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te GRAND_LIVRE oe eaese ene Pe ux | vie nth LES BASES Di LECTRIC Notions d’électricité. MW Les effets de électricité__12 Les valeurs. 14 Les groupements d@éléments. 16 Les éléments en série. 16 Les éléments en paralléle. 18 Les types de courant. 18 Le courant contimy === Le courant altermatif__.== 18 Le monophasé. 20 Sommaire Le triphasé. 20 Les appareils de mesure et leur emploi 20 Les appareils de mesure 20 Mesurer les valeurs. 22 La mesure d'une tension. 22 La mesure d'une intensité 22 La mesure d'une résistance ou delacontinuitg a La distribution de Pélectrici 24 Liinstallation électrique__28 Les risques. 30 Le court-circuit 31 La surcharge 32 Le grand livre de I'électricité Le défaut d’isolement__.. 2 La surtension_ 35 Faut-il rénover ? 37 Rénovation partielle, totale ou extension ?. 37 La conformi pee se ELECTRIQUES Déterminez vos besoins__44 38 Equipements courants 44 La prise de terre 44 Eclairage. 45 Les lampes. a7 Les interrupteurs et les commutateurs 60 Cinterrupteur_______________61 Le va-et-vien 62 Le permutateur. 62 Le double allumage___.o...__ «62 Les prises de courant 63 Les boites de connexion____64 Alimentations spécifiques. 86 Téléphonie et services de communication. 66 Ty, hifi alarme. 67 Accueil des visiteurs. 67 Ventilation mécanique. 68 La ventilation mécanique ponctuelle_70 La ventilation mécanique controlée 74 aspiration centralisée 77 Eclairage extérieur__ 78 Besoins en puissance 79 Les gros appareils ménagers. 79 Le chauffage électrique __79 Les procédés de chautfage. 79 Leconvecteur_00 BO Le panneau rayonnant 82 La régulation des convecteurs et des pannezux rayonnants 84 Les appareils & chaleur douce__87 Les appareils &inertie 87 Les appareils souftiants, 88 Les séche-servietles___— 90 Linfrarouge. 92 Les appareils & accumulation 92 Lechautiage parlesol___93 Les cables chauttants directs 97 Les cébies chauffants autorégulants__98 Le chautfage par le plafond__101 eau chaude sanitaire électrique. 103 Les systémes de chauffe-eau électriques__103 Les besoins en eau chau 106 Les solutions 407 Les régles a respecter pour les chautfe-eau a accumulation _______408 Optimisez votre chauttage. 410 Le principe de Isolation thermique__110 Les principes c'isolation des parois opaques_113 Les ponts thermiques__115 Les murs extérieurs, 116 La terrasse, 120 Lecomble perdyu_120 Le comble aménagé 421 Le plancher bas. 125 Les caractéristiques des isolants__131 La conductivité thermique 431 La résistance thermique 132 Qualité des isolants, 133 isolation des parois 135 Calcul des puissances a installer. 135 Les données climatiques_137 Puissances installer 137 La programmation du chautfage _140 Principe de la programmation. 140 Les programmateurs intégré 143, Les thermostats programmables. 144 Les horloges de programmation fil pilote_147 Les centrales de programmation par courant porteur 149 Les gestionnaites d'énergie _149 Le délesteur 161 Les abonnements 153 Les tensions de raccordement__153 Le monophasé_ 153 Le triphasé. 154 La puissance de raccordement____156 Les options tarifaires 156 Tarif option de base. 187 Tarif option heures creuses____ 157 aif option Tempo® (EDF) 187 Lecompteur 0 tS Vous disposez d'un comptage 159 Le disjoncteur de branchement__160 Vous ne disposez pas de comptage. 166 ‘Appartement 166 Maison indivdvelle 167 Planifier l'installation électrique. 168 Rappel des fonctions des appareillages 108 Les pices. 169 Couloir et circulations. 172 Les prises 200 Léclairage. 172 Chambres Salon Cuisine. a7 Salles eau 179 La sécurité. 182 Les régles. 189, WC. 192 Sous-sol_. 92 Extérieur. 193 lapiscine Le plan général. 199 Déterminez le type de distribution i909 Les diverses possibilités__199 Distribution apparente__202 Fixation directe sur paroi 202 Distribution sous conduits rigides (IRL) 203 Distribution sous profilés 203 Distribution encastrée dans les parois_204 Distribution semi-encastrée. 204 Distribution par le sol 205 Distribution derriére les complexes isolants__- == 08 Distribution par les combles__205 Distribution enterrée, 206 La microproduction_206 Les énergies renouvelables__206 La cogénération, 207 Leénergie solaire photovoltaique 207 L'énergie éolienne et la microhydraulique 212 Les aides et les financements__214 8 UE et Avant de commencer. 217 Uoutillage 217 Le matériel 0. ta Les conducteurs 203 Les conducteutsisolés 204 ‘Les cables La dénomination. 224 Les profilés______— 206 Les conduits 207 Lappareillage 231 Les petits trucs at Dépose d'une installation existante 231 Faire du platre 28 Le passage dans les conduits, 236 Le grand livre de I'électricité Les connexions, 235 Le repérage des lignes 240 La distribution 241 La pose apparente 241 Montage apparent des cables______241 Pose sous conduits IRL 246 Passage des conducteurs__252 Pose sous profilé en plastique 252 La pose dans un vide de construction 262 La pose encastrée 262 La pose semi-encastrée 279 La pose dans le sol 284 La pose derridre des complexes isolants 287 La distribution par les combles_298 Lapose entrée aa Etude d'exemple. 299 Etude de la distribution. 299 Les montages. 299 La dérivation individuelle 299 La gaine technique de logement (GTL)_305 Les tableaux de répartition divisionnaires == 810 Le tableau de répartition_310 Les dispositifs de protection ___—_315. Les dispositifs diférentiels haute sensibilité__..........._ 315 Les interrupteuts cifférentiels 317 Les disjoncteurs différentiels __324 Les coupe-circuits domestiques. 324 Les disjoncteurs divisionnaires. 807 La mise a la terre 329 Lapse de tore 329 Le conducteur de tere 332 Labarrette de mesure 882 La tome principale de tere 332 Le conducteur principal de protection ___833 Le répartiteur du tableau de répartition__335 La liaison équipotentielle de la salle d'eau_336 Les conducteurs de protectio 336 Mesure de la terre et controle de installation, 336 Mesure de la terre 337 Protection contre les surtensions d'origine atmosphérique 339 Le parafoudre basse tension_ 339 Le parafoudre téléphonique. 339 Les circuits de puissance 302 Les prises de courant 343, Prises drectes non spécialisées ____ 343 Prises commandées 348 Les prises et les circuits spécialisés____351 Lave-tnge, lave-vaissele,séche-linge, four_351 Gongélateur, informatique. 361 Plaques de cuisson, cuisiniéres 351 Chavdigre 8 Chauffe-eau électrique. 365 Le chauffage électrique 358 Les convecteurs et es panneaux rayonnants. 358 Les convecteuts sans fil pilote__61 Les convecteuts @ fil pilot 361 La régulation du chauffage__s64 Les délesteurs__ 884 Les thermostats programmables, 367 Programmateur 2 zones pour émetteuts sans fil pilote 367 Programmateur 2 zones pour émetteuts& fil pilote 370 Programmation par courant porteur (CPL)__370 Les gestionnaires ¢'énergie, 373 Le gestionnaire dénergie pour option tariaire Tempo®. 373 La gestion du chauffage par zones_376 Les indicateurs de consommation. 386 Les accumulateurs. 386 Les planchers rayonnants. 388 Le plancher rayonnant @ accumulation__388 Le PRE 397 Les cables cauffants sous carelage___401 Le PRP. 404 Régulation du chautfage & eau chaude__407 Les circuits d'éclairage a4 Le simple allumage ag LUinterrupteur & voyant lurmineux 416 Linterrupteur automatique. 418 Ledouble allumage aa Le va-et-vient 421 Letélérupteur ge La minuterie 426 Le variateur, 430 Le télévariateur 431 Les commandes a distance __431 La commande par ondes radio 433 La commande & distance par courant poreur a3 Les commandes par détecteur. 433 Linterrupteur crépusculaire 437 interrupteur horaire 437 La pose des luminaires. 437 Plafonniers, appliques 437 Plafonniers_ A37 ‘Appliques. 439 Spots TBTS encastrés as Les autres montages == Laventilafion tg La VMC (Ventilation Mécanique Contrélée)_444 Les extracteurs 446 Systémes pour Vaccueil des visiteurs __447 ‘Sonnette, carillon___.......__450 Le portier interphone, 450 Le portier video... 452 Les volets roulants 452 Les stores banne___ Les détecteurs techniques. 455 Lebiorupteur____ az La diffusion sonore 457 Les enceintes acoustiques 457 Les systémes de diffusion sonore_457 ‘Alimentation d'une cave ou d'un garage en immeuble 461 Réseau de communication domestique__a62 Installation téléphonique classique 462 Nouveau réseau de communication domestique ___ a5 Raccordement des connecteurs RJ 45__470 Distribution du teléphone __a70 Réseau informatique local 483 Distribution de a télévision. 483 La distribution dela hifi_____aga Les systémes reconnaissance automatique 483, Le réseau domestique CPL. 491 Latélévision azn Lalarme. 498 La détection périphérique. 498 La détection périmétrique__498 La détection volumétrique 500 Les zones. 500 Les systemes___ 800 Les solutions domotiques___505 La commande téléphonique. 505 Le serveur Internet domestique_ 505 Le systeme électrique communicant___s09 Installation du tableau de répartition. 510 Leraccordement______-——=st0 Le schéma de l'installation _515 Le remplacement d'un tableau ancien__519 Protection bipolaire____s19 Protection unipolaire. 519 Difficultés possibles. 521 Difficultés possibles lors du remplacement d'un ancien tableau___s22 Lisolation. 522 Loutillage pour isolation 522 Le grand livre de I'électricité Lisolation des murs__s24 Liisolation des murs lisses. 524 Matériel pour les panneaux isolants. 524 Technique de pose des panneaux isolants 525 Liisolation des murs irréguliers. 529 Matériel pour une structure isolante 529 Technique de pose dune structure pour jsoltion 830 Lisolation des combles 533. ‘Matériel pour la laine minérale 533 Technique de pose de la laine minérale_536. Lisolation des planchers bas. 536 \solation sous chape 536 Matériel pour les panneaux isolants de sol_536 ‘Technique de pose des panneaux isolants de sol Isolation en sous-face 540 Matériel pour isolation en sous-face. 540 Technique de pose d'un isolant en sous-face 540 LES DEPANNAGES La résolution de pannes__544 Les pannes ¢’alimentation général 545 Les pannes collectives 545 Les pannes individuelles____s45, Les pannes des dispositifs de protection 545 Les pannes de disjoncteur et leurs remédes_ ts Les surcharges. a7 Les courts-circuits _547 Le défaut d'isolement. 550 Déséquilibrage des phases en triphasé_556 La coupure d'une phase 557 Les pannes des dispositifs dfférentiels et leurs remédes 559 Le détaut disolement___s59 Le court-circuit 559 Appareil détérioré 559 Les pannes des coupe-circuits et des disjoncteurs. 559 Les coupe-circuits anciens. 559 Les panes des coupe-circuits et leurs remédes, 561 Cas d'unfusible détut__ 61 Cas d'un échauffement anormal, 563 Cas d'une cartouche inadaptée__ 565 Le remplacement d'un coupe-circuit ancien 565 Les pannes des disjoncteurs divisionnaires Les pannes sur les lits_: Cas d'un échautfement anormal 569 Cas d’un mauvais contact di a une 6pissure, 871 Cas de lignes coupées_________s72 En apparent 872 En encastré. 574 Cas de lignes en défaut d'isolement__s74 Les pannes d'appareillage _579 Les pannes des prises de courant et leurs remedes. 579 Panne sur une seule prise__579 Panne sur plusieurs prises. 581 Le remplacement d'une vieille prise __581 Cas d'une prise de courant en saillie__581 Cas d'une prise de courant encastrée 583 Cas d'une prise de courant en plinthe 583 La recherche d'une panne sur un circuit de prises. 586 Les pannes des commutateurs et leurs remédes 586 Cas d'un mauvais serrage__887 Cas d'un appareil détérioré. 587 Les pannes des variateurs et leurs. remédes 501 Les pannes des télérupteurs et leurs remédes__ 8 La recherche d'une panne sur un circuit déolairage 05 Les pannes des sonnettes et leurs remédes__ 895 Dépannage des appareils _595 Les pannes provoquées par les appareils 8 Dépannage d'un chauffe-eau électrique 599 Pannes hydrauliques ou électriques ?___599 eau est froide 599 Ueau est trop chaude ot Le chautfe-eau déclenche le disjoncteur__601 La recherche d'une panne sur l'alimentation d'un chauffe-eau____601 Les chautfe-eau alimentés en continu 601 Les chauffe-eau en heures creuses. 605 Détartrer un chauffe-eau électrique. 605 Les appareils de chauffage__605 Les pannes des appareils de chauffage et leurs remedes. 608 Un appareil ne chautfe plus____608, Un appareil chautfe trop. 610 Un appareil est en défaut d'isolement 610 Uentretien des appareils de chautiage. 610 La recherche d'une panne sur un circuit de chautfage 610 Les appareils de chauttage alimentés en direct__ 612 Les appareils de chauffage régulés._ 612 Les luminaires, 612 Les suspensions____612 Les suspensions a une lampe, 612 Les lustres__o0 BT Les lampes & poser 621 La constitution des lampes & poser_621 Les pannes des lampes & poser et leur reméde. 621 Le montage d'une lampe. 621 Les lampadaires halogenes en 230 V__621 La constitution des lampadaires halogénes__621 Les pannes des lampadaires halogénes et leurs remédes____ 66 Les luminaires en TBTS (12 V). 629 La constitution d'un lumineire en TBTS__628 Les pannes des luminaires en TBTS et leurs. remédes. 633 Ls luminaires fluorescents__63 La constitution des luminaires fluorescents_633 Les panes des luminaires fluorescents et leurs remédes. 637 Les petits appareils électroménagers_637 aspirateur, 637 LLaspirateur fonctionne mais n'aspie pas_638 LLaspirateur ne se met pas en route 639 LLaspirateur sanéte de lui-méme__64a Le fer a repasser. 643 Le fer ne chautfe plus. 643 Le er chautfe trop ou pas assez_647 Le fer déclenche le disjoncteur_ 647 Le fer ne produit plus de vapeur. 647 Lacatetiére électrique _6a7 La cafetiére ne chautte plus. 647 La cafetiere décienche le disjoncteur 647 Le grile-pain 649 Le séche-cheveux 650 Le séche-cheveux ne démarre pas_ 650 Le séche-cheveux s'amréte tout seul 650 ‘Seules certaines allures fonctionnent. 650 Lefour Les gros appareils ménagers. 653 Les plaques de cuisson, 653 Le disjoncteur se déclenche & la mise en service d'une plaque 654 Une plaque ne chaufte plus 654 Le réfrigérateur. Lelave-linge =i Les bases de l'electricité ete partic introductive présente les principes de hase de Vélectricité et sa nature, Lobjectif est d’éclaircir © Alectrique, sans entrer dans la découvrirez, ou redécouvtirez, par exert et tension. Pour dépanner les appareilla; les unités et de savoir les mesurer, ce cette part Notions délectricité Un courant électrique est la circulation d'électrons libres entre deux points c’un corps conducteur. Les électrons sont des particules qui gravitent autour ‘¢ que Fon appelle communément + courant + théorie des formules mathématiques. Vous nple, la difference entre intensité, puissanc \ges électriques, il est important de connaitre qui est également expliqué en détails dans dun noyau, un peu comme les planetes, autour du soleil, Le noyau et ses élee- trons constituent un atome, On appelle électron libre un Electron pouvant se détacher facilement de son atome. On distingue deux sortes de corps : ceux qui posstdent des électrons libres, ap- pelés conducteurs (essentiellement les "1 Le grand livre de I'électricité— 12 métaux), et ceux qui n’en posstdent pas, appelés isolants (verre, porcelaine, plastique, etc.) Le générateur : un générateur est un appareil qui produit de Wélectricité. Il est muni de deux bornes métallique: contient un dispositif qui crée un exces Générateur Figure 1 : Le générateur d’électrons sur une borne et un manque sur 'autre. On symbolise ses bornes par le signe plus (+) pour exces et moins © pour le manque (figure 1). Lorsqu'on raccorde un récepteur ampoule sur une pile, par exemple), il agit comme une pompe a électrons : il absorbe les charges positives et renvoie les négatives. Dans le circuit, les trons circulent de la borne -2 Ia borne +. Le courant électrique a done un sens. Autrefois, on définissait que le courant circulait de la borne + & la borne -, ces ses bornes (une ire Vinverse de la réalité ; on a con- servé cette convention aujourd'hui Les effets de Vélectricité Un courant électrique peut avoir plu- sieurs effets, chimiques ou physiques, en fonction de la nature de élément traversé (figure 2). Leffet calorifique : quand un courant électrique traverse un matériau Fé tant, énergie électrique se transforme en énergie calorifique. Cet effet est uti- lisé pour Véclairage mais aussi pour le chauffage (par exemple, un convecteur électrique utilise ce principe). Dans le cas de Péclairage, la résistance se com- pose d'un filament de tungsténe porté andescence sous Peffet du passage de Pélectricité, dans une enveloppe de verre contenant du vide ou un gaz rare, par exemple du krypton. Leffet chimique : si fon fait passer un courant électrique a trav solution ionique, par Vintermédiaire de deux électrodes, il se produit un échange d’électrons, done un échange de matiére, Fs une O effet calorifique Se, Les appl Sous effet-du passage du courant électrique, la lampe Siallume, son flament rougit: effet calorifique. Les bases lications Léctarage Générateur @ Leffet chimique (électrolyse) ‘Soueteffet du passage du courant électrique, ise 4p Produitun échange détectrons entre anode et | aroge | cathode, __| sctution ieniaue (ecide, bese, eau set) Alectrique,taiguile det champ Figure 2 : Les effets du courant électrique Sous Veffet du passage du courant Les applications — Le dépdt métalique par élecrlyse (ehromage, cuirage, dorute,argenture) = Le raftiage de certains métaux (cuivre dans exemple) Cui a 99, 8%: — Lagahencpleste {(€6p6t de nickel sur du plastique) Les applications ~ Lsectroament, qu ext wil dans de nombreux appereages electives Hels, Contacte some, et) Fer doux lakousscle ‘magnétique qui se superpose au pléce de contact —Lestranstomataus 15 coyort qu revert bbobinage Arée un champ 1B magnétique qi produit de Talectieté dens le Bobege 8. — Les moteurs électriques Le grand livre de I'électricité— une électrode & Pautre. Cette réaction chimique s'appelle Iélectrolyse. Ce prin- cipe est utilisé dans Pindustrie pour le raffinage de certains métaux (aluminium, of, argent ou Cuivre) et pour la galvano- Plastic (depot métallique sur une autre matire, par exemple argenture, dorure ou nickelage). Mais si le passage du courant ore une réaction chimique, le processus invers est vrai et une réaction chimique peut créer un courant électrique. 11 suffit de placer Mélectrolyse dans un récipient pour obtenir une pile électrique ou une batterie de voiture. effet magnétique : une barre de cui vre, intercalée dans un circuit et traver- sée par un courant, produit un champ, magnétique qui a pour effet d'influencer Faiguille d'une boussole. Ce principe a également un champ ¢'application tres vaste : il a permis, notamment, d’élaborer Je moteur électrique, le transformateur, la sonnette, la gaiche électrique de la porte de votre immeuble et bon nombre de mécanismes pour les automatismes. Ce principe est également réversible Par exemple, si Yon faisait tourner m niquement un moteur électrique, il pro- a g€nérateurs plus spécifiques, par exem- ple la dynamo d’un vélo, La majeure par- tie de Wélectricité qui arrive chez vous est produite a Paide de ce procédé. a irait du courant. On a eréé ainsi des Si l'on inverse les conducteurs au niveau du générateur, on constate que, dans la solution, la matitre se dépose sur Pautre électrode et que la boussole tourne dans. igit de maniére. On peut done en déduire que e sens du courant influence certains de ces effets. Pautre sens. ampoule réa la méme Les valeurs Pour maitriser 'électricité domestique, il convient de distinguer et de comprendre les différentes valeurs qui la caractérisent (figure 3). La différence de potentiel : comme in- diqué précédemment, le générateur agit comme une pompe 2 électrons. Il existe donc une dépression & ses bornes de sortie que l'on appelle difference de po- tentiel et qui s'exprime en volts (symbo- le V). Si vous mesurez avec un appareil adéquat, un voltmétre, la différence de potentiel sur une prise de courant (que Yon peut considérer comme kt borne de sortie d'un générateur), vous trouverez une mes moins 230 V. Plus communément, on appelle aussi cette valeur la tension. Ire correspondant a plus ou Lintensité : lorsqu’on branche une lampe sur un générateur (figure 3), on établit un circuit passant par Pampoule. Une certaine quantité d’lectrons transite par les fils et le filament de ka lampe. Ce flux correspond & Vintensité et s’exprime en ampéres (symbole A). La résistance : une résist tériau qui permet de se transformer en énergie calorifique (le tungsténe dans le filament dune lam- pe, par exemple). On constate qu’en pré- sence dune tension donnée, Fintensité est proportionnelle a la résistance. Une Equation mathématique appel Ohm traduit cette proportionnalité : Figure 3 : Les valeurs en électricité Les bases prise Ge courant. Latension PEREERURC EERO Mens) Or peut emt cote ‘ tei dea taen svar 82, 9@ eo of existe une difference de charge entree péle + et le péle-. On appelle cette différence :la 7p m0v Générateur 2 ‘On ane citererce de différence de potentiel ou tension. ura 415 V auxbomes dune pile. Vintensité PESRTIur ue Ustsv (On peut exprimeritensté de cette agen 1055 Apa enerete) La consommation metté correspond au débit er rr d électrons qui traverse un circuit. en kilowattheure (symbole kWh) | La consommation s'obtient en _ multipliant la puissance d'un La puissance [ERTIES EGG ER MRO MEE ONO) | apparel (en kW) par sa durée we § Se utilisation (en heures). fe Cette consommation veus est inciquée La puissance roprésente 'énerg parle compieurEecique. consommée parle récepteur. / La puissance est le produit de la tension par lintensit: P=Uxl HO PET srcented La résistance R s'exprime en ohms (symbol re R ' a ” Fl Vt aero En présence d'une tension donnée, on dh Encren rn lla résistance. La loi d'Ohm donne cette a formule : SiRestiaible, SiR est élevée, UsRxl lest élevée. lest faible. Tension constarte Tension constant 15 Le grand livre de I'électricité— 16 U=RxI ot — U représente a tension en volts (V), —R, la résistance en ohms (Q) et <1, Fintensité en amperes (A). La résistance Sexprime en ohms (sym- bole ). On peut done en déduire que sion augmente ki résistance, lintens: diminue puisqu tante. Vinverse est également vérifiable si Ton baisse la résistance, Fintensité augmente. la tension reste cons Cette loi ne s'applique gu’aux résistan- ces: morte: dire des appareils dans lesquels énergie électrique se transforme uniquement en énergie ca~ lorifique. C'est pourquoi la loi d’Ohm n’est pas valable, par exemple, pour un moteur, La puissance s'exprime en watts (sym- bole W). Blle Evalue la quantité d’énergie absorbée par un appareil raccordé. Elle se calcule en multipliant la tension par Pintensité, Prenons un exemple pour illustrer ces valeurs Nous disposons d'une tension U~ 230 v. Admettons qu'une ampoule provoque ne intensité T= 0,435 A. Ta puissance est P= Ux I= 230 x 0.435 00 W. De méme, ce d'un appareil (information que vous dever trouver facilement sur sa plaque signalétique) ainsi que la tension sur laquelle on le raccorde, vous pouvez déterminer Pintensité I = P/U Lorsque les puissances sont plus ée- , on les exprime en kilowatts Gymbole kW), un kilowatt tant égal a 1.000 watts. yous connaissez. It puissan- vee! La consommation : clle s'exprime en kilowattheures (kWh) et s’obtient en mul- tipliant Ia puissance en kW d'un appar par sa durée (utilisation exprimée en heures. En reprenant le méme exemple, si nous laissons la Lampe allumée pen- dant trois heures la suivante 100 W = 0,100 kW 0,100 x 3 = 0,300 kWh .. sa consommation est Cette valeur de consommation, vous ez puisque Cest celle qui le cadran de votre compteur Electrique et qui est prise en compte pour l'établissement de votre facture @électricité. Il existe d'autres unites en Electricité, mais elles sont peu utiles dau tallation domestique s une ir Les groupements d’éléments Selon la disposition, en série ou en paral- lele (figure 4), de ces différents éléments, tun groupement ne produit pas les mémes valeurs. Les éléments en série On dit déléments quills sont en série orsqu'ls sont plicés les uns 2 suite des autres. Sil s’agit par exemple de généra- teurs, la tension disponible aux bornes de Tensemble correspond & ka somme des tensions de chaque élément. Les résistances en série s’ajoutent égale- ment. La résistance totale est égale a a somme de toutes les résistances. L'inten- sité est la méme en tout point du circuit, _ Les bases © Ne placez pas les générateurs en opposition = is se déchargeraient. La tension en sortie des piles est la some des tensions de chaque pile. Utotale = U1 +U2+U3 Dans Fexemple ci-deests :U totale =1,5+1,5-+1,5= 4,5 vols RI R2 R3 Les résistances i ut v2 us La résistance totale est la somme de toutes les résistances R totale = Ri + R2+R3 # Lintensité est la méme dans tout le circuit. La tension est différente aux bomes de chaque résistance mais leur somme est égale a la tension du générateur. Ut + U2 +U3 =U génératour Les éléments en paraliéie os Derreraers, Utotale = U1 ou U2 mripsicneet Utotle= 18 vote Gomentegeeetinéreccert tar vous depossz do pis de Rea eee ‘Altertion: ce montage ne peut steflectuer quiavec des générateurs {de méme tension. Sinon, fun se échargerat dans Faure. Utetate Les résistances La résistance équivalente & ce groupement en paralléle est donnée par la formule suivante : eee eiet Rég Ri R2 RS La tension est la méme aux bornes de toutes les résistances. Liintensité est proportionnelle & chaque résistance. totale =11 + 12 +13 Pus on place de résistances en parle, plus Firtensité augments. Cet ce qui se teas passe quand on branche trop d'apparells ur la méme prise de courant Exomple : Ri =20, R2=30 etR3=50 . 1/241/341/5 Figure 4: 31/30 Les groupements 731 = 0,962 | éléments 17 Le grand livre de I'électricité Pscuple une ampoule est raccord a une pile. Elle éclaire normalement. Si Pon branche une deuxi¢me ampoule de mémes caractéristiques en série, chaque ampoule éclaire 3 la moitié de sa pu sance. Une troisime ampoule raccordk en série diminuerait encore la tension dis ponible aux bornes de chaque ampoule. Mais la pile se viele au méme rythme quel que soit le nombre @ampoules. Les éléments en paralléle Un montage est dit en paralléle lorsque chaque élément est repris sur le précé- dent par une dérivation (figure 4), Test possible d'installer des générateurs en parallele, & condition qu’ils présentent les mémes caractéristiques. Dans le cas contraire, le plus puissant se déchargerait dans le plus faible. la tension est identique aux bornes de chaque élément et les Géments s’additionnent. Lorsque des résistances sont montées en paralléle, Ia tension est identique aux bores de chacune. Liintensité totale est égale 2 la somme des intensités traversant chaque résistance. La résistance totale du montage est inférieure & la plus petite des résistances ; elles ne s’ajoutent contrairement aux résistances en série. puissances des Fsouple. une ampoule est raccordée a une pile, Elle éclaire normalement. Si Pon branche une deuxiéme ampoule en paralléle, chaque ampoule éclaire norma- lement, Une troisiéme ampoule éclairera également normalement. Mais plus on rajoute d’ampoules, plus la pile se vide rapidement. Brancher plusieurs appareils, sur une multiprise revient 2 réaliser un montage en paralléle. Si Yon branche trop dappareils, Fintensité devient trop importante ct les fusibles se détruisent. Les types de courant existe deux types de courant : le cou- rant continu et le courant alternatif. Les formules indiquées précédemment sont valables pour le courant continu. Pour le courant alternatif, d'autres parametres prendre en compte abordés dans les paragraphes suivants. sont ils seront Le courant continu Crest le courant délivré par les piles, les batteries de voiture ou encore les dynamos de vélo. Les bornes sont mar- quées + et - pour indiquer la polarité du g€nérateur ou du circuit. La tension et Fintensité sont constantes, comme Pindique le graphique de la figure 5. Les installations électriques ne sont pas alimentées en courant continu. Le courant alternatif Cest le courant qui alimente toute ins- tallation électrique. Lintensité et la ten- sion varient selon une courbe sinusotdale (igure 5). Le nombre ¢'escillations du courant par seconde définit Ia fréquence hertz (Hz). En France, le courant est distribué a une fréquence de 50 Hz, Aux Etats-Unis, par exemple, la fréquence est de 60 Hz n'y a pas de polarités en courant al- ternatif puisque le courant alterne en. permanence entre + et -. Les péles sont dénommés phase et neutre. dont Punit Les bases Le:courent contifai FReprésentation graphique du courant continu DC en anglais louu H Le courant continu est le panera parles piles oules batteries. Temps Le courant altenatt EXRIEEEES Représenttion graphique du courant alternait = ° ‘Atontion: en alteration ne parle plus de résistance mais dimpédance. Toutefols, a lol Ohm reste valable pour les réistances ures (resistances de chaufiage, par exemple.) Pour autres éléments, dautres valeurs doivent étre prises en compte, nous nen ‘aurons pas besoin dans cat ouvrage. En allenat la puissance calcul par la formule : P=U x I représente la puissance ‘epparente, Elle est exprimée en VA (voltempéres) ou en kVA. La puissance active (cell réllement conscmmée) prend en compte un facteur de puissance. Cette puissance est exprimée en watts. Pour une résistance pure, les deux pulssances sont égales. Les types de tension en courant alternatif (6 50 périodes per seconde) Le monophasé (une phase) Lemonophasé est lune des tensions Figure 5: Phase distribuées par EDF quiarivea votre La dnew domicile, Valmmentation est constituée ‘ypes de courant | U=230 volts | de deux conducteurs::la phase etle ve | neutre. La tension entre ces dex fll ino est de 230 volts, Le triphasé (ris phases) Phase 1 ‘utre, t u=z20vet0| | [u=soovens Le triphasé est fautre tension { Phase 2 | distribuée par EDF. Ualimentation ost eT oo | constitute de quatre conducteurs : trois phases et unneutre. La terision U= 230 volts Phase 3 ehtrechaque phase et le neutre est de U= 400 volts 230 votts. La tension entre chaque phase est de 400 volts. Neutre 19 Le grand livre de I'électricité— En ce qui concerne le courant alternatif, la loi d’Ohm U = R x Invest valable que dans le cas d'une istance pure, par exemple Ia résistance d’un convecteur, la résistance d'une bobine électrique (transformateur, moteur) ne peut pas étre calculée avec cette formule. En outre, en courant alternatif, la résistance s'appelle impédance. Pour ka puissance, Ia formule P = U x I, valable pour le courant continu, s'appli- que dans le cas dappareils 2 résistance pure, En alternatif, c'est Ia puissance apparente, exprimée en VA ou kVA. La puissance des appareils ne présentant pas de résistance pure, Cest-a-dire la ma- jorité, ne peut pas etre calculée avec ta formule ci-dessus. Un autre parametre est a prendre en compte : le facteur de puissance. C'est la puissance active, Cest-A-dire la puissance réellement con- sommée, exprimée en watts. En résumé, les formules applicables au courant continu ne sont valables pour le courant alternatif que dans certains cas. Dans les chapitres qui suivent, les di- verses mesures effectuées n’ont pas pour but de calculer les puissances des appareils — les résultats seraient faussés — mais principalement de vérifier la con- tinuité des circuits électriques. Deux types de courant sont disponibles en France pour les installations domes- tiques : le courant monophasé et le cou- rant triphasé. Le monophasé Valimentation d'une installation en mo- nophasé seffectue au moyen de deux conducteurs, la phase et le neutre. La tension entre les deux est de 230 V plus ou moins 10 %. quatre conducteurs neutre. La tension entre le neutre et cha- que phase est de 230 V. La tension entre les phases est de 400 V. es et un Les appareils de mesure et leur emploi Pour intervenir sur une installation existante, il convient de se procurer un appareil de mesure. Les tests les plus courants s'effectuent au moyen d’un multimétre, Celui-ci permet de mesurer la tension, Pintensité, la résistance, la continuité, etc, Il est inutile dinvestir dans un appareil tres sophistiqué si vous n’intervenez, quioccasionnellement sur votre instal- lation. Préférez. toujours un modéle fusible incorporé qui protége Fappareil en cas de mauvaise manipulation. Les appareils bas de gamme en sont souvent dépourvus. Attention ! Soyez tres vigilant lorsque vous effectuez certaines mesures sous tension. Tenez bien les pointes de test par leur partie isolée. Ne débranchez jamais les cordons en cours de mesure. Ecartez-vous toujours de Ia source sous tension avant toute manipulation de Pap pareil de mesure. Les appareils de mesure Il existe des multimétres analogiques, Cest-a-dire pourvus dun cadran et Pune aiguille, et des multimétres numériques ot les résultats apparaissent sur un Les appareils de mesure to rd Lee multimStres analogiques cont construite selon une ancienne technologie, La lecture des meouree se fait par la position de Naiquille eur un cadran, Ce type apparel demande plus de manipulations quiun meddle numérique. En revanche, son prix est: moins élév6. lest suffisant pour deo teste sur une installation électrique. Lee multimétree numériquee sont ‘rs pratiques: manipulations réduites, lecture directe des valeurs ls ont parfois meme trop précis pour les mesures 3 réalioer our une installation letrigue Les bases Leo multimétree permettent-deffectuer Un grend nombre de mesures : tension alternative ou continue, intencité alternative ou continue, résistance et cencere tien d'autres mesures selon leo madbles, Fréférez toujours un moddle dot dune protection interne (fusible) qui ite de détruire tapparell en cae de mawvaice manipulation. La pince ampbremétrique est trés utile pour mesurer les intereités, surtout 6 elles ‘cont éevées, Certaines permettent aussi de mesurer deo tensions et des réeistarces, eviste aussi des adaptateurs pince qul sutlisent avec les cordon des multin2tres Figure 6 : Les appareils de mesure 24 afficheur 2 cristaux liquides (figure ©). ment, on place un cordon sur le commun Les multimétres analogiques nécessitent et autre sur le symbole V ou une valeur plus de manipulations mais sont géné- de tension (300 V, 1 000 V). Placez le ralement moins onéreux. La lecture est sélecteur d'unité de mesure sur volt al- moins précise que sur un appareil numéri-_ternatif ou continu. que, mais suffisante pour unc installation _Placez les pointes de test en paralléle domestique. aux bornes de l'appareil ou de Pélément Les multimétres numériques sont précis et mesurer. La valeur qui apparait sur le offrent une lecture directe des valeurs. cadran indique la tension entre les bor- Les multimétres ne sont pas conseillés nes en volts. pour les mesures c'intensités importantes (10 A au maximum). On utilise dans ce Avec un multimetre analogique, si vous cas un autre appareil appelé pince am- ne connaissez pas Vordre de grandeur péremétrique. Il suffit de passer la pince de la tension & mesurer, commencez autour d’un conducteur pour connaitre toujours par une mesure avec le cordon Vintensité qui le traverse. II n’est pas placé sur le bornier 1 000 V, puis chan- nécessaire de dénuder le conducteur, —_gez d’échelle si nécessaire. Les modéles les plus évolués permet- tent de mesurer les cables @ plusieurs 9 sue Sune iene conducteurs. Certains multimétres sont proposés avec La mesure de Vintensité d'un circuit une pince amp@remeétrique en option qui électrique avec un multimetre est diffici- se branche sur les cordons de mesure. lement réalisable dans les installations domestiques. En effet, Pappareil de me- sure doit étre placé en série avec Pappa- reil dont on souhaite connaitre Fintensité, Par souci de sécurité, utilisez systémati- Avant de poser les pointes de mesure quement une pince ampéremétrique. sur les éléments a tester, il faut savoir ce que vous souhaitez mesurer. Pour 9 osuye Sune resistance ou dee rer une tension, réglez Vapparell 00 en mode voltmétre. Pour me: intensité, réglez l'appareil en position La mesure de la ré Mesurer les valeurs mes rune istance s'effectue aux ampéremetre, bores de Pappareil hors tension. Vous pouvez mesurer cette valeur directement La résistance et 1a continuité se mesu- sur la fiche de Pappareil, rent en mode ohmmétre, toujours hors La mesure de la continuité d'un conduc- tension, Les mesures de tension et d'in- —_ teur sert a vérifier que celui-ci n’est pas tensité s’effectuent sur un circuit sous coupé, par exemple dans un cordon tension (figure 7). alimentation ou une bobine. Pour me- surer ka continuité, vous pouvez. utiliser La mesure d'une tension Vappareil de mesure en ohmmétre ou tout clabord les fiches des cordons s borniers appropriés. Générale- Figure 7 : La mesure des valeurs Alectriques mele ‘mesure darsles bemiers Sdectionne2 le ype de tension ..oUDC pour une tension _—_valeu do la tersion staiche eprropriés. ‘Amesuter "AC pour Faltematt.. "en contr, sure eadran, ype de mesure nest pas tres approprié pour une Installation électrique. Greet d pourquel on prétere souvent a pince ampereméticue, x igatoirement hors tension Taided'un ohmmetre. La mesure d'une continuité Circuit horstension Ce type de mesure permet de vier qu'un ctcult rest pas coupé (bobinage ou cordon dalmentaton). Ele seffectue ‘Sgaloment avec un chromite. ‘Une mesure isn inde que le bobinage est coupé. Le grand livre de I'électricité— sur la fonction continuité, signalée par un signal sonore. Pour mesurer la dans un circuit, prenez soin de décon- necter Pun des fils Palimentation de Pélé- ment afin de ne pas fausser la mesure. ‘sistance d'un élément Pour mesurer une résistance avec un appareil analogique * placez les cordons de mesure dans les borniers appropriés ; * placez le sélecteur dunité de mesure sur ohm ; + mettez en contact les deux pointes de test : Paiguille doit se déplacer vers la droite du cadran sur la valeur 0 ohm ; si Paiguille n’atteint pas ke le réglage a Ia vis de cakige 5 + effectuez la mesure en placant les pointes de la résistance & mesurer. leur 26r0, peau Lors cune mesure de continuité, la va- Jeur 0 ohm indique que le courant passe et que le circuit n’est pas coupé. Une valeur infinie (#) indique que le circuit est coupé La distribution de Vélectricité Lélectricité domestique est fabriquée & partir de diverses énergies dans des cen- tales thermigues, hydroélectriques ou nucléaires. Elle est ensuite distribuée & travers le territoire par des lignes a haute tension, On utilise une tension élevée sur les grandes distances afin de limiter les pertes d’énergie (les pertes étant inverse~ ment proportionnelles 2 Ia tension) La haute tension est ensuite abaiss grace & des transformateurs afin d’obte- nir un niveau adapaté aux installa domestiques ou industrielles, Chaque abonné est ensuite raccordé sur une dérivation du réseau (figure 8), individuelle pour le raccordement d'un pavillon ou collective dans le cas d'un immeuble d'habitation. Dans ce dernier cas, chaque appartement dispose de sa propre dérivation reprise sur une co- lonne collective. La dérivation peut étre aérienne, souter- raine ou aérosouterraine, en fonction de la distribution existante dans votre lieu Ahabitation. Afin de protéger la dériva- tion et éviter que vous ne priviez tout le quartier d’électricité en cas de court circuit, le distributeur installe un coupe- circuit 4 cartouches fusibles, calibrées en fonction de ka puissance de votre abon- nement. L'acc’s fusibles vous est interdit, le coffret est plombé et seul le distributeur est habilité & les rempkacer. De plus, ces fusibles sont d'un modele spécial dont le démontage néc outil spécifique. ace ‘site un Lélectricité n’étant pas gratuite, la ligne passe ensuite par le compteur. Vous n’avez pas non plus acces deme dans le compteur, également plombé. aux raccor ts effectué Apres le compteur se trouve le disjone- teur @abonné, C'est Pappareil qui se déclenche lorsque vous provoquer. un court-circuit. Il protége lensemble de Vinstallation de fagon plus efficace que les fusibles du coupe-circuit général, comme nous le verrons plus loin. Seule la partie supérieure du disjoneteur est plombée ; la partie inférieure est libre dace’s. C'est 2 partir de ce point que Centrale de production Figure 8 : Le réseau électrique commence votre installation privative et que vous étes autorisé a intervenir. Les emplacements des divers éléments Enoncés ci-dessus peuvent différer, en maison individuelle ainsi qu’en im- meuble collectif. La figure 9 présente les cas les plus souvent rencontrés. En maison individuelle, si Vinstallation est relativement récente, vous disposez d'un coffret accessible de la rue, renfermant le coupe-circuit et le compteur. Le disjonc- teur est toujours situé dans Phabitation. Dans le cas d'installations plus ancien- nes, il est possible de trouver Pensemble coupe-circuit, compteur et disjoncteur & Pintérieur de Phabitation. Dans les immeubles collecti s récents Lignes haute tension ‘Transformateur haute tension / basse tension Dérivation mais antéricurs & 1996, scul le disjonc- teur d’abonné est situé & Vintérieur du logement. Le compteur peut tre situé dans les colonnes techniques du palier ‘ou dans un local spécifique. Pour les immeubles antérieurs aux années 1950, le panneau de comptage, c'est-a-dire le compteur et le disjoncteur, est situé dans Vappartement et le coupe-cireuit sur la colonne d’alimentation générale. Depuis fin 1995, pour les installations neuves ou rénovées, EDF installe de nouveaux compteurs électroniques. Ces compreurs sont placés systématiquement a cOté du disjoncteur d’abonné. Grace a des touches de sélection, le compteur Le grand livre de I'électricité Lignes électriques Compteur Disjoncteur 'abonné Coffret ou tableau @emeo| Coupe-circuit général En immeuble collectif CCelonne ce dstbution ‘efirmeuble Raccordement ancien Colonne de dstbution de fmmeutle ‘Appartement Pater Le cerpteur est placé dans une gane technique ou dans ‘Unocal technique Raccordement récent Enimaison individuetle Branchement aérien ancien Branchement aérien récent Branchement aéro-souterrain Branchement souterrain Figure 9 : Les emplacements du compteur et du disjoncteur 26 Les bases Coffret ou tableau Lignes dinformation ignes électriques Coupe-circult général Compteur Disjoneteur d'abonné Prise de releve a distance eCooe | | En immeuble collectif ‘Enmalvon inuividtielle Immeuble collectif en rénovation ee __ eons el] or me] qj —— 8 Prise derelevé a dstance commune Immeuble collectif neut Zone pavillonnaire neuve Figure 10 : Le compteur électronique et les prises de téléreport Le grand livre de I'électricité— électronique permet de connaitre de nombreuses informations sur l'abon- nement, la consommation, etc. Pour les relevés de consommation, EDF installe une prise de téléreport dans le coffret rue, pour les maisons individuelles, ou sur le palier pour les immeubles collec- ifs (les prises peuvent étre regroupées dans un local spécifique). La figure 10 présente le compteur Electronique et les prises de téléreport. L'installation électrique Linstallation électrique comprend di- vers circuits partant tous du tableau de protection. Valimentation générale du tableau est reprise sous le disjoncteur, Dans certaines installations anciennes, des lignes sont raccordées directement sous le disjoncteur. Cette solution n’est pas satisfaisante : il faut y remédier en intercalant un dispositif de protection. Les circuits permettent d’acheminer Pélectricité & chaque point ¢utilisation, Ils sont constitués de conducteurs, c’est- dire des fils électriques et des cables. Certains circuits cheminent directement du dispositif de protection jusqu’au point utilisation : prise de courant, alimenta- tion d'une plaque de cuisson, ete. D’autres transitent par un dispositif de commande : interrupteur pour un tage, bouton-poussoir pour une sonnette, te Drautres encore disposent de deux cit- cuits — un cireuit de commande ; de puissance. —un cireui Le circuit de commande, indépendant du circuit de puissance, donne des ordres a ce dernier par Pintermédiaire d'un contact électrique. Dans ce cas, on est en présence de deux circuits interdépen- dants dotés d'un dispositif de commande. Cest le cas d'un télérupteur ou d'un con- tacteur pour un chauffe-cau. Plus le circuit électrique est complexe, plus le risque de panne augmente et plus la réparation est compliquée. La figure 11 illustre les différents types de circuits. Vous remarquerez figure 11 (1) que les deux fils dalimentation prove disjoncteur transitent par les dispositifs de protection. Si vous ouvrez. Tun des coupe-circuits ou lorsque le disjoncteur divisionnaire se déclenche, la phase et le neutre sont coupés. La phase seule est protégée ; le neutre est coupé mécanique- ment lors de Pouverture du coupe-circuit ou du déclenchement du disjoncteur. Ce type de protection est appelé une protec- tion unipolaire + neutre ou a coupure ant du circuits en porcelaine d’antan jent d'un fusible pour le neutre et sible pour la phase : on appelle cela la protection bipolaire. Ce type de protection n’est plus admis pour les ins- tallations domestiques. Dans certaines installations anciennes, seule la phase était protégée et coupée il Sagissait de la protection unipolaire (2). Cette solution de protection est dé- sormais interdite. Quand les circuits électriques compren- nent un dispositif de commande, par exemple un interrupteur, Cest toujours le conducteur de phase (5) qui est coupé par le dispositif. Dans le cas d'un circuit asservi @), par exemple avec un contacteur, le neutre et _ Les bases — Protections en monophasé Protection en triphasé Protection Protection unipolaire Protection unipolaire + neutre unipolaire + neutre Interdite sur les inetallations newes avec mentation en tighasé et ccuits en monophasé waste] | Phase Newe| | Phase ewe ||] | Prases Tetlea doptocton | PU - |n iil ® ® Precions updates Protetions uripolites + netre Sra apace ct [Uitime extretgse ceeouee, protégée et counte Je net est coupe lors de Feuverture ou ds dédenchement du disposi de protecion Les types de circuit Circuit direct Circuit commandé Circuit asservi Interrupleur Varistour Bouton-poussoit ‘Autoretisme ‘Autoratisme ) a ® ® ® Interrpeur Figure 11 : Les circuits électriques types Le grand livre de I'électricité— la phase sont coupés en méme temps. En effet, il est interdit de couper le neutre sans la phase ; en revanche, on peut couper la phase sans le neutre. La couleur des conducteurs électriques sst désormais normalisée — bleu pour le neutre ; — vert et jaune pour le conducteur de protection (terre) ; — toutes couleurs