Almanacadabrantesque
Par Christophe Noël
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À propos de ce livre électronique
surprenants, naïvetés, bouffonneries, calembours, réparties, plaisanteries et autres bons mots, recueillis dans des almanachs parus entre 1849 et 1853, pour passer d'agréables moments.
Cet ouvrage se situe dans la suite des recueils d'anecdotes dont Nasr Eddin Hodja est le héros, mais aussi du Pogge, d'Arlotto, de Bonaventure des Périers, du Sieur d'Ouville, de Philippe d'Alcrippe, de Louis Garon, de Louis Loire et Louis Thomas ( voir liste des ouvrages parus, pages 5 et 6 du livre).
Christophe Noël
Christophe Noël a connu un parcours atypique : ouvrier tapissier, vendeur ambulant, employé dans un petit hôtel, surveillant d'externat, aide-comptable, distributeur de journaux passé cadre responsable de centre, intérimaire, représentant en librairies, chef des ventes, promoteur publicitaire, visiteur mystère, fonctionnaire. Au bout d'une carrière partagée entre Chiffres et Lettres, ce passionné de lecture et d'écriture entame une seconde carrière consacrée à ces dernières. Aujourd'hui à la retraite, il tient par ailleurs un blog.
En savoir plus sur Christophe Noël
La Nouvelle Fabrique des excellents traits de vérité: Additionnés de 11 autres contes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'esprit de M. de Talleyrand: Anecdotes, bons mots, citations Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe la Servitude volontaire: ou Contr'Un Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Folle Enchère Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Oiseau Griffon et autres Nouvelles: Nouvelles Facétieuses Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAnecdotes de la Vie Littéraire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa République des Philosophes: ou Histoire des Ajaoiens Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAnecdotes Normandes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe docteur amoureux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDiogène le Chien: suivi de Diogène, l'Homme debout Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire et Avantures de Milord Pet: Conte Allégorique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÉloge du pet Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNouvelles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Ruelle mal assortie: ou Dialogue entre Marguerite de Valois et sa Bête de Somme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
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Aperçu du livre
Almanacadabrantesque - Christophe Noël
Également disponibles :
Nasr Eddin Hodja/Djeha :
Les Très-mirifiques et Très-édifiantes Aventures du Hodja (Tome 1)
Nasr Eddin Hodja rencontre Diogène (Tome 2)
Nasr Eddin sur la Mare Nostrum (Tome 3 disponible chez l’auteur uniquement)
Le Sottisier de Nasr Eddin (Tome 4) disponible également chez l’auteur en format A4 - grands caractères)
Nasr Eddin en Anglophonie (Tome 5)
Avant Nasr Eddin – le Philogelos (Tome 6)
Les Plaisanteries – Decourdemanche (Tome 7)
Candeur, malice et sagesse (Tome 8)
Les nouvelles Fourberies de Djeha (Tome 9)
Humour :
Le Pogge : Facéties – les Bains de Bade – Un vieillard doit-il se marier
Contes et Facéties d’Arlotto
Fabliaux Rigolos (anonymes du XII° et XIII° s. en français moderne)
Nouvelles Récréations et Joyeux Devis – Bonaventure des Périers
La Folle Enchère – Mme Ulrich/Dancourt
Les Contes aux Heures Perdues du sieur d’Ouville
La Nouvelle Fabrique – Philippe d’Alcrippe
Le Chasse-Ennui – Louis Garon
Anecdotes de la Vie littéraire – Louis Loire
L’esprit de M. de Talleyrand – Louis Thomas
Fabliaux - Nouvelles :
Fabliaux Coquins (anonymes du XII° et XIII° s. en français moderne)
Lais & Fables de Marie, dite de France (en français moderne)
