Communiqu

LApel (Association des parents dlves de lenseignement libre 843 000 familles adhrentes) exprime son opposition ferme au projet de loi gouvernemental visant permettre le mariage de personnes de mme sexe. Alors que tant de parents, de jeunes et de familles sont la recherche de de repres, daide et de soutien, il serait paradoxal de contribuer accrotre le mal-tre de beaucoup en dstabilisant lun des repres majeurs de notre socit. Le mariage, acte qui lie deux personnes de sexe diffrent, est galement un acte public, reconnu par la socit. Il rpond un souhait de la socit de favoriser le meilleur cadre juridique et affectif pour lducation des enfants. Le mariage, cest lunion dun homme et dune femme qui sengagent lun envers lautre, se promettent aide et assistance, et sunissent pour accueillir et duquer leurs enfants. Jusqu preuve du contraire, on na pas trouv mieux pour lever un enfant quun couple form dun pre et dune mre qui saiment et qui sengagent dans une vie commune pour le bien de lenfant. Lunion de deux personnes de mme sexe nest videmment pas de mme nature, ne rpond pas aux mmes objectifs et ne peut donc recevoir le mme nom ni la mme reconnaissance par lEtat. LEtat a le devoir minent de protger le plus faible, en loccurrence lenfant, et de favoriser les meilleures conditions de son dveloppement. Le droit de lenfant, c'est--dire le droit du plus faible, prime sur le droit lenfant, droit qui ne peut exister. Lenfant a le droit davoir un pre et une mre, il a le droit la vrit sur ses origines, il a le droit davoir le meilleur cadre pour son ducation. Le principe de prcaution, que lon voque si souvent de faon abusive, doit sappliquer de faon vidente ce qui est le plus prcieux : lhomme et son devenir. On ne joue pas avec ce qui constitue lun des fondements de notre socit. Dnaturer le sens du mariage est un changement majeur, une rupture de civilisation. A quel moment les franais ont-ils t informs, ont-ils dbattu de ce changement de socit ? LApel demande quune vritable rflexion sengage sur ce sujet et que les franais soient largement consults. Quel que soit le devenir de ce projet de loi, lApel continuera, bien entendu, remplir sa mission auprs de tous les parents qui font le choix de lEnseignement catholique.