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Un doigt dans l’engrenage
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Un doigt dans l’engrenage

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Tout en suivant le destin peu commun d’un enfant de douze ans, on dévoilera les coulisses d’un univers encore peu connu. Des histoires qu’on ne connaissait pas sur Jacques Foccart et Alexandre de Marenches, des vérités historiques méconnues sur l’implication de la France en Afrique : l’affaire Boulin, Elf, le Sac, tout ce que les médias n’ont pas diffusé à l’époque sera révélé.
Un doigt dans l’engrenage, est un roman d’histoires formidables. Il fera le bonheur des psychologues ou sociologues et sera matière à débat. Le lecteur reviendra à l’âge de douze ans et participera progressivement à cette aventure haletante dont les situations cocasses qui rafraîchiront le discours habituel sur le renseignement et lui feront comprendre que tout peut arriver dans la vie.

Alain Mayer est un homme ordinaire, qui a eu un destin extraordinaire. Un parcours de jeunesse atypique dans un univers tenu au secret, au service de deux personnages qui ont marqué l’Histoire. Forgé au cryptage dès son plus jeune âge, à la stéganographie, et puis au métier de l’ombre, il conservera à l’âge adulte ses valeurs acquises malgré toutes les tentations et les difficultés rencontrées.
LanguageFrançais
Release dateJul 31, 2022
ISBN9791220131209
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    Un doigt dans l’engrenage - Alain Mayer

    La vraie richesse de l’homme

    est la beauté de son esprit

    Un soir d’hiver, lorsque les lampes s’allument sur une campagne enneigée, devant la cheminée, sur une musique douce vieux temps concerto de Jascha Heifetz, Jean, qui cumule maintenant des années, me fait comprendre qu’il souhaiterait bien se dévoiler, apporter le témoignage de son parcours dans le monde du renseignement et de sa découverte de ce monde dès son enfance.

    La Patrie lui semble très diminuée, la France est en décadence, elle perd son identité et il pense que pour la jeunesse en particulier, il est important de faire connaître cette aventure basée sur le désintéressement de certains concepts comme l’argent roi, la notoriété à tout prix et de mettre en avant les valeurs de fidélité, d’audace, de ténacité, de loyauté, d’esprit d’entreprendre, de générosité.

    Bien entendu il a préservé ses proches de cette activité parallèle à son métier et ne souhaite pas choquer son entourage. Cette aventure est difficile à croire dans ce monde formaté par les médias avec une image du renseignement axé sur la brutalité, le sensationnel ou la dérision. Il estime que son expérience dans ce parcours peu redonner un peu de moralité et de fraîcheur au discours habituel.

    Difficile de gérer de bonne manière cette transposition basée sur des faits réels et tenter de révéler un moment d’histoire qui ne s’inscrit pas dans les archives nationales et ne traînera pas dans la poussière pendant cinquante ans. J’ai longtemps hésité à écrire cette autobiographie, l’écriture est un art difficile, les mots sont des sons, les phrases doivent être orchestrées et même avec une ponctuation appliquée, il n’est pas certain que mon répertoire convienne aux gens lettrés plus exigeants.

    À partir de ce parcours atypique dès l’âge de 12 ans, Jean qui sera éduqué, formé à la stéganographie, au cryptage puis agent de liaison, instaurateur de réseaux, tout en sauvegardant sa vie professionnelle et familiale, aura su garder ses valeurs aussi bien dans le désespoir que dans la réussite.

    Dans un univers très sérieux et cloisonné quel délice de penser que ce parcours échappe aux conventions, aux historiens et montre l’irrationnel et l’imprévisible. J’ai donc révisé ma prudence et j’ai choisi de décrire la spirale amusante parfois d’un gamin formé sans vraiment son consentement à un métier si particulier. Il s’agit de la métamorphose d’un jeune homme qui va traverser avec bonheur et aussi avec beaucoup de turbulences de l’âme une époque chargée d’événements historiques.

    Le lecteur comprendra que des zones d’ombre existent dans ce récit, certaines correspondent à des événements encore conservés dans les archives nationales pour longtemps, beaucoup en secret-défense, certains noms ne sont pas exacts afin d’éviter d’indisposer certains acteurs, d’autres sont authentiques et pour ceux qui sont encore en vie, s’ils se découvrent dans ce récit ils sauront que le personnage principal de l’histoire a gardé d’eux un bon souvenir… puis il y a ceux qui ont laissé les traces de leur passage dans l’histoire de notre France.