sauf le bleu, le vert et jaune, le vert ou le jaune pour la phase. En régle générale, on utilise le rouge, le noir ou le marron, Attention | Lorsque vous intervene sur une installation ancienne, ne vous fiez pas & ce code de couleurs risqueriez. des déboi vert et jaune, par exemple, Sachez. aussi quiautrefois les conducteurs de protec tion (erre) furent noirs, puis devinrent rouges. Mais si vous faites des transfor- mations respectez le code en vigueur actuellement la section des conducteurs électriques est normalisée en fonction de la pui ce des circuits qu'ils alimentent. Ce point est développé dans le chapitre consacré aux conducteurs dalimentation vous es: une phase en ‘an- Les risques Ldlectricité, rappelons-le, est tres dan- gereuse, On déplore, en France, chaque année, plusieurs milliers d'accidents comporels, dont au moins 200 sont mor- tels, ct plus de 4 000 incendies (source Promotelec). Les incendies : ils peuvent étre provo- qués par plusieurs phénomenes * un échauffement des conducteurs dé a leur section insuffisante ou & une de- mande de puissance trop importante ; sun court-circuit entre les parties conductrices (ce qui provoque une surintensité important) ; un mauvais contact dans les appareilla- ges ou les raccordements (échauffe- ments) 5 sun arc électrique dé au mauvais iso- lement des parties conductrices ou a la présence <'humidité. wee un échauffement Les risques corporels : le passage du courant électrique & travers le corps hu- main peut provoquer des effets patho- physiologiques qui vont des picot jusqu'a larrét cardiaque. On distingue deux sortes de contacts avec des parties électriques, ments Les contacts directs : ils sont caracté- risés par le contact direct du corps hu- main avec un conducteur sous tension et le sol Les contacts indirects : ils sont carac- t6risés par le contact du corps humain avec un appareil accidentellement sous tension et le sol, par exemple un fil dé- nudé en contact avec ka carcasse métal- lique d'un apparei ménager, Le passage du courant dans le corps end de nombreux facteurs : sla résistance du corps humain ; sla callosité et "humidité des mains (en cas de contact avec ka main) 5 sla nature du revtement de sol (plus ‘ou moins conducteun) ; sla nature des chaussures ela durée du contact. Mais sachez qu'une tension supérieure a 25. V en alternatif dans de mau- vaises conditions peut étre mortelle De méme, avec le courant domestique, une intensité supérieure 4 40 mA (mil- liampres) provoque la mort, Done en électricité, la principale regle & respecter est la sécurité Le court-circuit En courant alternatif, un court-cireuit est 0.2 un contact accidentel entre phase et neutre ou, dans le cas d'une installation en triphasé, entre deux phases. En con tinu, un court-circuit se produit lorsque les deux polarités entrent en contact. Ce phénoméne peut étre provoqué par le branchement d'un appareil défectueux, mpoule électrique qui + grille par la présence d'eau sur les lignes élec- trigues, etc Lots d'un court-circuit, le contact acci- par une dentel entre les deux conducteuts provo- que une forte au en un temps tr loi @Ohm applicable au courant cont (= Rx Edonet=U +R), lar centre les conducteurs (R) devenant pres- que nulle, la tension Gant constante, on peut estimer Fimportance de Pintensité lun court-circuit. Vintensité par la puissance du générateur et la faible résistance de la ligne. bref, Si fon se référe a la istance st limitée / oo ple considérons un circuit alimen: tant en 220 V continu une ampoule de 100 W. Vintensité consommée en ré al est de 0,45 A (I= P/U). Ima nons un court-circuit qui fait chuter kx résistance des lignes 4 0,05 ohm. Vi ne tensité du court-circuit pourrait atteindre 4 400 amperes (220/0,05). La figure 12 présente la courbe de la pro Vintensité dans le court-circuit de cet exemple. ssion de En courant alternatif, le phénomene est plus complexe du fait de oscillation de Les bases eer Peoria! ena Le court-cireuit en courant continu Figure 12: la tension mais le résultat est similaire. La forte augmentation de Pintensité pro- duite lors du court-circuit se traduit par une brusque et importante augmentation de la température des conducteurs. Cette température élevée a pour effet de mo- difier les propriétés du métal constitu les conducteurs, de détruire Visolant et échauffer le support des lignes (mou- tur gaines) ainsi que leur envi- nt Figure 13 : Le court-circuit 31 ronnement (tissus muraux, par exemple), ce qui entraine des risques d'incendie. Crest pourquoi il est primordial de pouvoir couper Palimentation du cir cuit le plus rapidement po: Timportance du rdle des dispositifs de La surcharge intensit anormales. Les surcharges normales apparaissent lors de la mise en marche de moteurs, de transformateurs ou de tubes fluores- cents. II se produit alors une égale a plusie consommée par ces a et non dangereuse. Figure 14 : La surcharge st due au pass trop importante par rapport au diamétre des conducteurs. On peut distinguer deux sortes de surcharge : le surcharges normales et les surcharges 5 fois Pintensité normale ppareils, Mais ta pointe est de courte durée, done normale Les surcharges anormales se produisent, par exemple, lorsque Pon raccorde trop d'appareils sur une méme ligne. Les con- séquences sont alors identiques 2 celles d'un court-circuit, & savoir: échauffe- ment des conducteurs, destruction de Visolant et échauffement des supports. Vintensité est évidemment inférieure celle d'un court-circuit mais le phénome- ne pouvant durer, le danger dincendie est non négligeable. Pour remédier 2 ce probléme, on a des dispositifs de protection nt de dépasser une certaine in- tensité selon le diametre des conducteurs des lignes électriques. Ce méme diametre détermine également l'intensité maximale a ne pas dépasser, comme nous le ver- rons plus loin interdi Le défaut d‘isolement Le défaut disolement est df & un endom- magement de Fisolant sur un ou plusieurs conducteurs de phase. Un défaut sur plu- sieurs conducteurs peut se traduire par un court-circuit direct, par exemple si les fils se touchent ou s‘ils sont tres proches. Pun de Pautre en présence Vhumidité. Un défaut sur un conducteur de phase peut se traduire par une perte de cou- tant. Ce probléme peut se produire au niveau des lignes de Vinstallation mais aussi sur des appareils ménagers si le conducteur endommagé vient toucher la carcasse métallique de Pappareil Pour comprendre ce phénoméne, il faut reveni 2 la distribution de l'électricité. Le plus souvent, le courant dont vous disposez. provient d’un réseau avec neu- tre a la terre (figure 15). Si Fisolant d'un conducteur de phase est endommagé et quill entre en contact avec la terre, il © Pree _—— @ En cas de défaut d'isolement Lorsque le courant de fuite est trop important, le dispositif différertiel coupe'alimentation électrique. Figure 15 : Le régime du neutre @ la terre va directement rejoindre le potentiel de neutre, d’od une sorte de court-circuit & travers la terre. Grace a sa fonction différentielle, le disjoncteur d'abonné élimine ce risque en coupant Valimentation générale de Pinstallation lorsque la perte de courant dépasse un certain seuil. Il n’est malheu- reusement pas tres sensible et, pour am liorer la sécurité, la norme régissant les installations électriques & basse tension NF C 15-100 Installations électriques & basse tension exige désormais Vinstalla- tion de dispositifs différentiels 4 haute bilité (30 mA) afin de limiter les per- tes de courant & cette valeur tres faible. ls améliorent la sécurité en minimisant les risques ¢’électrocution. Figure 16: Les contacts directs et indirects Contact direct (contact avec un conducteur dénudé) sens Les effets des défauts d'isolement peu- vent Cire ts dangereux, surtout lors- qu'une personne entre en contact avec un conducteur, une gaine métallique ou un appareil électroménager défectueux, On peut considérer deux cas tacts directs et les contacts indireets (figu- te 16). Les contacts directs se produisent lorsqu'une personne touche directement un conducteur de phase privé d’isolant ou dont Visolant est détérioré. Le cou- rant électrique traverse le corps pour rejoindre la terre, d’oti un risque d'élec- trocution, Ce cas n'est pas & proprement parler un défaut d'isolement mais il en caractérise tres bien les effets. Les contacts indirects se produisent lors- qu'un conducteur endommagé entre en. contact avec la carcasse métallique un appareil électroménager. On peut consi- dérer ici aussi deux cas de figure = — Vappareil est relié 2 une prise de terre, La perte de courant transite directement par le fil de terre. Si elle est trop importante, le dispositif de protection se déclenche ; jes con- Contact indirect — Pappareil n'est pas relié 4 une prise de terre ou il est relié A une prise de terre non conforme. Le courant est isolé vis-2-vis de la terre, par les pieds de Ia machine, mais lorsque Von touche la carcasse de Vappa- reil, la perte de courant, ou courant de fuite, transite par le corps pour rejoindre la terre. On comprend, notamment pour ce type de défaut, Fimportance des dispositifs de protection. La prise de terre est éga- nt tres importante. Le conducteur de terre est désormais exigé pour toutes les lignes électriques, y compris pour les circuits d'éclairage et les prises de courant dans toutes les pieces. Le défaut cPisolement est la panne la plus difficile a déceler et A résoudre. Le défaut peut tre fluctuant ou intermittent, par exemple sous influence de Phumidité Il ne se traduit pas toujours par le fait que vous sentiez. du courant en touchant un appareil. Un simple clou planté par mégarde dans une canalisation Glectrique strée dans un mur légérement hu- mide peut étre suffisant. Vhumidité du ‘mur suffira a conduire le courant de fuite jusqu’’ la terre et & provoquer le défaut. Vous avez peu de risques de toucher le clou mais te disjoncteur d’abonné ou te dispositif différentiel haute sensibilité (si vous en tes Equipé) se déclencheront intempestivement et une longue enguéte sera alors nécessaire pour retrouver le clou fautif ! enc: La surtension Les surtensions les plus importantes sont produites par Pélectricité atmosphérique, c'est-a-dire la foudre (figure 17). La fou- Figure 17 : Les surtensions dues @ la foudre _ Les bases — Le grand livre de I'électricité— Figure 18 : Les départements ott le parafoudre est obligatoire dre peut tomber directement sur une li- gne aérienne, ce qui est assez rare. Elle crée alors une surtension qui peut attein- dre 5 millions de volts et qui se déplace sur la ligne a la vitesse de la lumiére. lle peut aussi, en tombant & proximité dune ligne et par effet magnétique, créer une surtension qui peut dépasser 400 000 volts et se propager dans les ligne: Afin de remédier & ces phénomenes, le distributcur (EDF ou autre) met en ocu- vre de nombreux procédés permettant déviter que la surtension due 2 la foudre ne vienne endommager les installations raccordées au réseau. Mais le risque n’est pas totalement écarté, en particulier si la foudre tombe 2 proximité de votre dérivation. Dans certaines régions pour les habita- tions alimentées par des lignes aérien- nes, la norme NF € 15-100 Installations électriques @ basse tension recommande Vinstallation de parafoudres dans les ins- tallations privatives. La figure 18 présente en bleu (niveau 4) les départements od Vinstallation d'un parafoudre est obli- gatoire dans les habitations neuves ou 1énovées, Si vous désirez vous protéger de la fou- dre, sans toutefois réaliser des travaux sur votre installation, sachez qu'il existe des adaptateurs ou des blocs multi ses équipés de parafoudres, destinés a la protection des matériels sensibles (infor- matique, hi-fi, vidéo, télévision). i= Faut-il rénover 7 La plupart des installations électriques anciennes ne sont plus aptes supporter les appareils modemes que nous som- mes amenés a raccorder. Souvent, elles n’étaient prévues que pour Méclairage et quelques petits appareils de faible con- sommation, Ces installations ne se trou- vent plus du tout en conformité avec les regles élémentaires de sécurité (prise 2 cOté d'une baignoire, par exemple) : le matériel s'est usé, il n'est plus conforme. Les moyens de protection rudimentaires : par exemple, il n' pas de prise de terre. Ces quelques remarques semblent évi- dentes mais beaucoup n'en ont pas cons- cience. On pense a refaire les peintures mais rarement Vinstallation électrique, partant du principe que tant que cela fonctionne, il n'y a pas de problémes Gusqu'a ce quills arrivent '). La rénovation de votre installation va vous permettre de disposer de circuits adaptés & vos appareils, d'avoir des pri- ses de courant en nombre suffisant et placées plus utiles (avec la prise de terre et des protections désormais obligatoires pour les enfants), d'avoir des éclairages qui mettent en valeur votre intérieu talent avait aux endroits qui vous sont les , Metre: en parfaite sécurité et souvent de réaliser des Economies. De plus, le matériel actuel est beaucoup plus performant et il supportera mieux le poids des années. I faut les travaux sur une installa ne tolérent ni I' bricolage. Tl existe désorma savoir que n électrique -peu-prés ni le mauvai is des régles tres strictes. qu'il est obligatoire de respecter. Sache que ces régles ne sont pas imposées pour vous importuner. Elles sont le fruit de nombreuses années de constats et de recherches ayant pour but d'offtir une totale sécurité. Ta norme en vigucur s'applique & toutes les installations ou extensions nouvelles. Par exemple, si vous rénovez. votte loge- ment ou si vous aménagez. une extension {aménagement de combles), la nouvelle norme s‘applique de fait Rénovation partielle, totale ou extension ? Cest un choix qu'il est difficile de faire a votre place. Cela dépend du temps et des moyens dont vous disposez. Sachez tout de méme qu'une rénovation totale vous apportera la tranquillité et la sé- curité pour bon nombre d'années. De plus, si elle est effectuée conjointement 2 dlautres travaux dle renovation, la gene nportante et les réaliser. sera beaucoup moins travaux plus faciles Sachez que le fait de remplacer de vieux interrupteurs ou prises de courant ne constitue pas une rénovation partielle en effet, peu de problémes seront résolus, en conservant les vieilles lignes. ‘Vous pouver réaliser une rénovation pat tielle en suivant le plan dans fa deuxiéme partie, établi par étapes. Vous pourrez avancer progressivement afin d'arriver 2 un résultat cohérent, jovation partielle, le premier organe que l'on peut envisager de remplacer est le tableau de répartition (les fusibles) ; crest le gendarme et le cerveau de l'ins- tallation ; il veille @ votre sécurité. La deuxigme étape consiste a rénover différentes lignes d'alimentation (du couloir, de Mentrée). Les bases — Le grand livre de I'électricité— Par la suite, vous pourrez rénover pitce par piéce en vous raccordant sur les nou- velles lignes passGes précédemment. Si vous n'envisagez qu'une extension (création d'une nouvelle pigce, par exemple), vous devrez vous raccorder directement sur le tableau de protection et respecter toutes les normes dans cette installation. Respectez la chronologic habituelle des travaux, Les travaux d'électricité ntinter- viennent pas 2 n'importe quel moment dans un projet. Is doivent intervenir avant la pose des isolants et des dou- blages, avant le coulage d'une chape ou la réalisation des faux plafonds. La conformité Norme NF C 15-100 Installations Aectriques & basse tension La nécessité de réglementer les ins- tallations s'est tres t6t fait sentir. Des 1911, la publication 137 déterminait les instructions concernant les installa- tions électriques de premiere categorie dans les immeubles. En 1930 naqui NF G 11 qui fut transformée en USE 11 en 1946, Elle prenait en compte les regles dexécution des installations électriques et Hintroduction des conducte matiére synthétique en remplacement des isolants en tissu, En 1956 apparut ka premigre NF C 15-100 qui sera refondue 1éguli@rement tous les dix a jusqu’a la derniére en date de 2002. Ap- plicable depuis juin 2003, la norme NF C. 15-100 évolue en vue d'une harmonisa- tion européenne et internationale. sen ns environ, Des régles beaucoup plus strictes sur la sécurité ont été définies. Toutes les installations électriques neuves ou réno- s doivent obligatoirement satisfaire cette nouvelle norme. Cet ouvrage tient compte de toutes les dispositions qu'elle definit. Guide UTE C 90-483 Cablage résidentiel des réseaux de communication Avec Vaceroissement des communica- tions, des applications multimédi bureautiques et informatiques, les bati- ments @ usage résidentiel demandent des ciblages de plus en plus spécifiques pour ffir une bande passante et un débit éle- vés que ne permettaient plus de fournir les installations anciennes. Les différents services de communication convergent et se retrouvent sur des réseaux autrefois distinets (eéléphor IP, In- ternet, télévision). Le guide UTE C 90-483 régit tous ces services et applications. Cet ouvrage en tient également compte. 8, Consuel Dans le but de veiller & la conformité des installations, un organisme de v fication a été créé ; le Consuel (Comité national pour la sécurité des usagers de lélectricité). Le Consuel intervient sur les installations neuves et dans les projets de renovation. Par rénovation, on entend la rénovation totale d'une installation. Il est évident que si vous refaites Vinstallation d'une pitce, vous n'aurez pas besoin d'une Vérification de vos travaux. Lors d'une rénovation totale, quand l'on a besoin d'étre raccordé au réseau public, le distributeur exigera une attestation de conformité délivrée par le Consuel de votre région. Si vous avez besoin d’électricité pour exécuter vos travaux, votre distributeur peut vous proposer un raccordement FEUILLET ROSE A DETACHER ET A CONSERVER PAR L'INSTALLATEUR AVANT ENVO! AU CONSUEL (Cochet de linstaleteur (ne corceine pas les particliers) Ces dex rubiques doivent faite eppereine les Waverx reuts que vous avez réaliss ot dont vous prener ie yesporsabitte Figure 19 : Exemple d'attestation de conformité Ln plan daeces, Site charter ria pas pu ire owe, les fais RESTON PROTECTION COTE LES CONTACTS ECTS sie ose ‘SEPARATION OES FONCTIONS ‘SECTON MINRLE OES COMDUCTENRS Sonics enn dares | [oe Candas et i. CONF ORITEDU MATERIEL Aopatloge ot naa ean tees "een Figure 20 : Exemple de rapport de visite du Consuet provisoire pour Ia durée des travaux. Le raccordement définitif ne sera réalisé qu'apres Vobtention de Hatt conformité (figure 19). ion de Vingt jours avant la date prévue de mise sous tension par votre distributeur, vous devex transmettre 2 la direction régionale du Consuel votre attestation de confor- mité diment remplie et signée par vous- méme ou par Vinstallateur. Le formulaire de Hattestation de conformité doit etre commandé 2 la direction nationale et accompagné de votre participation for faitaire aux frais de controle fixée par arrété ministériel (environ 100 €). Un controle par sondage est effectué dans un délai de dix & vingt jours aprés réception de attestation par le Consuel. A issue de sa visite le contréleur vous remet soit Hattestation visée permettant @obtenir ka mise sous tension, soit la notification des non conformités relevées (figure 20). En cas de non conformités relevées, vous dever effectuer les travaux nécessaires, puis envoyer une déclaration écrite 3 votre direction régionale du Consuel mentionnant avec précision les modifi cations effectuées. Si votre courrier est suffisamment motivé, le Gonsuel peut apposer directement son visa et vous renvoyer Vattestation. Si votre courrier est insuffisant ou si les non conformités étaient nombreuses, une nouvelle visite de controle est déclenchée. Attention ! a contre-visite est facturée plus cher que la premiére (environ 150 €). Si le chantier était inaccessible ou pas assez avaneé le jour de la premigre visite, celle-ci sera tout de méme facturée. On comprend facilement qu'il est né saire de bien réaliser son installation des le départ afin de s'éviter des soucis et des, frais inutiles. Nessaye pas de bricoler votre installation en pensant que cela ne se verra pas, les vérificateurs du Consuel iation fondée en 1962 tune asso dans le but de promouvoir la qualité et la sécurité des installations électriques, pile regroupe des constructeurs, des ins tallateurs et des distributeurs. Promotelec décerne des labels de qualité pour les installations électriques dans la struction neuve et habitat exist qui garantissent la sécurité, la qua les performances des installations. Les équipements électriques pres les notions de base en électricité, nous allons aborder une partie théo- rique. Il ne faut pas vous lancer dans la réalisation de votre installation sans savoir exactement comment procéder. Il est néce: idier vos besoins afin de réaliser installation électrique qui sera la mieux adaptée & votre logement, 2 vos désirs, a votre mode de vie et au niveau de confort recherché. Nous passerons en revue tout ce que lon peut réaliser, afin de vous offtir le plus grand choix possible. Si un montage vous plait mais que vous le trouvez trop onéreux, par exemple pour Minstant, prévoyez-le quand méme. Il est beaucoup moins cher et plus simple de preparer les lignes ou les cables et de les laisser en attente que de tage une fois le logement terminé (par exemple, des stores électriques, un systéme Glalarme, un interphone, etc.). Quand votre installation sera terminée, il sera plus difficile de faire des rajouts. Ne négligez pas ce chapitre, anticipez, prévoyez toutes les utilisations futures de chaque pice : nombre de prises suffisant, éclairage le mieux adapté, prises de téléphone, de télévision. Une prise de courant et un plafonnier par pice ne suffisent plus comme c’était le cas auparavant. La norme impose dorénavant des Equipements minimaux pour chaque piece. ire dé Déterminez vos besoins Nous allons & présent dresser la liste des réalisations & prévoir en fonction de vos besoins. Certaines sont obligatoires pour la sécurité et la conformité de Vinstalla- tion, dlautres relevent de lesthétique et du niveau de confort recherch Equipements courants La prise de terre la prise de terre est obligatoire pour toutes les installations électriques do- mestiques. Toutes les prises de courant et tous les points d'éclairage doivent étre Equipés d'un conducteur de terre appelé également conducteur de pro- tection. II doit étre acheminé y compris vers les appareils qui ne nécessitent pat Contact indirect, Alimesiation lectique Apparel en cela Fecerer hj Conducteur de protection Figure 21 Le principe de la mise & la terre de raccordement a la terre, comme les équipements de classe I. La prise de terre Elle permet, en cas de contact indirect (igure 16), d'évacuer Pélectricité vers le sol sans que celle-ci ne traverse le comps. Crest la prise de terre qui permet aux ap- pareils de sécurité de se déclencher et de Couper automatiquement l'alimentation électrique en cas dincident. un élément essentiel de sécurité. Si vous habitez en appartement, ren- seignez-vous auprés du syndic de co- propriété po équipé d'une distribution de terre. Vous pouvez aussi inspecter votre palier. A chaque étage, il doit y avoir un petit boitier de couleur jaune ou marqué terre sur lequel vous devrez vous raccorder. Pour ne pas faire d'erreur, sachez que les fils aboutissant dans ces boitiers sont toujours de couleur verte et jaune. Si cette distribution n'existe pas, i fau- dra en demander Vinstallation par lettre recommandée adres votre syndic, afin d'engager sa responsabilité. Dans votre courrier, précisez que vous eff twez des travaux d'électricité et que vo! avez. constaté Vabsence de prise de terre dans limmeuble. Demande. que soit ins- crite & Vordre du jour de la prochaine assemblée générale des copropri la question de M'établissement d'une prise de terre, d'une colonne de terre et d'une liaison équipotentielle générale afin que soient respectées les regles en vigueur concemant la sécurité, Précisez qu'en cas d'accident dorigine électrique par suite de la négligence de tiers, la sponsabilité de chaque partie pourrait @tre recherchée. savoir si limmeuble est nines Si vous résidez en maison individuelle €t que vous ne dispose pas de prise de terre, il faudra en créer une comme ne partie, Bile devra étre parfaitement conforme et sa ance mesuré Eclairage Léclairage est un élément important d'une installation d'un point de vue esthétique et décoratif. I permet de metire en valeur un intérieur et d'avoir un confort visuel de qualité s'il est bien Gtudié. TI existe différents modes d'éclai- rage (figure 22) : + direct ; + indirect ; diffus ; miste. ‘Toutes ces possibilités vous permettent de choisir un style d'éclairage. Les em- placements seront choisis soit en pla- fonnier, soit en applique avec le mode dléclairage désiré. La norme impose au moins un plifonnier dans certaines pieces (chambres, séjour, cuisine). En cas d'impossibilité technique ou en ré- novation, il est admis de remplacer te plafonnier par deux appliques ou deux prises de courant commandées. Dans les autres pidces le choix entre plafonnier et applique murale est libre. La norme prévoit également un point d'éclairage minimum a Pextérieur & chaque entrée (principale ou de service). Pour des appliques, choisissez des emplacements judicieux. Ne les place pas trop bas (1,80 m environ), pas der ¢ une porte ou dans un couloir trop étroit Attention : il existe des régles strictes pour Vinstallation des éclairages dans les pices humides, salles de bains, cui- sine, sous-sol. Nous vous présenterons ces regles ainsi que des suggestions dans _ Les équipements — les paragraphes consacrés aux diffe pieces. T convient également de choisir le mode de commande souhaité pour ces écla rages. Un seul point de commande (Vin- terrupteur), deux points de commande (le va-et-viend, trois points ou plus (le élérupteur). Vous pouvez aussi opter pour un systéme 2 variation & partir d'un ou plusieurs points (le variateur, le télévariateur), ntes Llemplacement de ces commandes est important. Pour les pices d'habitation, il est situé généralement a droite en en- trant ou a lextéricur de la pidce, a porté de main, c'est-a-dire & une hauteur finie comprise entre 0,8 et 1,3 m (1,10 m est une solution courante et adaptée a la plupart des cas). Pour la salle de bains et les toiletes, plurot a Fintéricur. Dans une chambre, on peut prévoir une commande en téte de lit. Dans une entrée, prévoyez la commande de léclairage le plus pres possible de la porte d'acces. Un grand couloir ou un escalier néces- siteront plusieurs points de commande, afin de pouvoir allumer ou éteindre de- puis laccts de chaque pitce. La norme précise que les couloirs et circulations doivent pouvoir étre allumés a l'aide d'une commande sans voyant lumineux placée 4 moins d'un metre de chaque acces, Les commandes 2 voyants lumi neux peuvent Ctre plicées jusqu' 2 mde chaque acc’s. Les commandes peuvent étre remplacées par des systémes auto- matiques de détection de présence. Laces au sous-sol ou au garage néces- ite au minimum un va-et-vient, soit deux points de commande. Apres avoir déterminé l'emplacement des points d'éclairage, choisissez. le type de lampe adapté 4 chaque situation, Le grand livre de I'électricité L’éctairage direct Le flux lumineux est dirigé directernent sur la surface & Eclairer. Il permet de metire en valeur un objet (table, statue...) Ou d'éclairer une surtace de travail (lampe de bureau). I correspond a I'éclairage procuré per les spots, les, plafonniers & réflecteur non trenslucide. L’éclairage indirect Le flux lumineux est dirigé vers le plafond qui réfléchit la lurire (plus le plefond est clair, meilleur est le résultat) On trouve dans le cormmerce de nombreuses appliques qui procurent ce type d'éclairage. Liéctairage diffus Le luminaire diffuse sur 180 ou 360 degrés. permet déclairer toute la pice. L'ampoule est généralement placée dans une verrerie ou laissée apperente si elle est décorative, est le cas du lustre ou de la réglette fluorescente. L’éclairage mixte Ilréunit les trois autres modes ¢'éclerage dans un méme luminaie. Cest le cas de la lerpe de chevet ou de table. Figure 22 : Les modes d'éclairage Les lampes Pour le confort de habitat, il est impor- tant de bien choisir ses lampe: une grande variété de formes, d’emplois, de puissances et de branchements. Les caractéristiques des lampes sont défi- nies selon plusieurs critéres. La puissance nominale est kt puissance assignée 2 la lampe. Elle sexprime en watts et figure g€néralement sur le produit. Texiste Vefficacité lumineuse est le rapport entre Ja quantité de lumiére émise en lumens a sa puissance exprimée en watts (Im/W). Plus l'efficacité lumineuse d'une lampe est grande, plus elle émet de lumigre pour une méme quantité d’énergie con- sommée. Ainsi, les kimpes fluorescentes ont une meilleure efficacité lumineuse que les lampes a incandescence qui convertissent une grande partie de leur énergie en chaleur. La température de couleur s'exprime en Kelvin. Elle permet d’évaluer ta couleur apparente qui peut étre plus ou moins chaude ou froide. Par exemple, des lampes "une température supérieure & 5 300 K offrent un blanc bleuté (couleur froide). Des lampes d'une température de couleur comprise entre 3 300 et 5 300 K procurent un éclairage blanc et neutre. En deci de 3 300 k, Ia lumiére est dite chaude (blanc rosé). Le rendu des couleurs est sp Paide de Vindice IRC. Il caractérise Faptitude d'une lampe a ne pas déformer Paspect coloré habituel des objets éclairés. Le rendu optimal est de 100 Gampe 2 in- candescence). De maniére générale, si Vindice IRC dune Iampe est égal ou supérieur 4 90, le rendu est excellent. Un indice inférieur 2 70 est considéré comme mauvais, Deux grandes familles de lampes sont utilisées dans habitat : les lampes & incandescence et les lampes fluorescen- tes, D’autres types existent, comme les lampes & décharge mais sont réservés autres applications comme l'éclairage routier. Un troisitme type se développe pour Vhabitat, les lampes & LED (Light Emit- ting Diodes, diodes électroluminescentes, figure 23). On les trouve depuis long- temps dans nos appareils électroniques familiers tels que télécommandes, télé- urs, ordinateurs, ete, Leur emploi sétend de plus en plus a Péclairage, par ‘exemple pour la signalisation (panneaux de sortie de secours, feux de circulation, feux de voiture). Les avantages sont leur faible consommation et leur durée de vie exceptionnelle dix fois supérieure une lampe fluecompacte qui elle-méme posséde une durée de vie dix fois su- péricure 2 une lampe & incandescence. Les lampes a LED dégagent tres peu de chaleur. Pour Phabitat, ce type de lampe est dis- ponible sous des tensions de 12 ou de Figure 23 : Lampe @ diodes électroluminescentes (LED) Flame isso Flamm toreadéo Ae if rn g ‘vig fN wl Ea . —_ 68mm 60 mm 36mm 35mm" 1160.8 500, 258100 co 16860 25860, E27 E40 27 B22 E27 e14 622 14622 Flame “coup de vent Tube HO C ij ig is . 8s 6 ‘35mm 45mm 20 mm 25mm 15860 | [a6] 108100 a6 | E14 14 622 E27 14 82 ‘Standard oh rs Sphenque RS0/RES ‘alte ergentée Poiretio ae A — — ia i ily . e | | e.. 3 Vl Ee} | € Bl? 2 8 x : 1 = Sam asm 60768 ram 50768 rm 15 25.840 | (40.8 100 [25 a 40| 40 a 60| Ete EN E27 eu | E27 Figure 24 : Les différentes formes de lampes @ incandescence Réflectour R 95 PAR 38 ir | ‘erm 75.8160 60 8 120 E27 27 Linotte $19 = tr aa notte $15 25a60 S15 21725 mm, 440/284 mn ‘he cos etree cto | J {fs soars & cM19 £200/1 000 mm “Tube & culots latéroux $148 | | tE 36.0120 us Ve “Tube a culot lateral $140 Figure 25 : Lampes et tubes a incandescence 230 V avec divers culots. Les puissances proposées les réservent 4 un éclairage ponetuel ou décoratif. Les lampes & incandescence (figure 24) peuvent se classer en deux catégories classiques en verre et halogenes. Les pre- mires se composent d'une ampoule en verre contenant un gaz de remplissag inerte (généralement un tiers dazote et deux tiers d’argon) ou un gaz plus rare comme le krypton. ampoule renferme un filament résistant en tungsténe. Lors que le courant électrique le traverse, il est porté a incandescence par effet joule. Le filament perd lentement de sa matitre au fil des heures de fonctionnement, Cest pourquoi il finit par se briser apres un allumage ou au moindre choc. Bn effet, a Varrivée du courant il se produit une surchauffe car Vintensité est supérieure quand le filament est froid, C’est pour quoi ces lampes grillent souvent au: mo- ment de Pallumage. Avec cette technique, seulement 5% de énergie est conver tic en lumitre. Le reste est restitué sous forme de chaleur. Les lampes & incandescence classiques sont commercialisées sous différentes formes : standard, sphériques, globes, flammes, tube Leur verre peut étre clair, dépoli ou opalisé. Les ampoules claires doivent étre utilisées dans des luminaires avec diffuseur afin d’éviter Péblouissement, Jn revétement réfléchissant peut par- fois recouvrir ampoule. S'il est situé en partie basse, il s'agit d'une lampe réflecteur. Sil est situé en partie haute, il s’agit d'une lampe & calotte argentée. Les lampes & incandescence cla peuvent également se présenter sous la forme de tubes (figure 25). Les plu courants sont les linolites ou les tubes culots latéraux. ques Le culot est un critére important de classi- fication de ce type de lampes (figure 26). L sont les plus courants. Le petit diam@tre est noté E14 et te grand diamétre £27. La lettre E correspond & Vinitiale de Vinventeur de la lampe vide, Thomas Edison, en 1879. Un autre culot, & baionnette (B), était tes répandu en France. Dans Phabita, on trouve encore le format B22 et par- fois des lampes B15 dans les installations anciennes. culots 2 vis Les lampes incandescence 2 halogene ont été inventées en 1959 par General Electric. Elles produisent également de la lumiére en portant un filament 2 in- candescence. ampoule est réal résistant aux hautes températures (quartz ou verre spécial) rempli d'un gi haute pression, de la famille des haloge- nes (fluor, chrome, iode ou brome). Le tungstene du filament se combine avec le gaz halogene pour former un mé- lange qui se redécompose, sous leffet de Ia chaleur, en tungstene et en gaz halogéne au contact du filament. Cel ci se régénére done en permanence, ce qui offre une durée de vie jusqu’a qua tre fois supérieure & celle des lampes 2 incandescence classiques. Ce principe de fonctionnement permet de survolter le filament ce qui produit une lumiere plus importante pour une puissance équivalente. Il est recommandé de ne pas toucher une Lampe a halogéne avec les doigts, pour deux raisons. Les graisses présen- tes sur les doigts produisent du carbone entrainant le ternissement de la Lampe. Le sel de Pépiderme réagit 3 haute tem- pérature avec le quartz, en le fragilisant, ce qui peut entrainer ’éclatement de Vampoule. ‘e dans un matériau sous 5.0 De: Figure 26 : Les culots des lampes a incandescence Les lampes halogénes peuvent fonc- tionner directement sur le réseau 230 V (figure 27) ou en tres basse tension 12 V (figure 28). Dans ce cas, Palimentation est assurée par un transformateur TBTS (Tres Basse Tension de § Les lampes halogenes émettent un rayon- nement ultraviolet. Elles doivent done @tre munies dun €cran en verre ou équi- pées c’'une double envelope : 'ampoule halogtne est enfermée sous une seconde ampoule de forme classique. Les petites ampoules halogénes TBTS utilisées no- tamment dans les luminaires de bureau sont souvent élaborées dans un verre traité contre les ultraviolets, Comme pour les ampoules 4 incandes- cence classiques, vous pouver faire fonc- tionner les ampoules halogénes avec un variatcur de tension pour faire varier leur intensité lumineuse, La deuxitme grande famille de lampes s dans V'habitat sont les lampes ‘entes (figure 29), qui représen- tent les 2/3 de Ia lumiere artificielle pro- duite dans le monde. Elles se divisent en deux principaux groupes : les tubul et les fluocompactes. Les premiers tubes fluorescents apparais- sent en 1938. Leur principe de fonction nement repose sur Vionisation dun gaz sous Teffet du courant. Une décharge électrique dans un tube de verre con- tenant une vapeur de mercure 2 basse pression provoque une luminescence dans la gamme des ultraviolets, done faiblement visibles. Une poudre recou- vrant Vintérieur du tube transforme ce rayonnement en lumiére visible selon le principe de ta fluorescence. Tous les tubes fluorescents nécessitent un appareillage spécifique pour pouvoir fonctionner (ballast, starter et réglette aires, support). Vinvestissement de départ est plus important, cependant l'utilisation se révele beaucoup plus Economique que {es lampes a incandescence. Seuls le tube et le starter nécessitent d’étre remplacés occasionnellement, Leur durée de vie est jusqu’a douze fois supérieure 2 celle des lampes a incandescence classiques. Leur efficacité lumineuse dépasse 80 Im/W a comparer aux 15 Im/W d'une ampoule classique. Pour la méme quantité de lumi¢re produite, la consommation de courant est done six fois inférieure. Les tubes de petite longueur ont un diamétre de 16 mm. Les tubes de 0,60 1,80 m ont un diamétre de 26 ou 38 mm. Les tubes de 26 mm étant les plus perfor- indent de plus en plus. mants, se r6pa ‘Tous les tubes fluorescents ne procurent pas la méme lumitre. Ta plupart sont dotés dun marquage de trois chiffre Le premier indique Findice de rendu des couleurs. Le chiffre 8 correspond 2 un indice compris entre 80 et 90. Le chiffre 9 indique un indice supérieur 2 90. Les deux autres chiflres indiquent fa température de couleur. Par exemple, le nombre 27 signifie 2700 K, le chiffre 30, 3 000 K. Pour apporter une ambiance chaude, sans altérer les couleurs, choi- sissez une température de 2 700 K. Pour simuler une lumiére naturelle plus froide, choisissez un tube dont la température est de 6 500 K. est possible de faire varier ka lumino- sité des tubes fluorescents en utilisant des ballasts électroniques spécialement congus a cet effet. Les tubes fluorescents sont parfois impro- prement appelés «tubes néons. Cest par confusion avec les tubes des enseignes lumineuses qui sont remplis avec ce type de gaz et procurent une lumiere rouge. Les lampes fluocompactes ou & économie Douite PAR GU 10 GU 10 [Al sem, 155/62 mm PAR 30 ot men n © — i Oo} Eg 8 g aE =i f 2 758100 woazso| |Wleoa1s9 oa) tem er ever | |iilezraze ee u 03250) "17 [2000 | | we | Figure 27 : Les lampes halogenes 230 V GUS 3 Miroir dictroique a YT 50/51 rm 1 20850 cuss BLPING A BLPin GY 6.35 44149 mm ‘30183 mm Principaux brochages des lampes halogénes trés basse tension ca eyeas us cuss \ d ; i Al | :\ Br Term Slflliem Spf 8 I fsennnme 15,2 mm max. a 415,76 mm max. 16,35 | i = (at jo 3 I if { = Performances d’éclairage des lampes dichroiques 1500 oes 6st ees Figure 28 : Les lampes halogénes TBTS Tubes les plus courants Tube tuorescent minature G5 a lels 136/517 “Tbe tuorescent G5 a “ 49/1159 mm ‘Tube fluorescent standard G13 0 26: f > aC 7 345/1 500mm ‘ve miei O38 a & 90/1 500 mm Principaux brochages 65 ars _ Les équipements — “Tbe fluorescent on «Us g \ {25mm >) [wl «ars a / [iB Gs 3101765 mm : witease @) ors mt E [W[tease irene inte |g) os a ' e's el re i € L( e2 0 é 3 : \ jk = fee £ [W| 20865 [W]z2aa0 a [Bi Gisri7é [Bl cto e109 16mm Riv erm Principes de raccordement Un tube et un batast Tube Ballast BIC) Qs emer sane] |) Te wwe a ‘Stentor ‘Starter mane Figure 29 : Les tubes fluorescents Les lampes a alimentation semi séparée qui Tessie «Ronan Tne © ooo anos soci al ete 2 @O WY? I|— ) = em em em sm es 5 —. 2 106/280 mm 110/470 mm 1097169 mm 129/498 mm aig? wn ne vy 26 —e 2x78 sant 10826 10826 13826 eas (Gead-1/2/3 Geaq/2/8) (Gea 1 1c0he Les lampes a alimentation séparée Fluocompacte 20 “Tube simple Fluocompacte FL. Alecronique 7am 28mm | | {inf ieee san pmeee {witass. GR10q 267 2610 |B) een Figure 30 : Les lampes fluocompactes d’intégration 1921204 ren 85/220 mm 122/217 mem 205/415 mm c’énergie produisent de ta lumiére de la méme maniére que les tubes fluorescents a Ia différence que le tube est minia~ turisé et plié en deux, trois ou quatre. Elles sont apparues en 1980 sous deux types différents. Les lampes d'intégra- tion (figure 30) sont équipées d'un culot & broche (figure 31) et destinée: a des luminaires spécialement congus. Les lampes de substitution (figure 32) sont équipées des mémes culots que les lampes & incandescence auxquelles elles peuvent se substituer. En effet, un ballast électronique est incorporé dans leur culot. Leurs avantages sont les mémes que ceux des tubes fluorescents & la différence que le tube n'est pas interchangeable. Le principal reproche qui leur est fait est le prix Clevé qui nécessite au moins quinze mois pour étre - amorti -. De plus, leur durée de vie peut étre tres différente une marque & Vautre (du simple au triple selon des études d’associations de consommateurs). Enfin, Futilisation de ce type d’ampoule ne remplace pas en tout point Pusage attendu des ampoules a incandescence : elles ne fonctionnent pas avec un variateur de lumiere et elles né= cessitent quelques minutes avant dattein- dre leur potentiel lumineux maximum, En fin de vie, elles représentent un déchet potentiellement dangereux (mercure) qui nécessite un recyclage spécifique. Pour une démarche environnementale aboutie, il convient done de prendre en compte aussi cet aspect. encore limité niveau du particulier. Ces ampoules sont 2 utiliser 2 bon escient dans les piéces nécessitant un éclairage prolongé. Elles sont inutiles, par exemple dans un couloir ou une circulation, _ Les équipements — Les futures Lampes utiliseront certai- nement les nouvelles technologies en mettant & profit ka nanostructuration di ux pour contrdler Pémission de lumizre en la canalisant dans un seul mode optique ce qui permettra d’obtenir des émetteurs de lumire 8 tres haut ren- dement quantique capable de dépasser les lampes 2 incandescence. Par exem- ple des nanotubes en carbone pourront remplacer le filament en tungsténe pour une efficacité bien supérieure. Le tableau de la figure 33 résume les principales ristiques des diffé rents types de lampes disponibles dans le commerc Dans la maison, les nombreuses act des occupants nécessitent des particuliers. IIs peuvent étre utilisés pour aménager Mespace, créer des volumes, des ambiances ou mettre en valeur une décoration, Dans la cuisine, une ambiance agréable est nécessaire tout en respectant un ni veau de lumigre suffisant pour ki bonne réalisation des taches et pour la sécurité Un éclairage d’ambiance au plafond il lumine toute la pitce. Le diffuseur doit aussi €clairer les murs, les plans de travail et le plafond, La cuisine reste éclairé longtemps chaque jour, aussi on peut y placer avantageusement des tubes fluo- rescents ou fluocompactes. Dans cette pice, il faut également prévoir des €clai rages localisés pour les vail. A cet effet, on installe généralement des tubes fluorescents, dissimulés par un bandeau, sous le Si Pévier e placé devant une fenétre, prévoyex un éclairage spécifique pour la nuit, comme un spot ou un bandeau de spots, situé au-dessus de la fenétre. espaces de tra- meubles Le grand livre de I'électricité Les culots des lampes fluocompactes a alimentation semi séparée ou séparée 2c10 267 2611 G23 = i TH , i mo fe & ju) ® u if if i | , 8 “yu 00 en" rey waa, | el a L ! 98 net 0mm 2am Se mB nt casa a1 a2 a3 2g a1 a2 a8 L } f | Whe ut Wi Kf ui 4H di rahe : ee = We fe Baral be ier Pe "36 mm “36mm “36mm 36 mm “3mm “36mm “35mm oxzsa o2 as Gxz4q a2 a8 os f 1 f i. SS ie ve |Ujiga Toye |hfeye | [lpi | | bia bus lle Cots PEM) | | 45mm 45em 45mm 45mm 45mm 45mm oxss 075.2.nmmex. "sn 224.0, eta women nee Principes de raccordement Phase howe Phase Soe Phase Nutro ° ° < 1 } . 1 2 ? bE ° Condonsateur coelraser Conserseteur catest a sate: I cote ape) (lanes) tare} a Star FS 11 Lectrult sane starter Le ctreuit tandem Le circuit starter Figure 31 : Les culots des lampes d’intégration Les lampes alimentation secteur (230 V) Globe ‘Convertionnetie Standard Hatcotdale Flamme 3 5 : Ot § 145/163 mn 197/166 mn 38/58 mm 102/108 mm 169216mm 5820 [1sa2s | 16820 18a E14 627 B22 “E27 B22 E27 E27 Equivalence des puissances en Watts 5 ——_» 25 7 a 20 > 100 9 ——_» 40 _ 120 jg 1» 60 Figure 32 : Les lampes fluocompactes de substitution Durée de vie 1.000 200044000h 6000220000h | Bco0a 16000 ‘Ambiance Chaude et agiéatle Chaude et ts agréable Chaude aes froide | Agréable Temprérature de 27008320k 270086600K | 270086000K couleur (en Ketvins) Rendu des couleurs| Teds bon “és bon Bon a trés bon Bon Efficacité lumineuse| 10.8 13 im/W 15.25 m/w eoatooimw | 40a80imw Figure 33 : Comparatif des divers types de lampes Pour la salle de bains, prévoyez. un éclai- rage dambiance et un éclairage dirigé au niveau du ou des miroirs de toilette. Léclairage d’ambiance doit étre suffisant sans tre éhlouissant. Pour les petites piéces un unique éclairage au-dessus du miroir peut suffire. Choisissez un type de Lampe qui ne dénature pas les couleurs (teinte chaude d'IKC supérieur 490). Les lampes halogénes ou des tubes fluores cents de teinte chaude peuvent convenir. Le miroir est éclairé le plus souvent par deux appliques latérales. Dans les chambres et plus particuligre- ment celles des enfants, il convient d'ap- porter une bonne quantité de Lumiere. La piece doit comporter un éclairage général ambiance performant, généralement au plafond. Gelui-ci est de préférence blanc pour micux diffuser Ia lumitre. Evitez les lampadaires sur pied qui peuvent étre renversés. Pour le chevet, prévoyez une applique ou un spot légerement décalé vers Vextérieur, au-dessus du lit, Les lampes de chevet peuvent aussi tomber ou voir leur fil arraché. Véclairage du bureau se compose d’un luminaire place 2 60 cm au-dessus du plan de travail et doit étre situé & Popposé de la main qui écrit afin d’éviter les ombres. Utilisez des lampes de 75 a 100 W ou des lampes fluocompactes de 15. 