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13 mars 2009

Économie et société
(réflexions inspirées de la lecture du Monde diplomatique, édition de décembre
2008, dossier sur l'éclatement de la bulle immobilière, pages 10 à 15)

Courte introduction

Après la crise technologique, la crise immobilière est maintenant acquise et, avec
elle, la crise bancaire. Sauf à espérer un ballon d'oxygène via une meilleure
gestion écologique, c'est une crise totale qui s'annonce et, pour la première
(seconde ?) fois, au niveau planétaire. Pour éviter le chaos, il faut revenir à
des fondements essentiels (humains et sociétaux) pour trouver/espérer des
solutions durables.

Où sont les fondements ?

De manière générale, on confond les besoins essentiels (donc raisonables) avec les
envies de confort, les aspirations inspirées de la comparaison (jalousies) offerte
avec profusion par les media.
Historiquement, pour tempérer ces envies de confort, il y eut le communisme, les
commandements religieux ou, au sortir de passe difficile comme la guerre, la
solidarité. On peut dire que la société a une nécessité de garde-fous pour
canaliser ses envies. Elle a besoin d'État !

L'État peut exister entre le tout à l'État (communisme) et le rien à l'État


(libéralisme). Pour cela, la démocratie me semble, à moi aussi, le moins mauvais
des systèmes. Mais pour que la démocratie fonctionne correctement, il faut que la
séparation des pouvoirs soit réalité. Et pour cela, l'équilibre de force entre ses
trois pouvoirs doit être permanent. Depuis plus de 30 ans, le pouvoir judiciaire
est bien trop affaibli. Et voilà la démocratie chancelante : la faiblesse du
pilier Justice a permis la corruption des deux autres !

On peut s'interroger sur le pourquoi un pilier (forcément fondamental) a pu être


ainsi délaissé au point de saboter l'essence même de la séparation des pouvoirs.
La réponse se trouve dans la solidarité, l'union, la cohésion, tout cet état
d'esprit qui était de mise au sortir de la guerre. L'excès de confiance.

Où sont les solutions ?

À moins d'une révolution, même si on souhaite les réformer, il faut tenir compte
des structures en place.
… à suivre

Il faut tenir à jour des indicateurs afin de s'assurer du bon maintien de chacun
des piliers de la démocratie.
… à suivre

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