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distribution et l'avènement de la
banque à distance"
Sommaire
Introduction...............................................................................................................................................................3
I – Les différents canaux de distribution ..................................................................................................................3
A – Les automates bancaires ................................................................................................................................3
B – Le téléphone ..................................................................................................................................................4
1 – Les chargés de clientèle...............................................................................................................................4
2 – Les serveurs interactifs ...............................................................................................................................4
3 – Les centres d’appel .....................................................................................................................................4
C – Le Minitel.......................................................................................................................................................5
D – Internet ...........................................................................................................................................................5
E – La banque sans guichets.................................................................................................................................5
II – Les enjeux de la distribution multicanal.............................................................................................................6
A – Les trois types de stratégies ...........................................................................................................................6
1 – Stratégie multicanal indifférenciée .............................................................................................................6
2 – Stratégie multicanal différenciée ................................................................................................................6
3 – Stratégie monocanal ...................................................................................................................................6
B – Des canaux complémentaires ou concurrents ?..............................................................................................6
1 – Complémentarité agence-banque à distance...............................................................................................6
2 – Concurrence agence-banque à distance.......................................................................................................7
III – Avantages et limites de la banque à distance.....................................................................................................8
A – Avantages .......................................................................................................................................................8
B – Limites............................................................................................................................................................9
IV – Exemple de BNP Paribas................................................................................................................................10
A – Présentation du projet...................................................................................................................................10
B – Objectifs .......................................................................................................................................................10
1 – Optimiser le temps des conseillers clientèle..............................................................................................10
2 – Créer une identité par client......................................................................................................................10
C – Les plates-formes téléphoniques...................................................................................................................11
Conclusion...............................................................................................................................................................12
Bibliographie...........................................................................................................................................................14
Annexes...................................................................................................................................................................15
Introduction
• Consultation de comptes,
• Relevé des dernières opérations enregistrées (virements, prélèvements
automatiques, chèques encaissés),
• Dépôt de valeur,
• Commande de chéquier,
• Information sur les produits.
1
VILLATES, 1997.
Ils assurent maintenant 76% des retraits d’espèces alors que 24% ont lieu à
un guichet.
Les GAB de la Poste, du Crédit du Nord, de la Bred Banque Populaire, du
Crédit Agricole et de la Société Générale ne permettent pas les virements. Ceux du
Crédit Lyonnais n’autorisent que les virements d’un compte d’épargne vers un
compte courant.
B – Le téléphone
Les principales fonctions des centres d’appel sont orientées vers les télé-
services, c’est-à-dire l’ensemble des prestations liées aux demandes d’information, à
l’assistance et au support des clients. Mais le centre d’appel, au cœur de la relation
« one to one », remplit de plus en plus des fonctions commerciales (prospection,
vente), bien au-delà du télémarketing.
C – Le Minitel
D – Internet
2
Banque Directe est devenue Axa Banque le 8 avril 2003. Ce changement de dénomination est la
conséquence directe de la fusion juridique opérée entre AXA Banque et Banque Directe le 31
décembre 2002, suite au rachat de cette dernière par le Groupe AXA le 2 septembre 2002.
Avec des frais de structure peu importants, ces banques peuvent proposer
des taux de crédits réduits ainsi que des taux rémunérateurs pour les comptes
épargne, et ainsi se montrer compétitives.
Elle laisse aux différentes clientèles un choix complet en leur offrant tous les
produits par tous les canaux (GAB/DAB, guichet, conseiller privé, banque à
distance), ce qui est séduisant pour le client mais conduit à un investissement
maximum pour un retour incertain, compte tenu du risque de gaspillage par les
clients des canaux les plus onéreux comme les agences.
Elle concilie les préférences des clients avec les impératifs de rentabilité des
canaux, c’est-à-dire en orientant les clients vers les canaux les mieux adaptés à
leurs besoins, soit par un système de tarification directe (à l’exemple des banques
américaines qui ont commencé à facturer des canaux jusqu’alors gratuits comme les
retraits en agence et les DAB/GAB), soit par une tarification indirecte à travers des
offres (self service, banque de proximité, boutique financière), éventuellement
labellisées par des marques, associées à des profils d’utilisation des canaux.
3 – Stratégie monocanal
Alors que jusqu'à présent, les nouveaux supports développés au fil des ans
(automates bancaires, serveurs vocaux, Minitel et Internet) se positionnaient en tant
que supports complémentaires aux agences, les téléopérateurs, ou plus justement
leur utilisation associée à d’autres formes de relations à distance, sont désormais à
même de constituer une véritable alternative à l’agence.
3
Groupe bancaire américain.
III – Avantages et limites de la banque à distance
A – Avantages
Ces avantages sont offerts, pour les opérations courantes, par les DAB-GAB,
les serveurs vocaux et le Minitel, à l’exception de remises de chèques pour
lesquelles la banque à distance utilise le courrier.
Quand les moyens de nouer une relation avec le client prolifèrent, le marché
potentiel augmente également. Des opportunités complètement nouvelles s’ouvrent
ainsi, en particulier celles d’offrir des produits étroitement adaptés à des micro-
clientèles.