23 W. Les interrupteurs et les commutateurs Les interrupteurs et les commutateurs sont destinés 4 commander la mise en service ou Parrét d’un appareil ou d'un point lumineux, D'un point de vue esthétique, il existe une grande variété de modeles, de tailles et de couleurs, Les antiques interrupteurs de couleur blanche sont di remplacés par toute une gamme de pro- duits aux couleurs, textures et matériaux divers qui permettent de personnaliser votre intérieur. Les interrupteurs et les commutateurs permettent assurer des fonctions de commande différentes ; il en existe divers types réservés chacun & un usage particulier. sormais Figure 34 : Interrupteur décoratif Vinterrupteur Vinterrupteur est destin€ & une comman- de appelée simple allumage (figure 35). Actionné une fois, il met en service Pap- pareil (il ferme le circuit). Actionné une deuxiéme fois, il coupe Palimentation de Tappareil Gl ouvre le circuit), Vine terrupteur comporte une seule touche a bascule. Test muni de deux plots de raccordement : un pour le raccordement de la phase (repéré par la lettre P), Pautre étant dirigé vers Valimentation de Pap- pareil (souvent appelé « retour lampe -). Il nest done pas possible installer une prise de courant reprise sur un interrup- teur contrairement, a ce que heaucoup de néophytes croient Une variante de Pinterrupteur simple est Pinterrupteur & voyant. Celui-ci permet, grace a un petit voyant lumineux, de connaitre Pétat d'un éclairage que Ton ne voit pas directement (cave ou grenier, par exemple). Si vous remplacez.un interrupteur simple par un interrupteur & voyant et que vous connectez le voyant aux deux bornes de Linterrupteur oo Interrupteur ouvert: -lecircutt est coupé: le courant re pasee Interrupteurfermé: -lecreuitestétabl: -lecourant: passe. Leva-et-vient dispose dun plot P, appelé aussi commar. Lorsque ton appuie surla touche du vaet-vient le contact entre F et 1 se coupe et sétablcentreP ev2. Le varet-vent permetde commander un éclsirage de deux points aiférents. Le double allumage i tT Ledouble allumage permet la commande de deux points lumineuxa partiedu méme ‘commutateur. rence noen ravers, eréant ainsi unpointde commande ‘supplémentaire, Figure 35 : Représentation schématique des commutateurs électriques Le grand livre de I'électricité— Hinterrupteur, il fonctionnera 2 inverse du point lumineux qu’il commande, Lors- que le point lumincux est en service, le voyant est éteint et vice versa, Pour obtenir un voyant lumineux fonctionnant en méme temps que Péclairage que com- mande Vinterrupteur, vous devez. amener un conducteur de neutre, Dans ce ¢% le voyant est connecté entre le neutre et le retour lampe. Il existe Ggalement des interrupteurs doubles munis de deux touches pour commander deux circuits différents ou pour assurer le double allumage (voir plus loin). Le commutateur en va-et-vient permet la commande Pun circuit a partir de deux points différents. Extéricurement, le va- et-vient est similaire & Finterrupteur, Son, mécanisme est cependant different : il est muni de trois connecteurs. Sur Fun, marqué de la lettre P, est raccordé le conducteur de phase ; sur les deux autre sont raccordés des conducteurs appelés havettes, Sur le second va-et-vient, le re- tour lampe est raccordé sur le connecteur marqué P, les navettes étant raccordées. sur les deux autres. Vinversion di au fonctionnement du sna vettes ne nuit pa systéme. Chacun des deux va-et-vient du circuit permet indépendamment Fouver- ture et la fermeture du circuit, done & la mise en service ou 2 Parrét du syst@me éclairage. Un va-et-vient peut remplacer un inter- tupteur tandis que le contraire est im- possible, Pour utiliser un va sur un circuit en simple allumage, il suffit utiliser le plot marqué P Cappelé ‘galement » commun ») et l'un des deux autres plots. et-vient existe -vient dou- bles destinés a la commande de deux circuits différents, Dans les installations ts anciennes, il est possible de rencontrer un systéme dépassé de va-et-vient appelé va-et «allemand » ou « belge «. Ce systeme fonctionne parfaitement mais il est ues dangereux. Les navettes sont rempla- cées par la phase et le neutre. En cas de remplacement d'un va-et-vient équipé de vieux fils mal repérés, le court-circuit est vient assuré. De plus, les commutateurs souf- frent et vieillissent beaucoup plus vite En pr tion totale du circuit est indispen: ence dun tel systéme, la rénova- sable, Le permutateur Le permutateur est un commutateur qui west plus tres utilisé de nos jours. Ce type de matériel était obligatoirement installé sur un circuit de va-et-vient. Son réle consiste & inverser les deux navettes et 2 -et-vient avec trois commutateurs de commande. Le permutateur dispose de quatre plots de raccordement sur lesquels viennent se connecter les navettes. Les fabricants, fournissent encore ce type de commu- tateurs mais ce sont généralement des -vient doubles adapt lorsqu’on désire plus de deux points de commande, on utilise un télérupteur. Si vous disposez d'un permutateur et qu'il tombe en panne, vous pouvez vous dépanner en raccordant chaque navette Wartivée avec une navette de départ, 2 Paide de dominos. Cette solution permet utiliser le circuit en simple va-et-vient en attendant d'acheter un nouveau per mutateur. créer ainsi un va Le double allumage Le double allumage n’est pas un commu- tateur spécifique mais c'est un type de raccordement. Il est utilisé pour alimen- ter des suspensions de grandes tailles dont les ampoules s'allument en deux temps ou pour commander deux points C'éclairage distincts depuis le méme com- mutateur, On peut réaliser ce type de commande avec un double interrupteur ou un double va-et-vient. Les prises de courant Les prises de courant sont destinées au raccordement (appareils mobiles : ap- pareils électroménagers, de chauflage, chaines hifi, ete, Les prises neuves doi- Figure 36 : Prise de courant normalisée vent obligatoirement étre équipées d'une broche de mise 2 la terre. Elles permet- tent le raccordement de tous les types C'appareils dont la fiche comporte ou non un raccordement de terre. En revan= che, les prises anciennes ne permettent pas le raccordement des prises avec terre, les alvéoles étant d’un diamétre inférieur. On peut résoudre ce désagrément en uti- lisant un adaptateur ou en remplagant la prise. Nous ne présenterons ici que les prises de courant pour le monophasé, _ Les équipements — Cest-avdire les prises 2 deux poles (2P) ou deux péles plus terre (2P + T) car ce sont les plus répandues. En présence de prises de courant en triphasé, les tech niques de dépannage sont sensiblement identiques. Toutes les prises de courant doivent obli- guitoirement possécer une bome de terre et un systéme d'obturation automatique des alvéoles. Les prises de courant 2 fixa~ tion 2 griffies sont interdites depuis le I*° juin 2004. Les prises de courant sont tres mportantes. Nthésitez pas a en pr un nombre important (une tous les trois metres environ). Cela évitera dutiliser des rallonges et des prises multiples. Une entrée, un couloir nécessitent au mini mum une prise de courant (par exemple, pour raccorder laspirateur). Prévoyez toujours une prise de courant 2 proximité d'une prise de téléphone ou de télévision. Evitez de les installer au milicu d'un panneau de mur, cela risque de géner 'ameublement, ou coincé dans un angle ot Paces sera difficile La norme impose un nombre minimal de prises en fonction des pieces, Nous indi querons ce nombre dans les paragraphes traitant du plan de Minstallation, Une prise de courant peut tre comman- dée par un interrupteur situé a entrée de fa pice. Si vous y raccordez un lam- padaire ou une kampe, ce systéme peut remplacer un plafonnier Mais attention, installation de prises de courant dans certaines pidces (sal de bains, cuisines) est tres réglementée. Nous évoquerons ces regles dans la partie consacrée aux pieces. Prévoyex une ligne spécialisée pour chaque gros appareil Electroménager (lave-linge, séche-linge, Le grand livre de I'électricité Les prises de plinthe _Encastrables. Prise encastrable Prise de plinthe 10/16 A (2P+ T) NGA @P+T) COROM) mn ety 104 (2P) Prise de plinthe Nc) ees x) Bystii Ceo Nc) Prise en sailic 106 A(@P+T) Prise étanche JONG AQP +7) een saillie 10 A(2P) type Mistral © oe e eared Oyo yess Prise 20.8 (2P +7) 6,10, 16, 20, 32 Aincquent intensté mavimale adrissble en ampites Pingique le nombre de poles “Tindique la présence d'un contact e terre ‘Seules les prises sur fond bleu sont. lave-vaisselle, four, plaques de cuisson, cuisiniére et congélateur) Les installations anciennes présentent une grande variété de modeéles et de formes qui vont des prises en porce- laine jusqu'aux prises en matiére plas tique. Elles étaient rarement équipées de prise de terre. La figure 37 présente quelques modéles. Les modeéles Equipés. une prise de terre sont apparus dans les constructions 2 la fin des années cin- Leur installation n’intervenait quante 560s, ks 8 Sort des modtles obsoletes, igure 37 : Les différentes prises de courant que dans les locaux humides (cuisine, sales €eau), DiffGrents modéles de prises sont dispo- nibles en fonction de ka nature de Vinstal- lation pose dans des plinthes en bois. en saillie, encastrée ou pour une Les boites de connexion Les boites de connexion sont destinées a héberger les raccordements entre con- ducteurs pour les repiquages ou les dé- rivations. I existe également des boites Les équipements lesboites deraccordement des luminaires sont utilisées comme boites de connexion. Bolte de connexion & encaster cite de connasicn Pour ccisons causes en salle Les dispositifs de connexion Les connecteurs sans vis pour fil rigide: Fourréunirde nombreux conducteurs Dérudez le condueteur connecteur, jusqu’en butée Les autres connexions Outre les épocures, vous pouvez rencontrer leraccordement alt «cenquevede cochon » felé avec duruban adhéeit. - dautresbor automatiques Figure 38 : Les boites de connexion Le grand livre de I'électricité— de connexion & placer en fin de ligne, destinées au raccordement d’appareils fixes tels que fours électriques, plaques de cuisson, appareils de chauffage. Dans les immeubles modernes, les boites destinées au raccordement des plafonniers sont tres souvent utilisées comme boite de connexion. Les boites d'encastrement de prises de courant ou dinterrupteur peuvent aussi servir de boites de connexion. Tl existe des boites de connexion pour les installations en saillie et les installations encastré Les boites pour les installations en saillie sont souvent en plastique et €quipées ou non de borniers de raccorcement. Il exis~ te Egalement des boites étanches pour les installations dans les locaux humides. tels que buanderie, sous-sol, cave. Dans les installations anciennes, i] est possible de trouver des boites de dérivation en mique ou métalliques. Les boites de connexion des installations encastrées sont de tailles et de forme: varies, en fonction des besoins. Les connexions l'intérieur de ces boites céra sont réalisées & Taide de dominos, de connecteurs automatiques, de bornes de serrage, ete, La figure 38 présente les di- vers modéles de boites de connexion Alimentations spécifiques Prévoyez tous les appareils fixes dont vous comptez. vous équiper et qui néces- sitent une alimentation électrique. Cela va de la chaudiére & gaz a Vamplificateur dlantenne de télévision en passant par les stores électriques ou le portail automa- tisé. II faut prévoir une ligne d'alimenta- tion pour chacun de ces appareils. Téléphonie et services de communication Il faut également penser aux prises de communication, car le passage des cables est plus facilement réalisable pendant la rénovation de votre installation qu'apres, Gola vous évitera la vue assez désagréa- ble de ces cables agrafés qui courent le long des plinthes et des plafonds. Ces nouvelles prises sont des connecteurs RJ 45. Les prises téléphoniques en T Installation Hi-Fi Commande Diffusion sonore Gommande, Installation home cinéma, Figure 39 : La distribution sonore sont peu & peu remplacées. Prévoyex des prises de communication en nombre suffisa i vous ne les utilise pas toutes dans Vimmédiat. la norme préconise une prise de com- munication au minimum dans chaque piece principale (chambre, salon, salle a manger, bureau) et dans la cuisine. 1 est €galement recommandé par le guide UTE © 90-483 d'installer une prise de communication dans chacune des autres pitces, y compris dans les WC et dans la salle de bains. De manitre générale, il est recommandé de navoir aucun point Eloigné de plus de cing métres d'une prise de communication, Dans les pidoes concemées, prévoyez autant de prises que dappareils 2 utiliser (¢éléphone, té- léviseur, ordinateur, imprimante réseau, ete.). Chaque prise de communication doit etre accompagnée d'une prise de courant. nt, méme Ty, hi-fi, alarme Les cables d'antenne de télévision ainsi que ceux d'une alarme peuvent etre installés en méme temps que les cables ct canalisations électriques, Pour votre chaine hi-fi, vous pouvez en- visager d'intégrer les cables des enceintes, dans Vinstallation et installer des prises de raccordement spécifiques (figure 39). ‘Vous n'aurez plus de fils apparents entre Ja chafne et les enceintes et vous pour- rez aussi sonoriser plusieurs pieces. Cette solution est valable également pour les haut-parleurs arriére des systemes home cinéma. Il existe également des systémes de diffusion sonore composés d'une cen- trale, de haut-parleurs et de commandes locales qui permettent d'écouter et de commander la musique dans toutes les pidces équipées. Accueil des visiteurs En appartement, noublicz pas de prévoir une sonnette ou un carillon pour fa porte d'entrée, Dans le cas d'un logement avec un grand couloir de distribution, place la sonnerie le plus prés possible des pices occupées. En maison individuelle, plusieurs syst mes s'offrent a vous. Vous pouvez choisir le systéme de sonnette classique, Dans ce cas, il faudra qu'il soit alimenté en basse tension Cinf 50 V, géni 8 ou 12 V) car le bouton d'appel situé a Vextéricur ne doit présenter aucun dan- ger. Ce systéme est simple a réaliser, mais présente quelques désagréments. ralement Si le portail ne vous permet pas de voir les visiteurs & partir de la maison, i faudra vous déplacer pour voir qui a sonné. Méme si vous pouves identifier les visiteurs, vous devrez sortir pour leur ouvrir le portail. 1 est donc utile de pr voir un systéme de gache ou de électrique qui vous permettra douvrir ‘ans sortir. existe un systéme plus éaboré qui est Vinterphone ou mieux, le vidéophone, Dans le cas de Vinterphone, vous pou- vex identifier les visiteurs par la voix. Ce systéme intégre une commande de gache électrique, vous n'avez done plus 2 vous déplacer. Dans le cas du vidéophone, un systéme de microcaméra a l'extérieur et epteur de type télévision a Mint rieur permet de surcroit une reconnais- ‘ance visuelle, Les derniers modéles de portier vidéo fonctionnent avec deux fil seulement ; ils peuvent étre installés en. remplacement d'un circuit de sonnerie classique sans devoir passer de nouvelle ligne. Ventilation mécanique Ta ventilation ou ation d'un logement est tr2s importante et ne doit jamais etre négligée. Blle est un élément indispen- sable du confort. La présence et acti- vité humaines dans une habitation sont source de pollution pour V'air ambiant. Notre respiration provoque un dé ment de vapeur d'eau et de gaz carbo- nique. Lorsqu'on utilise Ia douche, on. provoque un afflux dthut Ta cuisine et lutilisation des toilett agent des odeurs. Le chauffage électrique a une facheuse tendance a de Tous ces phénoménes anodins peuvent avoir des conséquences néfastes vaises odeurs persistantes, dégradation des murs et des revétements Chumidité, moisissures), condensation, développe- ment des acariens. mau- Si vous envisages un chauffage électri- que, vous devrez créer une bonne iso- lation thermique dans votre habitation Goubles vitrages, isolants pour murs, planchers et combles). C effet de la rendre encore plus herméti- que et vous devrez absolument prévoir un bon systéme d'aération. s'il est bien étudié, il ne créera pas d'importantes déperditions et vous apportera un bon confor. Ia aur pour Le principe de la ventilation est d'assurer le balayage du logement avec = — des entrées d’air dans toutes les pie ces principales (salon, chambres) ; — des sorties dair dans les pices de service (salle d'eau, WC, cuisine) obtenues par tirage naturel ou par ventilation mécanique 5 a possibilité pour Foccupant agit sur les debits. Les entrées clair (figure 40) sont assu- Passage ¢'air Grilles a Dans linteau sous plafond Cotfre du voiet “ (is0l6) Volet roulant a Ba = bE = Ouvrant Sm En partie haute des menuiseries Figure 40 : Les entrées d'air Evacuation i D cecseen are Entrée d'air Figure 41 : Le principe de Vaération naturelle rées par des grilles autoréglables placées dans les pitces principales en partie haute des menuiseries, des murs ou au niveau des coffres de volets roulants. Ces grilles doivent étre autoréglables, marquées en module (débits de 15, 22.5 ou 30 m'/h), La somme en modules par piece est de 45 en ventilation naturelle et de 30 en ventilation mécanique. Les grilles daération doivent étre Equipées. d'un auvent de protection c6té extérieur et d'un dispositif antibruit si Pha se trouve dans une zone bruy: existe aussi des entrées hygroréglables qui adaptent leur débit en fonction du taux d’humidité de Pair. Siil existe une cheminée a foyer ouvert, celle-ci doit étre Equipée dune trappe de fermeture pour les périodes de non- utilisation afin de ne pas perturber I ration, Le passage de Pair entre les pitces prin- cipales et les pitces de service se fait par les portes : veiller & assurer un Geart de 1 cm entre le bas de la porte et le sol 2.cm pour la cuisine (figure 41) Pour un appartement, on assurera un calfeutrement de la porte palitre en pourtour et en bas Laération peut étre naturelle, ponctuelle (aérateurs électriques dans les pieces de service) ou centralisée (ventilation mé- canique contrdlée). Il est naturellement possible d'aérer en ouvrant les fenétres, mais c'est tres in- suffisant, notamment, pendant la période froide ot lon évite les courants "air. Tl existe Egalement laération naturelle Vair est évacué par un conduit vertical sous Veffet du tirage naturel. Mais ce principe ne peut pas @tre maitrisé et Le grand livre de I'électricité— dépend largement des conditions cli- matiques. II nécessite une ventilation artificielle. En aération naturelle, Pair est extrait par des conduits munis Pune grille en partie basse. Les grilles dextraction sont mar quées en module — 50-100 (réglable) pour la salle d'eau et les WC — 100-400 pour ta cuisine. La partie haute des conduits doit dépas- ser de 50 cm le faitage de Phabitation. ts ont un diam@tre de 24 a 26 em pour la cuisine et 14 4 16 em pour la salle d’eau et les WG pour un conduit d'une hau- teur de tirage de 2,5 23,5 m. La hauteur de tirage est la hauteur entre fa bouche entrée air (ou la moyenne pour les étages) et le chapeau de la cheminée (figure 42). Un conduit de cheminée existant et inutilisé peut convenir s'il répond 2 ces spécifications Attention : les valeurs Enumérées pré- cédemment ne concernent pas les habi- tations équipées @'une chauditre (gaz ou fioul). Le principe de la ventilation mécanique est de créer une entrée dlair dans I pieces principales (salon, chambres), une aspiration dans les pieces de service Cuisine, salle de bains, WO) et un rejet Nextérieur. Les entrées "air doivent étre situées en hauteur—le plus souvent la partie haute des fenétres. La circulation lair se fait a travers ces piéces. Lair pas se sous les portes des locaux & ventiler et est aspiré par un aérateur mécanique. Situé lui aussi en partie haute cet aérateur icue Vair & Fextérieur par un conduit existant (cheminée) ou a créer (traversée de mur). Ce type d'aération obéit & deux grands principes. Conduit tevacvation 40 om ~ ¢ minimum Hauteur au-dessus de / ai faitage tirage \ * Enurée cir \ \ Bouche extraction Figure 42 : La hauteur de tirage Bouches clextraction La ventilation mécanique ponctuelle (igure 43) : elle est définie par la pose dappareils dans chaque piéce de ser- vice & ventiler. Leur fonctionnement est indépendant et permet leur utilisation seulement lorsque le local est util =a, Circulation de Fair Pour rendre leur utilisation pratique, on peut faire fonctionner V'appareil en méme temps que Méclairage ou micux, utiliser un appareil 2 temporisation qui fonctionne automatiquement quelques minutes encore aprés que l'on a quitté la pitce. Pendant le reste du temps, Vaération se fait sur le principe naturel Pour obtenir un débit suffisant, l'appareil doit étre adapté au volume et au type de local & assainir. On le calcule ainsi Débit = Volume x Nr/h Débit : débit de Mappareil en m°/h Volume : vol Nr/h volume d'air par heure Le tableau ci-aprés donne quelques exemples de Nr/h. On distingue deux principes ’aérateurs électriques (figure 44) : les appareils hé- licoides et les appareils centrifuges, Les modeles hélicoides (@ hélice) peu me du local en m’ nombre de renouvellements du Les équipements — vacuetion do Fait vice Aératou Figure 43 La ventilation mécanique Cuisine (@xcopto Hote) Salle do bans Wt. Buandeve Cave Garage vent Cure installés sur des vitres ou en traversée de mur, Les modeles centrifuges (@ turbine), plus puissants, sont installés sur des conduits longs (cheminées, par exemple). Is eréent une dépression dans kt pice et permettent une trés bonne aération, Pour les appareils centrifuges, on tiendra compte des pertes de charge (pertes en fonction de ka forme et de ka longueur du conduit) afin de choisir un apparel pte et performant. Pour obtenir une appréciation satis- faisante, il est nécessaire de connaitre la forme et la longueur du conduit. La ada Le grand livre de I'électricité Centrifuge (turbine) Empl ' Hélicoide (hélice) { Emploi —_ OZ Cone ong => Trajectoite de air Traverste de mur Parol vitée Figure 44 : Les aérateurs perte de charge s’exprime en «mm H, O + Cunité de pression), La figure 45 présente les valeurs moyennes des pertes en fonc- tion de la nature du conduit. La pression nécessaire au refoulement de Vair dans le conduit est égale & ta somme des pertes de charge de toute Pévacuation, Le choix de l'appareil dépend de ce cal- cul et nécessite de connaitre la courbe débit/pression des appareils. Ce type de courbe est généralement présenté dans les catalogues des fabricants. §ooiple sconsidérons une salle de bains de 16,2 m’, Le tableau de la page 71 indique un NR/h de 10 2 15 pour cette pide erateur cceniituge portes de 1,5 mm HO Petes de charge des ‘bstacles LL, 12, L3 = Portes de charge init, soit 0.2 80,5 mm HzO par metre Pertes tales =L1 + coude + L2 + réduction + coude +L3 Figure 45 : Les pertes de charge dans les conduits Le débit nécessaire est donc de 16,2 x 10 = 162 m*/h, Nous portons notre choix sur des appareils Vornice de la gamme Vort Cette gamme propose trois appareils, Micro, Médio et Super, dont Ie bes de débit/pression sont présentées figure 46, Les déhits indiqués par le constructeur sont les suivants * Vort Micto : 90 m*/h sous une pression nominale de 0,65 mm 1,0 ; # Vort Médio sion nominale de 2,2 mm H,0 ; * Vort Super : 260 m'/h sous une pres- sion nominale de 5,4 mm 1,0. A premitre vue, on peut dire que Pappa- teil Médio convient & notre cas puisqu’il indique un débit de 165 m'/h, Or, nous avons besoin d'un débit de 162 m*/h, Cela serait vrai s'il était installé en éva- cuation directe ou sur un conduit court. Etudions deux cas de figure cour- 165 m?/h sous une pres- @ Imaginons que la salle de bains soit située au dernier étage d'un immeuble _ Les équipements — et que le conduit d’évacuation droit ait une longueur de 3 métres. Les pertes de charge (0,5 mm H,O/métre) sont de 1,5 mm HO (0,5 * 3). it est as suré pour une pression de 2.2 mm HO. On constate que la perte du conduit 5 mm H,0) est inférieure 2 la pre nominale ; le débit de Pappareil est donc entiérement disponible. Cet appareil peut etre choisi Avec Pappareil M @ Imaginons cette fois que la salle de bains soit située au rez-de-chaussée d'un immeuble de 10 étages. Le conduit d’6va- cuation est de 30 m, Les pertes de charge sont de : 30x 0,5 = 15. mm H,0. Reportez-vous a la courbe debit/ pression (figure 46), puis tracez une ligne hori- zontale partant de ta valeur des pertes de charge. P (mmblz0) 30 Super 20 Médio | wiero 10 on ‘ Débit (m3) 100 200 250 Figure 46 : Courbe de débitipression qu’2 Fintersection de cette horizontale avec la courbe de P'ap- pareil Médio, Paérateur ne peut fournir que 105 m*/h, ce qui est insuffisant pour la ventilation de notre local. Get appareil ne convient plus. Le grand livre de I'électricité— 74 Reportez-vous a Mintersection avec la courbe de Fappareil Super et vous pouvez constater que cet appareil peut fournir un débit compris entre 200 et 250 m?/h, ce qui correspond a notre projet. Cet aérateur constitue la solution idéale pour une telle situation Les aérateurs Glectriques sont destings & @tre installés dans les locaux humides. Cependant, leur emplacement dans la salle d’eau, par exemple, dépend de leur classe et de leur indice de protection aux liquides. L’alimentation électrique doit étre réalisée en encastré avec pé- nétration directe dans Vappareil Les aérateurs électriques doivent etre placés en partie haute de ka pigce Pour installer un appareil en évacuation directe sur une paroi avec doublage, chemisez le conduit avec un tube en plastique adapté au diamétre de sortie de Pappareil afin de bien diriger le flux (figure 47). Pose sur mur avec doublage retour] |) ur erat Etanchéité ettege vevatewrcotux| 7 Aion conduit Sanne Utilisation d'un ancien conduit de cheminée Figure 47 : Régle d'installation d'un aérateur Pour un appareil sur conduit long, si la base du conduit est située plus bas que Pappareil (utilisation d'un conduit de cheminée existant), vous pouvez placer un déviateur de flux afin de ne pas créer de déperditions supplé- mentaires. LesaGrateurs électriques se fixent généra- Jement & aide de vis et de chevilles. Ta ventilation mécanique répartie com- prend des extracteurs, comme la ventila- tion ponctuelle et des entrées d'air situ dans les pigces séches. Les extracteurs sont répartis dans la salle de bains, les WC et la cuisine, Mls sont généralement installés en traverse de parol (mur ou fenétre) et fonctionnent en permanence, a la difference des extracteurs ponctuels. Certains extracteurs sont hygroréglables = ils adaptent le débit d'air extrait en fone: tion du taux dthumidité relative de lair Geite solution convient uniquement pour la rénovation La ventilation mécanique contrélée (VMC) On distingue deux types de VMG, comme illustré a la (figure 48), les simples flux et les doubles flux. Pour les VMC simple flux, le principe des entrées clair reste lem (-A-dire par les pieces prin- cipales. Vextraction steffectue toujours par les pices de service mais de facon permanente et conjointe. Le systéme se compose d'un caisson d'aspiration, placé généralement dans les combles loin des chambres & coucher, & partir duquel partent des gaines d'aspiration, de différents diamétres, vers les pidces © gaine dlextraction relie une sortie sur le toit. Ces appareils possédent un commutateur de puissance que Kon plaice généralement au niveau du tableau de protection, Il permet Figure 48 : Les différents types de VMC \VMC pour rénovation en appertement @ Caisson epiaion @ fouces cespiration @sorie dar on tagace @ Faux pleord avec appe de viste Hotte aspirante pour VC Caisson cspiration @Picveve cise @ Hote spécice sans rreteur avec fites et commande dela leusieme vitesse du caisson dsoretion VMC gaz @ Caisson craspraton sobdial ‘autorégulable pour gaz crac Poa sui avec purge Figure 49 : Autres types de VMC dobtenir temporairement un debit d'as- piration plus important. Les VMC simple flux peuvent étre autoréglables : leur dé- bit d'air est constant quelles que soient les conditions intérieures ou extérieures. Elles peuvent également étre hygroré- glables, ce qui leur permet d'augmenter automatiquement leur débit pendant les pointes dh nidité. Pour un fonctionnement correct, il est né- cessaire que les entrées d'air sient sen- siblement égales au débit d'extraction. Pour respecter la réglementation ther mique (RT), il est préférable de choisir une VMC hygroréglable certifiée CSTBat. Certaines VMC sont prévues pour adapter sur leur sortie Cuisine une hotte aspirante sans moteur et munie uniquement d'un filtre graisse. Un interrupteur sur la hoe permet de commander les vitesses du son de VMC (figure 49). Les VMC double flux (figure 48) ont € congues pour limiter la perte de chaleur entrainée par le renouvellement de lair. Ta chaleur de extrait des pidces humides est récupérée pour réchauffer Nair neuf et filtré pris & Vextérieur. Les conomies de chauffage sont importan- tes puisque de 70 2 90% de lénergie calorifique de lair extrait est récupérée. La contrepartie est un coat plus élevé et une installation plus complexe que celle des VMC simple flux. Leur principe de fonctionnement est un systeme dinsuffls- tion combiné a un systéme d'extraction, ‘air neuf est aspiré par une prise d'air extérieure, filtré, puis réchauffé dans un échangeur thermique. TI est ensuite insufflé dans les pieces principales. L'air vicié est extrait mécaniquement par des bouches situées dans les pices de ser- vice, dirigé dans Méchangeur thermique pour transmettre sa chaleur Vair neuf, puis évacué par une sortie située sur le toit. Il est noter que la VMC double flux présente aussi Vavantage de préserver Nair frais des habitations en 6é et dof frir un confort accru pour les personnes allergiques aux pollens ou autres parti- cules, grice & Ia filtration. isolation aux bruits extérieurs est également meilleure puisqu'lls n'y a pas dentrée d'air dans les menuiseries des pices s@ches. Naturelle- ment, cette solution est encore meilleure pour le respect de ka RT. Sur le méme principe que la VMG simple flux, la VMG gaz (figure 49) est congue pour évacuer les produits de combustion lune chauditre ou d'un chauffe-eau 2 ‘gaz. installation et entretien de ce type de matériel nécessite intervention d'un spécialiste. Les équipements — I existe également des VMC simple flux compactes (figure 49) spécialement con gues pour étre installées dans les appar tements & rénover. Leur encombrement est réduit, ainsi que le niveau sonore en fonctionnement. Elles peuvent étre ins- tallées dans un faux plafond avec trappe de visite, Liair est Evacué & travers une paroi. L'aspiration centralisée Pour une construction neuve ou une rénovation lourde, vous pouvez pré- aller un systéme daspiration centralisé (figure 50). Passer l'aspirateur ne sera plus une corvée surtout dans les habitations & plusieurs niveaux. Les systémes dl'aspiration centralisée 5 posent d'une centrale installée hors des com- Pour une meilleure integration, les beuches despiration ‘sont souvent disponibles ans les mémes séties ‘que rappareiiage alecirgue. Figure 50 : L'aspiration centralisée Le grand livre de I'électricit Figure 51 : Prise d'aspiration centralisée zones de vie (garage, cellier. seau de conduits en PVC diss le so pose surface sol, les placards ou les cloisons et de prises daspiration judicicusement dis- pour permettre de couvrir toute la habitable avec le flexible. Plus aucun rejet de poussitres n'a lieu dans les piéces et aspiration est plus efficace, puisque la puissance de la centrale est nettement supérieure 2 celle d'un aspirateur classique. II n'y a plus de probléme de bruit : vous pouvez asp les pidces 2 tout moment. La mise en mar che s'effectue automatiquement lorsque Vembout du flexible est introduit cans une prise ow manuellement par le biais d'une commande du flexible. Les flexibles sont généralement proposés dans des longueurs importantes Gusqu 8 m) pour un rayon d'action optimal. 1 existe des prises d'aspiration (figure 51) assorties aux prises électriques pour une intégration parfaite dans le décor. Léclairage & Nextéricur de votre habi- tation est ts important. II contribue 2 votre confort et & votre sécurité. La norme impose au minimum un point d'éclairage 2 chaque entrée principale ou de service. Un jardin ou une allée Eclairée est toujours dissuasif pour les éventuels visiteurs mal intentionnés. Le choix d'un éclairage se fera en fonction de Vespace dont vous disposez. Si len- trée se trouve & proximité de la rue, un éclairage situé au-dessus de la porte ou du garage suffira Si vous disposez d'une allée de plusieurs m@tres, vous pouver la bal Vaide de bornes dont le flux lumineux sera de pré- ference dirig€ vers le has, Dans un espa- ce arboré ou recouvert de pelouse, vous avez le choix entre des bornes, di délabres ou des spots halogénes dirigés sous le feuillage des arbres (figure Les éclairages 4 détection automatique offrent une grande souplesse d'utilisation a lextéricur et un fort potentiel dissuasif, aussi n'hésitez pas 2 les utiliser, iser can- Besoins en puissance Nousallons 2 présent passer en revue les appareils gros consommateurs d'électri- cité. Ils sont déterminants dans le choix <'un abonnement adapté. Les gros appareils ménagers Ce sont en général les plus gros consom- mateurs d'électricité, Vous devez. prévoir ceux dont vous comptez vous équiper. La homme veut que chaque gros appareil soit alimenté par une ligne ind Les plus gros consommateurs sont par ordre décroissant : Ia cuisinigre électrique ou la table de cuisson, le four, le lave-linge, le s@che-linge ou le lave-vaisselle. Le four & micto-ondes et le réfrigérateur ne sont pas de gros consommateurs. _ Les équipements — Le chauffage électrique Le chauffage dune habitation par Pélec- tricité est une solution simple, propr aisée 2 mettre en ceuvre et d'un coat installation modique (par rapport aux autres modes de chauffage). La forte consommation d’énergie que Pon reprochait autrefois au chauffage électrique peut étre désormais: parfai- tement maitrisée au moyen d’appareils de qualité, par la gestion du chauffage grace 2 une régulation adaptée aux besoins et par une bonne isokition de Vhabitation. Le chauffage électrique ne nécessite pratiquement pas dentretien et son fonctionnement est d'une grande Cest un mode de chauffage tres per formant. Vair ambiant est chauffé di- rectement, contrairement au chauffage central 2 eau chaude, par exemple, oi i faut chauffer d’abord 1 On trouve sur le marché des appareils de toutes les formes, toutes les taill et de différentes couleurs qui s'adap- tent & tous les intérieurs. Les appareils peuvent aussi devenir totalement inv sibles (chauffage par le sol ou plafond chauffant), laissant ainsi tout le volume habitable disponible Le fonctionnement du chauffage peut étre automatisé (régulation, prise en compte de la température extérieure, ete), ce qui permet de ne plus s'en occuper. Ce chapitre est destin€ a vous presenter ou vous faire redécouvrir tous les types de chauffage électriques utilisés dans Vhabitat, ‘au puis Pair Les procédés de chauffage Lémission de chaleur par Vélectricité est rendue possible par le passage du cou- rant dans un élément résistant. L’énei Le grand livre de I'électricité— gic électrique se transforme en énergie calorifique. Il existe trois principes de chaulfage en électricité — par conduction ; — par convection ; — par rayonnement. La conduction est Ia transmission de la chaleur & travers un corps de bonne conductivité thermique. Ce principe n'est pas utilisé pour le chauffage des locaux. Il est réservé & Ia cuisson des aliments (plaque chauffante électrique). La convection est caractérisée par la transmission de chaleur grace au dépla- cement d'un fluide (air ou liquide) chauffé par une résistance électrique. La convection peut étre naturelle : Pair chauffé est soumis 2 un déplacement du bas vers le haut ou forcée par une ven- tilation (appareil souffland. Le rayonnement consiste a transmettre la chaleur par des radiations visibles ou invisibles (le soleil en est le meilleur exemple), << Artois << hirchaus 70% de chaleur désagée ar convection naturelle. 30% de chaleur degagee Par rayonnement Resistrce Figure 53 : Principe du convecteur Tous les types de chauffage utilisent ces deux procédés. lectriques Le convecteur Le convecteur est Pappareil de chauffage Alectrique le plus courant. Il est constitué d'un caisson métallique renfermant : ance électrique + — un thermostat de régulation — un interrupteur de commande — une sécurité de surchauffe. Lorsque le courant électrique traverse la résistance, celle-ci échaufle Pair et la diffusion de chaleur se produit par con- vection naturelle (figure 53). Il existe trois types de résistances éle triques (figure 54) utilisées pour les convecteurs les résistances en fil nu, qui sont gé- néralement tissées sur un treillis iso- lant, procurent une mise en chauffe ipide mais elles sont fragiles ; rances blindées bimé: ont constituées d’une résistance tubulaire en acier souvent enveloppée dans ssipateur en. aluminium, Ces résistances ne sont pas discrétes (bruits de dilatation) ; 5 monométalliques ot Ia partie chauffante est directement placée dans un profilé d’aluminium (aucun bruit de dilatation). Les convecteurs possédent des régula- tions de plus en plus performantes (ré- gulations électroniques). Choisissez toujours des appareils admis a la marque NF-Electricité ou NF-Flec- tricité Performance. Linstallation d'un convecteur doit satisfaire aux exigences de la norme NF € 15-100 : installations électriques @ ‘Support eels isoant Firésistant Résistance blindée bimétal Dissinatour cenveleppe en lage ¢eluriniom solar So Aésttance ny Résistance blindée monométal Figure 54 : Les types de résistances basse tension, notat dans une salle d Installez. les convecteurs (et les panneaux rayonnants) de préférence sur les parois Gsolées) en contact avee extérieur. Evi- tez de les placer en opposition, ce ment en cas de pose Emplacements des convecteurs Conseilé aris Deconsette Invert Figure 55 : L'emplacement des convecteurs dire face 2 face igure 55) ou derriére une porte, un meuble ou encore des rideaux. Ne placez pas de meubles 2 moins de 50 cm de Vappareil. Les convecteurs sont des appareils tres simples a installer (figure 56). Dans tous les cas, respecte les indications de notice de pose fournie avec Papparcil Convecteur 15 om rrinimum ‘Cable dalimentation Botte de reccerdement Figure 56 : Pose d'un convecteur 81 Le grand livre de I'électricité Modéle haut (500 & 2.000 W) ‘Modéle moyen (500 & 2.000 W) ‘Modéle bas (500 & 2.000 W) Mode piinthe (500 4 1 500 W) _SaSaSaS=S=_==== Modate mini-plinthe (600 et 750 W) Figure 57 : Les formes de convecteurs En régle générale, Vappareil est muni d'un dosseret ou d'une console que ton fixe au mur a l'aide de vis et de chevilles. Les chevilles doivent tre adaptées au type de mur dans lequel elles sont po- sées. Le dosseret est installé de fagon que le bas du convecteur soit placé au minimum & 15 cm du sol fini. Le convecteur est ensuite raccordé élec- triquement dans sa boite de connexion, située derrire Fappareil, et install son dosseret. Elemertrayonrant Les convecteurs offrent un choix de puissances allant de 500 & 2 500 W. Plus Vappareil est puissant, plus sa taille est importante. appareils se déclinent sous diffé- rentes formes qui vont du modéle plinthe au modéle haut et €troit en passant par de nombreuses variantes (figure 57). es propo- sées, au-deli des coloris passe-partout beige et blanc. De nombreuses couleurs sont ‘Le panneau rayonnant Le panneau rayonnant (ou radiant) est constitué d'un caisson métallique ren- fermant — un élément chauffant ; — un thermostat (le plus souvent élec- tronique) : — un interrupteur de commande ; — une sécurité de surchautfe. élément chauffant émet un rayonnement (figure 58) qui se transforme en chaleur 4. Figure 58 : Principe du rayonnement Figure 59 : Divers types de panneaux rayonnants Le grand livre de I'électricité— au contact un objet (mur, meuble) ou d'une personne. Les objets ainsi chaulfés transmettent leur chaleur 3 Pair ambiant Cet appareil répartit beaucoup mieux fa chaleur et ne crée pas de sensation de courant d’air comme le convecteur. De surcroit, il Evite les noircissements dus aux mouvements de poussiére. Contrai- rement au convecteur, il ne desstche pa Pair, Des la mise en route de Pappareil, le cops humain absorhe le rayonnement ct €prouve une sensation de chaleur im- médiate, avant méme que Pair de la pidce ne soit réchaulffé. Par contre, & puissance égale, un pan- neau rayonnant sera de taille plus impor- tante qu'un convecteur mais d’épaisseur moindre. On distingue deux catégories de pan- neaux rayonnants (figure 59) + Jes panneaux rayonnants ouverts dont Pémetteur (généralement une plaque d'acier recouverte d'un ci cuit imprimé ou une résistance sur un profilé aluminium) est placé dans une envelope métallique et protégé par une grille ou une tole perforée ; + les panneaux rayonnants fermés qui sont de trois types, —Ies panneaux a circulation de liquide (comme les radiateurs de chauffage central 4 eau chaude) dont Pélément chauffant est une résistance électrique thermoplon- geante ; — les panneaux rayonnants ot Pélé- ment chauffant (rés dées) est placé dans une enveloppe complétement fermée ; — les panneaux rayonnants en matitre minérale (marbre, roche de lave), tres esthétiques mais dont la mise en savoir stances blin- température est longue. Tls sont plus chers que les appareils rayonnants clas- siques Les fabricants améliorent sans cesse Tes performances des appareils en étudiant des nouvelles formes "éléments chauf- fants plus performants ou des appareils 2 poser dans les angles. Les panneaux rayonnants n’offrent pas tous des performances identiques. Le rayonnement représente entre 20 et 35 % de la puissance ; le reste est dis- sip€ par convection et par des pertes 2 Varrigre de Vappareil. Ce type dappareil sera donc installé de préférence sur une paroi isolée, afin de limiter les pertes 2 Varrigre. Les panneaux rayonnants fer- més offrent une part rayonnée de 20 % et les appareils 2 surface plane sont plus performants que ceux 2 surface strié Les appareils ouverts sont plus ou moins. performants en fonction de Ia surface occultée par la grille de protection. Mais, en regle générale, le rayonnement est nettement pergu a partir de 20 % et il est nécessaire qu'une partie de la chaleur soit dissipée par convection, ce souci d’homogéné la dans un clu chauffage. ‘Tout comme les convecteurs, la pose des panneaux rayonnants doit satisfaire aux exigences de la norme NF © 15-100. Evitez. de placer des meubles devant les appareils afin de ne pas entraver leur rayonnement et en aucun cas de 1,20 m de Pappareil, Les panneaux rayonnants existent pour des puissances allant de 500 & 2 000 W. moins La régulation des convecteurs et des Panneaux rayonnants Comme décrit précédemment, les appa- reils (convecteurs ou panneaux rayon- nants) sont équipés de thermostats de régulation. Si vous disposez d’appareils gui ne sont pas équipés de thermostats, il est impératif quils soient régulés par un thermostat ambiance mural placé dans la méme pi équipé de thermostat. € que Vappareil non Le thermostat permet de réguler Ia température dune pice en agissant directement sur Fappareil et, ainsi, de sélectionner une température adapté Voccupation de chaque pidce. Vous réa- liserez ainsi de onomies d’énergie. Fsouple vous pouvez. choisir une tem- pérature de 19 ou 20 °C pour le salon, 20 ou 21 °C pour la salle eau et 17 °C pour les chambres. Un thermostat est une sorte d'interrup- teur sensible & la température. On en distingue deux types : — les thermostats électrom — les thermostats électroniques niques ; Thermostat électromécanique Le thermostat lectromécanique (figu- re 60) est constitué d'un contact asservi aun bilame (un bilame est une pitce mé- tallique qui a la propriété de se déformer en fonction de Ia température) ou & un élément a dilatation de liquide. Lorsque la piéce est froide, le contact électrique est fermé ; le courant passe, Vappareil chauffe. Quand ka tempéra- ture est atteinte, le bilame se déforme et coupe le circuit : I plus, Il se remettra & chauffer lorsque la température baissera de nouveau. ppareil ne chauffe Le thermostat dispose d’une molette de réglage qui permet de choisir la tem- pérature désirée. Cette molette est g6- néralement graduée avec des chiffres qui Contact eectique Molete de rétene | tame eect 4 Latompirture désrée La température ost Miestpasaveme:le — ateie te blame Blame est fold te Sst astormo, fa comactdlecrgun est ower cartact ferme, eorcurregue —Glecnue, te oeut ‘est sous tonsion| ‘equi esthors tension. ‘igure 60 : Principe du thermostat lectromécanique ne correspondent pas a la température mais 2 une échelle de température Vous devez Gtalonner Pappareil en fon tion de la pidce et de la température désirée. Pour cela, faites fonctionner Vappareil en pleine puissance (thermos- tat réglé sur le chiffre le plus important), Placez un thermomtre au centre de la pidce 2 une hauteur de 1,20 m (portes et fenétres fermées). Lorsque la température désirée est atteinte sur le thermométre (19 °C, par exemple), aissez le réglage du thermostat du convecteur jus que retentisse le déclic indiquant la cou- pure du circuit. Repérez. sur quel numéro est réglée la molette : vous saurez que ce numéro (5, par exemple) correspond 219 °C. Répétez cette opération pour chaque piece. wa ce Le thermostat électromécanique assure une régulation au degré pres, voire au demi-degré pour certains appareils. vous le réglez sur 19 °C, il met Pappareil en chauffe lorsque la température baisse jusqu’a 18 °C et arréte appareil lorsque la température atteint 20 °C, _ Les équipements — Outre des chiffires, ka molette du ther- mostat peut comporter, avant ka position arrét (ou 0), une graduation repérée par un astérisque (*) ou Pannotation bors gel. Ce réglage correspond 2 la position hors gel, Cest-a-dire qu'il assure le maintien d'une température denviron 6 2 8 °C. En période froide, si vous vous absentez plus de 48 heures, réglez vos appareils sur cette position, Is ne seront pas en arrét total mais €viteront tout risque de gel a Vintéricur de Phabitation. Thermostat électronique Pour commander 'élément chauffant, le thermostat électronique est constitué de composants lectroniques avec des capteurs (sondes de température) et des circuits de puissance. Vétalonnage est réalisé de ta meme maniére que pour le thermostat électro- mécanique, vu plus haut. Vous n’enten- dez, plus de déclic mais, généralement, un voyant lumineux indique le fonction nement de élément chauffant. Le boitier de commande du thermostat électroni- que possede lui aussi une molette de réglage graduée comme le thermostat électromécanique mais il possede, en plus, selon les marques, un clavier ou une deuxiéme molette comportant 