Pendant plus de quatre siècles, le métier de banque a été « l’art de faire fructifier
l’argent » et Le secteur bancaire s’est d’avantage attaché à développer les métiers de banque
d’affaires, de marché De capitaux, de banque des entreprises qu’a satisfaire les besoins de la
clientèle des particuliers et élargir son audience.
Dès lors, il est devenu impératif pour les banques de réorganiser l’offre de service
financier et de s’intéresser davantage aux attentes de leur clientèle. Les établissements de crédit
se sont ainsi fortement implantés sur le marché de l’assurance-vie, sur les quel leurs filiales
occupent aujourd’hui une place de premier rang et sont en concurrence directe avec les assureurs
traditionnels.
L’objet de se mémoire est de montrer que les institutions qui veulent réussir sur ce
nouveau marché auront à faire un effort important de clarification et à définir un positionnement
stratégique
Mohamed Al Mahi 6
Projet de fin d’études
Et pour mettre la lumière sur la bancassurance dans une deuxième partie on va présenter
les différents aspects de la bancassurance
Et pour terminé, comme troisième partie on propose une étude de cas de la BMCE Bank
Mohamed Al Mahi 7
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 8
Projet de fin d’études
Chapitre I : LA BANQUE
1.1.1 – Historique
L’ouverture des premiers guichets bancaires au Maroc date de la deuxième moitié du 19ème
siècle.
- Avec l'avènement du protectorat français en 1912, des banques commerciales européennes, des
banques d'affaires et des groupes financiers étrangers se sont installées au Maroc. De même, ont
vu le jour des institutions financières marocaines remplissant des fonctions spécifiques et
intervenant dans des domaines particuliers.
- L'exercice de l'activité bancaire, qui n'était régi par aucun texte particulier, a été organisé pour
la première fois en 1943.
- Au lendemain de l'indépendance du Maroc en 1956, les bases d'un système bancaire national
ont été mises en place.
- La Banque du Maroc (Bank al Maghreb) a été instituée le 30 juin 1959 pour se substituer à la
Banque d'Etat du Maroc et assurer la fonction de Banque Centrale.
- En 1967, une loi relative à la profession bancaire et au crédit a été promulguée. Elle a permis
une définition plus précise de l'activité des banques, la délimitation des attributions des autorités
de tutelle et de surveillance et l'institution d'une réglementation plus appropriée. Cette loi
établissait une distinction très nette entre les banques commerciales (ou de dépôts, qui avaient
pour objet d’effectuer des opérations de crédit et recevoir des dépôts à vue) et les organismes
financiers spécialisés (OFS, qui étaient régis par des textes propres et concouraient au
financement de l’investissement et de secteurs particuliers).
- Une nouvelle loi bancaire a été instaurée en 1993 et a introduit un concept nouveau, largement
inspiré de l’expérience internationale, celui de la banque universelle. En vertu de cette loi, les
banques peuvent exercer et commercialiser l’ensemble des produits et services bancaires. Cette
notion annule la spécialisation établie jusque là entre les banques commerciales et les organismes
financiers spécialisés
Mohamed Al Mahi 9
Projet de fin d’études
Le secteur bancaire se caractérise par une forte concentration. Cette concentration se matérialise
par la prédominance des plus grandes banques en termes de parts de marché. Les trois premiers
établissements atteignent plus de 50 % en termes de part du marché.
- Le taux de bancarisation ne concerne encore que le quart de la population totale, mais la moitié
de la population urbaine.
- Près du tiers du réseau bancaire est concentré sur l’agglomération casablancaise.
- Aujourd’hui, le secteur bancaire au Maroc est "essentiellement privatisé" et les quelques
banques publiques qui restent sont en cours de privatisation. Le Maroc a lancé un vaste
programme de réformes économiques qui englobe l'administration publique, le bancaire
financier, le logement et l'enseignement
Mohamed Al Mahi 10
Projet de fin d’études
obligatoires, la libéralisation des taux d'intérêts débiteurs, le lancement d'un marché des changes
interbancaire. Cette libéralisation de l'activité bancaire s'est réalisée dans un cadre prudentiel
renforcé.
La nouvelle loi bancaire de 1993 a pour objet :
- « d’unifier le dispositif juridique applicable à l’ensemble des établissements bancaires et
financiers ;
- d’élargir le cadre de la concertation entre les autorités monétaires et la profession,
- et de renforcer la protection des déposants et des emprunteurs ».
En effet, l’un des principaux objectifs de la loi bancaire de 1993 est l’introduction d’une
concurrence égale entre les différents établissements de crédit par l’unification du cadre juridique
auquel ils sont soumis.
Cette notion d’unification se retrouve dans la définition de la banque universelle et dans le mode
de réglementation, d’agrément, de contrôle et de surveillance qui marque le souci du législateur
de faire progressivement disparaître les distorsions de concurrence existant entre établissements.
Par ailleurs, la loi bancaire de 1993 a prévu une nouvelle approche dans les relations des
établissements de crédit avec leur clients, déposants et emprunteurs, en renforçant les droits et la
protection de ces derniers et en mettant, en place des moyens de contrôle adéquats, ainsi qu’un
régime de sanctions profondément réaménagé.
Mohamed Al Mahi 11
Projet de fin d’études
1.2.2.5– Schématisation :
Mohamed Al Mahi 12
Projet de fin d’études
- Réglementation bancaire
- L’octroi et le retrait d’agrément
- Imposition des sanctions
DAPS GPBM
Mohamed Al Mahi 13
Projet de fin d’études
Parmi lesquelles on trouve les cinq grandes banques privées qui réalisent près des deux tiers de la
collecte des dépôts bancaires, à savoir : ATTIJARIWAFA BANK, la BANQUE MAROCAINE
DU COMMERCE Extérieur (BMCE) et les trois filiales françaises, en l'occurrence la SGMB, la
BMCI et le CREDIT DU MAROC
Mohamed Al Mahi 14
Projet de fin d’études
Chapitre II : L’ASSURANCE
Au Maroc, l'assurance n'a pas été toujours une culture de nos ancêtres. Pendant longtemps,
l'opération d'assurance a été considérée comme immorale car elle développait la négligence et la
notion de pari. Elle a été rejetée par le système juridique islamique, hormis les impératifs du
développement économique. De même que, le pouvoir d'achat limité de certaines couches de la
population qui considèrent l'assurance comme un produit de luxe, réservé aux marocains issus de
la classe à revenu élevé, constituait en partie un véritable handicap au développement naturel du
secteur.
Pour toutes ces raisons, l'assurance, toutes branches confondues, totalement étrangère à la
tradition juridique du pays, n'a pu voir le jour qu'après l'avènement du protectorat, d’une part par
l’élimination des sociétés façades qui n’avaient de sociétés que le nom et qui en fait ne
constituaient que de simples agences, et d’autres part par la marocanisation entamée à partir de
1974.
2.1.1 – Définition:
En se référent a la définition qu’en donne le « lexique des termes juridiques » publié par Dalloz
(édition 1972, page 31) l’assurance, serait « le contrat synallagmatique par lequel l’une des
parties, l’assuré, stipule à l’assureur, moyennant le paiement d’une prime, le versement à
son profil ou à celui d’un tiers, d’une prestation en cas de survenance d’un dommage ou de
la circonstance prévue au contrat ».
Cette définition est incomplète étant donné qu’elle ne fait ressortie que les liens juridiques que
dégage la souscription d’un contrat d’assurance entre l’assureur, l’assuré et le tiers bénéficiaire.
Pour se rendre compte de l’aspect technique de l’assurance il conviendrait de se rapprocher de la
définition qu’en a donné le professeur Joseph Hemard(1) pour qui « l’assurance est une
opération par laquelle une partie, l’assuré, se fait promettre moyennant une rémunération,
(
Picard et Besson. “Les assurances terrestres en droit français “. Edition L.G.D.J. 1974(1 )
Mohamed Al Mahi 15
Projet de fin d’études
la prime, pour lui ou pour un tiers en cas de réalisation d’un risque, une prestation par une
autre partie, l’assureur, qui prenant en charge un ensemble de risques les compense
conformément à la loi de la statistique » .
Mohamed Al Mahi 16
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 17
Projet de fin d’études
Des institutions exercent dans le secteur des assurances au Maroc comme instances de régulation
ou de promotion.
2.2.3.1 - L’État
Mohamed Al Mahi 18
Projet de fin d’études
Dans un but de protection des assurés, l’État contrôle les activités d’assurances et de réassurance.
L’organisme chargé de cette fonction au Maroc est la Direction des Assurances et de la
Prévoyance Sociale (Ministère des Finances). L’État intervient également pour imposer
obligatoirement certaines assurances dont la plus connue est la Responsabilité Civile, Auto.
La particularité de la CNSS réside dans le fait que cet organisme prévoit à la fois des prestations
à court terme et des prestations à long terme. Cette caisse sert en outre des allocations familiales
au profit des affiliés mariés avec des enfants.
L’Agent Général d’Assurances est une personne physique mandataire d’une seule société
d’assurances qu’il représente dans une région déterminée en vertu d’un traité de nomination.
L’agent général n’est pas un commerçant. Il exerce une profession libérale et est rémunéré par
des commissions. Le portefeuille de l’agent général appartient à sa société mandante à qui il doit
l’exclusivité de sa production sauf pour les risques qu’elle ne pratique pas ou qu’elle refuse.
Les actuaires s’occupent aussi des statistiques dont ils tirent des conclusions pour l’élaboration
des tarifs toutes branches.
2.2.3.10 - La bancassurance
La bancassurance, c’est à dire la distribution de produits bancaires et d’assurances par un même
réseau est l’un des signes les plus tangibles d’un processus de rapprochement progressif entre les
activités bancaires classiques et celles de l’assurance.
Ainsi, à côté des distributeurs traditionnels, de nouveaux opérateurs ont investi le marché de la
distribution de l’assurance vie et capitalisation : les banques. Contrôlant actuellement, hors
CIMR, environ plus de 70%9 de ce marché, les banques marocaines occupent une position
incontournable. Ce succès repose tant sur la nature des produits distribués que sur la forte
capacité de distribution de produits financiers dont jouissent les grands réseaux bancaires.
