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Salam Aalaikoum

Ce livre a pour but de donner un point de vue lucide sur les affaires du monde dans
différents secteurs, en cela l’organisation des institutions politiques, le système
judiciaire, le système économique, la philosophie et donc la religion. En somme, je
me lance le défi d’éclairer la lanterne sur tout un ensemble de sujets. Mon but ici
n’est nullement de faire des reproches au système de la mondialisation car je ne
saurai où commencer et car je ne pense pas qu’émettre des reproches soignent ni
arrangent aucune situation qui le nécessite, mais plutôt je me lance le défi d’analyser
le système du monde et de le connaitre et de le comprendre afin de reconnaitre les
endroits où il faille prêter attention, de ceux où on peut jouir sans crainte. Pour cela je
ne vais pas me lancer dans le discours très rodé des malheurs terrestres ainsi ni de la
dépravation de l’ordre du monde et tout ce qui en suit, mais je tâcherai de rester
objectif et impartial.

La mondialisation a pour effet d’uniformiser l’analyse et de permettre de la calquer


sur tous les états. Les seules différences seraient dans le détail de certaines lois et du
niveau de richesse. Je ne dis pas que tous les pays se valent sinon le monde serait uni,
mais tout de même que le monde est unifié, a travers la politique (ONU et dérivés),
économique (OMC) les systèmes de communication (medias, internet, téléphonie
mobile).En réalité le pont qui sépare les pays n’est que dans le code judicaire, mais la
encore il y a beaucoup de ressemblance.
Il n’est question de réaliser une étude de grande technicité mais je m’attacherai à
analyser la structure fondamentale des choses, socle de toute étude technique.

Quelle analyse peut-on faire concernant le fonctionnement de la société, dans les


sociétés accessibles à l’analyse ?
En cela le regard doit être porté sur les institutions politiques, le marché économique,
la qualité de vie des citoyens.

En effet, aucune analyse ne saurait échapper au constat de la dégradation de


l’environnement mondial, profitant à une infime minorité, inconsciente de la réalité,
qui opère devant ses yeux. Les Hommes ont perdu leur humanité, n’ont pas dans le
sens où ils sont devenus barbares et violents, bien que cette réalité existe, l’Homme
s’est réduit au rang de cheptel de masse, où le berger ne se connait pas lui-même ni
est –il intéressé par le troupeau. L’humanité a perdu son libre arbitre, ne décide que
conformément à la volonté populaire, peuple fasciné par le gourou des temps
modernes le dieu télévision, une idole interactive.
Le peuple du monde a perdu son chemin et a troqué l’ignorance en lieu et place à la
science, préfère se fier aux astres qui n’enseigne pas de savoir astronomique, et
s’adonne à la superstition et la sorcellerie comme passe temps. Les femmes veulent
occuper des places que personne ne contestera comme masculines, jusqu'à perdre

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leur substance vitale, si bien que même l’homme se transforme en femme. Et cela
devant vos yeux inattentifs.
L’Homme vole son prochain et appelle cela le commerce, et de grandes fortunes ne
sont établis par ce moyen, les liens familiaux ont été rompus par l’ingérence de la
télévision qui dicte sa loi, et enseigne que le bien consiste en le déshonneur, au nom
de l’audience, du divertissement, de l’amusement et du vice.
Les régimes politiques vacillent comme des bateaux en plein tempête mais ce n’est
pas l’arche de Noé (asws) et il n’est surtout pas le capitaine de cette embarcation.
Des populations entières meurent de faim et cela pour faire de l’audience, ils sont
montrés squelettiques victimes de la course aux richesses, aux matières premières et
cela constitue un avertissement pour tout rebelle du régime qui voudrait faire preuve
de courage.
Pourquoi rester dans de tels niveaux de délabrement, pourquoi sourire alors qu’on
est triste ? Pourquoi dépenser de l’argent alors qu’on est pauvre ? N’est-ce pas une
chose contre- nature ? Tout ce qui va contre la nature finit par être dissipé car ainsi va
la nature.
Et l’Homme est certes arrivé à des niveaux inégalés de perversion et de
transgression. C’est la première fois depuis le sceau de la prophétie, que le monde
entier participe également à la marche de la destruction et de la perversion, car
« C’est comme ça et c’est pas autrement ». C’est très léger comme explication à
l’heure de la technologie de pointe et le summum de la science proclamée.

Peut –être que géo trouve tout ne s’intéresse point à la politique et préfère s’isoler
dans son laboratoire ? Donc celui qui préside la nation se retrouve seul et sans conseil
pour parvenir à gérer les affaires publiques ?
Il faut arrêter de rêver, les Hommes ont perdu leur innocence et le pire ils disent que
c’est naturel ?
Il faut s’occuper plutôt de la dernière fiancée des stars, et se dépêcher d’acheter le
dernier film ou la dernière musique sinon on va être à la page, « out ».
Et puis chacun a ses propres problèmes il faut se débrouiller, jusqu’à ce que les
problèmes toquent à votre porte et voila qu’une malheureuse atmosphère s’empare
de ton air, et maintenant la réelle marginalisation se fait voir, personne pour aider
personne, c’est la maladie du siècle : l’individualisme.
L’individualisme tue des milliers de sans abris chaque ans dans un silence dont
chaque personne atteint d’individualisme ne connait point, car n’en a même pas
conscience. L’individualisme tue des milliers de personnes sur les routes. Car la
personne atteinte d’individualisme ne sait pas que boire et conduire est souvent
mortel ou irréversible, et que la vitesse peut diminuer brusquement et que la
dernière sensation qu’on a ressentie est le mort. L’individualisme cloisonne des
millions d’enfants de par le monde dans des bunkers où ils attendent leur futur
propriétaire, celui qui a commandé cette traite, afin qu’ils deviennent pendant deux
ou trois ans leur jouet sexuel, et puis il les revendra comme marchandise aux mafias,
qui les maintiendront dociles. L’individualisme garde tout le monde clame que
permet à toutes drogues de circuler dans les veines.
Les institutions politiques.

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Quelle est la nature des institutions politiques ?
Fondamentalement il existe deux types d’institutions :
- La démocratie
- La théocratie

Les régimes politiques ont pour nature la stabilité sociale et la garantie des libertés
individuelles ainsi que le respect des lois auxquelles toute la population se réfère a
travers le chef de l’état dont la légitimité a été institutionnalisée à travers l’accord
populaire.
Le pouvoir est légitimité d’action que cette dernière soit politique, sociale,
économique ou juridique.
Ainsi le chef de l’état à travers sa légitimité décide de l’orientation de l’action de la
nation à laquelle toute la population se doit de se conformer sous peine de rébellion
qui est un crime politique pour un citoyen.
Le chef de l’état préside toutes les instances nationale et étatique dont il assure le bon
fonctionnement en respectant la loi.
Ainsi on compare l’état a une maison dont le chef de l’état est le père, le tuteur, le
responsable.
Le gouvernement du chef de l’état devrait être conforme à sa vision politique mais
certains régimes ont fixé la forme à l’avance.
Le pouvoir s’exerce à travers les moyens que la source de légitimité accorde. En cela
celui qui exerce le pouvoir rend compte à celui qui lui accorde le pouvoir dont il a la
responsabilité. Ainsi il n’existe point d’impunité réelle sauf si la source de pouvoir
efface les fautes.

On peut dire donc que les régimes politiques sont déterminés par le chef de l’état.

De la démocratie et ses dérivées


La démocratie est un consensus qui octroie le pouvoir a une personne/ organisation
qui a été élu ou qui lors de l’élection acquiert le plus de voix.
En cela la démocratie est une légitimité par les urnes.
Les façons d’illustrer un régime démocratique peut être la monarchie, l’oligarchie, le
fédéralisme et dans sa forme la plus extrême l’anarchie.
La démocratie en soi est un régime areligieux, elle peut prendre plusieurs formes
dont les plus extrêmes sont la dictature ou l’anarchie.
Les pays ayant mis par écrit leur consensus populaire (constitution) en vue de la
démocratie optent en majorité pour le type monarchique.
Rappelons que le système électoral succédant la constitution suffit par le biais du
consensus primordial a établir dans les faits une démocratie. Elle s’exerce certes a
travers la voix populaire qui exprime son adhésion ou refus a telle ou telle manière
de «pratiquer».
Pour que vous ne vous offusquiez point sachez : pour que tout régime dynastique se
maintienne il faut une tacite reconduction.

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D’autre part, est considéré comme expression de la volonté du peuple tout
renversement (par voie militaire, juridique, économique) si ce dernier n’est suivi par
une révolte populaire.
Ainsi le phénomène se perpétue jusqu'à équilibre.

Cela éclaire sur les fondements de la démocratie et sur sa nature véritable. Il semble
vident que la démocratie ne peut satisfaire l’ensemble des acteurs politiques (pris
dans leur forme minimale : électeurs) Car il y a autant de formations politiques que
de sensibilité idéologique et donc il y a forcement des exclus et des laissez pour
compte.
La démocratie porte en elle les motifs de sa propre déchéance et cela est une chose
inexorable, si la seule légitimité se base et se réfère à la population consensuelle.
La société change les mentalités changent, façonnée par les grands hommes qui
apportent ce dont la besoin pour se maintenir. Ainsi les grands hommes sont les
moteurs du changement social et les garants de la pérennité de la société, grâce aux
grands hommes la société continue de vivre. Mais dans un contexte démocratique le
grand homme, le leader nécessaire (en opposition avec le leader suffisant car rempli
un vide institutionnel) ne saura apporter le changement vital car les institutions
sont figées et la loi le restreint dans l’exercice de sa fonction. En effet la loi des
Hommes est par essence impermanente (à l’image de l’Homme lui-même), si l’on
désire rendre permanente cette impermanence a travers un code de loi ou des
institutions, il arrivera forcement a un moment un blocage social, juridique, ou/et
économique car les voies de recours sont épuisés a moins de briser le « statu quo ».
Cela est naturelle car l’esprit de la loi ne peut se matérialiser que par la force de Celui
qui est Capable, qui façonne, qui sait qui ne rend pas compte, le Puissant qui juge.
En vérité, occulter cela serait considéré que l’Homme à toujours été et est prêt en
toute circonstance. Or l’Homme a existé et est voué a disparaitre. La démocratie a
travers son système juridique considère que l’héritage aura raison des problèmes
(mais elle ne fait qu’hériter des problèmes). L’institutionnalisation de l’accord
populaire d’antan est temporaire par essence politique (car ce sont des populations
qui sont mortes aujourd’hui) ainsi les populations figent un état de fait le considérant
comme ultime et source absolue de toute résolution de problème futur.
En cela les populations dans un moment de précipitation ou d’exaltation ont érigé
leur volonté comme source sacralisée de toute loi ou rang presque de loi révélée, en
effet la volonté populaire a dans sa législation supplée la loi révélée.
Il n’est ici question de reprocher mais de suivre, d’analyser et de tirer les
conséquences.
On peut considérer (politiquement) que la volonté populaire se suffise comme
source de loi et direction. Mais en voulant universaliser cette approche (car le code se
pérennise a travers les dirigeants qui acceptent de « s’orienter » a travers ce dernier),
un problème majeur s’est érigé : les populations étrangères.
En effet, eu égard des colonies gardons à l’esprit la mondialisation et les flux
migratoires intensifs, il en résulte la nidation de foyers de population étrangère dans
le pays d’accueil, établi a travers la continuité démocratique et a cheval sur deux
cultures.

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Si ces populations respectent la loi du pays d’accueil et s’y conforment et si le pays
d’accueil est cohérent avec lui-même, il doit se produire de façon mécanique un
changement dans la législation afin de maintenir le statu quo, donc a terme la loi
d’antan doit inéluctablement changé pour faire face aux défis de la nouveauté, cette
même nouveauté dont on hérité les pays démocratiques, victimes de leur succès.
C’est une analyse qui doit se faire a géométrie variable, mais de façon évidente il se
produira un conflit d’intérêt violent dans les pays démocratiques car cela n’est ni
plus ni moins que le résultat de l’expression populaire.
En effet la démocratie ne peur survivre que si elle reproduit dans la consanguinité
ou/et si elle chasse tous les étrangers qui oseraient émettre un vœu citoyen, un vœu
politique.
Les deux tendances sont observables dans la plupart des pays démocratiques
contemporains.

Donc que pouvons-nous dire sur la démocratie ?


La démocratie ne peut être qu’un régime temporaire entre deux théocraties, la
démocratie pour durer doit porter en elle la connaissance de son rôle d’intermédiaire
ainsi que de sa nature éphémère, si les régimes politiques avaient leur état, alors la
démocratie aurait certainement le rôle de secrétariat de gouvernement.
Ainsi on peut déclarer que la démocratie n’est autre qu’un régime qui résulte de la
crise d’un ancien régime, et qui n’est qu’une manifestation d’un état de crise, une
sorte d’étouffement de l’anarchie.
La démocratie n’est –elle pas l’arme ultime contre la dictature ?

Un régime de type dictatorial stipule que le dictateur est source légitime du pouvoir,
de lois, et il est irremplaçable. Il dit que le pouvoir est de moi et il m’appartient.
Ce régime est à cheval entre la démocratie et la théocratie. On peut comparer ce
régime a celui de pharaon (celui qui a opprimé et brimé les enfants d’Israël). La
dictature est démocratie en que le chef est le peuple et il en exprime sa volonté et
c’est une théocratie car le chef est la divinité du pays et le culte lui est rendu dans le
sens où l’on lui doit obéissance aveugle à lui seul, en effet la religion est l’obéissance
bestiale au dictateur.
La théocratie et la démocratie voient en ce régime une injustice totale, l’un dit que
c’est une folie alors que l’autre décrète l’hérésie.
Mais la démocratie telle qu’on la connaît aujourd’hui tend beaucoup vers la
dictature. En effet tous les régimes démocratiques stipulent que le peuple est source
de pouvoir, et donc de lois. Et bien le concept peut paraître juste mais il est loin
d’être équitable.
Du point de vue électif, seule une partie de la population élit effectivement ses
représentants au détriment des autres. Les lois votées dépendent de la majorité
temporaire, et les lois quant à elles demeurent, et cela bien que les peuples changent.
Il résultera un immobilisme institutionnel qui peut paraitre traditionnel et un
précieux héritage, mais à y voir de plus près on hérite surtout des conflits entre partie
et donc des troubles sociaux qui sont les conséquences immédiates de la perte d’une
population au profit d’une autre et ceci alors qu’ils sont supposées être une nation
unie. Alors qu’en réalité ils sont unis dans une division et des clivages perpétuels.

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D’autre part ci l’on développe l’idée de lois votées par le parlement, les représentants
du peuple, alors puisque ceux sont les lois de majorité qui sont votées alors il s’en
suit mécaniquement qu’une partie de la population domine l’autre, en toute clarté
juridique. Mais le socle de toutes les démocraties, le leitmotiv de cette institution
n’est autre que l’égalité entre les citoyens. Ce n’est jamais le cas. Et on peut voir
s’immiscer le pouvoir dictatorial où une partie de la population impose sa loi et vu
l’institution démocratique, elle reste et demeure la source légitime du pouvoir.
C’est un pharaon qui a plusieurs têtes, ou c’est pharaon avec son assemblée.
Vous savez même Musa (asws) en bégayer…
Mais il n’est pas ici de montrer le coté grandiloquent des démocraties, mais de rendre
compte des énormes conflits qu’elles nourrissent, de facto, et l’exacerbation des
sentiments qu’elle suscite. En la démocratie joue avec le feu et risque très
probablement de se bruler par la passion qu’elle a elle-même suscité. D’ailleurs les
mouvements sociaux n’ont jamais été aussi importants que durant l’ère
démocratique, ce qui n’est ni plus ni moins que la rébellion organisée dans une
institution où l’ordre a été établi. Apparemment, l’ordre faiblit avec les mouvements
sociaux. La démocratie est dangereuse. Il n’y a pas d’égalité entre les Hommes, et les
Hommes ne souhaitent pas l’égalité mais juste l’équité, chose que la démocratie
refuse, et ne pourra jamais accepter, car cela annoncera sa ruine. En effet comme
pharaon et son assemblée, il a été détruit par La rage de La Justice, servie par un
Homme équitable et juste bienfaisant, mais c’est de l’histoire ancienne.

Donc la démocratie est elle nulle et non avenue ?

Si l’on prend on compte La Justice, telle qu’elle a été présenté jusque là, la réponse est
sans nulle doute, oui. Est donc la fin de la démocratie en tant que telle, n’y a-t-il pas
une alternative, qui garde les prémices de la démocratie ? Il faut savoir que la
démocratie accordera toujours le pouvoir à un petit nombre, quelque soit l’échelle du
pouvoir, cela est une conséquence politique qui revient du bons sens.
Au niveau des électeurs, la première séparation se produit, entre ceux qui votent et
ceux qui ne votent pas. Donc de facto, certains renoncent juridiquement au pouvoir.
Parmi les électeurs, il y a ceux qui voient leur poulain gagner et les autres, ce qui
produit une nouvelle séparation. Certes, les électeurs détiennent le même pouvoir
nominatif, mais certains peuvent augmenter leur pouvoir politique, sans se
présenter. En effet les notables, en finançant les élections, en promettant des faveurs
économiques ( monétaires ou d’emploi) ou en gratifiant d’un réseau de relations, ou
tout autre opportunité qu’elle soit politique, ou personnelle, fera que certaines
couches sociales se verront favoriser par les représentants alors qu’il ne partage pas
les idées politiques, ni l’idéologie, ni la « foi » en la démocratie. Mais cela constitue
un simple raisonnement de bons sens, picoré par un peu d’opportunisme.
Ainsi dans tous les pays démocratiques, on murmure des théories du complot
faisant enfler des rumeurs choquantes et effrayantes pour le commun des mortels.
Alors que cela n’est que le produit du dysfonctionnement institutionnel et non une
volonté de dominer des masses, en tout cas pas plus qu’elles ne le sont déjà.
Donc on assiste à une perte de pouvoir juridique des électeurs face au lobbying.

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Le lobbying, ou le parti de l’ombre.

Ainsi on constate l’existence de dysfonctionnements au sein de la théorie


démocratique, il est d’autant inutile de rappeler que la réalité témoigne bien de cela.
Mais je ne veux pas faire le procès d’aucun, mais plutôt mieux comprendre la
démocratie et ses travers, de porc.
Les électeurs sont donc dépassés par des couches socio-économiques plus fortes dans
leur accès et remise de pouvoir. Ils ont le pouvoir de financer accorder faveurs et
emploi futur en échanges de collaborations politique et administrative.
Mais qui peuvent bien être ces personnes, ces groupes, ceux la appelés lobby par les
américains ? Qui a intérêt à user de sa force socio-économique sur les futurs élus ?

Une fiche signalétique (genre comme celle de la police) décrirait des personnes ayant
une influence sur la population. Donc les chefs d’entreprise, mais pas n’importe
quelle entreprise. En effet il faut avoir assez d’influence et de pouvoir pour ne pas
être trempé par dans une histoire de corruption, qui ne nuirait pas à la relation avec
les politiques, mais aux affaires commerciales. Donc en premier lieu, le milieu des
affaires, mais des affaires importantes, assez importantes pour que l’Etat y voit un
intérêt national, ou le rende d’importance nationale.
Donc on peut identifier les grandes multi nationales qu’elles soient françaises ou
étrangères.
Le calcul de la classe politique est que les multinationales employant beaucoup de
salarié et payant beaucoup d’impôts, doivent être traitées avec soin et tact. Car elles
risquent de quitter le territoire national, et délocaliser. La conséquence n’est autre
que des conflits sociaux et des problèmes à résoudre, dont on se serait bien passé.
Car rappelons que la démocratie aime l’égalité et non l’équité, alors dans le fond le
problème est juridiquement insoluble. « C’est comme ça et pas autrement. »
C’est pour cela que les entreprises ont pris tellement d’importance dans les pays
démocratiques du nord, ils jouent un rôle politique qu’ils l’acceptent ou non.
Il y a aussi les contre pouvoir qui exercent une influence sur les politiques.
Les médias peuvent aider à élire ou oublier un homme politique, par la diffusion de
sa photo ou ses apparitions médiatiques, seulement. C’est la politique du « m’as-tu
vu ? »
Avant on accorder aux politiques des pouvoirs télé-kinésique à cause de l’admiration
qu’il suscité, aujourd’hui la télégénie suffit. D’ailleurs le temps d’audience n’est il pas
d’importance capitale dans les pays démocratiques. C’est avoir du programme ou
non !
Donc le monde d septième art aussi peut user de son influence, car les célébrités sont
connus et paraitre à coté d’eux est une publicité pour les hommes politiques, ils
gagnent en popularité immédiatement, fi des idées de renouveau, des idées de
lumière triomphante de la Gloire elle-même , aujourd’hui on veut juste être élu, et
pouvoir s’asseoir sur le trône de plastique, et faire semblant d’être sage, et cacher son
sentiment de puissance, qui relève plus de l’ego matériel-capitaliste que d’une
quelconque puissance. Il suffit d’éteindre sa télévision, sa radio et de ne plus acheter
de journaux pour que la personne du jour au lendemain meurt, la vérité la tuera.
Alors elle est où la puissance ?

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Les lobbys contrôlent à terme le jeu politique, mais cela ne fait pas du lobby un être
tout puissant, il est moins faible certes, mais il n’est pas tout seul, il doit lui aussi
composer avec d’autres lobbys qui veulent l’opposé, ou propose plus d’argent ou de
faveurs, parfois certains menacent même de tuer, on est arrivé là.
La mafia est un lobby qui se cache comme tel, et préfère jouir d’une image sale et
perfide, mais finalement c’est la même chose. La mafia contrôle le réseau du crime dit
« organisé », c’est sur d’habitude les criminels sont des idiots finis, mais pas assez
pour être des terroristes, d’ailleurs même en Italie où la mafia a fait plus de victimes
que les tours du WTC, mais la mafia reste la mafia.
Mais quel avantage politique tiré de la mafia ?
La mafia s’occupe de la drogue, de la prostitution et … du blanchiment d’argent.
Lorsque les politiques ou/et les entreprises veulent blanchir de l’argent, ils la font
passer par la case mafia, par « sécurité » en effet c’est de l’argent qui n’existe pas.
Aussi la mafia s’occupe de drogues et la drogues politiquement et en temps de paix
militaire, c’est plutôt avantageux. Les drogués font moins de réclamation et s’occupe
de leur bon plaisir, et oublie la politique, donc « mes » lacunes et se désintéressent de
« mon »pouvoir, c’est du pain béni.
Dans les cas extrêmes la mafia peut tuer un opposant politique ou une personne qui
constitue un danger. La mafia c’est la mafia. La question est de savoir qui est plus
dangereux, les terroristes ou la mafia ?
Enfin, et cette partie s’applique à un nombre relativement petit de pays, il y a le
lobby militaire, appelé militaro-industriel. Qui, je tiens à le dire, est un énorme lobby
non pas parce qu’il produise des armes mais parce qu’il y a beaucoup de guerres à
l’étranger et donc un énorme marché qui n’attend que leur VRP…

Donc lorsque l’on se rend compte des forces en présence, in fine les voix des électeurs
importent peu, on a compris de quoi il s’agissait. Mais pas exactement, les électeurs
sont le socle qui permet à toute cette machine de fonctionnait, si les électeurs
décidaient de ne pas voter, les états démocratiques, seraient paralysés, et ne pourrait
pas juridiquement avancer, sans mettre en place un espace de révolution objectif.
Si personne n’a voté, alors personne n’est élu. Et donc l’administration est coincée, à
moins que l’arbitraire s’installe, mais à ce moment là lé démocratie telle qu’elle est
formulée dans les textes échouent.

Un autre angle d’analyse, consisterait à déterminer qui se présente aux élections,


mais je pense que cela dépende surtout des textes législatifs..
Je me demande si l’on peut se présenter si l’on fait partie d’aucun parti politique ?
Mais l’analyse fondamentale reste la même.
La démocratie telle que le monde la connait provient des grecs qui formulé cette voie,
qui relevait plus du pragmatisme que de la volonté de justice, car La Justice n’était
pas le problème (enfin l’injustice) mais l’anarchie politique, car la Grèce était divisé
en plusieurs royaumes qui se querellaient et guerroyaient sans trêve.
A un moment, et j’ignore par quel mécanisme, les grecs ont décidé d’arrêter de faire
la guerre et se sont unis, certainement à cause du péril perse. Ainsi la démocratie est
né, mais elle n’était pas appliquée comme aujourd’hui non pas par ignorance

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politique (les grecs étaient loin d’être des incompétents en cette matière, ils faisaient
la guerre, continuellement avant…) ni manquaient-ils de science fondamentale,
(Avez-vous entendu parler des philosophes de l’antiquité, la plupart étaient grecs).
Mais ils ont opté pour la démocratie censitaire, favorisant les riches et puissants de
continuer à œuvrer et à gérer les affaires publiques en toute légalité.
Vous me direz que c’est injuste pour les autres, oui mais les autres n’étaient pas
grecs, ou n’ont jamais participé à aucune expédition contre la Très Puissante et
Crainte perse, ou ils préféraient s’adonner au culte de dionysos (sea, sex and sun),
ou ils étaient des femmes tout simplement. Et le rôle d’une femme n’est pas de
commandé un homme, si ce n’est sont fils, pourrait-elle donner un ordre à son père ?
Si elle réussit c’est en toute morale parce qu’elle s’est tue, donc on comprend
pourquoi aucune femme n’était acceptée, non par misogynie, car les grecs ne
maltraitaient pas leurs femmes, mais les femmes non plus ne revendiquaient par le
droit d’être détesté par leurs parents, ce qui est une grosse tare.

Ensuite les différentes variantes de la démocratie vont surtout dépendre du système


électoral (suffrage universel, proportionnelle etc.), mais fondamentalement les
clivages se maintiennent quelque soit le mode de scrutin, puisque tout le monde a le
pouvoir cela revient à ne donner aucun pouvoir à personne, comment est ce que la
mère de famille qui a cinq enfants à charge et qui gère son foyer peut-elle avoir
moralement le même poids qu’un étudiant qui joue à la console et pour lui c’est une
religion. Est-ce qu’on peut donner égal statut à ces deux personnes ? Ou l’agriculteur
qui cultive la terre et qui est à la source de la richesse nationale, y a-t-il une
quelconque richesse sans l’alimentaire ? Est – il comparable aux agents artistiques
qui se produisent en « pur » mensonge envers un public avide de ragots et de
décadence ? Ces deux personnes seraient- elles égales ?

Ainsi va la démocratie, dont les tenants et les aboutissants sont complexes et injustes,
ce qui pousse bon nombre de citoyens à délaisser la chose politique, mais la
démocratie n’est pas la seule forme d’institution politique, son alter ego est la
théocratie une forme de régime oubliée de nos jours et largement diabolisée, surtout
à cause des mauvais exemples pointés vigoureusement du doigt par les démocraties,
mais qui ont au moins le mérite et le courage d’exister. La théocratie qui peut
commettre les mêmes fautes que la démocratie, mais offre tout de même une sécurité
théologique que la démocratie ne saurait jamais apporter quand bien même des
offices religieux s’y produiraient.

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De la théocratie, ses principes son fonctionnement et son
institution
De nos jours les régimes démocratiques pointent du doigt les théocraties comme
réalité ultime du régime liberticide et donc symbole premier de l’oppression.
En réalité tout oppose la démocratie et la théocratie, leurs source de loi, leur code de
conduite, l’autorité à laquelle la population se réfère, mais sinon le squelette des deux
régimes reste le même en tout point, il existe un code de loi pour juger, un chef de
l’état qui décide de la politique a suivre dont les prérogatives peuvent être étendus
ou restreints selon la réalité politique, il y a un organe consultatif composé de
spécialistes, surtout en matière de religion ( connaissance de la science révélée ) qui
pourrait être apparenté a un conseil constitutionnel.
Malgré ses similitudes, le monde craint la théocratie, érigeant comme une entité
démonique voulant perturber le bon fonctionnement du monde ou nuire aux gens
qui ne se plieraient pas à ses règles, désolé de gâcher la tragédie mais il n’y demeure
aucune différence avec les autres pays dits démocratiques, d’ailleurs si l’on observe
la réalité ( et non l’éditorial journalistique) on se rendra compte que tout ce que l’on
projette en les pays théocratiques comme danger à venir, a été ou est en cours de
réalisation par les pays démocratiques.
Et bien sur je ne critique pas ce type de régime qui peut résulter de la seule nécessité
et en cela il n’y a rien de blâmable.
N’y a-t-il aucun danger dans la théocratie ?
Doit-on avoir toute confiance en la théocratie ?
La réponse est sans aucun doute non.

Alors comment doit-on appréhender la théocratie et quel comportement avoir envers


un tel régime ?
Pour y répondre revenons à la nature du régime théocratique.
Qu’est ce qu’une théocratie et comment reconnait on la théocratie ?
La théocratie considère que le pouvoir provient d’une puissance supérieure qui n’est
pas humaine. En cela les régimes sont aussi multiples que les religions.
Il existe deux types de religions fondamentalement : le monothéisme et le
polythéisme.
La différence entre les deux religions réside dans les puissances vivantes qui institue
le culte et vers qui le culte est dirigé, donc aussi vers qui l’obéissance est dirigée.
Appelons ces puissances ilah.
Le monothéiste déclare et défend l’unicité de l’ilah.
Le polythéiste déclare qu’il y a plusieurs ilah, parfois fabriquant des idoles de cela
qu’il considère comme des ilah.

Que vous soyez religieux ou non je vais prouver l’unicité de l’ilah et démontrer la
vérité du monothéisme, et déclarer le témoignage de foi musulman vrai, et
inattaquable.

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Je dois tout d’abord prouver que le monothéisme est la seule doctrine religieuse
vraie, à l’exclusion de l’athéisme et le polythéisme. Cela constituera la première
partie de la profession de foi, (la ilah ila Allah(swt) Ouhd la charika lah).
Ensuite en mettant en exergue la similitude du message de Muhamed (asws) par
rapport aux messages précédents qu’ils soient de la péninsule arabique ou en
dehors. De plus en analysant le Coran, et en constatant les vérités scientifiques
indéniables et récemment découverts. Ainsi celui qui croit à l’ancien testament doit
honnêtement reconnaitre que ce livre est rempli de contradictions et
d’anachronismes, mais la foi sublime l’erreur. Alors sous réserve de foi réelle, force
est de croire en le Coran et donc en Muhamed (asws) et donc en l’islam, car c’est un
livre sans ambigüité ni erreur ni contradiction dont le style laisse pantois. Donc ceux
qui disent qu’ils croient croiront en ce message simple, rigoureux et clair.
Preuve du monothéisme
Une philosophie instigatrice de sa propre perte c’est à dire dont les fondements
tombent par la critique ne peut être vrai.
De la destruction de l’athéisme en tant que mode de pensée et source de lois.
L’athéisme stipule que l’univers et tout ce qu’il contient est issu du hasard. En cela il
n’a pas été crée et donc l’athéisme renie le Créateur (béni soit Il) l’athéisme renie le
ilah.
Le hasard peut, de manière générale, être défini par un enchainement d’actions qui
ne sont pas liées entre elles n’ayant ni origine ni fin.
C’est ainsi que l’univers et tout ce qu’il contient été formé en cela une suite incongru
d’évènements qui n’ont aucun lien entre eux, au pif au mètre.
Alors il nous sera amené de comparer d’étudier cette question au vu de l’homme, la
nature (la bio diversité) et le cosmos face à cette assertion.

Ainsi comparons le hasard au fait de l’homme.


L’Homme est un être doué de raison il peut réfléchir.
Quiconque n’oppose à cette affirmation devrait s’occuper d’autres choses car ce dont
il est question le dépasse de facto (sans rancune). Cette raison lui permet de planifier,
d’ordonner et de construire, l’Homme grâce a cette raison a pu modeler le monde
selon le contexte, c’est le principe de civilisation qui caractérise les époques et les
grands hommes qui les ont marqués (par le bien ou le mal d’ailleurs). On voit bien et
il n’est pas nécessaire de faire des études poussées mais selon un don inné à certains
hommes, que le hasard est inexistant dans l’Homme (l’absence de raison est la
passion, mais elle aussi a ses règles déterminées par la raison)
Donc de toute évidence le hasard n’a pas fait l’Homme, c’est une conclusion
raisonnable.

Voyons les implications du hasard dans la bio diversité.


D’après tous ceux qui se sont penchés sur la question qui ont, et c’est peu de le dire,
consacré leur vie toute entière à l’étude des la bio diversité en cela de la vie en
général ont observé des séquences précises et inévitables.

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Il y a donc une façon de pousser à la naissance tant des plantes, que des animaux ou
des humains.
La maladie et la santé ont leurs manifestations connues et leur guérisons aussi.
La vie est connaissables à travers les règles qui la régissent auxquelles se soumettent
tous ceux qui l’ont reçu. Et cela nul ne peut le renier, ni le changer d’un iota.
Vous me direz la génétiques changera la face du monde.
La génétique, quant à elle n’est que la découverte de l’écriture/lecture de la vie plus
ou moins précise. On peut changer l orthographe d’un mot mais est ce le même mot
a-t-il le même sens et peut on le lire et toutes les inepties qui suivent l’ignorance.
Donc il semble évident que le hasard n’a pas sa place au sein de la vie.
Soit, alors il doit se cacher dans l’univers, forcement.

Comparons le hasard à l’univers


Voyons. La lune influence la mer, on sait que le soleil suit une course (comme la lune
d ailleurs)
Les planètes orbitent sans dévier de leur route (ce qui a y réfléchir est miraculeux en
soit)
On a découvert l’existence de lois si simples à utiliser et si complexes à formaliser
que les ordinateurs les plus puissants programmés par les meilleurs programmateurs
n’ont réussi à les déterminer. Par exemple juste PI pose un problème (le cercle en fait
tout simplement, le simple principe du cercle …)
Sans oublier les forces électriques, magnétiques, thermiques (physiques) et donc PI,
les calculs astronomiques etc.
Alors on voit bien que même dans le cosmos il n’y a pas de hasard.
Par conséquent le hasard n’existe pas. Donc par l’absurde et à travers l’analyse
simple et ordonnée de la création on arrive à prouver la présence du Créateur
Allah(swt) al ilah (béni soit Il)

Apprenons à Le connaître. D’après, l’analyse on sait que l’ilah est Vrai et Vivant et il
est Omniscient et Omnipotent.
Mais Lui comment est il ?

