Libère-toi, éveille ton potentiel: Sors des schémas répétitifs négatifs et expérimente le calme intérieur

Témoignages

En première intention, j’ai écrit ce livre pour les HPI. Les premiers lecteurs ont relevé que les HPE, hypersensibles, empathiques mais bien d’autres profils aussi, peuvent y trouver également des repères pour apprécier et faire évoluer leur quotidien, vers une vie meilleure, plus équilibrée et plus saine.

Si ce livre ouvre la voie à de nouveaux espaces pour les intelligences multiples, il peut aussi permettre à certains d’entre nous de se découvrir. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons accompagner ce livre en créant une communauté d’intérêts et de réflexions autour du sujet du livre. Cela devrait permettre d’échanger, de répondre à toutes les interrogations légitimes que nous pourrions avoir et y apporter des réponses de la pertinence, du sens et ainsi mieux vivre notre spécificité, notre force et apporter au monde qui nous entoure les réponses aux questions qu’ils se posent.

Voici quelques retours qui permettront d’appréhender le périmètre et les ressentis à la lecture de ce livre.

« Bon, je viens de finir le livre de Sidonie ODOT. Alors, déjà vraiment bravo ! J’ai adoré.

Ce livre fait beaucoup de bien. Je me suis retrouvée dans toutes les expériences et concepts associés que Sidonie décrit avec une précision ciselée et avec simplicité. Je ne pensais pas que nous avions autant de points communs. Ce livre est un kit de survie pour vivre mieux. C’est clairement le livre d’une coach que vous rêveriez d’avoir à vos côtés à tout moment. Toutes les étapes par lesquelles nous devons passer pour être alignés sont parfaitement décrites dans le livre.

Si ce livre s’adresse d’abord aux HPI, beaucoup peuvent y trouver une utilité et une résonance. Je pense à plein de gens autour de moi à qui j’aurais envie de l’offrir (HPI qui ne le savent pas ou ne l’acceptent pas, hypersensibles) et je trouve que c’est même un livre outil pour les accompagnants. »

Aurélie SLAMA, Coaching & Conseil Orientation Parcours de Vie

« L’auteur a écrit ce livre en racontant ses propres expériences, non pas comme pourrait être une autobiographie ou un ouvrage égocentré mais en donnant à chacune d’elle un ton naturel qui en fait l’expérience de chacun de nous.

Après chaque expérience, une analyse de ce qui se joue nous ramène à notre réalité, mettant à nu des sujets parfois sensibles parfois touchants, allumant à chaque étape une petite lumière qui ouvre la voie à la résolution d’un conflit intérieur, ou plus simplement parfois apporte un éclairage sur une difficulté consciente ou pas, permettant ainsi si ce n’est de la résoudre de l’appréhender avec plus de sérénité.

Ces petites lumières jalonnent le cheminement de ce livre qui donnera à ceux qui les cherchent les réponses qu’ils cherchaient. Les autres pourront y trouver des angles nouveaux pour comprendre la diversité de notre espèce ! »

David-Eric LÉVY

« J’ai lu le livre de Sidonie avec à la fois intérêt et plaisir. Le ton vif et le rythme enlevé le rendent agréable à lire. Outre ces considérations purement littéraires, j’ai adoré ce livre !

HPI ou pas, il est accessible à tous et permettra certainement, à qui aura le bonheur de le lire, d’avancer plus sereinement sur son chemin de vie. »

Fanou Marin, auteure.

Avant-propos

Tout est parti d’un commentaire. Un commentaire sur un post dont le professionnel met en avant la singularité de chacun. Dans ce post, on y parle du canari qui servait aux mineurs pour les avertir d’une fuite de gaz.

Tout est parti d’un commentaire.