Les banques ont réussi à se tailler la part du lion en mobilisant des avantages comparatifs
indéniables par rapport aux dispositifs de distribution qui prévalaient jusqu’alors: une bonne
image de marque (parfois meilleure que celle des réseaux classiques d’assurance), des forces de
Mohamed Al Mahi 22
Projet de fin d’études
vente déjà formées à la vente de produits de placement et une clientèle de proximité plutôt fidèle
et connue, déjà acquise.
2.2.4 - Schématisation
sur
’as
an
ce
L
DAPS
Demandes d’agrément
Exercer le contrôle
Assurer le suivi
FNACAM FMSAR
d’assurance d'assurances
Les agents Les courtiers
CCAP
Mohamed Al Mahi 23
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 24
Projet de fin d’études
Le développement des dernières années indique un changement de direction. Des banques ont
acquis des sociétés d'assurance, et vice-versa, et des coopérations ont été nouées. Les produits
d'assurance-vie (liées à des participations, par exemple) doivent tout particulièrement se mesurer
aux produits bancaires en ce qui concerne leur transparence et leur attrait. D'un point de vue de
droit, le domaine de la bancassurance est exigeant et requiert des connaissances dans des
domaines juridiques les plus divers (droit de surveillance, droit du contrat d'assurance, droit
bancaire, droit fiscal).
Mohamed Al Mahi 26
Projet de fin d’études
produits d’assurance par le biais des guichets bancaires. Mais à diffuser les produits et services
bancaires via les réseaux des compagnies d’assurance.
On constate au vu de ces définitions que la bancassurance est principalement définie par les
objectifs qu’elle cherche à atteindre. Les banques lient le plus souvent ce concept à l’objectif
d’extension de leur champ d’action.
En tout état de couse, la bancassurance traduit une idée de la collaboration entre la banque et
l’assurance, chacune cherchant à travers cette stratégie à proposer une offre financière la plus
possible. L’idée fondamentale est donc de proposer aux clients une offre globale patrimoniale en
épargne à long et court terme, en crédit et en services. Cette offre valorise les services et leur
donne des outils supplémentaires.
Les premiers pays à se lancer dans l’aventure ont été l’Espagne et la France.
Au début des années 70, les ACM (Assurances du Crédit Mutuel) Vie et IARD obtiennent leur
agrément, marquant ainsi l’histoire de l’assurance. L’idée leur est venue de se passer
d’intermédiaire pour l’assurance des crédits emprunteurs, et de devenir eux-mêmes assureur de
leurs propres clients de banque. Ils sont ainsi devenus les précurseurs de ce que l’on nommera
quinze ans plus tard "la bancassurance".
De leur côté, les Espagnols se lancent dans l’aventure au début des années 80, quand le groupe
BANCO DE BILBAO acquiert une part majoritaire de EUROSEGUROS SA (dont la
dénomination originelle est LA VASCA ASEGURADORA SA, constituée en 1968). Mais le
contrôle n’est dans un premier temps que financier, puisque la législation espagnole interdit aux
banques de vendre de l’assurance vie. Cette barrière réglementaire disparaît en 1991.Aujourd’hui
les cinq premiers bancassureurs espagnols détiennent un tiers du marché (Vida Caixa, BBVA,
SHC Seguros, Aseval, Mapfre Vida).
Cependant, d’un point de vue purement historique, les véritables pionniers furent les
Britanniques avec la création de Barclays Life en septembre 1965. Cette filiale n’eut pas un franc
succès outre Manche, tout comme le concept de bancassurance d’ailleurs.
Mohamed Al Mahi 27
Projet de fin d’études
En revanche, ce concept de bancassurance a séduit plus d’une banque sur le continent et très
rapidement les grands acteurs du marché se sont lancés dans la création de filiales ou de joint-
ventures, introduisant ainsi le modèle dans leurs pays respectifs :
France : en 1971, le Crédit Lyonnais acquiert le groupe Médicale de France et signe en 1993 une
convention qui réserve au groupe Union des Assurances Fédérales l’exclusivité de la distribution
de l’assurance vie par le réseau du Crédit Lyonnais;
Espagne : en 1981, le groupe Banco de Bilbao acquiert une part majoritaire de EUROSEGUROS SA, une
compagnie d’Assurance et de Réassurance ;
Belgique : en 1989, AG, le 1er assureur belge, et Générale de Banque créent la compagnie Alpha
Life. Un an après, AMEV N.V., une importante compagnie d'assurances néerlandaise, et VSB,
une banque néerlandaise, réunissent leurs activités. Cette même année, le Groupe AG se joint à
eux réalisant ainsi la première fusion transfrontalière, créant le groupe Fortis.
En Europe, l’Allemagne et l’Italie s’y intéresseront beaucoup plus tard, comme en Asie d’ailleurs
où la bancassurance commence à attirer réellement les banques coréennes déjà en place sur le
marché, du fait de l’autorisation donnée en 2003 par le gouvernement.
En 2004, en Thaïlande, Fortis a signé un contrat avec Muang Thai Group pour des affaires vie et
non vie et par là-même a pris une participation de 25 % dans Muang Thai Life Insurance. Fortis,
qui cherchait à développer le modèle de bancassurance en Asie, avait déjà des partenariats en
Malaisie et en Chine.
Sur les marchés où la bancassurance est suffisamment développée, comme en France ou encore
en Belgique, on constate que les entreprises passent à une autre étape de l’évolution :
L’implantation dans les pays où la bancassurance commence seulement à voir le jour:
l’exemple de Fortis ci-dessus est probant, autant que celui de Cardif qui est aujourd’hui présent
dans 28 pays (dont 6 en Asie) ;
Le regroupement de grandes sociétés comme le Crédit Agricole et le Crédit Lyonnais en
France qui place le nouveau bancassureurs, au premier rang avec plus de 13 milliards d’Euros de
chiffre d’affaires (classement Hors Série Argus de l’Assurance 2004 et source Predica).
On peut résumer l’historique de la bancassurance à l’échelle internationale dans le tableau
suivant :
Mohamed Al Mahi 28
Projet de fin d’études
3.2.1 – Au Maroc
La bancassurance est une pratique qui a vu le jour au Maroc, en fait, depuis plusieurs années. En
effet, c'est vers la moitié des années 70 (1973), avec la convention d'assistance de rapatriement
de corps, destinée initialement aux marocains résidant à l'étranger lors de leur déplacement, que
cette technique est née. Elle s'est développée depuis une dizaine d'années avec la vente des
produits d'assurances par les banques à travers les contrats groupe ouverts.
Dans les années quatre vingt, les banques étendent leur champ d’action sur le marché
des produits de capitalisation. L’entre des banques marocaines sur le marché de l’assurance vie et
de la capitalisation va redéfinir le paysage financier. Le mouvement de « bancassurance » prend
forme et se développe.
Les ménages vont évoluer dans un environnement plus favorable à leur épargne,
s’intéresser davantage à leur gestion. Mieux avertis, moins adverses aux risques, les agents
prennent ainsi conscience de la possibilité de gérer plus directement leurs patrimoines.
La demande de produits financiers va s’orienter vers un concept plus global de
patrimoine. Cette nouvelle orientation traduit une volonté de rentabilité (profiter des nouveaux
produits financiers) et en temps de sécurité (se protéger contre les aléas liés au vieillissement de
la population). La demande tendrait alors à devenir plus homogène, entrant aussi bien dans le
champ d’action de assurance (la sécurité) que dans ce lui de la banque (la rentabilité). Une
source de concurrence est alors prévisible entre ses deux institutions.
Face à cette mutation financière qui s’est traduit par augmentation, décloisonnement et
désintermédiation financière, les banques ne sont pas restées sans réagir et ont développé une
stratégie de diversification de gammes avec l’insertion des produits d’assurance vie dans leurs
produits bancaires. Cette évolution a contribué à l’effacement progressif des frontières séparant
par les champs d’activités des banques et des assurances.
Le mouvement de bancassurance va se généraliser à l’ensemble du système bancaire.
Mohamed Al Mahi 29
Projet de fin d’études
Aujourd’hui, toutes les banques ont une filiale d’assurance vie et détiennent environ deux
tiers des affaires nouvelles du marché « vie et capitalisation ». Ce succès des banques n’est pas
étonnant. En effet la distribution d’assurance vie s’apparente aux activités traditionnelles de
conseils financiers et de collecte d’épargne des banques.
Mohamed Al Mahi 30
Projet de fin d’études
révélé une augmentation de la concurrence entre les institutions financières et une diminution de
la marge financière des banques et donc la nécessité de trouver une nouvelle activité ;
► La banque devient une sorte de "supermarché", un fournisseur unique, le "one-stop-shop" de
services financiers, où le client peut trouver réponse à tous ses besoins, qu’ils soient financiers
ou d’assurance. Ainsi la banque peut aspirer à une plus grande attractivité du fait de
l’élargissement de sa gamme de produits et peut renforcer la satisfaction et donc la fidélisation de
ses clients ;
► Les coûts de distribution peuvent être considérés comme marginaux puisque, dans la plupart
des cas, ce sont les employés de la banque eux-mêmes qui proposent à la vente les produits
d’assurance. Le modèle "one-stop-shop" cité ci-dessus permet, entre autres, de mieux exploiter le
réseau et d’augmenter la rentabilité du réseau bancaire existant.
système financier dans son ensemble. Ces risques sont ce que l’on nomme le "risque
systémique".
La bancassurance peut être un moyen, pour les établissements financiers, de limiter ce risque
systémique car la banque diversifie ses sources de revenus et rend ainsi son activité plus stable et
donc plus sûre aussi pour les clients.
Certaines autorités estiment au contraire qu’un excès de libéralisation des systèmes financiers
d’un pays peut engendrer une augmentation du risque systémique. C’est pourquoi, dans de
nombreux pays encore, les banques ne peuvent pas exercer d’activités étrangères à leur métier de
base, afin d’éviter de nouvelles occasions de prendre des risques.
Certains gouvernements ont décidé aussi de libéraliser le système financier, mais de façon
graduelle, permettant une meilleure maîtrise de cette ouverture.