3 ou 4 positions (figure 61). Cette deuxitme commande vous donne le choix entre quatre possibilités de réglage * confort : température (de confort) lors de Poccupation de ta pidce ; + économique : la température de con- fort est automatiquement réduite de 4 °C (pour les périodes ott la pidce nest pas occupée) ; © hors gel : pour les p sence prolongée ; * programme : utilisable seulement si les appareils de chauffage sont raccordés & une programmation cen- tralisée. jodes d'ab- Lutilit€é de cette deuxiéme commande est de permettre un choix de températures. sans toucher au thermostat. Un autre avantage du thermostat électro- nique est d'assurer une régulation au dixitme de degré pres. La température est beaucoup plus constante et homo- gene et le confort s’en trouve amélioré. La figure 62 présente des comparaisot entre une régulation par thermostat électromécanique et électronique. sara == ac ntcmnmi tarantino faa = co Te Wey cates FONCTIONS: + 4 REGLAGE # > }- Sepa rine mai ee chon ton de régl +4 Abaissement Eco (> — Sa gee-Pop Figure 61 : Exemple de thermostat électronique Régulation électromécar (Bouton cai — Reparel de catégorie B ‘Apparel de catégorie A ; || ipa 2 19: é [ “anplitude 1 °C Tempértire 18: isbn 18 _ route ot art de fappari Régulation électronique v 6 2 194 1” plitude 01°C Température 185 saconsigne 18 40 secondes| Figure 62 : Comparaison des performances des thermostats Dans Ia plupart des cas, pour satisfaire aux solutions techniques, adoptez des apparcils de chauffage équipés de ther- mostats lectroniques. Si vous disposez de plusieurs appareils dans la méme pitce (avec thermostat électromécanique ou électronique), vous devez les régler sur la méme posi- tion afin d’éviter qu'un seul appareil ne fonctionne. Les appareils & chaleur douce La chaleur douce est l'association de deux sources de chaleur indépendantes et complémentaire dans un méme ap- pareil piloté par une puce (figure 63). La premigre source est le rayonnement toujours prioritaire et rapidement percep- tible, Blle assure lessentiel des besoins. Ia seconde source est le supplément de chaleur qui s'additionne au rayonnement ide. Ble est assurée par un corps de chauffe en fonte a haute inertie ou une résistance supplémentaire basse température. Les appareils @ inertie On dit qu'un radiateur est inertie quand son corps de chauffe permet de restituer de la chaleur méme apres arrét de lali- mentation électrique (figure 64). Géné- ralement, le procédé utilisé est la fonte active®. La résistance est moulée directe- ment dans un bloc de fonte. Ge matériau est excellent pour conserver la chaleur grce & son fort pouvoir d'inertie thermi- que. Quand le convecteur est alimenté, la fonte du corps de chauffe monte en température. La piece est réchauffée par rayonnement et par convection, Lorsque Valimentaion se coupe, la fonte continue de restituer de la chaleur. Le confort est similaire 4 celui des appareils circula- tion de liquide sans les inconvénients dus, aux bruits ou aux risques de fuites. Le grand livre de I'électricité— Radiateur a cheleur douce 7 Fagade reyonnante Pein ’ e-A > ff \ le | {| iit Radiateur 2 li cree Figure 63 : Les radiateurs @ chaleur douce Exemple de radiateur 2 inertie v Elément chauffant en forte v Figure 64 : Les radiateurs @ inertie Les appareils soufflants: Les appareils soufflants fonctionnent sur le principe de la convection forcée (figure 65). Lair est aspiré par un sys téme de ventilation et propulsé & travers une résistance électrique. Ce systéme n'est pas trés agréable en termes de confort, car il provoque de nombreux courants d'air et brasse nor mément les poussiér Lappareit d’oppoint Les appareils soufflant plus souvent comme apparcils @’appoint ippareils mobiles) qui permettent, par exemple, un petit réchauffage avant la mise en route du chauffage central. Mais comme leur nom Vindique, ces appareils ne sont pas prévus pour fonctionner en permanence tant au niveau de la sécu- rité que des performances. Ne prévoyez ir ambiant est aspiré par la turbine Turbine (ou hétice) Résistance est souffle Figure 65 : Le principe de la convection forcée jamais un chauffage principal assuré uni- quement par ce type «’apparei risquez. d'obtenir un confort tout a fait relatif et une consommation électrique importante, Ont été kaneés sur le marché, voici quelques années, des chauffages soufflants 4 éléments céramiques qui promettaient monts et merveilles — taille tres réduite, gros volume chauffé pour une faible consommation — mais qui doivent finalement étre considérés com- me des appareils d'appoint. Attention : un apparel d’appoint mobile utilisé d une salle d’eau doit respecter certaines normes. Dans tous les cas, n’utilisez que des appareils admis a la norme NF- Flectricité : yous Les soufflants de salle de bains Tous les fabricants d’appareils de chauf- fage proposent des appareils soufftants fixes pour la salle de bains. Ges appareils permettent une mise en chauffe rapide du local mais ne sont pas destin fonctionner en permanence. Is sont g€néralement Equipés une minuterie qui permet de limiter leur usage a Voc- cupation de la salle de bains, Attention : ont spécifiques & un usage _ Les équipements — en locaux humides et sont congu: des normes de sécurité tres strictes, mais leur installation ne doit pas @tre réali n'importe ott ni n’importe comment. Le ridean d'air Le rideau d’air n'est pas un apparel uti- lisé chez le particulier, On le rencontre i Pentrée des grands magasins ot, des que T'on pousse la porte d'entrée, on sent une forte soufflerie dair chaud en provenance du plafond : Cest le rideau air, Ces appareils, de forte puis erent une sorte de rideau air chaud qui empéche la pénétration de Pair froid dans le local (figure 66). f Rideau d'air nce, Entrée t Extérieur Intérieur =D Ae Sol C2) Air froia [Air ambiant [ Soutierie d'air chaud Figure 66 : Principe du rideau d'air Laérotherme Vaérotherme n’est pas non plus un ap- pareil utilisé chez le particulier. Nous ne le citons que pour information. Crest un appareil de taille importante et gros consommateur (électricité, généralement alimenté en triphasé (400 volts), destiné au chauffage de locaux industriels tels entrepdts et usines, Il fonctionne lui aussi sur le principe de la convection forcée. Les séche-serviettes Le stche-serviettes est un appareil de chauffage tres 2 ka mode aujourd'hui. I allie deux fonctions : le chauffage de la salle de bains et le séchage des serviettes et des peignoirs. On trouve actuellement sur le marché des appareils utilis les modes de chauffage vus pr ment (convection, rayonnement, convec- tion forcée) ou qui les combinent afin de rendre les appareils plus performants. La fonction de séchage des serviettes est généralement commandée par une mi- nuterie. Le choix de formes, de couleurs ct de performances vous permettra cer- tainement de trouver Pappareil adapté & vos besoins. Les séche-serviettes rayonnants Les stche-serviettes rayonnants cit culation de liquide sont les modétes les plus répandus. La variété de formes et de couleurs vous permeitra a coup sir de trouver le modéle adapté a votre salle de bains (figure 67). Ces appareils sont constitués dune structure de tube: creux, comme les radiateurs de chauf- fage central, dans laquelle est placé un liquide caloporteur (qui véhicule ta chaleur. Une résistance électrique, plon- gée dans le liquide, est pilotée par une égulation. Certains modéles proposent une fonction spécifique seche-serviettes, avec minuterie. On rencontre aussi des appareils rayon- nants fermés et des rayonnants ouverts semblables aux appareils classiques mais munis de barres stche-serviettes et d'une régulation spécifique. Les séche-serviettes mixtes Les fabricants rivalisent d'ingéniosité pour proposer des appareils aux utili- sations multiples gui combinent plu- sieurs modes de chauffage. Certains de ces appareils disposent, par exemple, de souffleries dair ambiant pour le séchage des serviettes en période estivale sans @ure obligé de mettre en service le mo- dule de chauffage. Nous ne présenterons ici que quelques modeles, le choix étant ures vaste. Les convecteurs/soufflants : les fabricants proposent un appareil 2 fixation murale a hauteur d’homme qui combine trois fonctions : — chauffage d'ambiance par convee- tion pour le chauffage permanent de la salle eau 5 chauffage par soufflerie, par le bas, pour une mise en température rapide 5 — chaulfage par soufflerie pour le sé chage des serviettes Le convecteur/soufflant est équipé de deux barres stche-serviettes. Diautres fabricants proposent des appa reils du méme type qui combinent quatre fonctions * chauffage par convection ; * chauffage par soufflerie pour le s chage des serviettes ; + combinaison des deux précédents ; * soufflerie de lair ambiant pour le séchage des serviettes en période estivale. soufflerie s'effectue de ma- use par les barres séche- rayonnants/soufflants : il existe €ga- lement des appareils qui permetrent des combinaisons de chauffage par rayon- hement et soufflerie. Leur esthétique est similaire aux appareils 2 circulation de liquide. Ces appareils proposent (rehearses n n PP = “y Convection + soutteie 5 Chautage par convection Barres pour sereties Souter chaude ou biarte "Appareil muttfonctions TL, ctventiation —chaude Sfonctions diférentes entiation Reyonnement Rayonnement —Verflation ambiante ambiente Figure 67 : Les seche-serviettes Fe Rayonnement et venilation ccheude g€néralement cing combinaisons : * ventilation de Vair ambiant (pour période estivale) ; + rayonnement ; + rayonnement et ventilation am- biante ; + ventilation chaude ; + rayonnement et ventilation aude. Linfrarouge Les appareils 8 rayons infrarouges étaient is utilisés pour le chauffage des salles de bains mais ils semblent aujourd’hui passés de mode. Ces appareils sont constitués (figure 68) d'un tube en quartz renfermant une résistance por tée au rouge qui émet le rayonnement. Derri@re ce tube est placé un réflecteur qui permet de diriger le flux du rayon- nement. Ce type d’appareil permet une mise en chaulfe ts rapide, de Pordre de quelques secondes. L'appareil se place toujours en hauteur, Leurs défauts sont peut etre de n’étre pas trés esthétiques et de procurer un chauffage assez intense, voire désagréable. Ce type d’appareil est aussi utilisé dans les locaux industriels difficiles a chauf- fer oii ils permettent le chauffage d'une zone définie, un poste de travail, par exemple. Réflectour métalique Tube quartz et élément chautant layonnement inarouge Figure 68 : Principe du chauffage & infrarouge Les appareils accumulation Les appareils & accumulation étaient tres en vogue jusqu’a la fin des années soixante-dix mais ce produit a souffert dune mauvaise image de marque : jue, encombrant et cher a Leur principe de fonctionnement est d'accumuler la chaleur pendant les heu- res creuses (tarif de nuit) quand le prix du courant est moins cher (- 40 %) et de restituer 'énergic accumulée pendant ka ppareil (Figure 69) est com- tances électriques insérées dans un matériau réfractaire (magnésite, féolite). Le tout est enveloppé dans un isolant et placé dans une enveloppe extérieure en tle recouverte d’un re- vétement résistant a la chaleur (résine épory, émail., Les appareils & accumulation se divisent en trois catégories selon leur mode de restitution de la chaleur : appareils statiques ¢ fait par convection naturelle ; on agit sur le débit en jouant sur Fouverture de volets ; — les appareils dynamiques (90% du marché) : la restitution se fait par convection forcée a Vaide d'une tur bine de ventilation ; — les appareils statiques compensés ils combinent un accumulateur statique et un convecteur appoint en vue d'une relance de chauffe en heures pleines en cas de décharge de Pappareil Pour les appareils dynamiques, la resti- tution est régulée par un thermostat ambiance intégré ou extérieur a Pap- pareil. Les principaux fabricants proposent des. appareils & Pesthétique améliorée et de taille réduite par rapport aux anciens les @ sola nermigue © Biiques reractaies ©) Résistances © Turbine © Giille de ventilation Air froid Les équipements Air chaud Figure 69 : Le principe du chauffage & accumulation modéles. Le défaut majeur qui pouvait persister était le manque de souplesse utilisation de tels appareils. On régl Pamplitude de Vaccumulation sans savoir si elle serait suffisante ou non selon les variations de la température extérieure, Les fabricants, en liaison avec EDF, s'in- téressent de nouveau a Paccumulation et tentent de la remettre au godt du jour. Le nouveau principe qui se dégage est de combiner des appareils & accumulation pour la zone jour (salon, entrée) et des convecteurs ou panneaux rayonnants pour la zone nuit, Vinstallation étant gé- rée par une regulation spécifique. Le chauffage par le sol Le chauffage par le sol (ou plancher chauffand est un mode de chauffage de plus en plus prisé dans Phabitat. Bear tons tout de suite les mauvaises rumeurs concernant les planchers chauffants & eau chaude qui étaient mal régulés et chauffaient top, provoquant un certain inconfort et des risques pour la santé des occupants. Les planchers chauffants actuels émetent un chauffage par rayonnement & basse température (figure 70). La température du sol en quelque point que ce soit ne doit jamais dépasser 28 °C (article 35 de Parrété du 23 juin 1978 relavif aux installations de chauffage des batiments _. Rayonnement Figure 70: Le rayonnement des planchers chauffants Le grand livre de I'électricité Gaine externe en polyéthyléne Tresse de blindage Ame chauftante | et de mise a la terre Figure 71: habitation) et, en rgle générale, elle dépasse rarement 20a 25 °C, Se systéme pr tage: + homogénéité du chauffage sur toute la surface du sol ; + confort de grande qualité ; + espace au sol et sur les murs entigre- ment libéré ; + procédé silencieux ; + propreté (pas de mouvements d's ni de poussitres) ; + totalement invisible ente de nombreux avan- 0,20. mdes doisons intéieures Isolant en polyéthyléne réticulé Constitution d'un cable chauffant Ce type de chauffage ne peut étre envi- sagé qu’en cas de création ou de réfec- tion du sol Le principe consiste & noyer un cable chauffant (figure 71) dans une chape flot- tante (chape avec isolation sous chape) ou une dalle. La présence de Pisolant est indispensable, car elle permet de diriger Vémission de chaleur du c6té de ta pitce 2 chauffer. Visolant, dans Phabitat collec- tif, contribue aussi 4 améliorer T'isolation acoustique. Le béton utilisé doit étre de 0.40. mdes tyers chominéo & Sener as de pose sous es emens de cuisine Cle chau Salon/salle & manger 0.40 mdesmurs entéicurs ss a Figure 72: Zone oti la pose du cable est possible Exemple dimplantation d'un cable chauffant et il est recommandé bonne compac de le vibrer. Ia mise en ceuvre de ce type de pro- duit doit respecter les spécifications des Documents Techniques Unifiés (DTU n® 65-7) ou les Av’ cernant. Wutilisez que des matériels bénéficiant d'un Avis Technique. Les cables sont dispos€s sur le sol en spires réguliéres avant le coulage de la chape. Néanmoins, la pose doit respecter quelques contraintes (figure 72) : + Gloignement de 40 em du nu des murs extérieurs 5 + Gloignement de 20 cm des cloisons intéricures ; + Aoignement de 20 cm des conduits de fumée et 40 cm des cheminées a foyer ouvert ; + ne pas franchir les joints de dilara- tion ; + ne pas étre placé sous des éléments de cuisine. Ces contraintes impliquent déja de connaitre la disposition des cloisons et de fa cuisine avant le début des travaux, ce qui n'est pas évident. Le chauffage par le sol peut étre réalis selon deux principes : par accumulation ou en chauffage direct. Techniques les con- Le chauffage par le sol & accumulation Le chauffage par le sol & accumulation est le procédé le plus ancien dans ce domaine. Le principe consiste & chauffer une dalle de béton en lui faisant jouer le rdle d'un accumulateur (pour un chaul fage de base) et @assurer le complément par des panneaux rayonnants (ou des convecteurs), La mise en acuvre de ce type de chauf- fage consiste & noyer un cable chau fant 4 accumulation (fixé sur Parmature métallique de Ia dalle) dans une dalle de béton d'une épaisseur minimale de 9 cm (figure 73). Le cable chauffant est mis en fonction uniquement la nuit, pen- dant les heures creuses, et emmaga la chaleur dans la dalle. C'est le principe de Faccumulation, La chaleur ainsi accu mule est restituée naturellement dans la journée par rayonnement de la dalle de béton. Ce rayonnement #’étant pas suffisant pour obtenir une température de confort durant toute la journée, les convecteurs ou panneaux rayonnants fournissent les quelques degrés néces- au maintien de la température de confort. Nayant pas & fournir une puissance de chauffe importante, les convecteurs 5: par rapport & un chauffage par convec- teurs exclusivement. saire ront sous-dimensionnés En général, le chauffage par le sol accumulation est installé dans les. plan- chers bas mais, dans le cas d'une maison individuelle 4 un ou plusieurs étages, cm (pour une accumulation ptimale) (Schéma de principe) Dalle armée Figure 73: Cabo chauint Le principe du Armature de date chauffage par le sol & accumulation tect Plancherporieur oso on peut envisager d’équiper les niveaux intermédiaires afin dobtenir un rayon- nement haut et bas (figure 74). moe | 1€F étage ttt Rez-de-chaussée Lat Figure 74 : Répart chauffants & accumulation Ce type de chauffage est us bien ada a des logements de grande hauteur s plafond. Il n’est pas compatible avec tous es revétements de sol, est pourquoi il est préférable e’éviter les moquettes Epaisses avec sous couche de mousse et tous types de revétements de sol iso- lants qui perturberaient le rayonnement et risqueraient d’endommager Pélément chauffant. Le chauffage par le sol accumulation est plus particuliérement destin€ a des revétements de sol tels # le carrelage ; # le linoléum ; # les parquets collés ; + les moquett Pour l'aménagement intérieur, évitez, les tapis, trop pais, et les meubles sans pieds reposant directement sur le sol Dans un souci d’économie, il est possible de n’équ certaines pices (pitces de a zone jour), les autres étant chauflées exclusivement par des convecteurs régulés de fagon classique. per d'un cible chauffant que Le chauffage par le sol direct Ge type d’équipement tend a se dévelop- per. Sa dénomination est PRE (Plancher Rayonnant Electrique). Le chauffage par le sol direct assure le chauffage complet de la piéce sans com- plément de convecteurs. Pour cela, liner tie de la chape doit étre faible (chape fine de 445 em) afin de pouvoir répondre rapidement & une demande de chauffage La chape est réalisée selon le principe de la chape flottante (isolation sous chape et bande de désolidarisation latérale). La chaleur est émise par rayonnement. Les contraintes de revétement de sol sont les mémes que pour le chauffage par le sol accumulation. Rez-de-chaussée ttt = Figure 75 : Répartition des planchers PRE Figure 76 : sat eae Principe de pose _ Les équipements — Revétement de sol Dalle flotante armée ~~ - ‘Armature de delle (Cable chautfant Ieotant d'un PRE 4 Plancher porteur Les valeurs des cables chauffants s'ex- priment — en puissance linéique : puissance (en W) par metre de cable (W/m) ; — en puissance surfacique : puissance du cable au m (W/m), Par contre, ce systéme n'est pas adapté & tous les cas. Pour obtenir une tempé- rature de 28 °C au sol, les cables chauf- fants directs permettent dobtenir de 85 a 95 W/m® Selon Ia situation de vorre habitation (en zone ts froide, par exem- ple), il est possible que ce procédé de chauffage par le sol ne soit pas suffisant Cimpossibilité de répartir ka puissance sur a surface disponible). 11 impliquerait de réaliser une surisolation de habitation Gone un surcoGt) pour un résultat qui ne serait pas satisfaisant Dans le cas d'une maison individuelle, les niveaux intermédiaires ne pourront pas offrir un rayonnement sur les deux faces, car les d ‘nt trop importantes. Chaque niveau doit étre isolé sous chape (figure 75). erditions ser Les cébles chauffants directs Les cables chauffants directs sont derives des modéles & accumulation. L chauffant est placé sur Visolant mais séparé de celui-ci par un film poly- Ethylene. Le cable est placé sous Parma~ ture de Ia chape et noyé dans le béton (figure 76). Les cibles chauffants se présentent sous forme de couronnes & dérouler ou de trames préformées. La mise en pkice doit étre réalisée dans les que les cibles 2 accumulation. mémes conditions Les puissances linéiques des cables chauffants directs, situées entre 10 et 13 W/m, permettent dobtenir une puis- nee surfaciques de 852 90 W/m'. On trouve aussi sur le marché des élé- ments de chauffage plats qui permettent obtenir des pui faciques de 95 W/m’. ISSANCES § La toute demiére innovation en la matitre consiste a rapprocher Vélément chauffant de la surface du sol. Cette nouveauté a été rendue possible en diminuant la puis sance linéique & 4,5 W/m pour une pui sance surfacique de 95 W/m’. Ce type de produit permet Ia pose de Pélément chauffant directement sous le carrelage (figure 77), dans le mortier-colle de pose. Cette solution peut étre intéressante en novation (avec toutefois une chape flottante isolée). Afin de satisfaire & ces conditions de pose, le cable chauffant est de petit diam@tre, prétramé sur un treillis en polyester. existe aussi des procédés de chauffage par le sol dont Pélément chauffant plat, positionné entre deux filets de tissu de verre et & poser direct revérement de sol Lament chauffant est alimenté en tres basse tension de sécurité (inférieure 2 ment sous le Gare oer en PVC Tress deindoge téeaneewr080 rn) elcome lata (€paisseur 0,16 mm) { / y —$— tsolant en polytvoréthyléne {@paissour 0,30 mm) me chauiante Présentation du cable sur tre Treillis polyester Positionnement en sol (Cable chautfant reverernent de sol (carelage) i4oror cole our pose di ccarrelage Dale tlottante amée (en ‘maximum ‘Armature de dalla Isolant Plancher porteur Figure 77 : Cable chauffant direct posé sous carrelage 50 Volts). Le probléme de cette solution réside dans la nécessité dutiliser un -$ importante quill est difficile de dissimuler. transformateur de taille Les cébles chauffants autorégulants Ge type de cable est le dernier né des bles chauffants directs. Le positionne- ment en chape est analogue 2 celui des les classiques. Lémission de chaleur est toujours effec- twée par rayonnement. La grande inno- vation réside dans la constitution méme du cable : la partie active est constituée lectriques en paralléle, séparés par un polymere ré- ticulé semi-conducteur et autorégulant (figure 78). de deux conducteurs Le fonctionnement de ce cable est le suivant® (figure 73) + —A froid : le polymere établit de nombreuses liaisons entre les deux conducteurs ; le cable chauffe en puissance maximale — plus la température augmente, plus les liaisons diminuent ainsi que la puissance ; — quand la température dautolim tation est atteinte, les liaisons sont interrompues, la puissance est nulle (les liaisons se reformeront lorsque a température baissera 2 nouveau). Ge systeme présente plusieurs avantages par rapport aux cables classiques. I n'y a plus de contraintes quant aux meubles et tapis ment, le cable s’adapte et diminue puissance dans cette zone. Les apports gratuits de chaleur (rayonnement sokaire) sont automatiquement pris en compte la chaleur émise sur le sol diminue auto matiquement la puissance du cable dans cette zone. si un objet géne le rayonne- Les équipements — Gaine externe en polymére Tresse de blindage _Polymeére sei-conducteur | etde mise alaterre —_auto-régulant réticulé ase Conducteurs <= @'alimentation Isolant en polyoléfine réticulé Figure 78 : Le cable chauffant autorégulant eH SS (Cable Feguiathorm (NOIROT) Aoi, te polymere eta ‘Quand la temperature ‘Quand la température bi de nombreuses la augmenta, le nombre de consigne est sons; le cable chautie & de laisons et la puis- teinle, le liaisons sont la pulssance maximal. ‘sance diminuert. Interrompues, le cable ne chaufe pls. Les t- aisons se retormeront ‘quané la température diminuera. Figure 79 : Principe du cable chauffant autorégulant Lex PRE en solution seche Les planchers rayonnants électriques sont adaptés aux solutions séches (figure 80), Cest-a-dire sans dalle béton ni chape. pose est possible partout, rapidement et aisément. Le principal avantage est la tres faible hauteur de réservation (22 mm hors reve- tement de sol) qui permet dopter pour ce type de chauffage méme en renovation. Le systéme est aussi eger (2.5 kg/m’) ce qui permet de Fadapter en inter-étage ou ining. La mise en oeuvre est ta pide et il n'y a pas de temps de séchage. Les locaux peuvent étre occupés des ta pose des revérements de sol Cette solution consiste & réaliser une isolation périphérique composée d'une en mezi bande de polyéthyléne réticulé qui cein- ture de fagon continue la partie basse des murs et des cloisons. Son but est d'isoler phoniquement et thermiquement la dalle isolation des structures verticales du batiment, Pour Visolation horizontale et le passage du cable, on utilise des dalles spéciales en PSE pelliculé datumini de mieux diffuser la chaleur sur toute la surface de la pice. Les rainures des dalles sont prévues pour accueillir le cable chauffant autorégulant. Lorsque le cable est installé, Pensemble est recouvert d'une sous-couche PE/ aluminium permertant de désolidariser le revétement de sol (parquet flottant) du plancher chauffant. Elle améliore Le grand livre de I'électricité Principe de pose Support Ravorage (sinéoessaire) Dalle PSE policulée aluminium Principe de raccordement — Disoncteur 16 A Bolter éaimentation Tebleau de ‘parition _-Boite dencastremont Dominos (Cle chauttant Figure 80 : Exemple de PRE en solution séche 100 Jement Pisolation phonique et ho- mogénéise la température de surface de ensemble. Le raccordement Glectrique s'effectue par Fintermédiaire d'un boitier spécial. Les thermostats situés dans chaque piéce doivent étre de classe A ou B et pourvus Cun fil pilote 4 ou 6 ordres associé ou non & un gestionnaire d’énergie. Ce systéme est commercialis€ sous forme de packs adaptés 2 différentes surfaces Ge 10.417 m). Les régudations des cles chauffants Les régulations sont différentes selon le procédé de chauffage utilisé (accu- mulation ou direct) Pour le chauffage & accumulation, la régulation prend en compte : — le passage en heures creuses (pour Je déclenchement de la mise en charge) ; — la température extérieure (avec une sonde installée & Vextérieur, cOt nord) ; — la température de la dalle, grace 2 un capteur placé dans Ia chape, Ce type de régulation est appelée sim- ple pente. On peut aussi envisager une régulation avec relance de jour (au tarif normal) en cas d’abaissement significatif de la température en journée. Ce type de régulation est appelée double pente. Pour le chauffage direct, la régulation est effectuée pidce par pidee. Elle peut etre assure — par un thermostat @’ambiance résul- tant (un par piece équipée). Cet ap- pareil prend en compte la tempéra- ture de Pair ambiant et la moyenne de la température rayonnante des différentes parois ; — par un (ou plusieurs) thermostat ambiance résultant associé 2 une _ Les équipements — régulation (par fil pilote ou autre) pei mettant de gérer plusicurs niveaux de chauffage selon occupation du local. Vinertic d'un chauffage par te sol étant supéricure & celle des convecteurs (en viron deux heures pour passer de 16% 18 °C avec une température extéricure de 6 °C), on évitera de programmer des abaissements de température pour des pétiodes d'absence inférieures 2 quatre heures. Le chauffage par le plafond Le chauffage par le plafond diffuse la chaleur par rayonnement a basse tempé- rature, & Pinstar du chauffage par le sol Sa dénomination est PRP (Plafond Rayon- nant Platre). La chaleur est mise a partir du plafond. Le chauffage par le plafond présente lui aussi tous les avantages de ce principe de chauffage, 2 savoir ho- mogénéité, confort, etc. Il est également ts bien adapté aux locaux vastes ou aux pidces dont Ia hauteur sous plafond est supérieure & la normale (mezzanine). Les fins chaufjants Lélément chauffant se présente sous forme de film (figure 81). Tl est cons- titué d'un tissu de verre imprégné d'un enduit conducteur d’électricité plac entre deux films de matiére plastique Une bande neutre de chaque cété de Vélément chauffant permet la fixation du film, Il est muni de deux froides (conducteurs électriques pour le raccordement). Ce type d’éléments est destiné a etre placé entre ka sous-face d’un plancher et un plafond rapporté (figure 82). Un isolant thermique est placé sur le film pour diriger le flux de rayonnement vers le bas. Le plafond rapporté peut etre constitué de : ons Le grand livre de I'électricité Conducteurs alenontation (liaisons freides) Connectours Pare chauttente Figure 81 : Exemple de film chauffant Solive Isolant e ® Plaque de platre Film chauttan Figure 82 : Principe de pose d'un film chauffant + plaques de platre cartonnées adap- tées de 10.218 mm ; * plaques de platre perforées (20 mm maximum) ; + platre projeté (20 mm maximum) ; + panneaux de fibres de bois (particu- les de bois ou contreplaqué de 5.2 22 mm d'épaisseun) ; 102 + lames de bois naturel Cambris, frisette). La puissance surfacique de ce type d’émetteur est de 135 W/m’ Les cassettes rayonnantes pour faux plafonds © type de chauffage se décline sous diverses formes selon les usages. Il existe sous forme de plaques de faux plafond (plafonds suspendus) prétes 2 Femploi, avec film intégré et isolant, aux tailles normalisées (120 x 120 ou 60 x 60) aux couleurs et états de surface variés. On trouve aussi des modules adaptables dans les plafonds suspendus 2 lames. alliques (type Luxaton). Ces types de film chauffant sont destinés 2 un emploi dans le tertiaire (bureaux). Diautres variantes existent aussi sous for- mes de cassettes chauffantes & moyenne température a suspendre, utilisables dans les locaux industriels. Les moditles chauffants pour fax plafonds Les fabricants proposent des panneaux de PRP composés d'un isolant thermique, @un film chauffant et de connecteurs. Ils permettent dintégrer un chauffage par le plafond rayonnant dans un faux plafond en plaques de platre & ossature ‘métallique. Les modules ont une largeur de 0,60 m et une longueur de 0,60 ou 1,20 m, pour svadapter parfaitement sur les ossatures métalliques. I convient de réaliser un plan de calepinage en fonction de la REPS Figure 83 : Panneau de PRP puissance totale & installer et de la répartition des éléments chauffants. Le plafond est ensuite recouvert de plaques de platre spéciates PRP. eau chaude sanitaire électrique Dans un souci de confort et d’économies c'’énergie, le chauffe-eau doit etre admis a la marque NF-Flectricité (ou NF-Flec~ tricité Performance) et étre classé en catégorie B (performances améliorées). Le chauffe-eau Electrique constitue une solution trés pratique pour la production d'eau chaude. II fonctionne automati- quement et son entretien est tres réduit. Tl peut étre installé n'importe od dans un logement, du moment que vous dispo- sez d'une arrivée d'eau froide et dune Evacuation pour le groupe de sécurité. 11 procure un débit d’eau chaude constant et important. Les systemes de chauffe-eau électriques Il existe trois grandes catégories de chauffe-cau électriques : ‘umulation ; — de faible capacité — instantanés. Le principe des chauffe-eau a accu- mulation et de faible capacité consiste chauffer une réserve d'eau. Le chauffe- eau instantané chauffe Veau au fur et & mesure de la demande Chaque type ¢'appareil correspond a des besoins et 2 des situations bien précises, lest donc trés utile d’évaluer vos hesoins pour ne pas choisir un appareil de capa- cité trop importante (dépenses inutiles) ou de capacité trop faible (manque d’eau chaude). Chauffe-eau & accumulation Le chauffe-eau & accumulation est un gros réservoir isolé muni d'un systéme de chauffage électrique (résistance et thermostat de régulation). I permet de chauffer en 6 & 8 heures une quantité eau (de 75 & 300 litres) et, gra cuve isolée, de conserver cette eau a température (figure 84). Le réservoir est toujours sous pression, Peau chaude s'accumule en partie su- péricure (ou elle est puisée) et, au fur ef A mesure de utilisation, elle est rem- placée par de l'eau froide (en partie inférieure). Choisissez de préférence un nodele vertical pour lequel la surface déchange entre l'eau chaude et I froide est moins importante. On trouv sur le marché des appareils verticaux ou horizontaux & suspendre (assurez-vous que Ia paroi destinée & recevoir Vappareil est assez solide), et des appareils 2 poser @ partir de 150). Le chauffage de leau peut étre continu (régulé par le thermostat) pour des pacités allant jusqu’a 1001 ou assuré exclusivement pendant les heures cteu- ses pour des capacités supérieures (si spose dle ce type d’abonnement EDP). Le fonctionnement en heures creu ses permet de bénéficier d'un prix du kWh inférieur de 40 % au tarif normal. Pendant les heures creuses, le fonc- tionnement est assuré par un automatis- me qui permet une relance manuelle aux heures de tarification normale (en cas de manque d'eau chaude). En revanche, labonnement permettant de bénéficier des heures creuses est plus cher que labonnement de base, cest pourquoi il st conseillé uniquement pour des apps reils de plus de 100 1 Le chauffe-eau électrique a accumulation est constitué d'une cuve émaillée prot gée contre Ia corrosion. L'isolation e: © Emecppe entreure © otert remigve @® cave anrconosion © Mnivée eas tote ® Dépar eau chaude © resistance ® Temosat ‘Avec une résistance en stéatite Avec une résistance blindée Résistance bindée Résistance state Doig de gant du thermostat Sonde du thermostat Thermostat Doi de part dol résistance ode ert-conosion si @ Patra evsotretins © Ug celeron 8898600 Figure 84 : ‘Equipement d'un chauffe- eau électrique et types de résistances Les équipements — FRéducteur depression Reccord ene le ‘ube de serie do chautie-eau etle groupe de sécuts Tuyau dévacution on PVC Chauffe-eau & accumulation CCapot de protection sola parte eectrque Faccord entre lo tube de sorte ds haute eau ete tube de cuve (aston ouacer) Alimentation lectrque Départ eau chaude Fobinet darét du groupe ce sécuts Manette de vidange du ‘groupe de sécurte (@ actonner une fos par eis) Figure 85 : Raccordement hydraulique d'un chauffe-eau électrique réalisée par injection de mousse entre cette cuve et Venveloppe extérieure. La cuve est pourvue d'une anode anticor- Le bloc de chauffe (partie constitué : — d'une résistance électrique stéatite (placée dans un fourreau métall que) ou thermoplongeante (placée directement dans la cuve) ; — dun thermostat de régulation (pré- réglé en usine 2 65 °C) équipé d'une sécurité de surchaufle. lectrique) est Le raccordement hydraulique (figure 85) est constitué + d'une arrivée eau froide réal sée par intermédiaire d'un groupe de sécurité (appareil qui assure La vidange du chauffe-eau en cas de surchauffe accidentelle) ; + une canalisation pour les eaux usées (raccordée sur le groupe de sécurité) en PVC de 25 mm ou plus ; + d'une sortie d'eau chaude ; + C'un réducteur de pression (en. amont du groupe de sécurité) si la pres- sion du réseau est supérieure a7 bars. existe des chauffe-eau & accumulation a double puissance (figure 86). Dans ce cas, Pappareil est muni d'un deuxiéme Comps de chautie supplémentaite pour réchautlage rapide ens lejoumée igure 86 : Le chauffe-cau a accumulaion & double puissance Comps de chau essen aux heures creuses corsttue ainsi + dune résistance thetmepiongée + dun thermostat de requation + tune ancdeantr-corresion, 105 systéme de chauffage électrique qui permet de réchauffer tout ou partie du volume d'eau pendant la jour comps de chauffe fonctionne uniquement pendant les heures creuses. Cette solu- tion convient pour des besoins irrégul en eau chaude. Lautre Chauffe-eau de petite capecité La constitution d'un chauffe-cau de faible capacité est similaire 2 celle d’un chauf fe-eaut & accumulation. En revanch modéles n’offrent que des 10 2 30 litres. Ce type de chauffe-cau est capable de porter le volume d'eau 2 température en. moins d'une heure (pour des puissances de 900 4 2 000 W). II fonctionne en per manence (régulé par thermostat) Le chauffe-eau de faible capacité con- vient tres bien pour des points d’eau uni- ques ou éloignés du reste de Vinstallation et qui ne nécessitent pas une importante demande d’eau chaude (évier, lavabo). Il existe des modeles muraux et des modéles spéciaux pour une pose s évier, us Chauffe-eau instannanés Les chauffe-eau électriques instantanés ne stockent pas I s la pro- mesure de fa demande. Ils sont de taille trés réduite et peuvent tre installés dans les mémes situations que les appareils de petite capacité Malheureusement, ces appareils consom- ‘ment une quantité importante délectricité Ge ordre de 6 000 W) et n’offrent qu'un débit limité G a 4 litres d’eau a 40 °C a la minute). Tls doivent des pommes de douche spécifique wu chaude ma Les besoins en eau chaude Les besoins journaliers pour une per- sonne sont en moyenne de 50 litres d’eau chaude 4 60 °C. Cette moyenne dépend également du nombre de points dutili- sation, de leur nature (douche, baignoi- re), de leur distance du chauffe-eau ct du nombre occupants. Il est nécessaire de prendre en compte Palimentation en eau chaude d'une chambre damis selon sa périodicité utilisation, d’anticiper Pagrandissement de la famille (attente d'un heureux événement), etc ‘Vous devez installer un appareil qui vo procurera le meilleur confort possible Choix d'un chauffe-eau électrique évier + ever + évier + lavabo| eiier + evi Equipment gic | vir | SM" * | tavabos |“ #2801 evabos | lavato + 2 ae foes | E> * | aoe | 2° | mutes | cece + ‘sabot ‘ono taignoire | baicncire Wp ccapens vat | 22+ [20+] 20+ zee ta | ta | ze | a [zn] ta lanl om |r| tee [eee] ane aes a |e | 6s | | etme Carts inesirato2ei| asoys0 | socu7s |rs0u100| 100 | dtooeié | ctor | doors aoe Caan litres) chauffe-eau: 300 ou rae aicrses cheosalé 100180 | isdeu700 | xoeusmn | PSH sans toutefois étre surdimensionné par souci d’économies. Si vous choisissez un appareil 2 accumulation horizontal, prévoyez une contenance supérieure de 50 litres par rapport & un modéle ver tical, Le tableau précédent propose choix d'appareils verticaux en fonction des points d'eau a alimenter, du type de logement et du nombre doccupants un Pour Fobtention de ses labels, Proworenec demande une capacité minimale de stoc- kage. Elle est indiquée dans le tableau suivant, Gette capacité est obtenue avec un ou plusicurs chauffe-cau. Type de Capacité minimale logement de stockege FL 100 litres F1 bis 100 litres Fe 150 litres F3 200 litres Fa 260 litres FS et plus 300 litres Les solutions Les chauffe-eau électriques offrent un vaste choix de formes, de tailles et de solutions de pose qui permettent de ré- pondre pratiquement a tous les cas. Ta solution la plus économique pour disposer d’un volume d'eau chaude moindre cotit est le chauffe-eau a a mulation, fonctionnant pendant les heu- res creuses. Si vous manquez de place pour installer un tel appareil, vous pouvez choisir un modéle de capacité moindre alimenté en permanence. Dans ce cas, la consom- mation d’électricité sera plus élevée. Si vous avez des besoins irréguliers en F Chauffe-eau vertical (@ accumulation) C4 Chauife-eau horizontal (@ accumulation) © Chautfe-eau de faible capacité Chautfe-eau instantané Figure 87 : Les divers types de chauffe-cau Le grand livre de I'électricité— 108 300 m CChautte-eau a accumulation 080 m Uslisation 075 m No pas dépasser 8,00 m de tuyauterio (7,35 m dans cet exernple) Figure 88 : La longueur des tuyauteries eau chaude, le chauffe-eau électrique 2 double puissance peut constituer une so- lution intéressante, Le bloc de chauffe supplémentaire ne se met en fonction qu’en cas de besoin. Pendant les pé- riodes de consommation normale, vous bénéficiez. des mémes avantages que le chauffe-cau & accumulation, Si vous devez alimenter un point d'eau éloigné de votre chauffe-eau Cavabo dans une chambre d'enfant, par exem- ple), installez. un appareil de faible capa- cité indépendant, réservé 2 cet usage. Les régles & respecter pour les chauffe-eau accumulation Installez de préférence le chauffe-cau dans le volume chauffé de votre habita- tion, Si cette solution n'est pas réalisa- ble, placez Pappareil dans le volume non chauffé (cave, garage), en réduisant le plus possible Ia longueur des tuyauterie jusqu’aux points d'utilisation, Ces tuyau- teries doivent étre isolées thermiquement afin d'éviter les déperditions. Préférez. un modele vertical 2 un modele horizontal. Si vous choisissez le modéle horizontal, prévoyez-le d’une capacité supérieure de 50 litres au modéle ver- tical Pour un point utilisation éoigné de plus de 8 métres du chaulfe-eau, pré- voyez un deuxitme appareil de faible capacité ou un systéme d'eau chaude immédiate avec aceélérateur. Pour un appareil a fixation murale, véri- fiez que la paroi sur laquelle il doit étre installé est apte a supporter son poids (figure 89). Les appareils de 15 2 50 litres peuvent tre fixes * sur les murs pleins de 20 cm d’épais- seur minimum par quatre houlons de scellement de 6 10 mm ; sur les murs en matériaux creux (de type alvéolaire) de 20 cm minimum, il est nécessaire de réaliser un an- crage avec scellements au mortier de * sur les cloisons de 15.2 20 cm «Pépaisseur, les boulons doivent traverser la paroi et étre reliés deux a deux par des contre-plaques métal- ment ; Mur eroux 20 em métaliques Les appareils de 20, $0 et plus sent interdits Mur plein 220 om Mur ereux 2 20 em ‘Cleison 6e 12.8 20m fépalsseut Figure 89 : La fixation murale des chauffe~ ‘eau électriques liques (sauf pour les chauffe-eau de 15 litres) ; * sur les cloisons minces (carreaux de platre, par exemple), pour les chauffe-eau de 15 litres exclusive- ment, avec des fixations et contre- plaques, Les capacités supéricures sont interdites sur ce type de cloison. Les chauffe-eau d'une capacité supé- ricure 2 50 litres peuvent étre fixés : — sur des murs pleins de 20 cm «épaisseur minimum avec des bou- ons de scellement de 9 10 mm ; — sur des murs creux de 20 cm (Pépaisseur minimum ou des cloi- sons pleines de 12 4 20 em, par des boutons traversant la paroi et solidarisés deux par deux par des contre-plaques meétalliques. Un espace libre minimal (figure 90) doit @tre respecté de part et d’autre d'un chauffe-eau ; * 10 cm entre le dessus de l'appareil et le plafond ; + 40 cm entre le dessous de l'appareil et le sol ; + 12 em entre le bord de l'appareil et Ia paroi en cas de pose dans un angle. Vespace libre devant un appareil sur pieds doit étre de 75 cm minimum. Dans les locaux secs, le chauffe-eau peut tre installé n’importe od, dans un placard par exemple, sous réserve qu'il demeure accessible en cas de dépannage ou de remplacement. Dans les locaux humides (salle d'eau), Vinstallation du chauffe-eau est régle- mentée. Vinstallation électrique alimentant le chauffe-eau doit etre en conformité avec ki norme NF € 15-100 Installations Le grand livre de I'électricité— 110 électriques & basse tension. I doit obli- gatoirement étre raccordé a la prise de terre. Veillez a ce que le diam@tre des cana- lisations d'eau (alimentation et départ) soit suffisant. Installez un groupe de sécurité sur 1’ tivée d'eau froide et un réducteur de pression, si vous n’en disposez pas en téte installation. Ne raccordez pas les canalisations en cuivre directement sur les sorties du chauffe-eau : intercalez un manchon un autre métal (acier, laiton) électrique. Actionnez la manette de vidange du groupe de sécurité au moins une fois par mois pour en vérifier le bon fonc- tionnement. Si Peau de votre région est tres calcaire et que vous ne dispose pas de syst@me antitartre, faites procéder apres quelques années au détartrage de pareil, dans le souci de conserver ses performances, constitu ou micux un raccord di la cuve de Pap- Figure 90 : Les cotes autour d'un chauffe- eau électrique Optimisez votre chauffage Un chauffage électrique efficace et ren- table n’est possible que lorsque certaines conditions sont remplies : une isolation thermique performante, des installées adaptées aux locaux et un s teme de régulation adéquat. puissances Liisolation thermique est indispensable lors de la réalisation d'un chauffage élec- trique et pour respecter la réglementation thermique. Elle permet de mieux maitri- ser les dépenses de chauffage, d rer le confort en supprimant les parois froides et les condensations. isolation thermique peut également apporter une meilleure isolation acoustique. L'isolation thermique sera réalisée au niveau de la toiture, des sols et des murs. I sera également nécessaire de prévoir lamé- lioration des fenétres et portes (doubles vitrages, joints d'isolation) et Vinstallation d'un bon systéme de ventilation, comme nous avons vu précédemment. mélio- Le principe de isolation thermique Visolation est un travail qui doit étre féalisé avec soin. Un isolant inadapté ou mal posé, une paroi non traitée affai- blissent les performances de Pensemble de Pisolation ‘~ les combles et le sol mais aussi les parois (mur, cloison) ou plancher en contact avec une cave, Un garage ou un escalier desservant ces locaux. Pour un appar tement en immeuble collectif, les murs en contact avec des circulations communes. non chauffées sont aussi pris en compte Tout Pespace habitable doit constituer un ensemble isolé (figure 91), indépen- damment des autres locaux. Si on le dé- sire, la cave et le garage peuvent aussi lation concerne les murs extéricurs, 00 Paros isol6os Parois 6vertuetloment isolbes Zone dthabitation Garage Figure 91 : Le principe de Visolation thermique etre isolés en cas doccupation régulitre de ces locaux en période froide (atelier dans le garage, par exemple). Visolation des sols sur terre-plein peut poser un probleme dans un projet de rénovation. En effet, la seule possibilité disolation implique une réfection de ce sol et la pose d'un isolant sous la chape. Les déperditions par le sol représentent a peu pres 15 % des déperditions tota- les de habitation. tl est done utile de comparer le surcofit occasionné par la réfection du sol par rapport au coat des déperditions. On dispose sur le marché dune large gamme de produits adaptés 