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Électricité et Magnétisme
Note
6.1 Aperçu________________________________________________ 7
X. Concepts-clés (glossaire)______________________________________ 17
PRÉFACE
Ce module a quatre parties principales
La première partie est l’introduction qui est subdivisée en cinq autres parties :
1. TITRE :- Le titre du module doit être clairement décrit.
2. CONNAISSANCES PRÉALABLES NÉCESSAIRES : Dans cette partie,
l’information concernant les connaissances préalables nécessaires et les
aptitudes requises pour commencer le module vous est fournie. Prenez soin
de considérer ces exigences afin de décider si vous avez besoin de révision
ou pas.
3. TEMPS REQUIS : Le temps total (en heures) requis pour l’apprentissage
de ce module. Tous les tests, activités et évaluations doivent être accomplis
en ce laps de temps.
4. MATÉRIEL NÉCESSAIRE : Vous trouverez ici la liste du matériel dont
vous avez besoin pour compléter le module. Une partie de ce matériel est in-
clus dans la mallette pédagogique que vous recevrez dans un CD-Rom ou sur
Internet. Le matériel recommandé pour conduire certaines expérimentations
peut être obtenu auprès de votre institution d’accueil (institution partenaire
de l’UVA), ou vous pouvez l’acquérir par vos propres moyens (emprunt ou
autre).
5. JUSTIFICATION / IMPORTANCE DU MODULE : Dans cette partie,
vous recevrez la réponse à des questions du genre : « Pourquoi devrais-je
étudier ce module comme enseignant en formation? Quelle est sa pertinence
dans ma carrière ? »
La deuxième partie est le CONTENU qui est divisé en 3 parties :
6. SURVOL : Le contenu du module est présenté brièvement. Dans cette sec-
tion, vous trouverez un fichier vidéo (Quicktime, .move) dans lequel l’auteur
est interviewé au sujet du module. Le survol du module par paragraphe est
suivi d’un aperçu du contenu qui inclut une approximation du temps requis
pour compléter chaque section. Une représentation graphique de tout le
contenu est présentée à la suite du survol. Ces trois éléments vous aideront
à avoir une idée sur la manière dont le contenu du module est organisé.
7. OBJECTIF GÉNÉRAL : Des objectifs clairs, informatifs, concis et com-
préhensibles vous sont fournis pour vous dire quelles aptitudes, connais-
sances et attitudes vous devriez obtenir après avoir étudié ce module.
8. OBJECTIFS SPÉCIFIQUES LIES AUX ACTIVITÉS D’APPRENTIS-
SAGE : Chaque objectif spécifique présenté dans cette section est au cœur
d’une activité d’apprentissage et d’enseignement. Les unités d’apprentissage,
les éléments et les thèmes du module sont destinés à vous aider à mieux
comprendre les objectifs spécifiques, et toutes lesévaluations sont basées
sur les objectifs déclarés. Il vous est fortement recommandé de porter le
maximum d’attention aux objectifs spécifiques puisqu’ils sont vitaux pour
l’organisation de vos efforts dans l’étude de ce module.
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Bon apprentissage.
Université Virtuelle Africaine
I. Électricité et magnétisme I
Par le Dr. Sam Kinyera Obwoya (Université de Kyambogo Uganda)
VI. Survol
Ce cours sur l’électricité et le magnétisme est destiné aux étudiants qui se dirigent
vers le baccalauréat en enseignement. Le module consiste en cinq unités : concept
de charge électrique; de potentiel électrique; de capacité; de courant continu et
de magnétisme. L’étude de la charge électrique implique la différentiation entre
les conducteurs et les isolateurs et leur utilisation pour démontrer l’existence des
charges. De plus, la loi de Coulomb sera mentionnée et son équation sera dérivée
et utilisée dans les calculs. Au même titre, le champ électrique, les moments
dipolaires, l’énergie potentielle ; le moment du couple de forces s’exerçant sur
un dipôle magnétique et les flux des champs électriques seront définis. Leurs
équations seront dérivées et aussi utilisées pour résoudre des problèmes.
Dans l’unité sur les potentiels électriques, les thèmes sous-jacents seront abordés
et des équations pertinentes seront dérivées et utilisées dans des calculs. Dans
la troisième section du module, la capacité, les propriétés des condensateurs,
y compris des condensateurs avec diélectrique, seront traitées. Pour la section
sur le courant continu et les circuits, la loi d’Ohm microscopique sera parmi les
équations à dériver. Aussi, l’analyse de circuits équivalents sera vue. Finalement,
le magnétisme constituera la dernière partie du module dont le théorème d’Am-
père fera partie.
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6.1 APERÇU
• Conducteurs et isolateurs.
• Loi de Coulomb.
• Champ électrique (E)
r
o E résultant d’une charge ponctuelle
r
o E résultant d’un dipôle électrique, d’une ligne de champ, d’un disque
chargé.
o Dipôle dans un champ électrique;
o Moment d’un couple de force s’exerçant sur dipôle électrique
o Un conducteur isolé chargé.
• Théorème de Gauss :
• Théorème de Gauss et loi de Coulomb
• Un conducteur isolé chargé
o – Symétrie cylindrique,
o – Symétrie planaire,
o – Symétrie sphérique.
• Calculer la capacité:
o condensateur plan,
o condensateur cylindrique,
o condensateur sphérique,
• condensateurs en parallèle et en série.
• stocker de l’énergie dans un champ électrique.
• condensateurs avec diélectrique.
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9.1 Justification
Fournir à l’apprenant une opportunité de réflexion sur ce qui a été fait à l’école,
ce qui donnera un point de départ pour l’apprentissage attendu de l’étudiant dans
ce module. Fournirt aussi quelques lectures de base sur certains des concepts à
étudier dans ce module
1
Prendre 9.0 x 109 newton-m2/coulomb
4πε 0
1. B
2. C
3. C
4. B
5. C
6. B
7. B
8. B
9. B
10.A
11. A
12. A
13. B
14. C
15. C
16. A
17. A
18. D
Le module est structuré de manière qu’une activité suit l’autre. Il est recommandé
de conserver cet ordre, c’est-à-dire le concept de charge électrique; flux et champ
électrique; potentiel électrique; capacité; électricité dynamique; et magnétisme.
Le module vous fournit une série d’instructions, des tâches incluant les questions
qui vous guideront tout au long de ce module. Des ressources et des références que
vous pouvez utiliser au cours de l’apprentissage vous sont fournies. Il est conseillé
de prendre des notes au fur et à mesure que vous cherchez à résoudre les tâches
et suivez les instructions. Pour un apprentissage efficace, vous devez suivre les
instructions avant de consulter les solutions fournies. Vos ressources comprennent
l’Internet, les textes recommandés et le travail avec des collègues.
Les activités d’apprentissage sont aussi structurées de manière que les éléments
théoriques sont exposés en premier. Les activités d’apprentissage sont faites plus
tard. Il vous est donc conseillé que pour chaque segment, vous étudiiez la partie
théorique et accomplissiez l’activité concurremment pour un résultat optimal.
Université Virtuelle Africaine 17
1
elles, c’est-à-dire . Ainsi, la forme vectorielle de la loi de Coulomb devient :
r2
r qq
F = k 1 2 2 rˆ
r
r
r F
E=
qo
q
C=
V
alors Φ = BAsinϕ
15. Loi de Kirchhoff : la loi de Kirchhoff est constituée de deux lois générales
pour calculer le courant et les résistances à des jonctions de réseaux. Ces lois
découlent des lois de conservation d’énergie et de la loi de conservation de
charge.
a. Première loi de Kirchhoff : Elle concerne les nœuds de circuits (ou jonc-
tions) et déclare que dans tout réseau, la somme algébrique des courants à
n’importe quelle jonction dans un circuit est zéro.
b. Seconde loi de Kirchhoff : Elle concerne les circuits fermés (boucles) et
déclare que dans tout circuit fermé, la somme algébrique des produits du
courant et des résistances de chaque partie du circuit est égale à la somme
d’EMF dans le circuit.
Lecture #2 Electrodynamics
1. Référence
http://video.google.com/videoplay?docid=455918559711488 7235&q=electric
+charge&hl=en, 25/10/2006
Résumé : Cette ressource est une vidéo sur les charges électriques.
Justification/importance : Fournit à l’étudiant une source complémentaire
d’information.
2. Référence
http://web.mit.edu/smcs/8.02/, 24/12/2006
Résumé : Un excellent site Web fournissant des exposés sur tous les sujets de
l’électricité et du magnétisme présents dans le module.
Justification/importance : le site fournit essentiellement tous les exposés de
base sur l’électricité un magnétisme.
3. Référence
http://qemp.deas.harvard.edu:8182/students/lectures/specificlecture/
?lectureID=4764#video, 24/12/2006
Résumé : Site Web utile pour les étudiants lors de lecture en solo.
4. Référence
http://www.pha.jhu.edu/dept/lecdemo/videodiscs.html, 24/12/2006
Résumé : Clip vidéo montrant des exposés sur de nombreux sujets touchant
l’électricité et le magnétisme.
Justification/importance : Une bonne occasion d’écouter quelqu’un qui fait
des exposés sur les sujets d’apprentissage.
5 Référence
http://www.physics.montana.edu/demonstrations/video/5_electricityandma-
gnetism/electrostatics.html, 24/12/2006
Résumé : L’illustration et la présentation d’électrostatiques sont bien traitées.
Justification/importance : La source complète assez bien ce dont a besoin
l’étudiant.
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6. Référence
http://www.physics.montana.edu/demonstrations/video/5_electricityandmagne-
tism/capacitance.html, 24/12/2006.
Résumé : Un bon traitement de la capacité.
Justification/importance : des concepts essentiels sur des condensateurs ont
été habilement démontrés pour aider dans la compréhension du concept.
7. Référence
http://www.wfu.edu/~matthews/courses/phy114/video/loc/LineOfCharge/
LineOfCharge.html. 24/12/2006
Résumé : bonne illustration de comportement de la charge.
Justification/importance : Fournit de bons exemples du traitement de la loi de
Gauss.
8. Référence
http://www.physics.montana.edu/demonstrations/video/5_electricityandmagne-
tism/magneticfieldsandforces.html 24/12/2006
Résumé : Très bonnes démonstrations des forces entre les charges.
Justification/importance : Ce site Web fournit une ressource riche pour ap-
prendre l’électricité et le magnétisme.
9. Référence
http://www.pha.jhu.edu/dept/lecdemo/videodiscs.html
Résumé : Clip vidéo montrant des exposés sur de nombreux sujets touchant
l’électricité et le magnétisme.
Justification/importance : utile pour remplir le rôle d’un conférencier en
physique tout en apprenant.
10. Référence
http://www.practticalphysics.org/go/apparatus_659.html ;
semestriel, 29/08/2006.
Résumé : Fournit à l’étudiant un exemple pour voir et utiliser un électroscope
à feuilles d’or.
Justification/importance : Une ressource utile pour les étudiants pour appren-
dre l’électrostatique.
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Objectifs spécifiques
À la fin de l’étude, une différentiation claire sera faite entre les processus d’ac-
quisition de charge électrique des conducteurs et des isolateurs. Cela vous mènera
à la énoncer et à établir la loi de Coulomb, à énoncer la relation entre les deux
types de charges. Ces relations seront utilisées pour des calculs. Les équations
pour la densité de volume et la densité de surface seront aussi dérivées. La loi du
Coulomb et les lois de Gauss seront dérivées et appliquées dans des situations
diverses.
Concepts clés
Charge électrique - une charge électrique est un attribut de la matière qui pro-
duit une force, de même que la masse cause la force de gravitation, mais qui, à
la différence de masse peut être positive ou négative.
Le champ électrique E - le champ électrique, est une quantité vectorielle qui
donne, à chaque point dans l’espace, la force qui agirait sur une unité de charge
r r
positive qui est placée à ce point. E est ainsi rapproché de la force F , qui agit
sur n’importe quelle charge, q, à n’importe quel point par l’équation.
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r
r F
E=
q
r
C’est la définition de base du champ électrique. L’unité de E est le newton par
r
coulomb noté NC-1 . L’amplitude de E est appelée l’intensité du champ élec-
trique.
Lignes de champ électrique - les lignes de champ électrique décrivent le champ
électrique (vectoriel) dans n’importe quelle région de l’espace selon les règles
suivantes :
• La direction de lignes électriques tirées dans l'espace est la même que la
direction du champ à chaque point.
• La densité de lignes dans une région donnée est proportionnelle à l’intensité
du champ dans cette région. La densité de lignes signifient le nombre de
lignes par unité de surface coupant une perpendiculaire superficielle à la
direction des lignes à n’importe quel point donné. C’est une conséquence
directe de la loi des inverses des carrés, qui postule que toutes les confi-
gurations de champ statique possibles peuvent être décrites par des lignes,
comme ci-dessus, où toutes les lignes proviennent d’une charge électrique
positive et finissent sur des charges négatives. Les lignes sont ainsi continues
sauf à leurs sources et elles se terminent respectivement sur des charges
positives et négatives.
• Le nombre de lignes qui proviennent de charges et se terminent sur des
charges est proportionnel à l'amplitude de chaque charge.
Un dipôle électrique - est une paire de charges égales et opposées, q et ,– q
séparées par une distance 2a .
Le moment du couple de forces s’exerçant sur un dipôle placé à l’extérieur
r
d’un champ - si le champ externe, E , est uniforme et le dipôle fait un angle
θ avec le champ, Le moment du couple de forces le torque net au centre du
dipôle est :
Mots clés
• Charge
• Force
• Champ électrique
• Dipôle
• Moment dipolaire
• Dipôle électrique
• Flux
• Loi de l’inverse des carrés
Introduction à l’activité
La connaissance de l’existence de charge électrostatique remonte à aussi loin que
les Grecs de l’antiquité, autour de 600 av. J.-C. Nous pouvons répéter l’observation
des Grecs en frottant une tige d’ambre ou de caoutchouc dur avec un morceau de
fourrure. Suite à cela, on verra que les petites particules de papier ou d’autres
matériaux légers sont attirées par la tige. Aucune avancée particulière n’a été faite
dans la compréhension de ce phénomène jusqu’à environ 1600, lorsque William
Gilbert a fait une étude détaillée des sortes de matériaux qui se comporteraient
comme l’ambre. D’autres études ont révélé que la matière est composée des mé-
langes exactement égaux de charges tant négatives que positives. Ceci implique
qu’il n’y a d’habitude aucune conséquence visible de la force électrique entre des
corps séparés. La force électrique est responsable de l’union d’atomes individuels
et de l’union des groupes d’atomes pour former la matière solide. Nous sommes
d’habitude inconscients de la présence des charges parce que la plupart des corps
sont électriquement neutres, c’est-à-dire ils contiennent des sommes égales de
charge positive et négative.
Par exemple, un atome d’hydrogène contient un seul proton et un seul électron
qui tourne autour du noyau. L’atome hydrogène est stable parce que le proton et
l’électron s’attirent. Au contraire, deux électrons se repoussent et ont tendance
à s’éloigner l’un de l’autre, et de la même façon, la force entre deux protons est
répulsive. La loi du Coulomb donne l’intensité et la direction de la force entre
deux particules stationnaires qui portent chacune une charge électrique. Grâce à
la loi du Coulomb, le champ électrique peut être défini, et ensuite nous sommes
capables de résoudre des problèmes sur des moments de dipôle électriques,
d’énergie potentielle et de moment du couple de forces s’exerçant sur un dipôle
électrique.
