands. Ou bien elles sont profanées, directement confisquées afin d’être transformées en Parking et autres lieux de commerce. Et les fidèles comme leur clergé sont molestés, lorsqu’ils ne sont pas tués comme en Orient.

    Ainsi, nous allons présenter dans un premier temps, les éléments qui ont fait de notre monde ce qu’il est devenu par la faute de ces marchands, qui cachaient leurs livres de comptes sous les livres saints, puis retrouver espoir en nous remémorant les paroles et autres prophéties énoncées par les papes, mais aussi par notre Sainte Mère la Vierge Marie. Nous aurons aussi la joie de constater combien ce combat est loin d’être perdu et les armes que nous avons tous à notre portée afin de faire rayonner de nouveau la France comme elle le mérite. Car ce sont les grains du rosaire qu’il faut manipuler tous les jours et non ceux des bouliers mercantiles si l’on veut accéder au royaume de Dieu.

    Le Roi du monde est d’essence spirituelle et sûrement pas matérielle comme certains tentent de nous le faire croire et il devrait de nouveau régner sur le monde pour le plus grand bienfait de tous. Mais pour que cela se produise, pour que notre Pays retrouve sa place de phare dans la nuit créée par les marchands, pour que les grâces Divines nous soient de nouveau accordées, nous avons aussi notre part d’action à fournir. Et il est bien stipulé dans le livre saint, que Dieu rend à l’homme selon ses œuvres et qu’il rétribue chacun selon ses voies. Dans Romains 2-5, il est écrit :

    « Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres ; réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité, mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! »

    Et les paroles et les ordres que Dieu avait transmis à ses serviteurs les prophètes ont finalement convaincu nos ancêtres. Ils ont changé d’attitude, ils ont reconnu que Dieu les avait traités comme Il l’avait décidé et comme le méritaient leur conduite et leurs actes. Car si Dieu sonde au fond des cœurs et perce les secrets de la conscience de chacun, Il peut traiter chacun de nous selon sa conduite et le résultat de ses actes.

    Comme nous l’a enseigné au la Vierge Marie, il nous faut invoquer Dieu comme Père qui juge tous les êtres humains avec impartialité, selon ce que chacun a fait ; c’est pourquoi durant le temps qu’il nous reste à passer sur la terre, notre conduite témoignera du respect que nous avons pour Dieu. Et en effet, nous devons tous comparaître devant le Seigneur Jésus-Christ pour être jugés par Lui. C’est alors seulement que chacun recevra ce qui lui revient, selon ce qu’il aura fait en bien ou en mal durant sa vie terrestre. Et dans cette période où l’on nous éloigne de la façon d’honorer et de prier Dieu, nous verrons comment, chacun d’entre nous, par ses actes peut contribuer à nouveau à faire revenir la Justice, l’amour et le partage au sein de notre communauté Humaine avec des prières spécifiques et grâce au Rosaire.

    C’est là, tout le message qu’il est nécessaire et urgent de porter à la face du monde entier grâce à cet ouvrage, car en tant que Français, habitant sur les terres consacrées à la Vierge Marie, protégés par l’Archange Michel, il est de notre devoir en tant que Gaulois, Français et chrétien et il en va de notre salut comme pour le salut du monde entier de montrer la voie à tous ceux qui se sentent perdus. Mais avant de donner les remèdes pour soigner ce monde malade d’avidité, de matérialisme et de pouvoir, nous devons avant tout diagnostiquer la maladie qui nous ronge et isoler les éléments pathogènes afin de mieux les éradiquer une bonne fois pour toutes. Il nous faut, Comme notre protecteur Saint Michel, connaître et reconnaître le Dragon afin de le terrasser à tout jamais.

    Pouvoir temporel des marchands

    contre droit divin

    Depuis la révolution de 1789, et encore plus depuis le début du XXIe siècle, nous assistons malgré nous à la rapide déliquescence d’un monde dont les grandes valeurs morales avaient été instituées depuis des siècles grâce aux enseignements du Christ. Et de la somme des révélations mettant en lumière les rouages cachés de notre monde, de cette Apocalypse biblique dont nous sommes témoins, résulte un effondrement systématique de la confiance des peuples envers toutes les institutions. Ces valeurs universelles d’amour, d’entraide, de compassion et de partage firent la grandeur des hommes comme des nations jusqu’à la fausse révolte populaire de 1789 qui secoua notre pays. Depuis ce mensonge révolutionnaire, le système républicain s’est instauré contre la volonté du peuple français, contre la Royauté de droit divin, mais aussi contre l’ordre naturel et bien entendu contre l’Église catholique apostolique Romaine, c’est-dire contre Dieu lui-même.