Les Nouvelles de Bandello (1 à 21)
L’Oiseau Griffon - M.Bandello et F.Molza
Le Point Rouge – Christophe Voliotis
Philosophie :
Les Mémorables – Xénophon
La Cyropédie ou Education de Cyrus – Xénophon (à paraître)
Fontenelle – La République des Philosophes
Romans/Divers :
L’École des Filles (chez TheBookEdition)
Sue Ann (chez TheBookEdition)
Rien n’est jamais acquis à l’homme
Nota : tous ces ouvrages sont disponibles en format papier ET e-book
Au format e-book exclusivement :
Nathalie et Jean-Jacques – recueil de nouvelles
Jacques Merdeuil – nouvelle - version française (chez Smashwords/Google)
Le Point Rouge –nouvelle - version française (chez Smashwords/Google)
Les Fabulistes :
Les Ysopets – 1 – Avianus
Les Ysopets – 2 – Phèdre – version complète latin-français
Les Ysopets – 2 – Phèdre – version Découverte en français
Les Ysopets – 3 – Babrios – version Découverte en français
Les Ysopets – 4 – Esope – version Découverte en français
Les Ysopets – 5 – Aphtonios – version en français
Les Fabulistes Classiques – 1 – Bensérade
Les Fabulistes Classiques – 2 – Abstémius - Hecatomythia I et II
Les Fabulistes Classiques – 3 – Florian
Les Fabulistes Classiques – 4 – Iriarte – Fables Littéraires
Les Fabulistes Classiques – 5 – Perret – 25 Fables illustrées
Philosophie/Politique :
De la Servitude volontaire – ou Contr’Un – La Boétie
La Désobéissance civile - Thoreau
Humour :
Histoire et avantures de Milord Pet
Eloge du Pet
Discours sur la Musique Zéphyrienne
Sommaire
Également disponibles
INTRODUCTION
Une naïveté d’enfant
Le coup de tonnerre
L’avaleur d’hommes
Fléchier
Brunetiana
La tante du général
L'apprenti herboriste
Respect aux règles
La demande et la réponse
La loi de l’hospitalité chez les Arabes
Les Puritains de l’an II
Le désespéré
La fille aguerrie
Les simples
L’Égoïste
L’érudition précoce
La question
Le bas coupé
Les étymologies
Une bonne leçon
Le Grenadier français à Rosbach
Le petit escalier
Les brochets et les habits
L’étoile
L’heure du spectacle
Une plaisanterie en 1793
Les apparences
La caution
Les liaisons de Tumbridge
Le postillon
Le frère de Fontenelle
Une épingle et M. de Bièvre
Le fils de Ninon Lenclos
Le bain
Un proverbe bien appliqué
L'Hernhuter
L’avenir d’une grande famille
Manie de parler
La question singulière
Le hussard archéologue
La propagation des lumières
Le petit flacon
L’hypocrite
Le mari et l’amant
Les ricochets
La partie de piquet
Le maréchal de Richelieu
La rue d’Enfer
Les procès de M. de Langeay
L’aveu du marchand de vin
La distinction
Le paysan étymologiste
L’horoscope
Le choix enfantin
L’enseigne de Montmorency
Mademoiselle Déjazet
L’équivoque
Une séance du conseil des ministres
La fille avisée
BIEVRIANA - Calembours choisis du marquis de Bièvre
ODRYANA - Calembours et facéties du comédien Odry
Un compliment très adroit
Le menteur
La reconnaissance d’un Gascon
Le voleur plus généreux qu’il ne voulait
Présence d’esprit d’un Arabe
Le bossu par-devant
Le chapeau du meunier
Une aventure de Bobèche
Bon mot d’Arlequin
Un seigneur russe
L’âge d’un âne
Les naissances précoces
Bon mot de Panard
Trait d’esprit d’Anne d’Autriche
Réponse d’un Suisse
Bon mot de M. de Harlay
L’artisan et sa femme
Bonne réplique d’un Breton
L’amiral Byng et le vaisseau amiral
Saillie de Chapelle
L’acteur et son visage
Le paysan et l’oculiste
Samuel Bernard et le curé de Saint-Sulpice
À quoi on s’expose
Bon mot d’Arlequin
Bons mots du médecin Bouvart
Belle réponse de Louis XIV
Moyen pour guérir un cheval de la peur
Invocation à sainte Geneviève
Bon mot de Fouché
L’aumône forcée
L’audience
Le Rans des vaches
Le mouton volé
Heureuse répartie
La fille de Pennsylvanie
Inventaire d’un curé de campagne
Moyen ingénieux de présenter une supplique
Le comité d’aliénation
Raison plausible
Bonne raison
La préface du religieux
Belles paroles