Pour la énième fois, je lisais à la fois la souffrance, la tristesse, la déception et la colère dans le commentaire d’un de mes comparses. Et tout s’est enchaîné, suite à la prise de conscience dans ma réponse : « il serait peut-être temps que la société prenne soin de ses canaris »

Mais comment la société pourrait-elle prendre soin de ses canaris ? Ce ne sont que de tous petits oiseaux jaunes (parfois orange, parfois parsemés de quelques plumes noires) qui ne font aucun bruit lorsqu’ils s’éteignent. Ils ne font pas de bruit. Ils s’endorment, c’est tout ! Dans leur cage, au fond de cette mine.

Et dans ma prise de conscience, j’ai réalisé que la société ne peut pas voir ce que l’on vit car nous ne faisons pas assez de bruit… nous ne faisons pas assez de bruit car nous ne nous rassemblons pas pour chanter nos besoins… nous ne savons pas ce dont nous avons besoin car nous ne nous rassemblons pas, hormis en tout petits comités.

Et, dans ma prise de conscience, j’ai également réalisé que l’utilisation de l’anecdote du canari était représentative de notre capacité à nous mettre nous-mêmes en cage, jusqu’à nous effacer totalement. Que de violences nous faisons nous vivre au quotidien ! Nous sommes en fait nos propres ennemis.

Alors, je me suis dit, aujourd’hui, à mon échelle, je ne peux pas changer la vision de la société à notre égard, mais je peux t’apprendre à te détacher de cette attente, te donner les clefs pour vivre pleinement ta vie ! Et peut-être que lorsque tu auras fait le deuil du canari qui se mourait en toi, tu viendras joindre tes forces aux miennes pour faire entendre notre chant !

Il faut dire que nous sommes légèrement effrayés… peur de nous tromper sur l’autre, peur d’être encore une fois abîmés, peur de ne pas être compris, peur d’être compris et de ne pas savoir quoi en faire, peur que l’autre ne soit pas un canari, peur que l’autre vienne bousculer des représentations qui nous ont soutenus pendant toutes ces années où les autres ne nous comprenaient pas, pendant toutes ces années où nous étions isolés, peur de ne pas être reconnus par nos compères, peur…, peur…, peur…

Et bien oui, le petit canari s’effraie vite… sauf certains… j’ai donc été puiser dans mes ressources pour comprendre ce qui fait que moi, je ne m’effraie plus aussi vite (même s’il m’arrive toujours de sentir les battements de mon cœur s’accélérer à certains moments… de moins en moins souvent pour la peur) et dans cette recherche, lorsque j’ai découvert mon chant de canari, je me suis lancée, j’ai commencé à chanter à droite, à gauche… et d’autres canaris sont venus me rejoindre pour chanter avec moi… certains plus souvent que d’autres… mais à chaque chant commun, j’ai réussi à assumer un peu plus qui je suis.

Ce livre est écrit pour les HPI égoïstes ! Ceux qui ont enfin envie de vivre pour eux et non à travers les attendus de la société, les attendus des autres, les attendus explicites, les attendus implicites, les attendus imaginés… ce livre est pour tous les HPI qui ont décidé de vivre au lieu de survivre.

Ce livre est écrit pour te donner les clefs de la cage… mieux, pour t’aider à trouver les clefs par toi-même. Mais je dois t’avertir que ce trousseau, tu ne le rassembleras que si tu es prêt à te lancer dans l’aventure de la vie, à goûter à sa magie ! Alors, es-tu prêt ? Honnêtement ? Ok, alors, let’s go ! Continuons l’exploration de tes possibles !

Comme tu as commencé à le réaliser, nous allons nous tutoyer ! Et je vais faire fi des codes d’écriture habituels, attendus dans un ouvrage littéraire de ce type. Je souhaite ainsi t’amener en douceur auprès de moi et ce, de la manière la plus authentique possible. Les échanges que nous aurons tout au long de ce livre, seront les mêmes que nous aurions pu avoir en face à face. Mon souhait est que, quelle que soit ta situation, tu puisses te sentir à ton aise pour entendre le message que j’ai à te transmettre.