    C’est ainsi par le mensonge et la manipulation que toutes les valeurs séculaires chrétiennes furent alors détournées et dévoyées systématiquement, dès lors que les représentants des anciens marchands du Temple accédèrent aux centres de pouvoir et de décision en France. Et en agissant ainsi contre la volonté divine, cette idéologie matérialiste nous a aussi coupé des bienfaits et des grâces que nous accordait le Divin en récompense de notre dévotion, de nos pieuses actions et de nos prières. Entraînant notre pays, comme le reste du monde, dans une spirale logiquement destructrice et fatale à tous. Car seul l’esprit est apte à s’élever et à rayonner partout dans le cœur des hommes, la matière quant à elle, n’est vouée qu’à se dégrader. Mais rassurez-vous, ce n’est pas encore l’heure de la fin des temps, juste celle d’un monde de mensonges et de duperies qui fut mis en place par l’avidité de certains hommes sans scrupules. Cela dit, préparez-vous tout de même à voir disparaître à peu près tout ce que vous connaissiez jusqu’alors de ce monde matérialiste, et protégez-vous en priant, afin d’élever à nouveau votre conscience vers la lumière de Dieu. L’humanité tout entière est à présent dirigée par des factions matérialistes qui refusent catégoriquement toute possibilité et de façons particulièrement hostiles à toute forme d’élévation spirituelle de l’humanité, depuis au moins l’avènement de Jésus-Christ.

    Mais pour ne pas remonter à la nuit des temps et pour synthétiser, je dirais que c’est simplement la fin d’un monde qui a été inauguré vers le XVIe siècle. C’est-à-dire l’époque qualifiée à tort de la renaissance et du surtout avec l’arrivée du protestantisme. En sachant bien évidemment que tout cela, cet avènement de la pensée nouvelle et surtout antichrétienne catholique, avait été préparée au fil des siècles précédents en sous-main par des « infiltrés » dans les hautes sphères dirigeantes européennes, si je puis dire. Mais l’explosion réelle de ce mouvement qui cherche à détruire le monde libre et qui nous porte tort à tous depuis a eu lieu au moment de martin Luther, de Calvin et de leur doctrine. Nous ne faisons qu’assister à la concrétisation et à la finalisation de ce projet destructeur visant l’Église de Rome et de Jésus-Christ. Et dont les dirigeants du monde actuel, tels Klaus Schwab, Kissinger, Merkel, Macron, ou encore leurs officines démoniaques comme l’OMS, le FMI, ou l’ONU ne sont que les légataires testamentaires, si je puis m’exprimer ainsi, d’un monde fou et sans valeurs morales, comme le christianisme les avait établies, dans lequel ils veulent nous plonger.

    Donc, en 1516, Thomas More (1478-1535, un chanoine, juriste, historien, philosophe, humaniste, théologien et homme politique anglais. Grand ami d’Érasme, qui sera Béatifié le 29 décembre 1886 par Léon XIII, Thomas More sera canonisé – Saint-Thomas More – le 19 mai 1935 par le Pape Pie XI.) Va publier un livre qui se nomme « Utopia ». Le titre complet étant : Libellus vere aureus nec minus salutaris quam festivo de optimo statu rei publicæ deque nova insula Utopia Du meilleur état de la chose publique et de l’île nouvelle d’Utopie, un précieux petit livre non moins salutaire que plaisant. (Soit : L’Utopie) Le mot même « Utopie » est un néologisme formé par Thomas More à partir de la double racine grecque u-topos signifiant littéralement le non-lieu, le non-localisé, voire l’illocalisable et eu-topos signifiant lieu de bonheur. Il s’agit d’un traité sur la meilleure forme de constitution politique, déguisé en une fiction :

    « Un récit de voyage vers l’île d’Utopie, inspiré de la récente découverte du Nouveau Monde. Dans cet éloge crypté et paradoxal de l’humanisme, sur le modèle de La République de Platon. Thomas More nous invite à regarder l’Ancien Monde d’un œil neuf, depuis l’île d’Utopie : lieu imaginaire d’une réconciliation des contraires, la nature et la raison, la sauvagerie et l’artifice. L’Utopie est un modèle de bonheur, de sagesse et de justice sociale dont pourraient s’inspirer les Européens. Ce texte ésotérique, dont le sens est partout caché, le récit de voyage déguise un traité politique, la carte de l’île d’Utopie dissimule une vanité, est une critique radicale de la société qui témoigne d’un réalisme politique. »

    Ce sera ce livre qui sera l’inspirateur des faits qui vont se dérouler le 31 octobre 1517 précisément, jour où un moine allemand affiche sur la porte de son église, à Wittenberg, en Saxe, un texte qui se nomme « La dispute sur la puissance des indulgences » (en latin : Disputatio pro declaratione virtutis indulgentiarum), plus connu sous le nom des « 95 thèses », dans lequel il dénonce les scandales de l’Église de son temps. Martin Luther, se faisant, va mettre en place les éléments qui vont tenter de briser l’unité de l’Église catholique et jeter les bases du protestantisme. Et ce sera aussi grâce à un développement technique majeur, vieux d’à peine plus d’un demi-siècle, l’imprimerie, qu’elles vont circuler très vite dans toute la population instruite de Saxe et d’Allemagne. Leur succès a été instantané parce qu’elles entraient en résonance avec des inquiétudes profondes relatives au salut éternel et des interrogations sur les pratiques douteuses du haut clergé catholique de l’époque.