Conseil qui n’est pas suivi
La santé altérée
Explication d’un songe
Réponse digne de la demande
Les malheurs de Bobèche
Une folie de religieux
Perspicacité d’un artisan
Pensée de peu de valeur
Les ânes du roi de Perse
Saint Augustin
Un mari à confesse
La fille et le diamant
Prédiction d’un mousquetaire
L’Anguille de Melun
Naïveté d’un capitaine suisse
Les savants, les seigneurs et les juifs
Équivoque
Samson
Un grand seigneur bien déguisé
L’orateur à la potence
Un vrai Normand
La théière
Le Bon Dieu tout neuf
La gourmandise punie
Une réponse énergique
La longévité
Dernières paroles de Rameau
Le libelliste mortifié
Un mauvais payeur
Les Abeilles
Singularité de la vieille duchesse de Nemours
Voltaire en promenade
Manière de payer ses dettes
Les deux marchands de balais
Répartie d’un Irlandais
Mandement d’un archevêque de Paris
Bonne réponse d’un meunier
Le comte de Cobentzell
Brunetiana
Moyen de s’assurer des propriétés dans le ciel
Quand il y a pour six il y a pour huit
Le pique-assiette
L’Arlequin
Gros-Jean et son curé
Le souhait accompli
Le petit cochon
Deux janotismes
Le remède héroïque
Le comédien normand
Un apologue du XIII° siècle
L’invitation à déjeuner
Menu d’un grand dîner du quinzième siècle
Les expédients
La santé cautionnée
Les variantes républicaines
L’argument irlandais
Les pommes au sucre
Le lapin blanc
Le médecin de bonne foi
Le doigt de Dieu et celui des hommes
Le malade
Les trois verres de limonade
Un billet de faire-part
La dinde et le chapon
Le billet de mariage
Les jambons de Bayonne
L’éclipse
L’embarras d’un corps savant
Le pestiféré
L’épreuve du fer rouge
Le conscrit
Le procureur et le lièvre
Le Gascon et le Beaunois
L’inscription irlandaise
Le choix d’une femme
L’ennemi du mariage
L’homme de précaution
Le feu purifie tout
Opinion de Frédéric sur les soldats français de son temps
Les deux carafes
Trois généraux français
La modestie de Saint Ignace
I.a destinée
La montre volée et restituée
La promesse de mariage
Chamfortiana
L’heureux solliciteur
L’heureuse méprise
Les deux poires
Frédéric II et Coccéi
Charles II, roi d’Angleterre, et Killigrew
Le banquier empaillé
L’original et la copie
Le secret
Le travail de la bière
Deux formules singulières
Le choix
Une guérison imposée
La mode
Le maire docile
La messe longue
L’entorse bien soignée
Les chaises percées
L’emprunteuse de diamants
L’homme à projets
La bague du roi de Prusse
Le mariage impromptu
L’érudit
À bon chat bon rat
Un médecin du temps de l’empire
Le médecin du roi de Pologne
Les limites de la puissance royale
Le bon soldat
Le domino jaune
J’aimerais mieux l’autre
L’homme incorruptible
Le costume du Diable
Les avantages d’une épidémie
Les signalements
Le marchand d’allumettes
Les saluts
La dinde aux truffes
La ficelle oratoire
Le froid de l’Enfer
William Hottmann
Le Portrait du Diable
L’Éloge de Louis XVI par Fouquier-Tinville
La juive
Les jambes des reines d’Espagne
L’Écho
L’Égalité impossible
Les courtisans et le comte de Grammont
Une envie de femme grosse
Anecdotes hygiéniques sur quelques hommes célèbres
Le manteau de l’évêque de Worms
L’impolitesse justifiée
L’amour et la pluie
L’absolution marchandée
Les Grenadiers du maréchal de Villars
Le chasseur embarrassé
Le conseil suivi
Les mariages par bulletins secrets
La convention
La marchandise prohibée
Le fils attentif
Le Gascon affamé
La rente viagère
Le nouveau maire
La perfection impossible
Un avis paternel
Louis XIV et le maréchal de Villars
Prodigieuse mémoire de Napoléon
Laconisme du maréchal de Saxe
L’argument irrésistible
À tout seigneur tout honneur
Singulier exemple de prodigalité
Le barbier du roi
M. Prudhomme le mal nommé
Une comparaison singulière
L’excuse d’intention
La réplique du prédicateur
L’apologue du solliciteur
Une prescription municipale
Le saint difficile à faire
L’explication
La pierre philosophale de Rubens