On ne peut le connaître qu’a travers la vérité alors caractérisons la vérité pour le


connaitre mieux.
Selon le principe de non contradiction. On a :
A=A et A ≠ non (A)
Donc la vérité est Une et Unique.
Ainsi pour toute chose on peut la connaitre qu’à travers ce qu’elle est, et toute chose
est unique. Sinon on n’arrive pas à se faire a l’unicité des choses on peut les classer
par groupes qui eux sont uniques jusqu'à arrivé au tout qui est unique.
Donc l’ilah est ilah rien d’autre que cela, la tradition instauré par l’ilah stipule que la
ilah ila Allah (swt).

Puisque Allah (swt) est Vrai alors Il est Un et Unique. C'est-à-dire


que cela réfute le multiple ainsi que l’égalité.

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Allah (swt) ne ressemble à rien qui existe, sinon lui-même (Béni et
exalté soit il) et il n’est pas dans la création.
Donc Allah (swt) est en dehors de l’univers dans un espace/temps
qui n’est ni espace ni temps.
CQFD

Nous ne pouvons pas maintenir la neutralité ad vitam aeternam, Je déclare qu’il n’y
a de l’ilah qu’Allah (swt). Gloire a Allah (swt) qui m’a guidé et m’a augmenté ma
raison et ma science et m’a permis de faire cette œuvre lors de mon passage sur
Terre.
Je remercie Allah (swt) mon Créateur Gloire et puissance à lui. Il est le Généreux.
Je remercie tous les héritiers du messager car ils ont fructifié ses biens que notre
Seigneur soit satisfait d'eux.
O Allah (swt) puisse Tu me pardonner mes péchés toujours et encore et me secourir
ici et dans l autre monde.
Fais-moi miséricorde au jour de la Rétribution.
Pardonne à ceux qui ont cru.
I love U my friend.

Mais la preuve du Créateur implique la véracité des messagers. Alors si l’on croit en
Allah (swt) on croit en les Messagers sans faire de distinction car cela constituerait
une mécréance en Allah (swt).
Donc forcément Muhamed (asws) est le Messager d’Allah (swt), car les preuves qu’il
a apportées renforcent son authenticité.
Donc :
Je témoigne la ilah ila Allah (swt) Ouhd la charika lah wa Muhamed (asws) rasul
Allah (swt)
Je ne ferai pas mon argumentaire à ceux qui font preuve de mauvaise foi, car ils
mentent et renient ce qui se sépare de leur passion. Mais je dois ajouter une précision
d’importance. Puisque le Coran stipule la Loi et que le canon ne trouve pas sa source
en l’Homme mais en Allah (swt), alors la sacralité du canon oblige à le maintenir
inchangée et tel quel afin de ne pas innover et tenter, sciemment ou inconsciemment
d’imiter le Créateur Législateur dans ce qui est de Son « domaine privé ».
Donc le nom Allah (swt) est canon et aucun autre nom ne peut prétendre au titre
canonique.
Celui de Muhamed (asws) aussi, en opposition avec Mahomet ( qui provient du turc)
De façon générale, la théologie doit s’exprimer en arabe lorsque la liturgie est
prononcée, sinon il y à force invalidante de l’acte, et l’intention ne regarde point
l’Homme.
Mais la Loi, qui dépasse le consensus, oblige contraint à exprimer le fait religieux en
arabe. Ainsi le témoignage de foi n’est canoniquement valide que lorsqu’il est
exprimé dans sa formulation originelle, la salat (liturgie principale ) n’est

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canoniquement valide que si ce certains aspects inextinguibles sont exprimés en
arabe, donc en cela outre la pureté et l’intention : le takbir, la fatiha et la sourate, ainsi
que les modalités telle que enseignées par le Messager (asws) , cela pour éviter
l’écueil de l’innovation qui est une aberration religieuse fondamentale.
Travers cette analyse je démontre la vérité du monothéisme, et je me range parmi les
musulmans (qui d’ailleurs est une logique monothéiste)

La théocratie véritable est monothéiste en cela obéit et voue son culte qu’a un seul.
Puisque j’atteste qu’il n’y de ilah que Allah (swt) (témoignage premier et aveu de
l’acception du monothéisme). Certes il existe plusieurs façons d’exécuter un culte dit
monothéiste, en effet il y a plusieurs religions se disant monothéiste. Mais se valent-
elles tous ? Puisque Allah (swt) est Un, et Il est le Maitre de la création, ainsi tous les
Hommes face a lui sont égaux, ainsi on note l’équité d’Allah (swt) envers nous tous.
Témoignage en soi de Son Unicité et son Unité.

Preuve de l’équité :
Puisque Allah (swt) a tout crée, Il est Tout Puissant et Il sait tout et Il donne la vie
et la mort, alors il ne craint nulle existence, Il ne rend compte à personne et toute
vie lui rend compte.
Si Allah (swt) faisait preuve d’iniquité, en cela opprimerait l’Homme alors
l’Homme ne pourrait même pas sortir de chez à cause de la peur suprême que le
Tout Puissant lui inspire, or Allah (swt) dans sa clémence s’efface et laisse tout
loisir a l’Homme de pratiquer le bien comme le mal, que pratiquer l’œuvre juste de
l’œuvre injuste. Cela témoigne de la Justice et de l’Equitable.
CQFD

Ainsi la preuve est dans le fait naturel de justice qui est rompu par l’action de
l’Homme, sinon il n’y a pas d’injustice mais un mauvais destin. En effet l’Homme ne
peut honnêtement dire que l’injustice, que la source de la lésion provient d’autre
qu’un Homme, et cela même si Allah (swt) administre tout depuis son Siege.
Ainsi la religion qu’Allah (swt) a établi est valable pout toute l’humanité à moins
qu’il soit fait mention du contraire.
En effet tous les peuples à qui Allah (swt) a envoyé un nabi et/ou un messager
(saws) n’officiait que dans le cadre du peuple dans lequel il a été envoyé.
Tous les nabis/ messagers (saws) répondent à ce fait et Muhamed (asws) qui est le
sceau des prophètes (nabis) aussi.
Muhamed (asws) a transmis conformément au vœu d’Allah (swt) l’islam, et l’a
enseigné et l’a pratiqué, institué ainsi en exemple absolu auquel tout musulman doit
se conformer.

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Donc à travers les preuves du monothéisme et de l’équité d’Allah (swt), il en suit que
la théocratie véritable est l’islam.
Pour prouver que l’islam est la vraie religion je vous invite à lire le Coran plein de
Sagesse en arabe, si la connaissance de l’arabe vous fait défaut, jetez un coup d’œil
aux enseignements scientifiques inscrits dans le livre, dont certains viennent d’être
découvert. Si vous doutez encore dites vous que l’islam est la religion qui augmente
le plus vite en nombre de convertis. Mais on pourrait rétorquer que chaque peuple
ayant eu son messager pourquoi se concentrer sur une religion arabe et non pas sur
sa religion nationale ? Ainsi les chinois iraient vers le confucianisme et les européens
vers la religion du christ et les arabo-musulmans resteraient tels quels ?
En disant cela on semble occulter le fait de l’Histoire. Le fameux dessein du Tout
Puissant : l’Opus Deîi.
Je vais tenter de faire un bref exposé du fait prophétique d ans l’Histoire et de
synthétiser ses grandes lignes. Je m’exécuterai sur une voie narrative afin de
permettre de rester fidèle à la réalité et de ne pas être redondant.
Après avoir crée les cieux et la terre, avoir peuplé les cieux et la terre d’anges de jinns
d’animaux ( quelques soient leur nombres de pattes, leur mode de déplacement , leur
alimentation et leur façon de se reproduire) et de végétaux . Allah (swt) décida de
créer l’Homme comme étant sa créature la plus choyé parmi toutes les autres si bien
que les cieux et la terre n’ont été crée que pour lui. Car Allah (swt) n’a nullement
besoin de sa création, Il la maintient et la cultive comme si c’était un loisir oisif, mais
Sa Sagesse et Son amour font qu’Il s’y intéresse alors Il Voit et Il entend .
L’Homme fut crée au Paradis, le premier Homme s’appelle Adam (asws), il est le
Père de l’Humanité. Pour qu’Adam ne se sente pas seul Allah (swt) sorti de sa côte
Eve, à elle seule, elle totalisa un quart de toute la beauté donnée à l’Homme.
( un autre quart fut offert à Youssef asws, et il parait qu’un autre quart habilla Sara
la femme d’Ibrahim (asws) , le dernier quart est partagé entre le reste de l’Humanité)
Allah (swt) permit à Adam et sa compagne de vivre dans tout le Paradis mais lui
demanda de ne pas s’approcher d’un certain arbre.
Alors voici comment Adam réagit. Au Paradis tout est que délice et la connaissance
des cieux et de la terre importait peu, il n’y avait là bas aucun désir car tout était
présent en abondance. La notion même de malheur était inconnu, la liberté était
totale sans aucune restriction .
Adam et Eve étaient nus et ignoraient leur nudité, ignoraient que toute la force
générée par leurs corps et par le lieur ne venait pas d’eux, ils pensaient que tout leur
était acquis ( et quelque part c’est le cas) mais cette force venait de leur Tout Puissant
Créateur, leur vue, leur ouïe, leur émoi sexuel, leur plus profonde intimité n’étaient
pas leur propre création mais celle d’Allah (swt) Amical, Aimant et Doux.
C’est dans cette insouciance, cette légèreté et dans l’oubli surtout, qu’ils se sont dirigé
vers l’arbre et ils ont gouté son fruit. …
C’est alors que leur nudité leur apparut et ils sont rendus compte à quel point ils
étaient redevables à Allah(swt) et à quel point ils étaient ingrats, c’est une vérité très
crue qui leur apparut, certainement était-ce l’arbre de l’amertume, qui sait ?
Il semble qu’Adam fut guidé par sa curiosité innée de celui qui a tout mais qui n’en
connait rien, comme cet héritier qui ignore ce dont il va hériter, l’héritier qui est dans

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l’ignorance de sa condition. Adam était comme cela. Et c’est son ignorance qui la
conduit vers l’amertume.
Ils furent chassés du Paradis, vers la Terre qui a été bénie, auparavant. Ils durent
travailler pour se nourrir, mais Allah apprit à Adam l’art de fabriquer toute chose.
Ils eurent des enfants dont un est rentré dans l’Histoire pour avoir tué son frère par
jalousie. Mais la progéniture grandit et la famille s’élargit certainement que les
femmes pouvaient avoir plus d’enfants, une façon pour la femme de rompre
l’isolement, une faveur qu’Allah a endossé à la femme, comme Il a fait avec Adam à
travers elle au paradis. Mais là sur terre le paradis se trouve au dessus des pieds de la
mère, favorisée sur terre par tant de grandeur, finalement.
L’Humanité peupla la terre et s’éloigna des préceptes d’Allah et s’engagea dans
l’ignorance alors que la terre est le lieu de la culture. Les Hommes se mirent à rendre
des cultes à des idoles et suivre les pas des démons par vice, s’engagea dans la
barbarie et le sang coula beaucoup. C’est alors que Noé fut envoyé afin de sauver les
élus, car la terre sera détruite afin de la laver des souillures des Hommes. Et dans
cette opération certains Hommes seraient sauvés et d’autres noyés, emportés par les
eaux du puissant Déluge.
Noé fît face à une population résolue dans la désobéissance et il resta avec eux 1000
ans moins 50 ans.
Après la fin du déluge les élus sortirent de l’embarcation bénie et leurs descendances
se multiplièrent et elles aussi s’éloignèrent de leurs aïeux, en rendant des cultes aux
Hommes, et leur désobéissance des lois de Noé furent grotesque. C’est alors qu’Allah
envoya Ibrahim (saws) afin de montrer le parfait exemple. Et Ibrahim fut un exemple
de fidélité absolue et sans faille à Allah(swt) et son chemin spirituel de recherche de
la vérité, qui s’est passé il y a de cela environ 108000ans est encore raconté à ce jour…

L’islam n’était pas encore fondé à l’époque et les philosophies religieuses de l’époque
nous sont malheureusement beaucoup inconnues, alors il serait difficile d’expliquer
pourquoi Ibrahim était le premier musulman alors que tous les messagers ont
professé la même chose, mais on pourrait intuitivement avancé que la religion avant
était la foi, et son absence avait conduit l’humanité qui ne connaissait que peu le
droit à des excès désastreux. Avec Ibrahim (asws) un code de conduite sera dessinait
ouvrant la voie à l’excellence sociale et donc personnelle. Avant Lui la religion
répondait à Quoi ? Comment ? Ibrahim (asws) répondit à ce qui pourrait être
formulée comme : Que faire ?
Comme si idéologiquement Ibrahim (asws) tourna toute une page de l’Histoire de
l’Humanité, faisant passer l’Humanité d’une logique de contemplation à une logique
d’action, quelque part.
Le cousin d’Ibrahim (asws) Lot (asws) qui avait cru en Ibrahim (asws) fut envoyé
comme messager à la ville de Sodome. Les sodomites furent le peuple de Lot.
Lot partit leur enseigner la doctrine d’Ibrahim et ce qui plus tard aller être édifié
comme l’islam. Mais le peuple de Lot était libertin et se croyait avant-gardiste, ils
furent le premier peuple à pratiquer l’homosexualité. Les Hommes délaissaient leurs
femmes pour se consacrer aux Hommes. Ils furent un peuple corrompu, dégoutant et
abject. Et Lot endura avec eux et montrait l’exemple à suivre, mais la plupart des
croyants étaient des croyantes, Lot traitait bien les femmes.

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Je ne vais pas m’attarder sur les détails de l’ambiance de la ville de Sodome, mais
disons elle ressemblerait beaucoup à la boite de nuit gay du film Irréversible, avec
Monica Belluci.
Il fut de mémoire en l’an 2 de l’année de disgrâce lorsque le peuple de Lot fut châtié
pour sa désobéissance envers Lot, envers Ibrahim et envers Le Tout Puissant Lui-
même. Au moment où le peuple de Lot fut châtié, Ibrahim fut jeté dans le feu pour,
par Le Souverain Nemrod, être puni pour s’être rebellé contre son pouvoir, Ibrahim
croyait en Allah Celui qui donne la vie et la mort, alors que Nemrod prétendait être
comme Allah et refusait à Ibrahim aucune liberté de culte sinon celle de Nemrod.
Son refus fut très mal accueilli et la colère de Nemrod ne trouva alors point de refuge
si ce n’est dans l’exécution d’Ibrahim, il sera jeté dans la fosse et brulé.
Mais Allah (swt) ne le voyait pas ainsi.
Lorsqu’Ibrahim fut jeté dans le feu plusieurs anges sont venus lui prêter secours.
Mais Ibrahim (asws) se refusa systématiquement, préférant espérer la Miséricorde de
Son Pourvoyeur, et endurer sa sentence. Lorsque dans la fosse, le feu allumé se
rapprochant de lui, qu’Ibrahim par esprit de survie, finalement ; préféra se remettre à
Allah afin qu’Il l’assiste dans cette sentence. C’est alors qu’Allah commanda au feu
d’être fraicheur et salut pour Ibrahim ; car sans fraicheur il aurait brulé et sans salut il
aurait congelé.
Nemrod fut stupéfait et malgré le miracle évident il s’obstina à prétendre être un ilah
par malice politique. Nemrod fut ravagé par une mouche qui lui serait rentré dans
l’oreille et pour s’en occuper aussi majestueusement que possible il se coupa la tête et
mourut ; Ibrahim, quant à lui, s’en alla enseigner sa doctrine ailleurs.
Il passa par l’Egypte où le roi était restes raffiné et élégant mais ne disposait pas du
charisme naturel d’Ibrahim. Aussi il se laissa séduire par la ravissante Sara mais sa
fidélité faisait qu’à chaque fois que le Roi s’approchait de trop prêt une impétuosité
lui arriva, au bout de la troisième tentative il finit par se soumettre à la réalité.
Ibrahim n’en apparut que plus convaincant, lui dont l’honneur n’a pas pu être
bafoué. Le roi fut impressionné et se laissa successeur. Ibrahim n’était il pas un père ?
Et Allah observe toute chose. Il voulut éprouver Ibrahim, Il lui ordonna d’immoler
son fils et de lui offrit en sacrifice.
Le sacrifice était pratiqué et celui de l’Homme aussi. D’ailleurs la punition d’Ibrahim
avait pour cérémonial un rite sacrificiel. Vous pouvez imaginer le dégoût d’Ibrahim.
Il avala son convaincre par Ibrahim qui lui enseigna sa doctrine. Instruit et informé
des exploits d’Ibrahim le roi s’abandonna à Ibrahim et lui offrit sa fille comme
présent en gage de sa foi. Elle s’appelle Hajjar.
Ibrahim partit d’Egypte avec Sara et en compagnie de Hajjar. Il s’avéra que Sara ne
put avoir d’enfants, et Ibrahim connut Hajjar. Allah offrit Ismaël à Ibrahim, il fut le
fils de Hajjar. Son fils fut pour Ibrahim une énorme satisfaction car il y vu son
amertume et informa son fils unique de l’ordre. Ismaël répliqua qu’il serait des
nombres endurants si Allah le veut.
Au moment où Ibrahim allait l’égorger un malak est intervenu de force pour
empêcher l’incident. Ibrahim fut réconforté Ismaël fut sauvé et Ibrahim a redécouvert
son fils. L’histoire devient encore meilleure lorsqu’en grande pompe trois anges
s’invitèrent à la maison d’Ibrahim pour lui annoncer que Sara portait un autre fils,
Ibrahim était aux anges …

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C’était Isaac .

Isaac grandit et eu deux fils dont Jacob. Jacob fut le père d’une nation celle d’Israël.
Cela veut dire le voyage d’Allah. Le page qui fut tourné par son grand père fut
grande et vierge. Ibrahim déposa la doctrine du cheminement spirituel, Jacob va le
concrétiser, il voyagera beaucoup sur terre, il fut le père d’une nation nomade.
D’ailleurs un des fils de Jacob poussera Israël a émigré vers l’Egypte ou le fils
Youssef fut vice roi. Youssef a fait aboutir les pas de son père et de son arrière grand
père. Youssef un honorable, fils d’un honorable, fils d’un honorable.
La nation d’Israël se perpétua et se maintint en Egypte jusqu'à ce que les choses
tournent mal. Ils furent accusés d’avoir affaibli la nation égyptienne et furent
emprisonné après un énorme tournant politique en Egypte. Une dynastie hostile au
peuple d’Israël donc à Youssef donc à Jacob donc à Isaac donc à Ibrahim donc à
Allah . Ce fut lors du règne de pharaon que cette haine atteint son paroxysme.
Les fils des enfants d’Israël furent tués et seules les filles furent préservées.
De ce peuple sortit l’un des leurs qui fut élevé dans la maison de pharaon, Musa
(asws). Il apporta une législation au peuple une guidée les sortit de la maison de la
servitude, et les constitua en nation. Ce fut en l’an trois de disgrâce que pharaon et
son assemblée furent châtiés.
La nation d’Israël prospéra et eurent une dynastie régnante provenant de Daoud
(asws) et le puissant Suleyman (asws) . Après que la nation d’Israël s’eut éloigné
d’Allah et sa Loi ( torah) Allah envoya Isa (asws) pour ouvrir au monde la Loi
d’Allah. Ainsi à travers la religion d’Ibrahim la nation d’Israël s’ouvrit au monde.
Et Isa fils de Mariam le messie fut le dernier envoyé à la nation d’Israël.
Mais la prophétie ne fut pas encore close. Allah (swt) décida de la poursuivre avec un
autre descendant qu’Ibrahim qui excella au dessus de tout être humain envoyé ou
messager par ses qualités morales et son excellent comportement. Il ressuscita parmi
les Arabes un messager qui leur apprit la purification et la sagesse ainsi que les
préceptes du Tout Puissant afin qu’ils réussissent. Ce Messager s’appelle Muhamed
(asws). Il est le sceau des prophètes et son message est destiné à toute l’humanité.
Ainsi dire que l’on peut suivre sa propre religion est un errement dangereux car la
volonté du Tout Puissant en est autrement et l’on sait ce qui se passe lorsque l’on
désobéit à Allah (swt). Ainsi il ne demeure comme religion que l’islam en tant que
Loi normative et structurée, sortir de sa frontière est commettre une faute ou même
l’hérésie.
Enfin si vous êtes toujours sceptiques, je vous réitère que l’islam est une religion dont
la foi est une qualité de celui qui se déclare croyant (moumin).
Je ne peux vous mettre la foi dans le cœur c’est un effort que vous devez faire vous-
même.
Ainsi cette lecture est un début la recherche de la science et son prolongement est la
pratique, et la pratique constitue son aboutissement.

Ainsi j’ai démontré avec plus ou moins de succès la véracité de l’islam en tant que
religion au dessus de tout autre.
Mais maintenant le défi est de considérer le pouvoir théocratique se déclarant
islamique.

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Suffit-il de se déclarer islamique pour l’être ? Clairement non aussi le fait de ne pas le
dire (au niveau des instances du pouvoir) exclut du cercle islamique.
Donc le régime musulman véritable se dit musulman avant tout. Et cela constitue le
devoir de forme. Mais le devoir de forme doit se coupler par le devoir de fond.
Le devoir de fond consiste à appliquer les injonctions coraniques ainsi que les décrets
prophétiques auxquels s’accordent toute la communauté islamique.
Ainsi il y a un devoir de justice de liberté fondamentale (c’est deux concepts sont liés
entre eux).
Tout comme n’importe quelle société la société islamique rassemblée autour de son
régime requiert l’existence de plusieurs corps de métiers afin de se construire et de
répondre aux nécessités de son propre développement.
Il semble évident que l’observateur a besoin d’un certain niveau de discernement
afin de reconnaitre le bon du mauvais, le vrai du faux, le licite de l’illicite, le
discernement est dans le Coran.
Comment se conjugue le pouvoir islamique ?
Il faut savoir avant toute chose qu’Allah (swt) encourage et félicite l’œuvre
raisonnable, réfléchi, tel qu’il est dit dans le Coran.
Il en suit que le chef de l’état islamique se doit de posséder quelques vertus
fondamentales attestant sans équivoque de son appartenance à l’islam et propre à
l’exercice de sa fonction. Ainsi le chef de l’état (émir, sultan, khalifat, imam) doit être
musulman de facto, mais doit être le plus pieux d’entre les hommes, en résumé.

Comment reconnaitre le plus pieux des musulmans ?


Il est reconnaissable de par ses qualités qui permettent de ne pas se tromper sur sa
personne. Surtout il est celui qui inspire le plus confiance tout en maintenant ses
vertus morales auxquelles il doit ne jamais vouloir se défaire.
Dans le cas où l’état islamique déclare avoir un chef légitime comment reconnaitre la
réelle légitimité du chef ?
L’esprit des lois est le socle du pouvoir véritable qui l’incarne. Ci il n'est pas question
de faire un commentaire sur l'œuvre de Montesquieu, aussi est il inutile de rappeler
que je ne partage nullement son point de vue sur la question.
De l’esprit des lois signe absolu de l’autorité
Il est ici sujet du fondement de ce qui concrétise les rapports sociaux.
Tel est l'esprit des lois. Qu’est ce que la loi? La loi est ce qui définit et régit la nature
et le monde, en cela l'Homme aussi. L'Homme obéit à une certaine loi, lorsqu'il a
faim il doit manger et lorsqu'il est excité il veut avoir des relations sexuelles.
La loi consiste aussi à définir ce qui permet d’agir, et dans ce cadre je parle des
rapports humains et ce qui régule le champ d'action, grosso modo ce qu'on peut faire
de ce qui est interdit.
Y a t-il un lien entre les deux types de législation (naturelle et humaine). Oui en
vertu de l’unicité (cf. preuve du monothéisme).
Donc le l’Homme de pouvoir ne saurait échapper à la loi naturelle, par exemple un
tremblement de terre peut atteindre n’importe qui, ainsi que n’importe quelle
catastrophe naturelle ou accident dont notre raison ne peut toujours appréhender la
logique. Par ailleurs, les phénomènes naturels peuvent aussi être d’une grande
utilité.

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Ainsi, il y a une soumission naturelle à l’ordre de la nature, qui est réglé avec ses
causes et ses conséquences.
Il n’est pas inutile de rappeler que le Vrai Législateur est celui qui a tout déterminé et
auquel tout être obéit, qu’il soit animé ou inanimé, ainsi tout ce qui est dans la nature
( visible ou invisible) répond à ce postulat.

Par souci de précision, rappelons que seul L’Homme et le Djinn sont capable de libre
arbitre en cela ils peuvent choisir d’obéir ou de se rebeller.
Ici il n'est pas question de parler des hommes qui sont désordonnés et passionnés
(véritablement sauvage), ni des djinns car ils font partie d’un autre monde et dont le
pont reliant nos deux mondes est si étroit et si difficile d’accès qu’il est plus
qu’inutile de s’y attarder. Mais en revanche constatons que les vagues, les terre, le
ciel qui sont sans l'ombre d'un doute capable de supporter et de porter plus de force
que toute l'humanité obéissent à la même loi appelé par les anciens loi naturelle
( nature = fitra ) aujourd'hui dite loi physique, auquel même l'Homme obéit de gré
ou de force, d'une façon endogène ou exogène ( la faim est endogène et le froid est
exogène) et tout cela tend vers le législateur suprême. Tout cela afin de rappeler le
Vivant Tout Puissant, Celui qui réside au delà du paradis et dont aucune Vie ne
ressemble, ni qu’aucun regard n’atteint même par le biais de l’imagination (œil
interne).
Mais quel rapport avec l'esprit des lois, celui qui connait l'esprit de la loi est celui qui
est apte à les exécuter (évidence même) tout comme celui qui ne connait pas le
triangle ou le cercle ne saurait les dessiner (faute d intelligences et de science)
En effet l'esprit de la loi est une science une connaissance quasi inné de l'ordre établit
et la façon de le maintenir, une connaissance quasi innée de la volonté suprême et
l'aptitude de la servir.
La loi façonne la morale de l'individu car le but ultime de la morale est le Bien et il
n'y a de bien qui soit hors la loi, alors celui qui détient l'esprit de la loi ne peut être
que celui qui a la morale la meilleure.
Donc les meilleures chefs sont par conséquent ceux qui ont la morale la meilleure,
sans quoi leur légitimité s'effrite tel le masque de l’usurpateur (et cela dépend bien
sur de la qualité du maquillage ...)
Pour éviter de se fourvoyer dans des recherches inutiles celui qui ressemble le plus à
Muhamed(asws) est le meilleur d'entre vous. (Sous réserve que Muhamed (asws) soit
celui en qui vous croyez sinon vous courez sans nul doute a votre perte et cela
quelque soit votre degré de confiance, et cela tôt ou tard, car et je vous le dis : c'est la
Loi.

Ainsi le chef légitime se conforme à travers son comportement aux commandements


explicites mais aussi est l’incarnation de l’esprit de la loi révélée car est le porteur de
la continuité.
En effet le Coran n’édicte pas des règles concernant tous les détails de l’existence, ni
l’a fait le messager (saws). Mais Allah (swt) fait part de l’existence chefs (sultans,
émirs, khalifes et imam) qui sont porteurs ; comme le décrivent, non sans raison,
certains courants « ésotériques », de la lumière. Leur doctrine est canonique dans la
mesure où il ne peut y avoir de chef égaré (dans les ténèbres).

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Ainsi le chef légitime est un savant (ou un scientifique) par essence car il se doit
d’hériter de la science afin d’éclairer à travers ce moyen, universellement acceptable
par les hommes intelligents. Par ailleurs, la religion est le fait des Hommes
intelligents.

Ainsi se termine le discours sur les régimes politiques, bien entendu je me suis
attardé sur la théocratie islamique, non pas par partialité, et j’espère que vous l’avez
compris, mais par souci de transmettre ce qui est vrai.

Les formes de la théocratie


En vertu de la prééminence de l’islam comme religion, la théocratie véritable ne peut
s’ériger que sous la bannière islamique. Eu égards de toute hypocrisie, qui somme
toute est un fait humain qui certes pourrait fausser l’analyse, mais œuvrons en toute
bonne foi et poursuivons.
Dans centaines sociétés théocratiques les populations se plaignent de souffrir d’un
immobilisme étouffant et d’une ligne de conduite unique quasi abêtissante.
Les motivations de la « pensée unique » ne seront pas traitées ici en soi, mais je
m’interroge sur d’autres voies possibles.
En cela je stipule que les constitutions des théocraties dans leur forme organique
aboutissent in fine à ce sentiment oppressant de la « pensée unique ».

Quelles sont donc les formes possibles de constitution des sociétés théocratiques ?
-les théocraties consensuelles.
-les théocraties de fait.

Il peut y avoir autant de religion que d’Hommes, et faire un traité de psychologie


n’est bien entendu pas à l’ordre du jour.
Je vais me concentrer sur l’islam car cela me semble le plus cohérent et le plus
important.
Tout d’abord qu’est ce qui caractérise les différents régimes théocratiques ?
De prime abord vous devriez vous demander pourquoi parler de régimes au pluriel ?
Existe-t-il plusieurs islams ?
Caractérisons les régimes et voyons ensuite.
Que faut-il pour constituer un état islamique ?

Il faut fondamentalement trois éléments :

- l’obéissance à la loi islamique (Coran + Sunna)


- la communauté islamique dans un territoire
- un chef d’état musulman.

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Donc si l’un de ces éléments faillit on ne peut décemment pas affirmer qu’il y état
islamique.
Le Coran est la Parole d’Allah (swt) transmise à son Messager (asws), c’est à travers
ce Livre que l’on extrait la Loi qui est exécuté par le Messager (asws) on en a gardé
des Sunnas.
Donc comme toute loi, le Coran définit des règles de conduite relatives à certains
domaines de façon concise, mais sans jamais rentrer dans le dogmatisme celui qui
freine la liberté et surtout celle de pensée. Allah (swt) à travers le Coran appelle à la
réflexion aussi défie-t-Il les gens à réaliser une œuvre similaire. Ainsi on peut
critiquer si elle se fait dans le but d’apprendre car et cela est un fait fondamental
Allah (swt) invite à acquérir la science. Et cela ouvre le champ du possible et en
établissant clairement des frontières, qui rappellent que tout n’est pas permis, sinon
la religion est donc la loi serait caduque. C’est un corpus légal complet facile à mettre
en place et permettant à travers le chef d’état la continuité dans le temps car le Coran
est éternel (valable en tout lieu et en tout moment). Je ne voudrais pas entrer dans un
discours théologique, dans son aspect eschatologique, je pense que cela relève de la
vie privée, l’islam a augmente le champ du possible.

La Sunna est la tradition du Messager (asws) telle que condensée par des historiens
et validées par les instances étatiques islamiques et par les savants non
gouvernementaux.
On dit les Sunnas car je ne vous cacherai pas qu’il y a plusieurs traditions. Vous
savez les grands hommes tout le monde l’a vu même s’ils n’étaient pas présents,
aussi ils font tellement fortes impression que l’on entend plus ce qu’ils disent car
qu’ils soient suffit.
Il n’y a ici aucune tentative d’auréoler quiconque que l’histoire fait mieux que
quiconque.
En fait les différences de traditions sont telles et tellement extremes dans certaines
différences sur un seul et même sujet qu’il est évident que la tradition prophétique a
été corrompu car plus facile à transformer car le fait humain est humain.
Cela pour des raisons surtout politiques ou dus à un manque de force politique.
Le comportement politique n’est pas mon propos car je voudrais me concentrer sur la
théocratie, et de façon fondamentale.
Ainsi afin d’éclairer mon propos lorsqu’il est question d’obéissance au Messager
(asws) à travers ses dits et fait on a le droit de douter car il est de connaissance
commune que la tradition est corrompue, aussi dois-je ajouter la tradition le stipule
explicitement.

Le Messager (donc ce qui devrait être la Sunna en tant tradition) était l’exemple à
suivre dans son application parfaite des injonctions d’Allah(swt) (Le Coran).
Je ne vais pas m’engager pout l’instant dans un discours de jurisprudence mais je
vais développer un tant soit peu afin que vous puissiez vous faire une idée.
Le Coran définit l’Ordre et la Sunna en est donc l’exécution, mais le Messager n’a pas
réalisé toutes les actions possibles et imaginables, certes. La façon de postuler le
problème peut paraitre idiote mais elle témoigne de la grande délicatesse nécessaire
l’expression du fait religieux dans sa très grande sacralité. Il faut préciser que le

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Messager d’Allah (asws) est le préféré d’Allah(swt) sur toute la création d’où sa
sacralisation, d’autant plus qu’il représente le Coran tous les théologiens doivent
donc revenir a lui afin de corroborer certains édits jurisprudentiels qui ne sont
mentionnés dans le Coran.

Donc inventer une tradition dans une forme plus ou moins étendue peut pour des
raisons politiques, anarchiques et d’ignorance, donc en fait par stupidité à terme,
s’avère parfois d’une très grande utilité pour solutionner un problème.
En effet pour autoriser à une personne l’adultère ou l’homosexualité, ou la boisson
alcoolisée parfois même la sorcellerie afin en fait de lui autoriser à commettre un
péché qui est avec certitude une chose illégale mais avec l’apparence de la légalité.
On voit bien qu’ils ne font que se tromper eux-mêmes et leurs alliés.
Aussi pour mettre en place un régime tyrannique ou détruire l’islam en tant que
religion d’un état, pour des raisons que je ne traiterais pas ici.
Mais la chute de l’Empire Ottoman n’était qu’une attaque claire et sans retenue à
l’islam en tant que religion car les conquérants ont obligé les conquis a se convertir a
une nouvelle religion, cela lorsqu’ils ont appelé et forcé à adopter la laïcité comme
institution d’Etat. Et je vous rappelle qu’encore aujourd’hui les Turcs qui sont en
majorité musulmans n’ont pas le droit de pratiquer publiquement leur religion alors
qu’ils sont dans un pays musulmans de fait.
Ainsi les raisons de la fabrication de traditions peuvent être facilement explicables et
les preuves sont aussi grandes que tout un état.
Donc il y a une communauté musulmane, il ne faut plus que le chef d’état. Le Coran
met de l’existence de différents types de chefs d’état.