Chapitre 1 : Le déclic

Si tu lis ce livre, c’est que toi aussi tu as eu le déclic qui t’a mené à sortir des schémas répétitifs négatifs. Toi aussi tu as dit stop ou bien tu es en train de mettre un stop à tout ce qui t’empêche d’être pleinement heureux. Le déclic, c’est un instant précis où tu décides de faire entendre ton chant mais avant cet instant, il existe plein de mini ruptures avec tes anciens schémas de pensée. Un stop par ici, un autre par là. Petit à petit, l’envie se fait plus pressante. Le cœur s’agite ! Il cogne de plus en plus souvent à ta porte. Il demande à se faire entendre. Plus précisément, le déclic, c’est lorsque tu acceptes d’entendre le chant de ton cœur. Ensuite, il devient simplement évident pour toi de faire entendre ce chant magnifique.

Je ne peux pas t’apprendre comment avoir ce déclic. Je ne peux te donner aucune clef à ce sujet. Du moins, pas dans ce livre. Mais je sais que tu es prêt pour entendre tout le reste. Je sais que, si tu ne l’as pas encore eu, ce déclic, tu ne tarderas pas à l’avoir car sinon tu ne serais pas en train de lire ce livre.

Ce que je peux te dire, en revanche, c’est que le déclic est souvent dû à une rencontre. Importante, sinon long terme. Ou bien à une phrase, un mot, une lecture, une situation, une expérience,… bref, le déclic c’est le moment où tu comprends que le plus important dans l’histoire de ta vie… et bien, c’est toi ! Tu es l’acteur principal, l’auteur et le réalisateur !

Dans ce chapitre, nous allons voir ensemble comment notre parcours influe sur ce déclic et le temps qu’il met à venir. Nous allons voir aussi comment un changement subtil d’angle de vue peut changer toute la donne.

PRISE DE CONSCIENCE VS PRISE DE CONFIANCE

Lorsque j’ai décidé de mettre fin aux schémas répétitifs négatifs, j’ai commencé à faire ce lapsus. À chaque fois que je parlais de prise de conscience, le mot se transformait automatiquement. Je n’avais jamais eu ce problème avant.

Ce n’est pas pour rien que confiance résonnait mieux que conscience à mes yeux. Si, pour moi, la conscience représentait l’égo, le Moi psychanalytique, l’adulte de la gestalt, la confiance représentait l’écoute de son intuition.

C’est bien la bascule qui s’est faite au moment où j’ai dit stop ! Avant cela, je me servais de mon intellect pour trouver des solutions et je me retrouvais à bout de forces. C’est la pulsion de vie qui a repris le dessus ! C’est l’intuition qui m’a poussée à dire stop, qui m’a poussée à m’ouvrir à ma docteure pour mettre en pause le côté professionnel, à faire le choix de partir des situations qui ne me convenaient plus, à étaler mon projet sur le mur de mon salon à grand renfort de post-it, à poser toutes mes intentions au même endroit, à parler de mon projet à des relations de confiance, à demander de l’aide et accepter les mains tendues, à rassembler mes connaissances pour définir un modèle de pensée spécifique à nos profils,…

Sans cette prise de conscience/confiance que je pouvais créer un autre monde pour moi, un monde qui me fasse vibrer, un monde où les gens qui m’entourent partagent mes valeurs, un monde où la vie est facile où la richesse se trouve à l’intérieur des gens et dans leurs actions, un monde où la violence n’a pas sa place, un monde où les différences se rassemblent pour créer quelque chose de plus grand. Sans cette prise de confiance, je n’aurais jamais pensé avoir les épaules assez larges pour cela… je ne le pense toujours pas d’ailleurs mais je suis convaincue que d’autres vont rejoindre l’aventure… juste parce que j’ai confiance en mon projet, que j’ai pris conscience de mon potentiel ou confiance en mon potentiel… Finalement, il faudrait peut-être un troisième terme puisque j’ai réussi, au moment du stop, à faire se rejoindre la conscience et la confiance.