La restitution impossible
La fortune
Madame d’Amblerieu
La discrétion d’un avocat
Le scrupule du déserteur
Les deux services
Un jeune homme de grande espérance
Le blanc-seing
La lecture de la Bible
La leçon paternelle
Le garçon de café
La douceur
Henri IV et le père Coton
Le danseur
La bonne femme
Le panégyrique de saint Nicolas
Les compliments au soleil
L’habile médecin
L’histoire
La cruche
Le chat et la poupée
Les rêveurs et Charles-Quint
Le P. Malebranche, poète
L’évêque et le paysan
M. de Fontrailles
La lecture
La pêche de Beaune
Une distraction épiscopale
L’homme de bon appétit
L’à-propos
Le beau parleur
Voltaire et les visiteurs
M de Brissac
Les clefs d’Amsterdam
La visite de madame Geoffrin
Les honnêtes gens d’une maison de jeu
La bravoure espagnole
M. de Tressan et madame de Boufflers
La justice rigoureuse
Le pendu difficile
Le mari métamorphosé en chat
La réélection
N’ayez pas trop d’esprit
Le docteur arabe
Le brave Daguerre
Le mari prudent
Le négociant
La seringue
Une représentation du Cid
D’Alembert et mademoiselle Dumesnil
Le collier
La querelle apaisée
Les buveurs Suisses
Les dames estimées
Beaumarchais
Le diable et les gens de robe
L’homme discret
L’empereur Joseph II
La précaution
Les années
La perruque de M. de Prie
Les diamants
Histoire d’un officier de fortune
La complaisance du capucin
Les dettes payées et à payer
Chacun son tour
Le député
La plaisanterie royale mal accueillie
Le jury anglais
L’excuse valable
Le sermon de Swift
La leçon de géographie
Le club du silence
L’homme difficile
L’obligeant mari
L’heureuse étoile
Les yeux doux
Les mésaventures d’un homme poli
Le calcul
La langue basque
L’obéissance
L’enfant avisé
La transaction
La comédie sifflée
La traduction fidèle
La méprise orthographique
L’enfer d’un auteur
Les deux sœurs
Une courte harangue
Le duel grammatical
L’Angélus
La lecture de Don Quichotte
La théorie et la pratique
La méprise
Un peu d’aide fait grand bien
Le dix-sept brumaire
L’héritier
L’orateur pharmacien
La bataille de Kollin
La canaille et les honnêtes gens
Le bossu de belle humeur
Une dédicace singulière
L’avertissement
La seconde femme
La véritable charité
Un calembour d’ivrogne
L’impatient
L’incertitude
Un calembour de madame de Sévigné
L’exemple
Le traité inconnu
Le gigot
La tête de l’ambassadeur
Un calembour théâtral
L’évanouissement
L’ivrogne
L’homme d’ordre
Le passeport pour Quimper-Corentin
La veuve consolée
Fontenelle et Piron
Le courtisan malheureux
Le cordelier bien avisé
L’explication
Les trois enfants
La belle mémoire
La précaution du curé
L’inscription nécessaire
La déclaration réciproque
L’enfant malheureux
Les porcs et la cuillère
La charité bien faite
Les grosses femmes
L’homme impassible
Un homme plus que naïf
Les mains de la reine d’Angleterre
Une preuve d’amour
L’abbé de Feuquières
Un janotisme officiel
Un calembour de Beauzée
La pendule de l’opéra
L’homme bien élevé
Une nouvelle expression poétique
Le cardinal Mazarin et son secrétaire
Les boules
La puissance de la musique
La réparation impossible
Louis XV et Doyen
L’à-propos du duc de Vendôme
Le sermon de M. de Harlay
L’amour trop clairvoyant
L’abbé Morellet et le faisan
Les chevaux à Paris
L’erreur du cardinal Farnèse
Les sots et les femmes
Un calembour de Martainville
La menace oratoire
Les conclusions
Les Anglais et les Espagnols
Le philosophe
Le médecin de la goutte
Un conseil d’ami
Le peintre accommodant
L’homme à tout faire
La précaution singulière
La saignée
Une annonce précise
Ordonnance contre les chiens
Le cheval volé
Le nouvel apôtre
La loterie
Le malin bossu
L’homme aux habitudes
L’âge d’un malade
Traits singuliers de quelques prédicateurs
Les emprunteurs de livres
La raison
La confiance
Le bon et le mauvais livre
La barbe rousse
L’éclipse remise
Turenne et M. de Choiseul
L’habile vendeur
L’homme généreux