    Le moine Luther, habituellement méditatif et studieux, seulement désireux, de prime abord, de contribuer à la réforme de l’Église universelle et du Saint-Siège, a été de la sorte entraîné dans un maelstrom dont il était loin d’imaginer la violence. Le premier des scandales que dénonce Luther est l’abus qui est fait des « indulgences ». Il s’agit des aumônes que le clergé catholique a pris l’habitude de récolter contre la promesse d’un allégement des peines qui attendent les pécheurs au Purgatoire, antichambre du Paradis. Ces collectes ont été relancées par le Pape Léon X dans le but de reconstruire Saint-Pierre de Rome dans le goût fastueux de la Renaissance italienne d’alors. Comme par ailleurs les Rois de France et d’Espagne, François 1er et le futur Charles Quint se sont portés candidats au titre impérial, les indulgences sont aussi mises à profit pour rembourser les dépenses considérables qui servent à acheter les votes des sept princes électeurs d’Allemagne :

    « Autrefois, les trésors de l’Évangile étaient le filet qui servait à saisir les hommes dévoyés par la richesse ; aujourd’hui, les trésors des indulgences servent seulement à saisir les richesses des hommes », écrit le moine…

    C’est aussi ce que nous explique par ailleurs avec Brio le docteur en science politique et professeur de relations internationales à l’école supérieure du commerce extérieur (ESCE), Pierre Hilliard. Ce grand spécialiste, issu d’une famille catholique traditionnelle française, est à mon avis le plus juste et le plus érudit lorsqu’on évoque le mondialisme et le messianisme qui ruinent le monde actuel. Tout, absolument tout est écrit, présenté, détaillé et argumenté dans ses livres et dont je me sers régulièrement afin de comprendre comment le monde actuel à put en arriver à un tel niveau de déliquescence. Il relate avec documents et preuves historiques à l’appui comment le projet du nouvel ordre mondial est en passe d’être réussi en ce début de XXIe siècle, avec autant de facilité et si peu d’opposition de la part des dirigeants du monde, toujours contre les peuples et les nations, mais surtout contre l’Église catholique.

    La culture française de Pierre Hillard et l’enseignement catholique qu’il reçut durant son enfance faisaient état des connaissances du judaïsme mosaïques classiques que l’on retrouve dans l’Ancien Testament, et donc, stipulant que le peuple juif de cette époque préchristique était déjà en attente de leur messie. Messie, incarné pour les catholiques par Le Chris, dont la rébellion juive a émergé par la suite grâce aux écrits du Talmud. (Livre central du judaïsme moderne. Qui a été rédigé et s’est construit après la venue du Christ). C’est probablement le livre le plus haineux et le plus raciste qui ait jamais été écrit dans l’histoire de l’humanité. Tout y est permis à l’encontre des « goyim » (les « non-juifs », en hébreu, au singulier « goy » qui sont abaissés au rang de bêtes. Le Christ y est insulté et son nom est blasphémé des façons les plus ignobles et la Très Sainte Vierge qualifiée de prostituée).

    Bien que nos parents nous enseignent déjà l’amour de notre prochain, tel que le Christ le pratiquait (« Aimez-vous les uns, les autres ! ») ce livre n’en fait vraiment pas l’apologie, loin de là. Et lorsque les sociétés chrétiennes découvrirent un jour avec effroi le contenu de ce livre (notamment grâce à des juifs convertis), au Moyen Âge, il fut interdit, brûlé (en particulier sous Saint Louis en 1242, soit exactement 777 ans avant de voir brûler la flèche de Notre-Dame. Un hasard sûrement !) Mais le véritable fond de l’histoire, c’est que les juifs, avant l’arrivée du Christ (enfin pas vraiment le peuple juif en lui-même, mais plutôt les élites rabbiniques de cette époque qui attendaient pour la plupart, un messie guerrier annoncé dans leurs textes et par leurs prophètes). Et ce messie donc pour eux était un guerrier au service de la seule gloire d’Israël et dominant l’ensemble des nations pour le seul profit de cette élite juive. Alors qu’en réalité, tous les prophètes de l’Ancien Testament annonçaient un messie souffrant et par ailleurs, lorsque je parle de messie, il nous faut déjà, par souci de compréhension commune, commencer par en définir le mot et le sens. Donc, selon le dictionnaire classique, un messie est ; « un personnage providentiel qui mettra fin à l’ordre présent imparfait ou mauvais, et instaurera un ordre de justice et de bonheur pour tous. »

    Ainsi, dans l’Ancien Testament, il est défini par les docteurs de loi mosaïque comme étant le libérateur d’Israël et l’instaurateur du règne de l’Éternel de ce peuple sur la terre. Alors que dans le Nouveau Testament et la tradition chrétienne, Jésus-Christ, fils de Dieu, est le rédempteur de toute l’humanité déchue et non pas seulement des juifs.

