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Gymnase de Morges

Document mis en page par Clélia bucher

Créé par Clélia Bucher au Gymnase de Morges


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Sommaire

La naissance de l’ordinateur.....3
Programmation : une longue
histoire....................................7
Les pères fondateurs................9
Bibliographie..........................11
Annexes.................................12

Table des illustrations
Fig.1 : Ordinateur portable.......3
Fig. 3 :
http://www.avmaroc.com/forums/
files/alain_turing_749.jpg .........9
Fig. 4 : Ordinateur ( Image
clipart)...................................10

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La naissance de l’ordinateur

L
e principe de l'ordinateur est inventé en 1945, mais l'origine de
l'informatique plonge dans la nuit des temps. La préhistoire de
l'informatique commence sans doute au moment où un berger
anonyme entreprend de compter son troupeau et de graver sur un os le
nombre des bêtes qu'il possède. Elle se poursuit quand le scribe d'une cité
État de Mésopotamie, quatre milles ans avant Jésus-Christ, se sert de
signes gravés sur des tablettes d'argile séchée pour designer la quantité
des biens stockés dans les greniers royaux.
L'ordinateur est une machine complexe, il sert à faire des calculs et plus
généralement à traiter de l'information; en outre, c'est une machine
entièrement automatique. L'ordinateur plonge donc ses racines dans trois
traditions distinctes. Il hérite d'abord de la longue tradition des machines à
calcul, depuis le boulier jusqu'aux grands calculateurs modernes. Il se
rattache ensuite à l'univers très ancien du codage et de la cryptographie.
Enfin, il est l'aboutissement du désir de l'homme de construire des
automates qui soient de plus en plus à son image.
La longue marche des machines à calculer
Le souci de calculer, très ancien, est probablement lié au
développement économique et à l'accumulation des biens
matériels. Il est peut-être lié aussi à des préoccupations
astronomiques et religieuses. Le besoin d'un outil facilitant
des calculs de plus en plus vastes s'est sans doute fait
rapidement sentir. Curieusement, la plupart des anciens
outils qui permettaient à l'homme de faire ces calculs sont encore utilisés
de nos jours.
«Compter sur ses doigts» fut pendant longtemps un mode très sophistiqué
de calcul. On se sert de ses doigts, mais aussi d'autres parties du corps,
pour mémoriser des chiffres, jusqu'à plusieurs milliers d'unités, et faire des
opérations. Une tradition orientale encore en vigueur il y a peu de temps
consiste, pour les partenaires d'une transaction commerciale, à se toucher
la main à l'abri d'un vêtement pour convenir du montant d'une vente.
L'auxiliaire de calcul le plus répandu à la fois dans l'espace et dans le
temps est sans doute le boulier. Encore largement utilisé de nos jours, le
boulier a probablement été inventé dans l'Antiquité au Moyen-Orient.
Contrairement à une opinion répandue, un boulier utilisé par une personne
expérimentée est un moyen de calcul très rapide. Lors d'un concours
organisé au Japon en 1945, un militaire américain employé dans les
services financiers de l'armée d'occupation était opposé à un employé
japonais. Le premier disposait d'une machine à calculer électrique de
bureau, le second d'un simple boulier japonais (soroban). Le Japonais
gagna quatre épreuves et l'Américain seulement une !

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Les Incas utilisaient un système de cordelettes nouées pour mémoriser les


chiffres. Cette méthode est encore utilisée de nos jours dans certaines
régions d'Amérique latine. De la même façon, les entailles sur des
morceaux de bois, procédé remontant sans doute à la préhistoire, étaient
encore utilisées par l'administration anglaise au XIXe siècle et
demeuraient en usage il y a peu de temps dans certaines campagnes
françaises.
Tous les inventeurs de machines à calcul dont nous avons pu conserver les
témoignages évoquent le caractère fastidieux et répétitif des opérations
arithmétiques lorsqu'elles sont faites à la main. L'acte d'invention est ici
motivé par la volonté de faire réaliser par une machine ces opérations.
Leibniz, l'inventeur de la première "machine à multiplier", disait lui-même :
«Il est indigne d'hommes remarquables de perdre des heures à un travail
d'esclave, le calcul, qui pourrait fort bien être confié à n'importe qui, avec
l'aide de machines.»