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q1q2 q1q2
F = =K
4πε ° r 2
r2
(1)
dq
ρ= C/m 3
dV
dq
σ= C/m 2
dA
dq
μ= C/m
dl
Dans les cas particuliers où la densité est uniforme sur une aire :
Q
ρ C/m 3
V
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Electricforce 1 Qq 1
Electricfield (E ) = = ×
Testcharge 4πε o r 2 q
Q
= , q is the test charge.
4πε ° r 2
force electrique 1 Qq 1
Champ éléctrique E = = × , q est la charge
test charg e test 4πεο r2
q
Q
= ,
4πεοr 2
r
(b) En utilisant le principe de superposition, la valeur E résultant des n charges
q , q , q ,L qi ,L qn au repos
discrètes q1, q2 , q3 , q4………qn n 1 2 3
est :
r 1 qi
E= ∑ rˆ
4πε o i ri 2
(2)
(c) Pour un corps de charge continue, le champ électrique à une distance r
est :
rr 1 dq
E
E = ∫ rˆ (3)
4πε ° r 2
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Unité
L’unité de charge est le Coulomb. Il est identifié par la lettre C
Analyse d’unité
Kq1q2
F=
r2
p 1
E = Newton/Coulomb
4πε ° (a + r 2 )3 2
2
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qi
“∫∫
Closed Surface
E cos θ ds = ∑
ε°
(4)
σ
E = (5)
2ε °
Quand vous approchez des charges de signes contraires , vous observerez qu’elles
s’attirent, tandis que des charges de même signe se repoussent.
ESSAYEZ CECI !
Utilisez des lectures appropriées et notez l’explication sur la charge des corps.
La théorie est qu’un corps est chargé quand il a un excès de protons ou un excès
d’électrons.
Il peut être difficile là où vous vous trouvez d’avoir accès à un équipement qui
peut vous permettre de démontrer la loi du Coulomb. Cependant, vous pouvez
faire ceci :
• Chargez un électrocope à feuilles d’or positivement par induction
• De manière similaire, chargez une autre sphère conductrice fixée sur un
socle isolant.
• Approchez la sphère chargée du dessus d’un électroscope à feuilles d’or.
La feuille s’écarte.
• De plus, si vous approchez un autre corps, chargé négativement, la feuille
reprend sa position initiale.
Expliquez ce que vous observez. Ces deux observations servent à démontrer
que des charges de même signe se repoussent et que les charges de signes
contraires s’attirent.
• Quelle est l’unité de charge dans le système international (SI) ? Utiliser les
méthodes de dimension pour le déterminer cette charge.
Tâche 1.2.1 : Loi de Coulomb
Référez-vous à Arthur F. Kip (1969). Pp. 3-21 ou n’importe quel livre approprié
sur l’électricité et le magnétisme.
Prenez de courtes notes sur la loi du Coulomb.
De la forme mathématique de la loi de Coulomb:
1
F = QQ
4πε ° r 2 1 2
dérivez l’unité de ε o en SI.
Suivez l’exemple donné ci-dessous pour l’utilisation de la loi de Coulomb.
Exemple numérique
Quatre charges q1, q2, q3 and q4 d’amplitude -2.0 x 10-6 C, +2.0 x 10-6 C, -2.0 x
10-6 C, et +2.0 x 10-6 C sont placées respectivement aux coins d’un carré ABCD.
Les côt.s du carré ont une longueur de 4.0 cm. Quelle est la force nette exercée
sur la charge en B par les trois autrescharges?
Université Virtuelle Africaine 33
Solution :
La solution à ce problème nécessite un diagramme clair, comme indiqué dans
l’image 1.2. Les forces sur la charge q2 à B sont telles qu’indiquées.
F BD = 11.2375 N
-6 A B
q 3 = -2.0 x 10 C -6
q 2 = +2.0 x 10 C
F BA = 22.475 N
F BC = 22.475 N
-6
q 4 = +2.0 x 10 C
-6 q 3 = -2.0 x 10 C
D C
Image 1. 2
Pour trouver la force nette sur la charge q2, en B, il faut d’abord déterminer les
forces FBA, FBC et FBD entre les charges q1 et q2; q3 et q2; q4 et q2 respective-
ment. Souvenez-vous que la force est un vecteur, et qu’à chaque fois que vous
avez un signe moins associé à un vecteur, tout ce que cela fait est de vous révéler
la direction du vecteur. Si des flèches indiquent la direction sur votre diagramme,
vous pouvez simplement laisser tomber tout signe qui ressort de l’équation de
la loi de Coulomb.
Utiliser l’équation de la loi de Coulomb,
, r = 4.0 x 10-2 m
FBA = [8.99 x 109 x (-2.0 x 10-6) x (2.0 x 10-6)] / (4.0 x 10-2)2
= -22.475 N = +22.475 dans la direction indiquée sur le diagramme.
De manière similaire,
FBC = [8.99 x 109 x (-2.0 x 10-6) x (2.0 x 10-6)] / (4.0 x 10-2)2
= -22.475 N = +22.475 dans la direction indiquée sur le diagramme.
FBD = [8.99 x 109 x (+2.0 x 10-6) x (2.0 x 10-6)] / (5.66 x 10-2)2
= +11.2375 N = +11.2375 N dans la direction indiquée sur le diagramme.
La force nette sur q2 est obtenue par l’addition des vecteurs FBA, FBA, et FBA.
Avec lethéorème de Pythagore, l’effet combiné de F1, de FBA et de FBC est
donné par :
(F1)2 = (FBA) 2 + (FBC) 2
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= 22.4752 + 22.4752
F1 = 31.78 N, dirigés le long de la diagonale de B vers D.
Notez que F1 et FBD agissent le long de la même ligne, mais dans des directions
opposées. On donne donc la force nette, Fnette, sur q2 par :
Fnet = F1 - FBD
= 31.78 - 11.2375 = 20.55 N, dirigés le long de la diagonale de B vers D.
Utilisez cette équation et trouvez le champ résultant d’une charge de 4.0 x 10-
6 C à une distance de 3.0 c. Prenez comme permittivité d’un espace libre.
N-m2C-2
On donne un exemple de champ électrique résultant d’une charge positive et
négative dans l’image 1.3
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Les lignes de champs pour une charge ponctuelle positive et une charge ponctuelle
négative. Les lignes de champs partent de la charge positive et se dirigent vers
la charge négative.
Esquissez les lignes des champs électriques suivantes résultant de :
I. une charge ponctuelle
II. un dipôle électrique
III. deux charges semblables,
IV. une plaque chargée (disque)
dx
a
r
P
dE
dE /
Image 1.4
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μ 1
dθ
Ainsi, dE =
a 4πε 0
Nous prenons donc la somme des composantes y de chacun des E pour obtenir
la somme vectorielle exigée. Supposez qu’une telle composante est dE/
1 μ
cosθdθ
Ainsi, dE/ =
4πε 0 a
Le champ total E/ à P pour une très longue tige est alors obtenu par :
2 μ 2μ
π /2
E/
4πε 0 a ∫ cosθdθ =
0
4πε 0 a
newton/coulomb (Regardez ceci!)
Cela nous montre que le champ diminue dans la proportion 1/a tandis que nous
nous éloignons de la tige.
Université Virtuelle Africaine 37
Image 1.5
Supposez que le point P est dans le plan perpendiculaire au dipôle,à une distance
r du centre du dipôle. Le champ de dipôle électrique au point P est donné par :
Montrer que la distance de +q ou -q à P est (a2 + r2)2
q 1
=2 cosθ
4πε 0 a + r2
2
Université Virtuelle Africaine 38
Newton/coulomb
Rappelez-vous que p = 2q
p 1
=
(
4πε 0 a 2 + r 2
)
3/ 2
qi
o “∫∫ E cosθds = ∑
i εo
closedsurface
L’énoncé de, la loi de Gauss est : « le flux électrique à travers n’importe quelle
surface fermée est proportionnel à la charge électrique nette contenue dans la
surface ». La loi implique que les charges électriques isolées existent et que les
charges de même signe se repoussent tandis que les charges de signes contraires
s’attirent. La loi de Gauss pour le magnétisme, elle, déclare que le flux magné-
tique à travers n’importe quelle surface fermée est égale à le zéro. Cette loi est
compatible avec le fait qu’il n’existe pas de pôles magnétiques isolés.
Comment le champ électrique E entre-t-il dans l’équation ci-haut ? (Pour répondre,
rédigez une note brève expliquant la dérivation de cette équation.)
Un exemple : utilisez la loi de Gauss pour une charge ponctuelle simple.
La loi de Gauss s’applique à n’importe quelle contribution de charge, mais ap-
pliquons-la maintenant dans le cas d’une charge ponctuelle simple.
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Image 1.6
Nous commençons par construire une surface gaussienne sphérique de rayon r
autour d’une charge +q. Ensuite, on prend un élément de surface dA sur la surface
gaussienne. L’élément de surface dA rayonne vers l’extérieur, comme le fait le
champ électrique E à ce point.
Le flux électrique passant par cet élément de surface est
dΦ = E. dA = EdA cos 00 = EdA
Dans la symétrie sphérique, de tels petits éléments de surface contribuent tous
également au total.
Φ = —
∫ dΦ E = —
∫ E dA = E—
∫ dA = E ( 4 π r 2)
qencl q
Φ = E. (4πr2) = = parce que qencl = q
ε0 ε0
La solution pour le champ électrique donne
1 q
E = . Cette équation représente la loi de Coulomb.
4πε 0 r 2
Procédure
Par symétrie, le champ résultant E doit avoir une direction normale au plan et doit
avoir la même intensité à tous les points de la distance par rapport au plan.
Comme surface gaussienne, prenez la section transversale A d’un cylindre de
hauteur 2h.
Le flux est différent de -zéro uniquement aux extrémités du cylindre.
Lisez et prenez des notes à ce sujet et expliquez pourquoi le flux est non null
zéro uniquement aux extrémités du cylindre (utiliser les références suivantes :
Grant I S; W. R, Philips ,1990; Serway, (1986) ; Dick, G et Al, 2000, et tout
autre ouvrage et lien approprié.
Lisez les déclarations suivantes.
Si le champ aux extrémités du cylindre est E, alors le flux total = 2EA.
La charge ci-jointe est la densité de charge de surface x = Aσ
De là la loi de Gauss 2EA=Aσ/ε0 ==> E=σ/2ε0
Travail expérimental
Procédure
(a) Chargement par friction
Exigences : tige de verre, tissu en soie et une feuille de papier
Étape I
Frottez la tige de verre avec le tissu en soie. En les tenant ensemble, approchez-
les près d’une feuille. Qu’observez-vous?
Étape II
Prenez la tige de verre et la soie séparément. Approchez seulement l’une d’entre
elles, la tige de verre, par exemple, près d’une feuille. Qu’observez-vous?
Pourquoi à l’étape 1, n’arrive-t-il rien à la feuille de papier, alors qu’elle est attirée
par le verre à l’étape 2 ?
http://www.practticalphysics.org/go/apparatus_659.html;sessional, 29/08/2006.
Nouvelle tâche
Utilisez l’électroscope à feuilles d’or et expliquez comment on peut l’utiliser
comme un outil d’enseignement pour l’électrostatique à l’école.
Activité d’apprentissage
Évaluation formative 1
P
r
x x
2L
Image 1.8
Objectif de la section
Concepts clés
Fd
V = Ed= = Wq
q
Termes clés
Travail
Potentiel électrique
Tension
Potentiel de dipôle électrique
Introduction à l’activité
—
∫ E. dl = 0 (2.1)
Cette propriété de circulation nulle fournit une méthode utile pour caractériser la
nature conservatrice de champ statique et est un outil conceptuel puissant pour
résoudre certaines sortes de problème.
Université Virtuelle Africaine 46
(b) De la mécanique, nous savons que la force de gravitation entre deux masses,
m1, m2 à une distance de R est :
m m2
F =G , G est la constante gravitationnelle (2.2)
R2
1 q1 q2
V = (2.4)
4πε 0 r
Q
V =
4πε 0 r
(2.6)
Université Virtuelle Africaine 47
q1 y1
q2
O x
x2
Image 2.1
La contribution du potentiel V0 à l’origine O de chaque charge q1 et q2 est :
1 ⎛ q1 q2 ⎞
V0 = ⎜ + ⎟ (2.7)
4πε 0 ⎝ y1 x 2 ⎠
1 qi
V=
4πε 0
∑r (2.8)
i i
Le potentiel est une quantité scalaire et son unité est en volts (V)
Si la distribution est continue, l’expression pour le potentiel en termes de densité
de volume de charge ρ, qui peut varier de point en point est :
1 ρdv
V= ∫ (2.9)
4πε 0 vol
r
Université Virtuelle Africaine 48
r-
r+ r
+q -q
Image 2.2
1 pcosθ
V = et (2.10)
4πε 0 r 2
1 p 1/2
E= 3cos 2 θ
( +1 ) (2.11)
4πε 0 r 3
Tâche 2.1.1
(a) Référez-vous à Arthur F. Kip (1969); Serway (1986) et Grant (1990) et prenez
des notes sur le potentiel. Consultez aussi les liens fournis.
1 q1 q2
(b) Montrez que l’énergie potentiel électrique V =
4πε 0 r
INDICE : Rappeler que le travail est donné par W = F.d (produit entre force et
distance
Tâche 2.2.1
(a) Étant donné que le potentiel d’une sphère de métal chargée est essentiellement
le même que celui résultant d’une charge ponctuelle Q à un point P à une distance
r, montrez les étapes requises pour que le potentiel d’une sphère de métal chargée
soit :
Q
V = , où r0 est le rayon de la sphère.
4� 0 r0
Tâche 2.3.1 : Référez-vous à Arthur F. Kip (1969); Serway (1986) et Grant (1990)
et prenez des notes sur le potentiel.
Identifiez les symboles utilisés dans l’équation (2.9).
Montrez que l’équation ρdv donne la quantité de charge.
Quelle est la différence entre énergie potentielle et énergie électrique poten-
tielle?
Tâche 2.3.2 : utilisez les équations (2.5) et (2.9) et montrez que le champ élec-
trique en P, le long de l’axe de l’anneau uniformément chargé de l’image 2.3
est donné par :
kQx
Ex =
(x 2
+ a2 )
3/ 2
Université Virtuelle Africaine 50
dq
x2 + a a
a
x
P
Image 2.3
Tâche 2.4.1 : Exemple
En utilisant l’image 2.2, le potentiel d’un dipôle électrique peut être trouvé en
superposant les potentiels de charge ponctuelle des deux charges comme suit :
Par définition
1 q
Potentiel V =
4πε 0 r
1 ⎛ 1 1⎞
V = q⎜ − ⎟
4πε 0 ⎝ r1 r2 ⎠
1 ⎛r −r ⎞
= q⎜ 2 1 ⎟
4πε 0 ⎝ r1 r2 ⎠
1 pcosθ
V =
4πε 0 r 2
Université Virtuelle Africaine 51
1 pcosθ
V =
4πε 0 r 2
Et le champ électrique est donné par :
1 p 1/2
E= ( 3cos 2 θ +1 )
4πε 0 r 3
Identifiez et notez les suppositions faites dans l’équation 2.10.