La bancassurance peut donc être considérée par les autorités de tutelle comme un atout ou au
contraire, comme un danger potentiel à la stabilité financière d’un pays.
Mohamed Al Mahi 32
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 33
Projet de fin d’études
GPBM
DAPS
3.4 – Monographie de la bancassurance
La bancassurance traduit une idée de la collaboration entre la banque et l’assurance, qu’on peut
schématiser comme suit :
GPBM
Compagnies Les mutuelles •Publié des recommandations
d’assurance d'assurances c e sur les TBB
n
FNACAM
a
Assurance vie et
La capitalisation
+
Bancassuranc Assurance non vie
e
Mohamed Al Mahi 34
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 35
Projet de fin d’études
Après un commencement discret dont le point de départ remonte aux années 70, la
bancassurance enregistre depuis quelques années un rythme de développement important.
Conscient de l'irréversibilité de la progression de la bancassurance, puisqu'elle s'inscrit dans la
logique de l'évolution du monde actuel (globalisation, convergence et intégration), le législateur
marocain n'a pas manqué de l'intégrer dans la loi n° 17-99 portant sur le code des assurances.
Les deux partenaires à savoir les banques et les compagnies d’assurance partagent l'objectif
principal qui consiste à vendre des produits d'assurance à travers le réseau des agences bancaires.
Or chacune des deux activités est soumise à un régime juridique propre qui lui accorde une
exclusivité de principe. La bancassurance doit donc se mettre en œuvre dans le respect des règles
du droit bancaire et sans enfreindre les prescriptions du droit des assurances. L'examen respectif
du cadre juridique de l'activité bancaire puis celui des assurances nous permettra de comprendre
d'une part, dans quelle mesure les banques peuvent vendre des contrats d'assurances de
personnes; d'autre part, quelles sont les précautions à prendre par une banque Qui désir diffuser
des contrats d’assurance dommage.
Les articles 1 à 12 de la loi bancaire de 1993 (Dahir portant loi n° 1-93-147 relatif à l’exercice de
l’activité des établissements de crédits et de leur contrôle) délimitent les opérations que peuvent
effectuer lesdits établissements. L’intermédiation en assurance n’y figure absolument pas. Cela
n’a pas empêché les banques de placer les produits correspondants. D’un point de vue orthodoxe,
les banques opéraient donc « illégalement » et la loi bancaire n’était pas respectée au sens strict.
Cependant, le 3ème alinéa de l’article 6 de la loi précitée allait être une échappatoire pour les
banques. En effet, il dispose que les établissements de crédit peuvent aussi effectuer, sous réserve
Mohamed Al Mahi 36
Projet de fin d’études
Cette situation confuse arrangeait au fait les trois acteurs principaux que sont les assurances, les
établissements de crédits et la banque centrale. Les premiers trouvaient dans les banques un
réseau de proximité, géographiquement bien implanté et disposant d’un portefeuille-clients
important pour vendre leurs produits. Les établissements bancaires généraient des bénéfices
considérables grâce aux rémunérations facturées aux clients, satisfaisant ainsi la banque centrale
soucieuse entre autres du dynamisme du secteur bancaire.
Les anciens textes qui datent des années 1930-1940 ne prévoyaient pas la bancassurance il
y’avais de non réglementation un vide juridique, en revanche le code des assurances en 2002
(Dahir 1-02-238 du 03 Octobre 2002 portant promulgation de la loi n° 17-99 portant code des
assurances et publié au bulletin officiel le 07 Novembre) à introduit ce terme pour la première
fois et le régir par 9 article ce nouveau code est venu clarifier l’ambiguïté légale sur le rôle des
banques en matière d’assurance.
Mohamed Al Mahi 37
Projet de fin d’études
Connexe Annexe
1.1.3.1 - La distribution des assurances par les banques en tant qu'activité connexe
A l’aide de l’article 7 de la loi bancaire qui stipule : « Les établissements de crédit peuvent
aussi effectuer, sous réserve du respect des dispositions législatives et réglementaires
applicables en la matière, les opérations connexes à leur activité, telles que :
Et de l’article 289 de code des assurances qui stipule : « les opérations d'assurances autres que
celles afférentes aux assurances de personnes, à l'assistance et à l'assurance crédit, ne peuvent
être présentées aux banques et à Barid Al-Maghrib que par les intermédiaires d'assurances
définis à l'article 291 »
Donc à chaque fois que la banque peut démontrer la relation d'un contrat d'assurance avec une
opération bancaire, celle-ci peut être qualifiée de connexe. Et ces produits peuvent être
obligatoire ou volontaire comme par exemple assurance de personne, assurance crédit et
l’assistance.
Mohamed Al Mahi 38
Projet de fin d’études
1.1.3.2 - La distribution des assurances par les banques en tant qu'activité annexe
L’annexite des produits d’assurance on le comprend par l’article 9 de la loi bancaire qui stipule
: « Les établissements de crédit peuvent être autorisés à effectuer des opérations autres que
celles visées aux articles premier et 7 de la loi bancaire ».
Donc l’article 9 permet de commercialisé les produits extra bancaire comme les assurances
dommages
Et pour vendre les produits annexes à savoir les assurances dommage il faut être conforme
avec la loi.
► L’article 306 de code des assurances 2002 : « l'exercice de l'activité des établissements de
crédit et de leur contrôle, ne peuvent présenter au public des opérations d'assurances qu'après
obtention d'un agrément de l'administration à cet effet. »
Depuis sa promulgation en novembre 2002, le nouveau code en son article 338 à donné aux
banques douze mois pour régulariser leur situation. Les banques ne peuvent pas être à la fois
vendeur et souscripteur de contrat. Elles devront choisir entre les deux donc les banques ne
peuvent qu’encaisser les primes et régler les sinistres dans le cadre de contrats individuels
pour le compte des compagnies d’assurances, cela contre une commission, et pour se faire il
faut demander un agrément Qui devaient être déposées à la direction des assurances et de la
prévoyance sociale (DAPS) conformément à la loi. Pour obtenir cet agrément, «les
établissements bancaires devaient justifier d’une structure adéquate et d’un personnel qualifié
et apte à conseiller les clients concernant la souscription des produits d’assurances».
► L’article 109 de code des assurances 2002 : « Le souscripteur ne peut percevoir aucune
rétribution, directe ou indirecte et sous quelque forme que ce soit, au titre de son intervention
dans le cadre d'un contrat d'assurance de groupe. »
Mohamed Al Mahi 39
Projet de fin d’études
Les établissements bancaires ne peuvent plus commercialiser les produits bancassurance dans
le cadre d'un contrat groupe négocié avec les compagnies, toutes catégories confondues. Les
contrats doivent être dorénavant individualisés, donc pour être conforme a l’article 109 afin de
percevoir des rétributions il faut transformer tous les contrats groupes en contrats individuels
► L’article 306 de code des assurances 2002 : « La présentation des opérations d'assurances
par Barid Al-Maghrib et par les banques est limitée aux assurances de personnes, à l'assistance
et à l'assurance crédit. »
La Solution
Les établissements bancaires ont créé leurs propres bureaux de courtage. Il s’agit de cabinets
«captifs», visant à contourner l’article 109 et de leur permettre de percevoir des commissions
et de pouvoir commercialiser n’importe quel type de produit d’assurance. Ainsi les banques
préservent les revenus des activités bancassurance.
Mais il restait l’obstacle de l’arrêté du 16 août 1999 relatif aux conditions de prises de
participations par les établissements de crédits dans les sociétés. Dans son article 3, alinéa 1 ce
texte prévoit que «le montant total du portefeuille des titres de participation ne doit pas
excéder 30% du capital social ou des droits de vote de la société émettrice».
La combinaison de l’arrêté de 1999 et de l’article 109 du code des assurances fermait ainsi les
portes devant les établissements bancaires souhaitant commercialiser des produits de
bancassurance et percevoir les commissions. Aujourd’hui, la donne a changé. La publication au
Mohamed Al Mahi 40
Projet de fin d’études
Bulletin Officiel du 2 décembre d’un arrêté daté du 15 octobre 2004, modifiant et complétant
celui de 1999, règle le problème. En effet, l’article 3, du dernier texte ne soumet plus les
entreprises d’assurances et de réassurances ainsi que les intermédiaires d’assurances à la
condition des 30%. Cet article assimile ainsi ces sociétés à celles de bourse, de services, de
capitaux à risque ou encore aux banques offshore dont le capital peut être détenu par des banques
jusqu’à hauteur de 100%.
Selon l’article 299 de code des assurances :
« La société de courtage doit être constituée sous la forme de société anonyme ou de société a
responsabilité limitée. »
Et selon l’article 304
• Etre régies par le droit marocain et avoir leur siège au Maroc;
• Avoir cinquante pour cent (50%) au moins du capital détenu par des personnes physiques de
nationalité marocaine ou des personnes morales de droit Marocain.
► Alinéa 3 de l'article 302 de code des assurances : « L'encaissement d'un montant de prime
supérieur a celui fixé par l'entreprise auprès de laquelle le contrat est souscrit ainsi que l'octroi aux
assures de toute ristourne de commission ou escompte sur prime sous quelque forme que ce soit ».
Commentaire : Les banques ne peuvent pas encaisser un montant de prime supérieur à celui
fixé par la compagnie d’assurances.
► L’article 289 de code des assurances : « Les opérations d'assurances autres que celles
afférentes aux assurances de personnes, à l'assistance et à l'assurance crédit, ne peuvent être
Mohamed Al Mahi 41
Projet de fin d’études
présentées aux banques et à Barid Al-Maghrib que par les intermédiaires d'assurances définis à
l'article 291 »
● Le champ d’application : Les contrats d'assurances passés par les entreprises d'assurances
ainsi que tous actes ayant exclusivement pour objet la formation, la modification ou la résiliation
amiable desdits contrats, sont soumis,
● À l'exclusion : des droits de timbre, d'enregistrement et de la taxe sur la valeur ajoutée, à une
taxe spéciale, dite "taxe sur les assurances.