Le sultan
L’émir
L’imam

Chaque type de chef décrit une forme de régime différent


1. Le sultan

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Ainsi pour le sultan on rentre dans un cadre de théocratie consensuelle où le chef qui
d’après le Coran prend d’autres titres tel que le tuteur de l’ordre qui confirme le
sultan dans la forme normative de pouvoir.
Le sultan est un musulman choisit parmi la communauté afin de diriger la politique
nationale et veiller au bon fonctionnement de la société, il occupe donc le rôle de
n’importe quel chef d’état démocratique. La seule différence avec les autres régimes
est l’islam et peut être le protocole, qui somme toute est du choix légitime du chef
d’état, c’est la théocratie consensuelle.

2. L’émir
L’émir est un sultan mais la formation politique est autre que celle du sultan. Un
émir est un musulman qui est doté du pouvoir de commandement par Allah (swt), il
est indissociable de l’Ordre, c’est un monarque dans sa constitution. Il est
hiérarchiquement supérieur au sultan de par les dons qu’Allah (swt) lui a pourvu, en
cela le pouvoir de commander. C’est la théocratie de fait.
3. L’imam
L’iman est un émir en soi mais son comportement exemplaire l’élève au dessus des
autres chefs d’états potentiels où rivaux.
L’imam est un musulman quasi parfait dans le sens où il est dans la ligne directe
d’Ibrahim (asws) autant dire bien loti. C’est ce que l’on qualifie de pouvoir absolu.

Pour synthétiser le sultanat est un régime transitoire en attendant un émir au moins.


Lorsqu’un émir est présent son rôle est le maintien de la population musulmane
jusqu’à l’arrivée de l’imam si il est vivant afin de parfaire complètement l’état dans
sa beauté.

Sultan = théocratique consensuelle.


Emir = Sultan + pouvoir de commandement.
Imam = Emir + exemple.

Lorsque tous les composants nécessaires à la formation d’un état musulman sont
regroupés alors on peut affirmer qu’il y a un état musulman, sine qua non. Le chef
d’état exerce tant que sa santé le lui permet.

Le système économique
Le système économique est toujours garanti par le pouvoir politique qui lui octroie
les moyens juridiques d’action et de recours en cas de litige.

Il y a donc un système légal légitimant les pratiques commerciales, c’est le code de


commerce.
Car le système économique n’est ni plus ni moins que le rapport entre commerçants.

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Dans sa forme la plus simple, un système économique régit les rapports entre
commerçants, en normalisant les procédures commerciales ainsi que les modalités
d’embauche de salariés.
Les avancées technologiques ayant développé les moyens de productions (les biens
d’équipement de l’entreprise : machine), il en résulte une ingérence, toute nécessaire,
dans les fonctionnements de l’usine pour des raisons propres au devoir du chef de
l’état. Pour être plus précis, l’état se doit d’avoir un regard et une décision concernant
les affaires de l’usine si l’état juge le risque d’accident du travail élevé et/ou la santé
du commerçant ou/et client est en jeu, et cela selon l’orientation de l’état à travers
son chef.
Pour illustrer mes propos, je prends pour exemple la chaine de l’agroalimentaire qui
distribue de l’alimentation impropre à la consommation, le scandale du lait frelaté
chinois est éloquent. Aussi les entreprises de BTP ou l’ouvrier risque sa vie lors des
constructions, et l’ouvrier d’une usine quel qu’elle soit, qui met en jeu sa santé
mentale à force de réaliser les taches répétitives, sans parler du risque envers sa santé
physique lors que les modalités de travail, ou les matériaux sont dangereux.
Ainsi, je légitime l’ingérence de l’état dans les affaires de l’entreprise, lorsque le
risque est avéré, car l’absence de l’état induirait la faillite du régime.
L’état définit donc les relations entre commerçants et salariés.
Une question naturelle serait de se demander si les salariés sont des commerçants ?
Définissons d’abord ce qu’est un commerçant. Fondamentalement, un commerçant
est celui qui achète et revend des marchandises, lesquelles peuvent être transformées
entre l’achat et la vente.
Ainsi, l’épicier est commerçant, tout comme le(s) propriétaire(s) d’une entreprise
industrielle.
Est une industrie toute entreprise qui dont le commerce nécessite la transformation
systématique des marchandises à travers un processus de production.

Avant de poursuivre il est nécessaire de mettre en exergue un point central du


système économique : la propriété.

Dans le monde contemporain deux courants majeurs se sont érigés :

1. Le capitalisme
2. Le léninisme/stalinisme dit soviétisme

La différence entre ces deux régimes réside dans la


considération de la propriété.

Le capitalisme considère comme bien inaliénable la propriété et avantage le


propriétaire.

25
Alors que le soviétisme retire la propriété individuelle et la concentre au niveau de
l’état, afin de réaliser un bien supérieur celui de l’intérêt commun.

Que peut- on dire de ces deux régimes ? L’un est justifié alors que l’autre est injuste.

Le capitalisme développe un attribut naturel de l’homme celui de la propriété en


légitimant cet attribut et en protégeant la propriété. Car le travail n’a pour but que
l’extension du patrimoine du propriétaire ou la création d’un patrimoine chez le
travailleur. Ce qui, somme toute est une chose bien naturelle.

Mais penchons plus sur le soviétisme qui a politiquement échoué afin de reconnaitre
les raisons de son échec.
Lorsqu’une entité s’octroie le bien d’autrui sans son consentement et/ou en échange
d’un prix en deca du prix réel, c’est soit du vol soit une arnaque, et cela est une
réalité fondamentale.
Ceci étant, l’expropriation est légal si cela est justifiée et dans un laps de temps
déterminé.
Ainsi l’expropriation se justifie lorsque l’état veut construire une infrastructure sur
la localité de la propriété, ou si l’entreprise produit un bien si important a la société
que la nécessité oblige en l’expropriation pour maintenir la paix sociale ou un prix
bas donc pour des raisons de stabilité économique.
Ainsi, celui qui produit du blé peut voir sa ferme expropriée si par exemple l’état
craint d’un pays exportateur de blé n’inonde le marché a travers une politique de
prix plus bas ce qui pourrait nuire à la monnaie.
Mais dans le cas soviétique, cette raison ne pouvait pas perdurer après la mise en
place d’une industrie puissante.
Ainsi la dichotomie entre discours officiel et réalité socioéconomique aura suffi à
détruire ce régime.
Moralement, on peut affirmer que les dirigeants mentaient aux populations, car la
réalité économique ne justifiait point le maintien de la politique d’expropriation ( et
sachez que les économistes soviétiques l’ont découvert) à moins que les dirigeants
aient été des gens stupides. Mais pas assez pour comprendre que les membres du
parti étaient ceux qui jouissent d’une propriété qui n’étaient pas la leur, dans des
proportions supérieures a ceux qui possédaient, et qui se sont vus déposséder, au
nom de l’intérêt commun.

Mais rappelons que le soviétisme est une perversion du marxisme. Le marxisme est
une critique humaniste d’un capitalisme encore en exercice aujourd’hui. Un
capitalisme qui détruit les rapports sociaux à cause de la détérioration du travail.
Car la terre et le travail et l’héritage sont les sources de la richesse, par la grâce d’ .
Le marxisme défend et érige le travail comme centre de l’activité économique, au
détriment du capital (monnaies et biens d’équipements), le régime qui considère que
le capital est source de toute richesse est le capitalisme.

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Ici disons que le marxisme et le capitalisme sont des régimes de propriété, mais qui
se sépare dans l’entreprise et son rapport au salarié, en particulier l’ouvrier.
Le capitalisme est le système économique en vigueur aujourd’hui dans le monde
entier, a part certains pays (mais ils ont tendance à s’ouvrir au capitalisme, ce sont la
Chine, la Corée du Sud, le Vietnam)

Comment fonctionne ce capitalisme tant critiqué par Marx ?


Si le soviétisme est caractérisé par la dépossession, le capitalisme est caractérisé par
la dépersonnalisation. Le porte drapeau du capitalisme contemporain n’est autre que
la société anonyme (SA) ou appelé en anglais : corporation.
L’entreprise agit dans un contexte global et mondialisé afin de réduire ses couts et
maximiser ses profits tout en maintenant sa compétitivité et ses parts de marché.
La réalité du capitalisme est une distribution inégale des richesses, entrainant
l’enrichissement des propriétaires et l’appauvrissement de ceux dont le patrimoine
est pauvre voire inexistant, à cause du renchérissement des prix.
Qu’est ce qui est responsable de ce déséquilibre des richesses, alors que la population
active augmente et ainsi que le niveau d’instruction ?
Car cette réalité pourrait être justifiée dans le cas où les propriétaires employaient
des ignorants, qui eux-mêmes ne sauraient fabriquer les biens d’équipements qu’ils
utilisent, ou inconscients de la réalité juridique et fiscale ne permettant pas de rendre
compte a l’état ou commerçants tiers. Car la capacité à commercer est universel, à
part pour l’incapable ou le dément.
Revenons sur les fondements institutionnels du système capitaliste actuel. Ce
système sous couvert de feu vert politique, dépend du système bancaire et des
multinationales et des riches héritiers.

En somme, les banques prêtent aux MN (multinationales) qui elles mêmes ont une
taille mondiale critique s’assurant des débouches dans le monde et employant des
travailleurs/électeurs ( ou capable de s’insurger). Ainsi il y a un cycle de production
appelant à la consommation facilité par le crédit.
Ainsi tout le monde est gagnant. Mais en apparence seulement.
Pour connaitre les imbrications du système capitaliste, celui la qui a tellement
offusqué les russes qu’ils sont devenus soviétiques et même athées, il faut s’attarder
plus longuement sur les mécanismes du capitalisme mondial.
Il nous faut analyser le système bancaire, l’entreprise (SA) dans sa réalité micro
économique et juridique et donc critiquer le rôle de l’état en tant que régulateur de
fait de l’économie, plus au niveau macroéconomique que microéconomique.

I/ le système bancaire
Le système bancaire est l’organisme de financement de l’économie à travers l’octroi
de prêt à intérêt.
Le système bancaire est composé de deux entités indissociable : la banque centrale et
les banques commerciales.

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La banque centrale est un organe gouvernemental qui a le monopole de frapper la
monnaie fiduciaire (billets et pièces).
La banque centrale prête la monnaie aux banques commerciales à un taux directeur.
Les banques commerciales à leur tour prêtent cet argent qu’elles ont emprunté afin
de rembourser et faire du profit. A travers l’octroi de prêt, la banque crée de la
monnaie car l’intérêt a pour fonction de réclamer plus qu’il n’a apporté. Donc
lorsqu’une banque octroie un prêt elle se fait plus d’argent qu’elle a prêté.
La réalité juridique de ce prêt est remarquable dans la mesure où la banque en
prêtant ne s’octroie aucun titre de propriété si ce n’est celui de l’argent qu’elle prête
(qui au passage n’est pas en réalité dans sa possession).
Donc celui qui emprunte endosse tous les risques alors que la banque récolte tous les
bénéfices tirés du néant le plus complet.
En cela la banque ne réalise aucun travail réel justifiant cet enrichissement, en cela
elle agit comme les membres exécutifs du parti communiste.
C’est du vol manifeste, légalisé par un tour de passe -passe juridico-comptable.

Mais alors qu’elles sont les implications socio-économiques d’une telle pratique ?

La plus évidente est une injustice économique avérée et la démotivation du citoyen


envers le travail qui n’est ni rémunérateur ni rémunéré, vu les résultats bancaires.
Aussi pousse-t-il vers la voie criminelle car on n’y voit aucune différence, ainsi que
la méfiance envers les organes de l’état ainsi que toute réalité officielle (même si elle
est vraie).
D’autre part la banque à travers l’octroi de monnaie sans contrepartie (titre de
propriété) légitime la spéculation et augmente l’inflation de façon régulière et
inexorable. Donc la banque détruit l’environnement économique qui l’a permis de
prospérer.
Mais d’un autre coté la banque paie des intérêts (épargne) dans des proportions
inferieures à celles de l’intérêt du prêt.
Mais n’importe qui verrait le souci évident des banquiers, il leur faut des gages
économiques permettant leur pérennité.
C’est ainsi que les grandes entreprises (SA) font leur apparition. Puisqu’ils font le
plus de profit et ont constamment dans un état de besoin de financement elles font
massivement appel aux banques qui les choient. La banque doit maintenir les
débouchés de ces entreprises afin de survivre elles-mêmes dans ce système de rente
oisive.
Mais les banques s’accoudent à une réalité juridique plus insidieuse que leur
mécanisme de profit et dont elles jouissent elles-mêmes : la personnalité morale.

2/ Les fondements judiciaires


Qu’est ce que la personnalité morale et quelle rôle joue-t-elle dans le maintien de ce
système économique injuste.
La personnalité morale est une structure juridique s’appliquant à des organismes tels
que les entreprises et les associations.

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Ces organismes en tant que structure de travail se voient octroyer un patrimoine
juridique, c'est-à-dire des droits et des obligations.
Rappelons pour ne pas obscurcir que la personne morale(PM) n’a de personnalité
que ce que le créateur et/ou propriétaire lui accorde selon le droit en vigueur. Je ne
vais pas, conformément à mon engagement, palabrer en usant un discours de juriste
accompli, mais expliquant ce phénomène travers sa réalité.
Ainsi on peut dire que la PM a le droit de réaliser certaines opérations, tel que la
vente, l’achat, la prestation de divers services ; aussi la PM a-t-elle le droit de
réclamer que l’on s’oblige envers elle. Ainsi la PM peut recevoir un attaquer en
justice un salarié ou un fournisseur ou un distributeur pour inexécution ou/et
rupture de contrat. Certes la PM ne saurait jouir de son patrimoine seul, alors un
représentant de l’entreprise endosse le rôle de représentativité lors de tout acte de
jouissance de la PM.
Ainsi lorsque l’employé réalise une vente, ce n’est juridiquement pas lui qui réalise
cette vente mais l’entreprise et toute faute dans l’acte de vente est de la responsabilité
de la PM et non de celui qui a de fait réaliser la vente.
Il en va de même des acquisitions de la PM, cela est inscrit dans son patrimoine et
non dans celui du propriétaire sous la délégation de son PDG.
Donc toute faute reconnue comme tel part le code de commerce ne sera,
juridiquement le fait que de PM, donc lorsqu’un tiers (personne physique) connait
un problème face a un PM il parlera juridiquement qu’a un bout de papier. Le
représentant qui parle au nom et le pour le compte de l’entreprise, n’est, selon toute
vraisemblance morale, que l’incarnation, le verbe de cet être imaginé par les hommes
qui se voient octroyer un patrimoine plus privilégiés que les hommes eux-mêmes.
Car certaines fautes commerciales résultent de la prison, ou de la saisie des biens
pour le cas d’un commerçant en son nom propre alors que la PM pour une faute
similaire devra payer une amende et si à la suite de cela elle déclare faillite, aucun
homme ne verra ses biens saisi, et cela bien que les responsables (presque des faux
prophètes ) aient réalisé des opérations de commerce plus que irresponsables,
saugrenues voire incompétente.

Analysons de plus près encore le concept de l’idolâtrie en relation avec la personne


morale. Allahu Akbar
La personne morale a travers son espace juridique déresponsabilise la/les personnes
physiques qui les constituent se retrouvant ainsi dans l'impunité pénale, tant qu'ils
œuvrent au nom de la personne morale.
En son espace judiciaire les personnes physiques ne risquent que de commettre des
fautes professionnelles.
Ainsi c'est judiciairement la personne morale qui paie les salaires, vend, achète
produit etc. Donc la réalité judiciaire considère que l personne morale est le faiseur
des activités qui constituent sa raison sociale. Alors que c'est Allah (swt) le Faiseur et
il n'y a de force et de puissance qu'en Allah (swt). La personne morale n'est pas plus
animée que le béton, la pierre ou le fer.
Ou est donc la démarcation avec l'idolâtrie? La pratique idolâtre qui considère que
des statues, mises en forme par la main de l'homme, sont responsables de divers

29
évènements relatifs a l'existence de l'Homme est elle si différente de confier ses
affaires et obéir à des personnes morales ?
Construire une statue ou n'importe quoi d'autre la forme n'a pas d'importance, et lui
vouer la responsabilité de telle ou telle action relative à l'homme n'est-il pas la
même chose que de croire et fabriquer judiciairement une entité qui remplit les
mêmes fonctions que la statue, bien que cela soit dans des proportions différentes,
médiatiquement.
Au vue de cette analyse, il semble que la ligne de démarcation soit nulle et
inexistante.
L'idolâtrie est le summum de la rébellion et des ténèbres car l'idolâtre impute à
l'idole des actions dont la responsabilité est de l’ordre de la création, ou d’Allah (swt)
Lui-même. Ainsi dire que l’idole fait la pluie est faux, ou dire que l’idole a consommé
les offrandes est faux aussi. Car tel est la base canonique de l’idolâtrie, la croyance
et/ou l’acception qu’une création inanimée pouvait réaliser des choses naturelles
ou/et surnaturelles.
Il y a certes des degrés dans l’hérésie mais c’est une faute absolue. Juridiquement
prenant le cas du meurtre, celui qui tue peut suivre un mode opératoire différent et
faire preuve de plus ou moins de perversion.

Car le droit est du domaine d'Allah (swt) en premier et dernier lieu.

Preuve de que le droit appartient à Allah (swt).


Vu la preuve du monothéisme,
On déclare conformément à la stricte Vérité qu’Allah (swt) est Le Tout Puissant Le
Seul et Unique Le Vrai Le Vivant Celui qui crée qui donne vie et mort le Maitre de la
récompense et de la punition. Celui qui Sait et le Sage Suprême. Il est le Maitre
Absolu le Souverain Suprême et c’est incontestable.
Vu la preuve du monothéisme, l’esprit de la loi, et les preuves de l’équité.
Allah (swt) est le Législateur Suprême, nul ne peut prétendre connaitre Sa loi mieux
que Lui car Il a édicté la Loi (naturelle et révélée) qui s’applique à l’humanité.
Donc en vérité Il est le Meilleur des Juges.
Ainsi Allah (swt) est le Commandeur Suprême car Il est Le Législateur, Le
Commandeur et le Juge simultanément.
On peut même dire que l’administration d’Allah (swt) est une dictature et Lui Seul
peut jouir de ce privilège car Allah (swt) est le Maitre du droit.
CQFD
Le droit appartient donc à Allah (swt) et ceci exclusivement.

L'idolâtrie est donc un mensonge et la validité de la personne morale aussi, selon le


canon théologique c’est une hérésie et donc l’entreprise jouissant de la personne
morale est nulle et ses actions caduques.
Justificatif :
Nul ne peut prétendre donner un droit à une quelconque entité sans l’accord
préalable d’Allah (swt). De plus nul ne peut s’immuniser contre ses fautes. Pour
30
pouvoir donner capacité à un objet inanimé il faudrait son accord or l’animé ne peut
donner son accord donc stipuler que l’inanimé donne son accord n’est ni plus ni
moins qu’un mensonge avéré.
Allah (swt) a demandé aux idolâtres pourquoi ils tenaient tant a leurs idoles qu'ils
ont fabriqué de leurs mains, qui n'entendent rien ne parlent pas et qui ne sont
responsables ni de bien ni de mal??
Les juristes responsables de la PM ne sauraient eux-mêmes faire parler leurs idoles si
ce n’est à travers un faux porte parole, car en toute vérité il ne porte guère la parole
de l’idole.
Conclusion

La structure juridique dotée de la personnalité morale est illégale et constitue un


délit théologique, le rapprochant dans la constitution de cette dernière ni plus ni
moins de l’idolâtrie, selon son degré de connaissance de l’aspect et des
conséquences religieuses de son acte. Un délit qui peut escalader au niveau de
crime lorsque l’Homme est bafoué dans son droit, et est sciemment désorienté du
culte d’Allah (swt) au profit de la personne morale.
C’est ainsi que les ennemis du Messager d’Allah (swt) gagnaient leur vie à la
Mecque. Mais cela avait une nature eschatologique plus forte, mais la règle de droit
demeure, la même.
Ainsi vu ce qui précède, et selon l'obéissance à la volonté d’Allah (swt) et afin de
contrer la fitna dont le retour à l'hérésie est le symbole, je ne peux que déclarer
invalide toute les sociétés constituées en personne morale.
Al Hamdulillah, Sadaqa Allah al Aadzdim (swt)

Voici la preuve juridique invalidant la personne morale. Existe-t-il plus de preuves


accablant ces formes de sociétés ?
Preuves à charge à l’encontre des entreprises jouissant de la personne morale.
Il sera ici procédé un examen qui aura pour but de déterminer les implications
sociales de la société jouissant de la personnalité morale.
Tentons à travers les mailles de l'histoire de procéder à une analyse comparative.

Avant l’introduction légalisant les rapports sous le couvert de la personnalité morale,


mais sous le couvert de la personne physique.
Les personnes interagissaient avec des personnes, certes certains d'entre eux
appartenaient a des cercles, des clubs, des corporations mais à chaque groupe il y
avait a sa tête un chef, un directeur qui avait pour obligation majeure d'endosser la
responsabilité.
Comme un maitre de maison avec ses employés qui respectent les directives du
maitre.
Ainsi,(sous le chapeautage plus ou moins religieux) se développait des liens entre
personnes dont la raison principale était commerciale.
C'est à dire on faisait des affaires et on s'entendait bien, sinon on allait voir le chef.
Ici il n'est nullement question de parler d'un état dans l'état mais de maisons
familiales à grandes ramifications.

31
Ainsi le tissu social était considérablement dense et chaque individu tissait
davantage. En cela il y a sans nul doute une réussite religieuse, et cela à travers sa
composante morale, chacun respectait, toute proportion gardée, autant la loi de la
rue (religion, et coutume) que la loi de la maison il y avait une certaine stabilité
sociale, et une certaine paix sociale, la sacro sainte cohorte sociale.
L'introduction de la personne morale étant que concept judiciaire légal (qui est une
innovation religieuse) a eu pour effet de déshumaniser les rapports entre personnes,
on ne parlait au patron qu'a travers la société et en dehors de ce cadre il n'y avait rien
à lui dire.
On ne travaillait plus pour son patron qui en retour avait des obligations envers ses
employés mais pour la société marquant une nouvelle ère dans le cadre de la
démocratie une ère que je qualifierais de rapports légaliste (mais illégal dans le fond
et la forme)
Ainsi bien que ton supérieur soit proche de toi il est si loin de toi, je vous rappelle
qu'il a fallu attendre la "science managerielle" pour se rendre compte que cet
éloignement porte préjudice à l'entreprise (mais en réalité c'est le cadre légal qui a
tout chamboulé).

Mu par l'exploitation de la classe ouvrière et sa réelle oppression qui se retrouvait


comme les enfants d’Israël chez pharaon, alors que ceux responsable de cette
déchéance de l’Homme/travailleur n’est ni plus ni moins que des enfants d’Israël ou
des gens se référant a eux, la théologie les appelle des juifs. La société entière sauf les
classe des riches (économiques et politiques d'ailleurs cela va de pair, vu le soutien
judiciaire) se sont retrouvés cloisonnés dans le cadre de la loi qu'ils ont enfin pu lire
mais n'en comprenaient pas toujours la portée, cette "sous classe " qui croyait en la
vertu quasi miraculeuse du travail a œuvré dans l'intérêt supérieur de la nation,
mais ils ne se rendaient pas compte qu'ils ne faisaient pas partie de la nation. Et ici
l’analyse sociale marxiste prend tout son sens car la combinaison du régime juridique
plus la propriété du capital entraine un cycle eternel de richesse pour les riches et
eternel de pauvreté pour le travailleur, et cela bien qu’il soit le champion de l’effort.
On ne peut raisonnablement garder la tête froide au vu de cela.
Malgré les reformes et les changements institutionnels le fond n'a pas changé et les
voies de recours sont aussi fermés.
Donc le sentiment de faire des actes légaux a perduré, cela a été transmis aux
générations futures qui a sorti le slogan :" No future" car elle s'est bien rendu compte
que le " monde est pourri" (ils ne se rendaient pas compte de toutes leurs caries) et ils
n’ont pas été blanchis à travers la vertu, n'ayons pas peur de dire les choses.
Je ne dis pas ces révolutionnaires étaient brimé mais le système de production à
travers sa composante judiciaire et son objectif idéologique de maximiser les profits
ne peut que détruire la société et mai 68 est un symbole parmi d’autres.
En effet les travailleurs, en œuvrant ne peuvent être blâmé car ils ne font que
travaillé et ont hérité du système mis en place par leurs aïeux dont ils ne
comprennent en définitive pas grand-chose si ce n’est la réalité matérielle de leurs

32
difficultés financières malgré leurs énormes efforts laborieux, et le comble c’est qu’ils
sont préférés à des machines qui deviennent plus valeureuse que l’Homme. Et leur
licenciement n’est ni plus ni moins que dans la disgrâce sociale et juridique. Donc
c’est une injustice avérée. D’autant plus, que l’atteinte de taille critique par les MN
leur permet de s’approvisionner au plus bas des couts et la monopolisation pousse à
une tentation toujours plus forte et permise juridico-économiquement de facturer au
plus haut des prix. Cela bouchent les entrées et sorties dans les marchés où exercent
les multinationales.
Ainsi il semble plus qu’impossible pour qu’une nouvelle marque automobile voie le
jour et se maintienne a cause des difficultés engendrées par la multinationalisation
ainsi que du régime juridique de la PM, a moins que les industries automobiles ne
déclarent unanimement la faillite.
On peut illustrer aussi en prenant l’exemple de l’industrie agro-alimentaire combiné
aux grands groupes de distribution dont la taille et le positionnement ne permettra à
aucun autre entrant de survivre sur le marché, même pas les produits « bio » (alors
qu’ils sont dans l’intérêt du consommateur).

La nation capitaliste, dont le socle juridique des agents économiques


puissants est la personne morale, ne peut que se déstructurer.

Car la dénaturation des rapports sociaux entre travailleurs (dans la PM) produit une
inefficacité de la fonction la plus naturelle de l’Homme vers l’Homme, et c’est le
défaut de cette fonction qui ouvre la porte aux différends et donc au conflit :
La Communication.

En effet l’homme ne trouve plus avec qui communiquer au sein de son entreprise car
il est cantonné à sa fonction de production seule, alors ce manque de communication,
s’intériorise au fur et à mesure, ainsi il reproduit cela chez lui. Donc cela explique en
partie les conflits de génération.
Aussi avec l’introduction des employés féminins cela n’a que accrue la déchéance du
foyer qui s’est retrouvé le grand perdant de cette œuvre, cette œuvre du démon
argent, qui sépare l’homme de sa femme et déchire les familles, les transformant en
familles monoparentales.
C'est une réalité que beaucoup ont remarque, ainsi on est rentré dans l’ère du chacun
pour sa gueule alors que ton frère peut t'aider, ta femme peut t aider ton fils peut t
aider et surtout ton voisin peut t’aider, mais le défaut de communication s’interprète
contrairement à cet état de fait et donc les Hommes s’oublient.
C’est l’individualisme

Donc l'ingénierie socialo-judiciaire veut que la norme judiciaire ait défavorisée la


nation et a rendu les gens moins féconds.
Moins féconds par manque de temps, par haine de l’autre (l’enfant donc aussi) et par
peur de le faire hériter de l’échec que les parents développent. A part les riches,
personne ne veut que ses enfants vivent comme eux. Ce qui est un constat accablant
de l’état de vétusté de la société. La nation est donc insalubre, il n’y a d’autre
alternative que la purification.

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Saluté per acqua
Espérant que ce sont des gens intelligents qui lisent je vous laisse conclure.

Comment le capitalisme fonctionne-t-il donc à travers ces deux agents économiques ?


De façon fondamentale, les banques prêtent aux agents économiques particuliers et
entreprises afin de permettre aux entreprises de produire et aux consommateurs
d’acheter (à travers le crédit) la banque bénéficie des intérêts et les consommateurs
des biens de consommation et les entreprises maintiennent un rythme de profit.
Mais puisque les agents particuliers souscrivant le plus au crédit sont les plus
pauvres et dont la condition socio-économique est la plus précaire alors ils se font
capturer par le cercle vicieux du crédit, dont la plupart se retrouvent surendettés ou
pire encore font hériter leurs enfants de leurs dettes.
La faiblesse juridique face au crédit et l’endettement augmente la précarité de
l’emploi, car la demande et la nécessité du travail augmente et donc selon l’idéologie
capitaliste qui considère le travail comme marchandise, soumis à la loi du marché
alors plus la nécessité augmente plus la valeur baisse.
Il s’en suit de façon très générale un quasi formation de castes immobilisant les
membres comme, protéger par leur titre de noblesse héritée ou l’absence de titre de
noblesse à hériter.
En résumé, celui qui meurt riche est certainement nait riche et celui qui meurt pauvre
est certainement nait pauvre.
Cela ne signifie ni pus ni moins que le travail n’a aucune valeur.
Cela s’appelle en terme juridique l’esclavage.
Le capitalisme défenseur des libertés est liberticide a terme, et a cause des inégalités
de richesse engendrés par son système de production et de redistribution, laissant
pensant aux membres de la société mettant en œuvre une telle politique que cela est
de bon droit, cela est une chose naturelle, ce qui n’est ni plus ni moins qu’une
perversion avérée.
Ainsi le capitalisme actuel tel que la loi l’énonce porte en lui les germes de sa
destruction idéologique, ainsi que celle de l’individu qui vit aux dépens de système
et donc la société toute entière.
Ainsi je ne peux que rejoindre l’analyse marxiste qui stipule et prophétise la lutte des
classes, la révolution du prolétariat car il semble que cela est inéluctable lorsque les
salaires augmentent moins vite que les prix combiné à l’impossibilité de jouissance
civile par le salaire ajoutée au fait que les pays pauvres s’appauvrissent et que les
pays ayant développé le capitalisme voient leurs porte-drapeau délocalisé a
l’étranger. Donc les pays du Tiers-Monde savent à quoi s’en tenir et les pays
développés tombent de haut et s’allongent dans la déception.
Cela signifie que cette révolution n’a pas lorsqu’il y a un choc conjoncturel mais, au
travers de multiples travers jusqu’au paroxysme, c'est-à-dire lorsque le salaire ne
suffira plus.

Qui combattra qui ? Il semble que les principaux visés ne peuvent être que la Triade
composée des banques en premier lieu ensuite des gouvernements ayant permis la
bancarisation de l’économie et enfin des entreprises multinationales ou a
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comportement multinationale (surtout ceux jouissant de la PM au détriment des
salariés). Voila ceux qui sont coupables sans équivoque.
Alors il semble que les principaux révolutionnaires soient les jeunes, les ouvriers
ainsi que tous ceux dont le patrimoine est faible et dont la possibilité matérielle de
son accroissement n’est pas possible à moins de se ranger parmi les criminelles, en
principe tout vrai musulman homme capable physiquement est dans l’obligation
canonique de participer à une telle guerre car tous les anti- idéaux islamiques sont
portés par l’ennemi et toutes les raisons objectives du djihad sont réunis, à part le
leader musulman incontesté, ( chef de la nation islamique).
Ainsi à cette guerre seul le lâche s’en détournera ou celui à qui les vieux parents
(biologiques) musulmans interdisent de participer et en cela ils ne sont pas
blâmables.
Je ne donnerai pas de date précise mais on remarque que cela a déjà commencé
Les germes de la révolution sont plantés et les fruits murissent, aussi les éléments
favorisent cette floraison.
En cela a commencé techniquement avec le front populaire en France et Mai 68, et
cela semble continuer pour des motifs d’allégeance à la pensée marxiste en Grèce
dont les révoltes sont un signe éloquent et inquiétant.
En effet la critique marxiste du système capitaliste qui a gagné en légitimité judiciaire
et médiatique est en accord complet avec l’islam en tant que religion de bien et de
justice.
Aussi la prophétie de la révolution énoncée à la fin du 19 ème siècle n’est que le signe
de la profonde connaissance du système critiqué ainsi que de l’Homme, démontrant
que le marxisme est humanisme, et que Marx qu’Allah(swt) l’agrée et un fin
psychologue.
J’irai même jusqu’à dire que tout système de production qui rentre sous la critique de
Marx doit être proscrit, car les savants et les justes sont honorés. En effet les savants
sont les héritiers des nabis.
Ainsi on constate qu’étant intégré dans une structure étatique régie par le principe de
la loi qui découle de sources de droit diverses, tout problème social trouve forcement
sa cause dans le système judiciaire.
Vu les preuves du monothéisme et de l’équité d’Allah (swt) le seul système
véritablement valable n’est autre que l’islam.
Je ne vais pas vendre la religion comme un vulgaire produit de consommation, mais
en vertu des prescriptions religieuses je peux émettre un bon conseil.
Afin de faciliter la vie sociale des Hommes. Puisque l’Homme en général ne peut se
contenter de ne pas travailler car le travail est inscrit en lui, comme une nécessité
physiologique, à part pour le déviant. En effet la perversion du système capitaliste
dont les medias augmentent sa popularité en le désignant comme moyen ultime de
jouissance, a dénaturé l’Homme et a déstructuré les rapports sociaux. Cela parce que
le travail n’est pas rémunéré équitablement. En effet logiquement la préférence du
capital au travail entraine à terme, si maintenu, l’abandon du travail. Provoquant une
crise aussi proportionnelle aux gains que le système a soutirés au travailleur.
Donc vu que le travail est un point focal des rapports sociaux en ce qui est le pilier
de toute socialisation. C’est le travail qui élève l’Homme dans la société, lui conférant

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un statut social, c'est-à-dire une forme de reconnaissance de son succès. L’Homme de
succès transmet le statut à ses enfants qui jouissent du labeur de qui ils ont hérité.
Cela est le fonctionnement naturel de l‘héritage patrimoniale que le soviétisme et le
capitalisme ont détruit car l’un confisque la propriété et l’autre la confisque
partiellement aux travailleurs au profit des propriétaires mais qui ne perpétuent pas
le travail qui a permis à leur légataire de leur transmettre ce dont ils jouissent
actuellement, ni ce qui maintien leur niveau de vie de jouissance.
Plus clairement le capitaliste puisqu’il a de l’argent que le travailleur fructifie
s’octroie la plus grande partie des gains.
Et rémunère le travailleur de telle sorte qu’il le fidélise et l’oblige à se maintenir dans
sa situation précaire.
Or l’héritage est légal, la rente est légale mais l’injustice en termes de rémunération
est un vol.
Mais cela se réalise en toute légalité, alors il est d’autant plus évident que seul un
recours des instances législatives et judiciaires peuvent arranger les lésions
provoqués par un système qui a prouvé son inefficacité et a démontré son injustice.

Quels sont les problèmes sur lesquels la loi doit s’appliquer ?


