D'aprs les montaristes, la lutte contre l'inflation et le chmage, base sur le Stop & Go ( qui prend ses racines

thoriques dans la relation de Phillips-Lipsey, qui considre une relation inverse entre le taux de chmage et le taux d'inflation ) sont voues l'chec car ces politiques de relance, par des taux d'intrts excessivement bas et des dficit budgtaire trop levs, favorisent une cration montaire excessive. Cette cration montaire en excs est cause d'inflation ( Thorie Quantitative de la Monnaie ), mais cette inflation ne peut pas rduire le chmage, parce que les politiques de relance Keynsiennes, a force d'tre rptes, finissent par tre prvisibles par les agents, et donc n'augmentent ni leur demande de Consommation( mnages ) ni leurs Investissements ( Entreprises ). Pour les montaristes, les politiques Keynsiennes, ne font qu'augmenter l'inflation sans rduire le chmage au court terme. Les Keynsiens, pour leur part, explique autrement la corrlation observe entre la masse montaire et la variation des prix, qui servit de point de dpart la thorie quantitative de la monnaie : en effet le circuit keynsien montre que c'est la situation de crise ( I < F ) qui explique l'inflation , et que donc combattre l'inflation, c'est combattre la crise. 2) Keynes est en fait contre tout excs : d'aprs lui, il faut favoriser la production nationale et limiter les exports de matires premires tant que cela est raisonnable, mais tant l'origine un conomiste marshallien, il ne saurait rejeter l'hritage ricardien de la sorte : il conoit donc les avantages d'une ouverture de march, mais ( et c'est l qu'il rejoint List et Mill ) aprs avoir prpar l'appareil productif au march mondial en le tournant vers une production intrieure jusqu' saturation. Il est aussi contre l'autarcie, qui nuit aux liberts individuelles et au bien tre des populations.