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Mots cls : Engagements, Dette, Crise, GRCE, EURE-ET-LOIR, Zone Euro, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa, Angela Merkel, Lucas Papademos, G20 Par Marie VisotMis jour le 14/11/2011 12:02 | publi le 13/11/2011 11:55 Ractions (2)
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DCRYPTAGE - Dans le camp franais, on estime qu'il n'y a pas lieu de rflchir aux consquences de la sortie de la Grce de la zone euro dans la mesure o elle n'est pas demande par le peuple grec.
Si, au G20 de Cannes, nous avons mis la pression aux Grecs en les incitant s'interroger sur leur appartenance la zone euro, c'tait pour leur faire passer le message que l'Europe ne les soutiendrait pas n'importe quel prix. a ne veut pas dire que nous y pensons! Dans le camp franais, les choses sont assez claires: rflchir aux consquences de la sortie de la Grce de la zone montaire -dans la mesure o elle n'est pas demande par le peuple lui-mme- n'a pas de sens. Et d'ailleurs, personne n'y songe, insiste-t-on au sein du gouvernement franais, balayant d'un revers de main les excs de la presse allemande.
Avec la chancelire allemande, Angela Merkel, le prsident franais a insist auprs du chef du gouvernement sur l'urgence de la mise en uvre complte et intgrale de tous les engagements pris par Athnes, notamment ceux de l'accord du 27 octobre. Le versement de la prochaine tranche d'aide ne pourra intervenir que lorsqu'un pas dcisif aura t accompli dans ce sens, a une nouvelle fois insist la prsidence franaise. Et un familier des ngociations de conclure: pour la Grce, mieux vaut la douleur que la mort