Insolite encyclopédie
L’explication
Le droit du cocher
Les sots
Le faux bruit
Le savant et l’homme d’esprit
Le laconisme paternel
Deux mots charmants
L’émir au grand nez
Le sermon et la chemise
Le beau sermon
L’étonnement bien fondé
Le prédicateur vigoureux
L’excuse galante
M. de Matignon
La présence d’esprit
Le peintre Nanteuil
L’homme à raser
Les compliments réciproques
La force de l’expression
Le cocher logicien
La famille Colin
Le prédicateur et le roi d’Angleterre
Le grenadier intrépide
Un nouveau remède contre les vapeurs
Le résumé
Le soleil trop pressé
Le regret d’une veuve
La double leçon
Le mari dévoué
L’homme de précaution
La faute réparée
J’y vais quelquefois
Le vol au tableau
Le dentiste
L’homme puissant
Petits prodiges d’industrie et de patience
Les deux tombeaux
La fourniture de bois
Les nouvelles
Le prône très abrégé
La mémoire du chien
L’acte mortuaire anticipé
Notre manteau
La pluie et le beau temps
L’esprit de contradiction
Les cent écus
La mauvaise foi punie
Les trois états du médecin
L’oraison pour la brûlure
L’éléphant avisé
La rupture
L’avertissement mal compris
Le double dépôt
Dancourt et mademoiselle Duclos
Les sabots et les souliers
Le créancier exigeant
Les antipathies
Le confrère
Quentin Metsys
Iphigénie
N’anticipons pas
La puissance de l’amour
Le Brun et Mignard
L’apothicaire
La question imprévue
Un tour de carnaval
La ressemblance
Les applaudissements de bon aloi
L’archevêque d’Auch et le tableau
La pomme cuite
Dire et faire
Jean Bart
Une cure ingénieuse
Le feu et l’eau
Le peureux par excellence
L’avocat
Le secret de l’état
Turenne et les soldats
La précaution paternelle
La vanité corrigée
L’avis intéressé
Les canards
L’homme exact au rendez-vous
La grande porte
L’homme discret
Le mensonge et la vérité
Un éloge qui en vaut bien d’autres
L’homme bienfaisant
La vraie modestie
Mettez du rouge
L’épreuve des remèdes
La distinction du joueur
Aide-toi, le ciel t’aidera
La bonne âme
La mémoire prodigieuse
Le Comédien applaudi
Treize à table
La calotte de l’abbé
Le jeune homme modeste
La marchandise défectueuse
Les gages d’un maître d’hôtel
Frédéric II, et son valet de chambre
L’officier gascon et le ministre de la guerre
Une aventure de Piron
La femme du Procureur et la clé de l’armoire
L’ivrogne et le cul-de-sac
Louis XIV et le filou
L’avocat Langlois
Le mari d’une dame de grande naissance
Le poids sur l’estomac
Vouloir n’est pas pouvoir
Le paysan au spectacle
Catherine Beausergent
L’éventail
Le prince Charles de Ligne
Les deux philosophes platoniciens
Le lord Stairs et son bisaïeul
L’épitaphe de saint Fiacre
Le coffre-fort du financier
Les dettes à payer
L’éloge de Sully
Le Gascon puni
Le paradis de Mahomet
Les Turcs et le soldat allemand
La femme empoisonnée
Dugazon et Desessarts
Les mouches et la cruche de lait
L’éléphant et le cornac
Duel entre un apothicaire et un officier
Le trot à l’anglaise
Le paysan et la nouvelle lune
La soupe au caillou
Le voyageur avisé
L’éclipse de soleil
La bourse d’argent et la bourse de plomb
L’habit du duc de Fronsac
Le chat et les deux livres de beurre
Le Normand et le maquignon
Le jabot
La bataille de la Hogue
Le vol d’un diamant
La troisième saignée
Philippe le Bon et l’ivrogne
Le lord et le nègre
Triomphe d’un mari
Le maréchal Lefebvre et les Espagnols
Le chevalier Paul
Le paysan et le procureur
Pourquoi il n’y a pas d’eau dans le Sahara
Le Suisse et l’ordonnance du médecin
Henri IV égaré dans une forêt
L’inondation
L’anglaise aux sept maris
Le soldat américain et les six Anglais
Le bibliophile distingué
Le maire et les comédiens ambulants
L’ermitage
Le mousquetaire et le cocher de fiacre
La probité récompensée
L’obligation payable à volonté
Le sourd
Le soleil et le jardinier
Le quaker en berline
La profession la plus nombreuse est celle de médecin
Les Arcadiens et la lune
