Les SECRETS DE LA VITALITÉ

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales

du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Titre : Les secrets de la vitalité / Nicole Gratton

Nom : Gratton, Nicole, 1951- , auteure

Identifiants : Canadiana 20220007101 | ISBN 9782898042126

Vedettes-matière : RVM : Santé | RVM : Autothérapie | RVM : Vitalité

Classification : LCC RA776.G73 2022 | CDD 613–dc23

© 2022 Les éditions JCL

Photo de la couverture : Fizkes / Shutterstock ; Freepik

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Dépôt légal : 2022

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De la même auteure aux Éditions JCL

Le pouvoir de vos rêves, 2019.

Mon journal de rêves, 2020.

De la même auteure

Découvrez votre mission personnelle, Un monde différent, 1999.

La découverte par le rêve, Un monde différent, 2000.

Les rêves d’amour, Un monde différent, 2000.

Le sommeil idéal, Un monde différent, 2000.

Les secrets de la vitalité, Flammarion Québec, 2003.

Rêve et symboles  : comprendre les images de la nuit, Le Dauphin Blanc, 2003.

Rêves et spiritualité, Le Dauphin Blanc, 2004 (2e édition).

Dormez-vous assez ?, Flammarion Québec, 2006.

Les rêves chez l’adulte, Éditions AdA, 2009.

Les rêves chez l’adolescent, Éditions AdA, 2009 (2e édition).

Les rêves chez l’enfant, Éditions AdA, 2009 (2e édition).

Les rêves en fin de vie, en collaboration avec M. Séguin, Flammarion Québec, 2009.

Les rêves, messager de la nuit, Éditions de l’Homme, 2010.

L’art de rêver, Le Dauphin Blanc, 2013 (4e édition).

L’anti-dictionnaire des rêves, Performance Édition, 2017.

Ce livre est l’aboutissement de recherches et d’expériences personnelles de l’auteure, et sert uniquement à guider notre réflexion sur les saines habitudes de vie à adopter pour une pleine vitalité. Toutefois, ces propos ne sauraient en aucun cas remplacer les conseils et l’avis d’un professionnel de la santé. Avant de nous lancer dans d’importants changements concernant notre santé physique ou mentale, il est fortement recommandé de rencontrer un médecin ou un spécialiste susceptible de nous soutenir dans nos démarches.

PRÉAMBULE

Presque 20 ans que ce livre a été publié pour la première fois. Grâce aux avancées de la science, le sujet de la vitalité a encore toute son importance et il se devait d’être mis à jour.

Voici donc sa nouvelle version qui inclut de nombreuses données en matière de physiologie, d’énergie et de vibration. C’est grâce aux découvertes des neurosciences, de la physique quantique, de l’épigénétique et des expériences des chercheurs audacieux de notre temps que les nouvelles sciences nous ouvrent tout grand la porte des possibilités infinies. Les liens entre le physique et le psychique, entre la matière et la conscience sont maintenant démontrés grâce aux approches énergétiques qui soignent et guérissent.

Parmi ces chercheurs modernes qui ont réussi à relier la science et la conscience, il y a entre autres Bruce H. Lipton¹, Joe Dispenza², Gregg Braden³.

Le corps humain peut être comparé à un mécanisme plus ou moins performant. Pour améliorer ses capacités, il faut que ses composants soient eux-mêmes en bonne condition afin de travailler ensemble dans une sorte d’engrenage harmonieux et éviter des problèmes. Notre vitalité en dépend.

Pour bien comprendre la nature multidimensionnelle de notre être, il faut prendre en considération à la fois le corps physique et ses corps subtils invisibles à l’œil nu : le corps émotionnel, le corps mental et le corps spirituel. Il existe une interrelation permanente entre ces dimensions visibles et invisibles, entre l’organisme physique, les émotions, le mental et la conscience.

La physique quantique est un ensemble de théories qui décrit le comportement des atomes et des particules subatomiques afin de comprendre certains phénomènes dont l’énergie vitale, les guérisons spontanées, la télépathie, les prémonitions, les expériences de mort imminente, les transes visionnaires et les miracles. Elle permet d’expliquer ce que la pensée analytique ne peut pas comprendre avec son approche matérialiste de la vie.