    De plus, dans le christianisme, le messie est ainsi à la fois vrai homme et vrai Dieu, fils de Dieu incarné (cela se nomme l’union hypostatique. Les 2 substances, l’humaine et la Divine, regroupées dans la même personne le christ). Alors que dans l’islam, Jésus n’est qu’un prophète, certes respecté et honoré par les musulmans mais uniquement d’essence humaine. Ainsi, ils ne désignent simplement qu’un homme, honoré et vénéré, mais un homme de chair et de sang, sans aucune substance Divine. Il n’est pas à la fois fils d’Allah et Dieu incarné en homme afin de montrer la voie. Pour eux, seul Allah est un Dieu.

    Voici ainsi posé la vision de chacun afin d’essayer d’être le plus partial possible dans cet exposé sur le Droit Divin, bien que cela me soit difficile étant donné que je suis chrétien catholique et pratiquant. Mais les faits sont les faits. Donc, les juifs attendaient leur Messie, ils n’ont pas reconnu Jésus-Christ comme étant celui-ci Bien qu’il offrît toutes les caractéristiques et étant un descendant du Roi David. De là est arrivée leur révolte à l’encontre du Christ et leur volonté, jamais éteinte, de détruire le christianisme depuis lors. Ils vont donc user de toutes les ruses et manigances possibles afin d’atteindre leur objectif de domination sur le monde. Et pour étayer cet argument, on peut déjà citer Simon le magicien, un juif faussement converti au catholicisme et qui va vouloir connaître ou apprendre comment réaliser des miracles auprès des apôtres. (C’est par ailleurs de là qu’est tiré le mot Simonie : qui consiste en l’achat, la vente de biens spirituels, de sacrements, de postes hiérarchiques, de charges ecclésiastiques ou de services intellectuels). Elle a donné, par exemple, le Gallicanisme (qui réduit l’intervention du Pape au seul pouvoir spirituel, et ne lui reconnaît pas de rôle dans le domaine temporel) et l’Anglicanisme [présentées comme une via media (voie médiane) entre le catholicisme et le protestantisme, les Églises de la Communion anglicane se disent à la fois catholiques et réformées : catholiques [sans être romaines] parce qu’elles se considèrent en continuité avec la succession apostolique, et réformées parce qu’elles adhèrent aux principes théologiques issus de la Réforme protestante. En dehors de l’Angleterre, les anglicans sont parfois appelés « épiscopaliens », c’est le cas notamment aux États-Unis. L’origine de cette confession remonte à la décision du Roi d’Angleterre Henri VIII, au XVIe siècle, de rompre avec le Pape pour causes politiques et théologiques via l’acte de suprématie de 1534], et la Simonie continue d’avoir de très nombreuses formes d’interventionnisme ou de lobbying qui continuent de sourdre leurs méfaits à l’encontre de l’Église catholique.

    La cession de biens d’Église indûment contre des biens temporels est aussi une autre forme de simonie. C’est ainsi que l’on voit des Églises se transformer en parking de supermarchés. Et à ce stade je vous invite à observer son retour en puissance avec le grand nombre d’Églises profanées depuis l’arrivée de macron en France. 2tonnament, ils ne reconnaissent pas le pouvoir spirituel de l’Église catholique, mais volent ses reliques et singent ses textes.

    Ainsi, nous avons le cas de Simon le Magicien, qui voulut acheter à Saint Pierre, en le soudoyant, son pouvoir de faire des miracles (Actes, VIII.9-21), ce qui lui valut la condamnation de l’apôtre : « Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent ! »

    Et depuis cette période, la simonie fut très souvent combattue, mais les collusions permanentes avec le pouvoir temporel rendaient les tentations de soudoiement très pressantes et même presque irrésistibles pour le clergé. Il y eut des lieux et des périodes où ces pratiques furent très développées, notamment dans l’Italie de la Renaissance, ou dans la France de la même époque. Et, un exemple emblématique des difficultés posées par les pressions temporelles pour obtenir des assentiments ecclésiastiques fut la résistance au pouvoir de Thomas More, car il refusa à Henri VIII l’annulation religieuse de son mariage, ce qui lui valut d’être emprisonné et décapité. Henri VIII qui de fait et par opposition, permit la création de l’Anglicanisme donc. Toujours cette même opposition du temporel et du spirituel et passant par la destruction de l’Église catholique afin d’accaparer richesses et puissance terrestre, envers et contre tous les préceptes de Jésus-Christ.