Montrez comment l’équation 2.11 est dérivée.
http://en.wikipedia.org/wiki/Image:Van_de_graaf_generator.svg
Image 2.3
Trois charges ponctuelles, Q1, Q2, et Q3, se trouvent aux sommets d’un trian-
gle rectangle, comme ci-dessus. Quel est le potentiel électrique absolu de la
troisième charge si Q1= -4.0 x 10 -6 C, Q2 = 3.0 x 10-6 C, Q3 = 2 0 x 10-6C? Si
Q3, qui est initialement au repos, est repoussé à l’infini par le champ électrique
combiné de Q1 et Q2, qui est tenu fixé, trouvez l’énergie cinétique finale de Q3.
Université Virtuelle Africaine 53
−4 × 10 −6
V1 = ke ( q1/5) = (9.0 x 109) = -7.2 x 103 V
5
De même, le potentiel électrique absolu de Q3 en raison de la présence de Q2
est :
3 × 10 −6
V2 = ke Q2/3 = (9.0 x 10 ) 9
= 9.0 x 103 V
3
Le potentiel absolu de Q3 est simplement la somme algébrique des potentiels
résultants de Q1 et Q2 pris de manière isolée. Ainsi,
V3 = V1 + V2 = 1.8 x 103 V
Le changement de l’énergie potentielle électrique de Q3 alors qu’elle se déplace
de sa position initiale à l’infini est le produit de Q3 par et la différence de potentiel
électrique -V3 entre l’infini et la position initiale. Donc,
ΔV = -Q3V3 = -2.0 x 10-6 x 1.8 x 103 = 3.6 x 10-3 J
Cette diminution dans l’énergie potentielle de Q3 est égale à l’augmentation de son
énergie cinétique, puisque l’énergie cinétique initiale de Q3 est égale à zéro.
Ainsi, l’énergie cinétique = 3.6 x 10-3 J
Évaluation formative 2
ACTIVITÉ 3 : Capacité
Vous aurez besoin de 15 heures pour faire cette activité. Seules des directives
de base sont données pour vous aider à faire le reste du programme d’études. La
lecture personnelle et le travail sont fortement recommandés ici.
Résumé de l’activité
Concepts clés
Condensateurs : sont des dépôts de charge à court terme. Ils sont utilisés largement
dans des circuits électroniques. Ils consistent en deux plaques de métal séparés
par une couche d’isolant appelé un diélectrique.
Deux types de condensateurs : électrolytique et non-électrolytique : des conden-
sateurs électrolytiques contiennent beaucoup plus de charges;
Condensateurs électrolytiques : doivent être connectés avec la polarité correcte,
autrement ils peuvent éclater.
Capacité : est la charge exigée pour causer la différence de potentiel d’unité dans
un conducteur.
1 Farad : est la capacité d’un conducteur, qui a la différence potentielle de 1 volt
quand il porte une charge de 1 coulomb.
La constante de temps : est le produit RC (la capacité par la résistance)
Université Virtuelle Africaine 55
Concepts clés
Capacité
Condensateur électrolytique
Diélectrique
Farad
Permittivité
Diélectrique constant
Polarisation
Susceptibilité électrique
Moment de dipôle induit
Déplacement électrique
Objectif de la section
Introduction à l’activité
Cette activité concerne surtout des systèmes consistant en conducteurs sur lesquels
les charges peuvent être placées. L’activité établira plus loin que le potentiel de
chaque conducteur y est linéairement rapproché de l’excès de charge et de chacun
des autres conducteurs.
Université Virtuelle Africaine 56
Pour chaque tâche, vous devez lire et extraire plus d’information des références
et des liaisons fournies.
3.1 : Calcul de la capacité
Q A
+ +
+ + + + + + + + +
-
d
- - - - - - - - - - -
Image 3.1
Avec la plaque inférieure connectée à la prise de terre, la densité de charge sur
son côté inférieur est près du zéro.
En travaillant directement avec le théorème de Gauss, nous trouvons que le champ
(qui est uniforme entre les plaques) est :
1
E= σ volts/m (3.1)
ε0
Où σ = densité de charge
Alors, la différence potentielle est
d
Qd
V = −∫ E. dx = volts (3.2)
0
ε0 A
Q Aε 0
⇔ C= = farads
V d
Université Virtuelle Africaine 57
Cela montre que la capacité augmente linéairement avec la surface des électrodes
(plaques) et qu’elle est inversement proportionnelle à la distance des plaques.
La charge (Q) sur un conducteur est linéairement proportionnelle à son potentiel
(V). La constante de proportionnalité est appelée capacité et est définie ainsi :
Q (Coulombs )
C (farads) =
V (volts )
Les quantités ci-jointes entre parenthèses sont les unités respectives. Le farad
étant une unité très grande, nous allons utiliser le plus souvent le microfarad
(μF) 1 F = 106 μF
Q ab
charge +Q , sa capacité est donnée par : C = = (3.3)
V k (b − a )
C = ∑C i (3.5)
i
1 1
C
= ∑C (3.5)
i i
U = 1 CV 2 joules
2
Où C est la capacité et V est la tension.
dqp
σp = (3.6)
dS
ε 0 (1+ χ ) A
C = (3.7)
d
où χ est la susceptibilité, d est en mètres (manque)
Dans le cas d’un de diélectrique isotropique, où la polarisation P est toujours
parallèle au champ E, le déplacement électrique, D, est donné par :
D = ε 0 E + P (3.8)
Université Virtuelle Africaine 59
(a) Lisez les références suivantes : Arthur F Kip (1969); Serway (1986) et
Grant (1990) et prenez des notes sur le potentiel. Comme vous prenez des
notes, aux tâches suivantes :
Q
(b) Utilisez l’équation (3.1) et montrez que le champ électrique E =
σA
(c) Montrez les étapes suivies dans la solution de l’équation (3.2).
⎡1 ⎤
b b b
dr
Vb - Va = - ∫ E r dr = −kQ ∫ 2 = kQ ⎢ ⎥
a a
r ⎣ r ⎦a
1 1
= kQ -
b a
La valeur de la différence potentielle est donnée par :
V = Va - Vb = kQ
(b − a )
ab
Q
En le substituant avec C = V , nous obtenons :
Université Virtuelle Africaine 60
Q Q ab
Sachant que C = , on déduit de cette relation C = =
V V k (b − a )
2πε 0 L
C=
ln ( b / a )
Suivez l’exemple donné et d’autres littératures dans les liens et les références
fournies et tirez cette relation.
Utilisez les équations (3.3) et (3.4) pour résoudre divers problèmes numéri-
ques.
U = 1 CV 2 = 1 QV = 1 Q
2 2 2C
U = 1 CV 2 = 1 QV = 1 Q joules
2 2 2C
Université Virtuelle Africaine 61
Matériel
Un milliampèremètre
Un condensateur 470 μF
Résistances assorties
Chronomètre
Fils de connexion
Commutateur à lames
1 2
mA
Image 3.2
Université Virtuelle Africaine 62
Partie I
Procédure
(a) Connecter le commutateur au point 1 et la feuille du condensateur à la
charge.
(b) Débranchez le commutateur du point 1 et connectez-le au point 2.
(c) Notez la lecture sur le voltmètre et le milliampèremètre.
(d) Répétez ceci à un intervalle de temps déterminé. (Disons 5s)
(e) Entrez vos résultats dans un tableau de valeurs, y compris les valeurs de
charge (Q) et le temps en secondes.
(f) Tracez un graphique de Q en fonction du temps.
Image 3.3
Le graphique est décrit par le rapport :
Q : Charge en Coulomb (C) ; Q0 : charge initiale ; e : nombre exponentiel (2,718…) ;
t : temps en seconde (s) ; C : Capacité en Farads (F) ; R : résistance en ohms
(Ω)
Université Virtuelle Africaine 63
Partie II
Évaluation formative
Objectifs spécifiques
Objectif de la section
Des définitions et des dérivations d’équations seront faites. De plus, des problèmes
numériques seront résolus.
Concepts clés
i= ∫ j. dS (4.2)
Image 4.1
Concepts clés
Conductivité
Résistivité
Courant
Densité de courant
http://en.wikipedia.org/wiki/current_(electricity), 06/09/2006
http://en.wikipedia.org/wiki/Maximum_power_theorem, 30/08/2006
http://online.cctt.org/physicslab/content/phyapb/lessonnotes/DCcircuits/lesson-
Kirchhoff.asp 29/08/2006.
http://engr.astate.edu/jdg/Circuits/Lab/05Nodal-and-Mesh.html 30/08/2006
http://www.art-sci.udel.edu/ghw/phys245/05S/classpages/mesh-analysis.html
30/08/1006
Introduction à l’activité
4.1: Loi d’Ohm pour des circuits series et des circuits parallèles.
La loi d’Ohm relie trois variables : courant, (I); différence de potentiel (V) et
résistance (R). La relation entre ces trois grandeurs est
V = R.I (4.1)
Sous forme microscopique, la loi d’Ohm en termes de champ (E) de densité de
courant (j) dans une région comme j = σE (4.2)
Où σ est la conductivité mesurée en (ohmmètres)-1.
La résistance (équivalente) R combinée, des résistances, R1, R2, R3… en série et
en parallèle est donné respectivement par :
1 1
R
= ∑R Pour connexion en parallèle (4.4)
i i
∑I in
= ∑I out
Chaque boucle devrait commencer et finir à la même position dans le circuit pour
être considérée comme fermée. Dans la loi des boucles de Kirchhoff, les règles
pour assigner des SIGNES aux changements de tension à travers une pile dans
une boucle fermée sont :
V = - ε si la direction de la boucle croise une pile du pôle positif au pôle
négatif (haut à bas).
V = +ε si la direction de la boucle croise une pile du pôle négatif au pôle
positif (bas à haut).
La loi des boucles de Kirchhoff est utilisée pour déterminer l’orientation correcte
de piles dans les circuits qui ont plus qu’une pile ; - c’est-à-dire laquelle ou les-
quelles se charge (nt) et laquelle ou lesquelles se décharge(nt).
Cette règle est équivalente à un énoncé de la conservation d’énergie; rappelez-
vous,
Rs
+
I
+
VL
RL
Vs
Image 4.2
L’efficacité η pour le circuit de l’image 4.2 est définie comme :
RL 1
η= = (4.7)
RL + Rs Rs
1+
RL
a. Lisez les références suivantes : Arthur F Kip (1969); Serway (1986) et Grant
(1990) et prenez des notes sur le courant électrique. Prenez des notes sur la loi
d’Ohm; les concepts avant les lois de Kirchhoff; la résistivité ; l’optimisation
de transfert d’énergie. Répondez aux tâches qu’on vous demandera de faire
dans l’activité des étudiants. Utilisez aussi les liens fournis.
b. Utilisez la définition de densité de courant et donnez son unité dans le Sys-
tème International SI.
c. (I) Vous devriez être capables de montrer que dans un circuit où une résis-
tance externe R est connectée à une pile de force électromotrice E et une
résistance interne r, les trois sont reliées par :
E= IR + Ir
Université Virtuelle Africaine 69
L
R = ρ , ρ est la résistivité.
A
Si le champ électrique que cause le flux de courant est E et que nous caractéri-
sons le courant par j, nous serons capables de décrire le comportement local dans
n’importe quelle région microscopique. Ainsi, la forme microscopique de la loi
d’Ohm est obtenue comme suit :
Rappelez-vous que
V = iR (5.7)
V = EL, R = ρL/A; et j = i/A
En les substituant dans l’équation (II), nous obtenons
1
j= E
ρ
Université Virtuelle Africaine 70
Donc,
j = σE
1
Vérifiez et montrez que σ = , où σ est la conductivité.
ρ
(a) Vous devez consulter les références et les liens et prendre des notes.
(b) Appliquez les deux lois de Kirchoff à la Figue 4.2 et rédigez la règle des
boucles et la loi des noeuds de Kirchoff.
E1 I1
I2
I3
I
E2
Image 4.2
Indice : La direction indiquée sur la boucle devrait vous guider.
(II) Si RL = ∞ alors η = 1
(III) Si RL = 0 alors η = 0
Université Virtuelle Africaine 71
OBJECTIFS :
1. Construire un circuit plan ayant deux sources de tension et cinq résistan-
ces.
2. Étudier des tensions aux nœuds et des courants de maille.
3. Comparer des résultats calculés et mesurés en utilisant l’analyse nodale et
que l’analyse par boucles (mailles).
Équipement et nomenclature :
Proédure
1. Connecter le circuit montré dans l’image 4.3. VS1 et VS2 sont l’alimentation
en courant continu. R1 = 2.2 kΩ, R2 = 4.7 kΩ, R3 = 6.8 kΩ, R4 = 5.6 kΩ,
R5 = 1.5 kΩ.
Image 4.3
Université Virtuelle Africaine 72
2. Positionnez VS1 = 12 V et VS2 = -12 V. Prenez note que le nœud 1 est positif
et que le nœud 4 est négatif.
3. Mesurez et enregistrez les lectures correspondant à V1, V2, V3, et and V4.
De la même façon, notez aussi le courant I1, I2, et I3. (Pas le courant des
branches Ia, et Ib).
4. Utiliser un multimètre et mesurer les valeurs de toutes les résistances.
Comparaisons et questions :
1. De vos courants de maille mesurés, calculez la valeur des courants des bran-
ches ia et ib montrés dans l’image 4.3.
2. Selon vos observations, quelles sont les valeurs de V1 et V4? Avec les va-
leurs données de VS1 et VS2.
Conclusions
En vous basant sur vos observations expérimentales, quels lois et principes ont
été vérifiés par cette expérience?
Université Virtuelle Africaine 73
Évaluation formative
4V
5Ω 3Ω
5Ω
8V
+ -
3V 3 F
Image 4.4
Image 4.5
Université Virtuelle Africaine 74
Objectif de la section
Concepts clés
Concepts Clés
Dipôle magnétique
Champ magnétique
Force magnétique
Flux magnétique
Moment magnétique
Solénoïdes
Moment d’un couple de forces
Université Virtuelle Africaine 76
http://en.wikipedia.org/wiki/magnetism, 06/09/2006
http://www4.ncsu.edu/~mowat/H&M_WebSite/FaradaysLaw/FaradaysLaw.
html 30i08/2006
Introduction à l’activité
http://www4.ncsu.edu/~mowat/H&M_WebSite/FaradaysLaw/FaradaysLaw.hml
30/08/2006
Ni A
φ= BA = μ0 (5.1)
L
Université Virtuelle Africaine 77
L’unité SI de flux est le Weber (Wb), tandis que l’unité de champ magnétique
est le Tesla (T).