Je répète que cette partie s’applique aux non musulmans, non que je ne veuille pas
venir en aide aux musulmans mais la loi musulmane est déjà claire sur tous les sujets
qui ont engendré la discorde, le problème est de la volonté politique, qui au regard
de la religion islamique relève plus d’un problème fondamental d’adhésion à l’islam.
Quant aux autres il suffit de s’attaquer aux racines du problème :
L’institution commerciale à travers son aspect judiciaire.

Deux problèmes majeurs doivent être mis au ban de toute économie car ils
gangrènent la société dans son travail et la jouissance des fruits du travail, c’est le
système usurier et la personnalité morale en tant qu’infrastructure juridique
immunisant les acteurs de l’économie, dans le marché.
Le système usurier est celui qui accorde au principe de l’usure un rôle fondamental
de financement de l’économie.
L’usure consiste en un prêt d’un objet (ayant une valeur liquidative ou marchande)
pendant un certain temps. L’emprunteur doit rembourser la valeur prêtée à laquelle
s’ajoute un intérêt qui varie algébriquement en fonction du temps.
Ainsi le préteur se rémunère lui-même à cause de seul fait qu’il dispose de la chose
prêtée et que l’emprunteur en ait besoin. Donc l’usure s’applique dans l’acte de prêt
ainsi que dans l’acte d’épargne.
Le système économique qui valide l’usure stipule que la pratique de l’usure est un
acte commercial semblable à tous les autres.
Qu’est ce qu’un acte commercial ?

Un acte commercial au sens le plus commun réside dans l’échange entre deux parties
d’un bien contre un autre bien, dans le cas d’une économie de troc.
Le commerce a pour but l’acquisition d’une source de jouissance non possédée mais
existante (sinon elle ne serait pas désirée) auprès d’une tierce partie.

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Fondamentale il y a deux façons de commercer :

-le troc

-la vente dont la monnaie est l’intermédiaire.

En ce qui concerne le troc, cela n’est ni plus ni moins qu’un échange de propriété.
Deux personnes s’échangent des biens différents.
Il n’y a pas recours à aucune monnaie, les produits s’échangent contre d’autres
produits car la nature est la seule source de richesse. En effet le troc ne peut perdure
que dans une économie qui ne produit rien.
La chasse, l’agriculture sont les seuls travaux réalisées et dont on n’échange que ce
que la nature nous a permis de posséder.
Il n’y a aucune transformation de matières premières en marchandises, en produits
artisanaux.
En effet des lors que la société développe l’artisanat le troc en tant que système de
d’échange perd de sa facilité et son réalisme. Car le problème de déterminer la valeur
se manifeste. Ainsi si l’artisan fabrique une seule paire de babouche au lieu de cents
alors le mouton, ne peut être échangé.
C’est le problème de la valeur intrinsèque des produits et de l’indivisibilité des
produits .Alors au lieu de couper le mouton qui peut plus être conservé (car il mort),
il faut absolument trouver quelque chose qui puisse avoir la fonction de tous les
objets troqués :

-Etalon de valeur (unitarisme c'est-à-dire peut prendre la


valeur un, principe de divisibilité)

-réserve de valeur (principe de conservation)

-Acceptation par les membres de la société.

-Transportable aussi facilement que le travail

L’histoire nous apprend que ce sont les métaux précieux qui ont rempli le rôle
d’étalon, ainsi que d’autres denrées.

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La difficulté réside dans la combinaison des valeurs monétaires à cours légal au sein
d’un territoire.

C'est-à-dire quelle intermédiaire(s) et dans quelle proportion(s) ?(*)

Avant les cours flottants les économies travaillaient avec l’or comme étalon.
Certaines autres économies ont monétarisé d’autres denrées comme l’argent, le
cuivre, le blé, le froment etc.
Cela permet une mobilité des moyens d’échange permettant à l’économie de survivre
malgré la disparition du trésor d’une denrée monétaire.
Ainsi lorsque plusieurs denrées monétaires ont cours légal ou/et sont étalon alors la
disparition d’une seule ou plusieurs permettent à l’économie de se maintenir, grâce à
la réserve de valeur.
Je ne discuterais pas du système de change flottants car remet la monnaie et
l’économie aux mains du marché. Mais je dirais que le risque est dans la comptabilité
de la valeur il y a autant de valeur que de demande et l’offre et soumise a la même
volatilité.
Donc l’absence d’étalon a pour conséquence, une inintelligibilité de l’économie, dans
la mesure où la divisibilité n’est plus possible. C’est un système hybride a mi-chemin
entre le troc et le système monétaire. Le marché ne peut que s’abrutir face à son
instabilité et l’absence de recours concret, il devient bête. Lorsque le marché devient
bête, il court a sa perte et cela avec ou sans régulation. En effet le dément court à sa
perte tout seul, ou le criminel court à sa perte à cause de ce que ses mains ont réalisé.

La réponse à la question du haut (*) dépend surtout du classement des denrées


monétaires selon la valeur que les habitants, où la monnaie à cours légal, leurs
accordent. Par ailleurs cette diversité dans le classement est suffisante pour
permettre, sous réserve de satisfaction mutuelle dans l’acte commerciale, la
préservation d’économies nationales différentes. A condition que les denrées
monétaires soient les mêmes sinon il en résultera une situation de troc.
Entre états cela n’est ni plus ni moins qu’un signe de confiance mais en entre
particulier de nations différentes, il est plus qu’évident que cela ne peut se maintenir,
à pour des raisons sociales évidentes qui ne s’appliquent pas à l’état.
Dans une économie il semble évident qu’une monnaie soit nécessaire. Elle suffit si
elle est sécurisée, et cela si et seulement si elle est assurée par les autorités
monétaires d’être fondée sur des produits tangibles, universellement reconnus
comme monnaie (or, argent, blé, produits du secteur primaire : agriculture, pêche,
chasse, etc.) et échangeables dans des proportions raisonnables et donc limités afin
de maintenir l’économie, ou si les denrées monétaires sont variables dans des
proportions qui paraissent fondamentalement sans restriction aucune. Mais cela
témoigne ni plus ni moins de l’instabilité économique, au regard des états étrangers
et des investisseurs potentiels. Le politique monétaire doit permettre la prospérité du
commerçant national.

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Mais afin de ne pas développer de discorde dans l’économie politique il semble sage
de préserver au moins une source de denrée monétaire des aléas du marché, qui n’a
ni âme ni conscience, car il n’est motivé que par la recherche du profit, de la
satisfaction et la jouissance individuelle et immédiate.

Il n’est pas question de critiquer le marché, s’il remplit toutes les conditions stipulées
par la loi lui conférant de facto sa légalité, mais de préserver le travailleur des
vicissitudes du marché et de protéger son intérêt au sens le plus commun, et
d’introduire en la politique générale le progrès social comme but à atteindre et à
perfectionner/étendre.
Il s’en suit que la nécessité de protection oblige en la préservation de la source de
valeur (denrée monétaire+travail) afin de pérenniser le commerce.

Au niveau de l’état, il n’y a de source de richesse que le commerce, et cela au delà des
produits du secteur primaire qui doivent être protégés, et cela doit être une
orientation et un objectif politique.

Les produits du secteur primaire doivent être moins chers que tous les autres
produits disponibles sur le marché.
L’état doit se doter des moyens politiques mis à sa disposition afin d’atteindre ce but,
qui est économiquement simple.
Car pour pérenniser la société dans son économie et sa paix sociale les denrées
alimentaires ne doivent pas être l’unique source de jouissance matérielle permises
par le travail, sinon la démotivation s’en suivra conduisant à un échec évident.
Cela veut dire que l’on ne doit pas travailler juste pour manger.
L’état doit entretenir de bons rapports avec ses partenaires commerciaux et surtout
doit s’obliger à exercer la justice économique dont la seule absence suffit à garantir la
déchéance nationale (et non partisane).
Il faut préserver ainsi le travail d’une injuste exploitation, sinon le commerce
disparait et l’usure revient.
Aussi la solidarité financière est une nécessité absolue car non seulement cela
remotive les pauvres mais préserve le tissu social national et aussi permet de
maintenir une consommation régulière.
Aussi est il nécessaire de rappeler que lorsque l’état réussit sa mission de garant des
libertés individuelles, ne peut rester pauvre la personne qui travaille.
Ainsi le maintien du travailleur dans une situation précaire malgré son travail (non
enrichissement du patrimoine) est le signe suffisant de la faillite de l’état.
Donc le signe absolu et quais transcendant de la réussite économique et sociale d’un
état, demeure que le travail soit au centre de la politique économique et la source de
la richesse réelle si bien que celui nait pauvre et qui travaille s’enrichit et augmente
son patrimoine.
Une économie prospère, et qui se préserve dans sa richesse, favorisera le travail sur
le capital.
Au regard de cette analyse la théorie monétariste est secondaire et son application
varie selon les indicateurs économiques.

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On ne peut donc fixé la politique dans son aspect technique. Cependant l’analyse
fondamentale demeure le socle premier à tout développement technique qui ne
peut, raisonnablement et scientifiquement, être que secondaire.
J’entends par là que la politique monétaire ne doit pas être fixée car elle doit se plier à
la réalité économique.
Quelles ont donc les moyens d’actions des autorités monétaires ?

Les autorités monétaires pour objet de travail deux groupes d’éléments :

-la quantité de monnaie en circulation

-le(s) étalon(s) (denrée(s) monétaire(s)).

Il est certes inutile de rappeler que l’usure ne permet nullement l’efficience


économique, et n’est aucunement justifié par une nécessité économique, car l’usure
entraine la fin de l’économie, car tue le commerce.

Les autorités monétaires doivent :

-décider de la valeur des étalons par rapport à la monnaie qui a cours légal. Dans le cas
où il y a plusieurs étalons tels que l’or, l’argent et le blé, alors les autorités monétaires
doivent déterminer quelle valeur monétaires ont ces denrées soit par rapport à la
monnaie soit entre eux.

-la quantité de monnaie à émettre afin de la mettre en circulation.

Je tiens à rappeler que les échanges électroniques sont un outil de compensation très
utile car permettent en toute logique et cohérence de réaliser des économies dans la
frappe de la monnaie. Il s’en suit que pour des raisons de sécurité, et de prérogatives

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gouvernementale seule les autorités peuvent être des banques, ici la banque a pour
rôle le coffre fort, qui sera ni plus ni moins qu’une écriture comptable sur un compte.
Bien entendu l’état ne peut réaliser de prélèvements qu’avec l’accord du propriétaire
du compte et dans les conditions permises par la loi.

Le commerce est un acte de gré à gré entre deux Hommes ou états qui s’échangent
des produits contres de produits/services ou contre une rémunération. C’est la
définition universelle et non fiscale. Notons que les autorités fiscales se sont
concernées que par les actes commerciaux à rémunération.

La réalité du commerçant se base sur deux aspects l’achat et la revente (eu égards de
la transformation).
Le commerçant endosse le risque tout au long de son activité.
Le risque liée à un mauvais achat et celui liée à la vente, qui est de ne pas vendre ou
de vendre à perte. Le risque qu’endosse le commerçant en connaissance de cause est
le signe légal de sa capacité juridique.
En effet l’aliéné et le torturé/contraint ne peuvent être considérés comme
juridiquement capables.
Donc il semble évident que ces deux personnes ne peuvent commercer en leur nom
propre. Ils ne peuvent agir qu’au nom et pour le compte d’un tuteur et dans les
conditions stipulées par ce dernier, conformément à la loi.

Lorsque un groupe de personnes créent une entreprise en la dotant de la personnalité


morale, ils transmettent leur capacité à l’entreprise ainsi il renie leur capacité de
jouissance de l’entreprise, tous ce qu’il réalise par l’entreprise est au bilan de
l’entreprise, ainsi il transmet la propriété à l’entreprise.
Donc visiblement le groupe qui considère que l’entreprise est plus a même d’être leur
tuteur qu’un homme est mentalement incapable et son droit a l’entreprenariat et sa
prétention la jouissance des pleins droits ne peut être en valable ni reconnu.
Donc le commerçant est le responsable, le responsable est celui jouissant de sa
capacité, celui qui jouit de sa capacité est celui qui endosse le risque.
Il semble évident que la réalité juridique de la personne morale en tant qu’outil de
commerce offert par la loi est contraire dans son application au principe même
auquel elle prétend.
Juridiquement cela revient à dire que le fornicateur ne fornique pas si le préservatif
est utilisé. Cela est un déni de la réalité, un effacement de l’autre (unilatéralisme) et
une mauvaise foi.
Par ailleurs il ne peut y avoir de commerce dans l’unilatéralisme, je réitère les
implications théologiques et socioéconomiques du maintien de la personne morale
dans les affaires commerciales.
Que devient l’entreprise ? Comment lever des fonds ? Qu’en est-il des rapports entre
propriétaire et management ? Et les actions à dividendes ?
L’entreprise devient une infrastructure tangible et réelle en tant lieu de réunion des
employés de celle-ci. La qualité de commerçant est propre a tous les employés selon
les termes définis par leur contrat d’embauche sous réserve de légalité.

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Chacun est donc responsable de ses actions au regard d’abord de la loi, s’il y a délit
ou rupture du contrat (qu’il soit avec une autre entreprise/personne physique) et au
regard de la charte de l’entreprise à laquelle il donne son accord de respecter.
Il est nécessaire de rappeler que l’employé travaille en son nom pour le compte de
l’entreprise qui appartient au propriétaire qui a le droit de déléguer la gestion à un
tiers. Tous ont la qualité de commerçant qui l’exerce à différents échelles de
responsabilité, sauf le propriétaire s’il n’exerce pas le commerce a travers on
entreprise. Sinon il travaille pour son compte par la voie de l’entreprise à laquelle il
doit rendre compte par à travers le paiement du salaire aux employés. Sinon le
propriétaire n’est plus commerçant.
Le travail est une marchandise le travailleur qui cherche à intégrer une entreprise
veut son travail.

Preuve que le commerçant vend son travail.

Lorsque l’artisan achète une matière première la transforme et la revend, la vente intègre
l’acte du travail. Sinon le joaillier ne vendrait que la pierre précieuse, ou l’éditeur que le
papier.
Lorsque le commerçant intègre une entreprise il doit se conformer à la réalité qu’il sera
moins payé que s’il travaillait pour son compte propre, eu égards des commissions qui ne
relève point de son salaire de base.
Mais ce régime en tout état de cause ne peut raisonnablement s’appliquer à l’employé qui ne
réalise guère de tâches commerciales si ce n’est administratif, et ceci afin de participer au
bon fonctionnement de l’entreprise, il n’y a donc nullement commerce.

A travers cette analyse on se rend compte que toute les crises économiques dans les
démocraties contemporaines sont surtout des crises systémiques, et non des crises de
rareté, car aujourd’hui nous sommes dans une société d’abondance, et il est
impossible de le nier.
La crise est dite systémique car les organisations régulant le capitalisme
démocratique.
Le problème ne réside pas dans la quantité de ressources disponibles car l’agriculture
intensive ainsi que l’industrie ont décuplée la production et la quantité disponible.
Le problème vient donc et reste du niveau des lois commerciales, dans le sens le plus
général qui régulent et administrent l’économie démocratique libérale.
Le schéma des lois entraine une application chaotique responsable des faillites du
système.
La crise actuelle qui traverse le monde prend certes racine dans la dichotomie entre
économie réelle et virtuelle, décalant tout le principe économique et rendant la
monnaie comme un bien alors qu’il n’y a de jouissance de la monnaie que dans la
transaction effectuée.

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Mais la théorie de l’intérêt fait que l’argent est considérée (car enseigner) comme un
bien à acquérir qui a une valeur intrinsèque. Alors que l’intérêt fabrique de l’argent
qui n’a aucune affectation dans l’économie réelle, donc en termes purement
commerciales, il y a forcément quelqu’un qui est volé.
En effet si la création de richesses créée est de X en valeur monétaire. La valeur de la
richesse est le prix de vente accordée par le commerçant.

Et que la quantité de monnaie en circulation est de X alors il y a équilibre monétaire,


c’est un état d’équilibre, autrement il y a déséquilibre.
Mais si la quantité de monnaie en circulation est de X+n, avec n≥1 alors forcément il
y a un groupe de personnes qui acquiert de l’argent, sans légitimité commerciale,
D’un autre coté, si la quantité de monnaie est de X-n, avec n≥1

Des états de déséquilibres

-L’excès de monnaie
L’excès de monnaie est ni plus ni moins qu’une faveur que l’état accorde à certains
groupes, en monnaie, ils sont administrativement des rentiers. Quelque soit ceux qui
s’y trouve. Mais la réalité économique oblige à faire preuve de plus de bon sens afin
de préserver l’intérêt général, en cela tout le monde.
Si l’on occulte l’intérêt général au profit de l’intérêt d’un groupe particulier alors, en
termes de réalité économique on risque d’avoir des chocs dits « structurels » car le
marché ne fonctionne pas normalement, à moins que le groupe particulier participe à
l’économie plus que le reste du monde, et en cela il est le garant de l’économie, et
étalon. Ce qui signifie qu’il n’y a pas d’excès de monnaie. Mais juste ce que l’on
pourrait appeler une supra structure. Mais malgré son nom la supra-structure doit
être la base et non la voute de l’économie, sinon on revient au déséquilibre macro-
économique.
Donc que peut –on dire du déséquilibre macro-économique de l’excès ?
Si les autorités monétaires maintiennent cet état alors l’inflation guette, en termes
purement commerciales (c’est-à-dire vente de biens et services contre de l’argent,
dans le but d’acquérir des biens et services) si le cycle d’excès se maintien,
l’économie connaitra l’inflation. L’inflation va pousser tout un secteur de l’économie
et aussi une part des consommateurs (surtout les CSP employés) vers l’inéluctable
précarité. Car puisque leurs salaires sont fixes alors leur pouvoir d’achat va baisser,
ils deviennent plus pauvres à cause de l’incompétence avérée des autorités
monétaires.
D’une part il faut noter que tous les agents économiques en tant que consommateurs
finaux sont touchés, mais à des niveaux variables, car les catégories aisées subiront
forcément moins la hausse des prix.

Qui profite donc de la hausse des prix ?

Pour cela reprenons le mécanisme monétaire afin de suivre le mouvement de la


monnaie.

43
L’Etat délègue à la banque centrale le rôle de distribution de la monnaie qui a cours
légal, on appelle cela la création monétaire, dont la réalité administrative nous
importe peu pour l’analyse qui nous concerne. Et a déjà été traité plus haut, mais
nous serons susceptibles d’y revenir.
La banque centrale accorde une quantité de monnaie aux banques « commerciales »
qui à leur tour accorderont des prêts à intérêt aux agents économiques (les
consommateurs finaux, les entreprises et même l’Etat dans certains cas).
La banque ne prête pas à tous les demandeurs de prêt, elle effectue un choix entre
les agents selon leur capacité de remboursement.
Il n’est pas nécessaire de voir à qui profite la hausse des prix, ce sont les grandes
entreprises, celles qui ont atteint ce que l’on appelle une taille critique.
Je vais étayer cette réalité par rapport à sa réalité bancaire. Lorsque les prix
augmentent le marché instinctivement voudra vendre plus de marchandises car il
maximisera son profit, cela dans une logique purement microéconomique. Donc les
entreprises se tournent forcément vers les banques afin d’être « financées » et donc
trouver un levier économique à son projet monétaire. Pourquoi se tourner vers la
banque me direz-vous ? Puisque les autres entreprises veulent elles aussi maximiser
leur profit, elles ont besoin de leurs liquidités afin de mettre en place leur stratégie et
répondre à leurs propres besoins, les entreprises qui ont un besoin de financement
(réalité non comptable) se tournent ultimement vers les banques, pour se développer.

Donc schématiquement les entreprises ayant atteint une taille critique sont celles qui
ont une position dans le marché suffisamment dominante afin de passer outre les
financements bancaires. Donc les entreprises qui ne se financent pas auprès des
banques s’enrichissent plus que celle qui le font, c’est la réalité financière.
Les déséquilibres macroéconomiques profitent donc aux grandes entreprises.
Puisque la réalité judiciaire légalise la personne morale, il s’en suit que les
actionnaires des grandes entreprises (ayant une taille critique) profitent doublement
des chocs (crises économiques, déséquilibres monétaires) car leur entreprises
peuvent acheter à moindre cout celles n’ayant pas de taille critique ou augmentent
leur part de marché à cause des faillites des concurrents. Donc en résumé lorsque les
gens s’appauvrissent les actionnaires des grandes entreprises s’enrichissent,
mécaniquement.

La question est de savoir par quel mécanisme arrive-t-on à une crise économique ?

On peut distinguer deux crises économiques fondamentales :


1. La crise de production
2. La crise monétaire

1. La crise de production.
On définit la crise de production lorsque les biens viennent à manquer dans
l’économie conduisant à une hausse des prix continue.

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Les raisons objectives à la crise de production proviennent principalement du secteur
primaire. Lorsque les denrées alimentaires viennent à manquer, naturellement tout le
reste parait dérisoire, donc l’agent économique préférera acheter des biens
alimentaires et de première nécessité au détriment de n’importe quel autre bien.
Donc l’économie ralentira et il s’en suit, selon les fondements judicaires modernes,
une crise économique. La catastrophe est que la famine guette, mais ce n’est plus de
l’ordre de l’économie.
On peut calquer cette analyse à tous les autres marchés, mais la dangerosité sociale
est négligeable, et relève plus de l’analyse de marché qu’autre chose.

2. La crise monétaire
La crise monétaire est le produit de déséquilibres monétaires et donc n’ont aucune
réalité économique, on peut même dire que ce sont les « caprices de l’enfant gâté ».
Plus sérieusement… C’est le résultat de la mauvaise gestion effective de la quantité
de monnaie en circulation.
Techniquement cela démontre que l’on ne connait pas la réalité économique des
régions économiques dont on a la gestion ou si on la connait on fait preuve de grande
sottise.

Mais techniquement comment cela peut-il se produire, quel est le schéma général
d’une telle chose ?
Rappelons que l’économie est fermée dans sa structures juridiques, on ne peut faire
que si qui est légal (permis par la loi). Puisque les économies contemporaines se
trouvent dans une situation d’abondance alors les crises qui ont lieu ne peuvent être
que dues à une dérégulation monétaire. Les banques centrales, qui sont responsables
au départ, injectent plus de liquidités que l’économie qu’il n’en faut. Mais il y a
complicité effective des banques commerciales. Cela est séculairement légal, mais son
coût économique est trop lourd à supporter pour le reste du monde. Les nombres
confirmeront sans nul doute.
Mais quel est le processus qui mène à cette réalité ?
Pour cela regardons la crise de plus près, la crise économique touche en premier lieu
le consommateur.
De façon mathématique on a un consommateur Ci , qui a un budget de « b » avec
lequel il peut s’offrir une palette de produits disponibles interchangeable, dont
l’identité des produits dépend du choix du consommateur, mais fixons une
dimension à l’ensemble des produits disponibles avec son budget « b » et nommons
cela le spectre de b/ Dim sp(b)= B( la dimension du spectre b est de B)
Lorsque les prix augmentent et que les salaires restent inchangées alors b=b, et
Dim sp(b)= B- avec ≥1.

Cela signifie que le pouvoir d’achat baisse d’une valeur équivalente en termes de
marché à epsilon. Mais cet argent ne disparait pas, parce que les produits sont
présents donc dans une logique de marché, la richesse n’a pas disparu, au contraire,
elle a juste changé de main. Il n’y a pas de crise de production, les denrées sont
toujours disponibles et en quantité supérieure que le cycle précédent.

45
Alors où est mon argent ?
L’argent a juste été affecté à un autre agent économique.
En fait voila les comptes, l’ensemble des personnes ayant vu leur pouvoir d’achat
d’epsilon forment un groupe de G personnes, il y a donc une diminution du pouvoir
d’achat de ce groupe de (G×)=P, P≥1 alors quantité « P » a été affecté, on va dire
blanchi dans un autre groupe ou un ensemble d’autres groupes qui ont vu leur
pouvoir d’achat augmenté de P.
C’est la bourse, en langage plus ou moins connu, ou reconnu.

Bien entendu, il y a plusieurs groupes qui ont perdu de leur pouvoir d’achat, et la
valeur d’epsilon qui peut-élargie à une gamme de valeurs. Cette opération est
effectuée par les banques commerciales qui font de ce type de pratique le corps de
leur métier de banques, mais en toute légalité, il n’y a rien d’interdit par la loi.
La façon dont les banques réalisent ces opérations financières appellent à l’utilisation
de produits financiers (de complexité plus ou moins grande : en premier lieu, il y a
les obligations, et la palette est large et mieux connue par leurs concepteurs qui
s’avèrent les lauréats des grandes écoles internationales,{ mais la palme revient
toujours à jésus, n’est ce pas ? lol} )
Et cela malgré votre compte épargne, et ceci pour deux raisons qui sont liées mais
disjointes en apparence. La réalité de l’intérêt implique un perdant et un gagnant.
Le perdant et celui qui demande le prêt et le gagnant est celui qui le donne.
L’institutionnalisation des banques commerciales implique le rapport inéquitable de
gagnant et perdant, et le mécanisme de fabrication de produits financiers complexes
qui n’ont pour seul but de maintenir la classe des gagnants ( usuriers) en position
financière dominante, et par voie de conséquence délaisse le reste du monde.
Cet exposé ne nécessite pas de donnée chiffrée, la réalité parle d’elle-même.
De plus les comptes épargnes ne font que donner des raisons objectives de plus aux
usuriers de poursuivre leurs exactions financières, et pour cela l’épargne est mis à
contribution dans le but d’accroitre la richesse des déjà nantis, et si le marché
financier coule, ce sera l’argent des nantis qui sera perdu. Il faut garder les gens à
distance, afin de maintenir son prestige.
Mais bien entendu, ce n’est pas certain que les gens font cela en connaissance de
cause, car cela nécessite qu’ils soient rationnels et détiennent l’information.
Mais je peux vous garantir que cela n’arrive pas par hasard. Pour moi le hasard
relève du néant.

Dans cette analyse, j’ai omis de discuter sur un aspect dans la régulation monétaire,
le déséquilibre par rareté de la monnaie banque centrale.

Si la quantité de monnaie est de X-n, avec n≥1, avec une production de X.


Quelle est la réalité économique d’une telle situation, cela veut dire que les
entreprises s’accordent des facilité de paiement où qu’elles réalisent leur paiement
avec une autre monnaie que celle de la banque centrale, par exemple une économie
monétaire à laquelle une économie de troc vient s’ajouter, monétairement parlant.

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Quelles répercussions économiques y a-t-il face à de telles pratiques commerciales,
cela maitrise l’inflation à la source et ressert le tissu économique et consolide le
marché qui ne s’ignore point et qui s’autorégule, c’est l’apothéose du capitalisme.
Mais l’autre face de la médaille est l’inutilisation des banques comme source de
financement du marché.
Cela se traduit par une meilleure maitrise des couts et une baisse des prix
immédiates, ce qui va stimuler le marché et donc la production, à salaire égale la
consommation va croitre et l’emploi par la suite aussi.
Pour parler franchement, vu l’abondance de production cela ressemble à l’hystérie.
En toute rationalité, mais bien entendu la mesure est propre à chaque personne, et de
nature relative.

Manifeste de vérité et de logique


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Et implications juridiques fondamentales.

Lorsque l’on parle de l’ilah, il y a fondamentalement trois positions par rapport a


cette question.
La première consiste à renier le sujet, c’est un principe fondateur de l’athéisme.
La deuxième consiste à affirmer l’unicité de l’ilah, c’est un principe fondateur du
monothéisme.
La troisième position consiste à affirmer la multiplicité de l’ilah, quelque soit le
nombre décrété.
Il est fondamental de comprendre que l’on ne peut défendre plus d’une position à la
fois.
Ainsi l’athéiste renie le monothéisme et le polythéisme.
Le polythéiste renie le monothéisme et renie en même temps l’athéisme.
Et finalement le monothéisme affirme l’unicité de l’ilah et ainsi renie l’athéisme et le
polythéisme.
Cela découle du principe fondamental de non contradiction.

De l’athéisme et son incohérence :


En étant athée on stipule que l’ilah est faux, pour des raisons aussi multiples qu’il y a
d’athée.
Mais la théorie de la connaissance affirme avec non contradiction que l’innovation
pure est impossible car on peut sortir réellement une chose du vide. La création pure
ne nous appartient pas, en effet on ne peut imaginer une chose qui n’est des bases
sensibles dans notre monde. En addition, je vous invite à inventer une chose qui
n’existe pas et qui n’est un assemblage de ce qui existe déjà. Donc d’après ce postulat
simple, on peut comprendre que l’ilah ne peut être inventé. Sinon on sort du cadre
athée.
Lorsque se produit un événement où trois témoins sont présents l’un ignorant les
autres.
Lorsque l’ignorant renie la réalisation de l’évènement le témoignage des deux autres
infirme le témoignage de l’ignorant.
Ainsi celui qui renie l’ilah la nature se dresse jusqu’à sa mort lui rappelant qu’il se
trompe où qu’il ment.

En toute justice, par la vertu de la nature, l’athée réalise un faux témoignage s’il est
doté de la capacité.

Corollaire :

L’athée ne peut réaliser d’actes juridiquement valables. En effet, l’athée est soit
un criminel soit un incapable (car sa raison n’est pas pleine et entière) tant qu’il
se maintient en athée.

48
Ainsi lorsqu’ne personne ne témoigne pas d’Allah, la nature à travers les mécanismes
de son fonctionnement est de facto un témoin qui témoigne que l’athée dit faux. Et
cela tout le temps.
A travers la science de la nature et son manifeste relativement éloquent on ne peut
dire qu’il n’y a aucune force supérieure.
Ainsi, sans dire que la nature est ilah mais on ne peut pas dire qu’elle ne nous en
éloigne.

Par conséquent il ne demeure que deux groupes où l’un est vrai et l’autre est faux
exclusivement, sinon on est dans le faux, en toute logique, car un chien n’est pas un
chat, et s’il a des deux c’est autre chose. De l’acide ce n’est pas de l’eau même si cela
pourrait y ressembler.
Alors il ne peut y avoir qu’un camp qui ait pour soutien la vérité.
En effet le vrai n’est pas faux. Le refus de ce postulat est une preuve d’athéisme, c’est
fondamentalement un aveu d’incapacité, un désaveu de son incapacité.
Rappelons que lorsque l’on dit qu’il n’y a pas de vérité, on considère ce postulat
comme vrai, et cela non seulement constitue un athéisme mais témoigne de
l’aliénation intellectuelle de la personne, car cela constitue une contradiction évidente
et très grave.

L’intelligence est nécessaire dans toue recherche de savoir.


Celui qui pense bêtement ne recherche pas la science à moins qu’il en ait l’intention.
Celui qui pense intelligemment recherche le savoir et en tout état de cause est plus à
même de l’acquérir.
Les deux personnes ne savent sinon il n’y a aucune raison de réfléchir à ce que l’on
sait.
Celui qui sait n’a pas besoin d’intelligence pour chercher ce qu’il sait déjà, à moins
qu’il ait perdu la mémoire.

Que peut-on dire du polythéisme ?


Le polythéisme consiste à dire qu’il a plusieurs ilah (appelons les dieux, gods, lords),
tous égaux entre eux, en puissance en science, en capacité, en douceur, en bonté, en
miséricorde, en équité, et qu’ils soient premiers et derniers entre eux et pouvant
créant du néant, et également infini dans leur capacité et éternels et cela
simultanément.
Je m’explique, si ces êtres ne peuvent pas créer du vide alors ils ne peuvent
qu’assembler « ce qu’ils ont sous la main» et ils doivent tous être capable de créer du
vide indépendamment les uns des autres. Car la dépendance entraine la primauté
d’un par rapport aux autres, l’éliminant dans la recherche de la vérité.
Aussi il faudrait qu’ils soient derniers entre eux sinon il faut encore chercher.
Aussi ces êtres doivent impérativement pouvoir donner la vie et la mort, sinon
finalement ils ne font qu’observer et la vie leur a été donnée par un premier et
dernier, et durer, se maintenir, capable sur eux-mêmes. Bien entendu nous ne devons

49
négliger que ces êtres doivent se manifester par eux-mêmes, et en même temps être
caché sinon nous vivrions parmi eux et la question ne se poserai pas.

Postulat fondamental et incompressible.

Nous cherchons des êtres qui tous et indépendamment : donnent la vie et la mort
(ressusciter), sont premiers et derniers entre eux, sont omnipotents, omniscients,
égaux, sont Sage, forts, vivants, se maintiennent et capables sur eux-mêmes.
(Indépendance par rapport au destin), et maitres du destin et cela simultanément.

Ainsi nous pouvons avancer que si polythéisme en tant qu’idéologie est retenu alors
il y formation d’un groupe de DGL (Dieux, Gods, Lords)

Qu’en est-il du groupe et des DGL ?

Soit ces êtres se connaissent mutuellement soit ils s’ignorent.

Chapitre 1
Article1
S’ils s’ignorent entre eux alors ils manquent cruellement de science en tout état de
cause, notre étude s’arrête de facto.
Car l’homme est conscient de son semblable alors il ne peut y avoir un groupe de
plus grand savant qui s’ignorent entre eux, alors qu’ils sont pareils. (À moins d’être
en colocation chez un tiers, sinon on continue jusqu'au dernier qui ne fait,
visiblement pas partie de la fête.)

Chapitre 2
Atricle1
S’ils se connaissent entre eux alors il y a des rapports sociaux et un code de conduite
respecté et obéi, ils sont sous le joug de la contrainte.

Corollaires
2.1.1
Le code qu’ils respectent est synonyme que le législateur n’est pas leurs égaux car il a
dépassé la mêlée, aussi il a été premier en cette action, accordant de facto la
succession aux autres.
Ainsi on remarque la bonne entente. Donc il n’y a nul doute que ces êtres, sont sous
le lien multilatéral d’une Loi.
Mais comment, alors qu’ils sont égaux peut juste un seul avoir l’idée que ce que tous
auraient du avoir en même temps.
Il ne peut y avoir asymétrie de l’information. Mais puisqu’ils se connaissent tous,
alors il ne peut avoir qu’y une source ex –concile. Le non conflit implique
rigoureusement un confinement et une impossibilité de jouissance de la liberté.

50
L’obéissance est signe d’impuissance et dans un degré de liberté digne d’une
créature.

2.1.2
Cela démontre un souci de respectabilité ce qui implique une nécessité de
confirmation de son statut par autrui.
Ce qui démontre l’incapacité sur soi.