L'histoire des machines à calcul


L'abaque des Romains et le boulier sont les premières inventions systéma-
tiquement utilisées dans le domaine du calcul. Il ne s'agit pas à
proprement parler de "machines" mais plutôt d'"outils", car ils prolongent
la main. Sur l'abaque, des cailloux (calculi en latin) sont disposés le long
de rainures gravées sur une planche de bois ou de marbre. Une rainure
représente les unités, la suivante les dizaines, la troisième les centaines,
et ainsi de suite.
Le boulier utilise le même principe, mais les cailloux sont bien ronds et
enfilés sur des tringles, elles-mêmes fixées sur un cadre en bois. Malgré la
souplesse et la rapidité qu'autorise un tel dispositif, c'est toujours l'homme
qui fait les opérations "à la main".
L'étape suivante va être franchie grâce au développement des arts
mécaniques. L'Allemand Wilhelm Schieckard (1592-1635), puis le Français
Blaise Pascal (1623-1662) ont l'idée de créer une machine qui réalise
d'elle-même les calculs. Il suffit simplement de lui indiquer les chiffres,
puis l'opération à faire. Grâce à un système de roues dentées (très difficile
à construire à l'époque), la machine additionne ou soustrait elle-même les
chiffres fournis.

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Pascal invente sa machine à l'âge de dix-huit ans pour, dit-on, soulager la


peine de son père. Celui-ci est en effet "commissaire de l'impôt"
(percepteur) à Rouen. Il consacre de longues heures de travail fastidieuses
aux comptes qu'exige sa charge. Son fils met au point une machine
nommée "pascaline" pour lui venir en aide. Cinquante exemplaires de sa
machine sont finalement fabriqués. Après lui, Leibniz (1646-1716)
construit une machine qui non seulement additionne et soustrait, mais
également effectue des multiplications et des divisions. La voie des
machines modernes est ouverte.
Un Français, Thomas de Colmar (1785-1870), s'inspirant de la machine de
Leibniz, met au point une machine enfin pratique et d'usage facile. 1'500
exemplaires de cette machine portable, qui obtient une médaille d'or à
l'exposition de Paris en 1855, sont finalement vendus. Cette machine
inaugure le développement des calculateurs de bureau, très répandus
dans le commerce et l'industrie.
Les moulins à chiffres
Parallèlement à ces machines, en usage surtout dans les entreprises, les
inventeurs s'attachèrent à construire des machines pour les besoins du
calcul scientifique. Au XIXe siècle, le gouvernement anglais finança la
construction par Charles Babbage (1792-1871) de deux grandes machines,
appelées "moulins à chiffres". Malheureusement, si la théorie était bonne,
les possibilités techniques n'étaient pas au rendez-vous et les machines de
Babbage ne fonctionnèrent jamais. Cependant, Babbage est considéré par
beaucoup comme un précurseur de l'informatique, mais l'architecture de
sa "machine analytique" est plus proche des derniers grands calculateurs
que de l'ordinateur.
Au milieu du XXe siècle, ingénieurs et scientifiques s'attelèrent à la
construction de gigantesques machines à calculer. Certaines d'entre elles
occupaient tout un hangar. On utilisa d'abord des composants issus des
techniques du téléphone. Cela permit notamment de commander des
calculs à distance, par l'intermédiaire de lignes téléphoniques. La plus
fameuse machine de ce type fut la "Harvard Mark 1", construite aux Etats-
Unis au début des années quarante. Construite sur la base des plans de
Babbage par Howard H. Aiken (1900-1973), cette machine mesurait 16
mètres de long, pesait 5 tonnes et comprenait 800'000 éléments. Elle était
100 fois plus rapide que les calculateurs de bureau disponibles à l'époque.
En 1943 débuta la construction d'une machine utilisant les tubes à vide. Il
s'agit d'une technologie électronique, beaucoup plus rapide que les
composants téléphoniques. Ce calculateur, nommé ENIAC, est destiné à
calculer des trajectoires de projectiles pour l'armée américaine qui fait
alors la guerre en Europe et dans le Pacifique.
D'un poids de 30 tonnes et comportant 17'468 tubes à vide, cette machine
additionne 5'000 nombres ensemble en une seconde, ce qui constitue une
performance unique pour l'époque. Bien qu'elle utilise des composants
électroniques, cette machine ne peut toutefois pas être assimilée à un
ordinateur. L'ENIAC est le dernier des grands calculateurs. Ce n'était pas
un ordinateur, car il n'était pas véritablement automatique et il n'utilisait

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pas de programme interne. Avec l'ENIAC une tradition aboutissait, celle


des grands calculateurs, et une autre, celle des ordinateurs, allait
commencer.