2 toutes les situations. Nous ne présenterons que les plus courants et les plus simple en ceuvre. Les matériaux d'isolation se présentent généralement sous forme + de rouleaux ou de plaques pour les 1 + de plaques pour le polystyrene et le polyuréthanne 5 * de flocons ou granulats (laine de mettre \es minérales ; _ Les équipements — roche, vermiculite, verre) 5 * de matériaux de construction (béton cellulaire, briques 2 alvéole: ples) + de panneaux de doublage constitués d'une plaque de platre cartonnée sur laquelle est collé un isolant (laine mi- nérale, polystyrene ou autre). Ce type disolant est désigné sous Vappella- tion 10 * 6paisseur de Visolant. multi- Pscuple un panneau de doublage 10 + 80 correspond & un matériau constitué dune plaque de f 10 mm (9.5 en réalité) sur laquelle est collé un isokant de 80 mm d’épaisseur. re cartonnée de Il faut noter que Ia plupart des isolants thermiques possédent également des qualités dV'isolation acoustique Certaines laines minérales présentent une de leurs faces recouverte de papier kraft ou dune pellicule aluminée. Cette couche est appelée pare-vapeur, Comme son nom Vindique, le pare-vapeur évite le passage de vapeur d'eau créée par les occupants et leurs activités vers Pexté- rieur, a travers Visolant. Il Evite ainsi tour risque de condensation dans Pisolant, ce qui diminuerait ses performances. La face équipée du pare-vapeur doit toujours etre placée du c6té intérieur. En cas utilisation de deux couches d'isolant, seule la premiére couche cété volume chauffé doit comporter un pare-vapeur. Tl est nécessaire de veiller 2 assurer les performances du pare-vapeur sur toute la paroi entre les lés d'isolant sont recouverts dadhésif ainsi que tout point ou le par vapeur serait pereé (pattes de fixation, par exemple). La figure 92 propose un apercu de quel- ques produits ainsi que leur résistance thermique. |wipée d'isolant. Les raccords m1 Le grand livre de I'électricité 2 Laine & épandre Lars combles Isolation des combles [_F" [igre eo 290] 48200) [as 50] aaa Laine monocouche [BR monocouche Feutre IBR Isolation des combles [ni [éygseu [a |epaisaul [sso | “30 to 300-200 [seo 120 0180 250/100 400-160 20 | Laine double couche Unircll Rollisol tit Isolation des combles [a [yg [a _egpon) a0) a) ae 300 | 100 | 250 |e | i960] Panneau rigide Luro Isolation des combles [ai aigggen] par l'extérieur ma Panneau rigide Domisol303___Domisol 302 Isolation des sols ‘a |pgeseur [i # sous chape fig ewe [oes 1s a Doublages Epaleoun R® des isolants platre + isolant 1o=pite g @ @ @ Isolation des murs moet: 10420 [a8 | © Piatre + polyayréne tors | oss [128 108 | expansé t+ oss 12 [169 148 @ Piatre +taine de roche | 10480 | 188 [208 | 189 tose nae ta [oan 2. © Pate poryuetnanne | oem ae Dida. vanirine: 10 +00 (a lean [aca ae extrudé 104100 | 225 3.09 358 Panneau contre cloison Panolene GR Isolation des murs ea 315100 [72055 235 | 76 4060 (1) Résistance tremique en? “CA Figure 92 : Exemples de matériaux isolants Visolation thermique des parois vitrées (enétres, portes-fenétres) est aussi tres importante. TI est vrai que le rempla- cement des fenttres classiques par des modéles isolants représente des travaux assez onéreux mais il faut savoir que — une fenétre 2 double vitrage réduit de 40 % les déperditions par rapport aun vitrage classique 5 — les fenétres 2 double vitrage off en plus une isolation acoustique ; — le choix de modeles admis au label CEKAL (organisme certificateur en double vitrage) garanti un double rage de qualité et donne droit & une réduction fiscale. nt Les principes d’isolation des parois opaques Il existe trois principes d'isolation : — isolation intérieure : pose de maté- riaux isolants a 'intéricur du local ; — isolation extérieure ; pose de ma- tériaux isolants sur les murs de la construction (par Pextérieur) ; —Visolation répartic : le matériau uti- lisé pour la construction des parois est isokant, La figure 93 illustre ces différents pro- cédés. © Metériaux isolants BB itectoriux civers _ Les équipements — Isolation intérieure Visolation intérieure est la solution la plus répandue, surtout en rénovation. File est d'un codt raisonnable et relat vement simple & mettre en oeuvre (a la portée de tout bon bricoleur). a pose des isolants est réalisGe par Vin térieur de habitation au niveau des murs extérieurs, des combles et des sols. Cette solution peut présenter un inconvénient : lépaisseur des isolants peut diminuer sensiblement la surface habitable. Fscuple on doit installer un isolant de 10 cm d’épaisseur sur deux parois dont la longueur représente 7 m. On perd une surface au sol de 0,7 nv. En revanche, ce type d'isolation permet Wobtenir un habillage impeccable de la paroi, quel que soit Pétat du mur a Vorigine. Isolation extérieure Visolation extéricure est réalisée par un isolant posé sur tous les murs extérieurs, recouvert d'un enduit de ravalement ou d'un bardage. La toiture peut également étre isolée par le méme type de procédé Isolation intérieure Isolation extérieure Isolation répartie Figure 93 : Les différents procédés d'isolation thermique Ia mise en ccuvre dune telle solution est délicate parce qu'il faut assurer Pétanchéité de la fagade et installer un. Gchafaudage : elle sera confiGe de pré- férence & un professionnel. Une telle solution est envisageable si le ravalement de habitation nécessite une réfection. Tl en est de méme pour la toi- ture, ce type d'isolation ne pouvant étre réalisé sur une toiture existante. Ge procédé est le plus performant puis- quill supprime de fait pratiquement tous les ponts thermiques. entre mur de SW refend et mur porteur Jonction entre plafond et mur porteur Figure 94 : Les ponts thermiques Isolation répartie Lisolation répartie concere les maté- riaux de construction de habitation. Elle comprend ka construction des murs extérieurs en matériaux isolants (briques, a alvéoles multiples, béton cellulaire). Lisolation des combles est exécutée en isolation intérieure ou extéricure, Visola- tion des sols en isolation intérieure. Visolation répartie peut étre adoptée en rénovation en cas de création d'un niveau ou surélévation de la maison. Les ponts thermiques Varchitecture d’une construction com- porte des points oti Fisolation présente des faiblesses ou s'avére méme inexis- tante. Ces points se situent généralement au niveau des changements de plans Gertical/horizontal) ou des changements, de paroi (mur/toiture ou mur/fenétre). On appelle ces points faibles ponts ther- miques (figure 94). est important de traiter les ponts ther miques, pour deux raisons : — ils provoquent des déperditions de chaleur — on peut constater des dégradations (moisissures) aux endroits ou produisent. Les figures 95 et 96 présentent quelques solutions pour éliminer les ponts ther- miques. Les ponts thermiques entre allege et mur porteur se traitent général tionnant un isolant derriére Pallege. Les ponts thermiques entre un plancher et un mur porteur se traitent de trois, fagons — par la réalisation d’une isolation sous chape 5 — par scellement de briques creuses (de 5 em d’épaisseun) en about de dalle sur tout le pourtour de Phabi- ment en posix _ Les équipements — tation. Cette solution ne supprime pas totalement les ponts thermiques mais les atténue ; — par Ia réalisation d'une iso extérieure, Les ponts thermiques entre un mur de refend et un mur porteur se traitent de trois fagons différente: — par la réalisation d'une isolation extérieure 5 — par la correction du mur de refend avec un isolant sur la tranche de celui-ci 5 — par la pose d'un isolant de épaisscur sur la surface du mur de refend, Pour les ponts thermiques entre plafond ‘et mur porteur, Ia solution la plus satisfa Sante consiste & mettre en contact l'isola- tion du mur avec celle du plafond. ion aible Les murs extérieurs Le principe de fi térieurs (ou murs contre locaux non chauffés) est présentée figure 97, selon les différents principes d'isolation ct les spécifications des solutions techniques isolation des murs ex- Isolation extérieure Nous ne présentons ici qu’un exemple de solution pratique utilisée pour ce type disolation (figure 98). La mise en ecuvre de ces matériaux sera confiée de préférence a un professionnel. Isolation intérieure Lisolation intérieure des ple +. On trouve un grand choix disolants pouvant satisfaire & tous les besoins. Les parois 2 isoler doivent etre séches : Phumidité risquerait en effet de dégrader V'isolant et de nuire a ses perfor mances. On peut considérer deux types de murs 2 isoler ; les murs irréguliers et les murs réguliers. murs est sim- Fourure imc. Brique 2an+ isolant Brique San Megonnerie ‘isolante am Isclant dertgre po albge l ry Jonetion entre allége et mur porteur A Autres cas (correction des ponts thermiques) Briques creuses (Gon) en about e dalle ‘sous chape Jonction entre plancher et mur porteur ‘Aten coal (correction des ponts thermiques) Figure 95 : Traitement des ponts thermiques (Solution 1) Mur porteur 'solation par extérieur Contection du rotend par construction Pose dun Isclant de faible = érrissive Vide 10 mmr Thermo-acoustique + retardateur d'effraction Figure 115 : Les doubles vitrages Les équipements — Les caractéristiques des isolants Ce chapitre propose un apercu des ca- ractéristiques des isokants qu'il est ind pensable de connaitre pour comprendre la classification des divers niveaux d’iso- lation. La conductivité thermique Les matériaux ont tous plus ou moins la faculté d’étre conducteurs de ta cha- leur. Ce phénomene s'exprime par un coefficient de conductivité thermique : 2 Gamba). Tl est caractérisé par le flux de chaleur par metre carré traversant en une heure un metre de matériaux homogenes pour 1 °C de différence de température entre les deux faces (Figure 116). Ce coefficient Sexprime en W/m.°C. Un bon isolant doit présenter un faible coefficient de conductivité thermique. Le tableau page suivante présente quelques valeurs de 2 selon les matériaux. On re- marquera que, loin <'étre isolants, les métaux sont, au contraire, ues conduc- teurs de la chaleur ou du froid. 1 heure Température A A-1°C yA 4m Figure 116 : Le coefficient de conduetivité thermique Température 131 Valeurs du ccofficient de conductivité thermique — Wasse 7 : Masse a voumique | etd medida Nottiax aie ee Login [bone jester ‘Beton de ranulas slicieur, ; ey "aed eee zanazwo 175 _Lanedorecre FAN ass [Baton emma TREO azI0G 140 ern RA basa Déton plan ce laherFautfoureaix | 21008200 Ba Iker AS / eoa two [Béton de rants légers Pourzolane 10008 600 [354052 [Kem AS | ssaeo | 0030 [Gans cadaresvatis Areutocave 650 com Fo 100160 | aoe idem 550 020” Lanc de vite VAI [rags | 007 ier 40 0.17 demvaz fasai2s | oo ter 40006 ce vas 1254.18 | 0098 ‘Piero jtenVae w0a25 | 0007 | ura, grass zo zsco | 300 — [ken VAS Basates 770080001180 iden via [Schistes, ardcises 200082800220 ‘idem VB4 ‘Laves ‘2000 & 2700 1.40 idem VBS Peres cacares ie >aZw0 290 idence — Pees cocores res 20 42580 240 seen VCA |Pierres termes: 1840.82%0 | 140 dem VCS Peres teres 140 81850 .60__Faystyéne expansé mous scorn AN Peres tis tends <21270 088 [denM ies quarts ("aio a 2e00 260 cero (Gros eacartaro 2x00 42700180. jooriOM ‘Meuleres et cilex 1900 82500180. _dem EM ‘pates SEE ecqrartdercutoupene a eee 10 00e7 : 8 Feu nturds chine, bir, tena) | 620 8750 15 oo Feuihs lagers ilu, boos) 4250 8600 200080 | és ude (tcp) 008750 2 0037 Fésinesx sours (pn) #50 8550, 30/0036 IReainox gers spn. dey 00 8650 [mace | ooas | Parvenin de bois = sass 00a Pamean ce tes ars 78808 1000 020 Woussengde de PUC (22) _ [e835 00m Panne ce fves tenes 208250 0088 do 35 a48 004 ; Noxsee de payrene Parrenuce parioules debs 202750 oxoao.7 Maseade pangs Gomes wad | 000 Coriepens ets en pn 4508550 O48 leemendsconteu Qt el sas 0031 deren peurter ou boule 80848) 42 demon dacontns G3 et O¢ woaeo 002s | irs Floquss tase da perio purée | 140200 0.080 Tere oa 170082000 110 Lge pane ue 008160 0068 \vore 2700 110 em aggemdié aire auroras | 150.250 | 0018 La résistance thermique les deux faces, Cette istance thermique La résistance thermique R est le flux de chaleur par metre carré traversant une paroi pour une différence de 1 °C entre est calculée & partir de Pépaisseur et du coefficient de conductivité thermique du matériau, selon ka formule suivante : €: paisseur du matériau en metres 2: coefficient de conductivité thermique en W/m.2C R sexprime en m'2c/W Si'on connait le coefficient 2 dun maté- riau et son épaisseur, on peut déterminer sa résistance thermique. Plus la valeur de a résistance thermique est élevée, plus le matériau est isokant. (On peut aussi calculer la résistance ther- mique d’un mur en ajoutant les résistan- ces thermiques de tous ses constituants (R de Penduit extérieur + R des briques + R de enduit en platre intérieur). La figure 117 expose de fagon schémati- que la difference de résistance thermique entre un isolant et du béton. Panneau isolant 1.cm de platre ze Béton 4.0m disotant _— = Som 165 om R= 0,93 me R= 0,93 me Figure 117 : Comparaison des résistances thermiques La résistance thermique d'un isolant est indiquée sur Pétiquette informative que doit posséder tout produit manufacturé (voir le chapitre consacré au choix des isolants) Nous verrons plus loin que les solutions techniques déterminent Ia résistance thermique de T'isolant & mettre Si vous ne trouvez pas cette valeur sur Vétiquette du produit, il est possible de calculer Pépaisseur nécessaire d'isolant en connaissaint son coefficient de conduc- tivité thermique. ocuvre. Exemple mique, R prenons une résistance ther- 45. A Vaide de la formule de calcul de la résistance thermique, on peut retrouver lépaisseur : = RxD Avec une laine de roche dont le coeffi- cient 2 = 0,038 W/m.°C, on obtient : € = 4,5 x 0,038 = 0,171 m (soit 17 cm ou plus). Avec un polystyrene expansé dont le coefficient 4 = 0,043 W/m.°C, on ob- tient : © = 4,5 x 0,043 ‘ou plus). 0,193 m (soit 19 cm Qualité des isolants La certification ACERMI définit les carac- téristiques des isolants. Elle se présente sous la forme d'une étiquette informative appliquée sur tout produit manufacturé, sauf les plaques de plitre avec isolant (figure 118). ACR cernnicar teem cae Se avacrrcanon ‘ ee |R: 5,00 wen LIE SAINT-GOBAIN 14/1 Figure 118 : Exemple de certificat Acermi Le grand livre de I'électricité 134 NNotez le nombre de points que vous pouvez jusiier dans les tableaux 1 & 7. Reportez encuite cos points dan le tableeurécapitulai (le signe + cu midique quil fd ajouter cu relrancher les points complabiieé). Si vous ‘obtenez pas le total nhieu, vous dever rerfercer soln cu cheisk des équipernens plus perlrrants, [7 = Isolation des parcis quantifiée par ls résistance thermique Type de parc Fitotal (R parci + Risolant) en m2K/W ns 22 [22a | 227 | 23 [Sdlsetplanchers | =2 | 229 | ea7 | 23 [Pialonds rarpanis| 245 | 245 | 25 25 [Autres totes 245 | 25 | 255 | 26 Isolation (1) Culiisation de produits moins perforrants que la colonne 2 ents rest pas aulorsée pour celle solulion tectnique. hermiques (2) -plencher haut -plenchor intermédlnire jtemént des pons henriques (enlre murs et planchers) ‘Pancher haut Plancher tearédiaite| Planchee wal Mur a ication repante et abouts de plancher trates Planchers gets Plancher & entewous en PSE ou dalle tian avec isclat > 1.4m? IW et * Le total ne dot pas ete ifxieur [Pour chaque mur de refend iniertompent isolation sux eurnonstun de 1 ports - plencher bas tefends | Feneties (3) eration) Cratos feu cheude (6) situation (7) [se clés, comient de ete 1 port. Duis dspostons prennent en comple des obligations elves & letherique ate. Thea? | Théoud Systeme VNC autorégiable _'VMChygroréglable CSTEat Marcu Type Queleenave) MEE. Cisse E Classe D| Classe C 5c * condensin Basse lempasure De rétvence| Standard [6 Chaufage Gectique | 7 Lies de consti meters mura ou Typede _Cheuitege _Chautege hype plancher chauffant chauflage eas cheuse éectigne sur chape flotante ‘Neng oe pons > Cos pera ae] lola peur ee ccratuatine situges a moins de 800 m eettude uniquement dans les dépautemenis bercant la Mécitentrée. *Tistagiiel dune version simpliée de cette solution technique, Pour de plus araples renseignements repertez-vous au document erginal: Soluion Technique RT 2000 maisens inéviduelles nen climalisées. Sur cette étiquette se trouvent la résis- tance thermique de Fisolant (R) ainsi que les lettres ISOLE surmontant des chiffre: Ces lettres indiquent les caractéristiques supplémentaires de Tisolant, & savoir + 1: représente le facteur d pressibilité ; +S: représente la stabilité dimension- nelle ; +O: exprime le comportement en présence d'eau ; * L: représente la limite des perfor- mances mécaniques en traction ; exprime la résistance & la vapeur eau. Les chiffres représentent les valeurs de ces caractéristiques. Plus le chiffre est élevé, plus le produit est performant dans. le domaine concemé. Outre ses qualités thermiques, il est pos- sible de choisir un isolant possédant des qualités d'isolation phonique. com- isolation des parois Lépaisseur du maté aux parois dépend de + Ia zone climatique od est situé bitation ; + la constitution de la paroi a isoler ; Ia nature de l'isolant utilisé. Voici, ci-dessous, un tableau a titre indicat 11 isolant a ajouter Wha- Zores vet He Hs Parois 8 Murs 3 25 Toitures 6 5 Pranchers bas >2 >2 _ Les équipements — Ia réglementation thermique a renfore le niveau d'isolation et prend en compte différents critéres comme le systéme de chauffage et la ventilation, Elle prévoit €galement des dispositions relatives a la thermique d'été qui portent sur la protec- tion solaire des baies et linertie thermi- que des batiments, Pour une habitation conforme 2 la RT, de nombreux caleuls sont nécess aussi, il est préférable de s'adresser 8 un bureau d'études Néanmoins, des solutions techniques (sans calculs) existent pour les maisons ndividuelles non cl 220 m' habitables ct dont la surface des portes et fenétres ne dépasse pas 25 % de la surface habitable (figure 16). Pour cha- cun des é douvrage ou Equipements, un nombre de points est affecté en fonction de la qualité thermique des éléments retenus Le total des points ne doit pas étre infé jcur a 18. En fonction du score que vous obtenez, vous devez moduler les postes, par exemple augmenter Visolant, amélio- rer le type de chauffage, afin d'atteindre le nombre de points suffisant. imatises de moins de nents décrits, ouvrage, part Calcul des puissances a installer En régle générale, lestimation des pu installer est proportionnelle aux déperditions thermiques du logement. Ces déperdi tions thermiques prennent en compte les déperditions par les parois et par le renouvellement de Pair Pour le calcul des puissances de certains types de chauffage, il est indispensable de réaliser une étude thermique afin de déterminer précisément la valeur des dé perditions. Ce calcul peut étre effect par un bureau d’études spécialisé, par un stallateur, par le distributeur du produit ‘ou par vous-méme. sances de chaulfage Le grand livre de I'électricité Figure 120 : Les zones climatiques ‘Température de base en °C Figure 121 : Les températures de base Jusqu’a 25 km_ a lintérieur des £8 HEGEOOCe -2 -4 5 -6 a -8 9 -10 12 18 ‘Températures en bord de Pour les iles, prendre 0 °C mer (jusqu’a 3 km dans les (saul pour la Corse) terres maximum) 136 Vous pouvez opter pour des solutions techniques offrant des formules de calcul simplifies pour un chauffage par con- vecteurs ou panneaux rayonnants. Dans tous les cas, le calcul des puissan- ces s'efiectue pice par piece. Les données climatiques La situation géographique de Phabitation est prise en compte pour déterminer Ia zone climatique od elle se situe et pour connaitre la température de base mini- male & laquelle elle est exposée La réglementation thermique a dé découpage en plusieurs zones du terti- toire frangais selon deux paramétres cli- matiques : les zones climatiques d’hiver et les températures minimales. Les zones climatiques dvhiver (fi- gure 120) partagent Ia France en trois sections (H1, H12 et H3). La zone H3 cor respond au climat le plus rigoureux alors que la zone H1 correspond & un climat plus clément (cote méditerranéenne). Toutefois, une construction située & plus de 800 m daltitude est considéré — en zone H1 si elle est située en zone H2 ; — en zone H2 si elle est sity zone 13. J scuple une construction située dans les Pyrénées-Atlantiques plus de 800 m altitude sera considérée en zone Hi Les températures extérieures de base indiquent la température minimale quo- tidienne constatée cing fo cours d’une année. Les valeurs indiquées figure 121 sont établies pour une altitude comprise entre le niveau de la mer et 200 m. Pour des altitudes plus élevées, reportez-vous au tableau de correction page suivante. au moins au _ Les équipements — Pscopl: considérons une habitation si- tuée dans le département du Doubs. La température de base est de -12 °C. Cette habitation est construite & une altitude de 650 m par rapport au niveau de la mer La température de base réelle est définie par le chiffre situé & Vintersection de la colonne température C12 °C) et de la colonne altitude (601 & 700 m). Elle est done de -16 °C. Cette température est prise en compte dans les calculs de la puissance de chauf- fage a installer. Elle permet de calculer Pécart de température At. Cet écart de température (en °C) représente la diffé- rence entre la température intérieure (au moins 18 °C) ct la température extérieure minimale de base. At = température intéricure - température xtérieure de ba J scope reprenons notre exemple pré cédent avec une température de hase de “16° At = 18 - G16) = 34°C Vous devrez déterminer Pécart de tem- pérature pour habitation de votre projet. Puissances a installer Pour le calcul des puissances 2 installer avec un chauffage par convecteurs ou panneaux rayonnants, deux cas de figure sont 2 prendre en compte : — le logement est situé dans un nmeuble collectif ; — habitation est une maison indivi- duelle. Les formules de calcul concernant les habitations isolées, selon les solutions techniques, prennent en compte Pécart (AD entre La température intérieure et a température extérieure minimale de base. “Tableau de correction des températures de base en fonction de Taitlude = Temperatures de base (©) pour des temperatures de base au iveau dela mer dO Mion aC] sO] oC] eC | OC | OO 08200 4+ | ss | 08. 8 201 4400 = |_6_| 7 | #16 401 500 «| 7 | 8 | + [at 501 8600 “ o | on on ‘601 8700 7 “0 | 2 701 600 = [49 601 900 4 “ef e 601 a 1000 4 3 [18 F001 a 1100 : “4 [6 101 @1 200 = =a 12011 300 = a 19011 400 E =e = 1404 a 1500 - = [0 [= 150% a 1600 - =a = ILe 801 a 100 = 1901 a2 000 = 2001 a2 100 = 2101 a2 200 = 2201 a2 400 5 2401 2 600 ‘2601 a2 800 : 2801 83 000 plus do 3000) Le calcul étant efffectué pidce par pice, on utilisera une température intérieure moyenne de 18 °C ou les températures intéricures suivantes # séjour et chambres : 19 °C ; + cuisine | 18 ou 19 °C ; + salle de bains et toilettes : 21 ou 2; # dégagement, couloir et entrée 21°C. Dans le cas de pices de grandes dimen- sions, installez plusieurs appareils afin de micux répartir les apports de chaleur et Cobtenir une honne homogénéité du chauffage. Dans la gamme des appareils disponi- bles, choisisse la puissance immédiate- ment supérieure & celle calculée. Fscuple si le résultat de votre calcul donne une puissance de 1 805 Watts, vous choisirex un appareil de 2 000 Watts. En appartement On considére deux types d’appar- tements : — les appartements en étages cou- rants 5 — les appartments en Gages extremes (premier et demier niveau). Pour les logements en étage courant, la formule est la suivante : P=(15+0,7 ADV Pour les logements en étages extrémes, la formule est celle-ci P=(15 +09 ADV P = puissance des appareils en Watts ww, At = Gcart entre la température intérieure et Ia température extérieure minimale de base de la région (°C), V = volume de Ia p cube (m’), © en metres Pscuple considérons un appartement en étage courant dans un immeuble situé dans l'Yonne a une altitude de 320 m. Vous trouver sur la carte des tempé ratures de base une valeur de -10 °C pour ce département. Corrigex cette valeur selon Paltitude de Vhabitation. Soit -10 °C pour une alti- tude comprise entre 201 et 400 m, ce qui donne une température corrigée de -11 °C, Ieulez, pitce par pidce, la puissance des appareils selon la formule énoncée plus haut en fonction du volume de chaque piece. Pour un salon de 26 m? d'une hauteur sous plafond de 2,50 m, par exemple, le calcul s’effectue ainsi : At = 19-11) = 30 °C (température inté- ricure - température extérieure minimale de la région). V = 26 x 2,5 = 65 m?(V: volume de la pice = surface de la pice x hauteur de la piece). P= 15 + (0,7 x 30) x 65 (IS + 0,7 x écart de température) x volume de tt pidce). P = 2.340 W (puissance de chauffage installer), La pice étant relativement volumineuse, choisissez deux appareils de 1250 W Deux appareils de 1 000 W seraient insuffisants, deux appareils de 1500 W seraient surdimensionnés, Pour une salle d'eau de 8 m? avec une hauteur sous plafond de 2,50 m, le calcul seeffectue ainsi : At = 21 - C11) = 32°C V-8x 2,5 - 20 m* P= 15 + ,7 x 32) x 20 = 748 W. Choisissez, par exemple, un séche- serviettes d'une puissance de 750 W. Attention : si Tun des murs de la salle d'cau est en contact avec Pextérieur, choisissez. un appareil dune puissance minimale de 900 W. Continuez ainsi le calcul pour chaque pitce. le logement n'a pa ole les solutions techniques, la puissance doit étre déterminée selon les déperdi- tions de base, piéce par piéce selon la formule suivante : P=D+t15V P = puissance en Watts di ow), D = déperditions de hase de la piece ow), V = volume de la pitce en metres cu- bes (m*), appareils En maison individuetle Pour une maison correctement isolée, la puissance nécessaire 2 installer s'obtient avec la formule st P= (lat + 1OV vante P= puissance en Watts des appareils de chauffage OW), At = écart entre la température intérieure et la température minimale de base de la région (0), V = volume de la pitce en metres cubes (m?), Pour une meilleure comprehension, vous pouver, vous reportez & 'exemple précé- dent concernant les appartements. Pour une maison individuelle non iso ge selon les solutions techniques, il est nécessaire de calculer les déperditions piece par pice. Dans ce cas, pour cal- culer la puissance nécessaire, adoptez la formule de calcul suivante P-=D+10V P = puissane: D ow. V = volume de la pitce (m’). des appareils (W), déperditions de base de Ia piece La programmation du chautfage La régulation appareil par appareil ap- porte dé une solution de confort mais elle oblige a intervenir sur chaque appa- teil. La programmation permet d’auto- matiser cette action selon votre mode de vie sans plus vous en soucier. Principe de la programmation Le programmateur est une sorte d’hor- loge couplée (ou non) a un ou plu: thermostats (intégrés ou non 2 Vappareil) qui permet de choisir des températures différentes selon les pieces et les heures occupation du logement. Si les convecteurs ne sont pas équipés de thermostats électroniques (avec les diffé- rents niveaux de confort), on utilise un programmateur équipé d'un thermostat intégré ou exteme. jeurs Si les convecteurs sont équipés de thermostats électroniques, on utilise une horloge de programmation qui agit directement sur le thermostat des appareils de chauffage en commandant le passage dun niveau de confort 2 un autre, généralement grace au fil pilote Les températures de confort sont réglées directement sur chaque appareil. Le principe de la programmation con- siste & agir sur le chauffage en fonction de vos habitudes de vie. Le programma- teur permet d'assurer automatiquement (selon les appareils) — une température de confort lorsque vous étes présent ; — une température réduite lorsque vous étes absent dans la journée ; — une température hors gel lors- que que vous étes absent plus de 48 heures. Tout cela, bien évidemment, dans un a s. I est en effet inutile de chauffer toutes les piéces de votre logement a 19 °C lorsque vous étes absent. La programmation peut ere décentrali- sée (programmation sur chaque appareil) ou centralisée (une centrale de progeam- mation agit sur tous les appareils). Elle peut étre établie —a la journée (programmateur jour nalier) : le méme programme est répété a V'identique tous les jours ; —a la semaine (programmateur hebdomadaire) : un programme dif- ferent peut étre choisi pour chaque jour de la semaine ; —alannée (programmateur annuel : un programme différent peut étre adapté a chaque jour de Pann vacances par exemple. les Pour mieux comprendre ce principe, prenons exemple d'une programmation hebdomadaire Cillustré ire 122). [scope prenons un exemple de pro- grammation hebdomadaire. En semaine, les occupants se levent 7 h 30 ct quitrent leur logement a 8 h 30. Pour le déjeuner, ils rentrent 12 h 15 et repartent a 13 h 30. Le soir, ils rentren 19 h 00 et se couchent vers 23 h 00. a co as Prisenoe — 10 Cheutage 5 ° 1234667 8 0 1 21m 15 16 17 18 19 2 MB 2 2 ae I ‘s Prtsence = » Chauttage 5 ° 12948 67 8 9 01 1219 4 15 1G 17 18 19 20. oP 2 me Figure 122 : Exemple de programmation hebdomadaire Le week-end, les occupants se Levent vers 9h 00, sont présents le samedi et le di- manche et se couchent vers 23 h 00. La programmation doit done étre établie en fonction de ces habitudes de vie. La température de confort est assurée pen- dant les heures de présence avec une mise 2 température une demi-heure avant ces périodes. Pendant les heures dlabsence ct la nuit, fa température est W.C.} Salle d'eau réduite de 4 °C par rapport a la tempé- rature de confort. L’6conomie est ici tres significative. Les types de programmateurs dont nous venons de parler controlent le chauffage sur une seule zone. Il existe également des programmateurs qui prennent en compte deux zones différentes géné- ralement qualifies de zone nuit et zone Jour (figure 123), Zone jour = Hors zones ou zone spécifique Figure 123 : Le découpage des zones La zone nuit concerne les pices occu- pées Ia nuit (chambres), La zone jour conceme les pitces occupées le jour salon, salle & manger, cuisine, couloir. La salle d'eau et les WC sont considérés comme pouvant étre utilisés aussi bien de nuit que de jour: ils ne sont donc pas pris en compte par la régulation, Les appareils de ces pices seront régulés par leur propre thermostat, en fonction des besoins. Néanmoins, il existe des pro- grammateurs multi-zones qui permettent de consacrer une zone particuligre pour la salle d'eau et les WE. La programmation sur deux zones (ou plus) permet done la gestion indé- pendante du chauffage sur les différen- fes zones en fonction de leurs heures occupation et des jours de la semaine. On comprend aisément que cette solu- tion offre une possibilité d’économies ‘SEMAINE plus importante que les syst@mes pré- cédents. Le programmateur deux zones est relié & deux sondes (thermostats) placés chacun dans une zone. Ge type de programma- tion permet (figure 124) : * en période d'occupation constante de jour (week-end) dobtenir une température de confort dans Ix zone jour et réduite dans la zone nuit 5 * en période nocturne, dobtenir une température réduite dans les cham- bres et dans les pidces de la zone jour (on ne prévoit généralement la température de confort dans ta zone nuit qu’au moment du coucher et du lever) 5 * en période doccupation intermitten- te (semaine), d’obtenir la température de confort dans la zone jour (pour Je dgjeuner, par exemple) et réd dans Ia zone nuit : Heures Figure 124 : Programmation hebdomadaire sur deux zones + en période dabsence, température réduite dans toutes les zones ; * en période de longue absence (plus de 48 h), une température hors gel dans toutes les zones. Selon le matériel choisi, la program- mation se fait manuellement ou bien elle est préétablie (programmes préprogram- més dans Vappareil). lle peut étre ef fectuée également en insérant une carte de programmation, Il est généralement possible d'intervenir manuellement sur le programmateur pour déroger & un programme en cours sans modifier toute la programmation (pour un enfant malade, par exemple, on devra conserver Ia température de confort dans la chambre). Tous les appareils sont prévus pour gar der en mémoire la programmation établie méme en cas de coupure de courant. Le choix des appareils disponibles sur le marché étant tres vaste, nous n’évoquerons que les systémes les plus courants, Les programmateurs intégrés Comme son nom Vindique, ce systéme de Programmation consiste a équiper le con- vecteur (ou le panneau rayonnant) d'un programmateur une zone. Cela permet de programmer individuellement chaque appareil en fonction des heures d’oceu- pation du logement et rien n’empéche de créer ainsi ses propres zones avec des programmations identiques pour les appareils de chaque zone. Généralement, ces programmateurs proposent trois ni- veaux de température (confort, réduit, hors gel) et quelques programmes de type préenregistré, Le seul inconvénient est peut-étre que ce systéme augmente sensiblement le prix des appareils. Les programmateurs intégrés se pri LE} tron dense boiler do §_Y__ Prayanmaton i Introduction du bot ‘dans le convecteur + Convecteur Evolution Boitier de programmation (entichable dans le convecteur) Programmater rg BR carte conecour Figure 125 Les programmateurs intégrés tent sous diverses formes (figure 125), a savoir : —le programmateur digital intégré a Pappareil ; —la cassette de programmation enfichable dans l'appareil Ce type d'appareil peut tre tres inté- ‘nt _dans un. projet d’amélioration d'un chauffage oti Ton ne prévoit que le remplacement des appareils. On béné- ficie ainsi d’un chauffage programmable ins toucher a linstallation. res! Les thermostats programmables Les thermostats programmables sont destinés a la régulation et & la program- mation de convecteurs équipés de thermostats électromécaniques, qui ne disposent done pas de fil pilote. Ce sont des appareils Gquipés d'un ther mostat d’ambiance et dune horloge de programmation. Le systéme d'horloge permet ka commutation de ta temps ture réduite a la température confort et inversement, a la température hors gel sur certains modéles, La température de confort est réglée sur le thermostat des convecteurs, piéce par pice. La tempée- rature réduite est réglée sur le thermostat programmable situé dans la pigce prin cipale. Le thermostat programmable agit sur Palimentation des convecteurs afin obtenir la température réduite ou hors gel. En position confort, il n'agit pas. Les convecteurs sont régulés par leur propre thermos commande des convec- teurs ne peut généralement pas étre directement assurée en passant par les contacts du thermostat programmable Cest pourquoi on utilise généralement des contacteurs de puissance. n contacteur de puissance est une sorte d'interrupteur électrique : on lui donne des ordres en alimentant un circuit dit de commande et il assure ouverture ou la fermeture du circuit 4 commander (ci cuit de puissance), Ce syst@me permet de commander la mise en service et Parrét de grosses puissances en utilisant des organes de commande qui ne le permet- traient pas directement. Pour mieux comprendre ce qu’est un contacteur, reportez-vous 3 Ia figure 126. Caihescome cect them ae) av — Babine. S 7 cra ptaen = a Gruen Peper tgs Grace & lection du capteur, a mise sous tension du circuit, {ée commande alimente Ia bobine du contacter Jes contacts du ecu de puissance. apparel de chautiage est aliments. ‘Quad le capleur change déta, il coupe Falimentation de ta bobine, collec’ coupe le circu de puissance et la chautte santéte Un fale courant transite dans le cuit de commande. Le ateuit de puissance permet fe passage dintonsiés plus Jmponantes (colon les caracteristiques du contactoun.. Figure 126 : Principe du contacteur Les thermostats programmables permet- tent de prendre en compte une ou deux zones de programmation, Nous allons Guudier ces deux systémes séparément afin de comprendre leurs différences Tous les modéles comportent des tou- ches de dérogation qui permettent de sélectionner une température de confort ou réduite sans avoir 2 intervenir sur la programmation établie (cas d'un malade a la maison, par exemple, pour qui on sélectionnera une température de confort permanente). Appareils pour une zone Les thermostats programmables une zone sont destinés a assurer la programmation de petits logements (studios, deux-pie- ces) équipés de convecteurs a régulation mécanique. Certains modéles peuvent aussi réguler une installation de chauf- fage central & chauditre & gaz (ou autre énergie) en agissant directement sur fa chaudigre. Ge type d'appareil (figure 127) integre un thermostat d’ambiance et une horloge de programmation Clectrique ou Alectronique). De ce fait, il doit étre ins- tallé dans le volume principal & réguler (pice principale dans un studio, salon dans un deux-pidces). La programma- tion peut etre réalisée manuellement ou posséder des programmes préenregistrés. Elle peut étre établie pour des program- mes journaliers ou hebdomadaires. Lalimentation électrique du thermostat programmable est réalisée soit par une entation secteur (230 V) soit par des piles électriques selon les modéles. On trouve sur le marché un trés grand choix pour ce type @appareils. Préférez tou- jours les modéles de grandes marques garantes de fiabilité et de pérennité. Appareils pour deus zones Les thermostats programmables « deux zones » sont constitués différemment des thermostats » une zone ». Du fait quills doivent réguler deux zones, ils n’intégrent pas les thermostats. Les ther- mostats (ou sondes) sont placés chacun dans une zone a réguler (un dans la zone jour, Pautre dans la zone nuit) et reliés au thermostat programmable (figu- res 128 et 129). Celui-ci peut done étre placé nimporte ot. Généralement, on Vinstalle dans un lieu facile d’accés afin de contréler son fonetionnement (salon, entrée). Ces appareils pour deux zones peuvent s'installer dans des logements plus im- portants (3 pieces et plus). Toutefois, sila zone nuit correspond a. plusieurs niveaux (chambres au rez-de-chaussée et en étages), préférez un systéme & fil pilote ou 2 courants porteurs. Dans ce cas aussi, les convecteurs sont commandés par Vintermédiaire de contacteurs. emplacement des sondes dans chaque zone est tr@s important. Les sondes ne doivent pas étre placées : Herlogetlecrenique | Touches de programmation SSonde 6e température zone jour (1) ‘Appareil FLASH Places en zone jour Figure 128 : Principe du thermostat programunable deux zones Figure 129: : Régulation d'autres types de chauffage ‘Commutateur de derogation (zore 1) ‘Commutateur de dérogation (zone 2) Sonde de température zone nuit (2) + au-dessus dune source de chaleur (convecteur, par exemple) ; + sur un mur ensoleillé ; + derrigre une porte + dans une zone soumise & des cou- rants dai. Elles sont installées en général a 1,50 m du sol (figure 130). Figure 130 : Emplacement des thermostats Les horloges de programmation afi pilote Les horloges de programmation a fil pi- ote sont utilisées pour la programmation C'appareils de chaulfage 2 fil pilote Cap- pareils @ régulation électronique). Elles sont Equipées dhorloges électriques ou électroniques (affichage & cristaux liqui- des) et permettent une programmation journaliére, hebdomadaire ou annuelle. Les températures de confort et réduites sont réglées sur les appareils de chauf- fage, les ordres de passage de lune 2 Vautre sont envoyés par horloge de programmation par Pintermédiaire des fils pilotes (figure 131). Selon les modeles, ces appareils peuvent réguler une, deux ou plusieurs zones. (Appareil FLASH) Fils plete TRimrentatons électriques Chauttages Chauttages ‘one + zone 2 Figure 131 : Horloge de programmation a fil pilote Leur programmation est manuelle et vous reffectuerez, en fonction de vos habitu- des de vie. Tl existe aussi des touches de dérogation comme pour les thermostats, programmables, Généralement, Fhorloge de program- mation est placée dans le tableau de protection (tableau fusibles) ou a un endroit d'acees aisé. rénovation, cette solution ne peut étre adoptée que si on prévoit la rénovation complete des circuits de chauffage, car il ‘Aamentations Becriques ‘Courent porteur Fréquence portouse Instalié dans ta piteo a vivo, ‘simplement raccorcé au secteur par deux fis (phase et nevae), ‘i donne 2ovés aux cifféronts reglages et la prograrmmation, une installation ancionne peut tte fecilementrénenéo, sans passage de nouvelles lignes. Isufitcinsaler les cltérents modules et de remplacer les anciens convecteurs par des nowveatx. Figure 132 : Programmation d'un chauffage par courant porteur est nécessaire de passer le fil pilote en méme temps que les fils dalimentation et ce pour tous les convecteurs En revanche, cette solution présente quelques avantages : + la compatibilité entre les appareils de chauffage et le programmateur qu’elles qu’en soient les marques ; absence d'installation de contac- teurs de puissance 5 + Vabsence d'installation de thermos tats d’ambiance ; * le réglage des températures de con- fort et Fé pendamment dans chaque pice. Ce type de régulation convient parfai- tement aux grands logements. Dans le cas d'une piéce chauffée par plu- sieurs émetteurs, chacun doit étre réglé sur les mémes températures de confort et réduites, Les centrales de programmation par courant porteur Les centrales de programmation par courants porteurs sont les appareils les plus récents apparus sur le marché. Elles fonctionnent sur le principe des courants, porteurs, cest-a-dire que les ordres de fonctionnement sont envoyés dir tement par les fileries de installation électrique. Ce systéme de programmation est constitué — d'une centrale de programmation qui se raccorde sur Pinstallation par une simple prise de courant ; — de récepteurs codables enfichés dans les appareils de chauffage ou externe Ge syst#me permet de programmer des convecteurs a thermostat électronique équipés de récepteurs pour les courants porteurs ou des appareils 2 fil pilote raccordés par Hintermédiaire de boitiers récepteurs. L yet des sieurs canaux attribués zones (figure 132). Les signaux émis permettent le chan- gement ¢’état de Ia régulation des con- vecteurs (confort, réduit, hors gel ou méme arrét selon les mod2les). Chaque appareil de chauffage d’une méme zone posséde un codage identique afin de répondre aui méme signal. centrale 6 x sur plu- ux différentes staines centrales permettent, outre la régulation du chauffage, de commander divers appareils : volets roulants, ma- chine 2 laver, arrosage du jardin. 