1 Wb m-2 = 1 T
(a) Le champ magnétique total B résultant d’un fil mince et droit trans-
portant un courant constant I à un point P à une distance a du fil est :
μ0 I
B= (5.2)
2πa
(b) Si deux conducteurs parallèles portent respectivement des courants stables
d’intensités I1 et I2 et si la distance entre eux est a, alors la force F1 par unité de
longueur sur le premier conducteur est :
μ0 I 11 I 2
F1 = (5.3)
2πa
5.3 : Charge mobile dans un champ magnétique
La relation entre la force (F), la vitesse (v) et la charge (q) se déplaçant dans un
conducteur placé dans un champ B est donnée par :
r μo qvr × rˆ
o B= (5.4)
4π r 2
μo ≡ 4π × 10-7 N·s2/C2 est appelé la perméabilité du vide. La constante εo qui est
utilisée dans les calculs des champs électriques est appelée la perméabilité du
vide.
d
E = − ( N s B.A ) (5.5)
dt
(b) Section efficace de la seconde bobine
Université Virtuelle Africaine 78
Selon la loi de l’Ohm, si la bobine secondaire a une résistance RS, alors le cou-
rant induit est : Is = E/Rs (5.6)
En pratique, il n’est pas précis de supposer que chaque spire a la même section
A. Donc nous représenterons le produit scalaire comme :
π 2
Aeff = (
3
( )
r1 + r22 + r1 r2 (5.8)
(a) Le moment d’un couple de forces s’exerçant sur une bobine avec les spires
N de la section A qui conduit un courant I est donné par :
Le moment d’un couple de forces s’exerçant sur la bobine est
τ= NIBAsinφ (5.9)
φ est l’angle entre le champ magnétique et la normale sur le plan de la bobine.
La combinaison NIA est d’habitude mentionnée comme le moment magnéti-
que m de la bobine. C’est un vecteur normal (c’est-à-dire, perpendiculaire) à
la boucle. Si vous courbez vos doigts dans la direction du courant autour de la
boucle, votre pouce indiquera la direction du moment magnétique. Ainsi,
τ = μ × B (5.10)
Notez que ceci est analogue au moment d’un couple de forces s’exerçant sur un
dipôle électrique p en présence d’un champ électrique externe E, où τ = p x E.
L’unité SI de moment magnétique est l’ampèremètre2 (Am2)
Université Virtuelle Africaine 79
Lisez les références suivantes: Arthur F Kip (1969); Serway (1986) et Grant
(1990), et les liens fournis, Et prenez des notes sur le champ magnétique, le
flux magnétique, la densité de flux, la force magnétique sur un fil électrique, la
loi d’induction électromagnétique de Faraday, le moment d’un couple de forces
s’exerçant sur une boucle de courant est le théorème d’Ampère le Torque d’une
boucle de courant et le théorème d’Ampère.
Tâche 5.1 : Champ magnétique, flux magnétique et densité de flux
(a) Dans vos notes, dessinez et décrivez les lignes des champs magnétiques
associées aux conducteurs de courant.
Tâche 5.2. : Force magnétique sur un fil électrique
(a) Prenez des notes et montrez comment l’équation (5.2) est dérivée.
(b) Appliquez l’équation (5.2) pour résoudre des problèmes numériques.
Tâche 5.3. : Charge mobile dans un champ magnétique
(a) Étudiez l’équation (5.4) de façon critique et montrez comment elle est
dérivée.
(b) Appliquez l’équation (5.4) pour résoudre des problèmes numériques.
Tâche 5.4. : Loi d’induction électromagnétique de Faraday
(a) Donner l’énoncé de la loi de Faraday, donnée dans l’équation (5.5).
(b) Quelle est la signification du moins dans l’équation (5.5) ?
(c) Utiliser le texte standard et les liens pour montrer que le
champ magnétique au centre de la bobine primaire est rappro-
ché par le champ au centre d’un courant circulaire simple, mul-
tiplié par le nombre de spires NP dans le primaire, c’est-à-dire :
B = NP (μ0IP /2r) (5.11)
(d) Quelle est la signification du moment du couplen de forces sur une bou-
cle?
Tâche 5.5. : Le théorème d’Ampère
Appliquez le théorème d’Ampère et résolvez dérivez les équations pour un
champ magnétique dans des solénoïdes et des tores. (Utilisez les références et
les liens.)
Université Virtuelle Africaine 80
Rp Chann el 2
Ground
Ground
Gener ator
Osc illoscope
Field co il
Image 5.1
Université Virtuelle Africaine 81
Procédure
π 2
Aeff = (
3
(
r1 + r22 + r1 r2 )
(c) Connecter les deux bobines, le signal et l’oscilloscope comme indiqué dans
l’image 5.1.
(d) Placer la bobine de champs sur le papier pour que son diamètre intérieur
coïncide avec le traçage.
(e) Placer la bobine exploratrice de manière que son centre coïncide aussi avec
la marque au centre de la bobine de champs.
(f) Allumer le générateur de signal et l’oscilloscope.
(g) Configurez l’oscilloscope afin qu’il montre les deux canaux.
(h) Configurez le générateur de signal de manière à produire une forme d’onde
triangulaire d’amplitude de 8 volts et de fréquence de 400 Hz. Utilisez les
boutons sur le signal pour ajuster la tension et la fréquence. Lisez leurs va-
leurs sur l’écran de l’oscilloscope, mais pas en manipulant les boutons du
générateur de signal. Programmez l’échelle de temps de l’oscilloscope de
manière à montrer trois périodes d’onde triangulaire. Placez les gains et les
positions des deux traces pour que la forme d’onde triangulaire remplisse la
moitié supérieure de l’écran et que la forme d’onde fem induite remplisse
la moitié inférieure de l’écran.
(i) Esquissez les motifs sur l’écran indiquant les vitesses de balayage vertical
(V/div) et horizontal (ms/div).
(j) Lisez sur l’oscilloscope la valeur de dV/dt (lu du canal 1) et de la fem
induite mesuré, E2 (lu du canal 2). Notez cela.
d
Emf induit E1 = - (N s B. A)
dt
Ip = V/Rp et [Pourquoi est-ce ainsi?]
Université Virtuelle Africaine 82
μ0 I p
B = Np = r est la valeur moyenne de r1 et r2.
2r
Évaluation formative
Électricité et magnétisme I
Activité 1
Dans l'activité 1, les concepts clés concernaient l’interaction entre les corps
chargés, ce qui a finalement mené à la loi du Coulomb, et de là, au théorème de
Gauss. Les dérivations et les applications d'équations liées doivent être maîtrisées.
Le point de départ à se rappeler est que la charge électrique est un attribut de la
matière qui produit une force, de même que la masse cause la force de gravi-
tation, mais à la différence de la charge massive, la charge électrique peut être
positive ou négative; que la densité de lignes électriques dans une région donnée
est proportionnelle à l'amplitude du champ dans cette région et que le nombre de
lignes électriques qui proviennent d’une charge ou se terminent sur une charge
est proportionnel à l'amplitude de chaque charge.
En plus de la physique apprise, un certain nombre d'équations ont été dérivées
et utilisées, qui doivent être apprises et mises en pratique. Celle-ci comprennent
des équations pour le moment du couple de force s’exerçant sur un dipôle placé
à l’extérieur du champ, c'est-à-dire
q1q2 q1q2
F = =K
4πε ° r 2 r2
r
Selon la définition de champ électrique, la valeur de E résultant de charges dis-
q1 , q2 , q3 ,L qi ,L qn au repos par le principe de superposition est :
crètes n
r 1 dq
Er = 1 � 2qirˆ
E = 4��° ∑r 2 rˆ
4πε o i ri
De même, pour un corps de charge continue, le champ électrique à une distance
r est :
rEr = 11 dq dq
ˆ
E = 4πε � r2 2 rˆr
∫
4��° r
°
Université Virtuelle Africaine 84
p 1
E = Newton/Coulomb
4πε ° (a + r 2 )3 2
2
Le théorème des flux de Gauss, qui est une conséquence directe de la loi de l’in-
verse des carrés de Coulomb, est énoncé mathématiquement comme suit :
qi
“∫∫
Closed Surface
E cos θ ds = ∑
ε°
C’est-à-dire que l’intégrale de la composante normale de E sur une surface fermée
est égale la somme de charges à l’intérieur du volume ci-joint divisé par ε 0 .
Cette loi est appliquée dans différentes situations que vous devez comprendre.
Activité 2
Dans l’activité deux, les concepts clés incluent le champ électrique, le potentiel
et la relation entre eux. Diverses équations les ont liés, ont été dérivées et ont été
appliquées. Par exemple :
L’énergie potentielle électrique Ep = qEd, où q est la charge sur un objet, E est
le champ électrique produit par Q et d est la distance entre les deux charges.
Une analogie entre le potentiel de gravitation et le potentiel électrique est es-
sentielle. Il est important de savoir comment dériver et appliquer des équations
comme
1 q1 q2
Potentiel électrique, V =
4πε 0 r
Où q1 et q2 sont les charges à une distance de r
Potentiel et électrique sont reliés comme suit :
E = -dV/dx,
L’équation générale pour le potentiel à un point donné de l’espace résultant d’une
distribution de charges ponctuelles est
Université Virtuelle Africaine 85
1 qi
V=
4πε 0
∑r
i i
1 ρdv
V= ∫
4πε 0 vol
r
1 pcosθ
V = et
4πε 0 r 2
1 p 1/2
E= ( 3cos 2 θ +1 )
4πε 0 r 3
Cela devrait aussi inclure des équations pour le potentiel et le champ électrique
en à P, le long de l’axe d’un anneau uniformément chargé.
Université Virtuelle Africaine 86
Activité 3
L’utilisation du théorème de Gauss est un outil important pour dériver l’équation
du champ électrique à travers un condensateur plan, c’est-à-dire
1
E= σ volts/m
ε0
Où σ = densité de charge
Cela mène par la suite à une équation pour la différence de potentiel comme
d
Qd
V = − ∫ E. dx = volts
0
ε0 A
Q Aε 0
⇔ C = = Farads
V d
Pour un bon exercice, il faut être capable de montrer comment la capacité entre
des conducteurs sphériques concentriques ayant la forme l’un d’une calotte sphé-
rique de rayon b et de charge –Q, est concentrique à un autre de même forme de
rayon a plus petit que b et de charge + Q est donnée par
Q ab
C= =
V k (b − a )
De plus, il faut d’être capable aussi de dériver l’équation pour la capacité entre
deux cylindres coaxiaux de rayons a et b et de longueur L comme
2πε 0 L
C =
ln ( b / a )
Où un a et b sont les rayons de cylindres intérieurs et extérieurs respectivement
Quand les condensateurs de capacités C1, C2, C3 sont connectés en parallèle,
leur capacité équivalente C est donnée par :
C = ∑C i
i
Tandis que s’ils sont en série, la capacité équivalente C est donnée par :
Université Virtuelle Africaine 87
1 1
C
= ∑C
i i
ε 0 (1+ χ ) A
C=
d
Où χ est la susceptibilité, d est la séparation entre les plaques.
Activité 4
Dans l’activité quatre, un certain nombre de relations ont été résolues. Celles-ci
incluent :
1 1
R
= ∑R , pour les connexions en parallèle
i i
D’autres relations importantes sont les lois des nœuds de Kirchhoff. Elles
sont :
Σ Ientrant = Σ Isortant
C’est-à-dire la somme des courants entrants (Ientrant) est égale à la somme des
courants sortant Isortant
Université Virtuelle Africaine 88
Il est aussi important d’apprendre comment résoudre dériver l’équation pour l’ef-
ficacité maximale du système de résistances connectées à une source d’énergie.
Activité 5
Dans l’activité 5 ont été vues un certain nombre d’équations avec lesquelles vous
devez être familier. Les expressions importantes comprennent :
Ni A
φ= BA = μ0
L
(b) Le champ magnétique total B résultant d’un fil mince et droit transportant
un courant constant I à un point P à une distance a du fil est :
μ0 I
B=
2πa
(c) Si deux conducteurs parallèles portent respectivement un courant stable I1
et I2 et si la distance entre eux est a, alors la force F1 par unité de longueur
sur le premier conducteur est :
μ0 I 11 I 2
F1 =
2πa
(d) La relation entre la force (F), la vitesse (v) et la charge (q) se déplaçant
dans un conducteur placé dans un champ B est donnée par :
r μo qvr × rˆ
B=
4π r 2
μo ≡ 4π × 10-7 N·s2/C2 est appelé la perméabilité du vide. La constante εo qui est
utilisée dans les calculs des champs électriques est appelée la perméabilité du
vide.
Université Virtuelle Africaine 89
d
E. = − ( N s B.A )
dt
Université Virtuelle Africaine 90
2.2.1 Puisque le champ statique moyen à l’intérieur d’un métal est nul, la charge
réside sur la surface. Un conducteur de charge sphérique se comporte comme si
toutes les charges étaient concentrées en son centre. Cela nous permet d’utiliser
l’équation pour le champ d’une charge ponctuelle.
1
r0 r0
Q Q
Ainsi, Vr = - ∫ E. dr = − ∫r dr =
∞
4πε 0 ∞
2
4πε 0 r0
dq
x2 + a a
a
x
P
dq dq
V = k ∫ = k∫ =
r x + a2
2
k kQ
2
x + a 2 ∫ dq = x + a2
2
1
k =
4πε 0
Le champ électrique E
De la symétrie, nous voyons que le long de l’axe x, E peut avoir seulement une
composante x. Donc, nous pouvons utiliser l’équation
Ex = -dv/dx, (Montrez que cette relation est vraie), pour trouver le
champ électrique à P
dV d 2 −1 / 2
Ex =
−
dx
= −kQ
dx
(x + a2 )
Université Virtuelle Africaine 92
r-
r+ r
+q -q
(II)
(III) Deux charges ponctuelles +Q et –Q sont placées à une distance de
2a. Montrez que le champ électique créé par le dipôle en un point situé sur la
perpendiculaire en son milieu à la distance reliant les deux charges, à une distance
r du milieu est donnée par :
p 1
= newton/coulomb
(
4πε 0 a 2 + r 2
)
3/ 2
2.(a) Montrez que dans un circuit où une résistance externe R est connectée à une
pile de fem, E et à la résistance interne, r, les trois sont reliés par :
E= IR + Ir
(b) De là, montrez que IE = I2R + I2r.
(c) Si n est le nombre de transporteurs par unité de volume, e, la charge élémen-
taire et v, la vitesse de déplacement, montrez que cette densité de courant.
j = nev
Université Virtuelle Africaine 93
3
+Q +Q
-Q
+Q
Le carré de côté a ci-dessus contient une charge positive –Q fixée enbas au coin
gauche et une charge ponctuelle positive +Q fixée aux trois autres coins du carré.
Le point S est situé au centre du carré.
(a) Sur le diagramme, indiquez par une flèche la direction du champ électrique
propre net au point S.
(b) Résoudre l’équation pour chaque terme suivant en termes de quantités données
et de constantes fondamentales.
(II) L’intensité du champ magnétique au point S.
(III)Le potentiel électrique au point S.
4.
K1
E C
R1
K2
R2
Le circuit ci-dessus contient un condensateur de capacité C, une alimentation de
fem E, , deux résistors de résistances R1 et R2 et deux interrupteurs K1 et K2.
Initialement, le condensateur est non chargé et les deux interrupteurs sont ouverts.
L’interrupteur K1 est fermé au temps t = 0.
Université Virtuelle Africaine 94
(a) Écrivez une équation différentielle qui peut être résolue pour obtenir la charge
sur le condensateur comme une fonction de temps t.