    Donc, Simon le magicien fut ainsi le 1er marrane de l’histoire. (Un marrane étant un Juif et/ou plus tardivement au XVe siècle un descendant de juif d’Espagne ou du Portugal faussement converti au catholicisme, afin d’infiltrer cette institution dans le but de la dévoyer ou de sauver sa vie, mais resté secrètement fidèle aux croyances et aux pratiques juives ancestrales.) L’étymologie la plus communément retenue est en effet celle de l’espagnol marrano, signifiant « cochon » (lui-même dérivé de l’arabe محرّم muḥarram, signifiant « rituellement interdit » et se référant à la prohibition de la viande de porc des religions juive et musulmane). Terme de mépris qui assimile les conversos à des porcs dès lors qu’ils sont soupçonnés de rester fidèles au judaïsme.

    Voici en bref, l’histoire de ce nettoyage de l’Espagne : À partir du XVe siècle, l’Espagne décida d’appliquer une politique plus répressive à l’égard des communautés juives résidant dans ses Royaumes (Limpieza de sangre), et entama des campagnes de conversions forcées au catholicisme. Cette politique répressive fut encore renforcée avec le développement de l’effort d’Inquisition, en particulier sous la houlette impitoyable du premier Grand Inquisiteur, Tomás de Torquemada. Cette politique culmina avec le décret de l’Alhambra, le 31 mars 1492, qui donnait aux Juifs le choix entre la conversion et l’exil. Il existait déjà des marranes auparavant, c’est-à-dire des Juifs qui s’étaient convertis au catholicisme mais qui continuaient à pratiquer leur religion en secret (et qui furent d’ailleurs la cible principale de l’effort d’Inquisition). Mais à partir de cette date, tous les Juifs qui ne purent partir mais qui ne souhaitaient pas abandonner leur religion furent forcés de devenir marranes ou cryptojuifs, c’est-à-dire « officiellement » catholiques mais judaïsant en secret.

    C’est ainsi qu’en Espagne, sous le règne d’Isabelle Ire de Castille dite Isabelle la Catholique, mariée à Ferdinand II d’Aragon dit le Catholique, est né le décret de l’Alhambra en 1492. (C’est le nom de l’édit d’expulsion des Juifs, signé le 31 mars 1492 par les Rois Catholiques à l’Alhambra de Grenade, trois mois après la prise de cette ville aux musulmans dirigés par Boabdil. Motivé par la volonté de christianiser totalement l’Espagne médiévale en prélude à leur unification, il entraîne, quatre mois plus tard, l’expulsion des Juifs d’Espagne non convertis au catholicisme. Ce décret ne sera abrogé que sous le dictateur Franco en 1967.) Ferdinand et Isabelle mènent une politique religieuse coercitive en réorganisant dès 1481 le Tribunal du Saint-Office de l’Inquisition et en décidant l’expulsion, en 1492, des Juifs non convertis. De nombreux Juifs fuirent dans le bassin méditerranéen, notamment dans le Sud de la France (Bordeaux et Bayonne), en Italie (Toscane, Venise), en Bretagne ou dans l’Empire ottoman. Cette politique religieuse bien fondée est motivée par une piété sincère, mais permet aussi aux Rois Catholiques d’asseoir leur pouvoir (l’Inquisition relevant de leur autorité et non de celle du Pape). Après le décret de l’Alhambra, une grande partie des Juifs espagnols fuirent au Portugal voisin. Mais, dès 1496-1497, la politique royale du Portugal dut s’aligner sur celle de l’Espagne. Le Roi donna aux Juifs le choix entre le baptême et l’exil, Elle n’est abolie qu’en 1834.

    À la fin du XVIe siècle, les bases du commerce se déplacèrent au nord de l’Europe. Ces pays attirent désormais les marchands marranes et les grandes communautés séfarades d’Amsterdam, Hambourg, Londres. On peut donc suivre l’évolution matérielle par le déplacement de certaines populations et comprendre d’où peut provenir cette volonté viscérale détruire le catholicisme pour continuer à faire du profit. Le « marranisme » devient alors un symbole de la situation de diaspora du peuple juif (le « Juif errant »), et de son rapport complexe à ses origines. La réappropriation de leur héritage judaïque par les marranes se fera par des sources souvent indirectes, comme des ouvrages d’érudition catholique et latine.