Mohamed Al Mahi 42
Projet de fin d’études
• les opérations ayant pour objet le versement • Les opérations d'assurance aviation ;
: % Sont soumises à la taxe au taux de 3 : % Sont soumises à la taxe au taux de 6
d'un capital en cas de mariage ou de naissance
• Les opérations d'assistance ;
d'enfant ;
•• Les
les opérations d'assurance maritime
opérations d'assurance contre
et
• les opérations d'appel à l'épargne en vue de la de transport maritime.
l'incendie et les explosions ;
capitalisation et comportant, en échange de
versements uniques ou périodiques directs ou •: les
% Sont soumises
opérations à la taxe contre
d'assurance au tauxlesde 12
• Les opérations ayant pour objet l'acquisition • les opérations d'assurance contre les
d'immeubles ; risques de la mortalité du bétail;
• Les opérations effectuées par des entreprises • les opérations d'assurance contre tous
Mohamed Al Mahi
faisant appel à l'épargne dans le but de réunir 43
des autres risques non compris dans ceux qui
sommes versées par des adhérents ; sont mentionnés ci-dessus et qui sont
Champ d’application : la taxe additionnelle est due par les redevables de la TCA, elle est due
sur tous les contrats dans le champ d’application de la TCA et qui n’en sont pas dispensés une
disposition.
Le produit de cette taxe est destiné aux collectivités locales (taxe parafiscale).
Taux :
Mohamed Al Mahi 44
Projet de fin d’études
1.2.3.3 – liquidation ou rachat de contrat dont les versements ont été déduits
• Liquidation sous forme de capital
• L’abattement de 40 % est appliqué sur le capital ;
• Puis il est réparti à parts égales sur 4 ;
• Chaque part nette est ensuite imposée au taux du barème en vigueur ;
• Le montant de l’impôt correspondant à une part est multiplié par 4.
Exemple :
Pour une épargne constituée au moment de la liquidation = 360 000 dhs ;
• 360 000 x 60% = 216 000
• 216 000 / 4 = 54 000
• I.R ===== 9 340
• I.R à prélever = 9 340 x 4 = 37 360
• L’épargne nette = 360 000 – 37 360 = 322 640 dhs
Liquidation sous forme de rente viagère ou certaine : l’abattement de 40 % est appliqué pour
chaque rente annuelle ;
Exemple :
Pour une épargne constituée au moment de la liquidation donnant droit à une rente viagère
annuelle de 90 000 dhs.
Le montant imposable = 90 000 x 60 % = 54 000
I.R===== 9 340
La rente nette = 90 000 – 9 340 = 80 660 dhs
Si le client liquide ou rachète l’épargne constituée au titre des contrats précités avant 10 ans de
souscription la plus-value correspondante demeure imposable à l’I.R ;
Mohamed Al Mahi 47
Projet de fin d’études
Calcul de l’IR sur la plus value en cas de rente certaine servie avant 10 ans de contrat :
• Cotisation mensuelle : 3 000 dhs
• Durée du contrat : 9 ans
• Taux de rendement moyen brut sur 9 ans 5.50 %
• Epargne constituée revalorisée à l’échéance : 417 000 dhs
• L’épargne donne droit à une rente Annuelle certaine sur 5 ans : 90 000 dhs
• Cumule cotisation (3 000 x 12 x 9) = 324 000 dhs
• La base d’imposition = 90 000 – (324 000/5) soit : 25 200 dhs
L’IR annuel = (25 200 x 15 %) – 3 600 soit 180 dhs
Synthèse :
Mohamed Al Mahi 48
Projet de fin d’études
La plus-value relative à
Liquidation en rente certaine Totalement exonéré chaque rente est imposable à
l’IR
Rente imposable à l’IR après
Liquidation en rente viagère Totalement exonéré
abattement de 40 %
Mohamed Al Mahi 49
Projet de fin d’études
La comptabilité bancaire revêt pour les établissements de crédit un intérêt capital. Elle constitue
une source d'information incontournable pour plusieurs utilisateurs. Tout d'abord, l'information
comptable est à la base du contrôle qu'effectue la banque centrale sur le système bancaire.
Ensuite, elle permet aux tiers (Fisc, analyste financier, auditeur, agence de rating) d'évaluer les
performances de l'entreprise bancaire. Enfin, la banque elle-même ne peut se passer de la
comptabilité, source d'innombrables informations indispensables à sa gestion ;
Par ailleurs, malgré la permanence des principes de comptabilisation et des méthodes
d'évaluation qui caractérisent tout système comptable, l'activité bancaire, particulièrement
complexe et mouvante, se caractérise par une comptabilité qui lui est propre. Cette comptabilité a
été conçue notamment pour permettre aux autorités de tutelle d'exercer un double contrôle : le
suivi des instruments de la politique monétaire et la qualité de l'information sur les opérations de
banque.
La 1ère normalisation comptable bancaire marocaine qui a répondu aux besoins d'informations et
de reporting des banques et de la Banque Centrale est celle contenu dans le le Plan Comptable
Bancaire PCB de 1982. Avec les mesures de réforme du secteur financier marocain initié par La
loi du 6 juillet 1993 relative à l'activité et au contrôle des établissements de crédit, dite « loi
bancaire » le PCB a connu certaines limites. Le nouveau Plan Comptable des Etablissements de
Crédit (PCEC) institué en 1999 qui substitue le PCB s'inscrit ainsi dans le cadre des réformes qui
visent à la modernisation du système financier marocain. Il en constitue la pierre angulaire. Outre
les banques, il concerne les sociétés de financement qui, jusqu'à l'exercice 1999, appliquaient les
prescriptions du CGNC puisqu'elles n'étaient pas soumises au règlement comptable bancaire de
1981.
En tant que plan comptable sectoriel, le PCEC complète le dispositif comptable général instauré
par la Loi n° 9/88 relative aux obligations comptables des commerçants et le Code Général de
Normalisation Comptable (CGNC), en offrant aux établissements de crédit un référentiel
totalement adapté non seulement à leurs activités actuelles mais également aux nouveaux
métiers. Il permet également au système bancaire marocain de se mettre au niveau des meilleures
pratiques observées au plan international, tout en respectant les spécificités nationales et le cadre
général conçu par les textes législatifs et réglementaires.
En outre, le PCEC a pour ambition de constituer le socle d'un véritable système d'information
pour les établissements de crédit, permettant entre autres à leurs dirigeants d'apprécier la
Mohamed Al Mahi 50
Projet de fin d’études
rentabilité des opérations suivant des axes multiples (métiers, produits, segments de clientèle,
etc...), d'en mesurer les risques associés et d'en assurer une gestion efficiente.
Enfin, il donne aux autorités de contrôle les moyens nécessaires pour une surveillance
prudentielle performante de l'activité des établissements de crédit et des risques qu'ils encourent.
Pour les établissements de crédit, la mise en oeuvre de ce nouveau dispositif ne représente pas
seulement une réforme réglementaire impliquant uniquement la comptabilité mais elle concerne
le système d'information dans son ensemble, vu la nature et la diversité des types d'informations
traitées.
1.1.2 – La comptabilisation :
1 2
Particuliers La banque Compagnie
d’assurance
4 3
Le siège de la
banque
Mohamed Al Mahi 51
Projet de fin d’études
La comptabilisation
1 1
C’est la codification de la compagnie d’assurance en question
2 2
Le taux de la tva sur commission est de 10 %
Mohamed Al Mahi 52
Projet de fin d’études
Les relations d’affaires entre établissements bancaires et compagnies d’assurance ont commencé
à évoluer, à la faveur de la déréglementation et de la libéralisation progressive des activités
financières. Ce sont là deux éléments décisifs qui ont favorisé le rapprochement de deux
branches jusqu’alors opérant sur des marchés distincts. Décisifs, puisqu’ils firent accroître la
concurrence, essentiellement sur le marché des produits d’épargne, accélérant ainsi l’orientation
des stratégies des intermédiaires financiers sur l’offre. La course vers le modèle de la banque ou
de l’assurance à tout faire pousse les commerçants de l’argent et des taux d’intérêt au
développement de nouveaux produits financiers aux rendements élevés. Les banques étaient
encouragées dans leur démarche par le développement du crédit et des marchés des capitaux
nationaux. Dans le même temps, on assista à l’apparition de produits d’assurances qui offraient
la possibilité de bénéficier de taux de rentabilité aussi élevés que ceux qui sont proposés par les
banques, assorties à l’occasion de multiples garanties. Mais l’érosion des marges, dans les deux
branches, suite à la baisse des rendements des actifs de placement, a poussé
banquiers et assureurs à revoir leurs stratégies. L’étroite coopération qui en découla a favorisé
l’apparition de ce que l’on a nommé : la bancassurance. Les banquiers et les assureurs
découvrant là une nouvelle manière de développer leurs activités, grâce aux avantages que
procurent de nouveaux marchés engendrant des volumes d’affaires plus importants et suscitant
une plus grande diversité de l’offre, ont échangé leurs connaissances et leurs expériences et
utilisé leurs canaux de distributions réciproques pour développer des produits répondant à la fois
à des besoins en matière de finance et d’assurance. L’objectif poursuivi étant celui d’utiliser les
synergies dégagées par la taille des entreprises, par la facilité d’accès pour les clients et par
l’élargissement de la base de la clientèle. La coopération entre les deux branches visait aussi une
utilisation plus rationnelle des fonds propres, de meilleures stratégies de placement des liquidités
et une grande efficacité dans la production des services financiers. Il existe aujourd’hui neuf
bancassureurs sur le marché financier marocain. Ils commercialisent deux grandes familles de
contrats. Les contrats d’assurance vie comprennent des produits de prévoyance, d’épargne
Mohamed Al Mahi 53
Projet de fin d’études
Les banques sont de plus en plus conscientes de l’importance de la bancassurance. Pour preuve,
les guichets qui distribuent ces produits sont passés de 2.546 à 2.669 en une seule année. Le tiers
de ce réseau est concentré sur l’axe Casa/Rabat. Le taux moyen de règlement des primes par les
banques aux compagnies d’assurances varie à 100% pour Attijariwafa bank, Banque Populaire,
BMCI et Poste Maroc. Les moins performants sont Crédit du Maroc et CIH classés dans la
catégorie 87 à 90%.