Le lieu de mort des ancêtres
L’homme veuf et le cocher
La femme laide
La jeune Bernoise condamnée à mort
Le passage de la mer Rouge
Le chien de la communauté
Le cardinal et le peintre italien
Le bandit Guicciardini
Le missionnaire endormeur
Les Gascons et les gasconismes
La jeune empoisonneuse
Le curé mangeant des mûres
Frédéric II et le page
Le pont Saint-Martin
Les trois grands médecins
Le vizir du roi de Perse
La maison qui croule
Le punch de sir Russel
L’officier et les quatre voleurs
La dédicace de Scaron
Le statuaire et le prince
Le ministre protestant et l’âne de Balaam
La place de capitaine de vaisseau
La veuve anglaise
La belle parleuse mystifiée
Le maréchal de Catinat
Le curé Arlotto
Les questions d’un gouverneur
L’intérieur de l’Obélisque
Ordonnance du médecin
Les cinquante coups de bâton
Le retour du matelot
La femme priant pour son mari
Jocrissiana et Arlequiniana
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
Petit retour aux sources. Après une série de Nasr Eddin Hodja, suivie de son avatar maghrébin Djeha ; ainsi que des ouvrages plus classiques tels que les Facéties du Pogge ou du curé Arlotto, Les Nouvelles Récréations & Joyeux Devis de Bonaventure des Périers, les Contes aux Heures Perdues du Sieur d’Ouville, La Nouvelle Fabrique de Philippe le Picard, Le Chasse-Ennui de Louis Garon, ou les Nouvelles de Bandello, cet ouvrage s’inscrit dans le droit fil de ces publications¹ destinées à vous divertir tout en vous instruisant.
Les éléments qui vont suivre sont extraits des Almanachs Facétieux pour les années de 1849 à 1853 inclus. Il s’agit de recueils annuels d’anecdotes (historiques, pour la plupart), de faits divers ou surprenants, de naïvetés, bouffonneries, calembours, réparties, plaisanteries et autres bons mots.
Les énigmes, charades, logogriphes, rébus, ainsi que tous les éléments relatifs à l’astronomie, la météorologie et l’agriculture, ont été éliminés pour des raisons pratiques. De même, les contes, pouvant s’étaler sur jusqu’à une douzaine de pages, ont également été éludés.
J’ai, en revanche, conservé les proverbes de différents pays, considérant qu’ils constituaient un intermède frais dans une longue litanie d’historiettes, rompant utilement la monotonie.
Enfin, à relever ces particularités du XIX° siècle, où l’on faisait des panégyriques à certaines personnes, en rajoutant le suffixe -iana : Brunetiana, Bièvriana, Odryana, Chamfortiana, etc².
En ce qui concerne l’auteur initial, Hilaire le Gai ; sous ce pseudonyme se cache un monsieur très respectable dans le beau monde, Pierre-Alexandre Gratet-Duplessis. Professeur successivement dans plusieurs collèges, puis proviseur, inspecteur et enfin recteur des Académies de Caen et de Douai, cet écrivain et traducteur par ailleurs naquit en 1792 à Janville, dans l’Eure-et-Loir, et rendit son âme à Dieu en 1853 à Paris.
Outre des ouvrages très sérieux, tels qu’une Bibliographie parémiologique, une édition annotée de La Rochefoucauld, nous lui devons également des livres plus légers : Un million de plaisanteries, Un million de bêtises³, Un million d’énigmes, Un million de calembours, un Petit Trésor de Poésie récréative, un Almanach des Jeux, ainsi qu’un Almanach des enfants, etc.
Quelques textes sont repris de nos classiques, dont j’ai cité un bon nombre ; mais on n’a pas affaire à un plagiat d’ampleur comme aux XVII et XVIII° siècles, comme avec par exemple la Gibecière de Mome, un ouvrage conçu et présenté avec tellement peu de soin par ailleurs, que la numérotation y est fantaisiste, avant de s’arrêter tout à fait !
Mes lecteurs habituels trouveront donc quelques histoires qui leur éveilleront des souvenirs ; certaines pouvant être enfin reprises dans le répertoire Nasredinien.
Je vous souhaite autant de plaisir à lire cet ouvrage, que j’en ai pris à le bâtir.