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Programmation : une longue histoire


L'ordinateur permet de faire des calculs et plus généralement de traiter
des informations de façon automatique et grâce à un programme
enregistré. L'informatique est d'ailleurs considérée comme la "science du
traitement de l'information". […]
Aujourd'hui, le mot "information" a une multiplicité de sens. Pour les
journalistes, l'information, c'est l'événement qui survient et dont ils
doivent rendre compte. Pour les informaticiens, l'information est la matière
première que les ordinateurs traitent. Pour les premiers, l'information a
comme support des images, du texte, des reportages, des articles. Pour
les seconds, l'information a un support binaire et elle est transcrite grâce à
un programme.
Le codage binaire
L'invention du codage binaire est assez ancienne. On a trouvé des traces
d'une mathématique utilisant le principe de la paire, pour l'addition et la
multiplication, à la fois en Egypte, au Moyen-Orient et en Chine. On a
retrouvé en Chine des documents vieux de 4'500 ans qui sont la preuve de
la découverte, à cette époque, sous le règne de l'empereur Fou-Hi, des
vertus du système numérique binaire.
L'Occident doit attendre le XVIe siècle pour découvrir à son tour les vertus
du langage binaire. L'une des premières utilisations systématiques
connues est celle de Francis Bacon (1561-1626). Bacon rêve à un moyen
simple de transmettre la pensée à distance, moyen qui ne présenterait
que deux états possibles (cloche, tir de mousquet, trompettes, etc.).
Bacon invente finalement un système de codage des messages qui permet
d'en cacher le sens. Une lettre envoyée pouvait ainsi être cryptée.

A B C D E

Le code de Francis Bacon utilisait les Aaaa aaaa aaab aaab aaba
symboles a et b (équivalent au 0 et a b a b a
au 1 des codes binaires modernes)
pour représenter les 24 lettres de
G H I J K
l'alphabet de l'époque au moyen de
groupements de cinq symboles.
aabb aabb abaa abaa abab
a b a b a

Leibniz, dont nous avons vu qu'il avait construit une machine à calculer
perfectionnée, découvre lui aussi l'importance du langage binaire. Mis au
courant des anciens travaux chinois sur la question, le philosophe voit
dans le binaire la base d'un langage universel. «J'ai trouvé cette chose
étonnante, disait-il, on peut représenter par les nombres toutes sortes de
vérité, (jusqu'à) l'analyse générale des connaissances humaines.»

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Plus tard le mathématicien anglais George Boole (1815-1864) construit sur


une base binaire une algèbre remarquable d'élégance et de simplicité.
Avec lui la logique moderne était née. Son algèbre permet le traitement
des symboles grâce des fonctions comme «et...», «ou...» et «non...». Cette
algèbre servira beaucoup aux premiers informaticiens pour développer
leurs outils de programmation.
L'invention de la programmation
Le binaire trouve une première application dans l'industrie avec les
machines utilisant le principe du «carton perforé». Le tissage des étoffes
façonnées est en partie automatisé par le Français Joseph–Marie Jacquard
(1752-1834). Celui se sert de l'ancêtre des cartes perforées pour fixer un
programme d'exécution à la machine, qui est codée en binaire.
Le premier véritable dispositif moderne pour traiter l'information est sans
doute la machine de l'Américain Hermann Hollerith (1860-1929). Celui-ci
projette de construire — et de vendre — un dispositif qui permettrait
d'effectuer rapidement et en partie automatiquement toutes les
opérations associées au recensement de la population.
La machine d'Hollerith constitue le point de départ de la famille des
machines mécanographiques Son inventeur crée la "Tabulating Business
Machine", qui deviendra plus tard IBM. Les machines mécanographiques
seront progressivement remplacées par les ordinateurs qui sont, eux,
entièrement automatiques.

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Les pères fondateurs


Le premier à imaginer une machine capable de résoudre elle-même tous
les problèmes calculables dans un langage logique est le jeune
mathématicien anglais Alan Turing.
Alan Turing

Brillant logicien, fasciné par les


problèmes de codage et de
décodage des informations en
mathématiques et en biologie.
Les Britanniques utilisèrent ses
services durant la seconde
guerre mondiale où il parvint à
rendre un système allemand
très sophistiqué transparent
pour les Alliés.

Fig. 3 :
http://www.avmaroc.com/forums/files/alain_turing
_749.jpg

• Norbert Wiener………1894-1964………………………………………………
…………Américain
• John von Neumann……1903-1957……………………………………………
………….Américain
• Alan Turing……1912-1954………………………………………………………
…………..Anglais

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Fig. 4 : Ordinateur ( Image clipart)

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Bibliographie

Ouvrages et revues
Breton, Ph. (1997). L’option informatique au lycée. Paris : Hachette.

Sites internet
Wikipédia (dernière version 25.11.08). Alan Turing. URL :
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Alan_Turing&oldid=35591975
(page
consultée le 3.12.08)

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Annexes

Alan Turing (extrait tiré de l’encyclopédie libre Wikipédia)


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