Mohamed Al Mahi 54
Projet de fin d’études
Avant de présenté ces émissions de prime et de commission il est important de présenté les
différents produits de la bancassurance à savoir :
Ancienne classification
● Maritime
● Aéronautique………..
Nouvelle classification
Mohamed Al Mahi 55
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 56
Projet de fin d’études
► Le tableau suivant retrace l'évolution des primes émises et des commissions allouées aux
banques et leur répartition, par catégorie d'assurances :
Primes Primes
Commissions Commissions
Catégorie d'assurance émises émises
TTC 2005 TTC 2006
TTC 2005 TTC 2006
Emissions et commissions
(1) 373.156,50 387.594,06 30.477,50 31.582,10
marché
(
Rapport bancassurance/marché%
2) 74,46% 72,18% 54,56% 57,23%
Emissions et commissions
3.277.017,75 4.150.073,58 126.250,00 184.298,98
marché (1)
Rapport 'bancassurance/ marché'
59,90% 63,72% 67,54% 53,11%
% (2)
Emissions et commissions
5.341.694,55 6.489. 81 8,22 307.372,95 41 6.110,42
marché (1)
Rapport 'bancassurance/ marché'
42,47% 45,54% 34,53% 29,01%
% (2)
( (1 )
Source : D.C.E., états D-01 et D-02 des entreprises d’assurances ‘exercices 2005 & 2006’
(2)
Ce rapport représente la part des primes émises (PE) et des commissions (charges d'acquisition de contrats) enregistrées au titre des
affaires réalisées par les banques, dans le chiffre d'affaires global (PE et Commissions) du marché de l'assurance
Mohamed Al Mahi 57
Projet de fin d’études
Analyse :
Analysées en termes de primes émises, les données ci-dessus permettent de faire ressortir
que 72,2% du chiffre d'affaires "assistance" du marché est réalisé via les guichets
bancaires contre 74,5%, en 2005 (79% en 2004); pour les souscriptions de contrats
d'assurances "vie" et "capitalisation", cette proportion s'établit à 63,72% contre 59,90%, en
2005 (et 46% en 2004).
Au total, les primes émises afférentes aux produits d’assurances commercialisés aux guichets
bancaires relevant des catégories "vie", "capitalisation", "maladie – accidents corporels",
"crédit" et "assistance" représentent 45,54% des primes émises totales du marché
relatives à ces catégories, contre 42,47% en 2005 (et 33,80% en 2004). En termes de
commissions allouées par les assureurs aux banques, au titre de ces catégories d'opérations,
cette proportion est de 29,01% contre 34,50% en 2005 (et 29,30% en 2004).
On relève, par ailleurs, que les opérations "vie" et "capitalisation" interviennent à hauteur
de 89,5% de l'ensemble des émissions réalisées par les banques, contre 86,5%, en 2005 (et
82% en 2004); en termes de commissions, ces taux sont de 81,1% contre 80,3% en 2005
(et 81,6% en 2004)
Mohamed Al Mahi 58
Projet de fin d’études
Au titre des opérations "vie" et "capitalisation", les rapports suivants sont relevés :
• "Atlanta" réalise 48,56% de ses émissions par le biais des banques, contre 74,5%
en 2005 (baisse due à un recul de 69% du chiffre d'affaires réalisé avec les
banques populaires);
• "CNIA assurance", 57,62% de ses émissions contre 59,5% en 2005;
• "RMA-Wataniya", 74% (contre 69,36%, en 2005);
• "Wafa assurance" : ce rapport est passé de 81,7% en 2005 à 88% en 2006;
• "Axa assurance", de 49% en 2005 à 27,45% en 2006 (régression s'expliquant
par le transfert des contrats 'Tijari', 'Capital éducation' et 'Activ' épargne' à
Wafa Assurance).
Mohamed Al Mahi 59
Projet de fin d’études
En milliers de DH
P. émises Part du P. émises Part du Comm. Part du Comm. Part du
L’établissement
2005 marché 2006 marché 2005 marché 2006 marché
1. ATW Bank 655.744,12 28,90% 1.085.288,47 36,68% 36.540,48 34,40% 35.789,61 29,50%
3. Banks Pop 511.287,84 22,53% 757.798,27 25,62% 14.614,58 13,77% 21.743,37 22,38%
Mohamed Al Mahi 60
Projet de fin d’études
: Analyse
Les données ci-dessus permettent d'établir que Attijariwafa Bank, BMCE Bank et
le CPM (groupement des banques populaires) réalisent, à eux trois, 80,63% du 'chiffre
d’affaires bancassurance' du marché (contre 76,74%, en 2005), en termes de primes
émises et 69,8% des commissions totales allouées par les assureurs aux banques,
contre 7 4,61%, en 2005.
En dernière analyse, un rapprochement entre les émissions de primes "vie" et "non vie"
réalisées par les banques et celles réalisées par les 10 premiers intermédiaires d'assurances
du marché(1), a porté sur les montants respectifs de ces dernières rapportés aux primes
émises totales "vie" et "non vie" du marché de l'assurance :
Montants en milliers de DH
Réseaux Exercice 2005 Exercice 2006
Branches Vie Non vie Vie Non vie
Banques 1.962.878,35 306.479,06 2.644.879,60 310.313,05
% du total marché 60,20% 3,10% 63,70% 2,90%
10 1ers intermédiaires 268.347,84 3.266.283,50 288.214,13 3.450.813,43
% du total marché 8,20% 33,00% 6,90% 32,40%
Emissions totales marché 3.259.370,00 9.897.615,00 4.150.073,58 10.636.742,48
(1)
AGMA-LAHLOU TAZI, GRAS-SAVOYE MAROC, GROUPE AFMA, LYAZIDI (AGENT RMA-WATANYA), GROUPE ACECA,
C.P.A., AON ACORE, MARRACHE & DOR (AGENT AXA), SIDARSA, ASSURANCES EL FIDA (AGENT AXA).
Mohamed Al Mahi 61
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 62
Projet de fin d’études
: Analyse
Depuis longtemps les produits d'assurance-vie étaient proposés à la fois par les banquiers
et les assureurs, mais ce sont les groupes bancaires qui ont cherché les premiers à se diversifier
en proposant des produits d'assurance classiques (IARD,...). Certains ont même utilisé le
néologisme bancassurance comme marque commerciale.
Plus récemment, ce sont cette fois les groupes d'assurance qui se diversifient à leur tour en
proposant des services bancaires et on a pu voir apparaître alors les néologismes assurbanque et
assurfinance.
Le processus s'est accéléré par des prises de contrôle de sociétés d'assurances par des banques et
des banques par des sociétés d'assurance, ou encore par la création de filiales associant les
différents métiers. Combiné avec d'autres activités financières (opérations de marché, ingénierie
financière ...) cela a abouti à la création de groupes financiers à la fois très importants et
diversifiés, parfois qualifiés de supermarchés financiers.
Cependant, il faut noter qu'à ce stade d'évolution, il subsiste un retard considérable dans les pays
en développement par rapport aux pays développés. Dans la plupart des pays du tiers monde, les
deux secteurs (assurance et banque) sont encore en voie de (re)structuration, ce qui laisse
présager un énorme potentiel de développement.
Mohamed Al Mahi 64
Projet de fin d’études
Une réorientation stratégique est en cours depuis plusieurs années. Elle consiste à
générer d'autres sources de revenus grâce à de nouvelles activités, dont l'assurance. La banque
gère un service principal et propose des prestations complémentaires. En France, cinq
bancassureurs figurent parmi les dix premières sociétés d'assurance-vie en termes de chiffre
d'affaires : Predica (Crédit agricole), Ecureuil Vie (Caisses d'épargne), Sogécap (Société
générale), Natio Vie (BNP Paribas), Assurances fédérales-vie (Crédit lyonnais). Il n'empêche
que la bancassurance ne s'est pas répandue avec le même succès dans tous les pays, loin s'en faut.
Si elle domine en France, en Espagne et au Portugal et aussi, dans une certaine mesure, en
Italie et en Belgique, où elle capte en moyenne 60 % du chiffre d'affaires de l'assurance-vie, elle
reste peu développée dans le reste du monde. A chaque pays sa spécificité. Le marché
britannique de l'assurance-vie est détenu par les courtiers. En Allemagne, le marché est dominé
par les réseaux d'agents généraux. Enfin, aux Etats-Unis, la bancassurance est presque
inexistante. De fait, le Glass-Steagall Act de 1933 est loin d'avoir favorisé l'imbrication des
métiers de la finance.
Au total, seulement deux modèles de bancassurance coexistent. Ils témoignent l'un et l'autre de
cultures peu miscibles. Le premier, celui de l'outsourcing, demeure coûteux et repose sur la
filialisation. Il domine en France. Les compagnies d'assurances distribuent leurs produits via la
banque de détail et la banque privée. Il s'agit de marques séparées propres aux compagnies
d'assurances ; leurs équipes commerciales et d'après-vente demeurent distinctes de celles de la
banque. Les autres fonctions peuvent être communes : informatique, comptabilité, planification
et contrôle, audit, ressources humaines, communication.
L'autre modèle, que l'on rencontre au Royaume-Uni et en Allemagne, est celui de
l'intermédiation. Il résulte d'une stratégie de partenariat et d'accords de commercialisation entre
des banques et des compagnies d'assurances sous forme de joint-ventures. Il est bien moins
coûteux pour la banque, laquelle n'intervient qu'à titre de simple intermédiaire distributeur pour
les compagnies d'assurances et autres courtiers.
Mohamed Al Mahi 65
Projet de fin d’études
Synthèse
France+Espagne+Portuga
Pays l Angleterre Allemagne Etats-Unis
Italie+Belgique
Stratégie Filialisation les courtiers Agents généraux Presque inexistante
Faut-il rappeler que l’accord de distribution existe sous forme de deux stratégies :
• La signature d'un accord de distribution entre la banque et la compagnie d'assurance: Dans
cette formule, la banque est un intermédiaire d’assurance.