La science quantique nous démontre que l’observateur est le créateur de sa réalité. En d’autres mots, notre perception, qui est unique, crée ce que nous vivons à chaque instant. En effet, à cause de la fréquence vibratoire que nous émettons, nos croyances ont une force d’attraction et c’est ce qui attire nos expériences de vie.

Si nous créons notre réalité, nous pouvons commencer à voir plus grand pour manifester plus grand. Et pour voir, il faut d’abord savoir. Afin d’améliorer notre vitalité, il ne tient qu’à nous de nous informer et d’en apprendre toujours plus sur les conditions qui diminuent ou augmentent notre énergie.

Dans cette optique de voir plus grand, la physique moderne a démontré que nous baignons dans un espace rempli d’une énergie intelligente qui maintient la vie, d’un champ unifié qui relie tout. Les scientifiques le nomment « champ quantique » ou « champ informé ». Pour simplifier la compréhension et l’usage de ces mots, je vais utiliser le terme « intelligence de la vie ». J’utiliserai également ce terme pour décrire cet espace d’énergie informée dans lequel nous baignons constamment et qui contient toutes les informations dont nous avons besoin et toutes les possibilités auxquelles nous avons accès.

Dans cette nouvelle édition, j’ai inséré des informations qui, je le crois, ouvrent la conscience sur des éléments qui font partie intégrante de notre quotidien afin de faciliter la régénération de notre corps physique et spirituel. En plus des mises à jour du contenu général, j’ai ajouté, à la fin des chapitres, des stratégies holistiques pour atteindre un plus haut niveau de vitalité.

1. Lipton, Bruce H. Biologie des croyances, Éditions Ariane, 2016.

2. Dispenza, Joe. Devenir super-conscient, Éditions Ariane, 2018.

3. Braden, Gregg. La divine matrice, Éditions J’ai lu, 2017.

INTRODUCTION

Le corps humain est une grande merveille ! Il commence par un simple ovule fécondé par un spermatozoïde microscopique. Neuf mois plus tard, il devient un organisme complet, constitué de milliards de cellules spécialisées qui font bouger, respirer, digérer (corps), et le font penser, s’émouvoir et créer (esprit). L’intelligence de la vie a permis la manifestation d’une telle merveille.

Pourtant, il y a des moments où cette merveille se détraque. La fatigue normale qui s’effaçait après une bonne nuit de sommeil se transforme en fatigue chronique. Des petits malaises apparaissent ici et là. L’effort physique est plus pénible et l’activité mentale plus lente. Que s’est-il passé pour en arriver là ?

La vie moderne, avec son lot de stress, semble nous laisser croire que le manque d’énergie est normal. Les cas d’épuisement, de burnout et de dépression ne cessent d’augmenter. Les délais avant de consulter un médecin deviennent de plus en plus longs et les urgences débordent. Que pouvons-nous faire ?

Est-il possible de remédier à certaines conditions pour retrouver la vitalité d’antan ? Quels sont les facteurs qui influencent le plus notre énergie physique et psychique ? Comment reprendre notre pouvoir personnel afin de gérer adéquatement notre capital énergétique ?

Les secrets de la vitalité sont des moyens simples d’avoir de l’énergie à petit prix. La nature nous procure tous les éléments essentiels à notre survie. Il ne nous reste plus qu’à vivre en harmonie avec les lois de l’hygiène naturelle pour jouir d’une vitalité physique, émotionnelle et spirituelle.

L’ignorance conduit à la dépendance alors que la connaissance mène à l’autonomie. C’est pourquoi nous avons la responsabilité de développer le potentiel de notre organisme pour mieux résister à tout ce qui peut attaquer son intégrité physique et psychique. En prenant conscience des causes qui fragilisent notre état, nous pouvons les éviter et favoriser les facteurs qui augmentent sa résistance. Des informations justes, du vécu et de la discipline suffisent pour amorcer une prise en charge de notre capital énergétique. Tel un compte en banque, l’ensemble de notre énergie dépendra de nos retraits et de nos dépôts. Des dépôts quotidiens, tant au niveau physique, émotionnel que spirituel, assureront des réserves d’énergie pour une vitalité croissante.