(b) Résolvez l’équation différentielle dans la partie (a) pour déterminer la charge
sur le condensateur comme une fonction de temps si E = 6V, C = 0.030 F, R1 =
R2 = 5000 Ω
(c) Déterminez le temps où le condensateur a une tension de 2.0 V à travers
cela.
(d) Si après une longue période de temps, l’interrupteur K2 est fermé à un
nouveau temps t = 0, les croquis des graphiques du courant I1 en R1 en fonction
du temps , et du courant I2 en R2 en fonction du temps , commençant lorsque
K2 est fermé à un nouveau temps t = 0.
5. Montrez que :
(a) le flux magnétique Φ, le champ B et la section transversale à travers la-
quelle passe le flux sont reliés par :
Ni A
φ = μ0
L
(b) le champ magnétique total B résultant d’un fil mince et droit transportant
un courant constant I à un point P à une distance a du fil est
μ0 I
B=
2πa
μ0 I 11 I 2
F1 =
2πa
Université Virtuelle Africaine 95
6.
4l
3l
7.
R
P
Un nuage de charge sphérique de rayon R contient une charge totale +Q avec une
densité de volume de charge non uniforme qui varie selon l’équation
r≤R
⎛ r⎞
ρ ( r ) = ρ0 ⎜ 1 − ⎟ pour and
⎝ R⎠
ρ = 0 for r>R
Où r est la distance du centre du nuage au point P. Exprimez toutes les réponses
algébriques en fonction de Q, R et de constantes fondamentales.
(a) Déterminez ce qui suit en fonction de r pour r > R.
(I) L’intensité E du champ électrique.
(II) Le potentiel électrique.
(b) Un proton est placé au point P montré ci-dessus est ensuite relâché
Décrivez son mouvement un long moment après avoir été relâché.
Université Virtuelle Africaine 97
8.
B
70 0
0.1m
0.1
m
Une boucle de fil circulaire avec un rayon de 0.02 m et une résistance de 150 Ω
est suspendue horizontalement dans un champ magnétique d’intensité B dirigé
vers le haut à un angle de 700 700 avec la verticale comme indiqué ci-dessus.
L’intensité du champ est donnée en fonction du temps t exprimé en seconde
comme suit :
B = 8(1- 0.1t)
9.
(a) Montrez que la capacité d’un condensateur sphérique ayant la forme d’une
calotte sphérique de rayon b et de charge –Q concentrique à une autre sphère
conductrice plus petite de rayon a et de charge +Q
Q ab
C= =
V k (b − a )
Université Virtuelle Africaine 98
2πε 0 L
C =
ln ( b / a )
10.
3V
5
Ω
4Ω
6V
+ -
2V 3 F
XVII. Références
Liste de Lectures pertinentes pour toutes les activités
1. Référence
2. Référence
3. Référence
4. Référence
Serway, (1986) Physics for Engineers, 3rd Ed. pp.690, Sounders college \pub-
lisshers, London..
Résumé : Cette lecture sur l’électricité et le magnétisme fournit beaucoup de
connaissances essentielles à apprendre
Justification/importance : Elle contient de belles illustrations qui rendent facile
l’étude des concepts
Université Virtuelle Africaine 100
5. Référence
Dick, G and Edwards L; Gue D; Brown E and Callout R. (2000). Physics 12,
McGraw-Hill Ryerson, Toronto.
Résumé : Cette lecture contient de bonnes sources d’information sur l’électricité
et le magnétisme
Justification/importance : Les concepts sont générallement traités de sorte que
les étudiants puissent suivre facilement
6. Référence
Duffin W.J. (1990). Electricity and Magnetism, 4th Edition, McGraw- Hill
Book Company, London..
Résumé : Une lecture facile qui fournit l’essentiel des concepts requis
Justification/importance : Cette lecture fournit des sources d’informations faciles
Les contenus ont été traits de manière lucide avec un support mathématique adé-
quat. Ainsi le lecteur devrait les trouver tout à fait utiles. Cependant, il devrait être
indiqué que, ceux-ci ne sont pas les seuls livres de lecture appropriés. Pour l’espace
limité, ils n’ont pas tous été inscrits. Vous êtes avertis pour être à l’affût.
7. Référence
8. Référence
Gerald Pollack & Daniel Stump (2002). Electromagnetism 1st ed.Addison Wes-
ley
Résumé : Ce livre fournit toute une source d’étude pour l’apprentissage de la
Physique en licence
Justification/importance :
Il met une nouvelle norme dans l’enseignement de la Physique. Partout dans le
Université Virtuelle Africaine 101
livre, la théorie est illustrée avec des des applications réelles dans la technologie
moderne. Il inclut aussi des exemples travaillés détaillés et des explications point
par point pour aider des lecteurs à développer leurs problèmes résolvant des
stratégies et des compétences et à consolider leur compréhension
9. Référence
10. Référence
B.I Bleaney & B. Bleaney (1989). Electricity and Magnetism;3rd ed., Oxford
University Press, oxford
Résumé : Cette référence est tout à fait appropriée pour une lecture facile
Justification/importance : Il donne la mise à jour des principes et des aspects
expérimentaux d’électricité et du magnétisme, ensemble avec un compte rendu
élémentaire de la théorie atomique sous-jacente.
Université Virtuelle Africaine 102
NAME Assign 1 Assign 2 Assign 3 Assign 4 Assign 5 Assign 6 Average Test 1 Test 2 Average TOTAL
Activity
Activity1 Activity 2 Activity 3 Activity 4 Activity 5 Activity 6 Mark Activity 1-3 4-6 Mark MARK
Lectures Obligatoires
Source: Wikipedia.org
1
Table des matières
Magnétisme.................................................................................................................................................. 4
Expérience d'Ørsted .............................................................................................................................. 4
2
Effets physiques ................................................................................................................................ 23
Effets géologiques ............................................................................................................................. 30
Effets biologiques ............................................................................................................................. 30
Énergie magnétique ............................................................................................................................. 31
Calcul du champ magnétique ............................................................................................................. 31
Propriétés mathématiques ............................................................................................................... 31
Calcul du champ .............................................................................................................................. 32
Applications .......................................................................................................................................... 35
Déviation de particules .................................................................................................................... 35
Chambres à bulles ............................................................................................................................ 36
Résonance magnétique : IRM et RMN .......................................................................................... 36
Transformateurs électriques ........................................................................................................... 37
Moteurs électriques .......................................................................................................................... 38
Loi d'Ohm .................................................................................................................................................. 39
Point de vue macroscopique ................................................................................................................ 39
En courant continu .......................................................................................................................... 39
En courant alternatif ....................................................................................................................... 40
Point de vue local (mésoscopique) ...................................................................................................... 41
Énoncé de la loi d'Ohm locale ......................................................................................................... 41
Rapport avec la loi d'Ohm macroscopique : définition de la résistance ..................................... 41
3
Magnétisme
Le magnétisme est un phénomène physique, par lequel se manifestent des forces attractives ou
répulsives d'un objet sur un autre, ou avec des charges électriques en mouvement. Ces objets,
dits magnétisables, sont susceptibles de réagir au champ magnétique par une réaction
d'orientation et/ou de déplacement dépendante de la force et de l'orientation. Cette force
s'effectue par l'intermédiaire du champ magnétique, et est produite par des charges en
mouvement ou des aimants.
Expérience d'Ørsted []
En 1820, le danois Hans Christian Ørsted montre qu'à proximité d'un fil rectiligne parcouru par
un courant électrique, l'aiguille d'une boussole dévie.
certains sont attirés vers les régions de champ intense en s'orientant parallèlement aux
lignes de champ comme le ferait un barreau de fer doux ;
d'autres sont repoussées vers les régions où le champ magnétique est faible et s'orientent
perpendiculairement aux lignes de champ ; de telles substances sont dites diamagnétiques
(argent, or, cuivre, mercure, plomb, presque tous les composés organiques…).
Les substances qui sont comparables au fer sont dites ferromagnétiques (fer, cobalt, nickel et un
grand nombre de leurs alliages en particulier les aciers) et certain de leurs composés ainsi que
certaines combinaisons d'éléments non ferromagnétiques.
4
Les substances qui subissent des actions de même nature que le fer mais beaucoup moins
intenses sont dites paramagnétiques (aluminium, chrome, platine… et certains composés
d'éléments ferromagnétiques par exemple l'alliage 68% fer 32% de nickel).
Description macroscopique []
Remarque : dans certains ouvrages anciens ou certains livres techniques est appelé vecteur
induction magnétique
Excitation magnétique []
5
On pose aussi :
Diamagnétisme : matériaux pour lesquels est négatif mais toujours extrêmement faible,
de l'ordre de 10- 5
Paramagnétisme : matériaux pour lesquels est positif mais toujours très faible, de
l'ordre de 10- 3
Ferromagnétisme et ferrimagnétisme : matériaux pour lesquels est positif et très grand,
il peut atteindre 10 5 ! En électrotechnique seuls ces matériaux sont importants car ce sont
les seuls à produire des augmentations du champ magnétique qui sont significatives (voir
ci-dessous).
Le mouvement des électrons dans le nuage électronique est responsable de l'existence d'un
magnétisme dit orbital, alors que la rotation sur eux-mêmes est responsable du magnétisme de
spin. Il n'est pas possible d'ignorer l'aspect quantique de ces phénomènes : en 1919, dans sa thèse
de Doctorat, J. H. van Leeuwen prouva qu'il était impossible d'expliquer le magnétisme
uniquement à l'aide de l'électrodynamique de Maxwell et de la mécanique statistique classique.
Origine du diamagnétisme []
L'effet d'un champ magnétique est de donner à l'ensemble du mouvement électronique une
vitesse angulaire de rotation autour de la direction du champ magnétique appliqué : phénomène
classique d'induction. Ce moment magnétique induit est proportionnel au champ appliqué et
s'oppose à ce dernier. C'est l'origine du diamagnétisme qui est donc un phénomène tout à fait
général mais qui peut être masqué par les autres phénomènes dont l'effet est plus important.
Origine du paramagnétisme []
Lorsque les atomes possèdent leur propre moment magnétique permanent, le diamagnétisme
(toujours présent) est masqué par le paramagnétisme. Sous l'effet d'un champ magnétique
extérieur, ces atomes, petits aimants permanents, s'orientent selon le champ appliqué et
6
l'amplifient. Ce phénomène est limité par l'agitation thermique et dépend fortement de la
Pour les atomes : un atome dont les couches électroniques sont totalement remplies ne
possède pas de moment magnétique. Lorsque les couches sont incomplètes, il y a
toujours un déséquilibre qui produit un moment magnétique de spin.
Pour les solides cela peut être très différent : les électrons externes participent aux
liaisons chimiques. Dans les liaisons covalentes les électrons appariés sont de spin
opposé. Les ions des cristaux ioniques ont des couches complètes. On peut donc avoir
une disparition du magnétisme propre. L'existence du paramagnétisme subsiste pour les
solides composés d'atomes ayant des couches électroniques internes incomplètes :
métaux de transitions et Lanthanides (terres rares) par exemple.
Ferromagnétisme []
Article détaillé : Ferromagnétisme.
C'est la propriété qu'ont certains corps de s'aimanter très fortement sous l'effet d'un champ
magnétique extérieur, et pour certains d'entre-eux, appelés aimants (ie. les matériaux
magnétiques durs), de garder une aimantation importante même après la disparition du champ
extérieur (aimantation rémanente).
Corps ferromagnétiques []
Pour l'usage industriel, seul le fer, le cobalt et le nickel sont des ferromagnétiques intéressants.
Certaines terres rares (les Lanthanides dans la classifiation périodique) sont également
ferromagnétiques à basse température.
En ce qui concerne les alliages, la situation est très complexe : certains alliages de fer et de
nickel ne sont pas ferromagnétiques, alors que l'alliage d'Heussler, constitué uniquement de
métaux non ferromagnétiques (61 % Cu, 24 % Mn, 15 % Al), est ferromagnétique.
Enfin, il faut ajouter les ferrites, dont la composition est de la forme (MO ; Fe2O3) où M est un
métal divalent et dont le représentant le plus ancien est la magnétite Fe3O4 (FeO ; Fe2O3).
7
Cycles d'hystéresis []
Lorsqu'on a magnétisé un échantillon de matériau jusqu'à la saturation et que l'on fait décroître
l'excitation H, on constate que B décroît également, mais en suivant une courbe différente qui se
situe au-dessus de la courbe de première aimantation. Ceci est le fait d'un retard à la
désaimantation. On dit qu'il y a hystérésis.
Lorsque H est ramené à 0, il subsiste un champ magnétique Br appelé champ rémanent (du latin
remanere, rester). Pour annuler ce champ rémanent, il est nécessaire d'inverser le courant dans le
solénoïde, c’est-à-dire d'imposer à H une valeur négative. Le champ magnétique s'annule alors
pour une valeur de l'excitation Hc appelée excitation coercitive.
Conséquences de l'hystérésis []
L'aimantation de la matière absorbe de l'énergie qui n'est que partiellement restituée au cours de
la désaimantation. Cette énergie est dissipée sous forme calorifique : le matériau s'échauffe. On
démontre que les pertes par hystérésis sont proportionnelles à l'aire du cycle d'hystérésis.
Dans le cas où la substance ferromagnétique doit décrire un grand nombre de cycles d'hytérésis
(machines tournantes, transformateurs…), il faut choisir des matériaux tels que l'aire du cycle
soit aussi petite que possible. Ces matériaux sont dits magnétiquement « doux. »
À l'opposé, c'est grâce à une hystérésis importante que l'on peut réaliser des aimants permanents.
On utilise pour leur fabrication des matériaux magnétiquement durs : certains aciers à
l'aluminium, au nickel ou au cobalt conviennent parfaitement. On réalise aussi des aimants avec
de la poudre de fer agglomérée dans un isolant.
8
Ce sont en général des matériaux doux mécaniquement. Ces matériaux ont des cycles très
étroits : l'excitation cœrcitive ne dépasse pas 100 A.m- 1. Ils possèdent une grande perméabilité.
Quelques exemples :
SuperMalloy (fer, nickel, molybdène...) : Hc = 0,16 A.m-1 ; Br = 1,2 T (l'un des plus
doux) ;
Fer + 3 % de Silicium, grains orientés : Hc = 8 A.m-1 ; Br = 1,0 T
Les matériaux magnétiques doux sont utilisés pour réaliser des électroaimants (leur aimantation
doit pouvoir facilement être annulée) ou des circuits magnétiques fonctionnant en régime
alternatif (machines électriques, transformateurs).
Contrairement aux précédents, les cycles sont extrêmement larges : plusieurs centaines de kA.m-
1
. Il est impossible de les dessiner dans un même repère que les précédents.
9
alors HcB). Pour annuler (en fait inverser) l'aimantation, il est nécessaire de fournir une excitation
magnétique que l'on appelle HcM : excitation de désaimantation irréversible.
L'application de ces matériaux est la réalisation d'aimants permanents de très forte puissance. Les
ferrofluides sont des suspensions de particules aimantées de taille micronique dans un liquide.
Ces liquides réagissent à un champ magnétique extérieur (par exemple, leur surface se hérisse de
pointes).