    Comment décrire la dimension de la vie d’un homme qui a composé sa partition en deux ? Une musique plus classique, train-train quotidien comme chacun d’entre nous la plupart du temps, c’est sa vie commune, comme tout le monde avec la famille, les proches, sa vie professionnelle et une autre mélopée plus variée commençant par un air de blues, ce sont les vingt premières années d’une jeunesse tourmentée dans l’ombre, déjà. Puis un mélange de jazz et de rock, les vingt années suivantes dans l’action, pour finir par une musique pop plus sereine se rapprochant du standard de la Cité. Nous sommes dans l’univers de la maîtrise du métier d’agent de renseignements, sans gloire, ni honneur mais avec ce sentiment profond, personnel, de satisfaction d’avoir réussi un beau parcours dont la beauté de l’esprit et la richesse de l’homme en sont les fondements.

    Auguste

    Auguste Delettre est un agent de renseignement. Il ne se souvient plus du jour où il a pris sa carte au PCF mais se souvient de la date de son engagement pour le cabinet de Charles de Gaulle cela fait aussi quelques longues années.

    Gardien à l’entrée de l’usine à gaz de Nanterre depuis son accident aux chaudières où un cendrier à mâchefer lui a supprimé le bras droit, il approche de la retraite, travaille à mi-temps. Il a bientôt cinquante-cinq ans. Marié à une femme de ménage plus âgée que lui, actuellement retraitée, il vit paisiblement avec son épouse dans un petit pavillon modeste rue de l’Union à Nanterre. Il a un très bon copain, Lucien, du même âge avec lequel il s’adonne à des parties de pêche et à des cuites mémorables. Aujourd’hui jeudi, il est impatient de voir Jean Louis « le petit » car il a une bonne nouvelle à lui annoncer.

    Auguste, il faut vous le présenter car c’est le pilier de départ de cette aventure.

    Petite moustache sous le nez, visage toujours coloré, cheveux blancs avec une mèche à plat sur le front, son regard bienveillant et doux, est toujours coiffé d’une casquette de chauffe et habillé toujours en bleu. Son ventre lui sert à adoucir la chute des cendres de sa cigarette sur le sol. Sa silhouette est pataude et la manche à sa droite balance, libre, au gré de ses déplacements. Été comme hiver en sandales, sauf les jours de sortie, il n’a néanmoins pas perdu sa souplesse et n’hésite pas à courir après l’autobus même avec une musette chargée de réconfort. Deux fois par mois, il se déguise comme un haut fonctionnaire et, habillé en costume irréprochable, chemise blanche et cravate assortie, il rejoint ses copains à la gare Saint Lazare pour une partie de belote dans un restaurant huppé. Sa femme, auvergnate et elle s’en vante, au joli prénom de Marguerite, veille à ce qu’il n’oublie pas ses papiers, ses mouchoirs et ses gauloises sans filtre ainsi que son porte-monnaie. Attentive à la moindre apparition de peluche ou cheveu sur son veston, elle est fière de son homme qui méconnaissable par rapport au quotidien se tient bien droit pour l’inspection finale avant le doux baiser qui signale le départ de son quartier-libre. Elle l’accompagne du regard jusqu’au bout de la rue où l’attend Lucien qui lui fait un petit signe de la main et entraîne Auguste sur le chemin de la gare.

    En fait, la partie de belote, très disputée et discutée néanmoins, est le prétexte de la réunion habituelle où s’échangent les plus belles photos, souvent en puzzle et les plus secrets comptes rendus des informations sensibles du moment et des informations des sources que gère Auguste à travers les BAL (boîtes aux lettres) qu’il a organisé dans Paris. Ce jour-là, les verres s’entrechoquent et les bouchons sautent de joie, mais nos compères bien éméchés garderont leur lucidité pour regagner à la nuit leur domicile respectif. Accueillis comme il se doit par leur épouse usant des reproches habituels sur leur incapacité à trahir leur haleine inflammable, ils termineront cette sortie dans leur lit, manifestant un ronflement rassurant jusqu’à tard le matin. Levé le premier, Auguste apportera le café au lait et les tartines beurrées à Marguerite qui, déjà assise avec l’oreiller de son mari en renfort dans le dos, ne pourra pas néanmoins s’empêcher de dire comme souvent à chaque fois « tu as sali ton veston ». Lucien en général ne refait surface qu’après une belle matinée de récupération.

    Ces sorties précèdent toujours les visites de la « Maison Haute » boulevard de la Seine. Auguste ce jour-là, échange des documents qu’il sort de son panier sur roulettes pour un cahier placé dans le tiroir du buffet. Ensuite il continue son chemin pour faire les emplettes au grand marché rue du Chemin de Fer. Vers midi, il rejoindra Lucien au café chez Pierrot et après deux martini gin chacun, ils se répartiront les ordres reçus. Ensuite, tous deux, l’un roulant son panier ambulant, l’autre balançant son sac à provisions, regagneront leur domicile en se donnant rendez-vous pour le lendemain pour une partie de pêche à la pâte. Pendant le trajet, ils décideront de celui qui doit se rendre chez Karl, leur copain russe, qui tous les quatre ou cinq mois conduit l’heureux élu dans la banlieue de Lille à bord d’une belle voiture taxi. Karl, Lucien et Auguste sont les principaux acteurs de ce service spécial qui comprend en 1961 vingt-trois personnes réparties en Russie, Italie, Pologne, Hollande et France.