Pour bien gérer notre capital énergétique, nous possédons un collaborateur précieux : l’instinct. Il agit en tant que visionnaire, celui qui sait à court et à long terme ce qui est bon pour nous. De ce fait, pour augmenter notre énergie, il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances approfondies en nutrition ou en médecine, ou encore de suivre une diète rigoureuse, de faire des exercices exigeants ou de dépenser des sommes exorbitantes. Il n’est surtout pas nécessaire de renoncer aux petits plaisirs qui rendent la vie si excitante.

L’instinct en connexion avec l’intelligence de la vie est là depuis notre naissance. À l’âge adulte, il continue de nous éclairer sur les bons investissements énergétiques et nous prévient d’une arrivée prochaine d’emprunteurs d’énergie.

Notre banque énergétique subit parfois des assauts inattendus : blessures accidentelles, maladies infectieuses et événements incontrôlables, générateurs de grand stress (deuil, divorce, perte d’emploi, etc.) Même si la panique intérieure tend à s’installer, il est bon de savoir que si les réserves d’énergie sont suffisantes, ces pertes soudaines n’affecteront pas de façon définitive notre capital santé. Cependant, si le compte énergétique est « dans le rouge », des dépôts plus importants seront exigés de toute urgence, afin de rétablir l’équilibre rompu.

La vie est un perpétuel mouvement qui génère des gains ou des pertes d’énergie. Les secrets de la vitalité se trouvent dans l’art de maintenir un compte énergétique en bonne santé financière : de voir à ce que les retraits ne soient pas supérieurs aux dépôts et d’oser des investissements qui rapportent à long terme.

Au fil des pages, des informations concernant la gestion de notre capital énergétique seront présentées : l’art de faire des dépôts quotidiens, de gérer des retraits inattendus et de prévoir des investissements à long terme.

PREMIÈRE PARTIE

De l’énergie pour le corps

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L’environnement sain

L’environnement est le milieu dans lequel nous évoluons. Que ce soit dans notre milieu de vie personnelle, professionnelle ou sociale, les conditions environnementales nous influencent directement. La nouvelle science de l’épigénétique popularisée par le chercheur Bruce H. Lipton, démontre l’importance de nos choix au quotidien pour améliorer notre vitalité à la fois physique, émotionnelle, mentale et spirituelle.

Notre environnement externe comprend tout ce qui nous entoure et notre environnement interne est constitué de tout ce qu’on y laisse entrer. Que ce soit par la qualité de l’air ambiant, la nourriture ingérée, le niveau sonore, et le degré de sécurité que cet environnement présente, nous en ressentons les effets sous forme de bien-être ou de stress.

Le stress fait partie de la vie. Par définition, le stress est une réponse non spécifique de l’organisme à une demande quelconque. Il constitue une adaptation interne à un stimulus externe qui provoque deux réactions possibles : le combat ou la fuite. Le stress approprié nous permet de nous adapter aux multiples conditions environnantes.

Dans le passé, à l’âge de pierre, l’homme connaissait des sources de stress bien différentes de notre époque. La menace constante d’animaux dangereux et les conditions précaires de survie le rendaient vulnérable aux causes extérieures. Le danger étant clairement défini, la réponse de combat ou de fuite s’imposait d’elle-même.

De nos jours, le stress provient davantage d’un environnement que nous avons créé de toutes pièces. Cet environnement qui se veut d’abord axé sur la productivité et l’efficacité se retourne parfois contre nous et devient une source de stress.

On dit que le stress, entre autres, serait dix fois plus nocif pour notre équilibre physiologique qu’une mauvaise alimentation. Il intoxique l’organisme, brouille l’équilibre hormonal, élève le taux de sucre et de cholestérol dans le sang, et diminue les forces de défense. Le système immunitaire est le premier affecté, car il doit se désactiver pour laisser toute l’énergie disponible aux mécanismes de réponses devant la menace : combattre ou fuir.

Les signes physiologiques qui indiquent que le corps est en situation de stress sont : des battements cardiaques accélérés, une tension artérielle élevée, une respiration superficielle, une transpiration abondante. En plus du système nerveux qui s’active grandement, le système hormonal se met en phase de décharge afin d’apporter la réponse adéquate. Le danger d’épuisement de l’organisme vient de l’exposition prolongée au stress, car l’ensemble du corps est surmené et peut même se détraquer.