11 suf- fit d’intercaler un récepteur 4 courants porteurs sur Palimentation de Fappareil (au niveau de la prise de courant) et de programmer son fonctionnement en utili- sant un canal spécifique de la centrale. Ce type de programmation convient parfaitement aux grands logements et permet, en rénovation, de bénéfi- cier d'une régulation haut de gamme A moindres frais (remplacement des convecteurs existants par des modéles compatibles). Sur le méme principe, il existe des systémes utilisant la transmission des ordres par ondes radio. Les gestionnaires d'énergie Nous abordons ici les systémes les plus sophistiqués dans le domaine des programmateurs, Ces systemes clits do- dion tech- nique permettent un controle tes fin du chauffage Electrique ainsi que ka ges- tion autres fonctions dans la maison production d'eau chaude, ventilation ou autres selon les modeéles. Pour le _ Les équipements — chaulfage, © systémes commandent des appareils de chauffage thermostat électronique munis de fil pilote. Les gestionnaires d'énergie classiques Sur les installations munies d'un compteur électronique, il est possible d'installer un gestionnaire d'énergie (figure 133). Il fait office de délesteur, de programmateur pour chauffage & fil pilote et de gestion naire de la production d'eau chaude. IL permet d'automatiser le fonctionnement des appareils électriques en fonction de Vheure, de déclencher certains appareils durant les périodes creuses et de fimi- ter le chauffage pendant les périodes les plus cheres (fil pilote quatre ou six ordres). I permet également de réduire Vabonnement électrique grace au déles- tage, dloptimiser le fonctionnement du chauffage, par exemple, pour comman- der une montée en température le ma- tin avant la fin des heures creuses et de connaitre en temps réel ka consommation électrique. Figure 133 : Gestionnaire d'énergie Les gestionnaires d'énergie Tempo Ce gestionnaire d’énergie a été congu pour satisfaire aux contraintes de Pop- tion tarifaire Tempo, utilisable avec un compteur électronique. Cette option ta- tifaire propose trois niveaux de prix du kilowattheure selon les jours de Pannée. Le réle du gestionnaire d’énergie est de gérer la consommation de Vinstallation Glectrique de mani@re & consommer le moins possible pendant les périodes ou le prix du kilowatt est élevé, Pour ce faire, il agit sur : — le chauffage électrique ; — la production d'eau chaude Ges gestionnaires prennent aussi en compte Ia puissance d'abonnement et évitent tout dépassement. Ts coupent au fur et 4 mesure les circuits de chauffage afin que restent disponibles les circuits prioritaires (éclairage, prises de courant, gros électroménager), Ils conviennent pour les convecteurs (ou panneaux rayonnants), les PRP et les PRP, Les appareils a fil pilote doivent posséder un thermostat & quatre ou six ordre: La programmation du chauffage est réali- sée sur la base de deux ou troi d'un secteur hors zone (WC, salle d'eau). La programmation du fonctionnement des zones nuit et jour est réalisée de fagon classique, comme nous avons vu précédemment pour les programmateurs a deux zones. Le role du gestionnaire est dintervenir sur la température de confort en Ia diminuant quand le prix du kilo- wattheure augmente. Ce type de régulation permet, pour chaque période tarifaire, de choisir son niveau de confort : au 4 étoiles (**) : niveau de confort réglé sur les convecteurs * niveau 3 étoiles ("*) = niveau de confort -1 °C ; * niveau 2 étoiles (*) fort -2°C ; * niveau 1 étoile @) : niveau de con- fort -3,5 °C. Tl permet aussi de limiter la production eau chaude pendant les périodes ta- zones et niveau de con- ae rifaires Elevées, Toutes ces limitations d'usage et de régulation se font automa- tiquement aprés leur programmation. Les changements de tarification sont transmis, au_gestionnaire par Pintermédiaire du compteur. Comme pour tous les autres systémes précités, vous pouver inter venir pour changer temporairement un programme 2 Paide de touches de dérogation. Vous avez également la possibilité, en cas d'absence prolongée, de mettre le chauffage en mode hors gel, darréter la production d'eau chaude, et ce de fagon centralisée & partir d'un boitier c'ambiance. Les systémes de gestion d’énergie com- prennent (figure 134) : — une centrale de gestion (install dans le tableau de protection) ; — un boitier d’ambiance qui indique en permanence l'état des récepteurs quill commande, le niveau de con- fort (nombre c’étoiles) et la période tarifaire en cours ; ce boitier est Figure 134: Gestionnaire d'énergie pour Tempo placé en zone doccupation pour rendre aisé tout controle ou modification de programme. Le délesteur Nous avons évoqué plus haut le fait que certaines régulations évitaient le dép: sement de la puissance souscrite au- prés EDF, Cette fonction s‘appelle le délestage. Le délesteur peut aussi étre un appareil installé indépendamment (figure 136). Les délesteurs permettent de mettre hors circuit des appareils de chauffage au pro- fit d’appareils m @SiP est faible, NP1 et NP2 sont alimentés. b Gircuits non priortares Li rélé 8 45 amperes NP1 Disioncteur d'abonné regle 2 45 amperes Disjoncteur d'aboane rogle @ 45 amperes Circuits prortaires © Lorsque P décroit, NP1 puis NP2 sont remis en service. ‘Vous ne dépassez jamais la puissance souscrite. Figure 135 : Principe du délesteur Figure 136 : Délesteur @ installer dans le tableau modulaire Pour assurer ce principe de fonction- nement, le délestcur prend en compte deux types de circuits Glectriques de Pinstallation + — es circuits prioritaires : ce sont les circuits d’éclairage, de prises de courant, des appareils électromén- agers, etc. qui ne doivent jamais ¢tre coupes ; — les circuits non prioritaires : ce sont les circuits de chauffage et de production d'eau chaude. Les circuits non prioritaires peuvent @tre sous-divisés en fonction de leur importance : des chauffages peu né- cessaires 3 ceux dont le fonctionne- ment est indispensable. Lorsque la consommation sur les circuits prioritaires n’est pas importante, le chauf= fage fonctionne en totalité. Lorsque la consommation prioritaire augmente, par exemple, lors de Ia mise en service d'un gros appareil électro- ménager, certains circuits de chauffage sont coupés afin pour ne pas dépasser a puissance de labonnement. Si la consommation prioritaire augmente encore, dautres circuits de chauffage sont coupés (dans ordre que vous aurez choisi) ‘Quand la consommation prioritaire dimi- nue, les circuits de chauffage sont rétablis automatiquement au fur et & mesure de la diminution (figure 135). Le délesteur permet done de souscrire un abonnement moindre que celui nécessai- re au fonctionnement simultané du chaul- fage et de gros appareils ménagers. Les abonnements Les abonnements diponibles auprés de votre distributeur se décomposent en trois éléments principaux : * la tension de raccordement (230 V ‘en monophasé ou 400 V en triphasé) en fonction des possibilités du distri- buteur ; * Ia puissance de raccordement (selon vos besoins personnels) ; les options tarifaires qui dépendront de votre Equipement et de son utilisation. Ia facture d'électricité qui vous sera four nic prendra en compte ces éléments. Elle se compose : + dune prime fixe Cabonnement) déter- minée en fonction de la puissance sous- crite et des options tarifaires choisies ; * du prix des kWh consommés, Tl est done ts important de choisir Ia solution la mieux adaptée a votre cas. Les tensions de raccordement Le monophasé Clest le type de tension le plus répandu a Pheure actuelle (figure 137). Le distri- buteur met & votre disposition une ar Le grand livre de I'électricité 154 230 d L Nautre Phase t L L J Jowe Phase! Phase2 Phase 3 Figure 137 : Monophasé et triphasé tivée de courant en deux fils (phase et neutre) avec une difference de potentiel de 230 V. On Vappelle monophasé, car il n'y a qu'une seule phase. Les puissances possibles sont compris entre 3 et 18 KW (selon les possibilités du distributeur, qu'il faudra consuler). est également la solution la plus sim- ple pour réaliser une installation, puis- que tous les appareils fonctionnent en 230 V. s Le triphas Le triphasé est un autre type de ten sion dont vous pouvex vous équiper (figure 137). Clest ce que lon appelte communément /a force. Le distributeur ne vous apporte plus deux fils, comme dans le monopha quatre (un neutre et trois phases). Entre neutre et phase, on dispose toujours dune tension de 230 V, mais entre deux phases, on dispose de 400 V. Ce type de tension n’est intéressant que disposez d'appareils de grosse puissance fonctionnant en triphasé. Un autre probleme est que, disposant de si voi ois circuits en 230 V, il faut que votre installation soit répartie le mieux possible entre ces trois circuits, sinon le disjone- teur risque de se déclencher intempes- tivement. On appelle cela Néquilibrage des phases. Attention : pour une méme puissance de raccordement, on ne dispose pas des mé- mes possibilités d'utilisation en triphasé et en monoph En effet, un abonnement de 9 kW en monophas¢ offre une intensité maximale de 45 A (= P/U). En tripha pouvez disposer aussi d'un abonnement de 9 kW, mais celui-ci prend en compte les trois circuits en 230 V et offre une intensité maximale de 15 A par circuit. Vous devez donc veiller a ré équilibrage parfait et ne pas surcharger les lignes. Cela complique un peu plus Vinstallation. Dans la plupart des cas, votre distribu- teur vous proposera le monophasé, sauf en cas de contraintes ou si vous avez absolument besoin de cette tension pour certaines machines ou appareils, sé, vous iser-un eS aU ree: _ Les équipements — En plus de lairage, vous utlisez ‘uniquement des appareils ménegers: de fabio ‘consommation. *-b i: , ® Ol: i Vous cisposez otune habitation équinée tout électrique: chauiiage, ‘eau chauide, gros appercits (loctroménagor. Figure 138 : Les puissances de raccordement 3 kW 6 kW 9 kW 9 418 kW La puissance de raccordement Quand vous aurez déterminé vos be- soins, vous pourrez faire une estimation de Ia puissance de raccordement néces- saire & votre installation (figure 138). IL suffit d'ajouter les puissances (en kW) des appareils gros consommateurs (gros Aectroménager, chauffe-eau, chauffage électrique) dont vous souhaitez. vous équiper, en tenant compte du fait que vous ne les utiliserez pas tous en méme temps. Ce calcul fait, choisissez Ia puis- sance existante immédiatement supé- ricure 2 votre calcul. Le distributeur met, a votre disposition plusicurs formules dabonnement, Il s'agit de déterminer celle qui sera le mieux adaptée & votre cas. Mais attention ! Plus vous choisissez un niveau de puissance élevé, plus votre abonnement sera onéreux. Si vous choi- sissez un niveau trop bas, le fonction- nement simultané de plusieurs appareils, provoquera le céclenchement du disjonc- teur de branchement (appareil de protec- tion installé par le dlstributeur), Mais ne vous inquiétez pas : sur simple demande, votre distributeur peut augmenter fa puis sance de votre installation. Voici quelques exemples pour guider votre choix. vous comptez vous équiper d'un chauffage Glectrique, le calcul effectué précédemment indiquera une valeur relativement levée vous obligeant choisir une puissance importante de raccordement et donc un abonnement onéreux. Il faut tenir compte du fait que, si vous avez choisi un chauffage de type accumulation, celui-ci fonction nera la nuit, quand vous ntutilisez. pas les autres appareils. La puissance devra donc étre suffisante pour permettre le fonctionnement du chauffage ou des ap- pareils ménagers. Choisissez dans ce cas la puissance immédiatement supérieure au total des Equipements, Dans le cas d'un chauffage direct par convecteurs ou panneaux rayonnants, vous pouvez installer un délesteur ou un. gestionnaire d'énergie. Is permettent de ne pas dépasser Ia puissance souscrite. Les options tarifaires Les options tarifaires varient selon la puissance souscrite et la possihilité de votre distributeur, Type d'abonnement Courant | Intensité disponible (A) IMonophasé| Triphasé Base | HC | Tempo 230V 400V ry Monophasé | ele 30 | 3x10 ele @ | Monophase | 45 3x15 ele e totes ‘4 60 | 3x20 e e e 75 | 3x25 elele 90 | 3x35 Le tableau ci-contre vous permettra de guider votre choix. Tarif option de base Liintégralité de votre consommation est facturée sur le tarif de base de la puissance, quelle que soit l'heure de Ia journée. Tarif option heures creuses Le double tarif ou tarif de nuit est un type d'abonnement qui permet de bénéficier d'un prix avantageux du kWh (environ 40% de moins que le tarif de base) pendant certaines heu- res. Généralement, ce créneau ho- raire se situe la nuit Centre 23 h 00 et 7h 00), pé générale baisse. Mais, selon les régions et les distributeurs, celui-ci peut ére quelque peu different. En revanche, cette option est payante et augmente le prix de l'abonnement classique. Elle ne sera done choisie que pour des installations comportant des appareils susceptibles de fonctionner de nuit (chauffe-eau, chauffage & accumula tion, chauffage électrique). HI faut que ka ode od Ia consommation zen 300 jours bieus He: neures erouses Hp: heures ploines 43 jours blancs, Les équipements — différence de prix dle Nabonnement soit compensée par une forte consommation pendant les heures creuses. Mais rien ne vous empéche, pour les gros appareils ménagers comme les lave-linge, seche- linge ou lave-vaisselle, de les faire fonc- tionner aussi a ces heures-la, A éviter si vous étes en appartement, si vous ne voulez pas vous facher avec vos voi sins ! Si vous disposez. d'une habitation tout électrique, le double tarif est indis- pensable, Dans les autres cas, faites votre estimation, Tarif option Tempo (EDF) Cette option (figure 139), disponible pour les compteurs électroniques, dé coupe lannée en trois pi elles-mémes divisées en heures creuses et en heures pleines, ce qui donne en tout six eréneaux différents de tarifica tion, Les jours sont répartis par couleur de la fagon suivante : + 300 jours bleus (coat de 'électricit faible) ; * 43 jours blancs (codit semblable a 'op- tion heures creuses) ; jodes tarifaires, 22n len 6n 22 jours rouges Figure 139: L'option Tempo Prix TIC annuel des abonnements en France métropolitaine Euros TC. r [1 cptten Base (metregoie (EE Option Heures creuses (Metropole) GB Opticn Terme ‘500 100 0 Prix TIC du kWh HVA GKVA SKVA I2KVA I5KVA I8KVA GKVA SKVA I2KVA ISKVA IGKVA OKVA 128 I8KVA Puissance souscrite Euros TTC, os oa 03 02 of 00 ours rouges SkVA GKVAcl+ Hp = He = He «| Hp He Hp He Hp Hp heures pleines Ho: heures cteuses Figure 140 : Comparaison des coftts des abonnements et des options tarifaires + 22 jours rouges (coitt de lélectricité Aleve). Ta couleur du jour et celle du lendemain Caprés 20 h) sont signalées : + sur le compteur ; + sur un boitier prété par le distributeur * sur Internet ou le Minitel Ce type doption stadresse aux clients soucieux de maitriser leurs dépenses o'Gnergic. Les constructeurs de matériel Alectrique proposent des centrales de ges- tion de ce tarif qui prennent directement en compte | par le compteur et gérent automatique- ment toute Vinstallation, Mais pendant la période rouge, elles interdisent ou di- minuent autant que possible lusage des appareils gros consommateurs c'énergie. Pendant les périodes rouges, il est vive= ment conseillé de disposer d'un mode de chauffage autre que lélectricité (par exemple, une cheminée avec insert ou un poéle). Pour comparer les options tarifaires, reportez-vous 2 Ia figure 140. informations transmis Tableau bois (25% 50 cm) Eoiticr de télereport Comptour éloctronique Compteur électromécanique Disjoncteur d'abonné Platine plastique _ Les équipements — Le compteur Nous avons vu que choisir un abonne- ment adapté a ses besoin méritait r flexion. Nous allons a présent évoquer les. cas auxquels vous pouvex étre confront en ce qui concerne le compteur. Vous disposez d'un comptage Dans le cas ot vous occupex déja les jcUX, Vous pouvez. savoir de quel abon- nement et de quelle puissance vous dispose en consultant simplement la facture de votre distributeur, ot tous ces renseignements sont inscrits. Stil s'agit d'une habitation nouvelle, il faut examiner le panneau de comptage ‘ou panneau de contrdle (figure 141) afin de définir ce dont vous disposez. Les an- ciens panneaux consistent en un tableatt en bois sur lequel sont fixés plusieurs appareih et autres modules selon les cas. Dans les installations récentes, le compteur est situé dans la GTL (Gaine Technique de Logement) oit arrivent toutes les ca le compteur, le disjoncteur Figure 141 ;: Les panneaux de comptage ations électriques et de communi- cation. Il se peut que seul le disjoncteur de branchement soit installé a Vintérieur de thabit Dans le cas d'un immeuble collectif, le compteur peut étre placé dans une gaine technique sur le palier ou regroupé avec d'autres dans un local spécialement prévu 2 cet effet. Dans le cas d'une maison individuelle, il peut re placé dans un coffret situé a Vextérieur, au niveau de la voie pu- blique. A présent, examinons le compteur et le disjoncteur afin que vous puissiez sa- voir ce dont vous disposez (figure 142). Sur le compteur apparaissent diverses informations comme le type de courant et la tension délivrés, la consommation et Gventuellement la tarification heures creuses. Deux types de compteurs co- habitent actuellement : les compteurs électromécaniques et les compteurs Glectroniques. Ces derniers disposent ‘Type de courant (rrenqphase...) Cerrpteur de consommation en km) Consormaticn en heures creuses, (Consommation en heures rleines Indicateur dela péticetaifaire Disque qui toume lorsque vous ccenserme7 du courant TTouchos indiquart otro consommation, vere type ‘aloonnenent, le petiode tanlaie en ecu, te Tension de taccorderent de touches donnant acces a diverses formations qui s'affichent sur 'écran de Vappareil (consommation, type d'abon- nement, période tarifaire en cours, ete.). Les compteurs électroniques permettent de gérer tous les types d'abonnement. Il n'est pas nécessaire d'en changer quand vous optez pour un autre abonnement, comme c'était le cas avec les compteurs Electrom Mls sont pourvus systématiquement <'un contact heures creuses ct d'un bus de téléinformation qui permet de les relier & un gestion- naire dlénergie. Mls peuvent are équipés d'une prise de relevé a dis- tance qui vous dispense d'étre présent lors des relevés de consommation par le distributeur, niques. lement Le disjoncteur de branchement Le disjoncteur de branchement ou AGCP (Appareil Général de Commande et Pro- tection) représente le point de du distributeur. 'alimentation du tableau Wwraison Figure 142 : Les compteurs de répartition y sera raccordée. Vary rage maximal disponible y est indiqué. 11 permet de déterminer la puissance sous- crite (par exemple, 45 A en monophasé correspondent & 9 kW). Le disjoncteur permet la mise hors tension de toute Pins tallation en cas d'urgence, c'est pourquoi il doit en permanence étre accessible. 1 peut Ctre Equipé d'une protection diffe. rentielle de 500 mA. Pour une installation conforme & la norme, 'AGCP doit ére de type S (appareil sélectif). Le disjoncteur d'abonné remplit plusieurs fonctions de protection de Pinstallation, assure une barrigre contre la surcharge totale de Vinstallation, Pour cela, il est it a oe réglé sur Pintensité maximale que vous n’étes pas autorisé a dépasser. Ce réglage dépend de votre abonnement EDF : plus la puissance souscrite est importante, plus labonnement EDF est cher. Le réglage dintensité maximale est établi également en fonction de a section et de la longueur de la ligne C’alimentation générale, Attention ; la protection contre les sur- charges est effectuée sur la totalité des lignes et ne dispense pas d'installer un tableau de protection équipé d'une pro- tection individuelle contre les surcharges pour chaque lign Le disjoncteur offre aussi une protection contre les courts-circuits Lebilame se compose de deux matériauxclaminés 2 froid dont fun se dilate trée facilement. Lepassage de lélectricité provoque un échauffement au riveau du blame. Siintensité qui traveree le bilame dover trop importante (dépacsement du seuil deréglage). le bilame se dilate et couve le circuit. Apres refroidiseements le blame reprend oa forme ev permet de noweauile pascage du courant. Figure 143 : Le principe du bilame Le grand livre de I'électricité 162 Machoire / enter doux Levier En régime normal, detinstallation transite par labobine enroulée surla machoire, linstallation est ‘sous tension. Champ magnétique Encas de dépassement de consommation ou de court- circuit intensité ui ‘traverse|a bobine augment. Elle crée un champ magnétique dans la machoire Lelevier actionne|e loquet qu Aébloque les contacts dlectriques. Le ressort owre les contacts: installation n'est plus sous tension. quiattire le lovier. Figure 144 : La protection magnétique Le disjoncteur est équipé d'un dispositif magnétothermique. Le dispositif ther mique se compose dun bilame qui se déforme sous Veffet de la température provoquée par le passage de Vintensité Quand le seuil de réglage du disjonc- eur est atteint, Ix déformation provo- que la coupure du circuit électrique (figure 143). Le dispositif magnétique se compose d'une bobine parcourue par le courant de Vinstallation et enroulée sur une machoire en fer: cest le principe de ‘lectro-aimant. Lorsque le seuil de ré- lage est atteint, le courant provoque un champ magnétique dans la machoire, at- tirant un levier qui déclenche la coupure du circuit électrique (figure 144). Le disjoncteur d’abonné assure également une protection contre les défauts d'isole- ment. Il détecte des défauts, Cest-a-dire les pertes de courant d'une intensité minimale de 500 mA, Cette fonction est appelée différentiell Les équipements — Appareil Alectique Enrégimenormal,tintensitéde | Encas de défaut disolement, Ledéséquilibre des champs Vinotallation transite par les une partie du courant. magnétiques A et B eréeun bobines formées parles s'échappe vers a terre. champ magnétique dans la Lintensité traversant la bot bobine C quiinduit un courant. ‘Acst plusimportante que celle _ électrique et alimente le relais. Vintensité detinstallation crée _traversant la bobine B. Le relais alimenté coupe alors un champ magnétique. Valimentation Vintensité étant identique dans les deuxbobines. les champs magnétiques stannulent. Figure 145 : Le principe de la protection différentielle Le principe de la protection différen- lent en fonctionnement normal. En cas ticlle est également basé sur un prin- de défaut, les intensités parcourant les cipe magnétique. Le , puisquiill y a Vinstallation passent 2 travers un trans-— fuite de courant. Ml y a déséquilibre entre formateur toroidal, c’est-a-dire en forme les deux champs magnétiques et eréation de tore. Ts créent chacun un champ — d'un courant électrique dans le tore de magnétique. Les deux champs détection, Celui-ci alimente un relais qui conducteurs de deux tores sont différent 163 Le grand livre de 'électricité 164 coupe alors Palimentation (figure 145). Le disjoncteur d’abonné est un dis- joncteur différent ir il assure une protection contre les surcharges, les courts-circuits et les dé fauts d'isolement. el magnétothermique, Dans le tertiaire, on rencontre parfois des disjoncteurs @abonné qui n’assurent pas la protection différentielle. Dans ce cas, on intercale obligatoirement des dis- positifs de protection différentielle entre la sortie du disjoncteur d’abonné et la protection des lignes de installation. Le disjoncteur d’abonné permet égale- ment de couper toute installation en cas cident : début cution, Il est done impératif de veiller 2 ce qu'il soit toujours accessible et & ne lectro- Selon Pancienneté de Finstallation, on peut rencontrer divers types de disjoncteurs (figure 146). Dans les ins- tallations tres anciennes, on trouve encore des sectionneurs. Ce type dap- pareil était installé avant Papparition des disjoncteurs. 11 assurait une protection Le sectionneur : appareil muni de fusbles ot ‘dune manetie de carerandé ‘Danses installations trés anciennes, le secionneur fait ‘office apparel de coupure générale en leu et place ‘du disonctour lest impérai de fare procéder a son (Commande marche /arrét > Indicstion de Fntenssté masimale (©) Test do ta toncton detrei Les disjoncteurs actuels ‘Appareils ancien (@ remplacer) ‘emplacement (contre un disjoncteur) par EDF. ‘Apparels & remplacer lors dune renovation ‘Appareils modexres Figure 146 : Les types de disjoncteurs Les équipements Disjoncteur monophasé Disjoncteur triphasé Bipolaire (2 péles) Tétrapolaire (4 péles) ppareds represents avec cept de protection instr retié a Neutre Phase Neutre Phasel Phase2 Phase3 Bouton de test de la fonction ditiérentielle ©) Confornité aux normes frangaises. Intensité sur laquelle est rh le dsfoncteur acute omant al hie (Ge ites callres posses contindgue park.) Bole deraccordement du rete, oulon de mise en foncion. ©) Bornier de raccordement de la phase. Bouton dara. Indications des caracristiques de Fappareit DBO0 est la référence ce Pappa {gl indique que Fappareil est sélectl (prévu pour fonclionner avec des dispostifsdiftérentiels haute sensibilté ‘de 30 mA). En eas dabsence de ce Sie, le fonciomement de fepparel en dierent est instartanne. 115 A/30 A nique les réplages possbles de lintonsits maximal adrrissibe. isjonctour différentiel 500 mA incique que Fapparel est iférertiel avec une sonstilté de S00 mA. PPéles 2 protégé 1 sont les caraclrisiques Cun apparel monophasé (2 pées pour la phase et le neue). Pes 4 protéges 3 sont les caraciéistiques c'un apparel phase (4 poles pour les 3 phases et le neue) 250 Vindiquela tension de fondionnement en monophasé, 440 V la tension de fonctornement en tiphasé. Figure 147 : Les indications du disjoncteur d'abonné 166 contre les surcharges et les cuits, grace & des protection différenticlle. 11 était muni dune manette permettant Ia mise hors tension manuelle de Vinstallation, Ce type @’appareil ne satisfait plus du tout aux normes et doit étre impérativement remplacé. courts-cir fusibles, mais aucune Diautres disjoncteurs anciens n’assurent une protection différentielle que de 650 mA, au lieu des 500 mA actuels, Tl est done nécessaire de les remplacer lors de travaux de rénovation de Finstallation électrique. Les disjoncteurs actuels assurent une pro- tection différentielle minimale de 500 mA et disposent d'une touche de test de la fonction différentielle. Une pression sur cette touche provoque le déclenchement du disjoncteur, Remettez le disjoncteur en service apres ce petit test, a effectuer une ou deux fois par an. La figure 147 présente deux types de disjoncteurs modernes, monophasé et triphasé, et explique Ia signification des indications inscrites sur les appareils, Les disjoncteurs disposant de Ia fonction sdlectif(S) sont destinés aux installations récentes équipées, en aval du disjoncteur abonné, de dispositifs de protection différenticlle haute sensibilité (30 mA). Cette fonction indique que le déclen- chement du disjoncteur en détection dif- férentielle est retardé pour permettre aux dispositifs différenticls haute sensibilité de se déclencher avant lui et de ne cou- per ainsi que la partie de installation en défaut et non pas ka totalité Si vous avez un doute sur la conformité de votre appareil, contactez: EDF ou votre distributeur. A ce stade, vous connaissez la tension et la puissance dont vous disposez. Si Nune ou Pautre ne vous convient pas, contactez. votre distributeur, Peut-étre Vemplacement ot est situé le comptage ne vous satisfait-il pas. Dans ce cas, il faudra également examiner le probléme avec votre distributeur, Mais attention, ne prévoyez pas de Vinstaller n'importe od. Des régles tres strictes sont & respecter. II est interdit de poser le disjoncteur dans un local humide (WC, salle de bains, trop pres d'un point d'eau), dans les endroits diffi- cilement accessibles (pice indépendante ne communiquant pas directement avec le logement), dans un escalier, sur une cloison légere. Evite les chambres et exposition a la chaleur, par exemple, au-dessus d'un radiateur ou d'un appa- reil de cuisson. La fenétre du compteur doit étre située a 1,65 m du sol tous es cas, avis de votre distributeur sera primordial. Dans le cas d'une cons- truction neuve ou d'une rénovation avec remaniement des cloisons, le panneau de comptage doit étre installé dans la gaine technique de logement. Dans Vous ne disposez pas de comptage Si vous n'avex pas encore déterminé Nemplacement de votre comptage ou que vous prévoyez des travaux de ma connerie (doublage de murs, par exem- ple) vous empéchant de le faire installer rapidement, vous pouvez. demander une installation provisoire, le temps de réali- ser les premiers travaux. Appartement Dans ce cas, vous devez contacter vo- tre distributeur qui établira un devis de raccordement au réseau et qui exécutera les travaux. Généralement, il s'agit d'un cable, posé ou non sous gaine, reliant le panneau de comptage & ka dérivation sur le palier (figure 148). Dans le cas d'un compteur électromécanique et si le Les équipements votre présence pour les relevés. Dans le cas d'un compteur électronique, le relevé pourra se faire sur le palier grace & la prise de téléreport. En cas de rénovation de Hinstallation électrique, il est préfe- rable de créer une GTL pour y placer le palier est assez vaste, il est possible de faire poser le compteur & lextéricur et le disjoncteur 2 lintérieur. Cette solution Maison individuelte présente lavantage de ne pas nécessiter En maison individuelle, le raccordement est quelque peu différent, Une partie des travaux vous incombe, celle du domaine privatif, Mautre sera réalisée par le distri- buteur sur devis. Plusieurs cas de figure sont possibles, panneau de comptage. Colorne do aistibution Penneau de comptage coummeltic Le compteur peut se situer dans un ise de coffret extéricur spécialement prévu 2 teoreport cet effet dont les références vous seront (Geto) communiqué "6 mmuniquées par vorre distribureur, 1 doit etre placé en limite de la voie pu- blique afin que les agents du distributeur puissent y accéder sans avoir & pénétrer dans votre proprié Appartement neuf ou aprés rénovation fourde (remanent Ces cloisone) avec comptour électronique, Colonne de distribution delermeuble Le coffret peut étre encastré dans un mur de cloture ou dans le mur méme Prise de de habitation, si celle-ci jouxte la voie cape publique. Le disjoncteur sera placé a Vin- fiecrorue) téricur de Phabitation. La liaison entre le coffret de comptage et le disjoncteur s fait sous terre. Si vous avez opté pour le double tarif, les conducteurs nécessaires: devront étre passés en méme temps Panneau de comptage — ‘Appartement réneve sars remaniement des cloisens. Colonne de distribution ~ serine Le compteur peut €galement etre plac a Vintérieur de Mhabitation avec "AGCP la distance de raccordement avec le coffret extérieur est inférieure 2 30 m (figure 149), Au-dela de 30 m, le comp- teur doit étre placé a Vextérieur avec un disjoncteur de branchement non diffe tiel. Un autre disjoncteur de branchement différentiel sera placé a Vintérieur de Vhabitation et fera office d'AGCP. Compteur lectromécarique Idem ciiessus avec compteur électromécenique et palier ce surtace suttisante Figure 148 : Le raccordement en appartement 167 Le grand livre de I'électricité Types de branchements Aérosouterrain Ae Dorraine public Domaine pris Domaine public | Domaine privé Souterrain (ou aérosouterrain pour partie enterrée) D*som Digonctou Deena iforentct ren ditferrtio! Domaine Public Domaine privé Doraine pubic Domaine privé = Lignes électriques: @ Comptour Figure 149 : Le raccordement d'une maison individuelle électrique Arrivé a ce stade, il est nécessaire de traduire vos souhaits et vos besoins sur un plan. Pour ce faire, vous allez. utiliser le plan architectural de votre habitation (es copies, naturellement) et y implan- ter les divers appareillages avec leurs liaisons d'interdépendance (schématisées par des lignes en pointillé). Vous pouvez utiliser les symboles que nous vous pro- posons (figure 150) ou diautres & vorre convenance, si vous ne les trouvex pas suffisamment significatif 168 Rappel des fonctions des appareillages Vinterrupteur : c'est un mécanisme qui permet de commander un point d'éclai- rage ou une prise de courant, Linverseur (ou va-ct-vient) : toujours utilisé par paire, permet la commande a partir de deux endroits différents, Le commutateur double (ou double al- lumage) : il permet deux commandes dif- entes a partir du méme mé nisme, Le bouton-poussoir : utilisé seul, il peut commander une sonnette ou un carillon Interrupteur (simple aliumage) Inverseur (va-etviert, 2 points de comerande) Commutateur double (couble allumage) Bouton-poussoir (pour commande d'un {&érupteur cu d'une sonnette) Carillon Chautffe-eau Point d'éclairage (plefonnier ou ste) Point d'éclairage (epplique mule) » @SDOQRa Les équipements — Socle de prise de courant (10/164 + tere) Socle de prise de télévision (antenna) (2) steam penitee ou de communication Socle de prise hii (nautpariours) Sortie de fil Convecteur Gaine technique de logement (GTL) ou tableau électrique owe Figure 150 : Les symboles pour le plan de porte d'entrée. Utilisé en association avec un télérupreur, il permet de com- mander un point d'éclairage par autant de boutons qu'on le désire. Associé a un télévariateur, il permet la commande et lav a par- tir de plusieurs boutons. Il est conseillé Glapporter le maximum d'attention au plan, car vous devrez le suivre pendant toute la ré stallation. Il vous évitera d'oublier certains montages. en cours de travaux, Pour vous aider, nous effectuerons une étude pitce par piéce en vous proposant diverse: tions pour chacune. A vous de choisir et d'adapter des solutions & votre propre cas. Le rappel des normes pour les pieces a risques et le niveau d'équipement mini- mal est indiqué pour chaque pice. ariation d'un point d'éclairage tion de solu- Pour mieux vous g densemble, nous exemple : une maison de plain-pied avec sous-sol (figure 151). ler sur un plan travaillerons sur un Les piéces Afin de réaliser une installation dans le respect de ki norme et offrant un de- gr€ suffisant de confort, voici quelques regles que nous appliquerons a notre exemple. * Un point d'éclairage doit pouvoir étre commandé a partir de chaque issue de la pice concernée. Il est généralement placé du c6té de Houvrant 2 portée de main & une hauteur du sol fini comprise entre 0,8 et 1,30 m, Au-dela de deux 169 Le grand livre de I'électricité REZ-DE-CHAUSSEE Salon/salle Amanger Buanderie Garage ‘SOUS-SOL Figure 151 : Exemple de plan architectural points de commande, l'utilisation d'un télérupteur est recommandée. Une prise de courant doit étre instal- Iée & proximité de chaque prise de téléphone et de télévision. Il est judicieux de prévoir une prise de courant & lentrée de chaque pitce 170 pour utilisa 8 *Dans le cas d'une maison individuel- le, prévoyex un éclairage extérieu a chaque entrée principale ou de service. L'un ou plusieurs de ces éclairages peuvent etre commandés par détection de présence. *Linstallation de chauffage doit étre pilotée par une régulation permettant Mabaissement de température sur au ins deux zones (pour un studio ou un deux-pidces, une seule zone). oyez une prise de communi- cation par piéce principale et dans la cuisine, Celle située dans la salle de séjour doit étre située pres de ta prise de télévision et d'une prise de courant, dans un emplacement non oceulté par une porte. La norme prévoit un minimum de points d'éclairage et leur emplacement (figure 152). Dans les chambres, séjour et cuisine, le point d'éclairage doit étre situé au plafond. Des appliques ou des prises commandées sont envisageables Les équipements en complément. Dans le cas d'une réno- vation, si le point d'éclairage au plafond isable, il doit Gtre remplacé par deux appliques ou deux socles de prise de courant commandée. Dans les toilettes, salles de bains, circula- tions et autres pieces, le point d'éclairage est possible au plafond ou en applique Dans les logements de 35 m’ et plus, il faut au minimum deux circuits d'écla rage. Linstallation des points d'éclai- rage sfeffectue obligatoirement sur un boltier Equipé d'un DCL (ispositif de Connexion pour Luminaire) permettant de brancher-débrancher le luminaire sans acc’s possible aux conducteurs de Ninstallation Le nombre m imal de prises de courant est également prévu par ki norme. Il sera ‘Types de points d'éclarage installer dans un logement (selon la norme NF C 15-100) Chambre Entrée couloir Salor/slle Amenger (© Applique murale En 62s de renovation, si une impoesibiité technique ne permet Plafonnier ‘pas de placer un point 'éclarage au plafond, il peut ete rern- placé par deux appliques murales ou deux prises commandées, Ces recommandetions constituent un équiperent mini Selon la teille de le pidce et le riveau de confortrecherché, un plefonnior peut 876 complété par ure ou plusiours appliques murales ou des prises commrandées. Figure 152 : L'emplacement des points d' 71 indiqué pour chaque pitce dans les pa- ragraphes qui leur sont consacrés. Couloir et circulations L’équipement minimal imposé par la nor me n'est pas restrictif et lon peut envisa- ger d'autres solutions plus confortables. 1! faut au minimum un point d'éclairage au plfond ou en applique, commandé soit par un dispositif de commande manuelle sans voyant lumincux situé & moins d'un métre de chaque accés, soit l'aide d'un dispositif de commande ma- nuclle & voyant lumineux placé 2 moins de deux métres de chaque acces, soit par un syst@me automatique & détection de présence (figure 153). En ce qui conceme les prises dle courant, la norme prévoit un minimum d'une prise pour tout local de plus de 4m? et dans chaque circulation. Les prises Dans cet exemple (figure 154), on peut cnvisager au moins deux prises de courant, une prise de communication (placée & cété d'une prise de courant pour brancher un combiné de téléphone sans fil par exemple) et éventuellement une alimentation pour un convecteur électrique. Liéclairage Peowple | igure 155) : Varchitecture du couloir avec un retour nécessite Hauteur de pose Dispositions concernant emplacement des appareillages de commande (Coulis et circulations: o<>| - © 4 m Lavesinge 1 socte ‘Seche-inge 1 s0cle aeneur @ | 1 pont par entree principale ou Ge service (1) Un citcut spécieisé dot éte prévu pour alimenter les apparels suivants: cheuife-eau, chaudire et ses suxlaires, pompe & chaleur, clatsaten, apparel de chaullage salle de bain, alarm, VNIC et cengolateur. Si son emplacement est cen, ce demier devta disposer de sa propre protection cillerentelle 30 mA, (2) Pour les logements dune surface infeneure a 100 m2, prevew un rocle cernplementoite, et deux socies pour ies surfaces supéricures a 100.2 {@) Chaque application extérieure doit cisposer dun citcult spéciaisé: autometisme de portal, éclalrae 6 jarain, piscine. Lalimentation des matériels doit étre protégée par un dispositif différentiel 30 mA. Dans le volume 1, les matériels fixes spe cialement destinés & étre utilisés dans les piscines (groupe de filtration, nage & contre-courant) peuvent étre alimentés sous une autre tension que la TBTS a condition qu’ils soient situés dans une enveloppe dont Visolation est équiva- lente & une isolation supplémentaire et présentant une protection mécanique 1KO7. De plus, Pouverture de la trappe acces doit provoquer la coupure de toutes les alimentations des matériels situés dans renveloppe. Dans le volume 2 des piscines, tune ou Pautre des mesures de protection sui- vantes doit étre utilisée : alimentation en TBTS, coupure automatique dalimenta- tion par un dispositif différenticl 30 mA ‘ou alimentation par un transformateur de séparation des circuits. Les matériels doivent posséder un indice de protection IPX2 pour des piscines a V'intéricur des batiments ou IPX5 si ce volume peut €tre soumis 2 des jets eau. Le degré de protection IPX5 est obligatoire pour les piscines extéricures, Les canal électriques ne doivent par comporter de gaines métalliques. Les prises de cou- rant et les interrupteurs sont admis 2 ns. Le grand livre de I'électricité REZ-DE-CHAUSSEE Lignes nécessaires pour les prises de courant 1-3x2,5 mr? pour sécne-tinge 28x25 mn? peur lave-krge 3-3%2:5 mm? pour ballon d'eau chaude ; 4-3x2.5 mm? eux 1,5 rr? pour PC garage el salle de bains : 63x25 pout congéalear ; 6-3x2.6 mn? U9 1.6 rn? pour PC gerage et salen; 7-3x2.5mnn? oud 1m? pou PC cour ft chambeo 8-3x2.5mme avSx 1,5 mr? pour PC salon; 9-3%2.5 min? v3 1.5 rr? pout PC ooulele et chemtxe 10-3x25rn? pour four; 11-3 x6 mn? pour plaques de cuissen 12-3x2,5mm? ov3 x 15mm? pour PC cuisine, 19-3x2,5 mn? pour levesaissel. i ou tableau ‘SOUS-SOL Figure 170 : Distribution des prises de courant 198 condition détre alimentés en TBTS ou par un transformateur de séparation des circuits, ou bien de disposer dune cou- pure automatique de Palimentation par un dispositif différentiel de 30 mA. Une liaison Equipotentielle supplémen- taire doit étre réalisée pour la piscine. Tous les éléments conducteurs des volu- mes 0 & 2 doivent étre reliés & des con- ducteurs ’équipotentialité eux-mémes reliés aux conducteurs de protection des masses des appareils situés dans ces volumes. Certains éléments comme les armatures du sol, les conduites métalliques, les charpentes métalliques accessibles, les grilles Pamenée et de sortie d'eau et d'air (sauf si les canalisations correspondan- tes sont en matiére isolante) doivent étre reliés 2 la liaison équipotentielle. Tl n'est pas nécessaire de relier les échelles des plongeoirs, les barrigres du bass tremplins. n et les Le plan général Nous 2 présent termin€ la phase c'établissement du plan de installation. Vous pouvez établir votre plan pice par pice en suivant les prescriptions et les exemples que nous avons cités. Nh pasa y consacrer du temps, car ce sera la ligne directrice de la phase pratique. Le tableau de la page 197 résume les €qui- pements minimaux requis par Ia norme NF € 15-100, avons ite Pour vous aider 2 finaliser vos plans architecturaux et a déterminer les lignes nécessaires dans le respect du nombre de points d'utilisation préve par la horme, reportez-vous aux figures 170 a 172, Ta figure 170 montre un exemple permettant de déterminer le nombre de Les équipements — lignes nécessaires pour Malimentation des prises de courant. La figure 171 illustre une distribution type des points d'éclai La figure 172 présente les autres lignes néce: de télévision, de communication et de chauffage, saires comme les circuits Déterminez le type de distribution Les diverses possibilités Avant toute réalisation, il est nécessaire de prévoir de quelle facon vous allez faire passer les lignes de votre instal- lation. Somme nous Favons Evoqu ment, cela dépend en partie des autres travaux de rénovation que vous env’ ez. Si, conjointement & votre rénovation dlinstallation électrique, vous ne comp- tex refaire que les peintures et papiers peints, il faudra choisir un type de distri- bution qui n'engage pas de gros travaux (distribution apparente, par exemple). Un autre critére de choix peut étre as- pect esthétique recherché en fonction de vos gotits ou de architecture de votre habitation. Une installation apparente sur un mur en pierre, par exemple, ne sera pas du plus bel effet. Mais il ne faut pas non plus tomber dans l'exces inverse en prévoyant, par exemple, une distribution encastrée dans un garage ou un sous-sol Nous allons done passer en revue les types dlinstallation les plus utilisés en rénovation (figure 173), 199° Le grand livre de I'électricité Chartxe Cisne EZ DE CHAUSSEE oe Lignes nécessaires pour aimontation des points lumineux ot leurs exganes de commande 1-3 1.5 mr? pou Googe extrr por detects @ 2-3 11mm? (eur lerpes et deux revels) pour commende de lécleirage garage (reccordements fe z Buencerie ‘dans ke lableeu électrique) a-etviert 3x 1,5mn? pour éclarage buanderie nek 3x 1!Smn? pour eclekage extrieur salon 3x 1,5 mn? pour alnentalin des écleirages gerege ; 5x 1.Smn?(neutto, phase tee et 2naveles Garage) pour commande luriere gerage et almertation ver lumiére éabl et va-etvent escaior ile: 7-3x 1,8 mm pour lume salon lar 8-3x 1.5 mn? pour éclarage exterieur entrée, lumiére ' bruise, W.-C. el chambre 9-2x 1,5 mn? slirertalion des poussois du coulot 10-3x 1.5mm? pour almentation des lumieres cout: 11-83% 1.5 mre peur chou bmiere salle ce bas. Concucterx ~ Condtceur ceneuro —" \ ” derctecion tere) | GTL CConccteur ou e phase cu tableau autre (retout lsmpe, pousscir,navete..) Figure 171 : Distribution des circuits d'éclairage Chambre REZ-DE-CHAUSSEE Lignes nécessairos 1-8 1.5mm? ou 2.5mm? pour aulomatisme dowerure de la porte de garage 2-3x2.5 mn alimentalion des convectours salen 3-3x 1.5 me alimentation du corvecteur salle de bains 4-3. 115 mn alimeniation du ccrvectour buanderie 53x15 mm alimentalion de le VIC ‘6 alimentalion Ge la sonde de chaullage zone jour 7-3. 