    Certains spécialistes, comme Benzion Netanyahu, font ainsi remarquer le caractère souvent approximatif du judaïsme de ces cryptojuifs, par exemple dans le fréquent non-respect du Sabbath. Pour I.S. Révah, « le judaïsme » des marranes était essentiellement un judaïsme potentiel. Et l’historien britannique Cecil Roth considère que, au XVIIe siècle, les marranes sefardis (sépharades) émigrés au nord de l’Europe (Hollande, Angleterre…) « furent indubitablement l’élément le plus important et en certains points l’essence du peuple juif actuel ». On pourrait aussi parler de « néo-marranisme » pour les partis démocrates-chrétiens (tels que le CDU en Allemagne ou le PPI en Italie), où les leaders ont retiré toute référence chrétienne explicite de leur discours en conservant leur conviction. Et de ce dévoiement clair est née la laïcité ! On constate combien l’histoire est ancienne, mais combien la volonté malsaine de détruire le catholicisme reste toujours d’actualité pour ces gens-là.

    Pour remonter encore un peu plus loin l’histoire de ce combat, on peut revenir à l’époque entre 100 et 500 après Jésus-Christ, où cette synagogue rebelle à la nouvelle alliance universelle établie par le Christ, dépossédée de sa domination, va alors élaborer un nouveau judaïsme par le biais du Talmud. Ce sera leur nouveau code civil, politique, religieux et en lien avec un ésotérisme particulier qui se nomme la kabbale. C’est une interprétation ésotérique des textes anciens et favorisants bien entendu la domination de cette nouvelle synagogue sur l’ensemble des autres peuples. La kabbale permet l’invocation des esprits, les rituels méphitiques, le spiritisme pour faire large.

    Cette forme de croyance dévoyée et orientée était déjà dénoncée sept cents ans plus tôt et dès ses prémices par le prophète Isaïe. Il ne parle de la kabbale comme telle, mais bien de cette tentation de vouloir détourner les textes vers leur seul profit. Car déjà, le prophète lit dans l’histoire qui se déroule sous ses yeux l’action de Dieu qui punit son peuple infidèle afin de le corriger et de le ramener à lui. Les alliances et les défaites sont autant d’occasions de mettre en garde le Roi et le peuple contre des calculs purement humains et de court terme.

    Et comme nous l’explique dans le journal « La Croix » Jean-Pierre Rosa :

    « Le livre d’Isaïe est composé de trois parties distinctes qui se rapportent à des périodes différentes de l’histoire d’Israël. La première partie (chapitres 1 à 39) recueille des prophéties qui ont eu lieu à l’époque où Osias, Yotam, Achaz puis Ezéchias étaient Rois de Juda (1, 1), soit entre 781 et 687 avant Jésus Christ. La seconde partie (chapitres 40 à 54) est aussi appelée livre de la consolation d’Israël. Nous sommes désormais au temps de l’exil, après la prise de Jérusalem en 587 par les armées du Roi Nabuchodonosor. La troisième partie (chapitres 55 à 66) concerne la période qui suit le retour d’exil, soit entre 537 et 520. Les Juifs reviennent dans la province de Juda. »

    Ainsi, peu à peu, face à l’effondrement de tout espoir – Samarie est prise en 721 et Juda paie tribut en 701 – apparaît la promesse messianique qui défie tous les temps, toutes les puissances et tous les calculs. Mais aussi la tentation pour les rabbins de réécrire l’histoire à leur manière.

    Car, face à cette défaite radicale, le prophète assure que le Dieu d’Israël continue à veiller sur son peuple. Ce Dieu n’est d’ailleurs plus seulement le Dieu d’Israël mais aussi celui de tout le genre humain. Le monothéisme universel s’affirme et l’attente messianique se précise : celui qui était déjà décrit dans le premier livre comme « un enfant né d’une femme » (Isaïe 7 : 14) devient le serviteur mystérieux décrit dans quatre petits tableaux poétiques que l’on appelle les « chants du Serviteur » (Isaïe 42 : 1-7 ; 49 : 1-6 ; 50 : 4-9 ; 52 : 13 ; 53 : 12).

    De façon tout à fait déroutante pour les rabbins de l’époque qui souhaitent garder leur domination, ce serviteur n’a aucun des attributs de la puissance royale ou Divine, bien au contraire : il semble tirer sa puissance de sa fragilité et de son humilité. Lorsque les Juifs reviennent dans la province de Juda. Pourtant ce retour si longtemps attendu, espéré comme un aboutissement, s’avère bien plus difficile que prévu. Les nouveaux arrivants sont considérés par ceux qui sont restés au pays comme des usurpateurs. Le prophète doit, une fois de plus, redonner l’espérance, réconcilier, apaiser. Il reprend, console, admoneste mais, surtout, il fait briller Jérusalem comme la ville du Dieu, le phare de toutes les nations, le lieu de l’espérance eschatologique.