    Auguste est un communiste de la première heure. Il a rencontré un personnage dont le nom s’est évaporé dans cette recherche archéologique enfouie dans les souvenirs de plus de quarante-cinq ans mais que l’on peut retrouver sur un manuscrit de l’époque « la vérité » hebdomadaire égaré lui aussi malheureusement dans un déménagement que nous évoquerons par la suite.

    Cette personnalité a influencé notre Auguste dès les années 1938-1939, qui s’était déjà investi dans un mouvement ouvrier de 1936. Emporté par la vague des camarades toujours plus nombreux à s’engouffrer dans ce parti, à cette époque, il prit rapidement des responsabilités et le personnage en question l’a convaincu de s’investir davantage dans ce qu’on appelle « les cellules du parti communiste » le mot « cellule » n’a jamais plu à Jean-Louis. La deuxième guerre mondiale a été pour Auguste une période tragique car il a perdu de nombreux camarades et amis, mais aussi une séquence de formation à la clandestinité, notamment à la CGT Clandestine qu’il tramera jusqu’à la fin du conflit. Résistant très impliqué comme bon nombre de ses camarades, il est passé à travers beaucoup d’embûches mais de cette période peu d’informations permettent de retracer son parcours exact. Nous le retrouvons comme chef de réseau à la libération en 1945. Jean-Louis estime avec le peu d’éléments et confidences de son oncle que celui-ci était un moment une taupe du mouvement CGT Clandestine de l’époque et un officier traitant rallié au Général de Gaulle dès 1941. Son activité très discrète ne l’a pas propulsé dans la lumière à la libération et pour des raisons de confidentialité et d’efficacité, de par ses relations il a pris la direction d’un service de renseignement pour le gouvernement de l’époque.

    Si l’on remonte encore dans le passé, Auguste s’est confié à Jean-Louis de sa rencontre avec un certain Jean (il ne reste que le prénom) qui en 1933 ou 1934, dans une auberge dans le sud-ouest de la France lui avait présenté un personnage hors du commun, Léon Trotsky. Auguste a raconté beaucoup d’anecdotes à Jean-Louis sur ce voyage de Paris à Saint Palais et a gardé de nombreuses cartes postales qu’il avait adressées à sa première épouse. Cette escapade dans le Sud de la France reviendra souvent dans la conversation. Cette rencontre a marqué Auguste car il avait amassé de nombreux livres de cet écrivain et de Yvan Craipeau qu’il admirait et qu’il avait côtoyé pendant la guerre. Jean-Louis se souvient toujours de cette remarque d’Auguste : « Jean-Louis, tu es né l’année où mon copain est devenu secrétaire général du PCF » c’était en 1946.

    Par la suite Jean-Louis adolescent consultera certains documents qui précisent l’appartenance de toute cette équipe à un groupe d’hommes au service du SAC qui regroupait dans un premier temps des fidèles au Général de Gaulle puis par la suite, heureusement après le décès de ces acteurs, des personnages de toutes sortes qui souvent utilisaient le sigle à des fins mercantiles. En fait, Auguste s’était démarqué du PCF et rapproché des convictions du Général.

    Jean-Louis a lu beaucoup de livres du cabanon, abri dont nous évoquerons plus loin « les richesses ». De nombreux hebdomadaires poussiéreux de Trotsky et de Craipeau se cachaient sous les piles de Michey. Auguste disait volontiers qu’il n’aimait pas trop les mathématiques mais qu’il percevait le trotskisme comme une pathologie bienfaisante.

    Auguste n’avait pas fait beaucoup d’études mais il était très lettré, comme on dit, bien qu’il eût toujours fait énormément de fautes d’orthographe pour la joie de Jean-Louis qui à l’âge de 10 ans s’en donnait à cœur joie pour se moquer gentiment de son Tonton et gonfler ses petits pectoraux. Auguste chef d’un réseau clandestin aura une période d’activité intense de 1945 à 1964. Cette période où le numérique, l’informatique n’avaient pas le pouvoir est assez émouvante lorsque l’on compare les époques et pourtant il y a de tristes événements qui maintenant font date : le 11 septembre » par exemple montre que ces moyens rustiques étaient très efficaces. Les méthodes employées pendant la guerre seront utilisées presque sous la même forme au quotidien par cet homme insignifiant pour ses voisins mais très performant à tel point que toutes ses boîtes aux lettres (BAL) existeront jusqu’en 1972.

