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Sur...
Saut...
Suspend.
Des gens...
Me veulent...
Pressant le pas.
Que tout avance...
Poum, Poum, Poum !
Du meilleur au pire ?
Est-il mieux d'attendre...
Que ma tête s'en remette...
Et que tout reprenne place...
Pour réfléchir ce qui me vient...
Voir ce qui a ma rive n'advient ?
Passeur des passés, des sources.
S'asseoir et se voir en reflet...
Soi, ici, à la barre posé, fort.
Attente... attendrissante...
Attendre... Attendre...
Attentes... tendues...
Ou sourire ou périr ?
Ou sourire de souffrir ?
Un sas avant des passés…
D'être d'autre rive en visage ?
Présage du naufragé... s'aborder ?
D'autres rides au passage... y aller ?
Partir ou s'abandonner aux siens, seul.
De construire comme pré vu... survivre...
Dé construire, courir et mourir... se sentir libre...
Ou oublier au masculin et sans « e »... l'oubliée ?
Des rives en visage où se nicher et écrire dans l’âge...
Inspirer avant d'exprimer... Exprimer sans respirer ?
Comme une pause en suspension sur de l'abysse qui prend.
Poudrière poussiéreuse... oublieuse des oubliettes à mèche.
Sur un lit de mots qu'on prend pour des cailloux... des grains...
Du temps pausé, allongé, sur la grève, la peau salée, toute sablée.
Ces montagnes, belles majestés, face à l'inconnue des horizons nés...
Ces grains au sol aux vents et terres azurées tenaient face, un silence.
Et les plus grands réduits au nombre de leur taille... passés, passif, ici.
Du temps à naître... à n'être plus rien, une masse, sans couleur...
Une autre rive... une rivale qui s'éclate de rire au rocher.
Qui s'entend vivre dans une vague ivresse tangue...
Comme les gens mélangés d'êtres... houle.
Poum, Poum, Poum, Poum !
Ce on qui n'est rien...
Ces mélanges...
Ces sons...
Cessons.
Ce con.
Qu'on.
Ce on.
Con.
On.

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