La théorie des intégrales (ou interactions) d'échange proposée par Heisenberg en 1928 constitue
le fondement théorique des explications de ce phénomène. Lorsqu'un solide est constitué
d'atomes paramagnétiques (chaque atome peut être assimilé à un petit aimant), il se produit un
couplage entre ces derniers.
Ferromagnétisme []
Lorsque les atomes sont éloignés les uns des autres dans la structure cristalline, le couplage
favorise un alignement de ces aimants élémentaires. C'est le cas du Fer α (structure cubique
centrée), du nickel, du cobalt et, plus faiblement, de certains métaux de la famille des terres rares
comme le Gadolinium. Quelques alliages dont les mailles sont grandes peuvent avoir cette
propriété.
Antiferromagnétisme []
Lorsque les atomes sont plus proches les uns des autres, comme c'est le cas pour le chrome, le
manganèse ou l'hématite, la configuration la plus stable correspond à des aimants en
antiparallèle. Il n'y a alors plus d'aimantation apparente à grande distance car chaque aimant
élémentaire est compensé par son voisin.
Ferrimagnétisme []
Il s'observe dans des matériaux comportant deux types d'atomes différents, produisant chacun
des aimants élémentaires de force différente et orientés en tête-bêche.
Domaines de Weiss []
10
Lorsqu'un matériau est ferro ou ferrimagnétique, il est divisé en domaines, appelés domaines de
Weiss, à l'intérieur duquel l'orientation magnétique est identique. Ce domaine se comporte alors
comme un aimant. Ces domaines sont séparés par des parois dites parois de Bloch.
Ces domaines n'existent pas lorsque les dimensions du matériau sont très faibles
(quelques nm). Ces matériaux sont dits nanocristallins.
Le déplacement de ces parois est responsable des phénomènes d'hystérésis.
Champ magnétique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ferrofluide soumis à un champ magnétique dont l'instabilité provoque des pointes qui
l'emportent sur la gravité et la tension superficielle du fluide.
11
d'électroaimants et le déplacement de charges électriques. La présence de ce champ se traduit par
l'existence d'une force agissant sur les charges électriques en mouvement (dite force de Lorentz),
et divers effets affectant certains matériaux (paramagnétisme, diamagnétisme ou
ferromagnétisme selon les cas). La grandeur qui détermine l'interaction entre un matériau et un
champ magnétique est la susceptibilité magnétique.
Le champ magnétique forme, avec le champ électrique les deux composantes du champ
électromagnétique décrit par l'électromagnétisme. Des ondes de champs électrique et magnétique
mêlées peuvent se propager librement dans l'espace, et dans la plupart des matériaux. Ces ondes
sont appelées ondes électromagnétiques, et correspondent à toutes les manifestations de la
lumière, dans tous les domaines de longueur d'onde (ondes radio, domaine micro-onde,
infrarouge, domaine visible, ultraviolet, rayons X et rayons gamma). La discipline qui étudie les
champs magnétiques statiques (ne dépendant pas du temps) est la magnétostatique.
Les applications de la maîtrise de ce champ sont nombreuses, même dans la vie courante : outre
le fait que celui-ci est une composante de la lumière, il explique l'attraction des aimants,
l'orientation des boussoles et permet entre autres la construction d'alternateurs et de moteurs
électriques. Le stockage d'informations sur bandes magnétiques ou disques durs se fait à l'aide de
champs magnétiques. Des champs magnétiques de très forte intensité sont utilisés dans les
accélérateurs de particules ou les tokamaks pour focaliser un faisceau de particules très
énergétiques dans le but de les faire entrer en collision. Les champs magnétiques sont également
omniprésents en astronomie, où ils sont à l'origine de nombreux phénomènes comme le
rayonnement synchrotron et le rayonnement de courbure, ainsi que la formation de jets dans les
régions où l'on observe un disque d'accrétion. Le rayonnement synchrotron est également
abondamment utilisé dans de nombreuses applications industrielles.
Mathématiquement, le champ magnétique est décrit par un champ pseudo vectoriel[1], qui se
rapproche d'un champ de vecteurs par plusieurs aspects, mais présente quelques subtilités au
niveau des symétries. Les équations décrivant l'évolution du champ magnétique sont appelées
équations de Maxwell, en l'honneur de James Clerk Maxwell qui les a finalisées en 1873. C'est
cependant Albert Einstein qui en 1905 en a proposé le premier la vision la plus cohérente, dans le
cadre de la relativité restreinte qu'il venait de découvrir et qui en est indissociable.
Historique []
Article détaillé : Histoire de l'électricité.
Dès le VIe siècle av. J.-C., les philosophes grecs décrivaient — et tentaient d'expliquer — l'effet
de minerais riches en magnétite. Ces roches étaient issues entre autres de la cité de Magnésie :
elle donna son nom au phénomène.
12
La magnétite, minerai présentant des propriétés magnétiques, intriguait déjà les Grecs il y a
2 600 ans.
L'aiguille « Montre-sud » est mentionnée pour la première fois au XIe siècle par Chen Koua et,
même s'il y a des attestations de la connaissance de l'aimant en Chine[2] dès le IIIe siècle av. J.-C.,
le problème du magnétisme terrestre apparaît beaucoup plus tard. L'utilisation de la boussole
dans les techniques de navigation daterait du XIIe siècle et son usage exact reste à préciser du fait
d'une navigation essentiellement côtière à cette époque[2]. Les boussoles faisaient usage du
champ magnétique terrestre, qui se trouve être aujourd'hui à peu près aligné avec l'axe de
rotation terrestre, raison pour laquelle une boussole, en indiquant le pôle magnétique, indique
aussi (quoique approximativement) la direction du pôle géographique terrestre.
En Occident, Pierre de Maricourt fut l'un des premiers à travailler sur le magnétisme et publia
son Epistola de magnete à peu près à la même époque que les savants chinois. Au-delà du simple
problème des priorités, il serait intéressant de savoir comment certaines techniques ont pu
voyager et s'il n'est pas possible que des développements parallèles, et chronologiquement
presque concomitants, se soient produits[2].
Pour les encyclopédistes des Lumières[3], « le magnétisme est le nom général qu’on donne aux
différentes propriétés de l’aimant ». Ils attribuent ses effets à une « matière subtile[4], différente
de l’air » (parce que ces phénomènes ont également lieu dans le vide) qu’ils appellent
magnétique. Plus loin ils affirment que « c’est encore une question non moins difficile que de
savoir s’il y a quelque rapport entre la cause du magnétisme & celle de l’électricité, car on ne
connoît guère mieux l’une que l’autre. »
Jusqu'au début des années 1820, on ne connaissait que le magnétisme des aimants naturels à base
de magnétite. Hans Christian Ørsted montra en 1821 qu'un courant électrique parcourant un fil
influence l'aiguille d'une boussole située à proximité. Il fut cependant incapable d'expliquer ce
phénomène à la lumière des connaissances de l'époque. La même année, Michael Faraday
énonce la loi de Faraday, qui trace un premier lien entre électricité et magnétisme.
André-Marie Ampère proposa peu après une loi phénoménologique, aujourd'hui démontrée dans
le cadre général de l'électromagnétisme, appelé théorème d'Ampère, qui relie le champ
magnétique aux courants. Peu après, en 1825, l'électricien William Sturgeon crée le premier
électroaimant.
13
En 1873, James Clerk Maxwell unifie le champ magnétique et le champ électrique, au sein de la
théorie de l'électromagnétisme. Ce faisant, il découvre une incompatibilité entre les lois de la
mécanique classique et les lois de l'électromagnétisme. Ces dernières prédisent que la vitesse de
la lumière est indépendante de la vitesse d'un observateur par rapport à la source qui émet la
lumière, hypothèse incompatible avec les lois de la mécanique classique.
En 1873, l'ingénieur belge Zénobe Gramme découvre le premier moteur électrique à courant
continu, utilisable à grande échelle.
En 1905, Albert Einstein résout le paradoxe découvert par Maxwell en montrant que les lois de
la mécanique classique doivent en réalité être remplacées par d'autres lois, celles de la relativité
restreinte.
En 1944, Lars Onsager propose le premier modèle (dit modèle d'Ising) décrivant le phénomène
de ferromagnétisme.
En 1966, le docteur Karl Strnat découvre les premiers aimants samarium-cobalt, d'une énergie
phénoménale (18 à 30 MGOe)[5].
En 1968 sont découverts les pulsars, cadavres d'étoiles extraordinairement denses, siège des
champs magnétiques les plus intenses existant aujourd'hui dans la nature (4×108 teslas pour le
pulsar du Crabe, par exemple).
En 1983, une équipe internationale crée des aimants néodyme-fer-bore, les plus puissants
aimants permanents connus à ce jour (35 MGOe soit environ 1,25 tesla[5]).
En 1998, une équipe russe crée un champ magnétique pulsé par une explosion qui atteint
2 800 T[6].
Le 12 décembre 1999, une équipe américaine crée un champ magnétique continu d'une intensité
de 45 T[7].
En 2006, des champs magnétiques pulsés ont atteint 100 T sans destruction[8].
14
On note généralement le champ magnétique avec la lettre B, écrite en caractère gras ou
surmontée d'une flèche, ces deux notations indiquant qu'il s'agit d'un vecteur (ou en l'occurrence
d'un pseudovecteur) : ou B. Cette lettre, empruntée à James Clerk Maxwell, vient de ses
notations : il décrivait les trois composantes du champ magnétique indépendamment, par les
lettres B, C, D. Les composantes du champ électrique étant, dans les notations de Maxwell les
lettres E, F, G.
Le champ étant défini dans tout l'espace, c'est en fait une fonction des coordonnées, en général
notées par le rayon vecteur r, et éventuellement du temps t, aussi est-il noté B(r) ou B(r, t).
Cependant, on utilise souvent la notation B, la dépendance spatiale et/ou temporelle étant
implicite.
Unités []
15
Des aimants NdFeB, créant un champ de 1,25 tesla (en haut et entre les sphères), supportant
1 300 fois leur propre poids.
L'unité moderne utilisée pour quantifier l'intensité du champ magnétique est le tesla, défini en
1960[9]. C'est une unité dérivée du système SI. On définit un tesla par un flux d'induction
magnétique d'un weber par mètre carré :
Pour diverses raisons historiques remontant aux travaux de Charles de Coulomb, certains auteurs
préfèrent utiliser des unités hors du système SI, comme le gauss[10] ou le gamma[11]. On a :
Enfin, on utilise également parfois l'œrsted, notamment pour quantifier la « force » des aimants
naturels, dont l'équivalent SI est l'ampère par mètre A.m-1 par la relation :
Ordres de grandeur []
Dans l'espace interplanétaire, le champ magnétique est compris entre 10-10 et 10-8 T[12]. Des
champs magnétiques à plus grande échelle, par exemple au sein de la Voie lactée sont également
mesurés, par l'intermédiaire du phénomène de rotation de Faraday, en particulier grâce à
l'observation des pulsars. L'origine et l'évolution des champs magnétiques aux échelles
galactiques et au-delà est à l'heure actuelle (2007) un problème ouvert en astrophysique. Les
étoiles, à l'instar des planètes, possèdent aussi un champ magnétique, qui peut être mis en
évidence par spectroscopie (effet Zeeman). Une étoile en fin de vie a tendance à se contracter,
laissant à l'issue de la phase où elle est le siège de réactions nucléaires un résidu plus ou moins
compact. Cette phase de contraction augmente considérablement le champ magnétique à la
surface de l'astre compact. Ainsi, une naine blanche possède un champ magnétique pouvant aller
jusqu'à 104 teslas, alors qu'une étoile à neutrons jeune, bien plus compacte qu'une naine blanche
a un champ mesuré à 108 voire 109 teslas. Certaines étoiles à neutrons appelées pulsars X
anormaux et magnétars semblent être dotées d'un champ magnétique jusqu'à 100 fois plus
élevé[13],[14].
16
Étant une composante du champ électromagnétique, l'intensité du champ magnétique décroît
avec la distance à sa source, mais est de portée infinie. Ceci est intimement lié au fait que la
particule élémentaire vecteur de l'interaction électromagnétique, le photon, est de masse nulle.
En physique classique, les champs magnétiques sont issus de courants électriques. Au niveau
microscopique, un électron en « orbite » autour d'un noyau atomique peut être vu comme une
minuscule boucle de courant, générant un faible champ magnétique et se comportant comme un
dipôle magnétique. Selon les propriétés des matériaux, ces structures magnétiques
microscopiques vont donner lieu à essentiellement trois types de phénomènes :
Dans certains cas, les champs générés par des électrons d'atomes voisins présentent une
certaine tendance à s'aligner les uns par rapport aux autres, un champ magnétique
macroscopique, c'est-à-dire une aimantation spontanée, est susceptible d'apparaître. C'est
le phénomène de ferromagnétisme, expliquant l'existence d'aimants permanents. Il est
possible de détruire le champ magnétique d'un aimant en le chauffant au-delà d'une
certaine température. L'agitation thermique générée par le chauffage brise les interactions
entre atomes proches qui étaient responsables de l'alignement des champs magnétiques
atomiques. En pratique, le phénomène de ferromagnétisme disparaît au-delà d'une
certaine température appelée température Curie. Elle est de 770 degrés Celsius pour le
fer.
En l'absence de ferromagnétisme, ou à une température trop élevée pour que celui-ci
apparaisse, la présence d'un champ magnétique externe peut amener les champs
microscopiques à s'aligner dans le sens du champ. Ce phénomène est appelé
paramagnétisme. La transition entre l'état ferromagnétique et l'état paramagnétique se fait
par l'intermédiaire d'une transition de phase dite de second ordre (c'est-à-dire que
l'aimantation tend continûment vers 0 à mesure que la température approche la
température de Curie, mais que sa dérivée par rapport à la température diverge à la
transition). Le premier modèle mathématique permettant de reproduire un tel
comportement s'appelle le modèle d'Ising, dont la résolution, considérée comme un tour
de force mathématique, a été effectuée par le prix Nobel de chimie Lars Onsager en 1944.
À l'inverse, certains matériaux tendent à réagir en alignant leurs champs magnétiques
microscopiques de façon antiparallèle avec le champ, c'est-à-dire s'efforçant de diminuer
le champ magnétique imposé de l'extérieur. Un tel phénomène est appelé diamagnétisme.
Courants électriques []
17
Un courant électrique, d'intensité I (I > 0), parcourant un fil crée un champ magnétique B autour
de celui-ci.
Tout courant électrique génère un champ magnétique, ce qu'a montré l'expérience historique
d'Ørsted.
La présence d'un courant permet donc d'influencer localement le champ magnétique, c'est le
principe des électroaimants. Ce champ magnétique est d'autant plus intense que le courant l'est.
Réciproquement, un champ magnétique variable est susceptible de générer un courant électrique.
C'est le principe de l'induction magnétique qu'utilisent toutes les machines électriques.
La Terre, comme la plupart des planètes du système solaire, possède un champ magnétique. Ce
champ magnétique terrestre — qui protège la Terre en déviant les particules chargées issues du
Soleil dans une région appelée magnétosphère — est principalement d'origine interne. On
suppose qu'il est issu d'effets de convection de la matière située dans le noyau interne de la Terre,
principalement composé de fer et de nickel liquide. En particulier, des courants (bien que très
faibles), parcourant le noyau induiraient ce champ magnétique, par un processus appelé effet
dynamo.