    C’est vraiment paradoxal d’imaginer des milliers de fonctionnaires devant leurs micros et leurs casques et de voir le nombre de voyelles et de consonnes qui gesticulent et font des arabesques sous leurs yeux à travers les États. Le mot « frontière » n’existe que dans l’esprit des technocrates.

    Durant une douzaine d’années Auguste perdra la plupart de ses camarades qui seront emportés par la maladie ou une fragilité venant du fait que beaucoup ont souffert lors de la deuxième guerre mondiale. Sur une dizaine de correspondants, deux seulement survivront en 1967. Deux nouveaux recrutés arriveront en 1964. Néanmoins aucun incident ne viendra perturber les activités d’Auguste qui décédera dans l’anonymat, comme il a vécu. Les services en dehors du Cabinet du Général ne connaissaient pas l’activité de ce réseau parallèle rattaché en direct au Président. Aucun service qu’il soit Français ou étranger n’a semble-t-il jamais accroché ce réseau par lequel ont transité des milliers d’informations ce qui, comme l’exprimera plus tard Jean-Louis à l’âge adulte, est une chose insensée, donne le vertige et ne rassure pas.

    Mais revenons sur Auguste, considéré comme le chef de cette cellule spéciale assure également la fonction de trésorier. Il distribue régulièrement un modeste salaire à chaque membre de son équipe et d’après les recoupements faits plus tard par Jean-Louis, cette manne supplémentaire représente en fait les dépenses de fonctionnement et un peu d’argent de poche pour chacun. Le but de leur engagement n’était pas de s’enrichir.

    Auguste utilisait ce pécule pour ses articles de pêche, pour les places de cinéma, de théâtre et de sorties sur Paris. Sous un air lourdaud, seul son regard perçant et sur le « qui-vive » aurait pu éventuellement trahir son apparence de pauvre petit ouvrier retraité sans importance.

    En fait Auguste aimait se documenter sur tout, lisait plusieurs quotidiens par jour, faisait une boulimie de lecture et ne s’endormait jamais sans avoir épuisé un livre de chevet qu’il changeait plus souvent que de mouchoir au grand désespoir de Marguerite qui trouvait par ce biais sa réprobation et un argument supplémentaire pour faire valoir son autorité sur le ménage.

    Pour la compréhension du lecteur, compte tenu de la complexité de ce réseau dirigé par Auguste, il est nécessaire, sans dévoiler encore à ce jour des événements et activités classés secret défense, de reconstituer son parcours.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Auguste s’est pris d’amitié avec un agent du NKVD que nous nommerons Karl. Cet homme qui a gardé de nombreux contacts avec des camarades russes, sous le contrôle d’Auguste, réussit à créer un réseau de communication avec ses anciens compagnons pendant les derniers mois de la guerre et profitant de l’année charnière d’épuration donna à Auguste les moyens de constituer une chaîne de communication avec le NKVD basée essentiellement sur l’envoi postal de documents stéganographiés ou cryptés. Karl ne se confiera jamais sur les motivations de ses camarades qui de 1945 à 1961 ont inondé les services d’Auguste de renseignements très importants, précis, recoupés et appréciés par le Cabinet de De Gaulle. Afin d’assurer sa crédibilité dans la CGT, Auguste donnera un dossier très important à Henri Cavelier lorsque celui-ci sera élu délégué aux États Généraux de la Renaissance Française. Il faut surtout insister sur le don d’Auguste pour la stéganographie, un as en la matière à tel point que les services militaires Français lui confient certains messages entre généraux pendant la guerre d’Algérie. Auguste dispose des anciens émetteurs SCR 300 et 536.11 que Jean-Louis, plus tard, utilisera pour s’amuser et correspondre avec un homme de confiance d’un général dont le nom reste inconnu malheureusement pour le jeune garçon, cela sera évoqué par la suite. Ce correspondant, très proche du Général de Gaulle, réceptionnait les informations ou compte rendus d’Auguste à destination du Fort de Vanves. Les informations devaient être redistribuées vers les services officiels et suivant leur nature être réservées au Chef de l’État et non pas au Président du Conseil de l’époque. Ce circuit parallèle nécessitait une directive de confidentialité exceptionnelle, c’est la raison pour laquelle Auguste utilisait, comme en temps de guerre, un cheminement sécurisé par BAL et codes indécelables avec de nombreux coupe-circuits.

    Ainsi Auguste participera à sa manière à l’opération des « bleuîtes » et à l’opération d’ailleurs catastrophique pour les services de renseignements français en Kabylie qui fut à l’origine de la mort de nombreux Iflissens. Par

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