Implication des corollaires 2.1


Le respect ou obéissance implique que l’on revient à l’article 1. Ce qui démontre la
fausseté du polythéisme. Aussi le frein de la liberté montre l’impuissance et
l'impossibilité de commander et de légiférer.

Article 2.
Ces êtres n’obéissent à aucune loi qu’elle soit stipulée ou non.

Corollaire
2.0
Il y a donc jouissance théorique de la liberté absolue, dans la conscience ou
l’inconscience.

Implication2.0.1
S’il y a inconscience alors il y a de fait incapacité.

Implication 2.0.2
S’il y a pleine jouissance de la conscience, alors la liberté commune entrainera
inéluctablement un conflit.

Article 2.1
Le conflit
Ces êtres vont se détruire eux-mêmes afin de se réapproprier ce qui leur appartient
ou à autrui et/ou revenir à leur niveau de puissance primordial, ils sont dans cette
condition en état de déséquilibre, c’est un signe de faiblesse. Et ils ne connaissent pas
la paix et ils ne sont pas maitre de la force, ils sont soumis, et donc ils ne sont pas
libres, La Justice les transcende.
Ruine effectif des DGL.

2.1.1
Un conflit limité dans le temps qui fait revenir à un état d’entente.
Cela implique que l’entrée dans le conflit étaye considérablement l’ignorance des
belligérants quant à l’issue de la bataille. Sinon la bataille n’aurait pas eu lieu au
départ.
Le retour à l’état d’entente implique le retour à au l’article 1.

51
2.1.2
Un conflit éternel
L’éternité du conflit implique la permanence du conflit et de la guerre. La
conséquence immédiate est l’impossibilité de la création car le temps est absent, vu la
nécessité de survie.
Donc aucun ne peut donner la vie ni la mort à la création, en effet ils ont incapables
de donner à eux-mêmes.
Donc l’obéissance à cette Loi de la guerre montre la domination des DGL par la
contrainte et leur fin inéluctable dans leur guerre.

Conclusion :
Ainsi, par les articles sus cités on a démontré rigoureusement la fausseté du
polythéisme. Renier cela revient à renier la vérité évidente, auquel cas on se
constitue soi en état d’incapacité soit en état de faux témoin, donc en criminel.
Certes affirmer la validité d’une telle doctrine peut permettre à l’individu qui la
prône de jouir d’un prestige sur naturel mais faux, et faux témoin et donc criminel,
surtout s’il demande à encaisser des obligations, qu’il le fasse en son nom propre ou
au nom d’un des ces êtres ainsi stipulés.
Son salut ou sa paix est gravement menacé car s’il est criminel, la loi est en tout état
de cause contre lui. S’il prône cette idéologie pour jouir d’un statut de prophète ou
DJL il se met en danger, danger de l’anarchie, danger de confinement, ou
autodestruction et donc la mort et la disparition. Car dans il se trouve dans un état
constant de guerre et menacée constamment, de l’anonymat.
Obéissant sans nul doute à sa nature, cette personne est partie prenante de la nature,
mais sa destruction n’est qu’une question de temps, naturellement.

N’est, certes, guère salué celui qui guerroie. Ou du moins en état de salut, et disons
avec pour minima la tranquillité comme signe du salut avéré, ainsi on démontre
l’ignorance (cf. article 1).

Il n’y a donc pas de polythéisme.


En vertu du principe simple du tiers exclu il ne reste en toute innocence que le
monothéisme.

Confirmation sans ambiguïté du monothéisme


Alors en vertu de la logique et de la capacité. Renier le monothéisme ne peut qu’être
que le fait de l’aliénation ou d’une difficulté passagère, dû à des raisons diverses et
variées.
Donc en vertu de la fausseté de l’athéisme à cause de la nature comme témoin, on
pourrait considérer que la nature est DGL.
Mais si l’on considère que la nature comme ilah , oblige à admettre que la nature
nous a engendrés, car nous sommes bel et bien issu de la nature, nous sommes en
elle.
Mais si la nature nous a engendrés, nous ne faisons qu’un avec la nature alors ne
devrions-nous pas être comme la nature ?

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Si oui, la nature nous donne tort, car la nature et nous restons séparés naturellement !
De plus nous de par notre intelligence pouvons contrôler la nature et la transformer,
donc malgré la grande puissance de la nature qui peut nous abattre, nous demeurons
capables de domination et de puissants face à elle, cela discrédite la nature comme
unique source de la puissance et de la gloire, chose dont elle reste nuement
dépourvue. La nature qu’un voile d’Allah (swt)
Nous n’avons certes que peu de contrôle sur la nature, et nous ne pouvons mettre en
place un cycle dans la faune et la flore ou la changer. Lorsqu’on dompte des fauves,
ils vivront toute leur vie en captivité et ne saurait revivre à la jungle, car on a effacé
cela et on ne saurait l’imiter. Ni pouvons nous changer le mode social des fourmis ou
les abeilles, donc notre proximité à la nature est réelle notre contrôle variable et la
nature et qu’une « machine » et comme le disaient romains à l’époque :
« Deus ex machina »
Donc quelque soit l’issue on écarte la nature comme étant Allah.
Mais tout cela me pousse à m’interroger la raison de toute cette digression par
rapport à la vérité qui a fait oublier la théologie : le hasard cet enchainement
d’actions qui ne sont pas liées entre elles n’ayant ni origine ni fin. On sait que cela
n’existe pas mais pourtant il semble être présent qu’est ce donc alors ?
Le hasard est simplement notre ignorance voilée dans notre orgueil, c’est notre
prétention à connaitre.
Nous sommes alors amenés à nous interroger sur les nombres afin de ne pas
mélanger le domaine de la création avec la liturgie due au Sublime Créateur Allah
(swt).

Certes nous voyons de la connaissance du nombre n’est pas sans éprouver pour la foi
du savant qui est amené à réaliser un choix, adorer et servir le nombre ou le
créateur ?

Les nombres
Parlons du nombre en tant que entité abstraite et si puissante en symbole.
Le nombre est l’outil du calcul. Compter revient à réaliser une opération
arithmétique, qui consiste en deux étapes :
-établir un étalon
-ajouter une valeur égale à cet étalon autant de fois que nécessaire voire retrancher
jusqu’à la disparition de l’étalon.
Ainsi, pour prendre l’addition, on ajoute 1 à lui-même jusqu’à épuisement de la
chose à compter.
Il va de soi que l’on ajoute toujours à un étalon son identique sinon le calcul est
faussé et biaisé.
Ne dit-on pas à juste titre que l’on ne peut pas ajouter des carottes à des choux ?

Lorsque l’on compte on cherche à savoir le nombre d’éléments issus d’un même
groupe à disposition. Lorsque l’on compte le nombre de garçons nous ne les
mélangeons pas avec les filles, et vice versa. Lorsque nous comptons le nombre
d’adultes nous ne les mélangeons pas avec les enfants ou les animaux.

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Cela démontre avec quel naturel nous utilisons le principe de l’étalon dans nos
affaires les plus courantes, mais la célérité et l’habitude nous pousse nullement à
nous interroger sur nos agissements les plus basiques.
Ainsi nous comprenons que l’on ne peut compter que des quantités, les statisticiens
le savent bien c’est la problématique des échantillons quantitatifs et qualitatifs.
En réalité on ne peut compter qu’à travers une mesure et en dehors de l’espace
purement mathématique et comptable de l’addition et de la soustraction on se rend à
l’évidence que compter est une opération d’octroi de poids. L’étalon est un
poids/mesure et il est indivisible sinon la division aboutit à l’étalon, in fine.

Peut on dire que le Créateur est comme le nombre il est Un et il peut y avoir un
deux ??
Le Créateur peut-Il avoir une réalité numérique est Il cet étalon, ce qui le rendrait la
plus petite mesure qui soit ?

Rappelons que les nombres sont des entités abstraites auxquelles on accorde une
valeur plus ou moins grande selon la nature de la chose jugée et observée. Ainsi les
nombres sont attachés à la nature et donc à la création et la force que le créateur leur
a accordé est digne d’une grande admiration, mais en aucun cas ne doit-on mélanger
le monde la création qui est limité au Créateur qui est Infini dans tout ce qu’Il désire,
et Seul Il jouit de cette liberté.
Alors quel savoir peut-on tirer des nombres finalement ?
On remarque que les nombres après avoir défini un étalon octroient une magnitude
aux choses observées.
Pour mieux comprendre revenons à la géométrie. Lorsque nous définissons un
cercle, le rayon peut recevoir la valeur de 1.
Ipso facto, le diamètre reçoit la valeur 2 et le demi-périmètre la valeur de π. Mais à
leurs tours ces mêmes valeurs peuvent être honorées de l’étalonnage et devenir la
référence des comptables et autres savants. Ainsi tout cela nous montre que la
propriété de l’ »un » n’appartient pas totalement à la création que ce "un" n’est autre
qu’une norme comptable, un simple comparatif au coté duquel on se place, l’avatar
de la relativité. Alors que la vérité est plus absolutiste et invariante.

On remarque ainsi que les nombres décrivent la nature et les comptables l’ont bien
remarqué et étudié avec certaines valeurs numériques telles que le nombre d’or.
Mais à y voir de plus près, existe-t-il un réel multiple ? Sinon les choses sont
caractérisées par l’unité, ce qui n’est pas évident de prime abord ?
Pensons-y.
Prenons l’exemple des Hommes, les démographes disent que l’Humanité est
composée de six milliards d’individus, si cela n’est pas une preuve du multiple, alors
il semblerait qu’on ait une difficulté avec les nombres ! Mais on peut regrouper les
Hommes dans un groupe appelé le monde. Et du multiple on passe à l’unité ipso
facto, et ce phénomène de regroupement peut s’opérer jusqu’au tout, tel que toute la
création s’y trouve. Donc il n’y a pas de multiples si ce n’est une fraction de ce tout à

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laquelle appartient la création, et soit dit en passant elle ne peut échapper, pas plus
que les œufs ne peuvent échapper à leur panier…

Ainsi nous avons été élevés à une place plus haute dans le domaine de la
connaissance absolue, celle du Créateur : Nous connaissons dorénavant un attribut
d’Allah (swt) Le Proportionnateur.
Donc en effet la création témoigne du Créateur, qui Seul jouit de l’UNICITE.

Allah (swt) est UN et Allah (swt) est UNIQUE.

Il crée en effet et accorde aux choses une mesure, une proportion. Donc puisque nous
avons tiré cette analyse de la substance même des nombres nous pouvons conclure
que cela s’applique à tout ce qui a été crée.
Concrètement cela veut dire la création peut de l’énormément petit, tel est le cas de
l’atome. Mais aussi la création peut aller vers l’énormément grand telle que la Terre,
les Cieux, les Anges (Malaekat) qui ont des tailles dont le concept de gigantisme
reflète plus notre ignorance et notre orgueil que notre savoir et ce qui devrait être
notre sainte humilité, subhan Allah (swt).

Ainsi pour revenir à Allah (swt), on peut dire qu’Il est Un, et en dehors de Lui il
n’existe ni n’est de « un » vivant. Car en vertu de la science Un n’est pas du monde
la création, mais de la transcendance infini et perpétuel : l’éternité en somme.
Donc on peut affirmer avec clémence que ceux qui croient en plusieurs ilah, qui
donnent des égaux à Allah (swt) ne font que magnifier Un sans aucune connaissance,
en effet nous savons qu’ils agissent avec absurdité, mais la perversion si je puis
m’exprimer ainsi de notre science nous oblige à jouir de leurs méfaits en homme
sublimés par la lumière de la connaissance vertueuse.

Pour revenir à notre sujet de départ nous pouvons affirmer en tout état de cause que
la nature n’est pas celle vers qui nous voulons nous diriger. Puisque nous avons
appuyé l’unicité et étayé la connaissance de Un. Nous pouvons en revenant sur les
présupposés de notre démonstration, affirmer que la connaissance d’Allah (swt) n’a
pu venir que de Lui-même et que l’Homme de par son ignorance ne peut savoir si ce
n’est si Allah (swt) le lui apprend « en personne ». Donc Allah (swt) s’est fait
connaitre à l’humanité. En effet à travers l’envoi de nombreux messagers. Même qu’Il
a accordé ses faveurs à certains au dessus des autres.
Il a favorisé des peuples aussi, le peuple des enfants d’Israël est celui dont tout
savant ne saurait omettre. Et à chaque fois Il nous a transmis Ses instructions, la
science, la guidée et la lumière à travers un livre, et cela est un vibrant appel à la
science et à la recherche de la connaissance, dont le symbole n’est autre que le livre.
Ainsi, la nécessité de revenir aux livres n’est plus à prouver, elle est rationnellement
un impératif social, religieux et eschatologique.
Mais comment se diriger ? On veut en apprendre plus mais on manque de moyens
de savoir. Il faut savoir qu’il y a eu plusieurs révélations. En effet Le Tout Puissant Le
Sage a envoyé des messagers afin d’annoncer la bonne nouvelle et de menacer d’un
châtiment, sans occulter la validité monothéiste.

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Si l’on a suivi jusqu’ici, la justice semble toute naturelle et la rétribution limpide.
Certes la foi en les messagers peut relever d’un jugement personnel mais en gardant
le souci de vérité à l’esprit on peut aisément faire la part des choses.
Par exemple il y a des livres qui proclament le monothéisme mais contiennent
certaines contradictions qui montrent qu’il y a eu altération.
On sait que l’ancien testament (torat) n’est pas tout à fait correct.
D’autre part (nouveau testament) l’injil est plein de contradiction avec le principe
même de monothéisme.
Le christianisme a été, et de source historique avérée, corrompu lors du concile de
Nicée.
Ainsi dans l’ordre chronologique continu, il reste le Coran qui, et c’est une question
de science, garde tout son sens. Certes l’arabe peut être plus ou moins difficile
d’accès mais, la persévérance est une vertu du savant. Et c’est sans nul doute, aucun
un Livre issu du Puissant, du Sage, ce qui dissipe le doute.
Mais vraiment c’est un Livre puissant.

Alors certes on peut chercher d’autres livres monothéistes, les livres antérieurs à
Moise (asws), la science nous apprend que ce n’est pas possible, car ils ont été
perdus. Mais dans vos cœurs vous pouvez peut-être les ressortir.
Après le Coran, la science issue du Coran nous enseigne que ce n’est pas possible si
ce n’est des rappels.
En effet Muhamed (asws) est le sceau des nabis.
Le Coran est tout de même plein de ressource et difficile à épuiser.
Nous comprenons alors toute la nécessité de se référer à la Loi révélée afin de nous
guider et nous purifier de nos égarements source de souillure et de calamité. Mais la
Loi n’est pas toujours très facile d’accès pour celui qui ne s’y est pas préalablement
penché et la rigueur des fuqahas contemporains est une contrainte terrible à
l’expression d’un avis qui pourrait contredire le dogme en place, et cela bien que la
conclusion soit tout à fait acceptable et sa vertu indéniable.
Il se pose un problème délicat dans son aspect mais simple dans sa réalité.

Comment lire le Coran et la Sunna ?


Tout d’abord comprenons ce qu’est le Coran et ce qu’est la Sunna.

Le Coran
Le Coran est le livre qui a été révélée au Messager Muhamed (asws) par Allah (swt)
à travers l’ange Jibril. Son nom signifie la lecture et/ou la récitation car c’est une
révélation qui a été récitée (comme une poésie) par le Messager (asws) à ses
coreligionnaires.
Le Coran est la Parole d’Allah (swt). Allah (swt) apprend à l’Homme à se connaitre et
à Le connaitre.
Il fait part de Sa Volonté à travers ses injonctions, leur vouant leur caractère
obligatoire et leur accomplissement une issue cultuelle.

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Ainsi le Coran peut dans les obligations être divisé en deux parties principales. Ici on
ne s’intéressera qu’aux injonctions qui s’inscrivent dans le corpus légal. Le Coran
n’est certes pas composé que d’injonctions mais aussi de science et invitation à la
connaissance et la méditation contemplative.

Les obligations cultuelles


Il faut remettre les choses dans leur contexte non historique mais de fait. L’islam tel
que décrit dans le Coran est une religion, c’est une façon de rendre un culte,
d’adorer.
Ainsi Allah (swt) (swt) enseigne au croyant les modalités qu’Il agrée de son
serviteur/esclave de réaliser le culte.
L’islam en tant que religion est composé de cinq arcanes inextinguibles :

• La profession de foi (chahada) et le serment d’allégeance, après la mort du


Messager, à l’imam de l’époque.
• La pratique des cinq prières quotidiennes (salat)
• Le jeune du mois de ramadan
• Le paiement de la zakat
• Le Hajj si le musulman en a les moyens.

Nous ne rentrerons guère en profondeur dans les aspects cultuels des arcanes de
l’islam mais remarquerons leur portée sociale, avant tout. Les cinq arcanes insèrent le
moumin dans un contexte de partage spirituel et matériel (cf. zakat). Rapprochant les
individus à travers un seul culte pour Allah(swt), et régissant les relations sociales à
travers un code d’injonctions (Loi) auquel le musulman est tenu de se conformer afin
d’affermir et de se maintenir dans la société parmi les frères, les musulmans.

Les obligations légales


Les obligations sont les bases du code de lois régissant la vie « profane » du croyant,
en cela ce qui ne s’affaire pas directement au culte proprement dit.
Mais les obligations légales ne s’y opposent point, au contraire, elles constituent leur
continuité sacrée dans le monde des affaires courantes.
Les Lois sociales sont multiples et confèrent aux musulmans une base législative
solide et tout à fait remarquable par sa simplicité et par son équité, à laquelle l’effort
intellectuel n’est point nécessaire, si ce n’est l’acquiescement.
Lorsqu’il existe une loi exprimant la voie à suivre on peut décemment comprendre,
eu égards du niveau de langue, mais lorsqu’aucune loi ou indication n’est
mentionnée comment peut on décemment suivre telle ou telle voie alors que
techniquement nous n’avons aucune indication ?
Y a-t-il un chemin à suivre, les messagers ont-ils pavé une route que nous devons de
prolonger ?

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Il me semble que la réponse est oui sans nul doute, mais la difficulté réside dans
l’effort nécessaire à réaliser pour arriver à notre résultat.
Ainsi nous avons établi les bases du droit musulman et avons orienté les efforts
jurisprudentiels afin que les juristes limitent au maximum leurs erreurs qui, somme
toute relèvent de leur humanité.

Mais nous devons avancer dans notre effort de connaissance des lois afin de limiter
les dispersions légales, il nous faut donc accorder un cadre légal stable et juste. En
effet comme vous l’avez surement constaté, le statut du commerçant fait appel au
statut civil, lequel statut est absent de cette analyse.

Traité des désirs et des passions

Après avoir ordonné les composants de la société il est nécessaire d’identifier les
objectifs d’une telle législation en cela la maitrise, ni plus ni moins, des désirs et des
passions.

Le désir est une volonté qui peut être obsessionnelle de réaliser un acte qui est perçu
comme source de jouissance et la passion est l’amour de cette jouissance et
l’habitude. Ajoutons que la passion et donc le désir sont toujours dirigés vers des
objets que la religion interdit, non que toute jouissance soit illicite, mais réalisé en
dehors du cadre légal si.
Pour illustrer ce propos prenons la source suprême de jouissance le plaisir sexuel.
L’acte sexuel est soumis à certaines dispositions légales et donc en jouir en dehors
des frontières de la loi est illégale.
L’amour des femmes n’est pas brimé mais honoré, et est considéré comme vertu
élevant en rang l’homme qui jouit de cette « qualité ». Ainsi le désir consiste en une
volonté d’accomplir un acte, qui est considéré comme source ultime de plaisir, et ce
plaisir la personne en cherche donc la jouissance.
Qu’est ce qui motive le désir ? Existe-t-il des désirs naturels et d’autres artificiels ?

Tout désir a pour socle un fantasme que la personne envisage de réaliser. Le


fantasme est de plusieurs types, il peut être sexuel, alimentaire ou
professionnel/social.
En état de désir, la personne se détache de la structure psycho-sociale qui constitue
sa réalité. Le désir permet à la personne de lier le monde onirique ou monde
matériel. A travers le désir et la symbiose entre le monde onirique et matériel, le sujet
revient à l’enfance, période pendant laquelle ses souhaits étaient réalité.
A travers le temps et la maturité qui s’est acquise par l’intégration à la société et la
transmission des valeurs, le sujet apprend à se conformer à la Loi (religieuse, sociale,
etc.) qu’elle soit stipulée ou tacite.
Cette conformité oblige le sujet à inhiber ses souhaits car ils ne sont plus exaucés
aussi facilement, ce qui a détruit l’ego. Ainsi le sujet apprend avec plus ou moins de
facilité que ses souhaits n’ont aucune exigibilité. Au contraire, afin de ne pas être
marginalisé au sein de la société, le sujet n’a d’autres choix que d’intérioriser ses

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souhaits, les oublier et apprendre à socialiser ; en cela le sujet substitue son souhait à
celui du groupe.
Ainsi à travers l’intégration et la socialisation le souhait propre est brimé et reclus
dans le for intérieur. Sa réalisation sous entend qu’il faut rompre avec le statu quo, le
rendant dangereux et donc excitant, le souhait devient alors désir.
Le désir porte en lui un soupçon de culpabilité. On peut comprendre alors pourquoi
certains sujets taisent leur désir, alors que d’autres l’expriment, le décorent, en font
un piment de leur vie.
Le désir est une réminiscence de l’époque de l’enfance où le quasi servitude des
parents élevait l’enfant au rang de roi absolu, dont la stabilité du royaume (foyer)
dépendait exclusivement de la satisfaction du roi/enfant.
Mais le sujet a grandi, ses besoins ont changé, les sujets connaissent le sexe et le
plaisir sexuel. Ainsi, ils sont obligé d’admettre qu’ils ont changé, le développement
charnel les a propulsé vers un nouveau moi, qui se superpose néanmoins sur l‘ancien
moi.
On veut donc se satisfaire mais dans un royaume différent, mais le roi est le désir et
le serviteur est le sujet. Cela pénalise le désir et sa poursuite. Ainsi la naissance du
désir s’accompagne d’une métamorphose charnelle, d’un déplacement du pole de
socialisation, du foyer vers l’école et donc la vie extérieur.
De plus le désir ne s’exprime plus, il s’est substitué à la volonté du groupe. Ainsi il
devient plus fort et plus intense, le sujet connait le nous cet ensemble de « moi », ce
moi, toi et eux.
C’est à travers la voie du groupe donc que le désir nait, il prend refuge et fait son nid
dans le for intérieur du sujet, caché car il !est tabou.

Qu’est ce qui motive le désir ?

Nous avons dit que le désir est la transformation du souhait enfantin, en la


reconnaissance de la volonté du groupe comme volonté supérieure, parfois suprême.
L’intégration au groupe ayant ses propres codes et formalités, bien qu’en général
différente de celle du noyau familial est un choix du sujet , un impératif social, et cela
répond au statu quo inévitable et préexistant, auquel le sujet ne peut que se
conformer sous le joug de la coercition naturelle, sinon il mourra socialement dans
les errements de la marginalité.
Le désir est un aveu d’impuissance et il nait de la confrontation à une Loi qui
annihile et annule la projection de l’acte, et le rétracte dans le domaine de
l’impossible. Ainsi la personne qui ne vit que pour et par ses désirs s’éloigne de la
société dans laquelle elle vit.
Ainsi le libertin ne peut vivre parmi les pieux, ni les pieux parmi les libertins.
Les criminels ne peuvent vivre parmi les justes et vice versa.
En effet celui qui suit ses désirs s’éloignera de la société au fur et à mesure. Mais la
connaissance de ce risque n’annihile guère le désir, il l’amplifie, il excite.

Ce qu’il faut savoir est que le désir n’est pas une chose qui se forme qu’au sein du
sujet, de façon individuelle. Il y a un mécanisme social du désir, en effet, le désir a

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une réalité plus sociale qu’individuelle. Il s’en suit que le groupe social détermine la
nature et la substance du désir, en large partie si ne ce n’est pas totalement.
Il autorise et interdit les désirs. Tout groupe social est formé autour d’un principe
constituant son identité qui soude les membres entre eux. Cela peut être l’adhésion à
certaines valeurs religieuses, ou à une orientation politique, voire même que le
groupe se soude autour d’un phénomène artistique ou sportif.

Le désir a une nature et une orientation. Le désir peut être de nature très diverse
mais son orientation est soit vers l’intégration soit vers le conflit, et cela dépend
directement du groupe. En cela le groupe favorisera ou plutôt détruira le désir.

Ainsi il y a des groupes de dévots qui font de leurs actes à caractère liturgique, le
phénomène socialisateur de leur groupe, ou des associations politiques qui érigent le
militantisme ou rang de guidée toute puissante, ailleurs on peut distinguer des
groupes sociaux qui se réunissent pour et par leur amour de l’art (quel que soit le
genre, d’ailleurs) ou pour la peinture, sans chercher à être exhaustif je terminerai
avec les groupes de classe qui sont formés par les membres d’une même caste social
( financière, aristocratique, populaire, royale, guerrière…).

Le groupe se constitue, certes, selon soit l’intégration à la société ou à travers le


conflit, cela confère au groupe sa nature psychosociale, tout en respectant les
objectifs formateurs du groupe. Ceci dans le sens où la sanction entrainé par la
réalisation du désir
Les groupes formés par l’intégration à la société risquent d’interdire toute déviance
par rapport aux normes nationales en vigueur. Ainsi un parti conservateur se
montrera hermétique au changement par rapport à ce qu’il définit comme étant la
tradition.
Alors que les groupes en conflit vont alimenter et magnifier le désir dit « subversif »,
par rapport aux normes de la société, dans laquelle le groupe se trouve.

Rappelons que la morale est encore couvée dans cette analyse, alors je vous prie de
l’omettre du spectre actuel de l’analyse, cependant elle est naissante.

Ainsi la formation des désirs est structurée selon le consensus du groupe et par
rapport à la société toute entière, à laquelle le groupe et dans une moindre mesure
l’individu a le sentiment d’appartenir, qui pousse l’individu à intégrer un plus petit
groupe car la société est trop grande pour lui seul, et la diversité oblige à faire un
choix d’orientation.

Aujourd’hui nous voyons s’ériger une conscience mondiale, après l’introduction et


la popularisation des moyens de télécommunications et de transport réduisant les
distances entre les peuples.

Ainsi nous pouvons conclure que le désir est engendré par la culture
ambiante et est exprimé dans le groupe d’accueil, cela constitue la
matrice des désirs.

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Certes nous ne sommes pas tous des serviteurs de nos désirs qu’est ce qui renforce le
désir, qu’est ce qui le rend si puissant et quasi-obsessionnel ?

La force du désir prend racine dans deux de ses aspects intrinsèques :


•La faculté de poursuivre la transformation.
•Sa difficulté, son inaccessibilité, son risque.

Comment un désir peut –il avoir cette fonction de transformation ??

En effet, le désir nait lors d’un passage crucial, le lieu d’une transformation :

Le passage de l’enfance à l’âge adulte. Ce nouvel âge dont la nouveauté seule suffit à
exterminer, à faire abjurer l’individu de la quasi-félicitée du temps royal, celui de
l’enfance. On oublie donc l’enfance mais les autres enfants sont là pour nous
rappeler notre propre état de grâce, complet et absolu lors de notre petit âge, et
notre extrême faiblesse.
A traves cette analyse on décèle petit à petit comment le désir s’accapare cette
fonction de transformation.
Mais nous devons ajouter, que le passage à l’âge adulte n’est guère détesté. Certes le
passage semble difficile à accepter, car c’est une prise de conscience rude de la limite
du libre arbitre.

A travers ce passage, l’individu constate impuissant les changements qui s’opèrent


sur son corps et dans les mentalités de ce qui ont traversé sa situation, l’individu se
pose des questions sur soi, et sur son environnement qui a subitement commencé à
avancer rapidement, et il a le tournis, les psychologues appellent cela la crise
« existentielle ».
La fatalité le touche et la fatalité l’effraie, la fatalité effraie cet ancien enfant, qui ne
connaissait point la fatalité, si ce n’est le refus qu’il ne permettait avec ses parents,
c'est-à-dire leur fatalité.
Le sujet ne maitrise plus son destin pour ce qu’il y a de plus élémentaire, de plus
intime, son corps. Et ce passage est un appel éloquent à la connaissance de la mort,
bien que cette réalité soit plus ou moins occulte. Le mort, finalement, n’est que
l’aboutissement de la transformation, la fin du tunnel, celui la même dont on ne voit
point l’issue, que l’on ne prévoit pas.

Il s’en suit un éclairage sur le désir qui assure une double fonction :

•Le désir est cette volonté de ne pas quitter l’enfance, cet espace ou l’interdit est
absent, ce paradis perdu, car l’âge adulte est contraignant et difficile et on ne peut le
supporter indéfiniment. Ainsi l’expression du désir témoigne de la volonté du
changement, vers le passé.

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A travers le désir on réalise des allers et retours entre l’enfance et l’âge adulte. Cela
nous maintient dans l’état de grâce bien qu’il soit perdu dans le passé, à un niveau
nostalgique, il forme l’imagination et la capacité de contempler.

•D’autre part, le désir est une éloquente manifestation de la peur de mourir. On


désire pour se maintenir en vie, pour se sentir vivant et fuir la mort, si bien que parfois
on croit la frôler et lui échapper, le désir exprime la projection de l’immoralité.

En résumé le désir témoigne de notre amour de la vie, de l’immortalité et de la toute


puissance (celle-là même qui contraignait nos parents à nous servir avec autant de
sincérité)
Le désir témoigne d’un combat que l’on réalise mais vu la force toute puissante de la
fatalité, on combat des moulins à vent ou, on suit ni plus ni moins que des chimères,
comme si le désir construisait plutôt notre mythologie, dans la réalité naturelle le
passé n’est pas rétroactif.

Ainsi le moteur des désirs est la croyance primaire, instinctive que le désir procure
toute puissance et qu’à travers cette puissance on peut combattre la mort et
l’éloigner.

Ainsi on a : je désire donc je vis

Mais les apparences sont trompeuses.

On voit bien que la croyance naïve en soi et sa propre puissance autoproclamée, qui
est supposée maintenir en vie, reste le moteur premier du désir.
Puisque le désir est un phénomène social on ne peut le soustraire de son contexte. Le
groupe forge le désir qui permet la vie, et celui qui a la meilleure vie connait les
meilleurs désirs.
Ainsi, au sein du groupe on se différencie par nos désirs, qui selon les normes du
groupes augmentent en prestige et en puissance, popularité. Ainsi, plus le désir se
montre inaccessible, impossible quasi transcendant, plus le sujet qui en est maitre se
verra doter de puissance et de prestige on appelle cela l’aura.
En fait plus mon réel est grand est fort, plus ma vie est puissante et élevée, ipso facto,
et je deviens le protecteur suprême du groupe contre la mort, car ce sujet est le plus
puissant parmi les membres du groupe, il est leur berger qui les mène au pâturage et
chasse les loups.

Le désir répond à trois questions :


-Qui suis-je ?
-Que puis-je faire ?
-D’où puis-je tirer force et puissance ?

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Par conséquent désirer fait entrer l’Homme dans une problématique trinitaire (mais
qui n ‘a rien à voir ave le dogme chrétien moderne), le désir donne à l’Homme une
triple orientation :
• Une orientation propre et individuelle (Le moi)
• Une orientation sociale et collective (Le nous)
• Une orientation religieuse et cela vis-à-vis de la mort, de l’au-delà, et la
religion ainsi établi montre ouvre la conscience à Lui Allah (swt).

On peut dire que la structuration du désir dessine une proto-religion, comme si le


désir reflétait la religion à laquelle l’individu ne s’est pas encore identifié car le désir
l’aveugle, mais tout a été préparé pour entrer en religion.

En effet l’essence du désir témoigne de sa fausseté et de son caractère illusoire.


Le désir est une barrière contre la mort dans le psyché profond du sujet, mais la mort
est inéluctable, quant à la toute puissance, la fatalité seule forge l’humilité, n’a-t-elle
pas, par la force d’Allah (swt) transformé notre corps de bébé en un enfant, ensuite
un adolescent boutonneux et en émoi et enfin en un adulte, qui plus son âge
augmente plus son dos se courbe ?
Ainsi suivre ses désirs est un aveuglement, et une volonté manifeste de ne pas
reconnaitre la réalité, telle qu’elle se présente, telle qu’elle est. C’est préférer le faux
au vrai et donc manquer de discernement et de foi.
En cela lorsqu’on vit par ou pour ses désirs, on croit en effet vivre, mais en fait ce
n’est qu’une mort lente à laquelle le sujet s’acclimate, en étant responsable de sa
propre mort car il a refusé de vivre. Ces sujets-là sont comme du bétail que l’on mène
à l’abattoir, insouciants certes mais avant tout et surtout inconscients, qu’ils sont
bêtes, qu’ils sont des bêtes.

Suivre les désirs est un suicide moral.

Permettez-moi une petite et nécessaire digression sur la mort.

On vous questionne sur la mort et puisque vous êtes vivants vous ne pouvez dire
quoi que ce soit sur cet état, ancien mais toujours nouveau, à connaitre bientôt.

Qu'est ce que cette mort?

Permettez moi de vous dire, en ce mettant dans une optique de foi et sagesse, quelle
est ma vue sur la question.
Le fœtus qui va naitre est dans la matrice encore en gestation, au bout d'un temps
déterminé, et plus ou moins variable on se rend compte que la chose dans le ventre

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sort et selon les cas est soit vivant soit mort. C'est un enfant. Mais est-ce un enfant
seulement ? Alors peut-on y voir autre chose qu'une naissance dans cet événement?
Et bien par analogie on peut très clairement dire que nous sommes dans les ventres
de notre mère la Terre qui nous porte (tant bien que mal) et notre accouchement, est
note mort. Et nous sortirons dans un autre monde (appelé à juste titre l'au delà) et,
selon notre constitution nous sortirons vivants ou morts.
En effet ne voyez vous pas cet enfant qui est né mort ?? N’est ce pas un signe
éloquent de l'au delà et de la mort seconde ? Ou croyez vous qu’il soit maudit alors
qu’il n’a rien fait, et pour cause il n’a même pas vécu.
Ainsi comme tout le monde le sait lorsque nous naissons la sage femme (disons
l'équipe médicale) accueille le bébé dans le nouveau monde, en raison de sa fragilité
et de son ignorance, il n’est pas capable de le faire seul. Elle l’accueille et lui fait un
bilan médical pour savoir si le bébé est en bonne santé ou s’il a besoin de soins.
Et la médecine est certes froide.
Donc il y a trois cas fondamentaux le bébé sain, le bébé malade et le mort né.
En ce qui concerne la mort, elle est en tout point similaire sauf que l'équipe médicale
est composée de malaïkat (Anges ex Mikael) et leurs investigations médicales
s’intéresseront à la foi du nouveau né.
Ainsi ils demanderont à la personne
A qui voues- tu ton culte ? Par quels noms rends-tu ton culte ?
Qui est le Messager, apportant la religion? ...
Donc le musulman croyant "réussit cette épreuve" comme un futur athlète (il s'est
génétiquement amélioré, disons)...
Et il y a le reste.
Celui qui est né mais qui est malade recevra un "châtiment" mais qui médicalement
relève des premiers soins afin d'essayer de réorienter le patient vers la vie, la pureté;
l'administration certes est douloureuse, et le temps de l'administration est relative à
la profondeur de la maladie.