Je me suis demandé un certain temps ce qui avait fait que le stop était arrivé. Pourquoi, à ce moment-là de ma vie, dans cet environnement-là et avec une telle puissance ? J’étais prête ! C’est aussi simple que cela. J’étais prête à ouvrir les yeux sur le monde, à sortir des illusions que j’avais construites pour pouvoir supporter cette absence de vie, à construire une vie qui me ressemble, à embrasser une mission qui me dépasse. J’étais déterminée. Je le sentais au fond de moi. J’étais poussée.

Je me souviens de la première fois que j’ai pris conscience de cette pulsion juste avant le stop. J’étais littéralement en train de perdre toute la stabilité que j’avais eu tant de difficultés à bâtir depuis tant d’années. En six mois, j’ai vécu déceptions sur déceptions, ruptures sur ruptures, trahisons sur trahisons, sans parler de mes revenus qui avaient considérablement baissé car j’avais accepté un contrat au rabais pour des conditions de travail particulières qui ne répondaient plus du tout à celles pour lesquelles j’avais signé ce contrat. Je venais de vivre une énième injustice qui faisait que j’avais le sentiment de ne plus rien contrôler de ma vie. D’un naturel secret, j’avais tendance à garder pour moi ce que je vivais mais je me souviens avoir juste dit à un ami ce qui venait de m’arriver… pas le reste, juste ce qui venait de m’arriver quelques heures avant que nous en discutions. Et lorsqu’il m’a répondu que ce qui m’arrivait n’était pas juste, j’ai senti une boule prendre naissance au niveau de mon cœur et remonter jusqu’à ma gorge. Je me souviens lui avoir demandé, en panique, d’arrêter de parler de ce sujet. Et de lui avoir dit : « Mais qu’est-ce que je suis en train d’apprendre à ma fille ? » C’est vraiment la première fois que j’ai pris conscience de ce que mon corps essayait de me dire depuis de nombreuses années… je ne méritais pas de souffrir comme cela !

UN PARCOURS DU COMBATTANT OU UN PARCOURS D’APPRENTISSAGE ?

Si tu lis ce livre, c’est que comme moi, tu as cherché à comprendre qui tu es et comment fonctionner tel que tu es dans le monde qui nous entoure. Il se peut même que tu cherches encore des réponses. Parfois tu as eu l’impression de vivre un parcours du combattant et, aujourd’hui, tu es bien décidé à transformer tout ce cheminement en parcours d’apprentissage.

Enfant adulte, le petit HPI cherche un guide dans son enfance, que ce soit au sein du cercle familial ou dans un cercle plus étendu. Cet enfant traverse ses premières grandes difficultés dans son enfance. Incompris, on lui a collé une multitude d’étiquettes : différent, timide, turbulent, susceptible, maladroit, prétentieux, rigide, solitaire, ingérable, têtu, égoïste, immature,… et j’en passe ! Et c’est par rapport à ces étiquettes, plus ou moins renvoyées régulièrement, qu’il s’est construit. On lui a aussi très souvent renvoyé sa différence en lui faisant comprendre qu’il était excessif : trop émotif, trop généreux, trop bavard, trop timide, trop attaché, trop gentil, trop têtu, trop bizarre, trop tendre, trop doux, trop présomptueux, trop ignorant, trop introverti, trop extraverti… parce que oui les étiquettes étaient bien souvent, en plus, paradoxales. Mais un HPI dans le paradoxe est un HPI qui va chercher des solutions… et il va les trouver rapidement ces solutions car elles fonctionneront parfaitement les premiers temps. Le petit HPI va donc se créer un costume sur mesure, il va lisser son être pour correspondre à la norme… quel petit malin !

Et si j’essayais de passer inaperçu, se dit-il. Peut-être serais-je mieux accepté ? Ou alors, quitte à ne pas être accepté, autant que j’en fasse des caisses.

Que nenni mon ami ! Tu viens seulement de créer ce qu’on appelle un faux