    Ainsi, face à l’effondrement successif de tous les espoirs terrestres des juifs et face aux querelles internes de la synagogue quant à la justification de leur prépondérance sur le genre humain, l’auteur du livre d’Isaïe trouve dans la foi une réponse originale à apporter à ses mystificateurs. Il présente ainsi le Dieu d’Israël se révélant et s’affirmant comme étant le Dieu des nations et non plus de ce peuple seulement. Un Dieu plus « éthique » que politique, qui se laisse chercher par l’homme droit et juste, qui se révèle dans la faiblesse et se vit dans l’espérance d’un salut pour tous les hommes. C’est cela que combattent les créateurs de la nouvelle synagogue avec leur Talmud et leur Kabbale, voulant garder pour eux seuls le privilège unique de leur Dieu qui est devenu entre temps universel, grâce à l’avènement de Jésus-Christ. Et c’est aussi de là que vient cette haine séculaire contre l’Église catholique.

    C’est ainsi qu’apparaissent, dans ce milieu judaïque rebelle, deux courants contradictoires qui se vouent les deux au retour du peuple juif sur la terre d’Israël en Palestine, et qui auront une grave conséquence sur le sionisme actuel et ses méfaits dans notre monde moderne. Ces deux courants sont nés après la destruction du temple en 70 par les troupes romaines de Titus et surtout après la première révolte juive mise en place par Shimon bar Kokhba (il fut l’instigateur et le dirigeant de la deuxième guerre judéoromaine, au IIe siècle. Après la décision de l’empereur Hadrien de rebâtir Jérusalem comme une ville romaine, il dirige un soulèvement contre les Romains de 132 jusqu’à sa mort en 135, après une guerre acharnée qui laisse la Judée dévastée.)

    Donc, nous avons à ce moment-là, un courant Judaïque qui prône que le retour ne peut se faire que par un acte Divin. Une volonté Divine accomplie de façon céleste pour replacer ce peuple à Jérusalem. Et l’autre courant, le sionisme, qui lui ne veut pas attendre que ce soit Dieu qui décide et qui active le retour des juifs en Palestine par des actes politiques, terrestres et humains. Ils prônent l’action dans les pays où ils se trouvent pour permettre la création d’un état juif. L’apogée des actions de ce second courant étant la déclaration Balfour de 1917. Ainsi, le 2 novembre 1917, le ministre britannique des Affaires étrangères Arthur Balfour indique dans une lettre qui lui a été dictée que Londres considère « favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ». C’est alors la manifestation de soutien la plus forte d’une grande puissance aux objectifs du mouvement sioniste qui est le retour des Juifs sur la terre leurs ancêtres.

    Ce sont ces deux branches qui s’opposent depuis des siècles dans le monde. Et d’où sont issus les marranes, les sionistes et toutes les horreurs du monde afin de hâter par ses actions le retour du messie annoncé dans les textes saints par leurs prophètes ! Chacune des deux branches ayant eue ses propres victoires sur l’autre au fil des siècles, mais les deux œuvrant pour le retour de leur messie, à l’encontre de tous les peuples de la terre, puisqu’ils n’ont pas voulu reconnaître le Christ comme étant celui décrit l’Ancien Testament.

    C’est ainsi que le sionisme actuel, inventé et amplifié par Théodore hertzl, et dont en fait la démonstration impeccable et implacable pierre Hillard dans son livre « sionisme et mondialisme : Le sionisme de ses origines au IIIe Reich, 1895-1941 » paru aux éditions nouvelles terres, est l’origine concrète des maux de notre monde. C’est tout l’enjeu de ce livre que d’éclairer les coulisses du monde politique, économique, financier et religieux européen avant la Première Guerre mondiale. Car traiter du sionisme et de son évolution depuis l’engagement de Theodor Herzl à promouvoir la renaissance d’un état juif lors de son premier Congrès à Bâle en 1897 nécessite de connaître les causes profondes ayant incité cet homme à s’engager dans une telle aventure qui détermina tout le XXe et début XXIe siècles. Et La proclamation de la Déclaration Balfour en 1917, reconnaissant l’existence d’un foyer juif en Palestine dans le cadre d’un mandat britannique, fut une conséquence et une étape de ce travail de fond. Car tout l’enjeu de ce livre est de présenter, à l’aide de nombreuses pièces d’archives, ces événements si méconnus dont les répercussions se font toujours sentir dans le cadre d’un mondialisme apparemment triomphant, et qui se développe sur fond de destruction du catholicisme. Car si la présentation de ce projet est laïque, on comprend bien que l’arrière-fond quant à lui est spirituel et dominateur, voire totalitaire.

    C’est donc un messianisme sécularisé, qui a muté pour devenir un messianisme dur, tout simplement. En particulier. Auprès de toutes les instances politiques, de tous les pays, depuis lors. Car c’est là que se trouve la base du mondialisme, tel qu’il est présenté dans le livre la marche irrésistible du nouvel ordre mondial, destination Babel comme l’a publié aussi Pierre Hillard. Où on apprend que l’objectif des élites mondiales n’est pas de permettre l’émancipation des hommes par la liberté des peuples mais la destruction des peuples pour construire une humanité interchangeable et nomade, docile, disponible pour rentrer dans l’esclavage d’une gouvernante mondiale.