Un stress soutenu engendre une sécrétion prolongée des hormones du stress, dont le cortisol et l’adrénaline sécrétés par les glandes surrénales. Ces hormones épuisent l’organisme et provoquent à long terme l’atrophie du système immunitaire en rendant notre corps peu résistant aux infections. Si, en plus, l’organisme est mal nourri, se surmène et vit dans un environnement pollué, il devient un terrain propice à la naissance d’une maladie grave.

Afin de réduire les pertes d’énergie, il importe donc de reconnaître les sources de stress physiques. Une fois qu’elles sont reconnues, nous pouvons adopter une stratégie pour les éliminer quand cela est possible, ou les réduire au minimum.

Parmi les stress physiques modernes, il y a ceux qui sont générés par l’environnement externe et ceux qui sont provoqués par l’environnement interne.

L’ENVIRONNEMENT EXTERNE

Il faut se l’avouer, plus la technologie progresse, moins l’air et l’eau sont sains. La pollution atmosphérique est devenue une menace omniprésente qui touche la planète entière, et la contamination des eaux l’est tout autant.

La pollution industrielle

La contamination de l’air et de l’eau en provenance des principaux polluants industriels crée un stress pour le corps physique qui doit éliminer ces déchets dangereux. L’air de nos villes aux prises avec le smog et l’eau souterraine contaminée soumet notre organisme à des changements rapides en peu de temps.

On distingue deux types de pollution de l’air : la pollution de proximité et la pollution globale. La première provient des effets directs du tabagisme, du chauffage résidentiel, des gaz produits par les voitures et des fumées des usines. La seconde résulte de phénomènes plus complexes et variés, comme la production d’ozone dans les basses couches atmosphériques, les pluies acides, la réduction de la couche d’ozone à haute altitude et l’augmentation de l’effet de serre.

En plus de l’air et de l’eau, il existe d’autres sources au caractère agressant. Autour de nous, la vie palpite dans un incessant mouvement. La vitesse, la lumière, le bruit sont presque omniprésents. De cette activité découle un stress qui nous assaille de différentes façons : la vitesse nous étourdit, le bruit nous assourdit et la lumière nous éblouit.

Les bruits extérieurs se combinent à la vitesse pour élever un peu plus notre niveau de stress. Le premier son qui nous agresse est généralement la sonnerie du réveille-matin, le son du téléphone ou les cris d’un enfant qui réclame une attention immédiate. La radio ou la télé s’ajoutent par la suite, de même que les sons de la vie moderne : automobiles et camions, trains et avions, sirènes et klaxons. Les appareils de ventilation et de climatisation, les thermopompes, les tondeuses à gazon viennent à leur tour nous envahir dans notre maison.

Le bruit perturbe le déroulement du sommeil et cause des difficultés d’endormissement. Il agit aussi sur la tension artérielle en causant un nombre important de cas d’hypertension. Ce fait a été constaté entre autres chez des ouvriers qui travaillent dans des endroits très bruyants. Le bruit augmente la sécrétion du cortisol et du cholestérol. C’est donc un puissant voleur d’énergie.

La lumière artificielle, qui représente une des inventions les plus utiles de notre époque, peut aussi devenir envahissante et, du même coup, stressante. Le cerveau exposé à la lumière travaille sans arrêt à analyser les formes, les couleurs, les textures, les structures et les mouvements. Cette activité exige un effort perpétuel qui épuise les cellules cérébrales. D’où l’importance de fermer les yeux de temps à autre pour s’offrir un repos cérébral et une régénération des pigments rétiniens de l’œil.

Les symptômes de fatigue visuelle sont l’irritation et les rougeurs des yeux, la sensation de sécheresse, l’inflammation des paupières, la vision floue. On peut aussi ressentir des maux de tête, des étourdissements et des nausées. Pour contrer ce problème, on doit se forcer à cligner des yeux le plus souvent possible.

La pollution domestique

Même si on pense qu’en rentrant chez soi on se sauve de la pollution extérieure, il faut aussi considérer une autre source