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Cette responsabilit du fait des choses a connu en JP, accompagne par la doctrine, une
volution particulirement remarquable.
Entre ce qui tait prvu par les rdacteurs du code civil qui avait prvu un systme clos, limit,
qui tait que lon tait responsable des dommages causs par certaines choses, certaines choses
qui taient expressment prvues par le code. C'est chose l ce ntait pas grand choses :
animaux dont on avait la garde (art 1385), la ruine des btiments dont on tait propritaire (art
1386). Lorsquil y avait un dommage caus en dehors des cas prvus il fallait que la victime
prouve la faute du propritaire de l'objet. Situation a perdur pendant une grande partie du XIX
a t critiqu par une partie de la doctrine en particulier la fin du XIX parce que
industrialisation donc multiplication des dommages causs par des choses. Or le systme qui
exigeait que la victime prouve une faute empchait les indemnisations puisqu'il n'y avait pas
forcment de faute.
C'est la matire des accidents du travail qui ont fourni matire l'volution du fait des
choses. C. cass. inspire par SALEILLES et JOSSERAND pre de la thorie du risque. Ces
deux auteurs ont proposs un texte qui selon eux permettait de dcouvrir une responsabilit
gnrale du fait des choses tout gardien, de n'importe quelle chose ds lors que cette chose
avait caus un dommage, tait responsable automatiquement du dommage caus sans faute et
devait donc indemniser la victime.
Ali 1 de l'art 1384 a t propos comme fondement de cette responsabilit gnrale : on est
responsable non seulement du dommage qu'on cause par son propre fait, mais encore de celui qui
est caus par le fait des personnes dont on doit rpondre et des choses que l'on a sous sa garde.