15mm? pour commande des ailures de la VMC 3x 1.5 mn alimentalion du convecieur entrée 9-3 115 ma? alimertation du convecteur couleir: 10-3 x 1,5 m1? alimentation du conwecteur chambre 11 alimentation de la soride de chaullage zene nit 12- aimentation du convecteur tilttes 13- cAble coaxial pour prise TV chambre 14 cable télephonique 4 paires Garage 15 cable coaxial pour prise TV salon, Les équipements Vers réglette d'appartement ou tableau de comerunication de la CTL = Vers répartieur TV ou tableau TY dela GIL, [e] Arivée ou garaae vers cheaullage Buanderio ieee en ou tableau haulage SOUS-SOL, Figure 172 : Distribution des autres alimentations 201 istibution par les combles Cotret elecrique -aucil, Distribution par le sol Figure 173 : Les différentes solutions de distribution des lignes électriques Distribution apparente est le type de distribution le plus sim- ple & réaliser ct qui provoque le moins de dégats. En revanche, pour obtenir un aspect satisfaisant, il convient d'en soigner la réalisation. Il existe plusieurs solutions pour réaliser une installation apparente, Fixation directe sur paroi UI s'agit, comme son nom Hindique, de fixer un cable directement sur le mur & Taide dlattaches en plastique 2 pointes en acier ou de colle spéciale a chaud au pistolet. I n'est pas admis de poser de cette fa- con les fils isolés (conducteurs simples), excepté éventuellement ceux destinés & réaliser ks liaison Equipotentielle de ta salle d'eau. Il n'est gutre envisageable de réaliser (oute une installation de cette fagon, car il est nécessaire de passer un grand nom- bre de cables, ce qui n'est pas du plus bel effet, & moins de réaliser un faux plafond ou un coffrage pour les dissimuler, Cette solution peut étre adoptée pour de petites extensions (rajout d'une prise de courant, par exemple). Distribution sous conduits rigides (IAL) Dans ce cas, les conducteurs électriques ou cables sont passés sous un tube de plastique rigide appelé tube TRL. Les tubes sont fix€s aux parois & l'aide de supports appropriés. Il existe tour un ensemble d'accessoires (coudes, tés, manchons) pour en faciliter ka pose. Ce type dlinstallation réalisé dans les regles de Hart présente un indice de protection correct contre les contraintes mécaniques ct les projections d'eau. Le domaine d'application dans les instal- lations domestiques de ce type de distri- bution est surtout réservé aux sous-sols (garage, buanderie, cave, cellier) et & quelques applications en extérieur. Distribution sous profilés Ce type d'installation prévoit le passage des conducteurs électriques sous moulu- res en plastique, goulottes (moulures de taille importante) ou plinthes électriques (figure 174). Les moulures sont généralement fixées au-dessus des plinthes (ou en remplace- ment de celles-ci, dans le cas de plinthes électriques) et au droit du plafond selon les besoins de distribution. Llaspect es- thétique d'une telle solution peut étre tes Figure 174 : Exemple de distribution sous profilé satisfaisant s'il est réalisé avec soin. Il existe deux méthodes de pose = *la pose sans accessoires : les chan- gements de direction (angles) sont realises avec des coupes 2 45° comme pour la pose de baguettes de décoration. Mais attention : les dé- coupes doivent étre réalisées avec te plus grand soin et ne présenter aucun jour entre les raccords afin d'assurer la parfaite protection des conducteurs électriques. Réserve7 cette solution 2 de petites rénovations, car l'emploi dlaccessoires est exigé par le Consuel lors du contréle ; la pose avec accessoires (systémes de moulures) : dans ce cas, les angles, tés et coudes sont réalisés & l'aide accessoires ajustables qui permet tent de rattraper les éventuelles iré- gularités du mur, La pose en est tres facilitée et la protection contre les contraintes mécaniques est respectée. Il existe aussi des accessoires adaptés a la pose de Mappareillage (prises, interrupteurs) qui en facilitent le rac- cordement. Ce genre de rénovation est relativement rapide a exécuter et ne provoque pas de dégats importants. En revanche, Hinstallation est visible, Distribution encastrée dans les parois Dans ce type d'installation, les conduc- teurs électriques sont placés dans des conduits cintrables encastrés dans les parois (figure 175). Lencastrement direct sans gaine de protection est interdit. Dans ce cas, Ia réalisation est plus diffi- cile puisqu'il faut réaliser des tranchées, provoque plus de dégats (gravats, platre) mais Vaspect final est excellent. Vencas- trement dans les murs porteurs n'est pas limité alors que dans les cloisons les re- gles sont plus strictes et réglementées Des tranchées en diagonale ou sur toute la hauteur ou largeur des cloisons sont formellement inte car elles affai- bliraient Ia structure. Figure 175 Exeiple de distribution encastrée Figure 176 : Exemple de distribution semi encastrée Lencastrement dans les murs ou plan- chers existants en béton est difficilement réalisable et déconseillé. Distribution semi-encastrée Cette solution est la plus utilisée par les pfofessionnels pour la rénovation (fi- gure 176). Elle combine une installation sous moulures ct encastrée, Toutes les parties disgracieuses d'une installation en saillie (baguette au plafond pour alimenter un centre lumineux, remon- tée au milieu d'un mur pour alimenter une applique ou encore passage d'une moulure en plafond vers une moulure en plinthe) sont réalisées en encastré. Les moulures sont placées uniquement au-dessus des plinthes, en ceinturage cles portes et au droit du plafond. Tous les autres passages et les appareillages sont encastrés. Vaspect final est trés correct car, une fois peintes, les moulures se fondent dans la décoration. De plus, cette so- lution respecte parfaitement les regles concernant les encastrements dans les cloisons, puisque les parties encastrées sont limitées. Distribution par le sol Ce type de distribution n'est évidemment envisageable que si le sol est enti@rement refait (chape ou dalle). Il doit étre associé aun autre type de distribution pour les parties en élévation (plafonniers, inter- rupteurs, appliques). Cependant, cette solution convient trés bien pour distri buer des prises de courant et pour passer facilement les diverses alimentations en provenance du tableau de répartition (tableau des fusibles). Comme pour une installation encastrée en paroi, les conducteurs sont placés sous des conduits cintrables. Linstallation se fait en deux étapes : mise en place des gaines et fixation au fer raillage de la chape puis, apres le coulage du béton, suite de Ninstallation. Cette solution peut méme étre envisa- gée en cas d'installation d'un chauffage par le sol. Il est nécessaire d'éloigner le plus possible les gaines électriques du cable chauffant. Pour ce faire, vient de réaliser un ravoirage (couche de mortier maigre) destiné a accueillir les conduits électriques. Lisolant thermique est ensuite posé, puis la chape flottante incorporant les éléments de chauffage est réali con- On pourrait aussi qualifier de distribution par le sol une installation qui se ferait par le sous-sol avec uniquement des re~ montées aux endroits nécessaires mais, dans ce cas, Ninstallation se rapproche plus de la distribution apparente, Les équipements — Distribution derriére les complexes isolants Ce type de distribution ne permet pas non plus de réaliser toute une installa tion car, généralement, seuls les murs porteurs en relation avec lextérieur sont doubles. Les conducteurs sont placés sous des conduits cintrables (comme pour la dis- tribution encastrée) et fixés au mur avant la pose du complexe isokant. Si le diamatre des gaines n'e: mportant, Hépaisseur des patins de colle (pour la fixation des panneaux) permet leur passage. Si ce n'est pas le cas, il est nécessaire dentamer légerement l'isolant des panneaux afin de ne pas en géner ka pose (pour le polystyréne seulement, la laine minérale étant compressible). Une autre solution, utilise dans le cas de panneaux isolants de faible épaisseur ‘ou pour éviter d'endommager Hisolant, est dlencastrer légerement les gaines de fagon qu'elles ne dépassent pas de plus d'un centimetre du mur. Laspect final d'une telle distribution est le méme que celui d'une installation encastrée. pas top Distribution par les combles I s'agit également d'un type de distribu- tion qui doit étre associé & un autre. TL est bien évidemment nécessaire de dis- poser de combles non aménageables, car dans le cas contraire, cette installation ne pourrait subsister. Les conducteurs sont placés sous de conduits cintrables, La mise en ocuvre est sensiblement identique 2 celle de Ia distribution par le sol. Les alimentations partent du tableau de répartition, abou- tissent dans les combles, dans des boites Le grand livre de I'électricité— de raccordement spéciales, et distribuent Hinstallation (plafonniers, appliques, in- terrupteurs) par le haut (doit ka néc d'un autre type de distribution pour les parties basses). ite Distribution enterrée Ce type de distribution n'est utilisé que dans certains cas bien précis On Nutilise surtout pour le raccordement au réseau entre Ia limite de propriété et Phabitation (cette tach charge). Ou bien, dans un cas de figure imilaire, pour raccorder une dépen- dance & Vhabitation principale. On peut également avoir recours a ta distribution enterrée pour réaliser un éclairage dans le jardin. Dans ce cas, on utilise uniquement des cables sous conduit (ou en pleine terre pour certains cables blindés). ant a votre Il existe de nombreuses solutions pour distribuer une installation électrique et Yon peut, naturellement, avoir recours a plusieurs centre elles pour faciliter ta réalisation. Le choix dépendra done de plusieurs facteurs : edi que vous avez. préwus (renovation des sols, isolation thermique) ; du type dhabitation (maison indivi- duelle, appartemend) ; des matériaux de construction exis tants (avec du béton, pas d'encastre- ment possible) ; s ct du budget dont vous S travaux annex de vos capacités en travaux manuels 5 ‘de Hesthétique recherchée (une ins- tallation invisible respecte le décor du logement) Anticipez. et étudiez. Ia fagon dont vous distribuerez les lignes en repérant les points de passage adaptés et les plus faciles 2 emprunter, Ne commence pas 2 distribuer les lignes de votre instal- lation au fur ct a mesure, sans étude préalable, vous risquez d'aboutir 2 un résultat disparate et 2 un enchevétrement de conduits. La microproduction La lutte contre Heffet de serre et la protec- tion de environnement sont des enjeux importants. La production cl'électricité & échelle industrielle pose des problemes et provoque des débats sur les choix Energétiques & opérer 2 moyen terme. Dans ce contexte, le consommateur ou Vutilisateur final est appelé & jouer un fle et & devenir responsable, premigre- ment en Economisant lénergie, ensuite en devenant lui-méme producteur d'une partie de Wélectricité qu'il consomme. Crest la microproduction, Elle peut s'ef- fectuer de diverses maniéres pour un par- ticulier ou une petite structure et doit son essor a des causes parfois opposées. En Europe, la volonté politique encourage les initiatives individuelles ou collective dans ce domaine. En Amérique du Nord, les faiblesses du réseau d'électricité con- duisent certains & devenir leur propre producteur. Les énergies renouvelables Les Energies renouvelables sont nom- breuses. La plupart sont issues directe- ment ou indirectement du Soleil: son rayonnement réchauffe latmosphere terrestre, provoque les vents, les cou- rants, le cycle de Meau... La chaleur peut @tre captée directement pour produire de leau chaude sanitaire (chauffe-eau solaire). La lumivre peut etre transformée en Gnergie électrique grace 2 des cellules photovoltaiques. Lénergic éolicnne permet de transformer la force du vent en énergie électrique grice au principe de la dynamo et d'une hélice. La microhydraulique tire profit des cours et des chutes d'eau. Une quantité d'eau: chutant d'une certaine hauteur, par exemple & travers une conduite, crée une force qu'il est possible d'exploiter avec des hélices ou des turbines. Le bois est également une énergi velable. Les arbres constituent des réser- ves naturelles de carbone. La combustion de bois issu de foréts gérées durablement ne contribue pas a l'effet de serre puis qu'elle stinserit dans un cycle naturel (les arbres en croissance absorbent le carhone de atmosphere). renou- Le biogaz est produit par ka méthani tion des déchets. Tout corps ou matiére biologique produit du gaz en se décom- posant. Ce gaz peut étre récupéré pour produire de la vapeur, donc du chautfage ou de Nélectricité La géothermie permet de récupérer energie accumulée dans le sol par le rayonnement solaire, Ia pluie ou le vent ou d'exploiter la chaleur des profondeurs de la terre. La cogénération La cogénération consiste & produire de la chaleur et de Hélectricité & partir d'une nergie primaire, qui peut etre renou- velable ov non. Des offres de micro- cogénération destinées aux particuliers existent. La démarche environnementale dépend de l'énergie primaire utilise, Les microcogénérateurs actuels sont des pi- lesa combustible a "hydrogéne. Ils pro- duisent de Mélectricité et de la vapeur grace A une réaction électrochimique sans combustion, Leur fonctionnement produit uniquement des rejets d'eau. Le consommateur ne pollue pas, ce qui n'est pas foreément le cas de la production de 'hydrogéne en amont. Les cogénéra- teurs dome: jues offrent des puissances a partir d'un kilowatt, Ils peuvent étre mobiles ou se présenter sous Ia forme dune chauditre murale, Tl suffit de les recharger avec des cartouches d'hydro- gene. théorie, les cogénérateurs peuvent fonctionner avec du bois ou du biogaz, mais il est encore difficile pour le parti- culier de les mettre en aeuvre, L'énergie solaire photovoltaique Les semiconducteurs permettent de trans- former directement la lumiére en électri cité. Cette source inépuisable peut etre exploitée Europe grace & des panneaux photovol- talques (figure 177). Il existe trois types de cellules photovoltaiques. Les cellules monocristallines sont des photopiles Elaborées 2 partir de silicium cristallisé en un cristal unique, Leur rendement est de 12. 16%, mais leur fabrication est complexe et consommatrice d'énengic. Les cellules polycristal quées 2 partir d'un bloc de silicium cristallisé sous forme de cristaux multi- ples. Leur rendement moyen est de 11. 13 %, et leur cot de production est un nt nporte of) en France et en Yes sont Fabri _ Les équipements — Le grand livre de I'électricité Lélectricité solaire Les capteurs a se La couche inferieure ebsorbe la lurve rouge, la couche intermecseie, le amiere verte et la. couche supeneure la beritre bleve, Les parneaux amerpes rent un meilleur rendement que les autres types par faible ee ancclellorrent Penney solaie & callules Parnes solaire 8 celles Parneau solere arexphe rrenecistalines polyoristalines, ‘composé de couches inces ce slicium Les types d‘installation Instales sur un mat nstallation ausol sur des supports reéqlés selon lincinaison ofrant le rendement eptimum De nombreux febricents proposent \ des modules photowotaiques intéorés dane des elements de couverture (niles, bbacs en zinc) ou rréme Tausses fendves de tot Figure 177 : Les panneaux photovoltaiques wean «iz (i 1201-1280 [J 1281-1490 [1491-1760 [a > 170 Inciingison % ientaner xe | a *. a re | a | ~4 Ineo ‘Sud OM 93% 100% 1% 68% Sudest o on x wn x suaovest &) es eS) ~ 9% 90% 7% 55% Ovest 6 Figure 178 : Production annuelle et rendement des panneaux photovoltaiques peu moins élevé que celui des cellules quées sur un support en verre, en plasti- monocristallines. que souple ou en métal. A origine, leur Les modules amorphes se composent de rendement était plus faible @ & 10 %), couches de silicium ts minces appli- mais la technologie évolue rapidement. eur codt de production est aussi bien moindre et ils présentent de nombreux avantages. ls peuvent étre intégrés & des Gléments de couverture standard (par exemple, des bacs en zine de grande longueur, de type Thyssen Solartec®). Ils sont légers, réalisables sur mesure, incassables, résistants aux UV et antiré- fléchissants. La technologie des couches minces permet un meilleur rendement que les autres syst@mes lorsque lensoleillement est faible ou la Lumiere diffuse, puisque chaque couche absorbe une composante du spectre lumineux. Les panneaux solaires peuvent étre ins- tallés au sol, sur un mat ou rapportés sur une toiture. Ils peuvent également étre intégrés a des éléments de toiture, par exemple, sous forme de tuiles, bacs en zinc ou fenétre de toit. ‘nclinaison et Forientation des panneaux sont tres importantes. Elles influencent directement la quantité d'électricité produite. Le meilleur renclement est ob- tenu avec des panneaux orientés au sud avec une inclinaison de 30°. La puissance des panneaux photovoltaiques est indi- quée en We (Watts créte). Crest la puis- sance théorique maximale qu'ils peuvent atteindre dans des conditions standard densoleillement. Ces valeurs varient en fonction de Vensoleillement moyen de la région (figure 178) et des ombrages éventuels, En moyenne, en France, une installation de 10 m? de panneaux offre une puissance de 1 kWe et permet de produire 1 000 kWh par an Les prix baissent réguliérement, cepen- dant il n'est pas envisageable d'alimenter une habitation tout Glectrique » uni- quement avec des panneaux solaires. Ce Panneaux photovoltaiques pour site isolé Installation photovoltaique autonome Les équipements Courant eontina Uiisations on f2V(ou24Y) continu Uilsations en Onder = 280 atteratit Installation photovoltsique connectée au réseau courant eS] ahematit | ecru Uilisations en Ondicur | —p-—! Gees 5 a0 reversible vi etic Excédent aa’ de production production Figure 180 : Les types d' installations photovoliaiques Réseau dlectique type dl'alimentation doit étre réservé aux usages nobles de l'électricité (Gclairage a basse consommation, réfrigérateur, ant produit est de ype continu avec une tension de 12 ou 24 V. Il peut étre soit stocké dans des batteries, spé- cifiques de préférence, pour une utili- sation la nuit par exemple. L'utilisation de batteries augmente sensiblement le coiit de Vinstallation, c'est pourquoi on le destine principalement aux sites isolés (figure 179). Pour éviter le stockage de Hélectricité sur place, la solution consiste 4 utiliser le réseau comme réservoir (fie gure 180). L'installation est alors raccor- dee -au électrique, La production des panneaux solaires est transformée en, Se au rése an Figure 181 : Eolienne de 80 md'une puissance de 2 MW courant alternatif, grice 4 un onduleur, puis injectée dans le réseau en transitant A travers un compteur réversible ou un systéme a deux compteurs (d'achat et de vente). Tl existe des onduleurs 2 partir de 200 W. Ils produisent du courant al- <; ternatif 230 V, 50 Hz compatible avec le réseau a partir du courant continu. Leur rendement est Glevé, environ 90 %. Lenergie éolienne et la microhydraulique Lénergie Golienne est propre et disponi- ble en abondance sur de nombreux sites, notamment en bord de mer. Chacun peut installer une Golienne ou aérogénérateur (figures 181 4 183) dans son terrain. Ce- pendant, au-dela de 12 m de hauteur, il faut demander un permis de construire, Les Goliennes provoquent peu de nuisan- ces, y compris pour les oiseaux (comme le confirme ka LPO, Ligue de Protection pour les Oiseaux), cependant les champs. d’Goliennes peuvent étre genants sur cer tains sites, notamment, dans les couloirs de migration, Le bruit émis par les pales est peu im- portant 2 faible distance, méme pour les grandes Goliennes. En effet, leurs pales tournent Ientement (quelques tours par minute). La distance minimale prévue par la légistation évite toute nuisance pour les habitations, Une éolienne est un mécanisme en ap- parence basique mais qui requiert une haute technologie, car elle est soumise a de fortes contraintes (bourrasques, changements de direction du vent, tem- pétes), aussi il est déconseillé de tenter den réaliser une soi-méme. Loffre en petites Goliennes est peu fournie, mais on trouve des modéles & partir de 400 W pour un diametre de pales de 1,15 m. Figure 182: Les éoliennes doivent étre placées sur Eolienne en spirale des mats repliables pour lentretien et @ axe horizontal en cas de nécessité. Les équipements — Les éoliennes 2 La microhydrauique E Les turbines i otenn a pales 4 Turbine Bank! fx travorsant Turbine Pelten Le principe egulateur vows Eoionne en spirale A.axovertcal Sortie eau Exemple de groupement de systémes de production Usllisations en 12V(ou24V) continu Figure 183 : Les énergies élolienne et microhydraulique 213, Le grand livre de I'électricité— 214 Pour pallier les petits défauts des €olien- nes classiques, il existe d'autres types d'Goliennes (figure 182), a pales en spi- rale ou & axe vertical (figure 183). Leur forme a été étudi€e et calculée pour per mettre la production d'électricité dans des conditions climatiques extrémes (grand Nord finlandais pour I vertical). La production d’électricité dé marre méme par des vents de 2. 3 m/s, contre 4.45 m/s pour les éoliennes 2 pales classiques. Or, ¢n moyenne, un vent de 3 m/s souffle cent jours par an dans Mintérieur des terres. La direction aucune importance pour ces types d'éoliennes, elles commencent a tourner dlod que provienne le vent. Elles ne comportent pas de mécanismes fragiles, il suffit de les graisser tous les trois A quatre mois. Globalement, elles sont done plus productives, puisqu'elles tirent profit des vents les plus faibles et ne sont pas sujettes aux turbulences et changements de direction des vents tempétueux. Blles sont aussi plus cheres, mais le marché de I'éolien se développe et les prix Glevés des débuts tendent & diminuer €oliennes axe du vent n' Une €olienne a pales en spirale d'un dia- metre d'un métre environ peut atteindre une puissance cr 5 KW pour un vent dle 24 m/s. Apres le vent, il est une autre force natu- relle, eau, Les barrages hydroélectriques exploitent sa puissance a grande échelle. Sur le méme principe, il est possible de titer profit de cette énergie 2 un niveau beaucoup plus modeste, grace aux mi- crocentrales hydroélectriques Iles sont concues pour exploiter les pe~ tits cours d'eau, Ta solution consiste créer une prise d'eau dans un cours d'eau ou une réserve et de la canaliser dans une conduite foreée jusqu’a la microcentrale située en contrebas, Plus grands sont la hauteur et le débit, plus importante est la quantité d'énergie produite. Ainsi, pour une hauteur de chute de 20 m et un débit de 10 W/s, il est possible d'atteindre 1 kW de puissance, soit 24 kWh par jour ! Il existe deux types de microcentrales (igure 183). les turbines Pelton, concues pour des chutes de 20 a 180 m et des débits de 0,5 & 100 I/s et les turbines Banki a flux traversant adaptées a des chutes de 7 2 60 m et des débits de 20 2 800 I/s. Elles comportent généralement des systémes de régulation intégrés dé- livrant directement du courant 230 V~ 50 H., Si la quantité de courant produite est plus importante que les besoins, elle peut étre déviée vers un systeme dispersif pour produire de la chaleur (eau chaude sanitaire, chauffage) ou envoyée vers le Des réglages manuels permet- tervenir sur le débit de l'eau afin dladapter la turbine a d'éventuelles, variations saisonnigres de débit. Attention, avant d'équ d'eau, méme s'il passe dans votre pro- priété, il faut obtenir une autorisation administrative, per un cours Les aides et les financements Selon votre projet et votre démarche, diverses solutions sont possibles si vous souhaitez. devenir microproducteur. Na- turellement, vous pouvez coupler les sources de production, par exemple, une €olienne et des panneaux photo- voltaiques, par le biais d'un contréleur de charge. Selon le prix de rachat en vigueur, vous aurez intérét 2 consommer directement l'énergie produite ou 2 ka re~ vendre entiérement au distributeur pour racheter de Mélectricité du réseau. Votre production profitera alors aux autres utilisateurs connectés. Des aides sont possibles, de l'Europe, des régions et de l'Ademe. Si vous faites appel a un installateur, vous bénéficiez également des conditions de TVA rédui- te. Le montant total des aides que vous pouvez obtenir peut atteindre jusqu'a 80 % du cotit global. Toutefois, la puis- sance totale installée pour un particulier ne doit pas dépasser 5 KW. Pour plus de renseignements, adressez- vous 2 Ia Direction régionale de votre Ademe locale ou a association Hespul qui pourra vous guider dans les démar- ches nécessaires. Pour connaitre les adresses utiles, consul- tez notre annuaire accessible sur le web a Tadresse : www.commeunpro.com/ annuaire, rubrique Energies renouvela- bles (enren). ¥ = ‘ous abordons Les mises en ceuvre présent la partie pratique et technique de cet ouvrage. Cette premigre section présente loutillage nécessaire, le matériel 2 utiliser et les petits tours de main qui vous seront indispensables pour allation électrique. Les mises en aeuvre présentées la norme NF C 15-100, Respectez-les quelle que soit Ia nature de votre projet (neuf, rénovation, extension). Ne commencez pas able le plan architectural et de di inst de en avoir établi au pre dans la deuxiéme pattie. Avant de commencer ‘outillage Loutillage nécessaire pour réaliser une installation électrique de base est simple et tout bon bricoleur en posstde déja réalisation d'une sont conformes aux dispositions la réalisation de votre installation sans istribution, comme expliqué une bonne partie. Des outils plus sophis- tiqués sont utiles pour les installa encastrées. Leur coat ne se justifie pas pour une seule installation, aussi il est judicieux de les louer. Loutillage de base, propre aux travaux d'électricité, se compose comme suit * un jeu de tournevis plats en bon état et de tailles diverses, impérativement & manche isolé (figure 184) ; 217 Couteau d'éectricien pour es cconducteurs et es Tournevis| - <électricion a Senge manche et lame = ‘soles Pince & ppouvant donner lieva condensation Figure 204 : Regles de croisement des canalisations sles connexions se font exchisivement dans des boites prévues 2 cet effet et dont le couvercle doit demeurer accessible, Dans les locaux humides, la protection contre la pénétration de eau doit étre assurée au niveau des hoites par des presse-€toupe 5 sles cables doivent conserver leur gaine de protection jusqu'a la péné- tration dans l'appareillage ; #réaliser la fixation de préférence avec des cavaliers en plastique a pointe acier adaptés au diameétre du cable. Les fixations doivent étre suffisam- ment proches pour que le cable ne fléchisse pas sous son propre poids. En parcours horizontal, la distance entre deux points de fixation ne doit pas dépasser 0,40 m pour les cables non armés et 0,75 m pour les cables armés. Des points de fixation doivent éire placés de part et dlautre de tout changement de direction et proxi- mité de Nentrée de lappareillage. En parcours vertical, Nespacement entre points de fixation peut atteindre 1m ; * pour la taversée d'une paroi (figu- re 205), protégez le cible sur tout le passage avec un morceau de gaine ; lors de la traversée d'un plancher, le conduit de protection doit dépasser de plusieurs centimetres l'épaisseur Le grand livre de I'électricité Figure 205 : Traversée des parois du plancher afin dl'€viter les coulements, de liquide et les choes mécaniques. Pour le montage de cables en apparent, le cheminement courant est au-dessu: des plinthes, dans les angles de mur ou au droit du plafond. Les cables doivent étre parfaitement rectilignes et ne pas gondoler, aussi utilise des cavaliers en nombre suffisant, IL est interdit dagrafer les cables électriques BT (230 V). Utili- sez des appareillages en saillie que vous fixerez a la paroi avec des vis et des chevilles adaptées. -” - Serrez les conduits @ aide d'une pince a collier. Dans les faux plafonds suspendus (fi- gure 206), les cables doivent étre fixés aux parois de la pitce 2 l'aide dattaches en plastique ou de colliers d'installation __- Les conduits ne reposent pas sur le faux plafond. 244 Matériel nécessaire i Cables 4 05 WAU (F) AO WF U 1000 Rav in Cavaliers en plastique @ poinle acier adaptés ‘au diaméire du cable ‘Appareilage en sailie; ‘ixation par vis ot| chevilles Figure 207 : Pose de cfbles et appareillages en apparent 4 Figure 206 : Passage de conduits dans un faux plafond Figure 208 : Exemple @'appareillage en | g avec embase, Si les cibles sont nom- breux, vous pouvez aussi envisager dins- taller un chemin de cables. Il n'est pas admis de les laisser reposer sur te faux plafond. Les boites de connexion et de dérivation doivent rester accessibles Ce type d'installation n'étant pas tres sthétique (figure 207), réservez-le aux pices secondaires ou 2 extension d'un circuit existant. Utilise des appareillages en saillie adaptés (figure 208). Pose sous condults IRL Ce type de pose en apparent (figure 209) est trés utilisé pour les installations dans les locaux humides ou temporairement humides (cave, sous-sol, buanderie et certaines installations 4 Vextérieur). On utilise généralement du tube IRL, car sa rigidité donne un meilleur aspect ¢s- thétique. Mais on peut également utiliser des conduits ICTA, ICA ou ICTL, excepté ceux de couleur orange, propagateurs de la flamme. Pour assurer la protection mécanique des conducteurs, les conduits doivent avoir une classification minimale de 3321 I existe toute une gamme d'accessoires comme les coudes, les manchons ou les tés de dérivation (figure 209), qui doivent obligatoirement & sez des conducteurs dans les conduits. Les régles a respecter : les dimensions intérieures des conduits et des accessoires doivent permettre de passer ou repasser fa cilement des conducteurs ou cables aprés la pose. La section d'occupation totale des conducteurs ne doit pas excéder le tiers de Ia section inté rieure du conduit ; ‘tout croisement ou cheminement le Jong d'une autre canalisation non dlectrique doit se faire & une distance minimale de trois centimetres. De fagon générale, placer le tube de sorte que toute intervention sur ka canalisation non électrique (soudure, par exemple) ne risque pas d'endom- mager la canalisation électrique 5 *les connexions sont possibles ex- clusivement & l'intérieur des boites prévues a cet effet ou sur les bornes de lappareillage. Il est interdit de les réaliser dans les conduits ; sles fixations doivent étre placées une distance maximale de 0,80 m pour les conduits rigides (R) et 0,60 m pour les conduits cintrables (©) ; ele rayon de courbure minimal 2 re: pecter est de six fois le diamétre pour les tubes IRL et ICTL et trois fois le diameétre pour les tubes ICA et ICTA. Plusicurs solutions sont possibles pour la fixation des conduits apparents (figure 210) eavec des chevilles en plastique automatiques. II suffit de percer un trou d'un diam@tre de 8 mm et de les enfoncer avec un marteau. Elles sont pourvues d'un filetage sur lequel Stadaptent des colliers a fixer, lyres ou réglables, Cette solution de fixa- tion est tres rapide mais le matériau du mur ne doit pas étre friable ; sayec des chevilles classiques avec pattes 2 vis et Colliers métalliques (comme pour les tubes de plombe- rie). Le type de cheville dépend de la nature du support : avec des colliers automatiques adap- tés au diametre du conduit. Il suffit de percer un trou de 8 mm de diame- tre, dlinstaller V'attache sur le conduit, puis de l'enfoncer avec un marteau ; savee des colliers «installation, sou- vent appelés Rilsans, et des embases Figure 209 La pose sous conduit IRL Matériel nécessaire Condhetanst O7V-URK Apparitige Cites 0 00 ROW (Pass foaten pervs cheates mh Tube IRL ou IGA ou IGTA oP Tee dentin [) Marchon deraccord ate ve eration P 55-5 it ‘yaten per set (2 caren mr Ceuad lng 90° (peur cables) ‘anache en | Caller en pay eave ace eae cele pate vie suternique | chevile Les colliers en plastique Chevile a visser / FS Collier 2 ctipser Lyre Les colliers automatiques Ce type de collier existe pour les Giamétres de tube les plus courants (16, 20 et 25 mm) et permet de fer ‘Smultanément de 1/4 4 tubes selon le modete, Les colliers d'installation Se Pince de serrage Embases & cheviles| Colliers Figure 210 : Systemes de fixation des conduits Percez un trou dun diamétre de Bm. Enloncez la cheville dans le trou avec un rmarteau en utlisant out de protection du fletage. Viese le calier de volie choix sur la chevile. Mettez te lube en place et fermez te cole lV suft de percer tun trou dun clamétre de 8 mm, ce placer N'ttache sur le tube et de Tenfoncer au rmarteau, Percez un trou lun ciamétre de 8mm Enloncez Trembase a aide lun marteau. Giissez le collier ane la fente de Tembase (attention au sens), Placez les lubes, serrez-le & lamain, pus ala pince. Ala tin du serrage, actionnez la dewiére poignée de la pince pour couper le surplus de collier. Tracez & Taide @'un cordeau & poudre axe du passage des conduits. Posez les botiers de Tappareilage électrique A Taide de vis et de cheville. Tracez l'emplacement des colliers de fixa- tion du conduit en respectant les écarts in- diqués ci-dessus. Parce? et fez les colliers aux endroits prévus. Présentez les tubes et découpez-les aux dimensions nécessaires. Ne les fixez pas définitivement, Déposez les coudes et les raccords, puis assez les conducteurs. Refixez les Conduits au fur et a mesure de la Progression. Figure 211 : La pose des conduits IRL Le grand livre de I'électricité— a chevilles. Pour le serrage des colliers, utilisez une pince spéciale. Ce type de fixation permet également dlattacher des nappes de cables dans les faux plafonds. La technique de pose des conduits IRL est illustrée & la figure 211. Loutillage nécessaire est peu nombreux. Munissez- vous d'un cordon traceur, d'un niveau & bulle ou d'un niveau laser, d'outils de percement ct de fixation, d'une scie métaux et d'une boite a onglets pour ka coupe des conduits. Dans certains passages diffic effectuer une liaison avec un morceau de conduit cintrable et deux manchons (figure 212), proposés sous forme de kit par les fabricants. 'S, on peut Tube ICA ou ICTA Figure 212 : Les passages difficiles Les conduits doivent étre posés de ma- niére a Eviter toute introduction d'eau ou accumulation d'eau en quelque point que ce soit. Il est done indispensable de soigner la découpe des presse-Ctoupe de lappareillage (figures 213 et 214) et prévoir des points bas afin d’éviter autant que possible la pénétration d'eau. Tl existe une autre méthode de pose sous conduit IRL, que nous appelons Mauvais Bon Figure 213 Raccordement des conduits aux boites Figure 214 : Exemple d'appareillage avec opercule d'éanchéité + métro + (figure 215) et se situe entre le montage apparent et le passage sous conduit. Pour ce type de pose, seul le passage de cables est autorisé. On utilise généralement des cables U1000 R2V. Tl est nécessaire de veiller particuliérement Les mises en cuvre — Presse-ttoupe Figure 216 + Figure 215 : Exemple d appareillage étanche avec La pose fagon « métro » presse-éoupe Fourreeu en traversée demur Cable U 1000 Rav 11 tube cintrable Bon Figure 217 : Apperttage —| Le principe de la pemeeee « goutte d'eau » cable u roconey | ‘1 lube cinveble 6 251 Le grand livre de I'électricité — a empécher la pénétration d'eau, surtout en installation extérieure. On utilise des toupe serrables (figure 216) pour pénétrer dans lappareillage et les luminaires. Le presse-€toupe est la partie en plastique mou que lon découpe au metre du tube pour qu'il pénetre un peu dans Mappareillage ou un systéme plus complet avec un écrou de serrage et joint d'étanchéité, Ta pénétration dans un mur se fait se- lon le principe que nous appelons - ka goutte dieau » (figure 217) afin déviter que cau ne pénétre dans le mur en sui- vant le cable, Si l'on ne posstde pas de presse-€toupe pour la pénétration dans Vappareillage ou si Nexposi tempéries est importante, il peut etre ju- dicieux de pénétrer dans V'appareillage par le dessous. mn aux Passage des conducteurs Le passage des conducteurs dans les conduits ne se fait pas de n'importe quelle fagon, Leur nombre et leur sec- tion dépendent du diamétre du conduit, Si vous avez un grand nombre de con- ducteurs & passer, choisissez un tube de diametre important ou utilise. plusieurs conduit En cas d'absence de plinthe Conducteur, leplus bas Pose sous profilé en plastique Ce type dlinstallation est couramment utilisé en rénovation. Il existe, comme nous layons vu précédemment, des moulures en plastique, des goulottes (moulures de grande taille) et des plin- thes électriques. Les régles & respecter : ‘dans le cas d'une pose en plinthe, le condueteur le plus bas doit ¢tre au minimum 2 1,5 cm du sol fini (figu- re 218). Une moulure peut étre posée en plinthe si elle posséde un degré de protection au: moins égal a TK 07 ; sen Habsence de plinthe, la partic infé- ricure des moulures doit se situer au minimum a 10 m du sol fini ; sles moulures doivent rester acces sibles pour une dépose éventuelle du couvercle. Il est done interdit de les noyer dans la magonnerie ou de les recouvtir de papier ou de tissu mural ; sil est interdit de poser des profilés & moins de 6,5 cm de Mintérieur d'un conduit de fumée ; les profilés en plastique admettent les cables U1000 R2V et AOS! Rou K, Les conducteurs isolés de En cas de goulote installée en plinthe Figure 218 : Conditions de pose en plinthe Outilage Colle néopréne ‘en cartouches Une scie deneadreur (une bite & englets cet une scie & dos Pistolet pour cartouches Marteau de mervisier et ous Technique ‘Sciez les moulures et Gbavurez les Pesez un corden de colle au dos de la ‘coupes avec un cutter moulure, ‘Applique? la rroulure & son Placez définitivement la moulure. emplacement, puis retirez-la. Allendez Appliquez-la forternent contre le rur, que la colle séche un peu. puis essutez la fixation en la clouant ‘ou en ragratant Figure 21 mn des profilés en plastique type H 07V-U ne sont admis que si le couvercle nécessite Hemploi d'un util pour étre Sté et si la goulotte posstde un degré de protection IP 4x. ou IP XD, Clest le cas des profilés répondant a la norme NF C 68-104. Cette norme conceme les moulures et les plinthes de dimensions inférieures ou 6gales & 120 x 15 mm, Les autres profilés doivent étre conformes 2 ta norme NF € 68-102 ; sles conducteurs et cables doivent pouvoir se loger librement dans le rainures (ne pas les surcharger) ; plusieurs circuits peuvent passer dans une méme rainure, a condition que tous les conducteurs soient isolés & hauteur de fa tension ta plus haute présente ; sle passage de lignes de téléphone, d'antenne de télévision, de hi-fi ou de circuits de tres basse tension se fera dans des rainures différentes de celles utilisées pour les lignes de installation ; sles connexions sont autorisées, si la place le permet, dans les goulottes IP 2X ou IP XXB dont louverture du couvercle nécessite un outil ow une action importante. Sinon, les connexions doivent étre placées dans une envelope isolante répondant a méme indice de protection ; lorsque des appareillages sont fixés sur les goulottes, ils doivent etre solidaires de leur socle. Stils sont installés dans des goulottes dont le couvercle est ouvrable fac Ja main, ils doivent étre fixés dans des boites d'encastrement solidarisée avec le socle et munies d'un dispositif permettant de retenir le cable Pour la pose de profilés en plastique, le matériel suivant est nécessaire (figu- 219). Une scie avec boite 2 onglets ou jement & une scie d'encadreur, un pistolet et des cartouches de colle « tous supports «, un marteau et des clous ou une agrafeuse de qualité avec des agrafes supérieures 2-10 mm. Pour la fixation des plinthes, utilise de Ia colle et des chevilles auto- matiques en plastique. Pendant le sciage des profilés, des ba- vures apparaissent sur les arétes. Elles risquent de géner Vassemblage des €léments et ne sont pas esthétiques. IL convient done de les ébavurer avec une lame. Appliquez un cordon de colle au dos du profilé, posez la moulure & tendroit prévu et décollez-la aussitét afin d'en- coller ta paroi. Laissez la colle sécher pendant quelques minutes (selon les re- commandations du fabricant), puis collez fermement le profilé, Pour renforcer le collage, plantez des clous dans la rainure centrale en prenant soin de ne p: de partie métallique susceptible d'entr en contact avec les conducteurs. laisser r Deux méthodes de pose sont possi- bles sla pose classique (voir figures 220 2 222), facile & réaliser et économi- que (pas d'emploi d'accessoires) ma qui doit étre trés soigneusement réa- lisée afin que la protection mécani- que soit correctement assurée (aucun conducteur ne doit étre visible, les coupes doivent étre parfaites). Cette méthode doit étre réservée aux petits projets de rénovation, puisqu'elle nest théoriquement plus admise par le Consuel sla pose avec accessoires (voir figu- res 225 et 224) est également facile a réaliser et donne une meilleure finition grace & Vemploi d's (angles, tés, dérivations, finitions). ccessoires Matériel nécessaire Conducteurs HO7V-U/ Rou cables Moulure plastique Fixations ic Par clouage 4 @| Par vissage (vis + chevilles: dans la nervure centrale) ou Silos aver aden dena ape ©) csrcinres@ ox aia ait re centrale @ IL © | Par colage @ avec la cole tecommandée pate fabreant Generalement on associ lo HE 0 | caltge avec ur tn mécanique (clous ou agrates) Appareillage en salle, fixation par vis et chevilles adaptees @ la nature de la paroi Beites de derivation en salle, fixation par vis et chevilles adaplées 2 la nature de la parol Figure 220 : Les profilés sans accessoires Pose des couvercies (recommandations) Réalisation d'un angle rentrant Placez des chutes de couvercles pour maintenir les conducteurs lors de leur installation. Sciez 'envers du couvercle. Découpez les ervures mais n’entamez que tres peu le couvercle. accord Mouturet Mouture 2 Couvercie —— Neffectuez jamais un raccord de Couvercles au niveau d'un raccord de socles. Ils doivent toujours étre décalés. Plie2 délicatement au niveau du trait de scie, le plastique gardera sa forme ns Ne prenez pas les mesures au metre, Mettez les couvercles en place, puis tracez précisément les raccords. Les contraintes de résistance mécanique sont ainsi respectées. Pour un angle sortant, sciez les nervures & 45Y, Figure 221 : Recommandations de pose des profilés Prenez un socle de rmoulure et découpezte 46° dans le sens de la hauteur. Test préférable de débuter par un angle. Plecez le sacle cécoupe au niveau de angle, puis tixez-le. ° _ Pour un changement de direction, prenez un autre socle et sciezle a 45° dans le sens de la largeur, Placez-te au-dessus du socle dé posé et tracer Fintersection. ‘Découpez le raccord a la dimension ot ivezle. Si vous devez poser un apparcillage, sciez le Coté du socle pour passer les conducteurs (tleche bleve). o oo — Pour continuer Ta remoniee, réalisez une ‘coupe pour la partie haute (ici a 45° pour le changement de direction). Présentez le sacle, puis tracez intersection Fixez la partie ainsi cécoupee, puis continue? la pese en adoptent la meme technique. Figure 222 : La pose des profilés sans accessoires de vis et de chevilles adaptées ala nature de la parci. nstallez les conducteurs dans les rainures. Vous pouvez les maintenit avec des chutes de couvercies. ‘Commencez la pose des couvercles avec de petites longueurs dans les angles. Véri- fiez le pariait raccordement des coupes & Retouchez-les 2 la ime si nécessaire. Ine vous restera plus qu’ mesurer et découper des iongueurs droites, plus faciles a raccorder proprement. —_—— Recoord de socto Faccord de ccuvureto ° 7 Noubliez pas de déceler les reccords des socles et des couvercles. Raccordez Tapparelllage, puis fixez les capots de protection. Figure 222 (suite) : La pose de profilés sans accessoires systérre: ‘do meuitres angle ‘Systeme de meuluros plastique ‘Systeme de plinthes plastque Cnuen |@— = [| enveusoe Gem [© ae CD | cnt abies : ‘Adaptateur pour Moulure plastic e | appereillage wise ® (ii) |S (outro). © [Fi ralovie Plithe plastique vertical nm =P ce Détivation pinthe 1 /moulure dangle Point de contre ‘avec prise DCL. ‘Adapteteur pour eppereillage sur plinth (horizorta) ‘Angle extérieur o gm | Stan” Moulure angle = angie) tivation porte (pinhe J ‘moulure) ° f 1 Derivation tour do © ° |) ® 0 Figure 223 : Les profilés avec accessoires doint de couvercle Le grand livre de I'électricité— Prenez un socle de rnaulure et découpezte {2.45° dans le sens de la hauteur. Débutez la] pose par un angle rentrant de la piéce. . Certeins systémes de plinthes ou de rmou- lures nécessitent utilisation d'un socle pour les accessoires. Dans co cas, ne coupez que des longueurs droites de moulure. oe ‘Continuez la pose de fagon traditionnelle, ‘avec des coupes donglets pour les enales et les changements de direction. [Fixez les socles des adaptateurs pour apperellage. Il est inutile de découper les nervures de la moulure. assez les fileries nécessaires au circuit. Maintenez-les dans les rainures grace & des chutes de couvercles. Placez des longueurs droites de couvercie ‘en intorcalant les accessoires de ‘changement de direction et de jointure. Raceordez 'apparellage. Figure 224 : La pose de profilés avec accessoires Angle sortant Solution 1 Angle rentrant Solution 1 Accesseite dangle Cowvercie plié a 90° Cowvercle plié & 90° Socle et nervures & 45° Soc Couvercle —Secles découpés & 45s Cowvercle Arrondi extérieur Entailles de los de scie scie surta sur la partie base du supérieure socle dusocle Socle Cowercle Socle — Couvercle Angle plat (droite ou gauche) Surtace inégale Solution 1 Solution 2, Accessoire dangle ‘Se baser sur ure ligne horizortale affleurant la Socles et covercles eee pati la plus basse cu plafond, Poser la moulure Couvercle su riveats Angle indéfini Tracez sur le socle Fivez le socle ainsi découpé. _Fixez le second! socle. une ligne fictive partant Placez-enun autre au-dessus —_Pliez un cowercle pour de la pointe de range ‘ou en cessous du précédent —_parfaitement recouvrir de fagon que a = b. ct tacez lintersecton. angle. Figure 225: Cas particuliers pour la pose de moulures Le grand livre de I'électricité — Avec les accessoires, Ia protection méca~ nique est parfaitement respectée. Cette solution est prescrite par ke norme. Les plinthes électriques sont post remplacement des plinthes classiques en be sen Les moulures sont posées au droit du plafond, en astragale, au-dessus des plinthes selon les nécessités. Conseils de pose : scommencez. de préférence la pose dans un angle avec un socle découpé a 45°; stracez les traits de coupe en présen- tant les moulures en situation plutot qu'en utilisant un metre ; * pour un entourage de porte, pi coupez des morceaux de 302 40 cm et réalisez en premier les angles du cadre de porte. Ensuite comblez. les espaces avec des morceaux plus longs : ne faites jamais correspondr cords des couvercles avec ceux des socle les ra * pour faciliter le passage des conduc- teurs et les maintenir, découpez de petites longueurs de couvercle (5 em environ) et clipsez-les a divers endroits ; sles accessoires étant légerement plus larges que la moulure, prévoyez un jeu entre le socle de la moulure et la plinthe (ou la paroi) ; vous souliaitez ou devex poser la moulure en milieu de paroi ou 2 dis tance du plafond (dans le cas d'une corniche arrondie, par exemple), tracez d'abord un trait au cord au niveau, Dans certains cas, la pose de moulure pa~ rait difficile (mur arrondi, par exemple). La figure 225 livre quelques astuces. La pose dans un vide de construction Un vide construction est un espace existant dans les parois horizontales ou verticales d'un batiment (planchers, murs, etc.) et accessible uniquement certains endroits. Par exemple un faux plafond non démontable ou un plancher supporté constitue un vide de construc- tion. Certains chambranles de porte et huisseries de fenetres ou de portes en font également partie. Llespace situé entre un mur et isolant, da & lépaisseur de la colle, n'est pas considéré comme un vide de construc- tion. Il en est de méme pour les parois constituées d'éléments creux (brique, carreau de platre, parpaings). Dans les vides de construction, il est possible de passer des conducteurs isolés sous conduit non propagateur de la flamme ou des cables isolés de type U 1000R2V ou TR-N 05 VV-U ou R et AOS WV-F. Les dimensions des vices doivent étre suffisantes pour que les con- duits ou cables y pénétrent librement ct leur section d'encombrement (y compris leur protection) ne doit pas dépasser le quart de la section du vide. La pose encastrée Liinstallation encastrée est lune des plus pé réaliser, mais effet esth que est parfait. Elle consiste 2 passer des conducteurs isolés ou des cables sous conduits, noyés dans la magonnerie La réalisation des saignées sera grande- ment facilitée par Nemploi d'une rainu- reuse (figure 226) ou d'un perforateur avec gouge (figure 227). Les trous d'en- Figure 226 : Tranchée @ la rainurense Figure 228 : Trou de boitier d ta scie cloche Les mises en cuvre castrement des boitiers sont réalisés au moyen d'une scie cloche (figure 228). Leencastrement peut tre réalisé avant, pendant ou apres fa construction en- gravement). Lengravement dans les planchers est interdit, clest-a-dire qu'il n'est pas autorisé de réaliser des sai- gnées dans les planchers existants pour y passer des conduits. Le passage dans les planchers n'est possible que s'il stef- fectue avant ou pendant la construction. Dans le cas d'une chape flottante, aucun conduit n'est permis. Il faut alors noyer les conduits (électriques ou autres) dans un ravoirage destiné a recevoir l'isolant, puis réaliser ta chape flottante. Les conduits d'un degré de protection au moins égal & IK 07 (ICA 3321 et IRL 3321, par exemple) ne peuvent étre posés avant la construction de la magonnerie que stils sont protégés contre toute con- trainte mécanique importante durant les travaux. Les conduits de type CTL $421 et ICTA 3422 sont admis en montage en- castté avant ou apres les travaux de ma- connerie. Avant a construction, prenez le plus grand soin des conduits destinés a étre encastrés, Is ne doivent pas étre endommagés par les travaux ni étre dé placés. Pour un engravement (dans les parois verticales), les saignées doivent avoir une dimension suffisante pour que les conduits soient bloqués et parfaite- ment recouverts par le rebouchage. Les conduits noyés dans le béton ne doivent pas comporter daccessoires sur leur parcours, Les conduits de type ICTI et [CTA orange doivent étre entigrement enrobés dans des matériaux incombustibles, sauf 2 leurs extrémités oi ils peuvent étre ap- parents sur une longueur de 11 em au maximum, ‘Cholx des conduits typede | 10TH | teTk | wR | icTh enh | am. Nature des matériaux eet DB] 8 | erence] ICA | aris | orange] ICA oon IcTA ICTA Murs porteurs | Pierre, moelions oui [ron | ron | wi | ov | od Briques, perpaings pleins oui | ron | ron | ou | oui | oui Briques, parpaings creux aut ron | ron | ou | non | ont Beton armeé, banché plein ot | oi | ot | ot | ot | ot Beton banché caverneux oui | ron | oui | ron | ron | non Cloisons non porteuses Briques planes ou [ ron er] non | non | non Briques creuses dune épaisseur supérieure | ou | non | en | oi non | ot abom ef | mm | Briques creuses dune épaisseur* 5 om ou | ron | ron | ee non |e Parpaings ereux out ron | ot | ot | on | of Parpaingspleins ron | ron | non | cui | oul | out Caneaux de pl ron | ron | oui | ei | non | oat Cloisons composites ron | ren | ui | evi | non | oul Planchers Datos plenes, chapes