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Nous ne ferons maintenant qu'esquisser trs brivement l'activit de Tho Fleischman sur le plan international.

Sa forte personnalit devait en effet lui donner, trs vite, un prestige inconstest l'tranger. A la Fdration Internationale des Journalistes (F.I.J.) il fit admettre cette nouvelle forme de la presse : le journalisme radiophonique. A la section d'information de la Socit des Nations, il est dsign comme expert. Puis, nous le trouvons prsidant tour tour l'Assemble Internationale qui cre l'Universit Internationale des Ondes, la Commission Internationale des Programmes Radiophoniques de l'U.N.E.S.C.O., l'Assemble Gnrale du Prix Italia, les Sessions de 1952 du Conseil d'Administration et de l'Assemble Gnrale de l'Union Europenne de Radiodiffusion (U.E.R.). Et le voici encore Vice-Prsident de la premire assemble internationale des experts en tlvision de l'U.N.E.S.C.O. Ceci, sans parler de maintes autres interventions l'tranger au cours desquelles, toujours, Tho Fleischman affirma ses qualits professionnelles et son autorit personnelle, servant ainsi de la faon la plus heureuse les intrts de la Belgique. Au surplus, c'est tout cela qui a t mis en vive lumire, le 21 dcembre 1952, au cours de cette mouvante sance d'hommage Tho Fleisehman que S. M. la Reine Elisabeth daigna rehausser de Sa prsence.

On le voit, il n'y a point de contradiction entre les discours prononcs ou les articles crits afin de mettre en lumire la puissante personnalit de l'ancien Administrateur-Directeur Gnral des Emissions Franaises de l'I.N.R. et ses activits multiples. Que nous nous soyons attachs ici parler plus particulirement de l'Homme de la Radio qui prmaturment nous a quitts pour se consacrer plus compltement d'autres tches, c'est bien normal. D'autres diront mieux la sensibilit du pote, l'rudition de l'historien, la verve du chroniqueur... Mais c'est l une autre tude crire et elle ne serait pas plus courte que celle-ci. ANDRE GUERY 12

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Nous sortions de frissonnantes et humides ftes de Pques. Il y avait du soleil. Il faisait doux. Chez nous, n'est-ce point assez de dtails pour retrouver le jour, et mme, l'heure ? Je songeais notre ex-doyen. Je le voyais panoui, parcourant larges pas les sentiers bien tracs de son beau jardin du Val Fleuri. C'tait l'aprs-midi. Il avait donc une
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