Ensuite il y a le bébé mort né qui ne connaitra pas la médecine "néo natale", ni


connaitra t-il les questions de l'équipe médicale et ira illico presto au cimetière, qui
théologiquement s'appelle la jahanam (enfer pour les profanes).

Ainsi va la vie, car la vie ne s'arrête pas, à moins que l'on se suicide et le suicide peut
être moral (comportement de rebelle face au Tout Puissant Auquel toute la création
rend compte) et suicide physique ( qui disons le, est aussi un suicide moral)
Mais les miracles peuvent se produire pour ceux qui sont dans le cimetière car ils
peuvent être ressuscités et ceux qui sont en bonne santé peuvent tomber malade.
Et cela jusqu' au jour où les maladies disparaissent, avec la Rahma d'Allah, Celui qui
rend malade Qui guérit.
Alors prenez soin de vous mes amis de l'humanité, car Allah vous a à l’œil.
Donc levez vous du bon pied
Ainsi bon pied bon œil.
A bonne entendeur Salut.

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Donc le désir semble une mauvaise idée, mais apparemment dans tous les cas c’est la
mort, il n’y aucune source de jouissance, si l’on tient compte de cette analyse.
Ce n’est pas parler en connaissance de cause, il faut d’abord se demander s’il n’y a
aucun désir naturel ?

En réalité, et à travers l’angle de cette analyse la réponse est non.


Tout désir est mauvais et doit être combattu.
Mais le désir n’est pas la seule source de jouissance, et la jouissance est naturelle
quant à elle, et tant que cette dernière ne se développe pas dans des conditions
malicieuses, elle est plus que la bienvenue.

Alors on constate bien qu’il y a une limite, une frontière entre le désir et la jouissance,
entre la vie et la mort. En toujours selon cet angle et conformément à mon
paradigme difficilement opposables de cette analyse, la frontière n’est autre que la
Loi. L’obéissance à la Loi transforme le désir qui est un acte passif et sans effort en un
acte de force c’est un choix, c’est un droit. Le désir est un délit, parfois il devient
même un crime, dont la teneur avilit l’être et lui ôte sa pureté jusqu’à ce que le sujet
devienne corrompue, mais l’obéissance à la Loi donne force, vie, purifie car cela vient
du Plus-Haut, jusqu’à ce que le sujet devienne saint en son corps et son esprit, vif par
son intelligence, mûr par sa science et grand par sa sagesse.

Dans un souci de vérité et de cohérence j’ai fait l’effort (et ce n’est que la guidée de
mon Créateur, béni soit-Il) de rester sur la même direction et je constate avec
délectation, conformément à ma foi que tout s’imbrique, le tableau impressionniste a
un aspect plus clair avec la distance.

Ainsi obéir à la Loi est un acte non de soumission tel que les libertins veulent le
moquer mais le plus grand degré et acte de liberté que peut réaliser l’Homme car cela
lui procure puissance et vie. La difficulté, car il y a des obstacles, réside dans les
endroits où la Loi est absente d’injonctions, l’Homme moyen ne sait comment
avancer et il ne peut reculer car il ne veut pas abandonner sa foi, il se retrouve alors
coincé dans un vide verbal, ou il se rend compte que sa détermination est limitée et
ne peut s’exprimer, sa liberté est brutalement freiné (en apparence).
Car la Loi appelle à un autre choix, un choix qui doit confirmer ou même infirmer la
sincérité du sujet.
La Loi est certes froide et implacable mais le Créateur ne fait il pas le chaud et le
froid ?
Certes et plus encore, ainsi la Loi appelle à une autre obéissance plus humiliante, une
obéissance qui appelle à un rabaissement réel de l’Homme, celui à un autre Homme.
Un Homme qui aura pour mission de combler les vides juridiques de La Loi dont il
tient les secrets et connait la voie, sinon l’obéissance primordiale devient ni plus ni
moins qu’une désobéissance, et l’on s’enterre dans nos désirs de puissance encore
une fois.

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Mais comment doit être cet Homme ? Quels sont ses caractéristiques ?

La personne doit être l’incarnation de l’esprit de la Loi.

Telle est la Loi.


Quelle est la Loi?
La loi est ce qui définit et régit la nature et le monde, en cela l'homme aussi. L'homme
obéit à une certaine Loi, lorsqu'il a faim il doit manger et lorsqu'il est excité il veut
avoir des relations sexuelles.
La Loi consiste aussi à définir ce qui permet d’agir, et dans ce cadre je parle des
rapports humains, ce qui régule le champ d'action, grosso modo ce qu'on peut faire
de ce qui est interdit.
Il y a t il un lien entre les deux types de législation : naturelle et humaine. Oui il
semble évident que la loi est sous jacente a l'action du législateur.
Donc le vrai législateur est celui qui ordonne la nature et aussi l’Homme qui y est
inclut et qui s’en sépare par sa raison. Ici il n'est pas question de parler des hommes
qui sont passionnés et bêtes mais de constater que les vagues, les terre, le ciel qui
sont sans l'ombre d'un doute capable de supporter et de porter plus de force que
toute l'humanité obéissent à la même loi appelé par les anciens loi naturelle ( nature
= fitra ) aujourd'hui dite loi physique, auquel même l'homme obéit de contraint ou
force , d'une façon endogène ou exogène ( la faim est endogène et le froid est
exogène) et tout cela tend vers le législateur suprême, Allah(swt) .
Mais quel rapport avec l'esprit des lois, celui qui connait l'esprit de la loi est celui qui
est apte à les exécuter (évidence même) tout comme celui qui ne connait pas le
triangle ou le cercle ne saurait les dessiner (faute d’intellect et de science)
En effet l'esprit de la loi est une science une connaissance quasi inné de l'ordre établit
et la façon de le maintenir, une connaissance quasi innée de la volonté suprême et
l'aptitude de la servir.
La loi façonne la morale de l'individu car le but ultime de la morale est le Bien et il
n'y a de bien qui soit hors la loi, alors celui qui détient l'esprit de la loi ne peut être
que celui qui a la morale la meilleure.
Donc les meilleures chefs sont par conséquent ceux qui ont la morale la meilleure,
sans quoi leur légitimité s'effrite tel le masque de l’usurpateur (et cela dépend bien
sur de la qualité du maquillage ...)
Pour éviter de se fourvoyer dans des recherches inutiles celui qui ressemble le plus à
Muhamed (asws) est le meilleur d'entre vous. Sous réserve que Muhamed
(asws)(asws)(asws)(asws) soit celui en qui vous croyez sinon vous courez sans nul
doute a votre perte et cela quelque soit votre degré de confiance, et cela tôt ou tard,
car et je vous le dis : c'est la Loi.

Essayons de le prouver par une voie morale, (et technique en mode théologique) :
Le monde religieux moderne est nait avec le nabi Ibrahim (asws) père de Asmaël et
Is Haq (Asws). De la lignée d’Is Haq est sorti Israël qui est le père de la nation
israélite d’où sorti Musa Daoud et Suleyman ainsi que Isa ibn Mariam al
Masih(Asws). Ils sont forgés l’identité israélite et aujourd’hui juive (à part Isa al
Masih) et chrétienne.

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Les judéo-chrétiens déclarent que la prophétie est restée parmi les fils d’Is Haq car ils
avancent qu’il est le fils légitime d’Ibrahim (asws), à l’exclusion d’Asmaël (asws).
Je tiens à dire que les deux, aux yeux d’Allah (swt) sont légitimes car ils ont été
donnés à un énorme nabi que les clivages fraternels ne sauraient corrompre, bien que
les judéo-chrétiens pour la plupart n’ont de relation avec Ibrahim et sa descendance
par Is Haq que la parole qu'il défende mais les actes ne suivent pas.
Par ailleurs Asmaël (asws) a été béni par la prophétie au même titre qu’Ibrahim
(asws) et Is Haq (asws) et Allah (swt) n’élèvera jamais au rang de nabi un enfant qu’Il
juge illégitime, afin de le maintenir en tout lieu et en toute place pur. Or Asmaël
(asws) a été nabi, donc à moins que l’on ni croit pas, où que l’on s’érige en juge au-
delà en dehors d’Allah (swt), il n’y a aucune raison de tenir de tels propos.
Aussi freiné la liberté d’Allah (swt) est un crime contre Allah (swt), en transformant
la prophétie en une affaire nationale alors qu’elle a une portée universelle, car tel a
été le message d’Isa al Masih (asws) annonciateur de Muhamed (asws) et de l’islam.
L’islam étant le parachèvement des faveurs d’Allah sur l’humanité.
Donc, soit les calomniateurs sont mécréants, soit ils sont polythéistes, dans le sens où
ils stipulent que leur loi est plus apte à être obéi (choix publics par exemple) et
qu’elle est de facto supérieure à celle d’Allah (swt) notre Rab et le leur.

En vertu du traité de logique, de vérité ceux qui renient la vérité sont de facto
incapables ou criminels, car mécréants, ou incapables. Donc ceux qui ont un livre de
nabi ambigu sont accusés de mécréance, car ils ont hérité non du Livre d’Allah (swt)
mais des crimes et de la falsification de leurs ainés coreligionnaires.
Les incohérences dans la Bible témoigne de la main de l’Homme qui demeure
ignorant, et qui ne connait que ce que Allah (swt) lui apprend. Alors que le Coran ne
peut honnêtement être accusé d’aucune fausseté, si ce n’est une différence
linguistique entre l’arabe de l’époque et celui plus profane d’aujourd’hui.
De plus les vérités scientifiques que l’on découvre encore aujourd’hui est une preuve
éloquente de sa pureté et de son authenticité. Une authenticité que l’on veut étouffer
pour des raisons de troubles politiques mais qui témoigne plus de l’ignorance que de
la puissance.
N’oublions qu’Isa al Masih (asws) a « détruit »la nation israélite qui avait un
monopole de la prophétie, pour ouvrir la religion au monde et Muhamed (asws) l’a
offerte au monde, en délivrant une Loi parfaite. Donc tous les militants de
l’exclusivité de la religion s’obstine dans le polythéisme, car les temps de la
monolâtrie, et de la multiplication des Lois révélées est révolue. Allah (swt) a ouvert
le monde sur lui-même, et a réuni les croyants autour d’une religion commune :
l’Islam, et autour de son Livre ultime : le Coran, Livre confirmant les Livres
antérieurs, rappelant les histoires oubliées ainsi que la science.
Il s’en suit que les gens du livre sont tous ceux qui œuvrent selon un livre qui ne soit
pas le Coran, ou en élevant un autre Livre au-dessus du Coran, tout en stipulant qu’il
Provient d’Allah (swt) . Et la Parole d’Allah (swt) est le Coran, à exclusion de tout
autre Livre. Car lorsqu’Allah (swt) décide une chose, pour un croyant cela est
définitif, peut-il en être différemment.

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Par conséquent les gens du Livre sont des mécréants, ainsi que tous ceux qui s’allient
avec eux en dehors d’Allah (swt) c’est –à-dire en occultant La Puissante Volonté
d’Allah (swt).

Ainsi on sait comment choisir L’Homme en qui on peut obéir, c’est celui qui
ressemble le plus à Muhamed (asws). Mais puisqu’il est allé dans l’autre monde, et sa
présence nous a été confisqué, seule notre foi de croyants peut nous aider, ainsi que
les indications de la Tradition.
Une Tradition qu’il faut voir avec les yeux de la science, de la Lumière et de la Foi.
Ainsi la recherche de la connaissance devient obligatoire et donc il y a un effort de
réflexion, qui garantit la volonté de se maintenir dans la légalité, dans la mesure où
cela reste le seul moyen de connaitre la vérité. Se conformer à la Loi est la plus
grande façon de freiner ses désirs et donc de se réjouir, car l’on jouit de la vie.
Mais des décisions sont à prendre, et ils confirment ou infirment les choix premiers.

Veut-on suivre la Loi d’Allah (swt), ou nous inclinerons-nous à la soumission bestiale


au mouvement populaire. La légalité, la source de vie lève l’Homme au dessus de la
masse et lui redonne son statut personnel perdu tantôt, celui de roi.
Mais Allah (swt) est Bon et plus nous Le connaissons plus Sa bonté semble grandir,
et cela infiniment. En effet Allah (swt) améliore la royauté en permettant de dépasser
la nécessité de l’entourage et la dépendance aux autres Hommes, et ramènent
l’Homme de Loi à Lui, le pieux ainsi constitué, devient par La Volonté d’Allah (swt)
plus qu’un simple roi, mais un monarque car il choisit et agit par et pour la Volonté
d’Allah (swt). Que les fastes matériels soient présents ou non, le pieux est ce qu’il y a
de plus grand parmi les Hommes il est celui-là, celui-là même devant qui les
Malaïkat (qu’Allah (swt), s’en réjouisse) se sont prosternés et celui-là même qui a
ruiné iblis par sa seule présence, sa seule existence. Allah (swt).
Qu’Allah (swt) nous protège contre satan le maudit, le lapidé.

C’est ainsi que l’Homme maitrise son destin, selon les prérogatives qui lui sont
permises. Le refus de l’obéissance, le déni et la haine de la vérité prend racine dans
le refus de la réflexion et de la science avant tout. Et cela enfonce l’homme dans la
préférence de l’instinct, la préférence de l’instant, et le conduit « naturellement »
dans l’imitation quasi révérencielle de la masse, la manipulation des médias aidant.

Un juriste voit en cela l’élévation de la masse au rang de législateur, au rang


d’ilah. La masse dit ce qui est bien et ce qui est mal, sortir des rangs tuent, la masse
d’hier est devenue plus transparente et non moins violente et son avatar n’est autre
que la télévision, outil de propagande qui définit l’acceptable et l’inacceptable qui
s’anime de tant d’inimités hypocrites envers l’islam et donc à la vérité et finalement
au Vrai Lui-même : Allah (swt).

La télévision qui est cet être qui emprisonne les hommes dans une prison brillante
qui enflamme tant les passions et suscitent tant la jalousie et la convoitise des gens,
car la télévision est partout et dans toutes les demeures, présente dans les moments
les plus intimes des gens, souvent même. Cet outil qui calme et apaise et permet

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d’aller dans un ailleurs qui n’est pas plus réel que le désir, mais c’est réconfortant et
cela déresponsabilise. La télévision dit le droit, dit les informations et annonce les
nouvelles, élève les gens et les rabaisse selon qu’ils apparaissent dans la boité ou non.
La télévision est sans nul doute l’ennemi de l’homme et de la liberté de l’homme le
plus puissant. C’est l’anti-christ en personne, celui annoncé par le Messager (asws).
C’est un être borgne qui transporte un paradis qui est un enfer et un enfer qui est un
paradis.
En effet la télévision n’a qu’un « œil » visible et son paradis n’est autre que cette
célébrité apparente et éphémère, mais cette célébrité est en réalité un enfer car les
gens sont enfermés dans un système d’exploitation terrible et quasi esclavagiste, la
presse people est un exemple éloquent de leur désarroi, imaginez vous ne pas
pouvoir sortir dans la rue sans que l’on ne vous défigure et dénude en troupeaux ou
en sniper, c’est effrayant.
L’enfer qui est un paradis n’est autre que l’anonymat, on a envie on souhaite la
célébrité mais l’anonymat est beaucoup plus douillet et confortable humainement et
moralement.
L’anti-christ s’opposera à la Loi et aura toute puissance aussi peut il donner la vie et
la mort. Cela est vrai, car la télévision s’oppose à l’islam rudement et avec
sournoiserie, aussi la télévision donne, et vie et mort aux gens, que ce soit par leur
présence à l’écran que par les effets spéciaux, donc ressusciter n’est pas plus dur.
N’oublions pas que des gens croient en cela mordicus.
De plus l’anti-christ aura écrit sur son front K.F.R lettres qui forment en langage sacré
« kafir » qui signifie mécréant, et qui selon l’étymologie, implique le fait de recouvrir,
ne pas montrer, ou ne pas voir.
En effet lorsqu’on analyse la télévision, ses producteurs et leurs programmes, force
est de constater la domination de la dépravation et des comportements immoraux,
ainsi que du mensonge au nom de l’audience. Les médias et donc la télévision n’est-
elle pas l’ennemi de l’islam ?
Ainsi tout se confirme, il ne reste plus que l’imam du temps qui connaitra
nécessairement, l’opposition de la télévision en cela du méchant et vilain anti-christ,
c'est-à-dire, il sera absent des ondes audiovisuelles, car son message s’opposera
radicalement à celui de la télévision, qui ne trouvera pas d’autres moyens de le
combattre que de l’ignorer.
Donc la bonne nouvelle est que nous sommes dans le temps de l’imam, ce qui de
facto discrédite les autres prétendants à cet imamat prophétisé car l’anti-christ n’était
pas encore apparu.
Comme le diront les shiites, à ce moment là il sera sans nul doute en « «occultation »,
ghaybat, que l’on peut en réalité traduire par absent.
Ajoutons que selon les hadiths du Messager (asws) le dajjal/anti-christ (télévision ou
système médiatique) sera accompagné par 70 000 juifs ; or le système médiatique
actuel est bel et bien dominé quasi exclusivement par des juifs, qui dirigent les
médias d’une main de fer.
De plus, on peut ajouter que dajjal (nom islamique de l’anti-christ) signifie
étymologiquement comédien. Et le hadith ajoute qu’Allah ne le regardera même pas,
on peut donc conclure qu’Allah aime les choses sérieuses, sans vouloir remuer le

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coupeau dans la plaie, mais il a été dit que le dajjal produirait des prodiges
extraordinaires, mais ne saura offrir une montagne de pain.
Cela semble contradictoire, non, au contraire, la télévision montre des individus
voler, marcher sur l’eau, contrôler les éléments de la Terre avec plus de puissance
que Sulaiman (asws) lui-même.
Or l’apparition du dajjal, indique avec précision l’apparition de l’imam.
Alors qu’Allah (swt) fasse apparaitre notre imam, je l’attends avec impatience et
pacifiquement. Je suis sûr que le monde entier profitera de sa présence et jouira de
ce qu’il apportera.

Mais pour rester dans le sujet la question cruciale à se poser est comment dois-je
penser ? Certes la Loi suprême est présente et le chef ( sultan : puissant,
émir :commandeur, imam :guide) gère les affaires publiques, mais bien qu’il incarne
la Loi cet Homme reste néanmoins un Homme dont l’ignorance fait partie de lui, il
peut commettre des erreurs, et il en commettra car les autres Hommes sont amenés à
faire continuellement des choix, et le même celui d’accepter la Loi et obéir. Ainsi il
faut critiquer, au sens intellectuel du terme, le chef afin de parfaire la société, donc de
facto se parfaire soi-même.
L’Homme doit apprendre à penser, à réfléchir, car tel doit être sa passion, il doit
aimer jouir de sa raison et voyager spirituellement par elle, vers son Rab Allah (swt) .

Mais comment penser et qu’est ce que penser dans le fond ?

Penser consiste à conceptualiser, à faire des schémas, des structures, qui ont pour but
d’aider à connaitre ce que l’on ignore. De par notre berceau terrestre naturel on tient
à dispositions des éléments de science qui nous indique un chemin celui du Vrai,
mais avant on doit découvrir la vérité. On découvre que tout ce qui nous entoure
partage la vérité, et que si l’on prend le raccourci de la vérité notre pensée se verrait
alors ôter la difficulté de l’effort. On saurait quel chemin prendre, éclairer alors par la
vérité et il nous suffirait de marcher et donc en cela d’étudier.
Ainsi lorsque l’on se rend compte de la vérité et que l’on étudie alors on apprend, on
connait et on devient savant.
La récompense est double : notre pensée prend une structure vraie (donc invincible)
on augmente alors en raison, et notre science remplace petit à petit notre ignorance
et c’est un chemin que l’on prend vers Allah (swt).
Au fur et à mesure notre foi augmente, notre lumière augmente notre intelligence
augmente ainsi que notre science et notre sagesse, et notre discernement, tout cela si
Allah (swt) le permet, mais rappelons qu’Allah (swt) n’hésite pas à récompenser les
endurants.
Et il n’y a pas plus grande science que celle du Livre Le Coran.

Après une légère digression dont le contenu n’est en aucun cas futile, je dois
poursuivre le développement sur ce qui débuté par être un traité des passions mais
qui relève plus du code de conduite, de la philosophie du droit. Alors la liberté
semble in fine le sujet qui mérité le plus d’attention.

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Qu’est-ce que donc la liberté ?

La liberté est la capacité de faire, au sens large. La liberté permet de se mouvoir dans
l’espace et de réaliser tout ce qui est naturellement accordée au sujet. C'est-à-dire
user des sens dont la personne dispose, et donc plus largement se mouvoir
physiquement, donc la liberté permet de construire des objets et les utiliser, comme
la voiture, la maison etc.
Mais la liberté peut se décliner sous sa forme immatérielle (on dit spirituelle) en effet
l’Homme qui se dit libre devra forcément se rendre compte que l’espace spirituel est
indéfiniment plus vaste que le monde matériel, les frontières sont plus espacées et
déterminées presque exclusivement par le degré de savoir de l’individu. Ainsi une
personne au Maroc peut s’imaginer à Paris, et faire des choses à Paris, et ceci sans y
être, les frontières sont plus espacées, la seule barrière est la possibilité d’imaginer
qui elle-même est déterminée par le savoir, et le degré de jouissance de l’âme. En
effet certains considèrent que l’âme n’est point source de jouissance mais juste son
réceptacle. Le corps connait la jouissance et l’âme se plie aux injonctions corporelles.
Alors que l’âme, à travers ses dispositions naturelles telles que la pensée et
l’imagination, la méditation jouit de facto d’un espace de vit beaucoup plus grand et
vaste, qui ne s’arrête pas, et ceci même si l’âme est confinée en un corps. C’est un
hommage éloquent à la liberté pure, qui abstrait toutes les barrières dimensionnelles,
et ainsi se rapproche « physiquement » d’Allah (swt).
La liberté sous cet angle est spirituelle, et certains philosophes diront même et à tort
infini, or l’Infini est un attribut d’Allah (swt), mais on se rend bien compte du
Créateur à travers la contemplation de la création.

En effet la liberté est un concept qui a longtemps attisé la réflexion des philosophes
ou pour être plus large des penseurs.

Et par ailleurs un juriste dira que la liberté est un état civil qui s'oppose à l'esclavage.
En cela l'homme libre n'est pas sous la coercition d'un maitre à qui il appartient.
Ainsi on remarquera que la liberté a un lien évident avec le droit donc relève du
domaine de la justice. Mais cela ne s’applique de prime abord qu’aux faits. Mais me
diriez-vous que la liberté spirituelle de l’Homme est aussi sous la contrainte d’une
Loi ?
Tout d’abord définissons correctement ce que signifie être sous la contrainte d’une
Loi ?
Prenons pour cela la Loi de la nature, ainsi lorsqu’un objet est brulant, le toucher
entrainera la brulure de la personne. Donc la Loi naturelle définit d’abord l’espace et
régit les attributs des objets par rapport à eux-mêmes, par rapport aux objets
similaires, et aux autres objets de nature différente.
Tâchons de garder à l’esprit que le feu ne brûle par forcément en tout lieu et en tout
temps, car Celui qui a donné, déterminé la fonction d’inflammation entre le feu et
l’être doué de vie, peut changer la constitution de ce rapport, selon Son bon vouloir,
c’est une forme de liberté.

71
Donc on peut dire qu’être sous la contrainte de la Loi signifie que, sortir au-delà des
prémices naturelles et définies entraine sanction, sanction dont l’administration se
réalise à temps variable. Pour ce qui de la loi naturelle, la sanction est immédiate, et
dure un temps limité par le temps de vie de la personne. Quant à la loi « religieuse »
les sanctions s’administrent immédiatement si l’on vit en terre d’islam pure et
parfaite et les conséquences sont à portée universelles, c'est-à-dire en tout lieu et en
tout temps. Cela veut dire que les actions réalisées sont rétribués de façon éternelle.

Rappel :
Allah (swt) est Vrai, Il est le Vivant Erectatur et Il est l’Infini et Il n’est nullement
contraint, par sa création donc à fortiori Il domine le temps et la matière, et il ne peut
pas mourir.
Preuve de l’immortalité d’Allah.
Puisque nous vivons et nous mourons, notre vie et la mort qui lui est associée,
relèvent du domaine de la création et du Bon Vouloir d’Allah (swt) .
Mais du fait de l’au-delà la mort n’est qu’illusion.
Puisqu’Allah est Libre et Absolu, alors les vicissitudes de Sa Création ne l’atteignent
guère. Il est Transcendant. Donc l’Homme qui lui est soumis à l’espace et au temps,
lorsque son âme monte vers la connaissance d’Allah (swt) Rab des univers, il
accorde à Allah (swt) l’usufruit de l’éternité, et cela bien qu’Allah (swt) la dépasse
infiniment, mais la limite de liberté du Musulman oblige, lors de l’effort cultuel,
d’accorder à Allah (swt) le maximum ; et cela, sarcastiquement, demeure futile au
regard de la Souveraineté Transcendantale et Absolue d’Allah(swt). On voit bien
qu’Allah n’a besoin de rien. Il donne tout ce que nous connaissons. Nous savons qu’Il
donne tout, et Il reprend tout. Ce qui atteint l’Homme n’atteint pas Allah, à part la
pitié, qu’il réclame. Donc Allah (swt) ne connait point la mort, et plus encore Sa Vie
n’est point semblable à la nôtre. En effet puisque la mort n’est qu’illusion, croire en la
mortalité d’Allah est d’autant plus illusoire.
Allahu Akbar.

Donc rien n’empêche Allah (swt) de faire, et Allah (swt) est Vrai donc Il est au dessus
de tout mensonge, Il est Le Pur et Sa Puissance annihile le mensonge, lorsqu’Il
S’approche, par la « force des choses », (les enfants d’Israël ne doutaient d’Allah
lorsqu’il a produit les prodiges du secours).
Donc Il exerce en Premier et en Dernier la Justice. Il a formulé et concrétisé la Loi et
Il est Souverain au Jour du Jugement qui, rappelons le, est canoniquement le dernier
jugement que subira l’Homme.
Donc la rétribution est intrinsèque à l’Homme, car on le voit bien il n’est pas libre au
point de s’en soustraire, et il en est nécessiteux. In fine l’Homme est un esclave. Donc
sa liberté dans l’absolu est purement spirituelle. Si tant est que l’âme est purifiée.
Dès lors nous savons que les actions seront rétribuées, donc l’extérieur, l’aspect
visible. Mais qu’en est-il du domaine de l’intérieur, les pensées, les émotions, la
partie invisible, car soustraite au regard, rentre-t-elle en ligne de compte pour la
rétribution ? Va-t-on être rétribué pour ce que nos cœurs ont acquis, intériorisé ?

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Allah (swt), Le Juge/Commandeur, Le législateur, Le Capable en toute liberté, nous
apprend que oui, dans sa récitation/lecture (Coran).
C’est un bonus à ne pas éviter que de se remplir de bons et nobles sentiments, car
Allah (swt) voit notre intérieur comme notre extérieur avec la même facilité, car Il est
Libre, et Libre de toute contrainte. Mais quelles sont les bons et les mauvais
sentiments ?
Les bons sentiments poussent à la vertu et les mauvais sentiments pousse au vice.
En fait, le but est de préserver son âme de toute dégradation qui la corromprait
l’âme, et la pire corruption de l’âme est l’hypocrisie religieuse, dit nifaq celle qui
consiste à déclarer sa foi et cacher sa mécréance, tout sentiment approchant de cet
état est à éviter, en toute circonstance. L’hypocrisie se conjugue en actes aussi faisant,
canoniquement entrer l’individu en état d’hypocrisie : La trahison de la confiance, la
vacuité des promesses et le mensonge dans les propos.
En effet la bonté pieuse est une récompense des actes cultuels, ascétiques réalisés par
le moumin vers son Rab, qui se purifie continuellement des souillures latentes dans
ce monde dont il est tenu de se préserver.
La pureté tient lieu et place de l’âme. Lorsque le corps est purifié, l’âme est purifiée.
Il faut se souvenir que les qualités de l’âme se développent par les actes qui étayent
la teneur de la foi de la personne.
On ne peut se purifier si l’on est sale, en effet il faut passer par le corps pour arriver à
l’âme. Ainsi on nettoie l’âme par l’obéissance à Allah (swt) forcément.
S’il devait y avoir un mode opératoire, il serait le suivant :
-Recherche de la vérité et acceptation.
-Repentir
-Réalisation des actes cultuels prescrits : prières, jeune, hajj, aumône et recherche de
science
-Se maintenir et endurer
-Souffrir de la destruction de l’égo et des vices,
-Contemplation et béatitude, la purification
-Bonheur dans la modération
-Accueil de la science et de la sagesse ainsi que des autres dons d’Allah (swt)

Allah (swt) est Le Récompensateur et L’Eprouveur.


Une question qui revient souvent est pourquoi Allah (swt) fait souffrir lorsqu’Il Aime
Sa créature. Pourquoi Allah (swt) qui est L’Absolu, Le Majestueux et Le Glorieux
L’Aimant peut-Il faire souffrir Celui qu’Il aime, tel que le disent tous les théologiens ?
« Quand Allah (swt) aime quelqu’un Il lui fait venir le châtiment sur Terre », hadith
sahih.
Allah ne changera pas sa façon de faire, et sa Loi est immuable, on est récompensé
pour nos bonnes actions. Lorsque l’on augmente en piété les obstacles apparaissent
proportionnellement, lorsqu’on endure et se maintien cela démontre une valeur
imminente et cette station spirituelle suscitera récompense juste pour avoir franchi
cette ligne. Ainsi on peut déceler ici une volonté de récompenser exponentiellement
un esclave qui a su sortir du lot.
Allah (swt) est Le Tout Miséricordieux et IL est La Justice et L’Equitable. Alors il ne
va pas tricher, dans son amour de Ses créatures. On sait que lorsqu’un malheur, une

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calamité arrive à un esclave, Allah (swt) lui efface un péché. Et tout Homme pêche
par nature. Mais lorsqu’Allah (swt) dirige Son Amour vers un esclave, alors
forcément Il lui voudra du Bien, comme être sauvé de l’agonie de l’enfer, donc selon
sa Loi, le châtiment lui arriver (en cela on peut dire un malheur ou une calamité) .
Et puisqu’Allah (swt) est Le Tout Miséricordieux, alors Son Infini Clémence n’auront
pour seule action que d’ouvrir les portes du paradis à l’esclave, l’esclave qui en a vu
des vertes et des pas mûrs ou Il lui donne la connaissance de la religion.
Pour mieux comprendre, lorsqu’Allah (swt) n’aime pas un individu alors Il lui donne
tout ce qu’il désire, (c’est-à-dire il est parmi les désobéissants) si bien que la
personne ira vers sa propre perte, alors qu’elle croit aller vers le paradis…
Une autre façon qu’Allah (swt) fait est la réduction de la raison, et Allah(swt) ne
craint pas les conséquences.

Ainsi l’idéologie qui stipule qu’Allah (swt) manque de qualité est erronée et fait plus
preuve d’ignorance que d’aucune réelle teneur religieuse

Pour tout moumin, tout muslim plaire à Allah (swt) est le but ultime de sa vie, ce
pour quoi il agit, ce pour quoi il pense et prévoit. Donc s’embellir au sens complet du
terme est obligatoire.
Les beautés intérieure et extérieure sont tout aussi importantes, même si Allah (swt)
tiendra plus compte de ce qui est dans le cœur.
En effet l’hypocrite ne réussit pas, ni le mécréant (négateur de la Vérité), car son cœur
est vide, son cœur n’a pas gardé Allah (swt) en lui. Car Allah (swt) sait celui qui suit
Sa voie et celui s’en écarte. Il connait parfaitement le bienfaisant et le malfaisant, Son
jugement est d’une nature double, car Il associera les actes avec les intentions qui les
ont motivé. Avec toute Sa science Son jugement est Infaillible, donc nulle injustice
venant d’Allah (swt) mais c’est l’Homme qui faute.
Il a posé l’Homme sur Terre, et Il les dispersera selon qu’Ils sont bons ou mauvais,
soit vers un endroit meilleur (jardins d’exaltation) soit vers un endroit pire (lieux des
châtiments agonisants).

Comment maitriser les flux de nos cœurs ? Sont-ils tous mauvais ? Desquels doit-on
prendre garde ? Comment reconnaitre le bon flux du mauvais flux ?

Donc ici l’objectif est double, nous serons amené à distinguer le Bien du mal, et une
fois cet objectif réalisé de comprendre comment les flux du cœur peuvent-être bons
ou mauvais.

Alors qu’est ce que le Bien et qu’est ce que le mal ?

Il faut dire qu’Allah est Le Bon et il est au dessus de tout mal, en toute vérité, et le
mal ne l’atteint point, qui ne peut venir que de l’Homme ou le Djinn (communauté
du libre arbitre), les animaux ne font pas de mal, ils sont innocents.
Peut-on le prouver ? Puisqu’on n’a pas encore défini le Bien, on peut dire que
puisqu’Allah (swt) est le Tout Puissant, et qu’il ne reste plus de puissance, ni force en

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dehors de Lui, qu’Il est Souverain de la liberté et IL est La Justice, s’opposée à Lui est
une folie et c’est un grand mal, par la force des choses. Aussi par les textes religieux,
et par la Rab des animaux, le libre arbitre mène soit au Bien soit au mal, et cela
dépend que de notre choix.