18
La valeur moyenne du champ magnétique terrestre est d'environ 0,5 gauss (soit 5×10-5 T). Le
champ magnétique terrestre fluctue au cours du temps : sa direction et son intensité ne sont pas
constantes. De plus, il n'est pas homogène en tout point du globe[15].
En particulier, les champs magnétiques des planètes Jupiter et Saturne, les plus intenses après
celui du Soleil[16] sont actuellement beaucoup étudiés afin notamment de comprendre le décalage
entre l'orientation du champ magnétique et l'axe de rotation de la planète, ainsi que ses
variations[17]. La mesure du champ magnétique de Saturne est l'un des objectifs de la mission
Cassini-Huygens[18], tandis que celui de Jupiter sera étudié par la sonde JUNO[19]. L'origine de
ces champs est supposée liée aux mouvements du noyau d'hydrogène métallique qu'elles abritent.
Au niveau des pôles magnétiques de ces planètes, le champ a tendance à guider les particules
chargées, issues par exemple du vent solaire. Celles-ci, très énergétiques, interagissent parfois
avec l'atmosphère de la planète : c'est ce que l'on peut observer sous la forme des aurores
polaires.
Monopôles magnétiques []
Une des différences fondamentales entre le champ électrique et le champ magnétique est que l'on
observe dans la nature des particules possédant une charge électrique, alors que l'on n'observe ni
particule ni objet possédant une charge magnétique. En pratique cela se traduit par l'absence de
configurations possédant un champ magnétique purement radial, ce qui mathématiquement
correspond au fait que le champ magnétique est de divergence nulle.
En particulier, tout aimant possède un pôle nord et un pôle sud magnétique. Si l'on casse cet
aimant en deux, on se retrouve avec deux aimants ayant chacun un pôle nord et un pôle sud
magnétique. Mathématiquement, cette propriété se traduit par le fait que la divergence du champ
magnétique est nulle, propriété formalisée par l'une des équations de Maxwell. Des objets
hypothétiques ne possédant qu'un seul pôle magnétique sont appelés monopôles magnétiques.
L'existence de monopôles magnétiques n'a pour l'heure pas été prouvée. D'un point de vue
physique, rien n'interdit cependant leur existence. Dans cette hypothèse, l'électrodynamique
quantique prédit certaines de leurs propriétés, à savoir que la charge électrique et la charge
magnétique sont deux entités nécessairement discrètes, dont le produit de la plus petite valeur
positive est égal au produit d'un nombre entier par la constante de Planck réduite. On parle dans
19
ce cas de monopôles de Dirac, nommés en l'honneur du physicien anglais Paul Dirac qui a
prouvé cette propriété de discrétisation.
Origine relativiste []
Une particule chargée, au repos dans le vide, En revanche, son déplacement brise cette
engendre un champ électrique isotrope, symétrie, à cause d'effets relativistes : cette
identique dans toutes les directions de l'espace. déformation est à l'origine du champ
magnétique.
Article détaillé : Transformations de Lorentz du champ électromagnétique.
En 1905, Albert Einstein montra comment le champ magnétique apparaît, comme un des aspects
relativistes du champ électrique[20], plus précisément dans le cadre de la relativité restreinte.
Lorsqu'une charge électrique se déplace, le champ électrique engendré par cette charge n'est plus
perçu par un observateur au repos comme à symétrie sphérique, à cause de la dilatation du temps
prédite par la relativité. On doit alors employer les transformations de Lorentz pour calculer
l'effet de cette charge sur l'observateur, qui donne une composante du champ qui n'agit que sur
les charges se déplaçant : ce que l'on appelle « champ magnétique ».
On peut ainsi décrire les champs magnétique et électrique comme deux aspects d'un même objet
physique, représenté en théorie de la relativité restreinte par un tenseur de rang 2.
20
Un matériau ferromagnétique possède une aimantation spontanée, c'est-à-dire existant même en
l'absence de champ extérieur, mais même dans ce cas, la valeur de l'aimantation est influencée
par l'intensité du champ magnétique extérieur. Le champ généré par l'aimantation s'ajoute au
champ initial, et c'est la somme des deux qui est observée. Dans un tel cas, le terme de champ
magnétique désigne le champ total, et le champ initial prend le nom d'excitation magnétique.
En d'autres termes, on est parfois amené à distinguer le champ initial, l'excitation magnétique,
notée H, du champ total, noté B, reliés l'un à l'autre par la relation :
L'aimantation est une conséquence de l'excitation magnétique, et il existe donc une fonction
(éventuellement compliquée)
Dans les cas les plus simples, ces deux quantités sont proportionnelles l'une de l'autre, et l'on
définit la susceptibilité magnétique χ, quantité sans unité, par :
avec
μr = 1 + χ,
Quand le matériau est anisotrope, la relation entre excitation et aimantation peut être plus
complexe. En particulier, ces deux quantités peuvent ne pas avoir même direction. Dans ce cas,
si l'on suppose qu'elles sont reliées par une relation linéaire, celle-ci est sous forme matricielle.
Il est bien souvent difficile de distinguer un champ magnétique B d'une excitation magnétique H
d'autant qu'ils sont souvent donnés comme étant liés par une perméabilité magnétique
relativement complexe à estimer (car fonction du matériau et de la norme d'un éventuel courant
électrique embrassant celui-ci).
21
En fait, l'induction magnétique est un champ au sens physique du terme c'est-à-dire qu'en un
point de l'espace soumis à ce champ, une force d'attraction (ou de répulsion) magnétique est
susceptible de s'appliquer.
Quant à l'excitation magnétique, c'est une fonction mathématique qui fait le lien entre un courant
électrique et un champ magnétique. Elle est parfaitement définie par l'équation de Maxwell-
Ampère :
(formulation locale),
ou bien
(formulation intégrale).
Dans l'air, les vecteurs H et B sont égaux à une constante multiplicative près (perméabilité
magnétique de l'air, proche de celle du vide). On peut choisir d'étudier indifféremment l'un ou
l'autre du fait de la relation rigide qui les lie. Par contre, dans un matériau quelconque, en
particulier pour les matériaux ferromagnétiques, les deux vecteurs doivent être clairement
distingués car en plus des différences que nous venons de voir, des phénomènes de non-linéarités
(saturation magnétique et hystérésis) compliquent les relations entre B et H.
Le champ d'excitation H est parfois appelé « champ courant » pour mieux souligner son origine.
Mise en évidence de lignes de champ magnétique par des brindilles d'acier et de la limaille.
Par définition, les lignes de champ du champ magnétique sont l'ensemble des courbes « en tout
point » tangentes à B'.
Ces lignes relient les pôles magnétiques, et par convention on les oriente de sorte que les lignes
de champ d'un aimant entrent par le sud et ressortent par le nord. Leur expression locale est telle
que :
22
.
où dl, de coordonnées (dx, dy, dz), est un vecteur infinitésimal. Une équation paramétrique
décrivant les lignes de champ se déduit de la formule ci-dessus en choisissant une variable
d'intégration (par exemple x si la composante Bx est non nulle) et en intégrant les équations, qui
en coordonnées cartésiennes donnent
Observation []
Lorsqu'on approche un aimant d'une poudre de fer, on observe des formes géométriques
particulières. Le ferromagnétisme de la limaille de fer fait qu'elle s'aimante légèrement en
présence du champ magnétique. Ainsi, la limaille s'orientera de sorte qu'on observera les lignes
de champ magnétique.
Dans une bobine suffisamment longue, on observe et on montre que le champ magnétique est
pratiquement uniforme à l'intérieur : les lignes de champ sont portées par des droites parallèles et
de même écart, selon l'axe du solénoïde.
Décomposition []
Le champ magnétique étant de divergence nulle (on parle parfois de champ solénoïdal), il est
possible de le décomposer en deux champs appelés champ toroïdal et champ poloïdal. Une telle
décomposition est particulièrement appropriée dans les configurations de forme sphérique, et se
trouve donc fréquemment utilisée en géophysique et en physique stellaire. Elle est également
utilisée pour décrire le champ magnétique qui règne dans un tokamak.
Force de Lorentz []
23
La force de Lorentz.
En l'absence de champ électrique, l'expression de cette force est, pour une particule de charge q
animée d'une vitesse v :
où on a noté le produit vectoriel par une croix, et où les quantités sont exprimées dans les unités
du système international.
On peut réécrire cette relation sous forme différentielle pour un fil, en introduisant le courant
électrique :
Force de Laplace []
La force de Laplace est simplement un cas particulier de la force de Lorentz, pour un barreau
homogène et conducteur, parcouru par un courant électrique et placé dans un champ magnétique.
24
Contrairement à la force de Lorentz, elle ne traite pas des particules constituantes du barreau,
mais de l'effet macroscopique : si son expression est similaire, le sens physique des objets
considérés diffère. En particulier, la force n'est pas toujours orthogonale à la vitesse.
Supraconducteurs []
Les matériaux supraconducteurs ont la propriété intéressante de ne pas pouvoir être pénétrés par
un champ magnétique : on parle d'expulsion du champ magnétique. On observe ce phénomène
par exemple au travers de l'effet Meissner.
Une des interprétations possibles consiste à fournir une masse aux photons, porteurs du champ
magnétique, ce qui diminue la portée de ce champ à l'intérieur du matériau. Il est ainsi possible
de faire des analogies avec des processus comme le mécanisme de Higgs, qui explique la masse
des porteurs des interactions nucléaires.
Cet effet ne saurait par ailleurs être observé entre deux aimants : la lévitation statique serait alors
interdite par le théorème d'Earnshaw.
Dans la théorie BCS, qui traite des supraconducteurs, on peut montrer que le potentiel vecteur est
de la forme :
25
,
Chauffage par induction d'une bouteille en métal : la variation d'un champ magnétique induit des
courants dans le corps de l'objet, qui échauffent celui-ci par effet Joule.
Ce champ électrique peut à son tour engendrer un champ magnétique, propageant ainsi une onde
électromagnétique.
Lorsqu'un matériau est placé dans un champ magnétique variant, il apparaît dans celui-ci un
champ électrique (dont la circulation est appelée force électromotrice) qui génère à son tour des
courants, appelés courants de Foucault. C'est d'une part le principe des alternateurs, qui
26
produisent de l'électricité en déplaçant des aimants. C'est d'autre part le principe des chauffages
et plaques à induction, car la dissipation par effet Joule de ces courants échauffe le métal.
Par ailleurs, deux systèmes magnétiques, comme des bobines, peuvent être couplés au travers du
champ magnétique. On parle d'induction mutuelle (ou de mutuelle induction). Cet effet modifie
le comportement individuel de chaque circuit.
On peut aborder cet effet par un modèle très simple : un conducteur ohmique de conductivité
électrique γ est parcouru par un champ magnétique sinusoïdal, d'intensité B0 et de pulsation ω.
Ce champ est, à tout instant t, d'intensité B donnée par :
Ce champ induit dans le conducteur, d'après la loi de Faraday, un champ électrique E d'intensité
E donnée par
D'après la loi d'Ohm, il se dissipe donc une puissance moyenne volumique, par effet Joule :
Effet Hall []
Un conducteur, parcouru par un courant électrique selon une direction, soumis à un champ
magnétique dirigé dans une seconde direction, présente une différence de potentiel selon la
troisième direction. Ce phénomène est connu sous le nom d'effet Hall, en l'honneur du physicien
américain Edwin Herbert Hall.
On peut expliquer cet effet au travers de la physique classique, en considérant que les porteurs de
charge (par exemple les électrons) qui se déplacent dans le corps du conducteur sont soumis à la
27
force de Lorentz, donc déviés, de sorte que leur répartition est différente d'une part et d'autre du
conducteur — d'où la différence de potentiel. On peut l'expliquer de manière plus fondamentale
du point de vue de la mécanique quantique.
Cet effet est à la base de nombreux dispositifs de mesure du champ magnétique et du courant
électrique.
Magnétorésistance []
En présence d'un champ magnétique, certains conducteurs voient leur résistance électrique
varier. Cet effet est appelé magnétorésistance, et présente de nombreuses applications, par
exemple dans les disques durs qui équipent les ordinateurs modernes.
Dipôles magnétiques []
Un dipôle magnétique, caractérisé par son moment magnétique, est analogue à un aimant droit.
Parfois, on peut introduire la notion de moment magnétique, qui permet de travailler avec des
dipôles.
Ceci revient à assimiler l'objet à un aimant droit infiniment fin. On peut alors introduire une
énergie potentielle dipolaire :
28
Ainsi, elle est minimale lorsque le dipôle est aligné avec le champ. On montre de même que,
dans une chaîne de dipôles, ils s'orientent tous dans une même direction pour minimiser leur
énergie. Dans les cas (fréquents) où on ne sait pas modéliser la structure d'un dipôle magnétique
par une boucle de courant, le moment magnétique est défini par la relation ci-dessus, c'est-à-dire
par l'énergie qu'il faut fournir pour tourner un dipôle magnétique dans un champ magnétique
donné.
Dans les matériaux, lorsqu'on considère des moments magnétiques de particules, le fait qu'ils
s'orientent tous de la même manière ne peut être expliqué que d'un point de vue quantique
(principe d'exclusion de Pauli et hamiltonien de Heisenberg).
En présence d'un champ magnétique, le fer s'aimante à son tour et devient un dipôle. Il est alors
soumis aux forces créées par un aimant droit et s'oriente selon les lignes de champ.
Dans le cadre d'un dipôle magnétique de moment M soumis à un champ B, lorsque le champ est
homogène, le torseur des forces se réduit au moment car la résultante des forces est nulle. On a
donc :
Cela explique notamment l'effet d'un champ magnétique sur une boussole : il a tendance à
aligner l'aiguille de celle-ci avec le champ.
Si en revanche le champ est inhomogène, alors le dipôle subit de plus une force, dont
l'expression est :
Cela explique notamment le fait que deux aimants s'attirent : cette force s'exerce sur le premier
de sorte à l'approcher des champs plus intenses, donc plus près de l'autre aimant. En supposant
cette fois que les pôles sont ponctuels, alors l'intensité de la force F s'exerçant d'un pôle sur
l'autre est donnée par[21] :
29
,
où g1 et g2 représentent l'intensité de ces pôles en (A·m si elles sont exprimées dans le système
international d'unités), μ la perméabilité magnétique du milieu, et r la distance entre les pôles.
Effets géologiques []
Certaines roches sont riches en matériaux ferromagnétiques, qui sont sensibles au champ
magnétique. En particulier, ils perdent leurs propriétés magnétiques au-delà d'une certaine
température, dite température de Curie.
Les roches basaltiques issues par exemple des volcans ou des rifts océaniques, sont chauffées au-
delà de cette température dans le magma. Lorsqu'elles refroidissent, elles regagnent leurs
propriétés magnétiques, et figent l'orientation du champ magnétique terrestre. On observe cet
effet au travers des anomalies magnétiques des roches. C'est par l'analyse de ces roches que l'on a
observé les inversions du champ terrestre[22],[23].
Il existe également des roches, comme l'hématite, dont les propriétés magnétiques sont telles
qu'on observe les variations de champ au cours de leur formation. L'étude de ces roches est
également un élément déterminant qui appuie la tectonique des plaques.