    Cette gouvernante mondiale est le dernier débris qui surnage du chaos tragique du XXe siècle. La nouvelle édition de ce livre qui a déjà six ans a le mérite rare et irremplaçable de donner à ceux qui ne se sont pas encore résignés à être « gouvernés », une grille de lecture et d’analyse d’événements dont la succession accélérée brouille volontairement la lisibilité.

    Car c’est cette L’accumulation d’images et d’informations qui submerge les esprits, enferme ce qui reste des sociétés contemporaines dans un perpétuel présent sans mémoire – et donc sans avenir lisible, par conséquent sans exercice possible de la liberté. Ainsi, dans la présentation de la première édition de ce livre, l’auteur notait que cette « construction babélique » passerait délibérément par des étapes bouleversant les structures politico-économiques des sociétés, bouleversements qui ne seraient pas sans conséquences, notamment militaires. Dans ces événements, « la vie humaine comptera peu… » La seconde édition mise à jour et complétée confirme la pertinence de cette analyse lucide. 0 lire absolument ! Mais l’explication de la raison pour laquelle ce sera le monde anglo-saxon qui sera choisi par les élites juives pour servir d’épée aux projets de la synagogue se retrouve surtout dans le livre Histoire de l’oligarchie anglo-américaine de Carol Quigley dont Pierre Hillard a fait la préface.

    Ce grand livre de Carroll Quigley (1910-1977), professeur à l’université de Georgetown traduit en français, est véritablement une œuvre de salubrité publique. Grâce aux travaux de cet universitaire américain, il est désormais possible de mieux connaître les arcanes de ce monde oligarchique opaque dont l’action a été déterminante pour le monde anglo-saxon et, par ricochet, pour la planète entière. L’auteur développe et explique à partir d’abondantes pièces d’archives que les élites anglo-saxonnes ont élaborées, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, un véritable plan de bataille afin de permettre à l’Empire britannique associé aux États-Unis d’asseoir une hégémonie complète sur le monde. Cette volonté de puissance et de domination a été l’œuvre d’une poignée d’hommes liés intimement à la haute finance de la City et de Wall Street. Tout un groupe, issu de la haute aristocratie et bourgeoisie britannique en liaison avec une élite américaine, émerge. Fort d’un travail de bénédictin, Carroll Quigley recense les noms et expose les ambitions de cette « super classe » ou « famille technocratique » avant l’heure définie par des liens sociaux et familiaux étroits.

    On découvre ainsi que le monde anglo-saxon n’est que l’outil d’une élite mondialiste et néfaste à tous. Élite qui doit avant tout se débarrasser de la pensée chrétienne catholique afin d’arriver à soumettre tous les peuples à sa doctrine mortifère. De l’interdiction de l’usage de l’usure en premier lieu, jusqu’à la volonté de s’aimer les uns les autres en dernier lieu. On comprend dès lors les attaques frontales subies par le Saint-Siège de Rome. Il nous faut encore préciser que le droit britannique est devenu un simple outil de domination au service des puissants (à l’époque, il s’agissait du Roi) à compter de l’année 1531, lorsque Georges VIII s’est définitivement émancipé de l’Église catholique romaine ; laquelle était, en terme législatif et politique, un véritable contre-pouvoir.

    Valérie Bugault avocate fiscaliste et titulaire d’un doctorat en droit, nous apprends par ailleurs que : « le droit civil – issu du droit continental – était traditionnellement fondé sur de grands principes, écrits, résultant du droit naturel. Ce droit, dont la synthèse fut, en France, la publication du Code civil de 1804, était le résultat d’un rapport de force permanent entre la capacité législative du pouvoir temporel (Roi et seigneurs) et la capacité législative du pouvoir spirituel. Ce droit était fondé sur plusieurs strates dont voici les très grandes lignes :

    Les apports de la Grèce antique pour ses aspects logiques ;

    Les apports de la période romaine pour son esprit de système ;

    Les apports du droit canon pour tous les aspects de protection de la personne humaine. »

    Et sous prétexte de nous libérer de la domination financière qui nous vient justement du concept de droit utilitariste développé par l’Empire britannique, il nous est enjoint de renoncer à tous les fondamentaux juridiques millénaires qui ont permis le développement de la Civilisation européenne, bâtie autour du respect et la protection de la personne humaine et de l’existence d’un champ politique, par essence hors du commerce. Ces fondamentaux politiques – hors du commerce – n’ont pu se développer que parce que le Droit, entendu comme une science humaine

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