D’où vient le mal alors ? Le mal, disons-le est une chose propres à certaines créatures
et constituent une propriété de la créature, c’est la faiblesse.
En effet plus un Homme est fort moins le mal le touche.
Donc le Bien est absolu et le mal relatif, et c’est ainsi que la création est faite, bien que
nous soyons égaux devant la Loi, nous ne sommes pas égaux face au mal, mais égaux
face au Bien, et cela est une preuve d’absolu.
Du fait de l’absolu, le Bien ne se mélange nullement au mal, sinon la chose devient
relative et donc mauvaise, ou plutôt vile.
Mais comment faire de bonnes actions sans se souiller par le mal, qui aura pour effet
de réduire le succès éternel de notre entreprise.

Mais comment faire le Bien ? C’est la question la plus simple, il faut faire à autrui ce
que l’on aimerait que l’on nous fasse.
Puisque le Bien est absolu, alors il faut agir de façon absolue et opérer avec autrui tel
qu’avec soi-même et apprendre à connaître l’autre, tout comme on apprend à se
connaitre soi-même. Bien entendu la condition pour que le Bien se réalise et de faire
l’effort, et le Bien est absolu et Allah (swt) est L’Absolu donc on peut faire de Bien
véritable que dans le cadre de la Loi. Sinon ce n’est que passion et désir, donc la mort
de l’âme en cela du mal.
En effet l’Homme a pour but de servir Allah (swt) c’est-à-dire de prendre la liberté
d’Allah (swt) celle qu’Allah (swt) nous a offerte et la réaliser. Car avant de rendre le
culte {acte suprême de liberté}, notre liberté est suspendue, notre liberté est
suspendue à notre choix. Donc en faisant ce qu’Allah (swt) a permis et ordonné
alors nous nous trouvons dans le Bien. Et par voie de conséquence, désobéir à Allah
(swt), revient à s’aliéner et donc est un mal, car c’est criminel.
Ainsi le Bien se trouve tout entier dans le cadre de la Loi. Puisque c’est Allah (swt) Le
Bon Premier et Dernier, alors le Vrai Bien se trouve en entier dans la Loi d’Allah
(swt), à l’exclusion de toutes les autres lois, qui de facto sont relatives, leur source est
donc forcément malicieuse. Qu’Allah (swt) nous protège de l’égarement.
Mais lorsque les injonctions sont absentes face à une action quelconque quel est le
mode opératoire, à suivre ?
Le Coran rappelons ouvre la voie à la Voie, en y croyant et en mettant dans le cœur
(c’est certes un Livre très « lourd ») alors notre âme se voit guidé de facto. Donc il
faut toujours revenir au Coran et le méditer.
Le Coran appelle à suivre le Messager (asws) donc la Sunna est à étudier. Mais
soyons honnête la Sunna est parfois contradictoire, et certaines paroles sont
fortement influencées par le contexte, et ne saurait avoir la portée universelle que
certains savants veulent la créditer. Mais la Sunna offre un cadre législatif universel,
quant à la Loi commerciale, les déclinaisons des parts de l’héritage, les butins de
guerre, les modalités d’exercice de certains droits (libération des esclaves, la guerre,
les modalités de l’acte sexuel).

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Alors il est nécessaire de revenir aussi à la tradition du Messager (asws) tel qu’Allah
(swt) nous l’a ordonné cela est le Bien. Le seul effort est un Bien qui assure et purifie
les intentions et les actes à venir de la personne.
Mais si jamais, la Tradition faillit quel est le mode opératoire à suivre.

La liberté serait-elle donc un phénomène relevant de la justice? Mais comment est-ce


possible ?
Que faudrait – il pour que la liberté soit un phénomène relevant de la Justice ?
Quand sommes-nous libres ?
La liberté est elle mesurable ?
Si l’on considère que le prisonnier est privé de liberté, alors les autres, demeurent-ils
également libres ?

De prime abord, si l’on considère que la liberté peut être confisquée par les autorités
judiciaires alors, une personne qui n’est pas emprisonnée ne peut se voir restreindre
sa liberté par des mesures coercitives. Par exemple, il est interdit de conduire au feu
rouge. On voit bien qu’il existe un lien entre la liberté et la justice. La liberté est la
capacité de faire au sens large. La liberté permet de se mouvoir dans l’espace et de
réaliser tout ce qui est naturellement accordée à la personne.
C'est-à-dire user des sens dont elle dispose, et donc plus largement se mouvoir
physiquement, donc la liberté permet de construire des objets et les utiliser comme la
voiture, la maison etc.
Mais la liberté peut se décliner sous sa forme immatérielle ( on dit spirituelle) en effet
l’Homme qui se dit libre devra forcément se rendre que l’espace spirituellement est
indéfiniment plus vaste que le monde matériel, les frontières sont plus espacées et
déterminées presque exclusivement par le degré de savoir de l’individu. Ainsi une
personne au Maroc peut s’imaginer à Paris, et faire des choses à Paris, et ceci sans y
être et cela sans visa, ni passeport car les frontières sont plus espacées, la seule
barrière est la possibilité d’imaginer qui elle-même est déterminée par le savoir.
La liberté sous cet angle est spirituelle, et certains philosophes diront même et à tort
infini, or l’Infini est un attribut d’Allah (swt), mais on se rend bien compte du
Créateur a travers la contemplation de la création.

Maintenant est-ce que la liberté dans l’absolu est liée à la Justice ?


En vertu de la preuve du monothéisme, Allah est Celui qui en toute chose est
L’Ultime. Alors la personne qui cherche à connaître son degré de liberté devra se
confronter à Allah, soit au départ de l’action, soit à la fin soit les deux.
Car puisque le droit appartient à Allah, et qu’Il est L’équitable

En réalité aucun homme ne jouit de la liberté en soi, mais sa liberté est relative et
centré en ce qu’autorise la loi.

76
Autrement dit celui qui use trop de la liberté est un criminel, définissant trop comme
le fait de sortir du cadre défini par la loi sinon l'homme légal n'abuse en rien.
Alors qu'elle est cette autorité qui me définit mon degré de liberté?
Autrement dit qui est le Législateur ?
Il y a plusieurs niveaux d'analyses qui dépendent de la foi/science de l'individu qui
répond.
En vérité c'est le Tout Puissant le Tout Sage Allah (swt) qui, permettez de le rappeler
jouit entièrement et sans réserve aucune de la liberté, et qui a déterminé pour
l'homme, Sa créature son domaine d'existence et la ou il peut jouir de son droit et la
ou il doit se plier a ses obligations ainsi que les limites à ne pas dépasser. En cela
Allah (swt) a légiféré car il est en premier lieu le Législateur et en dernier lieu (car en
vérité Il a le dernier mot et Il l'exécute.

Parallèlement, du fait des injonctions du Puissant du Sage la loi et la théologie, sont


un corps commun et inséparable, car la loi est formulée et la jurisprudence qui a
déterminée doit se conformer à la loi primordiale.

Aussi je tiens à préciser que Allah (swt) dans Son Infini Bonté et inégalable douceur
n'est interdit toute forme d'oppression donc, cette oppression ne peut venir
que d'un homme (pour les hommes), et les actions des Djinns reste et
demeure négligeables. Allah (swt).

Formule de Foi Fondamentale en Allah (swt)


Le Créateur, le Premier, Le Dernier, Le Vivant
Erectatur, Le Puissant, L’Unique, Al Rahman, Al
Rahim, Le Sage, Le Capable, L’Infini, Le Grand, Le
Souverain, Le Maitre de la royauté et de la
munificence, Le Savant, L’Informé, Celui Qui Donne
vie et Qui Donne la mort, Celui Qui donne et Qui
retire, Celui qui donne à chaque chose sa propre

77
nature et Qui la dirige, L’Exalté, Le Glorieux,
L’Indétrônable.

Il est Allah Un
Il est Allah Le Transcendant
Il n’a pas engendré ni a-t-Il été engendré
Et nul ne lui est égal

Khoo.
Je connais mon âme, j'ai un secret et mon secret est ma foi, et je l'ai enfoui au plus
profond de mon âme.
Pour vivre heureux je vis caché, j'occulte ma foi pour la préserver et elle nourrit
mon âme et fortifie mon corps c'est ma raison de vivre, elle me donne raison.
Je partage ma foi avec mes nombreux coreligionnaires qui se délectent des dons du
Seigneur, et nous en sommes reconnaissants. Tous les chemins mènent à Rome
mais certains sont plus confortables que d'autres.
Nous ne sommes pas logés à la même enseigne mais nous sommes une
communauté de foi, nous partageons la foi, le secret et donc l'âme. Ensemble notre
âme est forte et à tout malheur est bon car nous partageons note foi, notre secret et
notre âme.
Nous ne dirons rien pour nous préserver des ouïes des fauves qui sentent le chacal
agent de la mort qui rodent et érodent notre bon sentiment, nos émotions nos
émois.
Ensemble un peuple uni nous sommes les plus forts et rien peut nous arriver, car
nous partageons la foi le secret et l'âme.

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Mais nous devons reste soudés et compact et ne pas laisser les fauves attaquer
notre troupeau, notre secret pourrait être dévoilé.
Nous devons préserver notre foi, notre secret et donc notre âme. Nous sommes un
corps uni contre l'ennemi qui veut nous violer. Honneur et intégrité est la maxime
que nous suivons, et les sacrifices du troupeau, fortifie notre âme, préserve le secret
et maintien notre foi.
Mais plus personne n' a faim et l'obésité gagne du terrain, la graisse a remplacé les
protéines alors asseyons sur notre entreprise et profitons de ses rejetons.
Car nous sommes dorénavant nos propres dieux et nous tenons les clefs de notre
foi, notre secret et notre âme. Rien ne peut nous arriver, a part la vérité, c 'est tout.
Mais ce n’est pas grave, on a aura perdu notre foi notre secret et notre âme.
Tant qu'on ne nous fait pas de mal, on pourra feindre la réussite, et seule l'usure
rongera nos os. Car tel est le secret de notre réussite qui a forgé notre foi et a
constitué note âme.
Autant dire pas grand chose, même pas du vent. Notre dieu s'appelle argent, mais
il est tenu par l'Au-Râ.
Mais qui a entendu parler de notre foi de notre secret et de notre âme.
Vous voyez, pour vivre heureux vivons cachés.
Allah kafi

Pourquoi l’islam ? Et quelle est la sagesse que l’on peut en extraire ?

Il se trouve au sein de l’islam une sagesse car l’islam est le choix d’Allah(swt) pour
l’humanité et les djinns aussi d’ailleurs, on peut dire pour le peuple du libre arbitre
( en effet les djinns ont un libre arbitre).

Quelle est la signification d’islam, tout d’abord ?


L’islam est un dérivé du mot Salam ( qui est un attribut d’Allah(swt) ) qui signifie
salut, ici il est donc question de réaliser un effort qui mène vers le salut, si bien que
lorsque l’on adopte l’islam on devient muslim , ce qui signifie celui qui est plein de
salut.
Le muslim est celui qui a obéi aux injonctions d’Allah, et a enduré les difficultés
relatives de la vie, afin de plaire à Allah (swt) et dans le but d’être préservé du
châtiment et d’être récompensé et ceci continuellement. En effet le muslim s’est
soumis, s’est abandonné (pour reprendre une terminologie plus ésotérique) à la
volonté d’Allah(swt), afin de tendre vers l’union des volontés.
En cela faire que l’on devienne obéissant et que l’on ne réalise que le commandement
d’Allah à l’exclusion de tout autre, que l’on canalise sa volonté en soi. C’est un but de
très grande beauté et qui nécessite des efforts qui feraient fuir même les plus
endurants.
Mais le jeu en vaut la chandelle.

L’islam ouvre les yeux de l’Homme et lui rappelle l’Infini Puissant Allah, dont la
force est hypra contraignante, malgré sa douceur mielleuse. En effet l’Islam est une

79
ligne de conduite qui appelle à garde à l’esprit une chose évidente et si délaissée : la
vérité.
Allah est le Plus Grand, Il fait ce qu’Il veut, Il donne la vie et la mort et châtie et
pardonne Qui Il veut, et toujours en toute sainteté. Vaut mieux se plier à ses
injonctions afin de rentrer dans ses bonnes grâces et Le remercier de nous avoir
enseigné Ses Volontés, et ceci pour deux raisons simples :

On peut se parer contre le châtiment, en effet lorsqu’on sait on peut agir en


conséquence et éviter de rentrer dans des situations catastrophiques, à cause de notre
grande ignorance. Il nous a dit que le feu brulait, alors évitons de le toucher, c’est
préférable à toucher le feu et ne pas savoir que le feu brule, une fois que tu es brulé
c’est trop tard.
On peut renter dans Ses Bonnes Grâces et être continuellement récompensé. IL sait ce
que nous aimons et ce que l’on déteste, alors auprès de Lui est la grande quiétude, et
le grand bonheur, la voie vers la félicité. Là aussi mon ignorance ne me l’aurait pas
appris.
Je pense que les deux raisons sont suffisantes et pleines de bon sens, se détourner de
cela, c’est manqué de sagesse.

S’abandonner à Allah (swt) et n’invoquer que Lui et tourner son être vers Lui et Le
faire le centre de sa vie, et de son obéissance le but de sa vie, si bien qu’Allah(swt)
doit être Celui à qui on pense en premier lorsqu’on se lève et par Lui on s’en dort, tel
est le comportement du muslim.
En effet puisque Le Bien est entre Ses Mains alors Lui obéir ne peut que la meilleure
chose pour Sa créature, et en revanche Lui tourner le dos est une folie et la folie est
parmi les pires maux, cela fait croire que le feu intense est doux comme du miel.
Il faut se rappeler que la création a été fixée et que notre imagination ne forgera pas
la vérité, mais permet de fabriquer un objet à teneur technologique, plus ou moins
élevée.
Alors il n’est pas sage d’imputer à la création hors de ce qui a été conférée dans le but
que rendre un culte à la création en lieu et place d’Allah (swt), tout cela par lâcheté et
couardise face à Allah(swt), alors que Lui tourner le dos ne le fera pas mourir.
D’autre part Il serait ahurissant d’attribuer à Allah (swt) des fausses noms/attributs.
Par exemple dire Allah (swt) est le méchant, le vicieux, alors que ce sont des attributs
qui sont propres à ceux qui manquent de bonnes qualités. Allah (swt) l’Absolu, il n’y
a aucune relativité qui Lui soit propre.
Ainsi pour faire être bref, il faut savoir, et cela en vertu de la vérité clairement
exposée dans la preuve du monothéisme, Allah (swt) ne ressemble pas à la création,
donc Allah (swt) est au dessus de la matière et de l’esprit, Allah (swt) est
Transcendant.

Le muslim est celui, parmi tous les religieux fait preuve de la morale la meilleure, le
meilleur des muslim est celui qui déteint le plus de science. Et l’homme de science
est celui qui agit en accordance avec ce qu’il sait, sinon il en doute.
Le but de l’islam politique sur Terre est d’instaure le royaume des cieux sur Terre,
un petit paradis, en effet avec la législation dont Allah(swt) nous a fait cadeau, les

80
autorités islamiques peuvent, avec un peu d’application, de suivi et du bon cœur,
arriver à réaliser cette œuvre intemporelle. Une œuvre pousse à la transcendance et
dépasse de facto les querelles et les vanités du pouvoir, dont la vacuité est aussi
profonde que lassante et dangereuse.
En effet, l’exercice du pouvoir suscite des passions enflammées car il est un levier de
liberté, il augmente le champ du possible et feint de tromper ainsi la mort. Mais le
pouvoir nourrit l’égo et l’ego n’est jamais rassasié, c’est une drogue pour les hommes
de peu, ils peuvent s’es défaire, car il croit plus en leur ego qu’en le bien.

Quelle est dans le fond cette philosophie du pouvoir ?


Que peut-on dire de l’exercice du pouvoir au regard de ce qui s’est produit dans le
passé, et à travers l’angle d’analyse de ce qui a précédé ?

De quelle manière doit-on voir le pouvoir, que représente-t-il, pour l’Homme ?

Tout d’abord le pouvoir consiste à confier les affaires publiques à un homme en qui
la communauté à confiance. Donc de prime abord le pouvoir joue un rôle pratique, il
permet à la communauté de régler ses différends et fonctionner en harmonie.
Sans pouvoir c’est une anarchie, et l’anarchie finit par une guerre de pouvoir, ne
serait-ce à cause de la centralisation de l’attention auprès d’un groupe/personne, et
donc dans ce cas et sous la bannière de l’anarchie, la guerre est une question de
survie politique.
On remarque qu’il y a une contradiction entre le régime politique effectif et les
agissements des entités l’ayant « fondé ».
Donc le pouvoir rend la justice.

Dans l’exercice de la justice le pouvoir sera amené à édicter des lois, qui prennent
leur source d’abord dans la jurisprudence et ensuite dans le bons sens politique.
Que faut-il pour faire preuve de bons sens politique ?
Le bons sens politique consiste en une sage prévision des actions sociales et les prises
des mesures qui les siéent. Par exemple, si l’on sait que l’exode rural explose, et que
les ruraux ont un taux de natalité croissant, il n’y a pas d’autre choix que de
réaménager la ville, à moins que l’on interdise l’exode rural.
A travers cet exemple on distingue une nécessité dans l’exercice du pouvoir,
l’information. L’information est cruciale car cela permet d’être toujours sur la même
ligne que la population afin de ne pas se laisser déborder par un mécanisme social
qui nous aurait échappé, dont les conséquences politiques peuvent être fâcheuses.
Donc le pouvoir se doit de surveiller son territoire, ainsi il pourra prévenir des
risques et prévoir les tendances qu’il se doit de montrer qu’il comprend afin de rester
populaire parmi le peuple, car la popularité augmente la confiance, et la confiance et
ce sur quoi le pouvoir assoit son pouvoir.

Justice, Connaissance, Confiance. Le pouvoir nécessite-t-il, objectivement autre chose


pour exercer ? Non.
Mais le pouvoir en tant qu’être humain peut avoir des goûts pour certaines choses, il
va lui falloir des finances solides, afin de ne pas se retrouve en position de faiblesse

81
face à un membre de la communauté et lui être redevable, ce qui pourrait être vu
comme une corruption ce qui détruirait complètement le socle du pouvoir. Mais le
pouvoir peut il participe à l’économie du pays, pour subvenir à ses besoins ? A-t-il
d’autres voies de recours ?
En ce qui concerne les voies de recours il existe les impôts qui ont pour but de
permettre à l’administration du pouvoir de fonctionner, donc le pouvoir pourrait se
contenter de lever des impôts et ses finances augmenteront de facto.
Si les impôts sont insuffisants il faudrait observer si la politique économique est au
point, si elle permet de réaliser des échanges facilement, et si la loi commerciale est
appliqués, sinon le marché fonctionne de façon anarchique et à terme cela aboutira à
une crise politique, si le marché est à court de souffle, alors les commerçants se
plaindront au pouvoir. Et le pouvoir verra ses frais de fonctionnement diminuer ce
qui poussera l’administration de quitter les rangs afin de subvenir à ses besoins.
La crise économique affaiblira le pays et laissera des intérêts étrangers entrer et
modifier l’orientation nationales, ce qui est une désintégration du sentiment national,
un échec politique, en somme. En effet le pouvoir n’a pas su prendre soin de la
confiance qu’on lui a confié.
On voit bien que les finances sont d’une importance cruciale.
Mais à la connaissance de ce problème, entrer dans le marché consisterait à se mettre
doublement en danger.
Le premier est qu’il y ait des entreprises plus florissantes que celle du pouvoir, ce qui
pourrait faire baisser la confiance que l’on a en le pouvoir, aussi le pouvoir se met en
situation de concurrence, alors que sa position administrative et supra-
concurrentielle. Le pouvoir baisse son pouvoir et le met en jeu.
Le deuxième danger relève du risque de marché, qui pourrait endommager les
intérêts financiers du pouvoir et donc mettre la nation en péril, il n’est pas futile de
dire que le pouvoir tient une grande responsabilité.
Donc la prudence oblige le pouvoir à rester puissant sinon son pouvoir vacillera.
Par contre, le pouvoir, et cela semble recommander, n’a aucune raison d’hésiter
d’investir à l’étrange afin de consolider les relations avec les pays amis ou avec
lesquels il est en bon entente. C’est une mesure de protection du territoire,
d’augmentation de puissance, et de facilitation des échanges commerciaux dans son
pays, donc la richesse nationale augmentera, et les impôts aussi, mécaniquement.
L’argent est une arme amère, mais n’a jamais tuer personne.
Bien entendu ici, il n’est pas question de corruption, l’argent ne fait pas l’acte
corrompu. La corruption produit d’autres conséquences sur la société et donc le
pouvoir, in fine.

Quels sont l’ingénierie et les mécanismes de la corruption ?


Tout d’abord, il convient de savoir que la corruption se nourrit des lacunes législatifs
et donc purement politiques des régimes.
La corruption ne saurait s’attaquer aux textes sacrés, car ils sont absolus et vrais
simultanément, pour peu qu’ils n’aient été falsifié ce qui à posteriori permet
d’interpréter malicieusement et donc est un acte de corruption.
Donc c’est de l’imperfection des lois et du pouvoir( l’exercice de la loi) que nait la
corruption, mais ne rejetons pas la faute sur uniquement le pouvoir, car telle la

82
fornication il faut être deux pour le faire, donc même les citoyens qui sont des gens
de peu de civisme et de grande lâcheté ont leur part de responsabilité. Mais en réalité
la corruption est entretenue par le pouvoir car beaucoup la considère comme un outil
de gestion politique.
Néanmoins la réalité qui se voile derrière la corruption est évidente, c’est un aveu de
faiblesse et d’impuissance du pouvoir qui n’a pas su canaliser ses moyens d’exercice
et en faire bonne usage, il a perdu sa capacité à exercer la justice, et son ignorance à
laisser place à la science qui , soit dit en passant, est indispensable, et la confiance se
perd à mesure que les désillusions s’accumulent au sein du peuple, qui voit le
désespoir céder à la patience patriotique.
La corruption est généralement entretenue par des ennemis du pays, donc de la
nation et in fine du pouvoir lui-même.
Personne ne peut, ni ne doit être indifférent face à la corruption, car même s’il n’est
pas directement concerné, il est visé sans qu’il s’en rende compte, ce qui rend la
corruption si insidieuse.
La corruption agit en fait comme une armée de termites face à un arbre en apparence
robuste et dont la chute semble par tous les moyens impossible. Les termites ont
pour but de se nourrir avant tout, ils se nourrissent de la substance vitale de l’arbre,
lorsqu’ils lui ont sucé toute sa vie, l’arbre flétrit et tombe comme une feuille morte, et
cela alors qu’il a une apparence de grande force, et de puissance. Les régimes
politiques connaissent le même sort, ils sont victimes des termites qui ont faim et qui
trouvent l’arbre appétissant, alors ils l’attaquent, de l’intérieur, afin de se prémunir
des « éléments » qui pourraient les empêcher, comme la pluie, le vent etc. Ainsi agit
la corruption, la corruption qui est le plus grand danger des régimes, agit de
l’intérieur et érode l’infrastructure jusqu’à ce que le régime soit à genoux, incapable
de marcher à moins que les termites soient ses jambes, et ils seront ses mains aussi, et
ils parleront pour lui, car les termites n’ont pas de sentiments, ils ont juste de
l’appétit. Ainsi les termites habiteront l’arbre mort, jusqu’à ce qu’il s’écroule, ce qui
est le signe qu’il faut chercher un nouvel hôte.
Notons que les pays pauvres sont ceux que la corruption détruira le plus vite, car
l’infrastructure est déjà bancale et ne résistera pas longtemps.
On peut conclure que la corruption est un ennemi pour le pouvoir beaucoup plus
dangereux que la rébellion, qui dans tous les cas est une façon évidente d’accroitre
son pouvoir.
En effet si la rébellion est superficielle et ses buts chaotiques, alors la répression
maintiendra l’ordre et le pouvoir aura exercé la justice, ce qui augmentera la
confiance que le peuple à placer en lui. Et similairement si la rébellion a pour but
de rétablir le droit et revenir à la justice, alors le pouvoir doit pouvoir reconnaitre ses
alliés car celle-là, lui redonne vie. Et accepter ces revendications montrent la sagesse
du pouvoir et le contrôle qu’il a sur soi, ainsi que sa science.
En addition agir contrairement à ce sens diminuera le régime de facto. Si le pouvoir
laisse les gens du chaos sans les réprimer alors la société sera contaminé, in fine, par
la dépravation, vers la désobéissance et la haine du pouvoir qui a laissé faire, et à
amener la société à ce niveau de délabrement.
Car la dépravation est comme le vin, au début c’est joyeux et amusant mais on se
rend compte qu’au bout d’un moment on tombe malade, et parfois c’est trop tard.

83
Et ne pas écouter les bons conseillers revient à choisir la mauvaise voie,
inexorablement.
Certes ces décisions n’ont pas d’incidence immédiate mais, cela constitue le danger
quasi perfide, le danger s’accumule dans le temps et explose à un moment ou à un
autre et cela est inéluctable, et cela s’applique avec une précision clinique.

Le régime est l’arbre et le pouvoir est l’âme de l’arbre, parfois l’âme intègre un corps
mort, et c’est seulement la force de l’âme face à la fatalité qui peut ressusciter l’arbre,
mais parfois l’âme est inattentive aux signes du corps, comme la vermine, les
termites les incestes qui rongent le corps.
Le problème est que beaucoup considèrent que le mort est une force car on ne peut
pas mourir, mais il faut se rendre compte qu’il est trop tard.
La corruption est certes un fléau grave et une maladie contagieuse, car appelle à
l’amour de ce qui est facile et rapide chez l’Homme, qui afin de passer outre la
difficulté s’avilira temporairement, la {[fin, faim} justifie les moyens. C’est un triste
constat que de voir comment ont souffert les êtres humains à cause du manque de la
transgression, de l’ignorance et de la trahison.
L’exemple le plus éloquent de la corruption qui a ruiné un Etat est l’empire romain,
je vous invite à lire sur le sujet.
Par contre la corruption sévit toujours par un droit : facilité administrative ( permis
de construire, de douane ; marchandises ; monnaie).
Parfois les défenseurs de la corruption veulent édulcorer le phénomène en prétextant
que cela est le produit d’une aristocratie soucieuse de préserver ses privilèges et qui
met le prix de sa survie sur la table.
L’aristocratie et les privilèges n’est pas un problème en soi. Mais la rupture du cycle
de la justice et les passe droits, détruisant la loi, et la faisant coercitive pour ceux qui
n’ont pas les moyens matériels de survivre est inacceptable, tant pour l’Homme, que
pour la nation et, in fine le pouvoir. C’est de cette rupture de l’équité que nait la
rébellion dont la source est pareille : l’injustice et dont la teneur dépendra de la
sincérité et de la science (qui sont intiment liée).
En effet l’égalité est un leurre, les Hommes ne sont pas égaux entre eux et aucun
Homme ne saurait traiter les Hommes avec égalité, il faudrait qu’il puisse être égal à
tous les hommes, ce qui est difficilement concevable, (mais pas impossible) .
Allah (swt) L’Absolu par Lui tous les Hommes sont égaux. Et il est équitable (donc il
ne rétribuera pas également car cela serait injuste, et Allah est La Justice) mais deux
Hommes disjoints ayant agi identiquement seront rétribué identiquement quelque
soit leur origine sociale ou familiale.
Quant aux Hommes, il est tout de même préférable de cultiver notre différence et de
s’adjoindre au bien mutuel, et détruire l’ego.

Ainsi le pouvoir mais la nation toute entière se doit de faire preuve de justice et
d’équité, car ainsi est la marche vers la libération, le Salut.

Mais comment alors organiser la société afin d’aboutir à ce résultat ?


La réponse a déjà été stipulée plus haut, c’est l’obéissance à Allah (swt) et à Son
Messager(asws), qui ouvre la porte à la réussite.

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Au delà des messages plein de foi qui pourraient faire écho que dans les oreilles des
personnes crédules, l’équité dans ce monde se traduit par l’argent, je m’explique :

Toute société est organisée autour de valeurs qui cimentent, et un régime incarné par
le pouvoir.
On sait que le pouvoir est organisé autour de l’axe {justice, connaissance, confiance}
et qu’il légifère dans l’espace juridique qui lui est offert.
Le pouvoir est méta social et ne saurait jouir des mêmes prérogatives que la nation,
c’est une question d’équilibre et c’est pour préserver la justice.
Le pouvoir doit transcender la nation sinon il perd ses moyens de contrôle, il n’est
nullement ici d’idéaliser le pouvoir au point de le faire un égal d’Allah (swt), ici il est
question d’être pragmatique et de bien comprendre les enjeux qui rentrent en ligne
d’action dans le schéma politico-social universel. Donc par essence et par nécessité le
pouvoir est au dessus des lois humaines.
Il est utile de rappeler que le pouvoir est islamique et qu’il ne saurait échapper à la
contrainte cultuelle, qui l’a élevé et dont L’Ultime pourrait sans peine le priver. Il
n’est ici question de définir l’espace de liberté juridique, il est bien connu et est
continuellement alimenté par Allah (swt), donc cela n’est ni plus ni moins
qu’impossible humainement à définir, car l’espace est indéfini et si vaste.
Mais l’espace juridique non commander est facilement identifiable.
Ceci étant dit le pouvoir n’est jamais bien loin de la nation, quand bien même il
voudrait se cacher, comme l’on fait d’autres régimes dans le passé, et présents aussi,
par ailleurs.
Mais on peut dire que puisque le pouvoir possède les impôts exclusivement cela est
un espace de droit dit transcendant, qui caractérise le pouvoir et le sépare du reste de
la nation.

Arithmétiquement le pouvoir est l’étalon et la nation est une fraction.


Il reste à définir les prérogatives de la nation. La nation est soumise au temporel et au
spirituel, par nécessité et par devoir.
Mais cela ne signifie pas que la nation est sous le joug de la tyrannie, elle a des droits,
mais ses droits sont –ils pour autant fixes et prédéterminés à l’avance ? Les castes
seraient-ils la réalité sociale ultime ?
Non, bien sur que non.
Le travail est la source de richesse, et l’argent procure un pouvoir libératoire. Ainsi
plus on est riche, plus on a de liberté de faire, en réalité des droits.
En effet lorsque l’on a de l’argent on peut acheter ce que notre bourse nous permet,
or en l’absence de moyen de paiement, on n’en a nullement le droit.
Donc, si les défenseurs du système de caste veulent s’obstiner dans leur organisation,
alors il est nécessaire de leur rappeler que les castes dépendent de la richesse. Et le
monde a toujours fonctionné ainsi, il semblerait que cela soit un phénomène naturel,
et Allah (swt) sait mieux.
Donc économiquement du moins, l’observation fait ressortir trois catégories de
classes : la classe des riches, la classe moyenne, et les pauvres. Bien entendu
socialement tous se mélangent, fort heureusement d’ailleurs, mais du point de vue

85
du droit national ( infrapotentie : sous le pouvoir), on peut fermer les yeux sur la
réalité des écarts de richesses.

Je tiens à dire l’avantage d’avoir un régime fort et solide pour la nation, c’est que le
spectre des droits augmente considérablement. On peut même imaginer un marché
des droits (c’est de la spéculation politique).
En fait la réalité est que les richesses nationales augmentent, lorsque le pouvoir est
fort et solide, et la richesse nationale diminuent dans le cas contraire, car la
constitution du pouvoir {justice, connaissance, confiance} se dégrade. La conséquence
est l’incertitude face à l’avenir et la peur de la ruine et la fin du commerce.
C’est un phénomène commerciale qui fait appelle à la sensibilité psychologique, on
n’achète chez un marchand en qui on n’a pas confiance. Si on achète moins le marché
diminue, et les observateurs concluent que le marché doit être délaissé pour un autre
plus florissant, où les marchandises peuvent être écoulées plus aisément.
Il s’en suit que le marché du départ se meurt, la richesse diminuent, les droits (issus
de la richesse) disparaissent et donc la nation se désagrège, parallèlement le pouvoir
perd ses impôts et sa puissance diminue, ouvrant la porte au choc d’intérêt ( coup
d’Etat), dont les conditions objectives le permettent, poussant à la répression par
peur du renversement et donc établissant un régime tyrannique, basé sur la peur et la
soumission aveugle.
Certes ce type de régime peut fonctionner un temps mais les chiens battus
deviennent des loups. Et les loups sont sauvages.
Ainsi les conséquences de la tyrannie sont toujours fâcheuses pour le pays.
On peut dire que le pouvoir faible est comme un chien, conscient de sa propre
faiblesse, mais n’hésitera pas à mordre, à attaquer afin de se prémunir contre le
danger de sa propre mort.
Généralement ce sont des chiens qui ont été battus et qui ont peur que le prochain
coup leur soit fatal.
En d’autres termes, l’exercice du pouvoir, s’opère par des relations diplomatiques
qui sont parfois bénéfique parfois humiliante. Parfois des pays se voient menacé et
l’idée de perdre (mort politique) les pousse vers des extremes (violence, délaissement
des valeurs nationales, corruption, etc.) afin de se préserver eux-mêmes et leur
jouissance de l’exercice du pouvoir. Une jouissance qui prend la forme des honneurs,
les honneurs des courtisans et celle d’être obéi, en cela les flatteries, le sentiment
d’impunité, et le prestige.
En cela le pouvoir est égoïsme, ce qui est dangereux car l’égo est illusoire comme un
mirage, une douche froide et l’oublie nos rêveries contemplatives et on se rend
compte que l’on a du sable en face de soi, et non la délicieuse oasis.
En effet, un des risques du pouvoir est l’isolement, le fait de croire que l’on est tout
seul, car il y a un seul dirigeant effectif, sinon il se produira une guerre pour le
pouvoir, afin de faire triompher ses opinions.
Ainsi donc il y a un seul commandeur, et s’il vogue à s’imaginer seul, alors il prendra
beaucoup de libertés, en f ait c’est une projection de monde spirituel dans le monde
matériel, en d’autres termes il prendra ses désirs pour des réalités, ce qui peut
paraitre doux et romantique, mais la réalité politique est beaucoup plus dure et rude,
en tout cas elle se doit d’être pragmatique, donc à l’opposé de tout romantisme.