• La signature d'un partenariat avec prise de participation stratégique entre les deux
établissements. Les deux partenaires associent leurs stratégies pour une synergie plus
importante, englobant aussi bien l'activité banque que celle d'assurance.
d'un partenariat avec prise de participation stratégique appelée aussi la stratégie de groupe liant
une banque et une compagnie d’assurance appartenant à un même groupe (BMCE bank –
RMA Wataniya).
3.2 – La filialisation
Exemple de la filialisation
C’est le cas d’Attijariwafa bank qui as crée sa filiale d’assurance WAFA assurance
Mohamed Al Mahi 67
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 68
Projet de fin d’études
AXA assurance
Crédit du Maroc
WAFA Assurance
RMA Wataniya
Une autre difficulté, pour l’assureur, reste la naissance possible de conflit avec son réseau
d’agents en propre, inquiets de voir leur compagnie développer des réseaux de distribution
alternatifs.
Mohamed Al Mahi 69
Projet de fin d’études
D’être capable de communiquer réciproquement de rechercher un partenaire avec qui vous serez
personnellement compatible et avec qui vous avez des objectifs communs de débuter avec une
compréhension identique des objectifs et une vision commune de la société mise en joint-
venture.
Exemple de la stratégie de groupe :
C’est el cas de BMCE Bank et RMA Wataniya qui appartiennent au même groupe à savoir
FINANCE .com, et c’est l’objet de notre partie empirique
Groupe finance.com
Mohamed Al Mahi 70
Projet de fin d’études
Chapitre I : Le Groupe
Finance.com est une holding financière privée créée en 2000 et articulée autour de 4 pôles.
BMCE Bank est détenue à hauteur de 38,5% par le Groupe Finance.com
Mohamed Al Mahi 71
Projet de fin d’études
*)
−Services financiers : avec le Groupe BMCE Bank 2ème au Maroc en termes d’actifs
−Assurances et réassurances : Groupe RMA – Al Wataniya, premier au Maroc avec 23% de
part de marché en termes de primes payées,
−Télécommunications, Médias et Technologies : avec 20% du capital de Méditelecom,
premier réseau privé de téléphonie mobile GSM au Maroc, en partenariat avec Telephonica et
Portugal Telecom, 1 00% du capital du Groupe Maroc Soir, premier groupe de presse au Maroc
et CyberMed.Works, pôle d’investissement dans le secteur des TMT et notamment une joint
venture General Electric Information System (GESI) et Global Network System (GNS) dans
le cadre des échanges de données informatisées, des investissements dans un site web d’analyse
financière technique, Sicodex, dans un centre d’appel Atento Maroc avec Telefonica, dans un site
web de tourisme et dans un site Web de contenu juridique à valeur ajoutée, Artemis.
−Industrie et transport : avec 25% du capital de Régional Airlines premier transporteur aérien
régional au Maroc et 35 % du capital de la Compagnie des Transports Marocains, leader
national du transport inter urbain, montage automobile avec une usine d’assemblage de bus et de
camions Volvo et Isuzu et la représentation exclusive de General Motors, VOLVO, JAGUAR et
ISUZU, agro-industrie et tourisme à travers la participation de USD 1 00 millions dans <<
RISMA >>, le Fonds d’Investissements avec le groupe Français ACCOR et la participation dans
(*) )
Télécommunications, Médias et Technologies
Mohamed Al Mahi 72
Projet de fin d’études
<< REVLYS >>, holding propriétaire de l’hôtel Amanjena à Marrakech en partenariat avec le
Groupe Indonésien Aman Resorts.
Par ailleurs, une convention a été conclue entre BMCE Bank et FINANCE.COM, relative à
l’acquisition par BMCE Bank de 1 .096.920 actions RMA.
2.1.1 – Historique :
Depuis sa création en 1959, BMCE a réussi à représenter une banque multi-métiers, s’appuyant
sur un large réseau d’agences. L’un des ingrédients d’un tel succès se trouve d’abord dans
l’histoire avec la création, sous le sceau de Sa Majesté le Roi Mohammed V, de la Banque
Marocaine du Commerce Extérieur et l’action inspirée de l’actionnaire alors majoritairement
public, de capitaliser judicieusement sur son atout maître, sa vocation à l’international et sa
spécialisation dans les activités du Commerce Extérieur, en même temps que d’élargir ses
attributs pour en faire une banque universelle à réseau, s’adressant à une clientèle diversifiée. Les
ingrédients d’un tel succès se trouvent également dans l’histoire plus récente, avec la mise en
œuvre de sa privatisation. Le processus de privatisation a permis d’attirer un consortium dont la
composition et la qualité furent alors inégalées, mené par la Royale Marocaine d’Assurances et
associant de grands noms de la finance internationale – Union Bancaire Privée, Citibank, Morgan
Grenfell plc, Pictet & Cie, Soros Quantum Fund, - à des fleurons de l’économie et de la finance
marocaines. Aujourd’hui, BMCE Bank représente une institution phare dans le paysage bancaire
Mohamed Al Mahi 73
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 75
Projet de fin d’études
2.1.1 – profil :
−4 102 collaborateurs(2)
( (1 )
Implantations du Groupe BMCE BANK et des entités filiales ou participations
( (2 )
Au 31 octobre 2007
Mohamed Al Mahi 76
Projet de fin d’études
−Réseau spécialisé de 384 agences dont 15 centres d’affaires et une agence corporate(2)
Mohamed Al Mahi 77
Projet de fin d’études
Au 31 mai 2007
Groupe Finance.com : Groupe Financier marocain multidimensionnel, parmi les groupes
marocains privés leaders, aux ambitions régionales et internationales affirmées, jouissant d’un
positionnement fort grâce à des prises de participation souvent majoritaires dans des
entreprises leaders dans leur secteur ;
Crédit Industriel et Commercial : 4ème groupe bancaire, 2ème banque de détail et 1er
bancassureur en France ;
Caja de Ahorros del Mediterraneo : 4ème établissement d’épargne en Espagne ;
Groupe Banco Espirito Santo : 3ème banque au Portugal avec une capitalisation boursière de
Euros 4 milliards ;
Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite - CIMR : Première caisse de retraite
destinée au secteur privé au Maroc, représentant le tiers du dispositif de retraite du secteur
privé au Maroc ;
Mutuelle Agricole Marocaine d’Assurance & Mutuelle Centrale Marocaine d’Assurance
– MAMDA/MCMA : acteur majeur du marché financier avec MDH 600 de chiffre
d’affaires, DH 12 milliards d’actifs revalorisés.
Mohamed Al Mahi 78
Projet de fin d’études
2.1.3 – L’organigramme1 :
11
Un Extrait de l’organigramme de note d’information 2007
Mohamed Al Mahi 79
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 80
Projet de fin d’études
La vision de BMCE Bank au cours des années 2000 est celle d’une banque des réseaux de
distribution, des nouvelles technologies, des réseaux d’alliances internationales, de
compétences, de solidarité et de responsabilité.
Il s’agit de conforter la place de la Banque au sein d’un groupe privé national articulé autour
de la finance et de la communication, en tant que banque universelle multi-clientèles et multi-
métiers qui fédère, par elle-même ou à travers ses filiales au Maroc et à l’étranger, aussi bien
les activités de banque commerciale, de banque d’investissement que les activités para-
bancaires.
Un élément de bien-fondé de l’organisation de la Banque est la consolidation de sa
gouvernance à travers :
- Le Comité Exécutif, en tant qu'autorité supérieure présidée par M. Othman
BENJELLOUN, garant de la cohérence de la stratégie de la Banque et statuant sur toute
question d’ordre stratégique, d’organisation ou de ressources ;
- Le Comité de Direction Générale, qui assure la gestion courante de la Banque et la mise
en œuvre des orientations stratégiques et opérationnelles de BMCE Bank et des entités
affiliées en cohérence avec les décisions du Comité Exécutif.
Au fondement de cette vision, se trouve le Client, la Banque devant être une banque de
proximité physique et virtuelle. Aussi, l’organigramme de BMCE Bank se décline-t-il comme
suit :
- La Retail Bank qui commercialise l’ensemble des produits et services développés au sein
du Groupe, afin qu’elle soit une banque de proximité, au service des Particuliers et des
Entreprises ;
- La Wholesale Bank qui s’adresse aux entreprises structurées d’une certaine taille et offre
des activités de financement à travers BMCE Corporate Bank, d’investissement et de conseil
à travers BMCE Investment ainsi que des activités des marchés de capitaux à travers BMCE
Capital. Elle fédère également, à travers MediCapital Bank spécialisée dans le Corporate
Banking, la Banque d'Investissement et de Marchés, les activités de la Banque à
l’international, offrant ses produits et services à la clientèle du Groupe BMCE Bank basée en
Afrique, au Moyen-Orient et dans d'autres contrées asiatiques, dont elle ambitionne d'être le
point d'accès privilégié aux marchés financiers internationaux ;
- Le Pôle d’administration des ressources non financières de la Banque, dénommé Capital
Humain & Technologies. Érigé autour de l’entité en charge des ressources humaines et de la
gouvernance de la Banque, il fédère la communication, le marketing stratégique, les affaires
Mohamed Al Mahi 81
Projet de fin d’études
générales, le juridique, les participations et les moyens généraux, ainsi que les directions
fonctionnelles de support, l'informatique, l'organisation et la production bancaire ;
- Le Pôle Remedial Management, en charge d’une gestion dynamique du portefeuille des
créances en souffrance ;
- Le Pôle Financier qui s’assure du respect des procédures budgétaires, de l’élaboration et de
la fiabilité des outils de pilotage ;
- Le Pôle Engagements et Risques qui veille à la mise en oeuvre de la politique de gestion
des engagements et des risques.