Christophe Noël
1 Tous les titres cités sont disponibles chez BOD édition, y compris ceux rédigés par Decourdemanche ou Mallouf.
2 J’ai même trouvé un Merdiana !
3 Introuvable.
Une naïveté d’enfant
Un jeune enfant était en visite avec sa mère ; ils furent reçus dans un salon où se trouvait un perroquet très familier, que le maître de la maison tenait sur son doigt pour le caresser. L’enfant plein d’ardeur et de vivacité s’approche avec empressement pour caresser aussi l’oiseau. « Prends garde, Paul, lui dit le maître de la maison, il te mordra. – Mais il ne vous mord pas, vous ? – C’est qu’il me connaît. – Eh bien ! dites-lui que je m’appelle Paul. »
Le coup de tonnerre
Madame du Barry disait un jour au peintre Doyen : « Il y a un an qu’étant au bain comme j’y suis maintenant, j’entendis un coup de tonnerre épouvantable. J’en fus si effrayée que sans penser à ma nudité, je traversai rapidement tout mon appartement pour aller me cacher dans une pièce du fond. » Doyen, pour toute réponse, courut regarder à la fenêtre. « Que faites-vous donc là ? lui dit madame du Barry. – Madame, je regarde si le temps n’est pas à l’orage ; car cela ferait vraiment un beau coup d’œil pour un peintre. »
L’avaleur d’hommes
Le vieux comte de Kœnigsmark, général au service du roi de Suède, avait plus d’une fois donné des preuves éclatantes de sa valeur et de son intrépidité ; il ne se supposait pas lui-même susceptible de crainte, et pourtant, une fois en sa vie, il eut peur, et, semblable à un véritable enfant, une menace ridicule le pénétra d’effroi. Les Suédois venaient de s’emparer de la ville de Prague lorsqu’après le souper de Charles X, on lui présenta un homme qui passait pour le plus vorace des mangeurs du Nord, et qui, pour amuser le monarque, offrit d’engloutir en sa présence un porc tout en vie, pesât-il quatre cents livres. À cette proposition extravagante, Kœnigsmark fit un signe de croix et conseilla très sérieusement au Roi de faire arrêter cet homme, qui assurément était sorcier. Le mangeur effréné regardait de travers le donneur d’avis : « Sire, dit-il, si Votre Majesté veut ordonner à cet Officier de quitter son épée et ses éperons, je vais, pour le convaincre, l’avaler à l’instant même. » Cette menace folle et l’air résolu du mangeur qui, en finissant de parler, ouvrit une bouche énorme, jetèrent le trouble et l’effroi dans l’âme du vieux guerrier. Il sortit au plus vite de l’appartement ; descendit l’escalier en toute hâte, traversa, avec la célérité d’un cerf, une partie de la ville de Prague, et courut se renfermer dans sa chambre. Trois jours après l’aventure, il n’était pas encore bien remis de l’impression qu’avait faite sur lui la menace du prétendu anthropophage.
Fléchier
Le célèbre orateur Fléchier, évêque de Nîmes, était le fils d’un fabricant de chandelles. Un prélat de cour, tout fier de sa naissance, fit sentir un jour à l’évêque de Nîmes qu’il était fort surpris qu’on l’eût tiré de la boutique de ses parents pour le placer sur le siège épiscopal. Fléchier, sortant à regret de sa simplicité et de sa modestie ordinaire, répondit à son noble confrère : « Avec cette manière de penser, Monsieur, il est probable que si vous étiez né dans la même condition que moi, vous seriez encore fabricant de chandelles. »
Brunetiana
Brunet prétendait que le cygne le plus commun en Allemagne était le cygne allemand (Signalement).
Il disait que les Juifs devaient bien aimer la Révolution de 1789, car elle leur avait donné un Messie d’or (messidor).
Il déclarait qu’il ne mettrait plus les pieds aux Tuileries, parce que les arbres étaient en allés (en allée).
Il disait encore que la plaine la plus haute du monde, était la pleine lune.
La tante du général
En 1793, un membre du comité révolutionnaire monte à la tribune pour faire part à ses collègues et à l’auditoire d’un fâcheux revers que venait d’éprouver une division de l’armée française. « L’ennemi, s’écrie-t-il, a pénétré dans le camp français ; il a tout renversé devant lui, et après avoir pillé de tous côtés, il a violé jusqu’à la tente du général. – Que diable ! aussi, répliqua un des assistants, pourquoi mène-t-on les vieilles femmes à l’armée ? »
L'apprenti herboriste
Jocrisse disait qu’étant resté six mois chez un herboriste, il avait été tout ce temps sur la même plante. Quelle plante, lui dit-on ? – La plante des pieds.