86
Ainsi le risque est la mégalomanie, la dictature, les excès de la cupidité.
En effet certains pouvoirs se considèrent comme l’égal de leur Maître Ultime, ce qui
peut entrainer des abus.
Mais généralement ce sont des pouvoirs éphémères et fragiles, mais aussi
douloureux qu’une fièvre. Ce sentiment n’est il pas aussi toxique qu’un poison ?

Mais revenons à notre sujet qui est la nation, la nation qui pour s’épanouir se doit de
défendre le pouvoir et le maintenir en bonne forme.
En effet la nation s’épanouit par la richesse. La richesse permet de se libérer des
besoins, et ouvre la voie à d’autres expectatives. En effet, plus un individu s’enrichit
plus ses droits augmentent, donc même la nation devient puissante, en
s’enrichissant. La nation se forme et s’organise établissant ce que l’on nomme une
civilisation ou ce que les juristes qualifient d’empires, vaste non pas par la taille du
territoire, mais par l’étendue des libertés effectives dont jouissent les citoyens.
Ainsi, la nation s’enrichit, et le pouvoir aussi ce qui permet de s’occuper de
considérations plus stratégiques telles que la sécurité, dont la formation d’une milice
professionnelle, qui d’ailleurs n’est pas obligatoirement nationale, afin de rehausser
le prestige du pays, et d’inspirer la sécurité auprès des autres pays, permettant
d’accroitre les échanges commerciaux et attirer les populations, augmentant de facto
le territoire, par la population.
Une fois cela établit, le reste n’est que voyages officiels, banquets, réceptions, bals et
concubinages, une taché si rude qu’elle userait le plus féroce des combattants, mais
ici encore le jeu en vaut la chandelle.
Mais il y a plusieurs façons d’organiser la vie sociale, d’entretenir le peuple et de
faire vivre dans l’harmonie, de croitre et le permettre de servir Allah (swt) dans les
meilleures conditions. Mais selon mon analyse, cela ne dépend que de la trinité
du pouvoir que je rappelle est

{Justice, Connaissance, Confiance}


Donc le pouvoir va devoir organiser le territoire nationale afin de permettre à la
justice de s’exercer et aux citoyens d’apprendre tout en maintenant un climat de
sécurité, ou en tout cas toujours tendre vers cet objectif.
Techniquement il existe autant de façon de mettre cela en place que de pouvoirs, et il
est inutile de développer. Dans tous les pays ces infrastructures sont en place, mais
elles fonctionnent relativement correctement d’un pays à l’autre, et généralement
parce que la corruption a rongé la substance vitale des pouvoirs et de la nation,
laissant l’arbre debout mais mort, attendant soit le feu de foret ou le vent pour
rejoindre sa dernière demeure. Et lorsque la justice est faillible et lorsqu’elle n’est
défendue et appliquée sérieusement, la connaissance est amoindrie et la recherche de
connaissance n’est plus recherchée, conduisant à terme à plus d’ignorance, ce qui
ouvre la voie aux comportements barbares qui détruisent le climat de sécurité de
départ.
La mauvaise nouvelle est que cet état peut durer longtemps, ou en tout cas paraitre
long. Ainsi certains pays d’Afrique tropicale ont connu leur temps où la barbarie a

87
connu son paroxysme à cause de l’ignorance, qui a été élevée par manque de justice
et un excès de corruption.
On peut nommer le Rwanda, La république démocratique du Congo, le Kenya, la
Côte d’Ivoire, le Soudan, la Somalie le Zimbabwe aussi risque de connaitre le même
sort, et j’en passe.
Mais la réalité africaine est celle d’un contient meurtri par les intérêts étrangers plus
cupides que ceux des habitants eux-mêmes et dont la satisfaction et le maintien du
niveau de satisfaction a mis en place des régimes dépendants et soumis, afin de
maintenir la main mise sur les matières premières. Une des façons de maintenir
effectivement le contrôle n’est autre que l’exacerbation des divergences au sein de la
population, l’instauration d’un climat de guerre civile, une guerre ou les intérêts
étrangers prennent part en vendant des armes aux deux parties et leur soutien en cas
de victoire, qui disons-le n’arrivera pas.
Ainsi, les autochtones enragés et ruinés à terme reviendront vers leur secoureurs et
leurs défenseurs docile et amicaux, alors que leur prétendus défenseurs ne sont ni
plus ni moins que les instigateurs de leur propre perte. Mais tout cela pour dire quels
sont les ravages évidents que peut faire la corruption.
Ainsi je pense que nous avons fait le tour de tous les aspects de la société

Al Hamdulillah Rab des deux mondes.

88
Epilogue

Ainsi nous avons étudié avec plus ou moins de rigueur l’ordre du monde
contemporain.
Et la conclusion est que notre vie dans ce bas monde ne devrait pas être
qu’une course aux richesses : les biens matériels.
Il y a tellement d’autres sources de jouissance sur cette Terre, comme
l’acquisition de science ou sagesse, aider ceux qui sont dans le besoin et
grandir, d’une façon transcendantale au delà de la monnaie.
Essayer de devenir quelqu’un de bon, quelqu’un de meilleur.
En cela, œuvrer pour son salut semble une occupation digne d’intérêt, en
tout état de cause. Car si l’on n’œuvre pas pour son salut alors il nous
échappe. Alors comment atteindre son salut si ce dernier nous a échappé.
Le hasard ne peut rien, il ne peut rien pour lui-même, alors pour autrui c’est
objectivement absurde, et subjectivement une chimère. Qui a intérêt à
œuvrer pour la damnation ? Personne.
En effet je pense que l’Homme doit éviter l’égarement le plus possible, car
lorsqu’on est égaré les dangers relatifs deviennent absolus et se concrétisent,
in fine. N’y a-t-il pas des gens qui œuvrent pour la damnation ? Si l’on ne se
met pas en danger, le danger peut venir des autres . Et si l’on est égaré alors
on devient une proie facile pour l’enfer en tant que personne morale dont le
corps commerciale est la damnation.
Donc il faut prendre garde à comment on dépense son argent à défaut de
délaisser les considérations pécuniaires et de prendre soin de l’âme et aussi
faire attention à comment on l’acquiert et le gagne. Il ne faut pas faire affaire
avec n’importe qui, et bien choisir ses partenaires commerciaux, car parfois
celui que tu vois n’est pas celui qui se fait voir, mais il est caché.
En d’autres termes on peut être hypocrites.
Trèves des inquiétudes, tant qu’on a une bonne assurance…

89
Annexe : Le Statut Civil et le droit des entreprises
Du statut civil
Fondamentaux inextinguible de la personne humaine.
Article 1.
Est un Homme tout être masculin ou féminin qui nait d’une femme.
Tout Homme nait libre et égal face à la Loi. La Loi s’applique similairement à chaque
Homme, on dit que les actes légaux sont abstraits.
L’état civil d’un homme peut être inclusif alors que celui d’une femme est exclusif.
Tout Homme a le droit à l’alimentation, à l’habillement et au logement principal.
Tout Homme nait avec capacité future à commercer à moins d’une naissance miracle.
Toute personne capable peut être un héritier testamentaire.

Il existe plusieurs statuts civils que l’on distingue selon leur états effectifs.

Situation pénale
Atricle1.1
Toute personne est innocente jusqu’à preuve de sa culpabilité.
Article 1.1.1
Toute personne coupable se voit intégrée un espace juridique à mesure de sa
sanction telle que prévue par la Loi.
Ainsi le coupable risque

1. L’amende,
2. Les travaux d’intérêt général (TIG)
3. La prison à durée déterminée (P)
4. Les châtiments corporels pouvant entrainer le mort (CC)
5. Nota Bene :
6. Seule l’amende n’ampute nullement du statut civil tel que stipulé par la l’article 1.
7.
8. Les autres sanctions frappent le coupable d’incapacité dont le degré est relatif à la
faute.
9. TIG diminue partiellement la capacité d’exercice jusqu’à extinction de la sanction.
10. P diminue la capacité totale jusqu’à extinction de la sanction.
11. CC ne diminue en rien la capacité juridique.
12.
13. Exception :
14. L’amputation et la mort.

90
Etat Civil
On distingue plusieurs états civils :
I. l’esclavage
II. Le concubinage.
III. Le mariage

IV. le célibat

I. De l’esclavage
L’esclavage est l’état du prisonnier de guerre ou toute personne remettant sa liberté
et sa capacité à un tiers jouissant de la capacité, il n’y a incapacité totale. L’esclave est
dans le harem du maitre.
On dit que la personne dans l’état d’esclavage est un captif pour le prisonnier de
guerre ou un valet/servante pour le lâche.
Il est du droit de tout Homme de renoncer à sa liberté afin de se mettre sous « l’aile »
d’un maitre. L’esclave à devoir d’obéissance absolu envers son maitre, tant que celui-
ci ne prône pas la désobéissance.
L’esclave n’agit jamais en son nom propre ni pour son compte, mais au nom et pour
le compte de son maitre. L’esclave n’est pas tenu pour responsable des fautes que son
maitre lui a ordonné de faire, ni peut il être sanctionné. Le maitre n’a pas le droit de
brutalisé injustement l’esclave à moins d’une faute excessive et avérée.
Le maitre est un homme capable et aucune femme ne peut être maitresse d’esclave.
Les esclaves ont devoir d’obéissance à leur maitre et à sa dynastie sans que cela ne
contrevienne aux souhaits du maitre.
Tout maitre ne pouvant subvenir aux besoins physiques de ses esclaves se doit de les
libérer ou les vendre, à moins que les esclaves ayant des deniers subviennent à leurs
besoins physiques (alimentaire, vestimentaire, et résidence principale).
Malgré l’invalidation due au régime civil l’esclave reste sous la protection de l’état
contre la tyrannie du maitre, qui peut le déposséder de son bien si cela est jugé bon.
L’esclave a le droit de refuser d’être libéré par des tiers et son prix lui revient de
droit pour pourvoir à sa libération future si tant est.
L’esclave qui meurt voit ses biens transités par les autorités, qui en héritent.
Les libérateurs sont considérés comme ayant libérés et charitables.

Les esclaves ne peuvent se marier sans le consentement de leur maitre.


Un esclave n’a pas le droit de jouir de rapports sexuels avec la femme de son maitre
ou la fille de son maitre ou le fils de son maitre, ni aucune autre personne sans le
consentement du maitre.

91
Toute femme mariée qui jouit de rapports sexuels avec un esclave commet l’adultère
et l’esclave fornique.
Tout célibataire qui jouit de rapports sexuels avec l’esclave d’autrui commet un viol
et l’esclave fornique.
Le fils qui jouit de l’esclave du père fornique avec l’esclave jusqu’à rémission
paternel, mais l’esclave fornique.

L’esclave ne peut être puni comme un Homme libre, mais est en droit à être défendu
comme tel.
Pour tout esclave il existe un prix de sa liberté.
Lorsque l’esclave exprime la volonté de se libérer le maître se doit de lui donner le
droit de travailler librement afin d’y subvenir.
Le prix de libération de l’esclave musulman est toujours inférieur à celui de l’esclave
non musulman.

De la transition d’état civil.


Conditions
•L’esclave ne peut se marier sans le consentement de son maitre.
•Si un couple d’esclaves appartenant au même maitre se marient, les enfants sont
libres et sous la tutelle du maitre, ils doivent obéissance à leur maitre d’abord et à
leur parents ensuite.
•Les enfants d’esclave ne peuvent être vendus, ils sont libres et sous la tutelle du
maître.
•Les esclaves mariés valent un esclave et ne peuvent être séparés, et ils ne peuvent
être vendus s’ils ont un enfant légitime.
•Les esclaves mariés ont la priorité avec ceux qui sont musulmans à la libération.
•Lorsque le maitre épouse une esclave à lui, il la libère de fait et, elle rentre dans le
régime matrimonial, dès que les témoins capables ont acquiescé la remise de la dot.
Le tuteur précédent n’est pas nécessaire, ni le consentement de l’esclave. Le maitre
n’a pas le droit d’obliger son esclave à le marier de crainte que vienne la racheter
une tierce partie, ou par entêtement passionnel le mariage est ici vicié et caduc.
•Si le maitre épouse une esclave avec qui il a eu des enfants, ils deviennent par effet
rétroactif ses enfants, jouissant de la liberté.
•Le maitre ne peut refuser le mariage de son esclave avec un musulman libre qui la
rachète a un prix symbolique, le maitre se constituera témoin avec un autre afin
d’acquiescer effectivement la remise de la dot.
•L’esclave ne peut rentrer en concubinage.

92
II. Du concubinage
Définition et constitution.
Le concubinage est l’état d’une femme se mettant sous le régime dit de concubinage,
elle est une concubine.
La concubine de par son état se voit autoriser les rapports sexuels avec un homme
qui de facto devient son tuteur, il est son cheikh. La concubine rentre dans le harem
du cheikh parmi les favorites. La femme remet sa capacité physique à son cheikh
quant à la jouissance de son corps, uniquement. On dit que le concubinage a une
fonction sexuelle libératoire, pour le cheikh et la concubine.

Principes
La concubine n’est pas, en l’état, la femme de son cheikh, les enfants de la concubine
ne sont pas les enfants du cheikh, au regard de la Loi, mais il garde l’option de tutelle
jusqu’à la majorité.
Mais le cheikh a le devoir d’exercice tutélaire sur les enfants de sa concubine dont il
est le géniteur, tant qu’il est le maitre de la concubine.
Le défaut d’exercice de ce droit entrainera sa transition vers le tuteur en l’état de la
femme jusqu’à la majorité de l’enfant si il est male. Sinon l’exercice tutélaire est remis
au tuteur en l’état de la femme.
Une femme n’a pas besoin de l’autorisation de son tuteur pour se mettre en
concubinage, elle est réputée libre et consentante à sa majorité. Mais elle ne doit
souffrir d’aucune incapacité, en cela elle doit être innocente et capable. Le
concubinage est l’état civil d’une femme qui souhaite jouir de rapports sexuels sans
entrer dans le régime matrimonial et sans pour autant de commettre de fornication.
On dit que la femme est dans le harem du cheikh. Elle garde de par la loi sa capacité
d’exercice et de jouissance, la concubine peut posséder, acheter et vendre, les dons
faites à la concubine appartiennent à la concubine tant qu’ils ne sont pas illicites.

Modalités du concubinage

•Une femme se constitue concubine lorsqu’ un homme accepte de jouir de sa liberté


sexuelle. Il y a accord de principe.

•L’accord est entériné et rentre légalement en vigueur lorsque la femme offre sa dot à
l’homme qui en prend possession devenant par cet accord son cheikh. Une femme
ne peut être la concubine que d’un seul homme, cet homme doit dans l’état être
célibataire, sinon la femme doit se constituer servante (cf. esclavage).

•Les liens matrimoniaux entre le mari et l’épouse repoussent toute intrusion d’une
autre femme à la volonté d’agresser et de nuire.

•Le cheikh se voit octroyé la capacité de jouissance sur la concubine, qui de facto
perd cette liberté au profit de son nouvel état. La concubine n’a aucun devoir
d’obéissance envers son cheikh, seul une obligation de consommation sexuelle,
qu’elle a formulée de son plein gré.

93
•La concubine a le droit de reprendre sa liberté en repayant la dot, revenant à son
état civil initial.

•Apres libération du concubinage la femme n’a pas le droit de se remettre en l’état de


concubinage avant un délai de sept lunaisons, délai pendant lequel elle doit revenir
chez son cheikh, pour qu’il la reprenne en lui remettant son paiement libératoire.

•Le cheikh ne s’acquitte de sa concubine que lorsqu’il lui rend sa dot à laquelle
s’ajoute une plus value de bienséance, plus-value qui n’est pas obligatoirement en
numéraire.

•Si après le délai de 7 lunaisons, la femme ne revient pas chez son cheikh on dit
qu’elle a préservé sa chasteté.

Transition d’état :
1.Du concubinage au mariage
2.Du concubinage à l’esclavage

1.Du Concubinage au mariage

Le cheikh peut épouser une concubine, le tribut doit être supérieur à celle de la
remise en liberté, les enfants deviennent par effet rétroactif les enfants du cheikh qui
devient père.
Le cheikh ne peut épouser de concubines ni esclaves s’il n’en a pas les moyens, que
ce soit affectif, pécuniaire, émotionnel.
Le mariage de la concubine doit se faire dans les conditions de la femme libre, (cf.
mariage)
Le cheikh en se mariant doit se délaisser de ses concubines à moins qu’elles
deviennent esclaves.
La dot du mariage ne peut pas être celle du tribut du concubinage, la dot doit être
supérieure aux plancher prévu par la loi.

2.Du concubinage à l’esclavage

La concubine peut se constituer esclave pour rester auprès de son cheikh (maître),
par le simple affirmation et témoignage auprès des autorités. Puisque son maitre était
son ancien cheikh, l’esclave reste liée tant qu’elle ne réclame pas sa dot, qui est celui

94
d’une femme libre. Ici l’esclave nouvelle possède des droits supérieurs aux lâches et
donc sa libération est d’autant plus facile et facilitée.
Afin de parfaire les actes administratifs le tribut de l’esclave sera remis aux autorités
et l’esclave sera maitre absolue de sa libération. C’est un sacrifice des droits pour la
fidélité.

II.Le mariage
Le mariage est l’union religieuse de deux personnes consentantes et capables.
Le mariage relève de l’intervention de trois parties :
Le prétendant, le tuteur et la femme désirée.

Le prétendant ne peut demander la femme désirée en mariage qu’à la condition que


le tuteur en soit d’accord et après remise de la dot à la femme.

On dit que les motifs de refus du tuteur sont limités alors que celle de la femme sont
illimités.
Motifs de refus du tuteur :

Inadéquation religieuse entre lui et le prétendant.


On dit qu’il y a inadéquation religieuse lorsque dans une manière générale l’hygiène
de vie du prétendant s’oppose à celui du tuteur.
Ainsi si la piété du prétendant est douteuse le tuteur est dans le droit absolu de
refuser le mariage.

Etat pénal inquiétant du prétendant.


On dit que la personne a un état pénal inquiétant s’il a été sanctionné à plusieurs
reprises et/ou qu’il est mis en examen dans le cadre d’une enquête judiciaire.

En dehors de ces cas le choix ultime revient à la femme désirée.


Le mariage rentre en vigueur, est agrée et est béni lorsque les conditions suivantes
sont remplies :
Le consentement tripartite.
Deux témoins innocents et capables
La jouissance de la majorité de la femme désirée.
Remise de la dot à la femme.
Changement de tuteur et de résidence principale.
On dit que le mariage est suspensif lorsque la femme désirée a été donné en mariage
à un homme avant sa majorité.
L’homme est considéré s’il accepte comme le mari de la femme et se voit obligé
envers elle, sans qu’elle soit obligée envers lui.
La consommation du mariage est interdite et criminelle tant que la femme en
suspension n’a pas consenti.
La femme suspensive vit dans la maison de mari, peut partager la couche du mari
mais aucune relation sexuelle n’est autorisée.
Cela est une façon de familiariser la femme avec son mari suspensif.

95
La femme suspensive annule le mariage si elle retourne chez ses parents sans retour
chez le mari suspensif.
La femme suspensive consent si à sa majorité elle retourne chez le mari suspensif et
détruit par l’acte la suspension.
Loi fondamentale du mariage
-Le mariage est l’acte fondateur d’une dynastie.
La dynastie est la constitution d’une famille, dont les membres sont voués à hériter
des fondateurs, de poursuivre leur voie, la parfaire et la corriger, si tant est qu’ils
acceptent.

Une femme ne peut être mariée qu’à un seul homme.


Le mariage est dit parfait, lorsqu’il y a rédaction d’un contrat qui unit les
consentements.
-Si le contrat est réalisé avant la bénédiction le tuteur a un droit d’imposer des
conditions, sans lesquels le mariage n’est pas valide.
-Sinon si le contrat est après la bénédiction alors le tuteur précédent le mari a un
droit de regard et de conseil mais nul pouvoir sur les termes.
-En l’absence de contrat la femme est dite totalement émancipée au regard de son
mari, tant qu’elle est innocente. En cela la femme aucune obligation conditionnelle ni
aucun droit conditionnel.
-Toute condition sur la femme oblige la femme et augmente de facto son patrimoine.

Droits et devoirs dans le mariage.


Le mariage est l’acte fondateur d’une dynastie, le mari se dévoue au maintien du
foyer et au bien de sa famille.
Le mari rapporte le bien au foyer.
Le mari ne peut ni affectivement ni financièrement ni socialement élever une autre
femme au dessus de ces épouses à part sa mère, dans une mesure qui ne nuit pas à
l’équilibre du foyer et qui ne lèse nullement la dynastie.
Le père est roi chez lui, sa femme est reine et les enfants des princes. Cela est le
protocole inextinguible qui a lieu dans le foyer.
Seul le sultan ou un ambassadeur accrédité par le sultan peut vêtir une autorité
supérieure dans le foyer hautement sacré du musulman.
Le mari a le droit d’être maitre, sans l’accord de sa femme, mais son consentement
n’est pas utile.
L’épouse le distribue, conformément à la volonté du mari, ses droits sont égal à ses
obligations.
Le mari est le citoyen du pays et la femme est citoyenne de son mari. Les enfants
matrimoniaux sont citoyens du pays sous la tutelle du père.
Les époux ont le droit de divorce.
Les enfants matrimoniaux sont et demeurent jusqu’à la transition du nouvel état civil
sous la tutelle du père.

Le mariage est la plus haute marque de vertu qui soit en société, c’est une marque de
distinction et de sacralité supérieure. En effet le mariage est l’aboutissement de la foi.

96
Le divorce est l’acte par lequel l’un des époux se sépare unilatéralement de son
conjoint.
Les modalités de divorce de l’époux sont une double répétition verbale de la volonté
de séparation, elle devient effective si l’époux ne revient pas sur sa décision.
Le mari revient sur sa décision s’il s’acquitte de l’une des injonctions coraniques
prévues par Le Rab Allah(swt) (swt).

Quant à la femme, le divorce lui est permis mais les modalités sont non stipulées afin
de maintenir le couple et d’éviter toute séparation qui pourrait, in fine nuire à la
femme dans sa vertu , à cause de la haute moralité dont elle jouit dans le régime
matrimonial, et que la religion ne veut pas lui faire perdre.

Mais si le mari délaisse ses obligations matrimoniales telles le rapport sexuel, le


soutien affectif, moral et le soutien pécuniaire, l’approvisionnement au foyer, fait
preuve brutalité, alors la femme a le droit de se plaindre à une autorité judiciaire qui
tentera d’abord d’arranger les affaires du foyer.
Si le mari persiste dans l’insouciance il se frappe d’incapacité et de fait le mariage est
annulé.
La femme prend le quart du patrimoine du mari engrangé depuis le mariage, le reste
est remis aux mains du tuteur du mari (père, frère, fils) à défaut ils seront remis à
l’état. Le tuteur n’obtient guère la nue propriété mais juste l’usufruit jusqu’à l’ordre
d’Allah (swt). L’usufruit consiste à le traiter comme les biens de l’orphelin et de
dispenser les biens aux enfants matrimoniaux sans avarice ni prodigalité
conformément au niveau d’aisance du propriétaire.

Lorsque le divorce est mû par le mari, le père reste tuteur des enfants matrimoniaux
qui demeurent à sa charge et se doit de dispenser une rente à la mère de ses enfants
jusqu’à son prochain mariage.
Le père peut transmettre son droit de garde à la mère qui n’obtient pas le droit de
tutelle, tant qu’il subvient aux besoins de la mère et de ses enfants matrimoniaux.

III.Le célibat
1. les libres
Le célibat protège de la fornication, on dit que le célibataire est en état de siam.
On dit que l’adultère est une fornication aggravée et l’inceste est un adultère
aggravé.
Un homme est dit célibataire tant qu’il maintient sa constitution en toute légalité, il
n’a ni concubine, ni femme.
Une femme est dite célibataire si elle n’est ni concubine ni mariée.
La femme célibataire se trouve de facto dans un régime civil qui l’oblige à préserver
sa chasteté, toute enfreinte à cet état est une fornication si elle le commet avec un
homme célibataire, un adultère si elle le commet avec un homme marié.

97
L’homme célibataire ne commet pas de fornication s’il possède des esclavages
féminins ou s’il est cheikh.
L’homme commet l’adultère s’il fornique avec une femme mariée ou l’inceste (c’est-
à-dire des rapports sexuels avec des femmes interdites).

Rappel élémentaire du statut constitutif du commerçant :


-Statutcivil n’invalidant pas la capacité de jouissance
-Qualité commerciale
- Obéissance au code de commerce

Tous les Hommes naissant libres et égaux face à la loi, ainsi le choix fondamental de
leur appartenance ne peut leur être retiré ou imposé par aucun Homme.
Il en suit que nul ne peut être retenu par la force sans raison valable exprimée par la
Loi, dans sa forme incompressible. Ainsi la capacité de jouissance est garantie de
facto à tout Homme.
Donc sauf mention contraire stipulée par une source de loi tout Homme à la
naissance est un commerçant potentiel.

La Qualité commerciale
Cela consiste en la confirmation de la capacité de jouissance en cela que l’Homme
n’est point aliéné, et donc qu’Il est doué de raison sinon le souci de préservation
oblige à invalider ses actes si ce n’est avec l’autorisation d’un tuteur qui est avéré
capable. Cela signifie que la personne capable est en mesure de juger les risques
encourus et d’assumer sa responsabilité.
Ainsi une femme, un orphelin ou un enfant jusqu’à sa majorité ainsi que l’esclave
sans autorisation de leur tuteur/maitre, un ivrogne ou tout être en état d’aliénation
ne peut être considéré comme capable.

Le Code de commerce
Le code de commerce est un ensemble de règles qui régissent les rapports entre
Hommes répondant aux critères sus mentionnés (Statut civil et Qualité commerciale).
La réunion des deux points permet la constitution de l’Homme en commerçant, au
regard de la Loi.

1. L’employé
L’employé est un commerçant qui en intégrant l’entreprise ne cherche pas à faire
dans l’immédiat d’actes commerciaux.
Il annule sa capacité commerciale et concentre son travail sur le suivi des ordres de
ces supérieurs hiérarchiques en conformité avec l’organigramme de l’entreprise.

98
Ainsi l’employé suivant le contrat de travail exécute des tâches au nom de
l’administrateur, et cela de façon inextinguible.
La recherche du travail par l’employé est un acte commercial, qui lorsqu’il intègre
l’entreprise se détache d’un élément constitutif de son statut commercial : sa qualité
commerciale. Son renoncement à sa qualité commerciale est un acte commercial en
soi, mais les rapports entre administrateur et employé sont régis par le code du
travail.

Ainsi, il ne manque plus que la connaissance de l’entreprise afin de déterminer tous


les principaux acteurs économiques dans une société donnée.

2. L’entreprise
L’entreprise est constituée de deux éléments garantissant sa validité juridique.

Article 1.

L’existence d’un fonds commercial et la nomination d’un administrateur constitue de


facto une entreprise.

L’entreprise a pour but la réalisation d’actes commerciaux.


L’entreprise est une personne physique représentée par son administrateur qui est
pleinement responsable.
Le fond commercial ne peut en aucun cas être assimilé à une résidence principale et
l’entreprise est un lieu public.
L’activité commerciale s’exerce par des commerçants (unique ou multiple)
L’entreprise a le droit à des employés.
L’entreprise en tant que réunion de volonté ne peut exercer qu’après s’être identifiée
à la chambre de commerce.

Article1.
La propriété de l’entreprise

En vertu de son rôle commercial, tous les biens de l’entreprise sont la propriété
du/des propriétaires conformément à la forme commerciale décidée et mise en place
par le conseil d’administration.

Article2.
Du titre de propriété et le propriétaire

99
Est un titre de propriété, le document légal attestant de la possession de l’entreprise
ou d’une partie de l’entreprise par un commerçant.
Le propriétaire est attaché à l’entreprise de laquelle il détient une part et selon les
modalités légales établies par la forme de l’entreprise.
Un propriétaire est celui qui possède un titre de propriété, reconnu par la loi.

Vu l’article 1, et le statut commercial du propriétaire, ce dernier est dans l’obligation


de nommer un administrateur.

Dans le cas où il y a plusieurs propriétaires, tous sont tenus de participer à la


nomination de l’administrateur, et d’un président du conseil.

Caractéristiques du propriétaire
- Droits de revente du titre
- Obligation de participer à la nomination de l’administrateur
-Droit de révoquer l’administrateur
-Le propriétaire a le droit à un pourcentage du bénéfice, conformément à la loi en
vigueur, cela est un devoir de l’administrateur envers les propriétaires, et lorsqu’il
n’y a profit, alors le propriétaire ne peut revendiquer.

Explication
De par son statut commercial et la nomination de l’administrateur, le propriétaire
réalise un acte commercial qui lui donne droit à une rémunération.
Cela ne devient un revenu que lorsque la rémunération dépasse le coût historique
du titre de propriété.

De la nomination de l’administrateur
De l’administrateur

Apres proposition du conseil d’administrateur, la confirmation du nominé confirme


son statut au sein de l’entreprise.
L’administrateur a un devoir, de fait, d’écoute des propositions du conseil
d’administration avec lequel il peut traiter.

L’administrateur est unique à chaque entreprise

Modalités d’administration
L’administrateur agit pour le compte de l’entreprise en son nom propre.
L’administrateur veille au bon déroulement de l’entreprise et s’assure du respect des
lois.
100
L’administrateur peut embaucher des commerçants pour le seconder ou des
employés afin de réguler l’administration.
L’administrateur est chargé de payer les salariés de son entreprise.

Il existe trois formes d’entreprises :

-l’entreprise dichotomique
-l’entreprise patronale
-l’entreprise mixte

l’entreprise dichotomique.

Le propriétaire de l’entreprise n’aucun droit d’exercice sur l’entreprise


personnellement si ce n’est à travers un accord avec l’administrateur.
De par la formation juridique de l’entreprise, le propriétaire accorde l’usufruit total à
l’administrateur.

L’entreprise mixte

101
Est une entreprise mixte, toute formation commerciale où un membre du conseil
d’administration se dévoue pour occuper le poste d’administrateur.

L’entreprise patronale

Est une entreprise patronale l’entreprise où le propriétaire et l’administrateur sont


une personne unique.
Le patron jouit de la propriété complète et absolue tant qu’il maintien sa forme
juridique.
On peut dire que le cercle et le rectangle font un.

N.B

Les transitions d’une forme à une autre se font surtout de gré à gré et sont
entérinées par l’inscription au registre de commerce faisant de facto la publicité
de l’évènement. Et les modalités d’exercice de ce droit est juste un détail.

Mais j’apporte quelques modifications aux règles comptables que j’ai pris le soin
de rectifier afin de se rapprocher de la réalité économique de l’entreprise face aux
changements de droit qui s’y ont opérer.

Nouvelle comptabilité

Des actifs

Les actifs immobilisés

Parts : les parts sont des pourcentages dans une ou plusieurs entreprises
qui génèrent des gains qui sont positifs.
Soit Pp le prix de la part à l’acquisition et c : le cash flow engendré et g le
gain
Alors g>0 quand Pp – c = g

102
On classe g dans les actifs immobilisés.

Les investissements
Un investissement est un accord de partenariat dans une autre affaire pour
un montant I.
Cet investissement est amorti à une valeur a dans le temps jusqu’à, s’il y a
lieu, ce que
I-a = 0 et il y a gain lorsque I-a= g
On met soit 0 soit g dans la rubrique investissement.

L’immobilier, les meubles et les équipements


Cette rubrique décrit le local de l’entreprise et montre sa valeur marchande
en dehors des opérations courantes, elle peut servir à lever des fonds par la
vente ou l’emprunt hypothécaire.
Les équipements ne donnent qu’une image partielle de l’entreprise et ne
saurait aux seules chiffres monter sa réelle rentabilité.

La caisse & la quasi-monnaie


La caisse montre la statique financière de l’entreprise et à elle seule ne
saurait conforter aucune analyse. C’est l’argent que l’entreprise possède à un
moment donné.
La quasi-monnaie dénombre les effets de commerce et tout autre moyen de
paiement.

Les clients
Les clients montrent la vigueur de l’entreprise à créer un réseau de clients à
desservir, cela montre que l’entreprise écoule sa marchandise. Mais gare aux
disproportions avec la caisse ce qui montrerait une difficulté financière.

Les stocks
Les stocks montrent l’état de l’inventaire à un moment donné.

Tous les actifs sont notés à leurs valeurs d’acquisition.

Cas à traiter :
Lorsque l’investissement et/ou les parts ne produisent aucun gain, ces deux
rubriques sont classés dans le passif, jusqu’à ce que l’un deux au moins
produise des gains.

Le passif et les capitaux propres

103
Le passif témoigne des dettes de l’entreprise et des manques à gagner (quasi-
dettes).
Les dettes sont tous les emprunts d’argent que l’entreprise réalise.
Les quasi-dettes sont les investissements avant production de gains ou/ et
les parts qui ne génèrent encore aucun gain.
Il en va de mêmes des participations des autres entreprises dans
l’entreprise, jusqu’à épuisement des contraintes de coopération.
Les capitaux propres témoignent de l’état de la propriété à un moment
donné.
On calcule les capitaux propres à travers cette équation :

Capitaux Propres= Actifs – Passifs

Bilan de l’entreprise ( anglosaxon)


Assets Current Liabilities

Fixed Assets Accounts Payable


Shares Investment
Investment
Property, land &
equipment
Total Total
Depreciation
Current Assets Owner's Equity
Assets-Current
Cash Liabilities
Accounts receivable & co-
cash
Inventory
Total Total

104
Il est important de noter que cette structure juridique ne freine nullement la
financiarisation de l’économie, cette structure ne tue pas la finance, mais établit un
espace nouveau de travail pour les financiers qui devront prendre inéluctablement
en compte le côté commercial des affaires.
En effet les propriétaires ont droit à des dividendes et peuvent échanger leurs titres
de propriété contre d’autres ou les vendre. Cette possibilité seule permet de
poursuivre des opérations financières vastes mais moins périlleuses pour l’économie
et l’entreprise, ce qui est actuellement le cas à cause de ladite structure juridique et
l’usure injectée de force dans l’économie.
Comment se conjuguera cette démarche nouvelle ? Selon toute vraisemblance,
similairement à maintenant, mais la moralisation de l’économie fera que les excès du
capitalisme seront résorbés et la nécessité du socialisme sera inclus de façon
simultanée.
Après sur les détails de l’application cela dépendra surtout de la volonté des Etats à
opter pour telle ou telle démarche, procédé, ratio ou étalon.

Toute entrave au statut civil est un crime

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