Effets biologiques []
Les différentes espèces connues ne sont pas identiquement sensibles aux champs
électromagnétiques. Les données concernant les êtres humains sont encore sporadiques[24]. Les
champs statiques inférieurs à 8 teslas n'ont vraisemblablement pas d'effets physiologiques
notables, si ce n'est l'apparition chez certaines personnes de phosphènes lorsqu'ils sont exposés à
des champs de plus de 4 T[25]. L'organisation mondiale de la santé mène encore aujourd'hui des
études[26] sur les risques potentiels.
Des champs continus aussi intenses sont relativement difficiles à obtenir en dehors des
laboratoires spécialisés, les applications courantes impliquant généralement des champs
inférieurs au tesla.
Les recherches actuelles s'orientent davantage sur les champs non ionisants de très basse
fréquence (EMF : extremely low frequency), qui ne sont pas statiques, mais semblent agir sur les
systèmes biologiques ou parfois provoquer des cancers[27].
Les champs pulsés, que l'on peut créer beaucoup plus intenses, provoquent de plus par induction
un rayonnement électromagnétique. Celui-ci peut interagir avec les systèmes biologiques, et son
effet dépend de la radiorésistance des espèces exposées. Notamment, selon la fréquence, de tels
champs peuvent provoquer des radiations ionisantes : ultraviolets, rayons X ou gamma. Ceux-ci
sont dangereux pour la santé, et provoquent en particulier la brûlure des tissus.
30
Récemment, des médecines alternatives faisant intervenir des champs magnétiques faibles pulsés
prétendent limiter les cancers ou la sclérose en plaques. Si de tels champs ne semblent pas
dangereux, aucune étude scientifique sérieuse n'appuie à ce jour ces allégations[28],[29]. En
revanche, les champs magnétiques pulsés peuvent influencer l'équilibre[30] et semblent diminuer
les symptômes du trouble bipolaire[31].
Les effets, principalement liés à l'induction dans les nerfs, permettent ainsi via la stimulation
magnétique transcranienne, le diagnostic de pathologies neurologiques.
Énergie magnétique []
Article détaillé : Énergie électromagnétique.
La présence d'un champ magnétique s'exprime globalement par une énergie, dite « énergie
magnétique ». Elle s'exprime par :
avec |B| étant la norme du champ magnétique et μ la perméabilité magnétique en chacun des
points considérés.
En pratique, on définit une énergie volumique, appelée dans ce contexte pression magnétique :
Symétries []
31
Respectivement, Π+ et Π- sont un plan d'antisymétrie et de symétrie pour le champ magnétique.
Changement de référentiel []
En mécanique classique, où l'on considère des vitesses relatives très inférieures à la vitesse de la
lumière, le champ magnétique mesuré est identique dans deux systèmes de coordonnées en
translation rectiligne et uniforme l'un par rapport à l'autre (référentiels galiléens). Cette propriété
n'est pas partagée par le champ électrique, dont la valeur change d'un référentiel à l'autre si le
champ magnétique est non nul.
Calcul du champ []
Le calcul du champ magnétique créé par un système demande de résoudre des équations
différentielles assez complexes. Il existe pour cela une multitude de méthodes numériques
comme la méthode des éléments finis, la méthode des différences finies et la méthode des
volumes finis pour ne citer que les méthodes les plus répandues. Toutefois, il est possible de
calculer analytiquement le champ magnétique dans certains cas simples. Sauf mention contraire,
les expressions données pour le calcul du champ magnétique sont exprimées dans les unités SI.
Cela explique notamment le facteur 1/4 π.
Théorème d'Ampère []
À partir des observations révélant un lien entre courants électriques et champ magnétique,
André-Marie Ampère énonça une loi d'abord phénoménologique, qui décrivait l'effet observé.
Démontrée depuis, dans le cadre plus général de l'électromagnétisme, cette relation est devenue
le théorème d'Ampère. Elle n'est valable, en toute rigueur, que dans les cas magnétostatiques.
B étant le champ magnétique, C une courbe fermée et orientée et I l'intensité qui traverse une
surface délimitée par C.
32
Cette relation étant mise en défaut dans le cas de champs magnétiques ou électriques dépendant
du temps, Maxwell introduisit en 1861 les « courants de déplacement », dont la variation
corrigeait cette relation : c'est l'équation locale de Maxwell-Ampère[32]. On peut l'écrire
localement sous la forme :
On peut a posteriori réécrire cette loi sous forme intégrale, également appelée théorème
d'Ampère :
avec
33
Si on a affaire à une distribution de courants, qui est connue en tout point, alors on peut intégrer
la relation locale.
Potentiel vecteur []
Ceci implique, d'après les théorèmes de l'analyse vectorielle, qu'il existe un champ vectoriel A,
dont le rotationnel est égal à B :
Un tel champ A est appelé potentiel vecteur, par analogie au potentiel électrique, dit « potentiel
scalaire », du champ électrique.
Ce potentiel n'est toutefois pas unique : il est défini à un gradient près. En effet, le rotationnel
d'un gradient est identiquement nul, aussi le potentiel vecteur A’ défini par :
De façon quelque peu étrange, la quantité fondamentale n'est pas le champ magnétique mais le
potentiel vecteur, alors que ce dernier ne peut être défini de façon univoque. Une telle situation
est appelée en physique invariance de jauge : des phénomènes identiques, ici le champ B,
peuvent être générés par plusieurs configurations, appelées pour diverses raisons historiques
« jauges » de l'objet fondamental, ici le champ A. D'un point de vue mathématique, l'invariance
de jauge est la cause d'une loi fondamentale de l'électromagnétisme, la conservation de la charge
électrique. Cette loi, expérimentalement vérifiée à une très grande précision implique en effet
que l'objet fondamental apparaissant en électromagnétisme n'est ni le champ magnétique ni le
champ électrique, mais le potentiel vecteur et le potentiel électrique.
34
Connaissant A, on peut facilement en déduire B. Le fait que le potentiel vecteur soit plus
fondamental que le champ magnétique transparaît en mécanique quantique, où en présence de
champ magnétique, c'est en fait le potentiel vecteur qui apparaît dans l'équation de Schrödinger,
qui décrit l'évolution des particules élémentaires. L'illustration la plus manifeste de la
prééminence du potentiel vecteur se trouve dans l'effet Aharonov-Bohm, où l'on est amené à
considérer des configurations dans lesquelles le champ B s'annule dans certaines régions alors
que le potentiel vecteur A n'est pas nul (mis de rotationnel nul) et influence explicitement le
comportement des particules.
Il est d'ailleurs possible de calculer le potentiel vecteur A directement à partir de la donnée des
courants :
l'expression ci-dessus n'étant valable que lorsque les courants — donc les champs — ne
dépendent pas du temps. En pratique, ces variations peuvent souvent être négligées tant que l'on
n'étudie pas les ondes et leur propagation.
Dans ces derniers cas, il faut remplacer l'expression ci-dessus par une expression plus complexe,
faisant appel au concept de potentiels retardés pour tenir compte du temps de propagation du
champ magnétique.
Applications []
Déviation de particules []
En effet, d'après la loi de Lorentz, la force F qu'exerce un champ magnétique B sur une particule
de charge q se déplaçant à la vitesse v est :
Ainsi, cette force est toujours orthogonale à la vitesse, donc son travail δW exercé lors d'un petit
déplacement dr est nul :
Par conséquent, la norme de la vitesse n'est pas influencée par le champ magnétique. En
revanche, cette force modifie la direction de celle-ci dès que vitesse et champ magnétique ne sont
pas colinéaires.
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Chambres à bulles []
Photographie d'une chambre à bulles. Des trajectoires, on peut trouver les particules ayant
interagi : ici, la première « photographie » d'un neutrino, le 13 novembre 1970.
Le champ magnétique dévie les particules chargées. Si, de plus, le milieu présente une certaine
viscosité, alors ces particules décrivent des spirales, desquelles on peut déduire la charge
électrique (le sens de l'enroulement) et la masse (au travers de la décélération) des particules.
C'est le principe des chambres à bulles, inventées au début du XXe siècle pour observer, en
particulier, les constituants de la matière (protons, neutrons et électrons), les positrons et les
neutrinos. On préfère cependant aujourd'hui, depuis leur invention dans les années 1970, utiliser
les chambres à fils.
Une particule dans une chambre à bulles est idéalement soumise uniquement à la force
magnétique et aux forces de frottement. Elle vérifie donc :
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IRM encéphalique (coupe sagittale passant par la ligne médiane).
La résonance magnétique est un phénomène qui apparaît lorsque certains atomes sont placés
dans un champ magnétique et reçoivent un rayonnement radio adapté.
En effet, les atomes dont le noyau est composé d'un nombre impair de constituants — en
particulier l'hydrogène, dont le noyau se résume à un proton — présentent une sorte de moment
magnétique, appelé moment magnétique de spin. Lorsqu'un noyau est placé dans un champ
magnétique — mécanique quantique oblige — il ne peut se placer que dans deux états distincts.
On peut toutefois faire passer un noyau d'un état à l'autre avec un photon de pulsation adaptée :
on parle de résonance. Ce phénomène affectant le noyau d'un atome, on parle de résonance
magnétique nucléaire.
Un noyau affecté retourne à l'équilibre en reprenant son état d'origine et en émettant un photon.
Ce rayonnement, en plus d'indiquer la présence du noyau, peut également informer sur son
voisinage au sein d'une molécule. En effet, il se produit des couplages, qui influencent
notamment sa fréquence. En RMN, on appelle ces écarts à un solvant de référence les
« déplacements ».
L'imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) est l'application de cet effet en imagerie
médicale, permettant d'avoir une vue 2D ou 3D d'une partie du corps, notamment du cerveau.
Transformateurs électriques []
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Un transformateur électrique est un convertisseur, qui permet de les valeurs de la tension et de
l'intensité du courant délivrées par une source d'énergie électrique alternative en un système de
tension et de courant de valeurs différentes, mais de même fréquence et de même forme. Il
effectue cette transformation avec un excellent rendement. Il est analogue à un engrenage en
mécanique (le couple sur chacune des roues dentées étant l'analogue de la tension et la vitesse de
rotation étant l'analogue du courant).
Un transformateur est constitué de deux parties : le circuit magnétique et les enroulements. Les
enroulements créent ou sont traversés par un flux magnétique que le circuit magnétique permet
de canaliser afin de limiter les pertes. Dans le cas d'un transformateur monophasé parfait pour
lequel toutes les pertes et les fuites de flux sont négligées, le rapport du nombre de spires
primaires et secondaires détermine totalement le rapport de transformation du transformateur.
Ainsi, si on note respectivement et le nombre de spires au primaire et au secondaire, on
obtient :
Moteurs électriques []
Une machine électrique est un dispositif permettant la conversion d'énergie électrique en travail
ou énergie mécanique : les moteurs rotatifs produisent d'un couple par un déplacement angulaire
tandis que les moteurs linéaires produisent d'une force par un déplacement linéaire.
Les forces engendrées par les champs magnétiques, formulées par la relation de Lorentz,
permettent d'envisager des dispositifs qui utilisent un tel champ pour transformer l'énergie
électromagnétique en énergie mécanique.
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Le premier moteur électrique fut construit par Peter Barlow : une roue, soumise à un champ
magnétique permanent, est parcourue par un courant électrique. Il s'exerce donc une force sur
cette roue, qui se met alors en rotation : c'est la roue de Barlow. Elle constitue de fait le premier
moteur électrique à courant continu.
Les liens entre champ magnétique et champ électrique, exprimés par les équations de Maxwell,
font qu'il est possible de construire des systèmes qui créent un champ magnétique non permanent
— à partir d'une source de courant, au moyen d'électroaimants.
Au sein de tels appareils, on crée un champ magnétique tournant[33], c'est-à-dire un champ dont
la direction varie en tournant dans un sens ou dans l'autre avec une fréquence de rotation
déterminée.
L'une des possibilités est de créer un tel champ à l'aide d'électroaimants fixes — ils constituent le
« stator » — parcourus par un courant électrique d'intensité variable, par exemple triphasé. Au
centre, une partie mobile et sensible au champ magnétique, constituée par exemple d'aimants
permanents, est ainsi mise en mouvement : c'est le « rotor », dont le mouvement de rotation est
transmis à un arbre. Ce principe est par exemple mis en œuvre pour les machines synchrones et
les machines asynchrones.
Une autre possibilité est de créer un champ permanent au stator à l'aide d'aimants permanents ou
d'enroulements parcourus par un courant continu et de réaliser un champ magnétique tournant au
rotor par un système de connexions glissantes afin que ce champ rotorique reste en quadrature
avec le champ statorique. C'est le principe mis en œuvre pour la machine à courant continu.
Loi d'Ohm
La loi d'Ohm est une loi physique permettant de relier l'intensité du courant électrique traversant
un dipôle électrique à la tension à ses bornes (elle permet de déterminer la valeur d'une
résistance). La loi d'Ohm a été nommée ainsi en l'honneur du physicien allemand Georg Ohm.
La différence de potentiel ou tension U (en volts) aux bornes d'une résistance R (en ohms) est
proportionnelle à l'intensité du courant électrique I (en ampères) qui la traverse.
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Représentation schématique d'une résistance parcourue par un courant. La loi d'Ohm relie
l'intensité i du courant à la valeur R de la résistance et à la tension U entre ses bornes par la
relation U = R.I
On peut en déduire :
Cette loi porte le nom de Georg Ohm qui a travaillé sur le comportement des conducteurs
métalliques. Elle s'applique de manière satisfaisante aux conducteurs métalliques thermostatés,
c'est-à-dire maintenus à une température constante. Lorsque la température change, la valeur de
la résistance change également de manière plus ou moins simple, ce qui impose d'introduire des
termes correctifs. Par convention, on conserve la loi et on introduit les termes correctifs dans la
valeur de la résistance du conducteur.
En courant alternatif []
La loi précédente se généralise au cas des courants sinusoïdaux en utilisant les notations
complexes. On note la tension et le courant complexes. La loi d'Ohm s'écrit alors :
Avec : impédance complexe du dipôle considéré, qui peut être constitué de dipôles linéaires
(résistances, condensateurs et inductances).
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Point de vue local (mésoscopique) []
Énoncé de la loi d'Ohm locale []
D'un point de vue local, c'est-à-dire mésoscopique, la loi (locale) d'Ohm s'énonce en disant que
la mobilité des porteurs de charge est indépendante de .
Si on note la mobilité des porteurs de charge, leur vitesse s'écrit alors (la direction
du mouvement dépend du signe des porteurs) ; la densité de courant associée à une densité de
porteurs vaut quant à elle :
Si on a plusieurs types de porteurs, comme par exemple les électrons et les trous dans un semi-
conducteur ou des ions différents dans un électrolyte, la densité de courant devient :
avec ,
donc .
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et l'intensité :
Multiplions par une constante la différence de potentiel , alors les conditions aux
limites sont inchangées ainsi que les lignes de champ de , et l'expression est
multipliée par la même constante, par conséquent le rapport :
est indépendant de cette constante, c'est une "constante" (il dépend quand
même de divers paramètres telle la température) appelée résistance électrique et notée
.
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