Respect aux règles
Il arriva un jour, dans un couvent des environs de Paris, une aventure qui fit quelque scandale. Le Parlement, qui s’attribuait dans ce temps-là une certaine autorité en matière de surveillance sur les mœurs, en fut informé et nomma quatre commissaires pour éclaircir le fait et faire ensuite un rapport à la compagnie. Le plus ancien des commissaires délégués se présente à la porte du couvent et demande la prieure. Celle-ci qui avait pris quelques minutes pour faire un peu de toilette, arrive au parloir. « Madame, lui dit le magistrat, nous sommes députés par notre compagnie pour vérifier un fait qui lui a été dénoncé, et constater par nous-mêmes l’état où se trouve la Mère du Saint-Sacrement. — Monsieur, je suis fâchée d’être obligée de vous dire que je n’ai pas le pouvoir de vous laisser entrer dans l’intérieur de la communauté. – Madame, oserais-je vous demander quelles peuvent être les raisons de votre refus ? – Monsieur, nous sommes de fondation royale. — Madame, le Parlement a ses droits. – Monsieur, nous avons nos règles. – Cela étant, madame, nous reviendrons dans trois ou quatre jours.
La demande et la réponse
Un mauvais plaisant, fit un jour à une dame, en société, la question suivante dont la solution, comme on le verra, était passablement impertinente : « Quelle différence y a-t-il entre une femme et une glace ? » La dame chercha quelque temps et finit par avouer qu’elle ne pouvait trouver la réponse. « C’est, répliqua l’agresseur, qu’une femme parle sans réfléchir et qu’une glace réfléchit sans parler. – À mon tour, dit la dame sur-le-champ : sauriez-vous me dire, monsieur, quelle différence il y a entre une glace et un homme ? – Madame, je ne devine pas. – Eh bien ! c’est qu’une glace est polie et qu’un homme ne l’est pas. »
La loi de l’hospitalité chez les Arabes
Il n’est personne ou du moins presque personne qui n’ait entendu parler de l’influence qu’exerce et des obligations sérieuses qu’impose, chez les Arabes, le fait d’avoir mangé le pain et le sel, ou même seulement du sel avec ou chez une autre personne. L’anecdote suivante en fournit un exemple remarquable qui offre le double intérêt de l’extraordinaire et de la nouveauté.
Un homme de bonne famille, nommé Yakoub, fils d’El-Lys Es-Suffar, avait été conduit, par les désordres de sa jeunesse, à adopter la profession de voleur de grand chemin, et il était parvenu, une certaine nuit, à s’introduire, au moyen d’une excavation souterraine, dans le palais de Dirhem, gouverneur de Sirtan. Il avait déjà réuni et mis en un paquet l’or, l’argent, les joyaux et les étoffes les plus précieuses qu’il avait trouvés dans cette somptueuse habitation, et il se disposait à partir avec son précieux fardeau lorsqu’il marcha dans l’obscurité, sur un corps assez dur qui se broya sous son pied avec un peu de bruit. Le voleur, imaginant que ce pouvait être quelque objet précieux, un diamant peut-être, se baissa pour le ramasser et porta sur sa langue les fragments qu’il avait recueillis.
Son désappointement fut grand et sa mortification plus grande encore en reconnaissant que ce qu’il avait pris pour un joyau précieux n’était autre chose qu’un morceau de sel minéral. Yakoub prit toutefois son parti sur-le-champ ; il avait mangé du sel chez celui qu’il voulait dépouiller ; sa cupidité fléchit devant la loi de l’hospitalité et abandonnant sans hésiter les ballots qu’il venait de terminer, il partit sans rien emporter.
L’Intendant du gouverneur étant venu, le lendemain matin, faire sa tournée ordinaire, fut à la fois très surpris et fort effrayé de voir qu’une partie du trésor et des précieux joyaux de son maître avaient disparu ; mais en visitant les ballots abandonnés dans une des salles du palais, il reconnut bientôt, et avec une grande satisfaction, que rien ne manquait de tout ce qu’il croyait perdu.
La singularité du fait le détermina à en donner sur-le-champ connaissance à Dirhem. Celui-ci fit publier dans toute la ville, que non seulement il pardonnait complètement cette tentative de vol, mais que de plus il récompenserait généreusement l’auteur, si celui-ci comptait assez sur la parole du gouverneur pour se faire connaître. Yakoub se présenta sans hésiter et n’eut point à se repentir de sa confiance. Dirhem l’attacha à lui, le combla de bienfaits, et avec le temps, l’ancien chef de voleurs acquit une telle puissance qu’il put, quelques années plus tard, devenir le fondateur d’une dynastie.
Les Puritains de l’an II
En l’an II de la première république française, une troupe de comédiens ambulants