BMCE BANK
CASABLANCA
BMCE
INTERNATIONAL
M A R O C FACTORING BMCE CAPITAL GESTION
((95% ((100%
INTERFINA
(00% 1)
BMCE CAPITAL
La Banque d’Affaires du Groupe a entrepris, dès sa création en 1 998, de regrouper et de
développer l’ensemble de ses activités autour de quatre métiers :
- Asset Management - Gestion d’Actifs – au sein de la filiale existante du Groupe, Marfin;
- Intermédiation boursière au sein de la filiale société de bourse, Maroc Inter - Titres;
- Les Marchés de Capitaux à travers la création d’une Salle des Marchés unifiée et intégrée au
niveau du Groupe ;
- Les métiers de Corporate Finance et d’Ingénierie Financière, via la mise en place effective :
d’une Unité Corporate en charge du conseil et de l’accompagnement des entreprises pour
Mohamed Al Mahi 82
Projet de fin d’études
l’ensemble des opérations de haut de bilan, Capital Conseil ; d’une Unité de Structured
Finance – Financements Structurés – dont la vocation est de développer les activités de
financement désintermédié sur le marché des capitaux, telles que les produits de la dette ;
d’une Unité Capital Investissement – Capital Invest – en charge, notamment, de la gestion de
fonds d’investissement.
Au 30 juin 2002, BMCE Capital a enregistré une hausse de +24% de son Résultat Brut
d'Exploitation, grâce notamment à la contribution de la Salle des Marchés, de même que des
activités de gestion d'actifs et des titres.
Mohamed Al Mahi 83
Projet de fin d’études
A fin 2001, les actifs sous gestion se sont établis à MAD 4 51 2 millions, marquant une
évolution de 36%, contre 5% pour le marché (source : MARFIN). Le résultat net de la société
de gestion ressort à MAD 11,3 millions, soit une augmentation de 1 0,8% par rapport à fin
2000.
Au 30 juin 2002, le total des actifs gérés par MARFIN a pratiquement doublé, atteignant plus
2ème
de MAD 1 0 milliards, améliorant ainsi la position de la société de la 4ème à la place. La
gamme de FCP offerts a été enrichie par la création de deux nouveaux fonds d’investissement
: Medersat.Com, fonds à vocation humanitaire et le Capital Obligations Plus, le premier fonds
de la place investi prioritairement en dette privée.
MAROC FACTORING
Créée en 1988 à l’initiative de la BMCE qui détient 95% de son capital, la société Maroc
Factoring est pionnière de l’activité de factoring au Maroc. La société offre aux entreprises un
certain nombre de produits s’articulant autour de son activité principale :
- Le financement immédiat de leurs factures, en totalité ou en partie ;
- La gestion et le recouvrement des factures en lieu et place du client ;
- Le garantie à 100% contre les risques d’impayés sur les acheteurs privés.
Le chiffre d’affaires de la société s’est inscrit en baisse de 1 8% atteignant MAD 22,2
millions contre MAD 27,1 millions une année auparavant. Le résultat net s’est quant à lui
amélioré de 1,6% à MAD 5,68 millions.
Au terme du premier semestre 2002, le résultat net de Maroc Factoring a progressé de +1,6%,
s’établissant à MAD 3,3 millions, dans un contexte économique difficile.
SALAFIN
La société de crédit à la consommation SALAFIN a été créée en 1 997, et dotée d’un capital
de MAD 1 00 millions, détenu à 1 00% par le Groupe BMCE. L’activité de SALAFIN
englobe aussi bien les opérations de crédit classique que les opérations de location avec
option d’achat, appelée aussi leasing aux particuliers. La gamme de produits commercialisés
par la société se subdivise ainsi en trois familles : le financement automobile, le revolving et
le crédit personnel. Courant 2001, SALAFIN a investi le créneau des crédits aux
fonctionnaires en lançant SALAFWADIF dans le cadre de la convention signée avec la
DRPP.
Mohamed Al Mahi 84
Projet de fin d’études
Dès le démarrage de son activité, SALAFIN s’est imposé les règles prudentielles édictées par
Bank Al Maghrib aux banques, en anticipation des règles devant être adoptées par les sociétés
de financement.
Au titre de l’exercice 2001, l’encours de crédit de Salafin s’est établi à MAD 451 ,4 millions
en progression de 11,8%. Le résultat brut d’exploitation s’est élevé, quant lui, à 25,8 millions
en évolution de 14,4%.
Au 30 juin 2002, la progression de l’encours des crédits de SALAFIN s’est poursuivie avec
une hausse de +27%, atteignant MAD 546 millions.
MAGHREBAIL
Leader des sociétés de crédit-bail en terme d’encours net comptable avec une part de marché
de 21,5% (source : APSF), MAGHREBAIL comptait déjà BMCE Bank parmi ses membres
fondateurs lors de sa création en 1 972. La société agit aussi bien sur le crédit-bail mobilier
que sur le crédit-bail immobilier, et propose à ses clients une gamme diversifiée de produits
dans le cadre du crédit-bail opérationnel, tels que des packages incluant la prise en charge des
services d’entretien et d’assurance des biens d’équipement donnés en crédit-bail.
A fin 2001, les réalisations se sont inscrites en hausse de 9,6% à MAD 890 millions.
L’encours net comptable a enregistré une augmentation de 1 4,5% atteignant 2,04 milliards.
Le résultat de l’exercice s’est fixé à 33,3 millions en retrait de 3,6% en raison d’un effort de
provisionnement important.
Au terme du premier semestre 2002, le produit Net Bancaire a enregistré une hausse de près
de +7%, pour s’établir à MAD 47,4 millions.
INTERFINA
Société d’investissement créée en 1 992, détenue à hauteur de 1 00% par le Groupe BMCE. A
fin 2001, la valeur au bilan du portefeuille de participation d’Interfina s’est établie à MAD
Mohamed Al Mahi 85
Projet de fin d’études
587,8 millions contre MAD 286 7 millions à fin 2000. Le résultat net s’est établi quant à lui à
MAD – 1 7 millions, contre MAD 9 millions à fin 2000.
AL WATANIYA
AL WATANIYA bénéficie d’une notoriété et d’une image de marque indéniables au Maroc.
Filiale du Groupe BMCE, la compagnie d’assurance, a connu un développement remarquable
sur les cinq derniers exercices, soit une croissance annuelle moyenne de l’ordre de 10% des
émissions nettes. L’année 2000, a été marquée par la fusion avec l’Alliance Africaine,
effective à compter du 1er janvier 2001.
A l’issue de l’exercice 2001, la compagnie d’assurance affiche un total bilan de MAD
11211,3 millions, dégage un chiffre d’affaires de MAD 1 531 millions et génère un bénéfice
net de MAD 222,8 millions.
Première compagnie certifiée ISO 9002, AL WATANIYA poursuit ses efforts de
développement commercial via l’élargissement de son portefeuille clientèle et de la gamme
de produits et services offerts.
Comptes Bancaires : Il s’agit des comptes chèques, des comptes courants, comptes en
devises…
Moyens de Paiement
Epargne Bancaire : BMCE offre à ses clients à ce niveau des comptes sur carnet, dépôt à
terme, les bons de caisse, les certificats de dépôts.
Crédits : La BMCE offre à chaque catégorie de ses clients une gamme de crédits à savoir
les crédits au personnel, les crédits de fonctionnement, les crédits d’investissement, les
crédits jeune promoteur, le financement en leasing…
Bancassurance
Placements Financiers : les produits offerts par cette activité se constituent des SICAV,
FCP, bons de trésor, titres de créances négociables…
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Projet de fin d’études
2.2.1 – Historique :
Le véritable tournant a été pris en 1988 avec l'arrivée de Monsieur Othman Benjelloun, qui a
accepté de présider aux destinées de cette institution et qui a insufflé une nouvelle dynamique
à la Royale Marocaine d'Assurances, qui a vu sa croissance fortifiée, sa rentabilité renforcée
et sa notoriété améliorée.
Le point d'orgue de cette activité a été, sans aucun doute, la participation à la privatisation de
BMCE Bank dans le cadre d'un consortium de partenaires de renom.
Via les filiales BMCE Bank et Royale Marocaine d'Assurances, et accompagnés des
partenaires Commerzbank et UBP, le Groupe, a procédé au rachat des parts du GAN dans Al
Wataniya et l'Alliance Africaine d'Assurances en décembre 1998.
Mohamed Al Mahi 87
Projet de fin d’études
2.2.2 - Profil :
Epargne
Epargne retraite KENZ
Epargne éducation TAWFIK
Prévoyance
Assurance train de vie familial ILTIZAM
Assurance temporaire au décès
Dommage
Multirisque automobile HIFAD
Multirisque habitation RYAD
Multirisque Immeuble LA RESIDENCE
Assurance individuel personnel de conduite
Multirisque bateaux de plaisance
Individuelles accidents SABI
Mohamed Al Mahi 88
Projet de fin d’études
Il s’agit d’une stratégie de groupe qu’on a développé dans le volet stratégique appelé aussi
partenariat organique qui permet de signé un accord de distribution avec prise de
participation c’est le cas de BMCE qui détient 21,85 % action de RMA Watanya
L’origine de cet accord vient avec L’absorption de la petite ALLIANCE AFRICAINE par AL
WATANIYA (2ème compagnie du secteur) qui consolide ainsi sa place au sein du groupe
d’intérêts de la famille BENJELLOUN qui détient par ailleurs de longue Date la ROYALE
MAROCAINE D’ASSURANCES comme ca on assisté a la fusion en 2003 entre RMA et al
Watanya afin de renforcé le secteur d’assurance au sein de groupe BENJELLOUN Finance.
Com.
3.2.1 – L’organisation :
Mohamed Al Mahi 89
Projet de fin d’études
Les animateurs commerciaux : chargés du suivi des agences en terme, ils sont répartis par
zones et assurent également la formation des chargés de clientèle et des guichetiers en agence
sur les produits bancassurance
La plate forme (hot-line) : assure l’assistance aux agences par téléphone,
Les études et marketing : chargé de l’élaboration des nouveaux produits, des promotions,
des statistiques………..