Les technologies de masse permettent, paradoxalement, de pratiquer une
banque sur mesure, aux antipodes du marketing indifférencié qui prévalait
jusqu’alors. De nouvelles approches, beaucoup plus sophistiquées, de la clientèle
sont d’autant plus nécessaires que les sollicitations auxquelles elle sera soumise
vont se multiplier.
La prolifération des modes de distribution accompagnée d’une augmentation
du nombre des intervenants renforcera le pouvoir du client. D’autant qu’il disposera
d’un volume d’informations sans précédents sur les produits disponibles. Tout laisse
à penser, en effet que le nouveau consommateur attendra de sa banque qu’elle lui
fournisse les meilleurs produits du marché, et non seulement ce qu’elle fabrique par
elle-même.
De plus, les offres sont en général complexes et peu lisibles. Le client pourra
ainsi se voir proposer plusieurs offres, combinant à la fois des niveaux, des modes
de facturation différents (gratuité, au mois, à l’usage), et des conditions d’accès
variant en fonction de son équipement bancaire, et tout particulièrement de son
forfait de gestion de compte ou convention de compte. Au-delà du service rendu,
s’ajoutent des réductions sur les transactions réalisées comme les virements ou les
ordres de bourse.
4
Le taux de pénétration correspond à la part des clients actifs de la banque qui ont utilisé les services
de banque à distance au moins une fois dans les six derniers mois. Il se distingue donc du taux
d'équipement, c'est-à-dire la part de clients disposant d'un accès au service de banque à distance,
mais qui ne l'utilisent pas forcément.
IV – Exemple de BNP Paribas
A – Présentation du projet
• Le guichet automatique,
• Le face à face en agence,
• La banque à distance par le téléphone et Internet.
Pour le groupe BNP Paribas, la banque multicanal est une réalité depuis 2001.
Le nouveau modèle de vente de BNP Paribas est centré sur la dimension de «
Services » dans la gestion des contacts. Les 300 millions de contacts annuels
entrants pour la banque de proximité et la banque à distance doivent être gérés de
manière optimale. Ces contacts entrants se répartissent aujourd’hui ainsi :
B – Objectifs
Afin d’affiner notre analyse, nous avons choisi de traiter le canal téléphonique
à travers l’étude des plates-formes téléphoniques (call-centers) récemment installées
par la BNP.
L’objectif du déploiement de ces deux sites BNP Paribas était d’assurer une
coordination en temps réel entre l'ensemble des points de contact accessibles à la
clientèle. Ainsi, les agences deviennent le lieu des ventes à forte valeur, l'ensemble
du back-office sera transféré hors du réseau des agences.
Conclusion
Articles
• VERDIE J.F. (1998), « Les incidences des nouvelles technologies sur les
activités de la banque », Gestion 2000, janvier
Sites Internet
• http://www.fbf.fr/
• http://www.pwc.com/fr/
• http://www.atelier.fr
• http://www.e-marketing.fr
• http://www.benchmark.fr
Annexes
Micro-
Canal principal Agence Téléopérateurs
ordinateur
Automates
Automates
Serveur vocal
Serveur vocal
Canaux Minitel /micro Automates
Minitel /micro
complémentaires Téléopérateurs Correspondance
Correspondanc
Correspondanc
e
e
Source : Eurostaf
Taux de Taux
Canal
notoriété d’utilisation
Serveurs vocaux 86% 40%
Minitel 85% 19%
Télécopie 42% 7%
Internet ND 3%
Micro-ordinateur 44% 2%
Plate-forme
73% 1%
téléphonique
DAB - GAB 100% 79%
Agence traditionnelle 100% 100%
Serveurs
Minitel
vocaux
Société
42 16
Générale
Caisse
27 15
d’Épargne
BNP 18 19,2
CCF 1,3 4,9
Crédit Lyonnais 25 21
Source : Eurostaf
Nombre d’utilisateurs de canaux à distance de trois banques françaises début
2000
Source : Eurostaf
BNP
(hors Paribas) 17,7
• Les réticents :
- les « face à face » (20,7%) : pour eux, la banque à distance est un
dépannage, un mode d’information préalable, toujours complémentaire
d’un face à face au guichet.
• Les attentistes :
- Les « adeptes du téléphone » (31,2%) : ils présentent un potentiel de
développement important si la technologie utilisée est simple et la
disponibilité importante ;
- Les « minitélistes » (20,7%) : ils attendent une amélioration des
services proposés à domicile par le Minitel, une évolution vers le
multimédia, à condition que les services humains de conseil
prédominent.
• Les progressistes :
- Les « multiservices simples » (20,7%) : ils peuvent être fidélisés si les
services sont personnalisés à travers divers canaux (téléphone, Minitel,
puis multimédia simple) ;
Juin 2000.
- Les « experts multimédia » (6,7%) : segment faible en volume mais
important en valeur, qui attend un triple progrès (technologique,
personnalisation et diversité de l’offre de services).
Sources : enquête Andersen Consulting et CCA, cit. in Nibourel et Alard, 1996, pp.
26-29.