en béton ot [ ov | oi | oi | ot | ot Beton pervs, hours, planeners chautants out | nen | out | non | non | non Sr. sous serves (1) Pout es planchers chautfans, les conduits sont places dans un ravoitage réalisé avant la pose de solar ef de la chape flotante équipée Gu systeme de chauttage (electique ou eau chaude). Les conduits ICA 3324 et IRL 3321 ne peuvent étre poses evant la construction que sits sont parfaltement protégés de toute contrainte mécanique | Les conduits [CTL 3421 et ICTA 3422 ne sont admis en encastré avant cu aprés le construction (dlles, chapes)| que sls sone fixes usseet mis en place, de facan cxreucun élément ne puisse se déplecer avant ia fn ela Construction, Posés eprés constuction dens une seignee de tale appropriée, is doNent étre pertaitemert ecouvets pat le rebouenege oo la salanee. Toute canalisation électrique encastré doit étre terminée par une boite de con- nexion, Les possibilités d'encastrement sont dif- férentes selon la nature de Ia paroi (mur porteur ou cloison). Le tableau ci-dessus, indique le type de tube a utiliser selon, le matériau et ka nature du mur ott doit steffectuer l'encastrement. Pour engraver des conduits dans les cloisons non por- teuses, il convient de respecter certaines, regles. Les possibilités maximales autori s€es sont indiquées & la figure 229. Ces valeurs sont données pour une cloison non porteuse d'une épaisseur infériewre & 100 mm. Les régles A respecter : I est interdit de réaliser des saignées en oblique ; lignées ou tranchées seront réa- lisées en suivant le sens des alvéoles pour les cloisons creuses (voir figure 230) et ne doivent s'étendre qu’ une alvéole 5 *réalisez des tranchées aux dimensions o€omou 19 dele hauteur maximum Figure 229 : Les engravements dans les cloisons non porteuses Fouilleeu-— - Fouille de nivesu des penetration ‘accords Dans une cloison en carresux de platre alvéolés ou en briques creuses, ullisez les ‘alvéoles pour passer les Conduits. Pratiquez de pelites foulles zux raccords entre les Ccarreaux et eux endrcits de penetration et de sortie, pus glissez le conduit & Vieterieur ‘Vous reboucherez ensuite les rous avec un mélange de plaire ef de colle carreaux de platre ov de plate seul pour les briques. Figure 230 : Les engravements dans les cloisons creuses Le grand livre de I'électricité— Diamétre maximal des conduits utilisables dans les cloisons non porteuses Matériaux: Camreaux ce béton cellaire ou de plate & parement lisse, plein ou avéolé de Orn dépeisseur; TO rmm eépaisseur 801mm e épaisseur 100 mn cépasseur Briques creuses encuites de 35mm dépaisseur ; ‘sO mm dépaisseur ; 80mm dépaisseur, Briques pertorées ou pleines de 65 mm Blocs de béton creux ou pleins enduits de 75 mm adaptées au. conduit en tenant compte d'un recouvrement minimal de 4 mm pour le rebouchage ; ne tapez pas trop fort afin de ne pas ébranler la cloison. Utilisez de préfé- rence une rainureuse électrique pour iser les saignées ; sles saignées horizontales ne sont autorisées que sur une seule face de 1a cloison. Elles sont interdites au- dessus des baies ; sil est interdit de réaliser deux sai gnées verticales sur un méme axe. Le tableau ci-dessus présente la profon- deur maximale des saignées autoris selon le type et V'épaisseur de la cloi- son, ainsi que les diametres de conduit adm Les régles 4 respecter pour tous les types d'encastrement : sla regle pour le passage des con- Gucteurs est la méme que pour les conduits posés en apparent (voir page 241) ; ‘les autres points & prendre en compte sont présentés 2 la figure 231. Profondeur maximale de la saignée (en mm) Diametre maximal de conduits (en mm) 2 6 2 16 2 16 2 20 4 alvéole 16 1 alvéole 20 alveole Ee 8 16 18 16 Villustration numéro 4 de cette figure montre que toute canalisation encastrée doit se terminer par une boite dencas- trement ou de connexion. Cette gle ‘applique également aux luminaires. Pour les plafonniers, la boite de con- nexion doit d'un socle DCL (ispositif de Connexion pour Lumin: fe) et tre adaptée a la suspension du luminaire, Elle doit supporter une charge de 25 kg, aussi il convient de la fixer 2 la structure du batiment. La figure 232 présente divers sy: ‘accrochage des boites pour plafonds suspendus. La figure 233 montre la fixation des boites dans les plafonds pleins et les syst de boite DCL existants pour le raccorde- ment des appliques murales. La figure 234 présente le raccordement d'un luminaire avec le systeéme de prise DCL. Rappelons qu'il n'est pas obliga- toire pour les tubes fluorescents et les luminaires encastrés, mes ‘mes. Les figures 235 et 236 présentent un exemple de réalisation d'une installation encastrée. Respectez ordre préconisé, & savoir la réalisation des trous des boites Conduit de tunée a 2,82..4 lest INTERDIT de réalisor des ‘encastremients dans les parois des conduits de fumée ou dans les cloisons de doublage de ceux-ci. Les mises en cuvre 207 Se v es o 2} o Le boitier doit te scellé & fleur du ru fn I peut étre posé légérement sailant en cas de pose ullérieure d'un revétement épais comme du cartelage, Nutlisez pas de tés, de coucles ou autre raccord dans les parties encastrées, Passez évertuellemen plusieurs conduits. ‘Tout conduit encastré alimentant un appareillage fixe doit aboutir dans une bolle de raccorcement Evertuellement autorisé pour 'alimentation directe 'un chautfe-eau électrique dans les volumes de la salle de bains. e Ne passez pas dans un méme conduit des lignes: de Courants forts (230 V) et de courant faibles, (lelépnone, TV, hil, et). Utlisez des conduits citfetents, Figure 231 : Les régles d'encastrement Le grand livre de I'électricité { Solution 1 (systéme & tge filet) | Fixez unetige filetée de 6mm de Fates pénétrerla gaine de quelques diametre a la structure du plafond. —milietres dans la boite, Vissez les Connectez un capot muni d'une Vissez la tige de support du bottier. pattes de setrage de la boite sur la prise DCL et fixez le piton de Clipsez le boiler surla tige support. plaque de platre suspension du lustre, Solution 2 (systéme a cable) See Se Sorte-cable fi autobloquant (Cable en acier galvanisé Fixez un piton dans 'ax0 du boitier. Passez le cable dans le serre-cAble, Lorsque le boiier est on place, Vissez embou!fileté du cable au dang Tanneau du piton, de viss0z les pattes de serrage sur dos du betior nouveau dans le serre-cAble, puis le faux plafond (1). Trez le cable, dns le boltier. Tez sur le cable puis sectionnez-le au plus haut (2). pour faite monter le botier. Figure 232 : Les boites DCL pour plafond suspendu Les mises en uvre Plafond plein en neuf Plafond plein en rénovation Dars les constructions neuves, es bottes d'limertation des plafonriers sont placées avert le coulage de la delle. Elles servent également de bote de dérivation Les boites de descente sont placees au drcit des ‘Gloisons pour assurer a reprise des lleros. La mise en coure nécessite Tempioi Gune beite speciale pour pareis pleines, Utlise2 une beite speéciale pour applique écuipee du disposttf OCL Isolart Plaque de plate Vis de serrage _ dela bots Pour les parois recouvertes de panneaux de Pour les patois pleines, ulsez des botes spéciales __doublage ou dans les cloisons legeres, utile rmagonnerie que vous scellerez au plate. es boites specieles clotgon secre, fixées sur la plaque de pldtre grace & un systéme de grifes, Figure 233 : Les boites DCL pour plafond plein et applique murale Le grand livre de I'électricité Exemples de boites avec prise DCL pour applique et plafonnier ‘en cloisons creuses Raccordement d'une bette DCL en faux platond Montage de la fiche DCL sur le c@ble du luminaire Figure 234 : Raccordement des fiches DCL Fiche DCL branchée dans une boite de platond Matériel nécessaire |Conductours H O7V-U/R ou lcables Appareillage encastrable (sation & vis) cae Corduts Ica ou CTA p @ eo @ Botiers dencastrement pour magonnerie ever vis pour apparellage —tonds (1) Gemetre 60mm; aie associate (2) en 70x 70 mm; cai simple (3) en (65x 65 mm pour appareilage et en £85 x 65 pour prises 20 ean, Figure 235 : L'installation encastrée Le grand livre de I'électricité Tracez sur le mur l'emplacement des Réalisez les trous des boltiers Ala scie boitiers pour 'appareillage et les cloche spéciale, montée sur un perforateur. saignées pour le passage des cond\ Ensuite, effectuez les saignées, de | |prétérence & la machine. | Cvrez es operctles des balers néces- Frenez la mesure des concuits en les sires au passage ces conduits @ puis présentant dans les seignées, Passer les scellez les boltiers au pare @ Corducteurs et replacez les conduits ainsi equines. e = o oe a a7 a | i i ye | is i ) J | Rebouchez les saignées au platre. Vous Procédez au raccordement et & la pose de pouvez maintenir les conctuits au fond des Vappareillage. saignées grace & de petits clous plantés en biais. Figure 236 : La pose encastrée 272 Utilisation des boitiers associables —@ —+_ Clic! — Les mises en euvre ® \? — loseae ol de soter anus ® dootetionronds pater fatleele Sorecete sur aw purer Stites een corsets Lez do betes cus etpsent sree cattnatcoar oc orealnel J avec des appareilages multiposts. Figure 237 : Association de boites pour appareillage aux endroits choisis, puis la réalisation des saignées entre ces. boites, Les alimentations peuvent provenir indif- féremment du sol ou du plafond selon le type de distribution choisi. Utilise du platre pour rehoucher les saignées. Pour les saignées pratiquées dans les carreaux de platre, utilisez un mélange composé pour moitié de plitre et de colle reaux. Pour installer plusieurs boites pour appareillage 2 Ia file, horizontalement ou verticalement (figure 237), et pour un résultat optimal, utilise des boites clipsables. Lalignement et Ia répartition des boites seront parfaits des le début. Si dans une enfilade de boites vous de~ vex intégrer une boite pour une prise de communication, conservez ses cloisons de séparation afin de Hisoler des prises sous tension, Les petits trucs Les figures 238 et 239 illustrent la facon de sceller des boites d'encastrement et un conduit dans une saignée. Les trous des boites sont réalisés & Vaide d'une scie cloche & matériaux de 65 a 70 mm de diamétre. Vous pouvez également Vutiliser pour des boites carrées : apres le percement du trou, il suffit de creuser les angles avec une massette et un burin, Les fixations par griffes pour les prises de courant sont désormais interdites. Utilisez des boites rondes munies de vis, pour Ia fixation des appareillages. Dans le cas dune rénovation, il est poss ble que des problémes se présentent lors du passag stré d'une ligne d'alimen- tation pour plafonnier, notamment, dans Je cas d'un plafond ancien avec comiches ef rosaces en staff, Nous vous proposons notre méthode, 2 Ia figure 240, pour réaliser des encastrements sans abimer enca 273 Le grand livre de I'électricité A _~ Warquez précisément les axes du bol tier afin de les poser tous a la méme hauteur. Percez le trou & l'aide d'une scie cloche & matériaux. ‘Cassez la pariie déooupée A la scie cloche. Un vieux ciseau a bois fera parfaitement Valfaire, 2, ee Verifiez que la profondeur est suffisarte pour recevoir le beitier. 0,5 & 1 cm de plus Que la profondeur du bottier seront néces- ssaires pour un scellement correct, Réalisez les déparis de tanchées & pariir du bottier. Les départs des conduits Steffectuent au niveau du fond du bottler. Percaz les opercules nécessaires pour le passage des conduits. Attention, les vis de fixation de lappareillage doivent rester horizontals. Faites du plaire. Pendant quill repose, humiciiez le percement du bottier. Figure 238 : Scellement d'une boite 274 Les mises en cuvre s ‘Appliquez généreusement du plate dans le {trou du boltier. [Enfoncez le boitier dans le plétre frais jusqu’a ce quil arrive & ras du mur. Le plate Coit refiuer. \: mS Lissez grossiérement le pire etrajoutez- en éverttuellerient entre le tru et le better, il ne doit pas rester d'interstices. iL é gf =———a aS | eee Ds que le pire commence un peu & prendre, retirez le surplus qui a coulé dans le boitier et dans les trous de passage des conduits ® ‘Quand fe platre est pris (allendez 10 15 minutes environ), raclez et lissez-le avec un couteau: a enduire. Sil fait des bouloches, C'est quil n'a pas encore assez pris. Tissez bien le plate et ratrez le surplus, de fagon quil n’en reste quentre le bottier et son trou. Laissez sécher avant de passer les conduits et les fileries. Figure 238 (suite) : Scellement d'une boite 275 Le grand livre de I'électricité 276 Réalisez une saignée dune protondeur supérieure au diamétre de la gaine (5 mm minimum). Passez les conducteurs dans le conduit, puis mettez-le en place dans la saignée. Maintenez-le avec des clous plantés en biais. N'abimez-pas le conduit | = — Préparez du plaire pour le rebouchage. En attendant quill prenne, humiditiez la saignée. “Appliquez le plaire en appuyant, de maniére a le faire pénétrer au fond de la seignée. aissez le platre prendre pendant une dizaine de minutes environ. Grattez le plate en excédent & Taide dune Berthelet ou d'un couteau de peintre. Figure 239 : Scellement d'un conduit Les mises en cuvre — aan Repérez les patties de la rosace les moins saillantes ou peu déco- SE Platond ** ” © 4A rées en contact avec le plafond dk aisaibauel Ise ranaienss oe] veg pb pourrez percer afin de contourner 4 la corniche sans l'endommager (fleches blues). Corniche en staff Fosace —Piton A Vaide d'une perceuse a percus- jon ou d'un perforateur équipé d'un foret assez long et d'un dia- metre supérieur au conduit que vous comptez poser (foret a béton de 20 mm pour une gaine de 16, par exemple), réalisez des perce- ments comme sur Illustration ci- contre. Percez ensuite de l'autre cété de fagon que les percements se re- Joignent. Afin que le point de rencontre des deux percements ne soit pas trop étroit, vous pouvez donner un mouvement d'ellipse 4 la perceuse pour élargir le trou. Réalisez les saignées dans le mur et le plafond en joignant les perce- ments. Placez des aiguilles dans les pas- sages (un morceau de fil H O7V-U fera l'affaire). Acctochez le conduit avec ses conducteurs a l'aiguille, enrobez le tout de ruban adhésit. Tirez le conduit avec l'aiguille Passez-la ainsi dans tous les percements Rebouchez au platre. Ainsi, nila corniche ni ta rosace ne sont endommagées. Figure 240 : Alimentation d'un plafonnier dans un plafond mouluré Le grand livre de I'électricité 278 Solivage * Faux plafond en staff, plaque de platre ou bacula ’ Fouille au niveau = i } fa un paste am pot actos crue Soom Lee tableaux encase recoivent tne pare de fetmotie plane ou 4 Stanaperente fide sir ne plane regable en profondeur — Los anarcilage stale urls rae a fréw & oot eft. Les leis serort Figure 270 : Montage d'un tableau divisionnaire encastré Les dispositis de protection sont alimentés par des peignes cde raccordement en cuivre iso (1 pourle neutre et 1 pour la phase). Uilisez les peignes et protections de laméme marque. + module 2modles ee quae = 1 module représente 17,5 4 18 mm selon les fabricants i, Ps Les tableaux L+ Hest posse cassie pilus tableaae Table de + range do te modes frabieau] a |b | ¢ | Tableaude2rangées ; T de 13 modules B | 20 25 | 100 Teeiiacieoee 26 rl) —— ) de 13 modules B= a | ay GB | em | mo) Soerctroue arian orae B\= 610 | 0 I q Les tableaux sont équipés de rails inetalques dscns anual oe ‘appareillages modulaires: a omer dete Figure 271 : Le tableau de répartition Le grand livre de I'électricité 314 existe des peignes de raccordement qui permettent 'alimenter phase et neutre en mame temps. Les peignes de raccorcement permettent de distribuer almentation entre 'interupteur differentiel et les isjoncteurs divisionnaires. ‘connecteurs peuvent étre ‘supprimés pour le raccordement Sur certains modules la connexion des conducteurs 96 des peignes de raccordement peuvent étre laissés en attente, protégés par un isolant. Des & Vinterrupteur diftérentiel {ait par simple clipsage. Figure 272 : Raccordement des éléments du tableau clappareillage et additionnez le tout Ajoutez 20% en guise de réservation pour de futures extensions, comme le prescrit la norm: Le tableau de protection accucille tous les dispositifs de protection des circuits de installation, ainsi que les dispositifs de gestion ou de controle de certains équipements (figure 273). Certains sont imposés par la norme, d'autres dépen- dent du niveau de confort recherché, Les dispositifs de protection Le disjoncteur de branchement détecte tous les défauts possibles (Gurintensité, court-circuit, fuite de courant) sur une installation, mais, peu sensible, il n'offre pas 2 lui scul une protection suffisante, notamment pour I De plus, en cas de probleme, il se déclenche et coupe ensemble de linstallation, ce qui rend difficile la localisation du pro- bleme. Pour plus de confort, la sélectivité des dispositifs de protection est done nécessaire. Chaque circuit doit avoir son origine, sur Ia phase, un dispositif de protection contre les surintensités (surcharges et courts-circuits). Cette protection est assurée par des disjonc- teurs divisionnaires magnétothermiques ou des coupe-cireuits 3 cartouche fusible qui détectent ces deux défauts. Mais, il atoire de protéger les personnes contre les défauts d'isole- ment (fuites de courand), 1 faut done une protection supplé férentielle haute sensibilité). Pour cela, on ctée des groupes de circuits que lon protege avec des systémes de coupure automatique de lalimentation associés ientaire (fonction dif- _ Les mises en wuvre — une prise de terre : les interrupteurs différentiels haute sensibilité 30 mA. Certaines régions Gant tes exposées aux risques diimpacts de foudre, la pro- tection de H'installation électrique y es obligatoire, grace 2 installation d'un parafoudre, Les dispositifs différentiels haute sensibilité Un dispositif différentiel, comme en sont équipés la plupart des disjoncteurs, de branchement, mesure lintensité qui transite dans un circuit. Les conducteurs transitent par un transformateur ott ils créent chacun un champ magnétique. En fonctionnement normal, les deux champs annulent, le circuit en aval est alimenté. En cas de défaut sur le circuit, les inten- sités parcourant les deux transformateurs sont différentes, puisqu'il y a une fuite de courant, Les champs magnétiques sont déséquilibrés, Un courant apparait alors dans le bobinage de détection qui alimente un relais qui lui-méme coupe le circuit, Les disjoncteurs de branchement détec- tent les courants de fuite d'une intensité minimale de 500 mA. Le courant étant dangereux pour homme a partir de 50 mA, la norme exige Vemploi de dis- positifs différentiels 4 haute sensibilité 30 mA (DRHS 30 mA). La norme les désigne également sous l'appellation DDR 30 mA (Dispositif Differenticl courant différentiel-Résiduel assigné au plus 2 30 ma). Ces dispositifs doivent désormais étre installés en téte de tous les circuits de installation. La seule exception autor s6e concerne les circuits alimentés par Le grand livre de I'électricité Tableau de protection avec son capot et repérage des cireuits 316 un transformateur de séparation. Cette protection peut étre divisionnaire, pour un groupe de circuits, ou individuelle, pour un circuit spéci existe deux catégories de DDR 30 mA les interrupteurs, pour protéger un groupe de circuits, et les disjoncteurs, plus chers, pour protéger un circuit spécialisé 5 réparties en trois types se- on leur aptitude & assimiler les courants parasites. Les DDR 30 mA de type AC sont les plus répandus pour les applications domes- tiques. Ils sont protégés contre les dé- clenchements intempestifs provoqués par les courants de fuite transitoires comme les coups de foudre ou les charges ca- pacitives, Les DDR 30 mA de type A sont utilises pour la protection de matériels suscepti- bles de produire des courants de défaut a composante continue, comme les pla- ques de cuisson ou le lave-linge Les DDR 30 mA de type Hpi ou HI ou Si Gelon les fabricants) disposent d'une immunisation complémentaire aux dé- clenchements intempestifs supérieure aux niveaux exigés par la norme. On les utilise pour la protection de circuits spécialisés qui ne doivent pas étre cou- pés, comme le congélateur, 'informati- que ou Malarme. In'est pas possible d’utiliser un interrup- teur DDR a la place d'un disjoncteur DDR et inversement. En effet, en cas de défaut sur un circuit, il ne faut pas que toute Hinstallation soit coupée. On utilise donc plusieurs interrupteurs différentiels et un disjoncteur de branchement de type S, qui serement retardé pour permettre aux DDR de se déclencher en premier. _ Les mises en wuvre — Quand un défaut d'isolement se produit dans un groupe de circuits situé sous un interrupteur différentiel, seul ce groupe est coupé. En cas de court-circuit ou de surintensité, Vinterrupteur différentiel reste insensible (il n'est pas prévu pour cela). Seul le disjoncteur divisionnaire du circuit incriminé se déclenche, isolant un seul circuit de linstallation. Il serait possible de protéger le groupe avec un disjoncteur différentiel, mais cela coote- rait plus cher et entrainerait inutilement la coupure de tout le groupe de circuits 2 chaque court-circuit ou surintensité, Les interrupteurs différentiels Les interrupteurs différenticls 30 mA (figure 274) doivent tre installés dans le tableau de répartition entre le disjonc- teur de branchement et les dispositifs de protection des circuits (disjoncteur divisionnaire ou fusible). Us ne détec- tent que les fuites de courant, done pas les courts-circuits ni les surcharges. Leur but est de protéger les personnes. Un bouton de test permet de les déclencher pour vérifier leur fonctionnement. Il est seillé cleffectuer cette opération une fois par mois. Une autre manette permet de couper manuellement Malimentation des circuits en aval ou de réenclencher Vappareil suite a un défaut con Is servent & protéger un groupe de cir- cuits. Ta norme impose un Equipement imal en fonetion de ta surface de Nha bitation (figure 275). Pour les logements de moins de 35 my’, il convient dinstaller au minimum un interrupteur différentiel 40 4/30 mA de type A (devant protéger notamment le circuit spécialisé de la cui siniére ou de la plaque de cuisson et le circuit du lave-linge) et un interrupteur différentiel 25 A/30 mA de type AC. Pour les habitations de 35.2 100 m4, il faut Le grand livre de I'électricité Bouton le test ce la protection itérentele,& actionner une fois par mois. Intensité nominate, Cest'ntensité manimale qui peut traverses apparel sens Vfendommager. Les principales IN sont 25, 40 et 63 A, ‘Symbole reprcentant le ype cinterruptour itfrertol, ~_| Type AC:: pour toutes les applications courantes domestiques. ‘Type A: posstde les mimes carsctéristiques que le type AC mals dotecte également los courantsrésiduels & compceante continue. Ils doivent étreutlisés pour le protection de la cutsniée ou des plaques de ‘cuisson et pour le lave-inge, [ESI[RbT] type Hpi ou Hi cu selon es fatricans,csposent dune immunisation complérrertate aux décencterents iterpests stpnieus aux niveaux exigés pa a noxre, Ones tse pou protection de crcuts qu ne doivent pas ete coupes (congéleteur informatique, alarme...). ‘Sensibilité de déclenchement de Tappatell (20 mA pour les installations comestiques), Les différents types de raccordement Aliventaion Alimentation Va? on aleoeene® Disjencteurs divisionnaires Le raccordement de plusieurs dispositifs différentiels, etnies do raceordement du tableau de repaition segere 1 seul conducteur par plot sous le isjoncteur Figure 274 : L'interrupteur différentiel 318 Les mises en couvre near | rterupteur dillerertel oy catrertol ie MOAISOMA planes do cuissor, BALIOmA LACUS CN EN Saal dete by co type AC tietrruptour citlerere! R ADA /S0mA AOA /80mA, type AC 0 type AC 1 irterupteur 1 etemupiour 1 interpteur citlereril dillrentel So aillererel citlerer el se AOA{ZOMA peje cLbso ADAZSOMA fcc, — ADALSOMA ADA) (0m jie dotypeA hs dotype AC dotype AC dotypeAC ie (Sila puissance du chauilage électrique > 6 KVA, remplacer intone iférentiel de 40 A par un de 63 A, Figure 275 : Equipement minimal en interrupteurs différentiels 319 Le grand livre de I'électricité utiliser au minimum un interrupteur dif- férentie] 40 A/30 mA de type A et deux interrupteurs différentiels 40 A/30 ma de type AC. Pour les logements de plus de 100 m4, Péquipement minimum est un interrupteur différentiel 40 4/30 mA de type A et trois interrupteurs différentiels 40 4/30 mA de type AC. Lun des trois pourra étre rempkicé par un modéle d tensité nominale de 63 A si la pu prévue pour le chauffage électrique est supéricure 28 KW. sance Pour préserver Mutilisation d'au_ moins un Circuit dans une méme pice, il recommandé de protéger les prises de courant et les circuits déclairage avec des DDR différents. $i le chauffage électrique est a fil pilote, ensemble des circuits, y compris les fils pilotes, sont placés en aval d'un méme DDR. Les interrupteurs différentiels ont des intensités nominales de 25, 40 ou 63 A Généralement, leur alimentation stef- fectue par le haut, Celle du groupe de protections (fusibles ou disjoncteurs divisionnaires) est reprise au niveau des bornes inféricures de linterrupteur. alimentation des modules du groupe steffectue toujours par le haut grace 2 deux peignes, dont lun pour la phase et autre pour le neutre, Pour simplifier le raccordement les fa- bricants proposent diverses solutions comme des interrupteurs différentiels avec alimentation et sortie par le dessus ow une alimentation par le dessous. Dans ce cas, l'appareil porte un rite et un capot de protection jgne de sécu- Pour brancher plusieurs interrupteurs différentiels, utilisez, les borniers prévus a cet effet dans le tableau de répartition. Un seul conducteur doit étre connecté sous chaque plot du disjoncteur de bran- chement (figure 276). Les figures 277 & 279 présentent des sché- cloppés des équipements mini- maux requis pour respecter la norme. Figure 276: Raccordement des lignes 'alimentation du tableau sous le disjoncteur de branchement Les mises en cuvre — Exemple de tableau électrique pour une habit (1) Disjoncteur dvisionnaire 16 A Si les corducteurs sont en 1,5 mmé, £20 Asi les conductours sont en 2.5 mn 18a ou 5 sen ais aD ood wale 2 lave: Caisson ‘a Lui Luni on valssallo ‘cuisine orn chambre “Se chame salon Exemple de tableau électrique pour une habitation < 35 m? (avec chauttage électrique) F (2) Cattro on fonction do ta puissance = dos appareils do chaufago. Inter eittoreniot, ‘30 mAr25 A Type aC i 8A toa 104 Bk sea i) ie ol) seen yan ies a 20a) poss oa gooale hs siedeboel Lees cuisine Sd8 GTL_valssole Sd linge enttée cuisine chau, ‘entrée chambre ‘SdB chambre ‘contact. Chatto ‘salon WN eau: Figure 277 : Tableaux type pour un logement inférieur & 35 wt 321 Jv 08 2194 AMa}OUOSIG zavquew ee pee “euMBUD gaiquey aque | a1qWieyo oupma ob Ne gos vos oulsno arquum —-3ae]_uossing “ween MEY 4 Od Od Od 7 a) : 1 ' Lie Hh | eS J aos nom seaeas Pye voi © oe © vee 5 vozs, vel, no 5 no Fino £ 4 ee eae sivas Hivos was Sivas ise ir Bove Vorvw oe _ Vorrvw og requoroyip Jo. LL 7) temornup su (onbuno9I9 e6eyne4o done) -w OO} 12 SE ex]Ue as|idutoD ede}Ns euN,p UOReLIGeY euN nod anbyy29I9 neeiqey ep eidwexg Figure 278 : Tableau type pour un logement d'une surface comprise entre 35 et 100 nt Les mises en cuvre — Exemple de tableau électrique pour une habitation d'une surface supérieure a 100 m? (sans chautfage électrique) 8 Inter aiférentio| Inter diférontio! 20 mA/2S A 30 mA/40 A Type AC Type AC. T teak toa 16A % ALT 6A ou Bock hb -B -B 20a TF ou qi F AE 2ale 20A 220A | rf y= DG oe AG e 2 “our & PC PC PC Lumidre Lumiére = VMC Giriec Rect fated Wei) rane linge buroau cuisine SdB_ salon, bur. sous-sol soussol entrée salon comes chambre 1 couloir combies Inter diérentie! Inte dférente! ‘30mAMOA |) 42 ‘30 mAMAO A Type AC | je Type A iF rT " " " iE y 16A|} 2085 16A\ 5 10A % 16a, a2A\S 20a 16A 7 & & & ©& + & w a i p e ‘Automat, PC —_LumigreSonnettePortede Culsson Lave. = Lumiére s8che-Lumigre Congélateur Informatique de portall ext. —ext.__—nterphone garage linge Chaudiére cuisine senvettes entrée chamores SdB ‘SdB W-C Figure 279 : Tableau type pour un logement d'une surface supérieure & 100 nt Les disjoncteurs différentiels Les disjoncteurs différentiels haute sensi- bilité 30 mA (figure 280) protegent contre tous les risques de défauts susceptibles de se produire sur un circuit, c'est-a-dire les surcharges (demande de puissance trop importante). les courts-circuits et les fuites de courant. Ils sont plus chers que les interrupteurs différentiels et que les disjoncteurs divisionnaires. Clest pour- quoi, dans les installations domestiques. on les réserve 2 la protection de certains circuits considérés comme potentielle- ment 2 risque (circuits extérieurs, par exemple) ou des circuits alimentant des appareils qui doivent rester en perma- nence sous tension, comme les congéla- teurs, les ordinateurs ou lalarme. En théorie, il serait possible d'en placer un en tee de chaque circuit et de se passer d'interrupteur différentiel en téte des groupes de circuits. En pratique, cela cofiterait beaucoup plus cher et prendrait inutilement de la place dans le tableau de répartition, C'est pourquoi, on utilise un interrupteur différentiel en tte d'un groupe de disjoncteur (oir paragraphes suivants) divisionnaires Le raccordement des disjoncteurs diffé- rentiels s'effectue en aval du disjoncteur de branchement (comme les inter- rupteurs différentiels). Chaque circuit utilisation est raccordé directement en sortie de son d rentiel. I n'est plus néces siter par un disjoncteur divisionnaire ou un fusible, puisque le disjoncteur différentiel assure lui-méme la protection contre les surin- tensités et les courts-circuits. Is sont dis. ponibles sous des intensités nominales de 2.840 A. Choisissez un calibre adapré au type de circuit & protéger Je méme que pour un disjoncteur divisionnaire). La norme nimpose pas Mutilisation de disjoncteurs différentiels, mais les recom- mande pour la protection du congélateur sison emplacement est défini au moment de la réalisation de installation. Les coupe-circults domestiques Ils assurent {a protection contre les sur- charges et les courts-circuits. On peut les utiliser en téte de chaque circuit, sous Vinterrupteur différentiel. Ts ont ka meme fonction que les disjoncteurs divisionnai- res (voir paragraphes suivants), mais ils sont aus . Attention, ils ne sont pas autorisés pour assurer la pro- tection de certains circuits (VMC, prises de courant en 1,5 mm¥...). De plus, ne permettent pas Nobtention des labels. Promotelec Les coupe-circuits doivent porter Iins- cription NF USE. Plusieurs calibres existent (10, 16, 20, 25, 32 A) selon la section des conducteurs et la nature des. circuits & protéger (voir tableau de la page 327). Selon leur calibre les coupe circuits accueillent une cartouche fusible de taille normalisée et non rechargeable (figure 281). Le probléme que pose ce genre de pro- tection peu onéreux est done lobligation davoir en permanence des cartouches fusibles de remplacement. Clest aussi la difficukté de détecter un fusible fondu. est utile dans ce cas de dis contréleur électrique. Heureusement, il existe des coupe- Circuits 2 voyant. Le repérage du fusible détérioré est instantané, car on voit im- médiatement lequel est allumé ou éteint (selon les modéles). Un autre systeme est intégré aux cartou- ches. Quand le fusible fond, une pastille poser d'un, Les mises en cuvre — Intensité norninale. est le seuil de la protection magnétothermique de "appateil Les principaux calibres sont 10, 16, 20, 25 et 32 A Bouton de test de la protection dilférentele, &actionner une fois par mis. Sensibilité de déclenchement de Fappareil (0,008 A = 30 mA. 'Symbole représentant le type de disjoncteur citferentiel ‘Type AC: pour toutes les applications courantes domestiques ‘Type A ou Hi cu Hpi: systéme & haute immunité protégé contre les ‘déclenchements intempestits. A utliser pour la protection de Finformatique ‘ude la ligne du congélateur ‘Manette de manceuvte, change de postion en cas de déclenchement de "apparell. Remettre en position ON pour la remise en service Borriers de raccordernent ‘du tableau de réparition Disjoncteur diferente! de type ou Hi 16 A wwe | | | | | Inforratique Vers le reste de linstallation congélateur {oe aus emuplews Giterentls cblgsores ne th. fort pas repéseniée dane un / foul de emptor) | Figure 280 : Le disjoncteur différentiel a haute sensibilité Ejection de fa pestle lors dole fusion du fi Encas do court-circuit Les tallles normalisées (en mm) Coupe-circuit 10 | Coupocircut 16A | Coupo-circut20A —Coupe-circut'25A | Coupo-circut32.A a 103 «> 103 as =< <> detente Figure 284 : Le piquet de terre Le grand livre de I'électricité— d'eau souterrains ou proches des riviéres ne conviennent pas 2 la réalisation d'une prise de terre. Le sol y est généralement illouteux, tres perméable et délavé par une eau filtrée naturellement done de grande Pour les protéger, coiffez les piquets de terre d'un regard de visite scellé dans le sol. Ia connexion entre le conducteur de terre et le piquet doit égal protégée contre la corrosion, par exem- ple avec de la graisse. Il est interdit de réaliser une prise de plongeant un corps métallique fu courante ou dans une pitce d'cau (tang, par exemple). De méme, il n'est plus autorisé dI'utiliser des canalisa- jons métalliques enterrées ou non. UI existe aussi des prises de terre © na turelles + constituées par Tossature de certains batiments dont les piliers: mé- talliques sont interconnectés entre eux et enterrés 8 une certaine profondeur dans le sol. Le tableau de ta figure 283 pré sente des exemples de valeurs de prises de terre selon la méthode employée. sistivit ible d'estimer ka valeur future ¢ de terre en fonction de ka na~ ture du sol afin de choisir la méthode de mise en ceuvre Ia mieux adaptée & votre cas. Une formule permet de calculer la Jongueur des conducteurs enfouis ou du piquet de terre nécessaires piquet ne suffit pas, il est possible d'en planter plusieurs, puis de les relier entre eux. Le tableau page suivante incique la méthode de calcul et les rési sols courants. i un seul ités des Le conducteur de terre Le conducteur de terre relie Ia prise de terre a la barrette de mesure. Sa section minimale est de 16 mm? s'il est en cui- vre isolé, 25 mm* s'il est en cuivre nu ou 50 mm? s'il est en acier conducteur sera protégé par une gaine dans la partie enterrée. La barrette de mesure Elle permet d'effectuer la mesure de la résistance de terre et de déconnecter la prise de terre du reste de linstallation, Bile doit etre accessible et démontable uniquement a Vaide d'un outil. Elle peut également jouer le rdle de borne prin cipale de terre. En maison individuelle, la barrette de mesure peut etre installée dans la GTL. Important @tre ouverte lorsque linstallation est en service. elle ne doit pas La borne principale de terre Cet élément ai le conducteur principal de protection ct la liaison équipotenticlle principale (figure 285). Celle-ci doit relier au con- ducteur principal de protection sles canalisations métalliques pén trant dans le batiment (conduite d'eau avant compteur, gaz) ; sles canalisations mét chauffage central ; sles canalisations métalliques de gaz liquéti€é ou de fuel (si le stockage est extérieun) ; sles Eéments métalliques de la steuc~ ture du batiment qui sont accessibles (charpente métallique et poutrelles métalliques). sure la connexion entre liques de Pour réaliser ces Connexions, on peut intercaler, sur le conducteur principal de protection, une barrette de raccorde- ment. Ce type de barrette ne nécessite pas la coupure de ce conducteu simplement son dénudement. Les con- ducteurs de la liaison équipotentielle principale doivent avoir une section minimale de 6 mm*, mais [Nature des terrains Résistivité en ohms.m Aagiles plastiques 50 Calesires compacts 10005000. Calcalres fissurés 00 & 1.000 Calcaires tencres 100 & 300, Granits et grés selon atération 1900 10.000 Granits ot gros tres altérés 100 8 €00, Hurus: 108 150 Linens 208 100 amos du jurassique 50840 Mames et argiles compactes 4100 & 200, Micaschistes| 00 Sables argilewx 504.500 Sables slicioux 200 43.000 Schistes 50.300 Sol pierreuxnu 1100 3.000 Sol pierreux engazonné 300 8 560 Terrains marécagoux de quelques unités & 30 ‘Toure hurride 5a1co Calculs d'estimation de la valeur de la prise de terre Conducteurs enfouis horizontalement 2P _ Rirésistance estimée de le prise de tere en obs (2) R=— — p:resictivte du terrain en ohme:metres LL fongueur de la tranches en metres Plaques enterrées verticalement PR :«ésistanco estimée do la prise de ter en obvrs (0) R=0,8 —— —p:résistivite du terrain en chs. metres: LL: perimetre de la plaque en metres Piquets verticaux FR: résistance estimée de la prise de torre en ohms (Q) R= —— _présistvté du torrain on ohms metres [LTengueur du piquet en metres Exemple: Pour un piquot de 1,6 métre enfoncd dans un sol en schistes d'une résistivité de 200 Q.m | R= ao = 133,330 La valour minimale de 100.0 no pout ote attointo qu'avoc un piquet clu moins 2m. Le condueteur principal de protection *si les conducteurs d'alimentation ont I relie la borne principale de tere au ré- une section inférieure ou égale & partiteur de terre du tableau de répartition. 16 mm’, le conducteur de protection Sa section dépend de celle des conduc- doit avoir la méme section ; teurs de l'alimentation de installation *si les conducteurs d'alimentation Le grand livre de I'électricité 2a Verse tableou 3 ce repartition gs ¢ a8 { Conductour principal # de protection Liaison équipotentelle 4 principale (LEP) principale de terre Bamete de $F eterte Prise ce tecre Eaux uses Eau Gaz Cable siectrique armature metalique Charpente métellique (si accessible) H 1 flements SS concicteurs SS proverant oe se me tienen is doivent 6 relésdlatere aussi pres que possible de leur penetration cans le batiment La secticn minimale du conducteur de la LEP doit @tre au meins égale a la neité de la plus grande section ces conducteurs de protection de installation avec un minimum de ron? et un maximum de 25 mr? Figure 285 : La liaison équipotentielle principale ont une section de 25 ou 35 mm’, le conducteur de protection aura une sec tion de 16 mm’ ; si les conducteurs "alimentation ont une section supérieure & 35 mm’, le conducteur principal de protection doit avoir une section minimale égale a la moitié de celle du conducteur dlalimentation. Il est interdit d'utiliser les canalisations métalliques comme conducteur principal de protection ou colonne de terre, méme dans les immeubles anciens. Généralement, pour raccorder un appar- tement (figure 286), il suffit d'effectuer la connexion du conducteur principal de protection a la borne de raccordement située sur le palier, si Fimmeuble est équipé d'une colonne de terre. Les constructions récentes en sont toutes Equipées et son installation dans | meubles anciens est obligatoire. Si votre immeuble ne dispose toujours pas de la prise de terre, écrivez a votre syndic pour lui demander de procéder aux travaux. Adressez un courrier recommandé afin de mettre en jeu sa responsabilité. Dans ce cas, dans Vattente de la réalisation de la prise de terre, il est obligatoire chaque appartement Les mises en cuvre — — Borne de tere Golonne de terre Vers la liaison Barrette de COUPE Boene principale de terre Piquet de tere I a equipotentelle princip Colonne de ter Les bomiers de dérivation permettent de passer et de serrer le condlucteur principal de protection (ici lx colonne) sans le couper. Encas c'absence de prise de ter, i est conseillé c'advesser une lettre recommandée avec accuse de réception au propritare, gérant ou syndic de votre immeuble en Finformant que cette carence peut lengager sa responsabilité en cas laceidert. Si vous rénovez Tinstallation électrique d'un appartement et que fimmeuble ne dispose pas encore dune prise de terre, prévayez un conducteur de protection en attente sur le palior pour son raccordement futur la borne de tere, Figure 286 : La prise de terre en immeuble collectif. de réaliser une liaison équipotentielle supplémentaire dans la cuisine (comme pour les salles d'eau), de protéger ten- semble de linstallation avec des DDR 30 mA et de mettre en garde usager contre les dangers dus a labsence de prise de terre avec une étiquette sur le tableau électrique. Prévoye7 le passage du conducteur principal de protection pour son raccordement futur. Le répartiteur du tableau de répartition Hl stagit d'un bornier fourni généra- lement avec le tableau de répartition (figure 287). Son role est daccueillir le conducteur principal de protection, les conducteurs de protection des différents circuits de l'installation et les conducteurs des liaisons équipotentielles supplémen- taires. Ne raccordez qu'un seul conduc- teur par alvéole. La liaison équipotentielle de la salle d'eau Elle est réalisée avec un conducteur en cuivre nu de 4 mm’ ou de 2,5 mm isolé. Pour connaitre les regles de réalisation, reportez-vous & la page 185. Le grand livre de I'électricité Figure 287 : Bornier de terre sur un tableau de répartition Les conducteurs de protection ‘Tous les circuits doivent comporter un conducteur de protection. Sa section est égale a celle du conducteur de phase. Lorsqu'un conducteur de protection est commun a plu cuits, doit étre égale & la plus grande section présente des conducteurs de phase. section jeurs sa Les conducteurs de protection sont re~ liés d'une part au répartiteur de terre du tableau de répartition et d'autre part au contact de terre des socles de prise de courant, des prises DCL et aux bornes des appareils de classe I. Pour 'alimentation appareils de classe II (ne néces pas de terre), il convient d'acheminer un conducteur de protection jusqu’a I hoite de connexion, pul en attente. Tous les circuits de mise a la terre doi- vent avoir la double coloration verte et jaune. fant de le laisser Mesure de la terre et contrdte de installation Lorsque votre installation électrique sera terminée, il sera nécessaire dleffectuer certaines vérifications. Plusi sont exigées par ka norme. Elles sont, par conséquent, demandées et visées par le Consuel. Il incombe 2 linstallateur de les effectuer au préalable et de reporter les valeurs obtenues sur le certificat de conformité. Ges mesures sont la résistance d'isolement de Minstalla- tion, Clest ka résistance dl'isolement en. ‘ohms (Q) entre les conducteurs actifs et la terre, Pour la mesurer, on utilise un ohmmétre & courant continu sous 500 V. Tous les appareils de l'ins- tallation doivent étre débranchés au préalable. Elle doit étre inférieure 2 500 000 @. Pour les cables chauffants, elle ne doit pas dépasser 200 000 @ la résistance de la prise de terre. ‘urs mesures Cette mesure stefiiectue directement au moyen d'un ohmmétre de terre ou en mesurant l'impédance de la boucle de défaut phase/terre. La valeur de la prise de terre doit étre inférieure 4 100 Q ; ‘*1a continuité des conducteurs de pro- tection (au niveau des appareillages et des liaisons équipotenticlles) ; sTefficacité des dispositifs de protec- tion. On pratique des essais de dé- clenchement des DDR et des mesures a Vaide d'un controleur spécifique. Des appareils spécifiques permettent d'ef- fectuer toutes ces mesures (figure 288). Il incombe a Vinstallateur de les réaliser et de relever les résultats obtenus. La ‘sistance de la prise de terre doit ere inscrite sur la demande de cettificat de conformité du Consuel. Mesure de la terre Il existe plusieurs méthodes pour mesu- rer la terre dont celle de la mesure en ligne, également appelée « méthode des 62 % -. Pour la réaliser, nous vous propo- sons la procédure suivante (figure 288). Munissez-vous d'un ohmmetre de terre Gattention : un multimétre classique ne convient pas ) et de deux électrodes ou piquets auxiliaires. Les trois piquets, prise de terre (E), premiére Electrode (S) et seconde Electrode (H1) doivent étre plantés en ligne droite. La distance @ entre E et H doit étre de 25m au minimum, Les Glectrodes $ et H servent a injecter le courant et & établir la réfe- rence de potentiel 0 V. La plus grande ure est obtenue lorsque la distance entre le piquet § et le piquet E est €gale & 62 % de L. La barrette de tefre étant ouverte, effectuez la mesure. Pour vérifier le résultat obtenu, déplacez, le piquet $252 % de TL, puisa 72 % de I, toujours sur le méme alignement E-L. Si les mesures varient, cela signifie que le piquet § se trouve dans une zone d'in- fluence de H ou de E. Il est alors néces- saire d'augmenter ka distance L, puis de recommencer les mesures. Si les mesures 100 Q, la sont identiques et inféricures prise de terre est correcte. La mesure de boucle consiste & 6 luer la résistance entre le conducteur de phase de l'installation et la prise de terre via le sol. La résistance de boucle mesurée englobe la terre & mesurer, la terre du transformateur et sa résistance insi interne, ainsi que la résistance des cables, Toutes ces résistances étant faibles, la valeur obtenue est supérieure & la résis- tance effective de votre prise de terre. Si elle est inférieure 4 100 ®, votre prise de terre est correcte. Pour effectuer la mesure, il sufft de brancher le testeur de boucle de terre sur une prise de courant. cette méthode, reconnue par la norme, est tres pratique en ville od il est difficile de planter des piquets & bonne distance. On utilise uniquement si Malimentation électrique correspond au schéma TT, cest-a-dire avec neutre a la terre, comme Crest le cas de la majorité des installations domestiques. Au niveau du transforma- eur du distributeur, ka moyenne tension est transformée en basse tension (230 = 400 V) et le neutre est relié a la terre (figure 288). Le seul inconvénient de cette méthode est qu'elle se fonde sur la prise de terre du neutre du transformateur, générale- ment inféricure 41 Q. Si celle-ci nest pas conrecte, ce qui est extrémement rare, vous obtiendrez une valeur non satisfaisante, méme si votre prise de terre est comecte. cas de doute, renseignez-vous aupres de votre distributeur, Le grand livre de I'électricité O tes eppareis, Appareil de resure lore (mosure on lig) ‘Appareil de mesure oem (sure do boule) Apparels de et «7 dos aisposits| citferetios ‘Appareil do tost dos instalaions Glectriques (mosuros do tore toutes methodes, test dos

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