BMCE-Retraite
BMCE-Education
BMCE-Protection
BMCE-Habitation
Mais par la suite avec l’évolution des besoins de la clientèle et la concurrence se faisant plus
menaçante les produits ont connu une augmentation et un changement de fonds pour les
anciens produits. Ainsi la direction bancassurance assure aujourd’hui la gestion des produits
suivants :
Particuliers
Professionnels
Non résidents
BMCE Protection
BMCE Hospitalisation
BMCE Assurepargne
BMCE Epargne Éducation
BMCE Retraite Active
BMCE Crescendo
BMCE Secours Plus
BMCE Retraite
BMCE Manager
BMCE Prévoyance
BMCE Epargne Plus
BMCE Salama
BMCE Prévoyance
L’assurance crédit BMCE Prévoyance a pour objet de garantir, en cas de décès ou d’invalidité
totale permanente et définitive de l’assuré, le capital restant dû du crédit ainsi que les quatre
impayés enregistrés avant la date du décès.
Cette assurance couvre le Crédit Immédiat, Immo Plus, crédit moyen et long terme et Crédit
Jeune Entreprise.
BMCE Salama
Mohamed Al Mahi 92
Projet de fin d’études
BMCE Epargne Education permet de constituer une épargne pour les enfants en
fixant librement le montant des versements à partir de 100 Dhs par mois. Et qui permet
également, de choisir la périodicité qui convient : mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou
annuelle.
Avec BMCE Retraite Active, constituez progressivement un capital pour la retraite. On fixe
librement le montant des versements à partir de 200 Dhs par mois. On peu également, choisir
la périodicité qui nous convient : mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle.
À l’âge de ses 18 ans (ou 21 ans maximum), l’enfant recevra son épargne constituée, sous
forme d’un capital et/ou d’une rente certaine trimestrielle.
En cas de décès ou d’invalidité du souscripteur, les versements seront maintenus jusqu’au
terme du contrat dans le cadre de l’Option Epargne. De plus l’Option Prévoyance garantit le
versement d’une rente éducation à l’enfant jusqu’à ses 21 ans.
BMCE Assurepargne
1
Ce produit n'est commercialisé qu'à partir de Réseau BMCE Bank à l'étranger
Mohamed Al Mahi 93
Projet de fin d’études
Grâce à BMCE Secours Plus vous pouvez compter sur le soutien et les conseils de
professionnels, au moment où vous et vos proches en avez le plus besoin. Qu’il s’agisse d’un
accident, d’une panne de véhicule, de maladie ou d’un décès, Mondiale Assistance intervient
pour mettre en œuvre les moyens les mieux adaptés à la situation dans laquelle vous vous
trouvez avec toute la rapidité que l’urgence nécessite.
BMCE Protection
BMCE protection est une assurance décès-invalidité toute cause destinée à protéger votre
famille et vos proches et dont le capital assuré est lié au solde de votre compte, qu'il soit
débiteur ou créditeur.
Le produit d’assurance BMCE Protection vous garantit le versement d’un capital dont le
montant est lié au solde de votre compte d'au moins 30 000 Dhs et pouvant aller jusqu’à 1
500 000 Dhs, à vous-même en cas d’invalidité permanente totale et définitive, et à vos
proches, en cas de décès. Vous assurez de cette façon votre bien être matériel ainsi que celui
de vos proches, même en cas d’accident.
Au taux minimum garanti de 3,25 % par an s'ajoute une participation aux bénéfices qui vous
offre une rentabilité maximale.
BMCE Hospitalisation
BMCE Manager
La solution d’assurance BMCE Manager vous garantit le versement d’un capital d’un
montant pouvant aller jusqu’à 2 000 000 Dhs en cas de décès ou d’invalidité permanente
totale et définitive d’un homme-clé de votre entreprise.
BMCE Manager vous offre ainsi une sécurité précieuse en assurant la continuité de votre
activité et la survie de votre entreprise.
BMCE Crescendo
BMCE Crescendo vous offre la garantie d’un rendement minimum grâce au taux
réglementaire minimum en vigueur auquel s’ajoute une participation aux bénéfices. Vous
faites ainsi fructifier vos économies en toute sécurité.
Avec le placement BMCE Crescendo, vous décidez librement de la durée de votre épargne, en
fonction de vos projets et de vos disponibilités.
De plus la durée minimum de placement est de seulement 3 ans, et pendant toute cette
période, vos économies restent disponibles soit sous forme d’avances, rachat total ou rachat
partiel.
BMCE Crescendo vous offre le bénéfice d’une assurance décès-invalidité intéressante, qui
assure à vous même et aux bénéficiaires que vous désignerez, le reversement de votre capital
revalorisé et majoré d’un capital complémentaire égal à 50% de votre versement initial.
Mohamed Al Mahi 95
Projet de fin d’études
► Pour les assurances obligatoires, liées à un crédit, on distingue quatre types de crédits qui
font appel à différentes combinaisons d’assurances :
• Le crédit immédiat ;
• Le crédit logement ;
• Le crédit à long terme et moyen terme ;
• Le crédit jeune promoteur.
Le crédit immédiat d un montant inferieur ou égal a 150000 dh et pour une durée de 4 ans,
fait appel a une assurance-vie normalement mais lorsque la durée est inferieure a un an le
client est appelé à souscrire une BMCE-Protection.
Le crédit logement concerne la produit Immo plus et fait appel a la BMCE-Habitation
Le crédit à long et moyen terme d un montant inferieur ou égal à deux millions de dh pour
une durée de 15 ans fait appel normalement a une assurance vie mais lorsque la durée est
inferieure a une année le client est invité a souscrire une BMCE-Protection souvent octroyé a
des chefs d’entreprise des commerçants…………. Ces derniers sont dans ce cas appelés a
souscrire une BMCE-Manager.
Le crédit jeune promoteur fait appel à une BMCE-Globale Pro, une assurance vie et une
BMCE-Manager.
Dans ces différents cas, la souscription aux produits précités comme faisant partie des
assurances volontaires deviennent obligatoire on constate que BMCE-Protection est souvent
Mohamed Al Mahi 96
Projet de fin d’études
Mohamed Al Mahi 97
Projet de fin d’études
Pour leur part, les fonds propres et les provisions techniques se sont élevés à 406 MDH en
2004.
Et ses réalisations de RMA-Watanya qui est à la tête du secteur, avec 22,6% de part du
marché, ne fait que pousser son partenaire BMCE Bank a réalisé de son coté des chiffres
importants.
Avec un réseau de 181 guichets, BMCE passe de la troisième à la deuxième position après
avoir pris trois points de part de marché. Le groupe détient 25,62% du chiffre d’affaires
global, soit 758 millions de DH. Cette performance s’explique principalement par sa nouvelle
formule de retraite complémentaire proposée en partenariat avec RMA Watanya.
Vue l’importance de chaque secteur pour l’autre et dans le cadre du développement de leur
système d'information, le groupe BMCE Bank et la compagnie d'assurance RMA Watanya
viennent de signer le 17 mars 2008 un partenariat technologique avec le groupe français
Crédit mutuel (CIC Assurances). Cet accord porte sur la création d'un joint-venture commun
ayant pour objectif de réaliser un schéma directeur informatique consolidé de la banque et de
l'assurance et un projet de plate-forme technologique de rayonnement au Maroc et à
l'étranger. Ce partenariat, comme le veut le Président du Groupe, est un nouveau signal de
raffermissement des relations entre les groupes BMCE et le groupe CIC, devant en outre
permettre l'éclosion d'une activité technologique dédiée au secteur financier.
C’est Un projet transversal à haute valeur ajoutée, qui associe BMCE Bank, RMA Watanya,
le Crédit Mutuel-CIC et les Assurances du Crédit Mutuel. En effet, ce système d’information,
mis en place par le groupe français, lui a permis d’occuper le rang de 1er bancassureur de
France dont sa filiale technologique, Euro Information, regroupe 1.500 informaticiens
spécialisés dans la bancassurance.
Mohamed Al Mahi 98
Projet de fin d’études
Malgré le développement qu’a connu la bancassurance, il faut souligner qu’elle n’a porté
que sur des produits basiques et à faible risque. Les primes d’assurance ne sont pas
importantes et la gestion peu contraignante. Toutefois, le potentiel du marché est tellement
vaste que l’avenir promet une forte évolution de cette gamme, il suffit que l’économie soit
créatrice d’emploi et que les acteurs soient plus imaginatifs.
La bancassurance est sans nul doute une véritable aubaine pour le secteur des assurances qui
connaît un faible taux de pénétration. Le marché souffre, en effet, de la faiblesse du pouvoir
d’achat, mais aussi du manque d’une culture assurance bien ancrée, notamment l’assurance
– vie (une personne vivante a du mal à accepter de contracter une assurance-vie). Pour les
banques aussi, la vente des produits de bancassurance ne peut qu’élargir davantage leur
gamme de produits, fidéliser leurs clients et surtout assurer la croissance des marges
bancaires par des rentrées régulières de fonds.
Or, agents et courtiers en assurance ne l’entendent pas de cette oreille. Ils dénoncent une
concurrence déloyale des banques et craignent une limitation de leur champ d’action mais
se défendent par leur niveau de professionnalisme et par la qualité et la personnalisation du
service au client.
Les banques, quant à elles, considèrent la bancassurance comme une complémentarité et
non une concurrence globale au réseau des intermédiaires d’assurances. La mise à
contribution de ces derniers au niveau local permettra de lever l’ombre sur les points ayant
motivé le législateur à exclure l’assurance dommage du champ de la bancassurance.
Mohamed Al Mahi 99
Projet de fin d’études
Outre la limitation de champ d’intervention des banques, la branche soulève par ailleurs une
autre interrogation relative à son développement. Il s’agit de la capacité de la maîtrise des
canaux de distribution. Dans ce cas, il faut établir une séparation nette entre la vente d’une
part et le traitement de l’autre. La maîtrise des canaux de distribution permet d’assurer la
première mission. La banque peut le faire à travers son réseau et sa clientèle dont la
structure est porteuse. Le marché de la bancassurance concerne surtout les particuliers. Or,
70% du produit net bancaire est généré par ce segment. Il suffit dont juste de focaliser les
efforts sur l’approche.
Le traitement quant à lui nécessite une formation et surtout des formes de partenariats
banques-assurances qui dépendent désormais, des rôles de chacun des acteurs en fonction
des stratégies à venir et avec ces synergies, chacun des intervenants du secteur y trouvera
forcément son compte.