La Ferté Alais
IN Fos
Pourquoi et comment notre Maire
se retrouve en difficulté
et annonce sa démission
11 Pas doppositon de principe
20 Debut 2009, les erreurs se révelent
3 Le point de rupture
4m Préserver les intéréts de la ville
5) Monsieur Karrer joue les victimes
6 Une démission annoncée
7 Un climat trés agité, de nouvelles élections 2
Al heure ol la presse tronque l'information, ce qui déforme
la réalté (voir article du Républicain du 02/07/09 pour lequel
attends la rectification demandée) et oi toutes sortes de ru-
meurs circulent, je souhaite vous informer sur les citconstan-
‘ces qui ont conduit a cette situation
1 > Dés I'élection de Monsieur Karrer en mars 2008, je Vai
informé que je n’entendais pas m'opposer & lui pour tout et,
our rien, au seul motif que je figurerais dans opposition.
Bien au contraire, jai toujours souhaité partciper conoréte-
ment au sein du conseil municipal afin que le meilleur cap
soit maintenu
Membre de trois commissions, jai travaillé réguliérement
dans celles désignées « appels d'offres » et « urbanisme et
travaux ». Mais par contre, je me suis toujours étonné de ne
pas voir la commission « finances et démocratie » se réunir
Mes remarques a ce sujet sont restées vaines.
és le mois de septembre 2008, une rumeur persistante de
mésentente dans la majorité du Maire me parvenait deja. Elle
‘est amplifiée jusqu’en début 2009, époque a laquelle nous,
fat présenté audit financier soicité par Monsieur Karrer.
2m Crest 2 cette occasion que s'est révélée létendue des
erreurs de gestion financiére, celle des manquements de res-
pect & la démocratie au sein de son équipe et en tous autres
lieux oU elle doit se manifester, entre autres disfonctionne-
ments dont 'énumération pourrait sembler exagérée si elle
‘était malheureusement réele
Monsieur Karrer étant resté sourd aux mises en garde qui
recevait de toutes parts le point de rupture defini et iremé-
diable fot atteint lors de la présentation du budget et de son
refus lors du vote.fin mars 2008.
3.> Comment aurions nous pu accepter une augmen-
tation de 14,5% des impéts en l'absence de toute re-
cherche réelle et sérieuse d’économie, en l'absence
d'un projet de ville cohérent, en I'absence de la moindre
concertation des élus, avec comme seules justifications,
des dépenses inconsidérées au regard de la situation fi-
nanciére de la ville ?
Les travaux d'entretien de nos batiments et de nos équipe-
ments étaient une fois de plus négligés malgré leur extréme
urgence, alors que des dépenses parfaitement inutiles figu-
raient en bonne place !
4 Dés lor, il était nécessaire de préserver les intéréts de
la vill, en retirant les délégations au Maire afin de mettre un
terme aux erreurs accumulées depuis ces demiers mois
Crest ainsi que, le conseil municipal s'est engagé dans un
travail aussi lourd que complexe. Cette charge étant impor-
tante, la communication envers la population en a souffert.
Mais lurgence et la nécessité étaient dans action plus que
dans les discours.
‘5 Monsieur Karrer a to fit de se présenter en « victime »
Que n’a-til écouté les conseils, les avertissements et la voix
de la sagesse. Non, c'est une autre voix qui 'a guidé... Non
content de lémouvoir, elle fat s'égarer dans les allées du
pouvoir.
Monsieur Karrer & tord de dénoncer des « manceuvres polit-
ques dirigées contre des personnes » quand son manque de
discemement, son entétement et ses états d'éme lont porté
2 commettre toutes les erreurs.
Aujourd'hui plus que jamais, le conseil municipal prend ses
responsabilités dans l'ntérét général. Il informe Monsieur lePréfet et Monsieur le Sous Préfet des“ égarements les plus
graves, tels ceux, récurrents, relatifs @ des associations bé-
néficiant de dispositions non réglementaires.
‘Acet égard, Monsieur Karrer a voulu vous faire croire que
ces associations sont agressées. II n'en est rien, bien au
contraire. Par contre, il est du devoir du conseil municipal
dimposer le respect de la légalité et de ’équité vis-a-vis
de toutes les associations, ce qui n’a pas été le cas ces
derniers mois.
6 En fin de compte, Monsieur Karrer & annoneé sa démis-
sion ainsi que celle de quelques uns de ses « fidéles » lors du
conseil municipal du 30 juin dernier. IIa motivé cette décision
en déclarant que la situation serait intenable car le conseil
‘municipal bloquerait le fonctionnement de la municipaiité.
C'est faux !
Le conseil municipal « contréle » le fonctionnement, ce qui
est une de ses fonctions premiéres. Le conseil municipal lui
impose le respect de la démocratie ainsi que le fonctionne-
ment normal et logique des commissions. Le consell munici-
pal exige la mise en place d'un veritable projet de ville, Et tout
Cela lui est insupportable, dont acte...
« Lélection au consell municipal ne peut constitu
si ce n'est pour construire et réaliser un projet de ville hum:
7> Dans ce climat trés agité, de nouvelles élections ne sont
pas certaines. Elles ne représentent qu'une hypothése. Et
cette hypothése ne présente pas de meilleures garanties de
retour au calme que 'aménagement du conseil municipal ac-
tuel en fonction des événements
En ma qualité de conseiller municipal conscient de ses
responsabilités, j'ai agi jusqu’a ce jour dans le respect de
la légalité et des institutions. Je n’envisage pas l'avenir
autrement que dans la continuité du dévouement et de
la sincérité de engagement que j'ai pris devant les élec-
teurs, et ceci dans Vintérét général de notre commune.
Je garde lespoir de poursuivre mon action au sein du conseil
municipal, entouré des conseillers que j'ai appris & connat-
tre et dont japprécie les compétences. Les plus hautes
instances décideront peut étre de provoquer de nouvelles
élections. Dans ce cas, je souhaiterais réunir dans un large
mouvement d'union, les personnes de valeur que j'ai cOtoyés
depuis quinze mois ainsi que de nouvelles forces vives que
jinviterai a nous rejoindre,
Je vous prie de bien vouloircroire, Mesdames, Mesdemoisel-
les et Messieurs, en assurance de mon profond respect.
n elle méme, un but suffisant
et réaliste. »
Philippe VAN ROSSOMME
philippe.van-rossomme@wanadoo.fr
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